Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Rien n'est jamais trop tard, même pour l'amour ft. Monkeymama

Anonymous
Invité
Lun 14 Fév - 16:12
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

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Quelques mois après son divorce et d’avoir appris que son ex-mari va se remarier avec son assistante, en plus de bientôt devenir papa. Holly, à bout de souffle, décide de prendre la tangente et de se rendre dans sa maison secondaire dans les Hamptons, afin de faire un point sur sa vie. Tentant par là même de se reconstruire, du moins si essaye-t-elle. Là-bas, elle fait la rencontre du fils de ses voisins, Chuck. Un jeune homme gentil comme tout, mais un peu paumé et sans grande ambition, qui se demande quoi faire de sa vie.

Si ces deux âmes ne semblent rien à voir en commun, dans la pratique, ils ont sans doute beaucoup à apporter à l'autre.
Anonymous
Invité
Lun 14 Fév - 16:31
**
clem_011.jpg
Holly
Sullivan

J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation..

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Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari.

Rien n'est jamais trop tard, même pour l'amour ft. Monkeymama Ocean-waves-crashing
Minka Kelly
Le voyage avait été rapide, un peu trop à son goût même. Il faut dire qu’il y a un peu plus d’une heure de route entre la ville de New-York et les Hamptons, pour le dépaysement et le plaisir de rouler à travers des paysages variés, on repassera. En plus de ça, une fois arrivée à sa maison de vacances pas très loin de la plage et n’ayant pas beaucoup roulé, Holly n’est pas franchement fatiguée. Elle dirait plutôt qu’elle est en bonne forme, malgré la situation, malgré sa situation… Ravalant la tristesse qui menace de la submerger, comme à chaque fois qu’elle pense à Paul, ce qui fut leur couple, leurs souvenirs et ce qu’il en est maintenant. La belle brune se met plutôt en mouvement, rafraîchir la maison, ranger ce qu’elle ne veut plus voir, nettoyer de fond en comble et tout ça sur fond de musique Jazz. Tout pour ne pas penser. Tout pour ne pas se remettre à pleurer.

Ça dure deux jours comme ça, avec des petites pauses de temps à autre pour manger et s’hydrater, dormir un peu aussi, même si c’est difficile. Puis la jolie maison de vacances finit par être propre comme un sou neuf, ce qui devait disparaître, dort au fond du grenier et la demeure n’a jamais autant sentie bon le propre et le frais. C’est agréable, cependant, la décoratrice d’intérieur se retrouve bien désœuvrée maintenant qu’elle n’a plus rien à faire. Alors, il y a une bouteille de vin qui est ouverte, Netflix qui est allumé et des chips qui se retrouvent dans un saladier. Ce n’est pas le programme le plus excitant du monde, mais au moins, ça fait passer un peu le temps et surtout ça lui évite de se perdre dans les méandres de son esprit. Dans le fond, Miss Sullivan sait pertinemment qu’elle devra se confronter au sujet, qu’elle devra y penser, parce que sinon elle ne risque pas d’avancer. Hélas, pour le moment, elle n'en a pas encore la force et elle est fatiguée, fatiguée de verser des larmes de crocodile, de sentir son cœur se briser un peu plus à chaque fois. Se voiler la face n’est pas sain, mais c’est toujours mieux que le gouffre de mélancolie qui l’attend le jour où elle aura enlevé ses œillères.

Finalement, après presque une semaine à se la jouer l'ermite des temps modernes. Holly est tirée de sa solitude par ses amies vivant en permanence dans les Hamptons, elles veulent l’emmener dîner puis danser dans un club branché du coin. La dernière activité prête vraiment à sourire, c’est quand la dernière fois qu’elle est allée se déhancher sur le dance floor ? Impossible de se rappeler, ce qui lui fait dire que ça doit remonter à sacrément loin. Mais soit, la belle brune se laisse embarquer. Petit ravalement de façade oblige, histoire de ne pas faire peur aux autres, ni qu’elle se fasse peur à elle-même, une jolie robe et c’est bon. Pas besoin non plus de trop de chichi, ou de se la jouer trop sexy. Elle va juste dîner et danser, pas jouer à la belle en draguant tout ce qui bouge, ce n’est vraiment pas son mood du moment. À vrai dire, si ses très chères amies n’étaient pas venues la tirer de chez elle, la jolie décoratrice d’intérieur se serait encore vautrée sur son canapé, à se goinfrer de cochonneries et à siffler doucement, mais sûrement une autre bouteille de vin. Ce que sa vie est devenue triste quand elle y pense. Mais ça aussi, elle va éviter d’y penser.

Le dîner entre filles se passe très bien, forcément son divorce et Paul vient sur le tapis, mais la brunette arrive néanmoins à ce que ça ne devienne pas le sujet principal du repas. Son but en venant ici est certes de se reprendre en main, mais d’abord elle va continuer à s’enfoncer un peu plus dans le déni et dans l’ermitage. Promis, le reste viendra après. Les estomacs maintenant pleins, il est temps d’aller brûler les calories accumulées en allant danser, car qui dit club, dit aussi musique, mais également cocktail colorés et bien alcoolisés. Pas une grande aficionados de ce genre de lieu, Holly n’est pas la plus à l’aise du monde, y a un peu trop de jeunes par ici, elle soupçonne d’ailleurs Stella de les avoir entraînées dans le coin juste pour ça. D’ailleurs…

— Je nous ai dégotées une table ! S’exclame justement ladite Stella. The place to be.
— Dieu soit loué, marmonne Kate. Je n’en pouvais plus d’être au bar.


Oui, depuis qu’elles sont arrivées, les quatre femmes n’ont eu d’autres choix que de rester debout au comptoir, faute de place. Mais grâce à Kate, le petit groupe d’amies va enfin pouvoir s'asseoir pour continuer de papoter et de siroter leur boisson. Cependant, ce que Kate a omis de dire, c’est que la table en question est en partie prise par un groupe de jeunes hommes, certes il y a encore des places de libres, mais tout de même.

— C’est ça ta table de libre ?! Grogne Holly après tiré son amie vers elle. Ne me dis pas que tu comptes faire ce que je crois ?! Ce sont des gosses enfin.
— Roh ne soit pas si rabat-joie Pretty Holly, ils sont parfaitement majeurs ET il n’y a pas de mal à s’amuser. Détends toi, ça va aller.

Kate se libère doucement de sa prise, avant de prendre place à côté d’un jeune homme en particulier, qui semble ravi d’avoir la blonde près de lui. Pour un peu, elle se serait facepalm. Du grand n’importe quoi, vraiment. Cependant, comme ses deux autres compagnes finissent par prendre place elles aussi autour de la table, la brunette n’a plus qu’à faire de même, en croisant les doigts pour que cette soirée finisse par se terminer.
MonkeyMama
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Ariel
MonkeyMama
Mar 15 Fév - 11:45
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Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


« You asked me to dance and I said, dancing is a dangerous game. »
Rien n'est jamais trop tard, même pour l'amour ft. Monkeymama Tumblr_inline_ot9o1syGyJ1tokatx_400

Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
Ça avait commencé dès le réveil, quand Chuck s’était réveillé dans ses draps de soie. Tout ce luxe, à peine les yeux ouverts, lui avait donné la nausée. Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça à part être né au bon endroit ? Absolument rien et c’était bien le problème. Dans un soupir, il s’était levé pour s’inspecter dans le miroir de la salle de bain qui attendait sa chambre. Ses parents n’avaient jamais vidé sa chambre pour en faire un bureau comme ils l’avaient fait avec celle de son grand frère, parti de la maison depuis bien longtemps. Pour Chuck, il avait tout laissé en état et il s’endormait dans les souvenirs de son adolescence dorée. C’était lamentable, qu’il s’était dit en détournant le regard du miroir dans lequel il se reflétait. Ce n’était pas digne d’un jeune homme qui s’approchait de le trentaine. Il se sentait être un tel échec… Et même une douche qu’il avait pris brulante n’était pas parvenue à lui changer les idées. Il était descendu de sa chambre pour rejoindre la cuisine dans laquelle l’attendait un petit déjeuner de roi, savamment préparé par sa mère qui était à la retraite depuis peu. Il se força à esquisser un sourire en la remerciant d’un rapide baiser sur la joue. Le bacon parfaitement grillé, le pain perdu croustillant, le jus d’orange frais… Même ça, ça le blasait. Chuck était las. Et il l’était souvent. C’était bien tout le problème. Il avait beau multiplier les projets, il ne trouvait pas sa voie. La faute sans doute à une existence trop privilégiée. Et qu’est-ce que fait un jeune homme à l’existence privilégiée quand il n’a pas le moral ? Il prévoit de faire la fête. Dans la matinée, il avait envoyé une dizaine de textos à des amis pour connaitre les plans des uns et des autres pour le week-end. Dans l’après-midi, il avait eu une idée assez précise de ce qu’il allait faire la nuit tombée. Il irait en boite de nuit avec quelques amis. C’était comme ça qu’il gérait ses changements d’humeur : il faisait en sorte d’être trop assourdi par la musique et trop alcoolisé pour s’en préoccuper. L’artifice marchait plutôt bien. Le temps d’une soirée en tout cas, Chuck pouvait feindre le bonheur.
Le temps était passé incroyablement lentement jusqu’à ce qu’il soit l’heure de rejoindre ses amis en discothèque. Habillé d’un bas de costume et d’un t-shirt cintré, Chuck avait l’élégance distinguée de la lignée Hamilton qui lui donnait un semblant de prestance. Il n’avait pas besoin d’en faire trop. Flanqué de trois copains à lui, Chuck avait commencé à se perdre dans l’alcool. Un verre, deux… Et c’était passé beaucoup trop vite ensuite pour qu’il continue de compter. Ils avaient rejoint une table depuis laquelle ils avaient une vue d’ensemble sur la piste de danse. Les commentaires sur les nombreuses jeunes femmes présentes dans la salle avaient fusé mais Chuck n’en était pas friand : il était beaucoup trop tendre pour évaluer une femme comme un bout de viande. Il s’était poliment placé en retrait, assez occupé de toute façon avec son verre quand une femme à première vue plus âgée qu’eux les avait abordé pour demander s’il y avait de la place à leur table. C’était à peine s’ils n’avaient pas sauté de joie, ses potes, quand ils avaient dit oui. Et, honnêtement, Chuck n’était pas venu pour faire des rencontres ce soir. Il voulait juste picoler assez pour oublier sa condition d’enfant trop gâté et dormir comme un plomb en rentrant chez lui. Et pourtant. Le petit groupe de femmes était arrivé jusqu’à eux et Chuck n’avait su que la voir elle. Une sublime brune qui le foudroya sur place… et qui s’était assise à côté de lui. Dans la pénombre, le rougissement sur les joues de Chuck ne s’était pas vu. Dieu merci, il se sentait déjà assez ridicule comme ça. Chacun de ses amis semblait en grande discussion avec les femmes qui les avait rejoint et après avoir longuement inspiré, Chuck avait pris son courage à deux mains pour faire de même. « Je peux vous offrir un verre ? » Et pour peu, il se serait facepalm. Non mais qui vouvoie dans une boite de nuit ?!
Anonymous
Invité
Mar 15 Fév - 20:26
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Holly
Sullivan

J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation..

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Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari.

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Minka Kelly
Comment elle en était arrivée là déjà ? Ah oui, en acceptant de sortir de sa retraite d’ermite 3.0, en imaginant passer une chouette soirée entre copines, à parler de tout et de rien, mais surtout à dire à quel point la plupart des hommes sont stupides. Oui, car il doit tout de même rester une petite couche de la population masculine, qui doit encore aimer avec leurs cœurs et réfléchir avec leur cerveau. Quant aux autres hommes n’entrant pas dans ce maigre pourcentage, eux pensent et aiment avec leur pénis. Mais dans le fond si Holly va encore plus loin, elle se retrouve dans cette situation parce que celui qu’elle nommait son très cher Paul, a finit par la lourder pour une femme plus jeune qu’elle. Invariablement, elle en revient à cette idée que beaucoup d’hommes se servent du service trois pièces pour réfléchir et aimer. C’est d’une tristesse sans nom. Ce qui l’est également, c’est deux voir que ses deux autres amies se sont prises au jeu de l’échange avec les deux autres gamins de la table. Enfin gamins, d’accord, elle abuse sans doute un peu et ils doivent être majeurs comme l’a si bien spécifié Kate. Mais il n’en reste pas moins qu’ils sont beaucoup plus jeunes que les quatre femmes, peut-être dix ou treize ans d’écart, quelque chose dans son goût-là. Dans la pratique chacun fait ce qu’il veut, cependant, il faut croire que Miss Sullivan est un peu vieux jeu sur ce coup-là. Oui, pour elle, l’homme doit être plus âgé ou du même âge que sa compagne, c’est complétement con, bien sûr, mais elle n’arrive pas à retirer ce cliché de sa petite tête. Voilà qu’elle divague, ce n’est vraiment pas beau de vieillir. Holly est finalement sortie de ses pensées par l’un des gamins en question, le seul qui ne soit pas en train de discuter avec ses amies ou de flirter.

— Pardon ?

Papillonnant des cils, l’information finit par monter au cerveau et pour un peu, elle envisagerait presque à nouveau la possibilité de se facepalm. Non, elle n’a vraiment plus l’habitude de sortir. Elle esquisse tout de même un sourire en coin.

— Vous ? Tu me trouves si vieille que ça ?

Ça égratigne un petit peu son égo, elle doit bien le dire, en temps normal elle se contrefout que quelqu’un de plus jeune luis serve du vous, mais étrangement, elle est un peu à fleur de peau sur certains points depuis son divorce. D’ailleurs, à partir de quel âge, on peut estimer quelqu’un de vraiment vieux ? On ne dit pas que l’âge, c’est dans la tête ? Holly reporte son attention sur ses amies, discutant et riant tranquillement avec leur vis-à-vis sans plus faire attention aux autres. Ah ! C’est beau l’amitié. Ses yeux noisette tombent ensuite sur son verre, qu’elle siffle d’une traite avant de le reposer sur la table sans plus de cérémonie.

— Mais oui, c’est d’accord pour le verre.

La belle brune se redresse, prévenant tout de même ses amies qu’elle va prendre un verre au bar, mais bien sûr, c’est à peine si elles remarquent ses mots, puis son départ. Soupire à fendre l’âme, puis elle suit le jeune type jusqu’au comptoir.

— Moi, c’est Holly au fait, comme on est coincé ensemble un moment autant se présenter.

La femme grimace, bonjour le manque de tact.

— Excuse moi, ce n'est pas contre toi, mais je ne pensais pas passer ma soirée comme ça, reprend elle en montrant vaguement leur table. Les soirées entre amies ce n’est vraiment plus ce que c’était.

MonkeyMama
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Mar 15 Fév - 21:29
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Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


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Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
De sa vie, Chuck n’avait jamais approché une femme qui l’impressionnait autant. A vrai dire, ce n’était pas vraiment lui qui l’avait approché mais elle en s’asseyant à côté de lui par hasard. A moins que ce soit le destin ? Chuck l’ignorait à ce stade mais il était impressionné. C’était indéniablement purement physique puisqu’il ignorait tout d’elle mais c’était bien réel : elle l’estomaquait de beauté. C’en était douloureux de regarder dans sa direction. Il se faisait violence pour paraitre le plus normal possible mais, en réalité, il avait l’impression de fondre comme neige au soleil. Il ne la voyait pourtant que dans l’obscurité qu’offrait la boite de nuit… Elle devait être bien plus belle à la lumière du jour et cette simple pensée le paniqua encore plus. Il ne serait jamais à la hauteur. Mais puisqu’elle était là et qu’il avait déjà quelques verres dans le nez, il pouvait toujours essayer. Il lui avait proposé un verre. Elle n’avait probablement pas prévu de parler avec lui parce que sa question eut l’air de la surprendre. « Vieille ? Quoi ? Non, non, non… Vous êtes… Enfin, tu es superbe. » Est-ce qu’il venait de dire ça ? Vraiment ? Chuck fronça les sourcils, se sermonnant mentalement de ne pas avoir tourné sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Ça ne pouvait pas être pire. Mon Dieu. Ceci dit, il avait été honnête : s’il la vouvoyait c’était uniquement par respect, ça n’avait rien à voir avec son âge. Chuck se voulait être quelqu’un de courtois… Voire même de gentleman. Bon, visiblement, il avait encore quelques ajustements à faire à ce niveau. Un gentleman ne ferait pas de compliment sur le physique d’une dame aussi vite. Ma foi, il faisait ce qu’il pouvait avec ce qu’il avait déjà comme grammes dans le sang. Elle était d’accord pour le verre. Il n’en fallut pas plus pour que Chuck saute sur ses deux jambes et escorte la créature de rêve jusqu’au bar. C’était… intimidant. Doucement, Chuck arrivait à avoir un semblant de contenance. Il tenta d’apostropher un barman mais dans le brouhaha ambiant, sa voix semblait s’être perdue. Il reporta son attention sur la belle brune qui était à deux doigts d’être insultante. Ça, il ne l’avait pas vu venir. Il écarquilla légèrement les yeux alors qu’elle s’excusait en lui expliquant qu’elle imaginait passer la soirée entre filles. Chuck hocha la tête d’un air compréhensif. « Chuck. » qu’il se présenta simplement à son tour. La créature de rêve avait donc un nom : Holly. Ça la rendait encore plus réelle d'un coup et Chuck s’habilla d’un large sourire. Elle aurait pu l’insulter tout compte fait, il n’y aurait vu aucun inconvénient tant il était béat. « C’est pas bien grave et puis, tu sais… Je suis bien plus fun que tes copines. T’as gagné au change. » qu’il avait déclaré avec l’assurance que lui donnait l’alcool. D’ailleurs, il lui fallait vite un autre verre s’il voulait garder la face. Cette fois, il parvint à attirer l’attention du barman qui vint les servir. Et en homme galant, il avait réglé la note… avec l’argent de papa et maman. Ça, Holly n’était pas obligée de le savoir. « Allez, bois ça et viens danser ! » qu’il avait proposé en lui tendant sa main après avoir avalé cul sec le verre qu’il s’était commandé.  
Anonymous
Invité
Mar 15 Fév - 22:52
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Holly
Sullivan

J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation..

Rien n'est jamais trop tard, même pour l'amour ft. Monkeymama 8133471baedce160f0a42a1602371771
Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari.

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Holly s’attendait à beaucoup de réponses de la part de ce jeune homme, mais à aucun moment elle n’avait envisagé qu’il la complimente de la sorte. Superbe, vraiment ? Le mot a tout de même une sacrée puissance, elle n'est pas jolie, ni mignonne, non, non c’est superbe. Cependant la brunette est si surprise que sur le coup, elle ne sait pas trop quoi faire de cet éloge. Mais si elle ne répond pas, la femme esquisse un sourire et oui ses joues se colorent d’un joli rose, heureusement invisible vu l’éclairage plutôt sombre de la boite de nuit. En tout cas, ça lui a fait plaisir, c’est flatteur de se dire qu’elle peut encore plaire, encore plus face à un jeune homme mignon comme lui. Même si la petite voix négative lui dit qu’il a peut-être un coup dans le nez et qu’il ne ferait pas la différence entre une poubelle et une belle femme. Mettant ladite petite voix négative, Miss Sullivan suit plutôt son nouveau compagnon vers le bar, qui a l’air drôlement enjoué de pouvoir lui offrir un verre. Une fois au bar, celui qui se présentera sous le prénom de Chuck, tente d’amener un barman vers lui, cependant, sa demande reste sans réponse. Il y a un tel brouhaha, il faut dire. Et en parlant de se foirer, Holly aurait peut-être dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Elle voit bien les yeux du pauvre jeune homme s’écarquiller et la voilà qui culpabilise de s’être montré aussi sèche.

—Enchantée Chuck.

Quoi que, à voir le large qu’il lui serre alors qu’elle s’excuse de sa maladresse, Holly peut sans doute en conclure qu’il ne lui en veut pas tant que ça. En revanche et comme pour le compliment, un peu plus tôt, elle ne s’attendait pas à ce qui lui sorte pareils propos, propos qui lui font hausser un sourcil et esquisser un sourire.

— Ah bon ? Comment tu peux savoir que tu es plus fun qu’elles ? Et comment moi, je peux être sûr que tu es si fun ? Je n’ai que ta parole pour le moment.

Finalement, Chuck arrive à attirer le barman vers eux et en deux trois mouvements la note est payée, Holly et son nouveau pote se retrouvant chacun avec un shot dans la main. Bon dieu, elle va sans aucun doute se déplacer à quatre pattes demain, mais il paraît qu’on a qu’une vie. N’attendant pas le jeune homme, la brunette vide le verre cul-sec, et l’alcool descendant dans son estomac réchauffe rapidement son corps et ses joues. Heureusement qu’elle a bu bien vite son shot, sinon elle se serait sûrement étranglé de la proposition de Chuck. Danser ?

— Danser ? Qu’elle s’exclame comme un écho à ses pensées.

Elle fait les gros yeux au jeune homme qui lui tend la main avant de jeter un coup d'œil à la piste de danse. Clairement, vu comment certaines et certains dansent, ils n’ont pas peur du ridicule, ou alors ils sont trop saouls pour s’en rendre compte. Du coup, il y a peu de chances qu'elle se ridiculise en allant se déhancher. Après encore quelques secondes d’hésitation, Holly prend finalement sa main et se laisse entraîner au milieu des autres danseurs. Sauf qu’elle n’avait pas pensé qu’il y aurait une telle proximité entre les autres fêtards, mais surtout avec Chuck, qu’elle vient à peine de rencontrer. La partie rationnelle de son cerveau tente encore un peu de lutter, mais il finit par lâcher enivré par le shot. Alors, il n’y a plus qu’à se laisser porter, à fermer les yeux et à bouger au rythme des basses et du tempo de la musique.

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Mer 16 Fév - 1:14
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Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


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Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
L’alcool aidant, Chuck se décontractait. Il était maintenant surpris de ses propres réactions. Cette assurance, ce n’était pas lui. Cependant dans ce cas de figure précis, ça lui était bien utile. Il n’aurait probablement pas été capable d’aligner trois mots sinon. Le premier sourire qu’il provoque chez la dénommée Holly lui fait l’effet d’une centaine de papillons virevoltant dans son estomac. Comment était-ce possible ? Il avait cligné des yeux, comme pour se défaire inconsciemment du charme que l’inconnu opérait sur lui. Sauf que ça n’avait pas du tout marché. Il s’était retrouvé pendu à ses lèvres. Elle était enchantée… Enchantée. Chuck n’avait jamais autant apprécié entendre cette banalité. Oh, il s’était bien évidemment gardé de le dire… Il devait déjà avoir l’air assez bien perché comme ça. « Tout le plaisir est pour moi. » Pour le coup, Chuck était absolument certain que c’était factuel. Et il devait changer ça. Il fallait absolument qu’il fasse une bonne impression parce que s’il avait la moindre chance avec elle, il devait la saisir. « J’ai de bonnes intuitions. » En l’occurence, c’était plutôt du bon sens sur ce coup-là. Elles étaient en train de roucouler avec deux de ses potes et c’étaient pas les plus brillants de cette catégorie. « C’est prévu que je te le prouve. » Il avait haussé les épaules et, maintenant, il lui tendait sa main pour qu’elle l’accompagne danser. Il osait tout, poussée par l’euphorie de cette rencontre inattendue et… toujours bien l’alcool qui coulait dans ses veines. Elle avait hésité mais elle avait accepté quand même. Chuck ne s’était pas fait prier. Sa main dans la sienne, il l’avait embarqué sur la piste de danse. Elle était si belle que le jeune homme avait eu bien du mal à faire autre chose que de l’observer danser. S’il bougeait, ce n’était pas en rythme avec la musique mais en rythme avec elle. Cette proximité soudaine de leurs deux corps était aussi délicieuse que troublante. Chuck ne se défait pas de son sourire mais, très vite, la soif se fait de nouveau sentir. Alors il saisît à nouveau la main de sa partenaire de danse et il l’entraina jusqu’au bar. « Ok, Shakira… » qu’il lui avait glissé avec un sourire complice en référence à ses mouvements de danse sur la piste. L’humour, c’était plutôt son crédo. Bien souvent, ça avait été sa seule échappatoire. « Passons aux choses sérieuses. » D’un geste de la main, il avait de nouveau hélé le barman et après avoir aligné quelques billets, ils s’étaient retrouvé avec une ligne de shooters devant eux. « On fait un jeu. On se pose des questions… Obligé de dire la vérité. Et si on peut pas répondre alors on boit ! » Et à son stade d’ébriété, ça lui semblait vraiment être une bonne idée pour faire connaissance. « Ok, je commence. Mariée ? Célibataire ? En couple ? » Il commençait doucement mais, à vrai dire, c’était bien la seule question qui l’importait à ce moment précis. Le reste ne pourrait exister que si elle était libre après tout.  
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Mer 16 Fév - 11:45
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Holly
Sullivan

J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation..

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Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari.

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Minka Kelly
Étrangement et avec un peu de recul, Chuck est sans doute bien plus fun que ses amies. Enfin, uniquement pour ce soir. Parce que Holly se demande bien quelle mouche a bien pu piquer deux de ses amies, puisque la troisième se contente d’échanger joyeusement sans flirt aucun. Comme elle est mariée et fidèle, ça n’ira pas plus loin que cela. Quant aux deux autres, dans le fond, la brunette sait très bien ce qu’elles trafiquent et comment ça va sans doute finir. Cependant, elle préfère ne pas penser à ça et se concentre plutôt sur Chuck et son assurance à toute épreuve, pour un peu elle pourrait presque trouver ça mignon.

— D’accord monsieur bonnes intuitions, je suis curieuse de voir à quelle sauce tu vas me manger.

Oups ! C’était sans doute un peu ambigu comme réponse, mais elle pensait plus à la façon dont il compte lui montrait qu’il est fun. À quelle sauce fun va-t-il la manger ? Voilà, c’est exactement ça qu’elle aurait dû dire, mais elle aura le temps de regretter ses mots plus tard. Pour l’heure, elle se laisse entraîner par le jeune homme vers la piste de danse et ce serait mentir que de dire que sa main dans la sienne fait son petit effet. Il a beau avoir des traits encore juvéniles, sa main et celle d’un homme, grande et ferme tout en restant douce. Cette constatation fait vriller un peu son estomac, parce que le seul homme à qui elle tenait la main, c’était Paul et lui seul lui faisait cet effet. Fort heureusement, Holly se retrouve à danser au milieu des autres clients du club, de sorte qu’elle oublie cette impression fugace et un brin étrange. Plutôt concentrée sur la musique, ses mouvements et la proximité de Chuck, proximité assez agréable au demeurant, la belle brune se laisse aller. Jusqu’au moment où elle sent de nouveau la main de Chuck saisir la sienne, pour l'entraîner à nouveau vers le bar. Shakira ?

— Hey ! S'insurge-t-elle avec un large sourire. Ce n’est pas très sympa de se moquer comme ça, surtout que je suis bien meilleure que Shakira.

Ou pas ! Mais pour ce soir, on dira que oui. Sa bouche forme ensuite un O de surprise, quand le jeune homme propose de passer aux choses sérieuses. Plait-il ? Elle le voit ensuite héler le barman, qui leur ramène des shooter après avoir récupéré les billets de Chuck, ce qui fait dire à Holly que la prochaine tournée, c’est elle qui la paie. On est au 21e siècle, les femmes peuvent aussi payer l'addition que diantre.

— C’est le genre de jeu qui va finir par partir en cacahuète si tu veux mon avis, mais d'accord, ça peut être intéressant.

Holly écoute donc sa première question, ce qui l’a fait beaucoup rire. D’accord, elle est parfois un peu naïve, mais pas non plus complètement débile, son partenaire de ce soir tâte clairement le terrain. La brunette s’empare d’un shot qu’elle boit d’une traite, avant de retourner le verre sur la table.

— Ouais, il manquait une option, peut-être même deux.

Riant de plus belle, la décoratrice d’intérieur réfléchit à une question, puis ses lèvres s'ourlent d’un sourire. Elle a trouvé.

— Est-ce que tu es en train de me draguer ?

Tu ne peux pas faire plus direct pour le coup.

MonkeyMama
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Ariel
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Mer 16 Fév - 14:59
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Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


« You asked me to dance and I said, dancing is a dangerous game. »
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Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
A quelle sauce il allait la manger… Chuck avait piqué un fard. Elle faisait ça exprès pour l’embrasser ? Ou alors c’était une manière de montrer qu’elle était intéressée, elle aussi ? A ce stade d’ébriété, Chuck avait bien du mal à démêler les subtilités de la gente féminine. Même sobre à vrai dire, c’était déjà compliqué pour lui. Il était sensible pourtant et ça le rendait très attentionné mais son manque de confiance en lui évident l’empêchait de voir les choses telles qu’elles étaient réellement. « Euh… » En attendant, il ne l’avait pas du tout vu venir et ça lui coupait la chique. Dans un second temps, Chuck se mordilla subtilement la lèvre pour s’empêcher de dire une bêtise. Il ne voulait surtout pas se montrer trop avenant et la brusquer, il en faisait déjà bien assez comme ça. « Je ferai tout mon possible pour ne pas te décevoir. » qu’il finit par dire d’une voix nettement plus assurée qu’avant. Il avait du mal à se détacher de ses yeux noisettes dans lesquelles il devinait une certaine forme d’amusement. « Bien meilleure ? » Le jeune homme s’était mis à rire de bon coeur. Il n’osait pas se moquer évidemment, il était juste sincèrement amusé par la repartie de sa partenaire de danse. Elle était étonnante et il aimait ça. « T’es bonne, c’est sûr. » Oh, heureusement que Chuck avait largement assez bu pour ne pas se rendre compte du double sens de sa phrase parce qu’autrement il se serait collé une gifle. On aurait dit qu’il mettait les pieds dans le plat exprès. « Mais je sais pas encore si t’es meilleure que Shakira. Va falloir que tu passes un peu plus de temps à danser avec moi encore. » qu’il avait rétorqué, un sourire de vainqueur sur les lèvres. Il ne savait pas trop bien à quel jeu il jouait mais il était définitivement partant pour. « C’est pour ça que c’est drôle. » Il avait haussé les épaules alors que le barman ramenait la ligne de shooters devant eux. Peut-être qu’ils feraient plus ample connaissance grâce à ça… Ou alors ils finiront tous les deux rond comme des queues de pelle. En tout cas, elle était d’accord pour jouer elle aussi et ça ne pouvait pas plus ravir Chuck. Surtout que ça commençait bien. Une question seulement et elle avait déjà fait son premier cul sec. Le jeune homme n’avait pas pu retenir un éclat de rire avant de se concentrer sur la suite. C’était à son tour de lui poser une question. Il était pendu à ses lèvres autant parce qu’il appréhendait sa demande que parce qu’il les trouvait délicieuses. « Est-ce que je te drague ?! » qu’il avait répété en riant de nouveau. Elle n’avait pas froid aux yeux et ça la rendait que plus agréable encore. Il envisagea un instant d’attraper un verre pour éviter la question mais, sur un coup de tête, il se ravisa. « Oui. Enfin… J’essaye de te plaire. Si c’est ce que tu appelles draguer… » Et ce soir, il n’avait pas froid aux yeux lui non plus. Il n’avait miraculeusement pas touché à son verre et la balle repartait dans le camp adverse. « Est-ce que j’ai une chance ? » qu’il demanda alors, profitant de l’opportunité qu’elle lui avait donné pour avoir une estimation de ses chances de réussite. Et sur ce coup-là, il espérait fort qu’elle n’avalerait pas un verre tout rond et qu’elle lui répondrait à la place.  
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Mer 16 Fév - 18:49
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Holly
Sullivan

J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation..

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Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari.

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Bah oui, forcément, l'ambiguïté de sa phrase était bien trop grosse pour que Chuck ne la remarque pas, même avec un petit coup dans le nez. Bien sûr, Holly pourrait se justifier en précisant qu’elle parlait du fun, mais comme elle commence aussi à avoir un petit coup dans le nez, elle risque de faire pire que mieux. Alors, elle se contente de lui offrir un sourire d’excuse, l'embarrasser ce n’était pas le but, bien au contraire, la brunette veut juste passer un bon moment et rien de plus. Puis elle hoche la tête, se demandant comment il va faire tout son possible pour ne pas la décevoir. Ça, seul l'avenir le dira, mais à son avis, elle ne risque pas d’être déçue. En attendant les revoilà près du bar, Holly attendant l’avis de Chuck, au sujet de sa façon de danser et après qu’il lui ait sorti un parallèle avec Shakira. Et selon la brunette, elle danse bien mieux que la belle colombienne, si, si, c’est vrai. Cependant, le fait qu’il répète ses propos tout en se marrant, fait dire à Miss Sullivan que lui doit avoir un autre avis sur le sujet. Vilain garçon.

— Arrête de te moquer, sinon je te jure que je sors les griffes, bougonne-t-elle en lui collant une claque sur l’épaule.

Jusqu’au moment où il lui sort, qu’elle est bonne et c’est à son tour d’avoir la chique coupée. D'accord, il parle sans aucun doute de sa manière de danser, mais bon sang, la phrase peut avoir un tel double sens, surtout dans une boîte de nuit. Le temple de la drague et des amours d’une nuit. Holly hausse donc un sourcil, mais ne dit rien, parce que Chuck n’en rajoute pas une couche et n’a pas l’air de se rendre compte de ce qu’il vient de dire. Heureusement, il reprend la parole et la gêne n’a pas le temps de s’emparer d’elle, non, c’est plutôt un sourire qui s’installe sur la frimousse de la décoratrice d’intérieur. Elle sourit beaucoup ce soir non ? L’effet de Chuck ? Qui sait.

— D’un autre côté, si tu veux me voir continuer de danser, c’est parce que je me débrouille bien non, rétorque la femme avec un sourire de vainqueurs. Sinon, tu ne l’aurais pas précisé.

Ou alors, c’est plus sa proximité qu’il a apprécié que sa façon de danser. Ou peut-être les deux ? Allez savoir. En attendant les voilà à jouer à un jeu d’alcool, le genre de jeux où ils risquent de finir par rouler sous la table, mais comme s’amuser c’est un peu le but, Holly se laisse prendre au jeu. Premier shot avalé pour elle, la brunette pose donc sa question à Chuck.

— Bah oui, dans le fond, ça n’a rien de si étonnant dans une boîte de nuit. C’est un peu le troisième sport après la buvette et la danse.

Il y a bien un quatrième sport qui se déroule parfois dans les toilettes des boîtes de nuit, cependant même ivre morte, Holly ne mettrait jamais un doigt de pied là-dedans. Bonsoir le manque d'hygiène. L’étonnement se peint à nouveau sur son visage à la réponse du jeune homme, qui cherche donc vraiment à lui plaire pour reprendre ses mots. Et elle lui demanderait bien si elle a le droit à un traitement de faveur, ou s’il fait ça avec toutes les autres. Hélas, ce n’est plus à son tour de poser des questions, alors, elle lui offre encore un sourire.

— Est-ce que tu as une chance ? Répète- t-elle en y réfléchissant sérieusement.

La première réponse qui lui vient, c’est un non. Pas le bon moment, pas le bon endroit, pas le bon âge et sans doute pleins d’autres raisons de lui répondre négativement. Posant son coude sur le comptoir, puis calant son menton dans sa main, Holly observe Chuck, sans doute vraiment pour la première fois de la soirée. Il est plutôt mignon dans le genre, un regard clair, un visage carré et la brunette elle aime bien aussi les taches de rousseur sur sa bouille, qu’elle vient tout juste de remarquer. Puis il y a aussi ses mains qu’ils l’ont plutôt fait vibrer. Alors, après un moment à se contenter de le détailler de ses billes noisette, Holly esquisse un mince sourire.

— Peut-être, qu'elle chuchote presque avec douceur.

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