Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
» TOPS-SITES ¬ votez pour ltdr
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyHier à 22:12 par Gäa

» Funambule feat Manhattan Redlish
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyHier à 21:50 par Manhattan Redlish

» Centaures - (Val & Dreamcatcher)
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyHier à 21:04 par Val

» A Tale of Love, Monsters, and a little bit more [Clionestra x Jen]
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyHier à 19:06 par Jen

» Le monde de Nemo
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyHier à 14:26 par Nemo

» Pouvoir de vengeance [Arthécate]
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyHier à 14:10 par Arthécate

» What if... First love is our favorite trope (Charlissa)
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyHier à 1:31 par HATAKE

» Recensement 2024
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyMar 30 Avr - 23:59 par Mioon

» Satan lui-même se déguise en ange de lumière (Val ft Dreamcatcher)
A Court of Night Sky and Bright Sun  EmptyMar 30 Avr - 23:23 par Val

-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

A Court of Night Sky and Bright Sun

khalomnie
Messages : 138
Date d'inscription : 04/03/2017
Crédits : icon by leesa_perrie, gif i-purple-you

Univers fétiche : A peu près tout sauf les City. La réalité m'ennuie
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
khalomnie
Ven 17 Déc - 15:15
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Basé sur l'univers d'ACOTAR par Sarah J. Maas

A Prythian, les Cours Faes demeurent plus ou moins unies tout en restant rivales. Si les Cours de la Nuit et du Jour sont alliées et sont de bon voisinage, il n'en reste pas moins que tout fae se doive un jour de solder ses dettes.

C'est ainsi que commence notre histoire, celle d'un Prince de la Court de la Nuit et d'un soldat de la Court du Jour.
khalomnie
Messages : 138
Date d'inscription : 04/03/2017
Crédits : icon by leesa_perrie, gif i-purple-you

Univers fétiche : A peu près tout sauf les City. La réalité m'ennuie
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
khalomnie
Ven 17 Déc - 17:24
l2iUbh1p_o.png
Miran Lightbearer
J'ai 403 ans et je vis au château de Riel, à la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis soldat, garde du corps du Prince de la Cour du Jour et accessoirement Prince bâtard de la Cour du Jour. Actuellement, je suis plutôt Dame de Compagnie de Riel et ce n’est vraiment pas un job facile parce qu’il est tout le temps de mauvaise humeur. Je dispose du pouvoir de guérison, amoindri par ma bâtardise et d’une agilité au combat à toute épreuve.

A Court of Night Sky and Bright Sun  68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f306632657467764a7842586c4c773d3d2d3935313636383037322e313633336463363330616439353737383336383930393532303235382e676966

Avatar : Kim Taehyung by Wanda
Miran n’avait pas envie d’être là, vraiment pas. Le contraire eut été surprenant, à la réflexion ; après tout, il n’était pas là de son plein gré. Tout s’était passé si vite, d’ailleurs, qu’il lui semblait ne plus se rappeler pourquoi au juste on l’avait envoyé en Illyrie. Une histoire de dette entre seigneurs à laquelle il n’avait pas eu son mot à dire et il se retrouvait ici, dans une cour obscure qu’il ne connaissait qu’à travers des rumeurs peu plaisantes. « Tu vas dépérir, là-bas, comme une rose qui se fane », lui avait dit Machaon, son prince, en apprenant la nouvelle. Il avait sans doute raison mais Miran s’était contenté de sourire, se voulant rassurant. C’était à lui de protéger son prince, pas l’inverse. « Ça ira », avait répondu le soldat même si ça n’allait pas. Devoir quitter Machaon en ces temps troublés et seulement quelques mois après avoir découvert qu’ils partageaient la même filiation était un crève-cœur qui ne surpassait pourtant pas sa loyauté à l’égard de son Grand Seigneur. Si on le voulait là-bas, alors il s’y rendrait…

Il avait joué les braves en empaquetant ses affaires ; après tout, il était le meilleur guerrier de cette cour, il aurait été malvenu qu’on le voit en train de pleurnicher sur son sac. Toutefois, maintenant qu’il avait parcouru, à pied et pendant des jours, la distance menant jusqu’à la région Illyrienne, escorté par d’autres gardes de sa cour natale, et qu’il se retrouvait au bas d’une immense chaîne de montagnes, il n’en menait pas vraiment large. Le temps s’était considérablement rafraîchi et il se félicita mentalement d’avoir pris des vêtements plus chauds. Son regard s’attarde sur les monts abrupts : en toute honnêteté, il a beau faire preuve de bonne volonté, il ne sait pas comment atteindre le sommet, ni même comment tenter de se faufiler à travers d’éventuels défilés secrets. Peut-être qu’on aurait dû lui donner une carte, pour commencer. Intrigué, il se tourne vers les gardes qui l’ont accompagné jusqu’ici. « Et maintenant ? » qu’il interroge. Ce sont des guerriers aguerris qui connaissent davantage le terrain que lui, lié depuis toujours au prince héritier en tant que son garde du corps personnel. Il savait déjouer les empoisonnements et les tueurs embusqués mais il n’avait jamais livré de grandes batailles. « Sa majesté a donné l’ordre de t’accompagner jusqu’au pied de la montagne. » lâche l’un des capitaines avant de hausser les épaules, même pas désolé. « Notre mission s’arrête là et sans vouloir t’offenser, on a hâte de rentrer. » Il a à peine le temps de marmonner quelque chose que son contingent de soldats a déjà fait demi-tour, le laissant planté là avec son paquetage. « Pays de barbares, » qu’il maugrée, évaluant la montagne imposante qui lui fait face. « …, même pas capable de mettre une échelle ou de creuser des escaliers. » Un détail qu’il avait oublié à propos des Illyriens mais qui ne tarda pas à se rappeler à son bon souvenir sous la forme de deux guerriers ailés qui atterrirent presque sans bruit dans son dos, le faisant à peine tressaillir. Les Illyriens avaient des ailes… Bien sûr qu’ils n’avaient pas besoin d’autres moyens de transport que celui-là pour s’enfoncer dans leurs montagnes.

A leur air grognon, visiblement peu ravis d’être là, Miran a déjà un léger aperçu de ce qui l’attend. Est-ce qu’ils vont vraiment tous faire la gueule tout le long ?, qu’il se demande en les observant sans un mot. Il finit par ouvrir la bouche pour se présenter mais visiblement, ce n’est pas nécessaire puisque l’un attrape déjà son paquetage pour le jeter par-dessus son épaule tandis que l’autre, le plus costaud, lui glisse un bras autour de la taille, provoquant un sursaut outré. L’autre bras vient se refermer autour de lui, l’Illyrien dans son dos, et d’une poussée puissante du pied, les voilà qui décollent dans les airs et lui avec. Il retient un haut le cœur, ses mains se crispant malgré elles sur les poignets de son transporteur, les paupières crispées, refusant de s’ouvrir. Ce n’est pas qu’il a peur des hauteurs mais ils vont vite et, à la réflexion, il ne se sent pas très bien… Quand il sent enfin ses pieds retrouver la terre ferme, de trop longues minutes plus tard, il est blanc comme un linge, sa tignasse sombre et mi-longue est toute ébouriffée et ses yeux couleur ambre papillonnent à droite et à gauche pour découvrir le nouvel environnement.

Perdu au milieu de nulle part. Il n’y avait pas d’autres mots pour décrire cet endroit, trop austère, trop froid, comparé à ce à quoi il est habitué. Il est à deux doigts de se jeter au bas de la montagne pour en finir et ça se voit sans doute, comme ses deux accompagnateurs se fendent d’un rire goguenard. Au moins ils savaient rire, c’était encourageant. « Le Prince Riel t’attend dans la Grande Salle. Tes affaires vont être déposées dans tes appartements. » Et sans lui donner davantage d’indications, ils le laissent planté là. Barbares sans aucun savoir vivre. Pourquoi avait-il fallu que Zeian, le seigneur de la Cour du Jour, l’envoie lui pour payer une dette obscure vieille de plusieurs décennies, hein ? Un soupir à fendre l’âme comme il se dirige vers l’intérieur du palais, observant tout autour de lui avec cette curiosité naturelle souvent propre aux gens de sa Cour. L’endroit fourmille de domestiques mais aucun ne semble suffisamment inoccupé pour s’arrêter quand il tente de leur demander son chemin. Peu impressionné, il finit tout de même par afficher une moue boudeuse en explorant les lieux. En toute logique, il ne suffisait que de trouver la plus grande pièce du château, non ? Pourtant, de longues minutes plus tard, il lui faut bien se rendre à l’évidence : il est perdu. L’aile dans laquelle il se trouve est complètement déserte et il en a marre de chercher ; après tout, il a marché dans le froid depuis des jours. Si le Prince le cherche, il finira bien par le trouver. Avisant une porte entrouverte, il se glisse à l’intérieur, y découvrant un bureau joliment décoré. Juste une minute. Je m’assois une minute, qu’il pense en se laissant tomber dans un fauteuil douillet. Seulement, trois minutes plus tard, il est roulé en boule et complètement endormi. Au diable le prince de cet endroit, il était fatigué…
Texas-Flood
Messages : 83
Date d'inscription : 18/06/2017
Région : Lorraine
Crédits : diegoshargreevs (icon), Astra (signa), taeunwoo & anakinz & stevenbucky (gifs)

Univers fétiche : Fantastique, post-apocalyptique, fantasy
Préférence de jeu : Homme
Valise 2
Texas-Flood
Ven 17 Déc - 20:47
3deb2cb1f095062041e9482a9124f5516d5fb0aa.png

Riel

J'ai 549 ans et je vis en Illyrie, dans les montagnes de la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis un Prince mais surtout un combattant et je m'en sors comme je peux, tel que le demande ma condition. Sinon, je suis un shadowsinger et on a tenté de me lancer une malédiction lorsque j'étais jeune. Actuellement, je dois supporter mon nouveau garde du corps, Miran, récupéré des suites d'une dette.



A Court of Night Sky and Bright Sun  397349d81142b5c0686f7aad7560b1b244d87f40

Riel parle en #6699ff



Richard Madden :copyright: Frenchandfurious

Le vent des montagnes glissent dans ses cheveux, froid et persistant. Il en a toujours été ainsi, probablement aussi implacable que la majorité des Illyriens foulant ces montagnes en grande partie enneigées. Certains murmuraient même que le caractère du vent avait déteint sur les seuls Fae assez fous pour se livrer au combat au creux de ces monts pentus et dépourvus de vie. Pouvait-on seulement en dire autant ? Etaient-ils si mornes et ternes, ces pics blancs ? N’étaient-ils pas capables d’émerveiller les regards les moins impressionnables par une belle nuit sans nuages ? Car bien souvent, il en était ainsi de leur ciel, eux qui se trouvaient bien trop haut pour vivre perpétuellement dans le brouillard. Il scrute la vue qui lui est offerte dans un silence quasi religieux, les volutes d’ombres dansant au rythme du vent qu’il accueille avec un plaisir non feint. Une habitude pour laquelle l’air glacé ne le gêne même plus. Riel préfèrerait être là-bas, au dehors. Ces murs de pierre, il ne les a jamais vraiment aimé, ou si tel a un jour été le cas, bien trop d’années se sont écoulées pour qu’il n’en garde un réel souvenir. Malheureusement, pour l’heure ce n’est pas lui qui décide. Entraînements et épées doivent attendre. Attendre l’arrivée d’une nouvelle recrue au sein de sa garde. Le paiement d’une dette dont il se serait bien passé. La seule chose qui évitait à Zeian les soupçons de Riel était le fait que la Cour du Jour et celle de la Nuit formaient une alliance. Ils étaient amis, et en tant qu’amis aucune autre arrière-pensée ne devait passer outre cette amitié, n’est-ce pas ?

Après plusieurs longues minutes de contemplation méditative, il étire lentement ses ailes dans son dos. Un temps idéal pour voler et se laisser porter. Une tentation si grande qu’il gronde dans le fond de sa gorge en s’efforçant de ne pas y céder. Il aurait tout le temps plus tard. Comme à chaque fois. Sa frustration est néanmoins avortée, le Chaudron l’en préserve, car au loin, trois silhouettes finissent par émerger des nuages. La ponctualité n’est visiblement pas son fort. Il aurait presque aimé qu’il ne vienne pas, mais à présent, il est bel et bien là.

Riel s’écarte des abords, resserre ses ailes et quitte cette pièce bien trop grande qui est la sienne pour prendre la direction de la Grande Salle. Indications qu’il a donné aux deux Illyriens mandatés pour escorter le nouvel arrivant. Ombres dans son sillage, il ne prête guère attention aux regards des habitants du palais. Cet édifice même de pierre n’avait d’imposant que sa position sur la montagne. Il n’était pas fardé de luxe opulent comme cela pouvait être le cas d’autres palais de Cour. L’Illyrie faisait partie intégrante de la Cour de la Nuit mais ils n’étaient leurs Grand Seigneur. Les Illyriens eux-même détestaient les Grands Fae. Sans doute était-ce pour cette raison que Riel ne parvenait pas totalement à trouver sa place en ce lieu. Certes Illyrien au trois quart, mais une partie de lui demeurait malgré tout en provenance de ce qu’ils n’aimaient guère. Les portes s’ouvrent d’elles-mêmes à son arrivée et se referment aussitôt. La Grande Salle était inratable. En principe. Assis sur un siège prévu à cet effet, le Fae patiente, patiente et patiente encore. Non pas qu’il soit du genre à ne pas savoir attendre… Mais il ne fallait tout de même pas un siècle complet pour se rendre jusqu’ici. Par la Mère, que faisait ce garde du corps. Zeian ne partait clairement pas avec un avantage, il n’y gagnait pas au change avec cette dette ! Agacé, il tapote sur l’accoudoir du bout des doigts, ses ombres se faisant plus épaisses, l’oblitérant presque dans l’obscurité à mesure que les minutes s’enchainent. Il en faut encore cinq supplémentaires avant qu’il ne se redresse et prenne la porte. « Où est-il ? » qu’il demande d’une voix sombre à l’un des deux escorteurs. Celui-ci affiche un sourire en coin. « Je suppose qu’il a dû se perdre, Ri. ». Il lève ses yeux bleus au ciel. « J’aurais dû me douter que tu ne résisterais pas à l’envie de le bizuter. ». Il pivote d’un coup sans crier gare et commence à errer dans les couloirs à la recherche d’un Fae de la Cour du Jour. Ce dernier ne devrait pas être difficile à reconnaître.    

C’est vers ses propres appartements qu’il s’avance, aidé de l’odeur de sucre et de soleil qu’il hume à tout va, suivant la piste comme le ferait un fin limier. Ses pas l’arrêtent à proximité de la porte ouverte menant à son bureau. Le nouveau venu se trouvait là, pour sûr. S’efforçant de maîtriser ses ombres un peu trop volumineuses à cause de l’agacement, il pénètre dans la pièce et assiste à un spectacle pour le moins… Inattendu. Dans son fauteuil, roulé en boule, se trouvait un Fae à la carrure surprenante. Il était censé être un soldat ? Un garde du corps, en plus ? Lui ? Le fixant de la tête aux pieds, Riel sent la porte se refermer discrètement derrière lui sans qu’il ne la touche. Ses bras se croisent contre sa poitrine, ses mouvements non gênés par la cuirasse qui ne le quitte que rarement. Avec un peu de chance, sa présence seule suffira à éveiller le Fae endormi. Ou pas. « Hm, hm. » fait-il en se râclant la gorge d’un air impérieux. « Est-ce toi que Zeian a décidé de m’envoyer ? Comment espères-tu veiller à ma sécurité si tu n’es déjà pas capable de tenir un seul vol. ». Peut-être était-ce dû à l’altitude, il fallait un temps d’adaptation, certes, mais c’est que Riel avait une toute autre image en tête du soldat. Difficile de faire autrement étant donné la musculature de la grande majorité des Illyriens.  






c541a17c231dc64ce865684799a66e51ab9377c9.gif 4c25e2fd707f05a72e484ee9db0ed9f554b6a9ea.gif
NO MOURNERS, NO FUNERALS
Cut me deep, storm in the quiet ☽ Feel the fury closing in, all resistance wearing thin. Nowhere to hide from all of this madness.
khalomnie
Messages : 138
Date d'inscription : 04/03/2017
Crédits : icon by leesa_perrie, gif i-purple-you

Univers fétiche : A peu près tout sauf les City. La réalité m'ennuie
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
khalomnie
Sam 18 Déc - 14:25
l2iUbh1p_o.png
Miran Lightbearer
J'ai 403 ans et je vis au château de Riel, à la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis soldat, garde du corps du Prince de la Cour du Jour et accessoirement Prince bâtard de la Cour du Jour. Actuellement, je suis plutôt Dame de Compagnie de Riel et ce n’est vraiment pas un job facile parce qu’il est tout le temps de mauvaise humeur. Je dispose du pouvoir de guérison, amoindri par ma bâtardise et d’une agilité au combat à toute épreuve.

A Court of Night Sky and Bright Sun  68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f306632657467764a7842586c4c773d3d2d3935313636383037322e313633336463363330616439353737383336383930393532303235382e676966

Avatar : Kim Taehyung by Wanda
Il ne lui aura fallu que quelques minutes pour sombrer dans un profond sommeil. Enfin, relativement profond certes, mais même en dormance, Miran ne baisse jamais sa garde. Aussi, quand il entend la porte du bureau s’ouvrir, ses doigts se sont déjà resserrés sur la pointe de son couteau, prêt à s’en servir. Il avait beau savoir qu’il était sensé se trouver dans une cour alliée, il n’ignorait pas, pour autant, que les Illyriens ne portaient pas les Faes dans leur cœur. Ses oreilles pointues feraient ici de lui un ennemi pour beaucoup, il en était conscient et, de toute évidence il ne s’était pas trompé vu l’accueil non existant qu’on lui avait réservé. Il ouvre lentement les paupières au moment où le nouveau venu se râcle la gorge, ses prunelles ambre se posant sur son visage pour l’observer sans faillir, interrogateur. Il remarque la mèche blanche, la cuirasse, les ailes mais surtout les oreilles pointues et les ombres qui se profilent derrière lui. Il ne lui faut pas davantage pour savoir à qui il a affaire. Riel, le seigneur de cet endroit. « Est-ce toi que Zeian a décidé de m’envoyer ? Comment espères-tu veiller à ma sécurité si tu n’es déjà pas capable de tenir un seul vol. » Le reproche fuse et Miran se redresse, quittant le fauteuil pour poser un genou à terre, le regard baissé, comme il le ferait auprès de son propre suzerain. Il a bien envie de lui dire qu’il avait marché des jours pour venir jusqu’ici, que ses hommes avaient failli lui faire vomir ses tripes avant de l’abandonner à l’entrée du palais et qu’il aurait pu lui balancer sa dague dans la carotide sans avoir à ouvrir les yeux, mais les bravades qui amusaient Machaon ne feraient sans doute pas bonne impression ici. « Je suis désolé, votre Altesse. » qu’il répond à mi-voix, les notes chaudes de sa tessiture résonnant dans le bureau. Il a l’air d’un gamin perdu, sans doute, et il n’a pas manqué de capter la lueur surprise dans les prunelles bleues du prince, à sa vue. Il ne s’attendait pas à quelqu’un comme lui, il pouvait le deviner sans peine, mais ça ne le touchait en rien ; Miran avait l’habitude qu’on le regarde de haut. « Je me suis égaré et endormi, c’est impardonnable et ça ne se reproduira plus. » Cette attitude polissée ne lui ressemblait que trop peu, quand on le connaissait, mais il n’avait pas l’intention de faire honte à sa Cour en se comportant comme un sauvage. Enfin, pas avant de connaître les règles et les limites de cet endroit car le naturel revenait souvent au galop chez les impétueux. Quand il estime qu’il a fait amende honorable, il se relève avec grâce, repoussant une mèche de cheveux sombres derrière son oreille. Il avait beau avoir accumulé quatre jours de crasse de son voyage, il demeurait beau, à la manière des Fae.

« Je suis Miran et c’est effectivement moi que le Seigneur de la Cour du Jour a envoyé pour régler sa dette. » Il lisse rapidement son pourpoint, pour avoir l’air moins négligé. La sieste impromptue et le voyage éreintant avait malgré tout sérieusement entamé son allure. « J’étais le protecteur du Prince Machaon... » Et je l’aimais, comme un frère, avant de découvrir qu’il l’était réellement, donc comprends bien que je n’ai pas envie d’être là. « Je ne connais pas précisément les modalités de la dette de mon Roi mais je suis ici pour la solder. Je peux être votre protecteur, si cela vous sied ou tout autre chose. Quand mon temps de service sera terminé, vous me renverrez chez moi. » Et si tu me fais faire la cuisine je te ferai mourir dans d’atroces souffrances, semble annoncer son léger sourire en coin. Il ne savait pas combien de temps il était censé rester là : Zeian ne l’avait pas mentionné et il ne s’était pas senti le droit d’interroger son souverain. Il espérait secrètement que Riel l’éclaire sur ce point même s’il n’avait pas encore le cran de le questionner ouvertement. Son souverain lui avait promis que s’il s’acquittait correctement de ce qu’il lui avait demandé, il le reconnaîtrait officiellement comme son fils une fois rentré à la Cour. S’il n’avait jamais désiré être prince, il avait cependant toujours vu Machaon comme son frère et il ne voulait rien de plus que de rendre la chose officielle. Maintenant qu’il a déblatéré les formalités d’usage, il se permet de regarder le Prince plus franchement, les mains croisées derrière le dos. Il y a encore une feuille de peuplier accroché à sa tignasse sombre, mais il ne l’a pas encore remarquée, occuper à observer son nouveau Seigneur à titre provisoire. Il faudrait le cerner vite pour mieux adapter son propre comportement.

Texas-Flood
Messages : 83
Date d'inscription : 18/06/2017
Région : Lorraine
Crédits : diegoshargreevs (icon), Astra (signa), taeunwoo & anakinz & stevenbucky (gifs)

Univers fétiche : Fantastique, post-apocalyptique, fantasy
Préférence de jeu : Homme
Valise 2
Texas-Flood
Dim 19 Déc - 11:35
3deb2cb1f095062041e9482a9124f5516d5fb0aa.png

Riel

J'ai 549 ans et je vis en Illyrie, dans les montagnes de la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis un Prince mais surtout un combattant et je m'en sors comme je peux, tel que le demande ma condition. Sinon, je suis un shadowsinger et on a tenté de me lancer une malédiction lorsque j'étais jeune. Actuellement, je dois supporter mon nouveau garde du corps, Miran, récupéré des suites d'une dette.



A Court of Night Sky and Bright Sun  397349d81142b5c0686f7aad7560b1b244d87f40

Riel parle en #6699ff



Richard Madden :copyright: Frenchandfurious

Il n’a fait qu’énoncer ce qu’il croit être un fait, ses ombres continuant de danser lentement autour de lui, volutes osant comme s’approcher un instant du nouveau venu qui pose genou à terre. Elles se ravisent face au geste trop rapide pour revenir se lover contre Riel, lui qui toise Miran, un éclair de gêne passant dans son regard bleu. A ça non plus, il ne s’habituerait jamais. Le nouveau garde du corps s’excuse, comme s’il avait commis l’irréparable, mais le prince de l’Illyrie ne voit pas où est le réel mal dans tout cela. Oui, il avait dû se mettre à sa recherche quand il n’aurait normalement pas dû bouger de la Grande Salle, et alors ? Ce n’était qu’un agacement temporaire, rien de plus. Mais pour la forme, Riel n’allait certainement pas lui révéler le fond de sa pensée. A en juger par les paroles du Fae, il connaît le sens de l’étiquette, du moins celle que les Grands Fae tiennent à préserver selon les Cours. Ici, les choses n’étaient pas aussi guindées. C’était plutôt la violence qui faisait loi en ces lieux, pas chez tous les Illyriens mais une grande majorité. La brutalité était plus respectée que la finesse des mots employés. Car les mots ne sauvaient que rarement dans ces montagnes, face aux éléments naturels. Miran ne le comprendrait probablement que plus tard, lorsqu’il se serait familiarisé avec les usages. Peut-être en avait-il d’ailleurs déjà eu un aperçu de la part d’Elios et de Darval, ses escorteurs. « Tu peux te relever, Miran. ». Il insiste sur le prénom qui vient de lui être donné et il refoule ses ombres pour être entièrement visible.  

Ainsi donc il était le protecteur du Prince Machaon de la Cour du Jour. Un instant, Riel ne peut s’empêcher de se demander pour quelles raisons, Zeian a décidé de se séparer de lui s’il était assigné à la protection de son fils héritier ? Il le découvrirait probablement par la suite. Pour l’heure, il sonde, analyse les traits qui se trouvent face à lui. Il repère la feuille qui se balade dans les cheveux sombres de Miran mais ne le relève pas. Le voyage avait visiblement dû être éprouvant et il ne pouvait nécessairement l’en blâmer. Le Chaudron savait combien apercevoir ces montagnes après une longue, très longue marche, pouvait en décourager plus d’un, ou les impressionner. S’il y avait bien une chose à savoir de Riel, c’est qu’il aimait ces-dites montagnes de toute son âme. « Comme tu l’as probablement déjà deviné, mon nom est Riel. Je ne suis pas de ceux qui aiment les votre Altesse, tu pourras donc m’appeler par mon prénom. ». Le ton de sa voix n’est nullement impérieux, peut-être un peu monocorde et non chantant, mais il n’y a pas de menace sous-jacente. Bien sûr il transpirait la capacité de coller une bonne droite à n’importe qui à cause de sa carrure mais s’il avait voulu être réellement menaçant, le Fae de la Cour du Jour l’aurait su. « Tes escorteurs se sont chargés d’amener tes affaires dans tes appartements. Je vais demander à quelqu’un de te les désigner. Tu pourras prendre le temps de te… Débarbouiller. Le dîner sera servi dans trois heures, ton service en tant que protecteur commencera à partir de là. En attendant, tu es libre de vaquer à tes occupations et de faire un tour. L’aile sud est cependant interdite d’accès, tu en reconnaîtras l’entrée car elle est plongée dans les ténèbres en guise d’avertissement. ». Il se dirige vers la porte empruntée un peu plus tôt et l’ouvre pour interpeller une Illyrienne passant par là. « Callice te montera tes appartements. Si tu as des questions, j’y répondrai ce soir. ». Il marque un temps d’arrêt tandis que Callice attend sagement pour prendre le relai. « Bienvenue en Illyrie. ». Rien de très jovial dans sa voix, à l’image de la platitude avec laquelle il a exposé tous les faits précédents. Le ton neutre permet de se camoufler, d’une certaine manière. Et c’est mieux comme ça. D’un geste, il disparaît dans le couloir, laissant Miran seul avec Callice. « Si vous voulez bien me suivre. Les appartements du Prince sont dans l’aile ouest, les vôtres seront à proximité afin de vous permettre de remplir vos fonctions. ». Elle attend qu’il la rejoigne et en profite pour lui faire une petite visite guidée afin d’éviter qu’il ne se perde dans les dédales ornés de murs de pierres taillés à même la montagne. S’il fait un froid glacial dehors, ce n’est pas le cas ici, mais les appliques enflammées sur chaque paroi n’est sûrement pas ce qui réchauffe les lieux. Il y flotte comme une part de magie persistante. Il ne fait ni vraiment chaud, ni froid.

De son côté, Riel a quitté les lieux pour enfin se perdre dans le vent, en profiter avant que la nuit ne tombe sur eux tel un voile. Il ne sait encore que penser de Miran, mais seul le temps saurait dire s’ils s’entendraient ou non… Dans l’immédiat, il accordait du temps au Fae pour qu’il prenne doucement ses marques. Le brusquer de sa mauvaise humeur ne servirait strictement à rien.      





c541a17c231dc64ce865684799a66e51ab9377c9.gif 4c25e2fd707f05a72e484ee9db0ed9f554b6a9ea.gif
NO MOURNERS, NO FUNERALS
Cut me deep, storm in the quiet ☽ Feel the fury closing in, all resistance wearing thin. Nowhere to hide from all of this madness.
khalomnie
Messages : 138
Date d'inscription : 04/03/2017
Crédits : icon by leesa_perrie, gif i-purple-you

Univers fétiche : A peu près tout sauf les City. La réalité m'ennuie
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
khalomnie
Dim 19 Déc - 13:46
l2iUbh1p_o.png
Miran Lightbearer
J'ai 403 ans et je vis au château de Riel, à la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis soldat, garde du corps du Prince de la Cour du Jour et accessoirement Prince bâtard de la Cour du Jour. Actuellement, je suis plutôt Dame de Compagnie de Riel et ce n’est vraiment pas un job facile parce qu’il est tout le temps de mauvaise humeur. Je dispose du pouvoir de guérison, amoindri par ma bâtardise et d’une agilité au combat à toute épreuve.

A Court of Night Sky and Bright Sun  68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f306632657467764a7842586c4c773d3d2d3935313636383037322e313633336463363330616439353737383336383930393532303235382e676966

Avatar : Kim Taehyung by Wanda
Les mains croisées dans le dos, Miran a tout du parfait courtisan d’une nation étrangère. Il est loin d’être sage mais il attend d’en savoir plus sur son hôte avant d’adapter son comportement. Il ne voulait pas faire honte à son roi. « Comme tu l’as probablement déjà deviné, mon nom est Riel. Je ne suis pas de ceux qui aiment les votre Altesse, tu pourras donc m’appeler par mon prénom. » Ca, c’était étonnant et une fugace lueur de surprise traverse ses prunelles ambrées. Riel… Le nom roule lentement dans son esprit comme il en appréhende les consonnances. Le Prince enchaine alors avec le planning de la soirée, sans vraiment lui laisser le temps d’en place rune, coupant court à ses éventuelles questions en annonçant qu’il y répondrait ce soir, si nécessaire. « Bienvenue en Illyrie. » sont les derniers mots qu’il prononce d’un ton neutre avant de disparaître. Il aurait aussi bien pu dire absolument n’importe quoi d’autre vu la monotonie de sa voix. Ca promet. Il n’en était pas encore certain mais il pouvait déjà pressentir, dans son for intérieur, que son temps de service allait être infiniment long, morne et triste. « Si vous voulez bien me suivre. Les appartements du Prince sont dans l’aile ouest, les vôtres seront à proximité afin de vous permettre de remplir vos fonctions. » Il se détend imperceptiblement, esquisse un sourire doux avant d’emboîter le pas à la jeune femme. Au moins, elle, elle a l’air à peu près sympathique, opinion qui ne fait que se renforcer quand elle entreprend de lui faire une petite visite guidée des lieux, ce qui n’était clairement pas du luxe. Il finirait par s’y retrouver, car il n’était pas idiot, mais tout cela nécessitait un léger temps d’adaptation.

Quand ils arrivent enfin à la porte de sa chambre, il la remercie d’un sourire et d’une légère inclination de tête avant de pénétrer dans ses appartements et de refermer derrière lui. L’endroit n’est pas aussi douillet que ses appartements à la Cour du Jour mais ça ferait bien l’affaire même si tout était un peu trop austère à son goût. A croire que les gens, en Illyrie particulièrement, n’avait jamais entendu parler de la couleur. Soit, il ne pensait pas rester très longtemps de toute façon ; Zeian ne pouvait pas avoir une dette qui courait sur plusieurs années, après tout. Pas vrai ? Il avise le baquet d’eau chaude qui semble n’attendre que lui et, poussant un soupir de bonheur par anticipation, il se défait de ses vêtements pour y plonger tout entier. L’eau ne tarde pas à changer de couleur, se transformant vite en une sorte de marre boueuse, mais il en savoure chaque instant, se décrassant avec force, jusqu’à en faire rougir sa peau hâlée. Une fois propre, il s’emballe dans un tissu éponge doux et réconfortant, aux odeurs de chez lui, qui lui fait presque oublier qu’il en est désormais loin. Ses pensées s’égarent un instant comme il regarde les montagnes imposantes par la fenêtre, repassant au ralenti sa seule et unique entrevue avec le Prince, comme pour en analyser chaque détail plus en profondeur. Etrange personnage, c’était une évidence. Il songe un instant à s’habiller pour aller déambuler dans le château, puisqu’on l’y avait autorisé, mais le lit qui trône dans un coin de la pièce lui parait soudainement bien plus attirant que n’importe quelle perspective d’exploration et, s’il s’y assoit juste pour en tester le confort, il se retrouve bien vite endormi en chien de fusil au-dessus des draps, submergé par la fatigue, plongeant dans un sommeil sans rêve.

Quand il rouvre les paupières, il lui faut quelques longues minutes pour émerger et se rappeler de l’endroit où il est. Quand tout lui revient enfin, il laisse échapper un soupir avant de bondir hors du lit en réalisant que le soleil est déjà bien bas et qu’il est probablement en retard pour le dîner. Décidément, il ne faisait qu’enchainer les gaffes depuis son arrivée ici alors qu’il était pourtant exemplaire d’ordinaire. « Merde ! » qu’il s’exclame comme un diable, attrapant la première tenue qu’il parvient à saisir dans son sac avant de l’enfiler à la va-vite. Le pantalon blanc et la tunique dorée ne seront certainement pas à leur place ici mais après tout, il n’avait pas de vêtements à la mode illyrienne et il n’allait quand même pas débarquer dans la salle du dîner à poil. Il parcourt les mètres qui le séparent de la salle de réception en courant comme un damné. Fort heureusement, cette fois-ci, il ne se perd pas, ayant bien retenu les instructions de Callice et c’est presque discrètement qu’il pénètre à l’intérieur, essayant de se faire tout petit. Peine perdue de toute évidence, quand la plupart des regards se tournent vers lui à son arrivée et qu’il esquisse un sourire un peu gêné. Ses prunelles croisent celles du Prince avant qu’il ne les détourne rapidement pour regarder le sol, demeurant dans un coin de la salle. Il ne sait pas s’il est convié à se joindre à eux ou pas, c’était rarement le cas quand il était au service de son précédent prince alors, dans le doute et pour éviter de commettre un autre impair, il demeure appuyé contre le mur, les mains dans le dos.

Il a beau tenter de se confondre avec ledit mur, il sent bien peser les regards sur lui et il ose couler quelques discrets regards en coin. Si Riel est plutôt impassible, les deux types qui l’accompagnent semblent plutôt goguenards et il est clair qu’il est le sujet de leurs larges sourires. Ses dents viennent mordiller sa lèvre inférieure, sans comprendre. Pourquoi l’avait-on envoyé ici quand il était clair que le Prince n’avait pas besoin d’une quelconque protection ? Il suffisait de voir l’endroit où il vivait et les compagnons qui l’entouraient pour en être convaincu, sans compter que Riel lui-même n’avait pas l’air d’un agneau sans défense. Pourquoi avait-il la désagréable impression que les deux Illyriens qui l’avaient amené ici se foutaient royalement de lui ? Autant de questions sans réponse. Esquissant une moue ennuyée, il passe une main sur son visage à la recherche d’une éventuelle trace d’oreiller, de quelque chose susceptible de les faire rire, sans succès. Agacé, il finit par oublier toute bienséance pour relever brusquement la tête et les crucifier du regard. S’ils cherchaient les embrouilles, il n’allait pas manquer de leur répondre…




Texas-Flood
Messages : 83
Date d'inscription : 18/06/2017
Région : Lorraine
Crédits : diegoshargreevs (icon), Astra (signa), taeunwoo & anakinz & stevenbucky (gifs)

Univers fétiche : Fantastique, post-apocalyptique, fantasy
Préférence de jeu : Homme
Valise 2
Texas-Flood
Dim 19 Déc - 15:05
3deb2cb1f095062041e9482a9124f5516d5fb0aa.png

Riel

J'ai 549 ans et je vis en Illyrie, dans les montagnes de la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis un Prince mais surtout un combattant et je m'en sors comme je peux, tel que le demande ma condition. Sinon, je suis un shadowsinger et on a tenté de me lancer une malédiction lorsque j'étais jeune. Actuellement, je dois supporter mon nouveau garde du corps, Miran, récupéré des suites d'une dette.



A Court of Night Sky and Bright Sun  397349d81142b5c0686f7aad7560b1b244d87f40

Riel parle en #6699ff



Richard Madden :copyright: Frenchandfurious

Il le savait entre de bonnes mains avec Callice et ne s’inquiétait pas outre mesure tandis qu’il sentait le vent caresser ses ailes. Planant dans le ciel gris, il avise l’oxygène qui se rarifie, prend toujours le temps à chaque fois de s’y habituer pour mieux en profiter. Le vol se fait plus stationnaire dans ces conditions et ce n’est pas un mal, cela lui permet d’observer le paysage en contrebas, d’apaiser son esprit et réfléchir. Il ignore comment les choses allaient bien pouvoir se passer avec Miran. Comment le Fae de la Cour du Jour saurait s’adapter aux tâches quotidiennes qui sont celles d’un Prince d’Illyrie. Une chance que ses parents ne résident pas au sein de ce palais, tout comme son frère aîné d’ailleurs. Ils se trouvaient dans une autre partie de l’Illyrie et Riel avait hérité de celle-ci. S’il se devait de respecter certaines lois à la peau dure, il faisait en revanche du pied de nez à certaines habitudes, sélectionnant avec soin les quelques occupants de ce qu’ils s’évertuaient tous à appeler palais quand lui aurait préféré nommer cela un manoir ou tout autre dénomination non présomptueuse. Il laissait ça aux Grands Fae de pure souche.

Il passe bien deux bonnes heures dehors, à bouger et fureter, avant de revenir vers la terrasse de ses appartements sur laquelle il se pose par habitude. L’air est vraiment glacé aujourd’hui et il souffle sur ses mains pour les réchauffer, resserre ses ailes contre lui et s’engouffre dans sa chambre. L’heure restante, il la passe à se réchauffer dans un bain pour dénouer ses muscles, à s’apprêter d’une nouvelle cuirasse puis à réfléchir au-dessus de cartes crayonnées. Lorsque Callice vient le prévenir que le dîner sera bientôt servi, il quitte ses réflexions personnelles et la suit gentiment, attend d’être suffisamment éloigné de l’aile ouest pour lui demander comment cela s’était passé avec Miran. Elle le lui décrivit comme un Fae attentif et curieux lorsqu’elle lui a fait faire un petit tour des lieux. Elle ne lui sentait aucune mauvaise intention en tout cas et paraissait même l’apprécier. « Voilà qui est rassurant. » qu’il acheva d’une voix traînante avant d’apercevoir Elios et Darval en bout de table. Ces derniers levaient déjà leurs verres en sa direction. Aucun signe du garde du corps cela dit… En soi, il restait encore deux minutes avant d’être considéré comme en retard. « Alors Ri, le vent t’a eu à la bonne ? ». Riel prend place en bout de tablée, comme à l’accoutumée et s’installe convenablement dans le fauteuil, ses ailes calées dans les encoches prévues à cet effet. « Tu n’es pas censé respecter a minima les appellations en vigueur mon ami ? » qu’il lui dit d’un air impartial. « J’ignorais que Son Altesse était d’une humeur impérieuse aujourd’hui. Serait-ce à cause de ton cadeau de la Cour du Jour ? ». Riel libère le sourire qu’il contenait et rend un regard complice à Elios. Ces deux lascars étaient ses conseillers mais aussi ce qui, avant, se rapprochait le plus de ses supposés gardes du corps. Etant donné que Zeian voulait payer sa dette, Riel avait tenu à ce qu’ils n’occupent plus que le rôle de conseillers, provisoirement. « L’humeur est au beau fixe, merci de t’en soucier. Pour ce qui est du vent, il a été glacial mais rudement apprécié. Et quant à… Mon cadeau de la Cour du Jour, il est visiblement… En retard. ». Les plats apparaissent sur les tables et les trois Illyriens commencent à manger. La salle est immense pour si peu de personne, ce qui rend l’acoustique assez désagréable parfois. Mais ils ne risquent absolument rien, raison pour laquelle l’ensemble du palais dîne en même temps. Seules les sentinelles extérieures dînent en décalé pour ne pas laisser champ libre. Une pratique qui diffère avec les autres Cours et même dans les autres lieux d’Illyrie, mais Riel ne se voyait pas continuer à manger seul dans une pièce si grande, surplombée de colonnes de pierres gravées et rugueuses.

Dix minutes se sont écoulées quand Miran pénètre enfin dans la salle, et une chose est sûre, il est inratable. Avant qu’Elios et Darval n’aient le temps de dire Fae, Riel leur adresse un regard d’avertissement. Il ne les connaissaient que trop bien, surtout Elios qui avait déjà entrouvert la bouche pour lâcher une ânerie. Darval, lui, en avait profité pour modifier son geste initial par le fait d’attraper son verre de vin et de le siroter en silence. Croisant le regard de Miran, Riel ne pipe mot, se disant que la tenue blanche et dorée n’était certainement pas une bonne idée s’il souhaitait se faire discret. Mais encore une fois, il ne pouvait pas l’en blâmer. Une nouvelle assiette apparaît au bout opposé de la table de Riel lorsque Miran décide de se positionner… Dans un coin contre un mur. Oui, certes. Il avait omis de lui dire ce qu’il en serait de ce dîner mais, soit. Il laisse planer un instant le malaise qui s’installe, comme un moyen de sous-entendre qu’il n’avait qu’une seule chose à faire : être à l’heure. Elios, incapable de se taire finit par ricaner avec Darval de manière bien trop éloquente. Il n’en fallut pas beaucoup pour que les ombres de Riel se mettent à danser dangereusement autour de lui en guise d’avertissement final. « Reprends plutôt du vin. » dit Darval à son voisin d’en face et remplissant déjà son verre vide, le détournant ainsi de Miran qu’il scrutait d’un air narquois depuis plusieurs longues secondes. Malheureusement pour Riel, son nouveau garde du corps prit du poil de la bête et scruta Elios. Ce qui devait arriver… Arriva. Illyrien de pure souche, Elios plaque ses mains sur la table avec lenteur, un sourire mauvais aux traits et se redresse de toute sa hauteur. « Quelque chose à dire, puceron ? ». Ses ailes se gonflèrent à la provocation. Tant bien que mal, Darval tente de calmer son acolyte mais comme Miran ne baisse pas les yeux, cela amplifie très nettement les choses. Elios se dirigeait droit vers le Fae lorsqu’une main vint se plaquer contre son biceps pour le stopper net. « Arrête ça. Tout de suite. » Ses ombres lui donnaient un air menaçant, la pièce elle-même se mura dans le silence alors que tous les regards se posaient sur la scène. Darval pousse un soupir tandis qu’Elios lève les mains dans un grognement en guise de reddition. Riel avait bougé de sa chaise si vite et si discrètement dissimulé dans ses ténèbres qu’il était impossible de dire à quel moment il avait entamé son mouvement. Le voile obscur finit par se lever de la pièce, et les voix s’élèvent à nouveau quand l’Illyrien se tourne vers Miran. « Viens t’asseoir, on ne risque rien dans cette salle. Mange et essaie de ne pas provoquer Elios d’ici la fin du repas. ». Sans un mot de plus, sa mèche blanche et ses yeux bleus réapparus, il se détourne pour retourner à sa place, les ailes resserrées plus que jamais dans son dos.        






c541a17c231dc64ce865684799a66e51ab9377c9.gif 4c25e2fd707f05a72e484ee9db0ed9f554b6a9ea.gif
NO MOURNERS, NO FUNERALS
Cut me deep, storm in the quiet ☽ Feel the fury closing in, all resistance wearing thin. Nowhere to hide from all of this madness.
khalomnie
Messages : 138
Date d'inscription : 04/03/2017
Crédits : icon by leesa_perrie, gif i-purple-you

Univers fétiche : A peu près tout sauf les City. La réalité m'ennuie
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
khalomnie
Lun 20 Déc - 15:16
l2iUbh1p_o.png
Miran Lightbearer
J'ai 403 ans et je vis au château de Riel, à la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis soldat, garde du corps du Prince de la Cour du Jour et accessoirement Prince bâtard de la Cour du Jour. Actuellement, je suis plutôt Dame de Compagnie de Riel et ce n’est vraiment pas un job facile parce qu’il est tout le temps de mauvaise humeur. Je dispose du pouvoir de guérison, amoindri par ma bâtardise et d’une agilité au combat à toute épreuve.

A Court of Night Sky and Bright Sun  68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f306632657467764a7842586c4c773d3d2d3935313636383037322e313633336463363330616439353737383336383930393532303235382e676966

Avatar : Kim Taehyung by Wanda
Il le dévisage sciemment, bien conscient que cela risque de mener à une rixe, mais il s’en moque. Au contraire, sans doute a-t-il besoin d’évacuer la tension des derniers jours à l’aide d’un bon combat dans les règles. Si l’Illyrien fait deux fois sa taille et vraisemblablement deux fois son poids, ça ne l’impressionne pas vraiment. Il a appris depuis longtemps comment retourner la force d’un homme contre lui. Son sourire en coin s’élargit, provocateur, quand il le voit se lever lentement. « Quelque chose à dire, puceron ? » A dire ? Non, pas spécialement. Mais s’il voulait en découdre, il l’attendait de pied ferme. La dague qui ne quitte jamais son avant-bras se détache de sa fixation pour venir glisser sur son poignet. En une arabesque de main elle serait dans sa paume, prête à servir et à trancher dans le vif. Le balourd se précipite dans sa direction et ses prunelles ambre scintillent de plaisir par anticipation. Mais, très vite, son plaisir est gâché par le Prince qui apparait de nulle part, entouré d’ombres menaçantes, pour arrêter l’autre Illyrien qui donne un peu trop vite sa reddition. Il a beau retourner s’asseoir sans rien dire de plus, le soldat, Miran continuait cependant de le dévisager avec intérêt, tous ses membres encore tendus de l’attaque qui n’avait pas été menée à terme. « Viens t’asseoir, on ne risque rien dans cette salle. Mange et essaie de ne pas provoquer Elios d’ici la fin du repas. » Il met un petit moment avant de réaliser que ces injonctions lui sont adressées, alors il se redresse lentement, lisse sa tunique dorée et vient s’asseoir sur une chaise libre sans rien dire. Un plat apparait rapidement devant lui et il se contente de le fixer en silence pendant un long instant, totalement indécis. A la réflexion, il devait être affamé mais il a l’estomac noué ; il a l’impression d’être ici dans un milieu hostile où il n’est pas le bienvenu. Ses doigts se saisissent de sa fourchette avec grâce et s’il se contente tout d’abord de déplacer les aliments d’un bord à l’autre du plat sans y toucher réellement, il finit tout de même par en avaler quelques bouchées, agréablement surpris par le goût.

Il sent bien la présence des trois Illyriens autour de lui et peut-être échangent-ils d’ailleurs quelques paroles mais il est si profondément plongé dans ses pensées qu’il ne les entendrait sans doute pas, si tel était le cas. On ne l’avait jamais invité à s’asseoir à la table de son prince, à la Cour du Jour, et cette familiarité lui paraissait un peu étrange, le laissant quelque peu décontenancé. Il ne comprenait toujours pas ce qu’il faisait là et pourquoi on l’avait envoyé, lui. Pourquoi priver le prince de son plus fidèle protecteur pour l’envoyer auprès d’un prince étranger qui, de toute évidence, n’avait pas besoin de lui ? Zeian aurait pu lui envoyer des orfèvres, des artistes, ou même une Fae belle comme le jour pour devenir sa femme et pourtant, c’était de lui dont il avait choisi de se séparer, même après qu’il avait eu découvert que… Le cours de ses pensées est interrompu par le raclement des chaises sur le sol et il revient à l’instant présent, constatant que les trois Illyriens se sont levés. Par réflexe, il fait de même, parce qu’aucun fae de basse condition ne saurait demeurer assis quand un prince se lève, ses prunelles glissant de l’un à l’autre. S’il croise le regard d’Elios, cette fois-ci il ne s’y attarde pas outre-mesure ; il s’était assez fait remarquer pour une vie entière en à peine quelques heures, inutile de le provoquer plus avant, pour l’instant. Les deux escortes s’éloignent et il ne saurait dire s’ils sont vraiment partis ou s’ils se contentent de demeurer dans son dos, hors de vue mais jamais très loin au cas où il lui viendrait l’idée stupide de s’en prendre à leur prince. Me prennent-ils pour un traitre ? Il ne les en aurait pas blâmé ; lui-même n’aurait jamais laissé Machaon seul avec un Illyrien. Ses prunelles ne viennent pas chercher celles du Prince, fixées sur l’assiette à peine picorée, mais sa voix s’élève malgré tout. « Vous ne voulez pas de moi ici. Est-ce que ma présence vous importune ? » Il le demande avec sérieux ; s’il devait ne pas être le bienvenu, autant le savoir tout de suite. Et puis, c’était lui qui avait dit qu’il pourrait lui poser les questions qu’il voudrait, au diner. « Vos hommes ne m’aiment pas. » Ses iris ambrées osent enfin se relever pour venir se planter dans celles du Prince. « Quel était le problème ? Qu’est-ce que j’ai mal fait ? » Il avait bien fallu qu’il commette un impair grave pour qu’on le moque ainsi, non ?

Texas-Flood
Messages : 83
Date d'inscription : 18/06/2017
Région : Lorraine
Crédits : diegoshargreevs (icon), Astra (signa), taeunwoo & anakinz & stevenbucky (gifs)

Univers fétiche : Fantastique, post-apocalyptique, fantasy
Préférence de jeu : Homme
Valise 2
Texas-Flood
Mar 21 Déc - 19:41
3deb2cb1f095062041e9482a9124f5516d5fb0aa.png

Riel

J'ai 549 ans et je vis en Illyrie, dans les montagnes de la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis un Prince mais surtout un combattant et je m'en sors comme je peux, tel que le demande ma condition. Sinon, je suis un shadowsinger et on a tenté de me lancer une malédiction lorsque j'étais jeune. Actuellement, je dois supporter mon nouveau garde du corps, Miran, récupéré des suites d'une dette.



A Court of Night Sky and Bright Sun  397349d81142b5c0686f7aad7560b1b244d87f40

Riel parle en #6699ff



Richard Madden :copyright: Frenchandfurious

Les choses avaient failli tourner au vinaigre, très vite. Trop vite. Mais cela ne surprenait guère le Prince d’Illyrie. Elios était de ceux-là, provocateurs et conscients de leur force. C’est donc sans surprise qu’il désamorce aussitôt la bombe, ne se faisant pas prier deux fois. Personne ne se battrait ici, à sa table, ni même dans cette pièce lorsque tous partagent un dîner. Leur règlement de compte – s’il devait y en avoir un, serait réglé plus tard. Une fois que Miran s’est enfin assis, Riel retourne prendre sa place. Darval a immédiatement recommencé à faire la conversation afin de tarir la situation. Il hésite même à s’adresser au Fae de la Cour du jour, mais se ravise à la dernière seconde, le sentant perdu dans la contemplation de son assiette. La scène ne passe pas inaperçue pour les yeux bleus de Riel, mais il ne dit rien, partageant à peine les dires de ses camarades. Il mange lentement et en silence, jetant des coups d’œil par-ci par-là et ne répond en définitive que par intermittence. Lorsque l’heure de la fin de repas approche, il se lève enfin, l’assemblée le suivant dans son geste et ils sortent tous. « Je vous retrouverai demain matin. » dit-il à l’attention d’Elios et de Darval qui s’éloignent après un signe de tête convenu. Tandis qu’il contourne la longue table, Miran semble avoir retrouvé l’usage de la parole. L’Illyrien hausse un sourcil interrogateur. « Ce n’est pas parce qu’Elios se montre bourru que cela signifie que je ne veux pas de toi ici. J’ai certes été surpris que ton Grand Seigneur décide de payer sa dette, maintenant, en ces temps légèrement troublés, mais de là à penser que tu es une épine dans mon pied… ». Il laisse planer la fin de sa phrase de sa voix toujours aussi monotone. Il ne laisse guère transparaître ses émotions. La force de l’habitude, sans doute. Vos hommes ne m’aiment pas. C’était donc ça qui l’embêtait ? Gardant ses ailes serrées contre lui, il s’avance vers les colonnes de pierre lentement, comme s’il entamait une légère marche digestive, les mains croisées dans le dos et les volutes d’ombres dansantes autour de lui. « Les Illyriens n’aiment pas vraiment les intrusions sur leurs territoires. Ils sont comme des félins possessifs. En général. Car tous ne sont pas comme ça, fort heureusement. ». Il se tourne vers Miran avec lenteur. « Tu n’as rien fait de mal. Elios est réputé pour provoquer tout et tout le monde. Il a sûrement dû avoir quelque chose à redire sur ta tenue. Trop joviale à son goût, probablement. Ne t’en formalise pas. ». Il ne servait strictement à rien de s’attarder là-dessus, car son conseiller aurait tantôt fait de trouver autre provocation à envoyer au visage de Miran. Il aimait trop ça pour s’arrêter. Qui plus est, c’était également un moyen de le tester.

« Viens, je t’ai promis des réponses à toutes les questions que tu pourrais avoir. J’y répondrai dans l’arrière salle de mes quartiers. ». Sans un mot supplémentaire, il prend la direction de la sortie puis de l’aile ouest par où Miran était arrivé. Lorsqu’ils arrivent dans le bon couloir, ils passent devant la porte des quartiers du Fae, devant celle menant à ceux de Riel puis enfin, devant celle qui cachait une bibliothèque. Ou du moins, ce qui s’en approchait le plus, sans être réellement impressionnante. Il avait conscience d’ouvrir son monde à Miran, d’une certaine manière, mais en tant que préposé garde du corps, il avait toute permission pour pénétrer en ces lieux. Se calant dans son fauteuil devant un feu de cheminée ronflant, il invite Miran à faire de même. « Alors… As-tu des interrogations particulières, Miran ? ». Dans le creux de sa main apparaît un thé fumant. « Si tu souhaites quelque chose à boire, il te suffit d’y penser. ». Riel l’observe à nouveau du coin de l’œil, ses ailes reposant de manière détendue dans les encoches. La chaleur diffuse des flammes se fait douce caresse et il en apprécie les effluves un instant en patientant. Car il se doutait que le Fae aurait sûrement d’autres questions, d’autres choses à dire. Il ne semblait pas être quelqu’un de renfermé contrairement à lui. Et pourtant, le Chaudron savait que Riel avait fait bien des efforts depuis qu’il devait jouer les Princes. Ce que la Politique pouvait être ennuyeuse à son goût… Mais dans cet échiquier, la moindre faiblesse pouvait être mortelle. C’est de cette manière qu’il scrutait Miran, se demandant ce que camouflait ces deux prunelles ambrées, ce qui pouvait bien effleurer son esprit en cet instant. Détestait-il être ici ? Dans ces montagnes froides ? Dans cette même pièce, avec lui ? Craignait-il seulement les ténèbres qui pouvaient s’abattre sur lui en un éclair si jamais il le souhaitait ? Tant de questions en suspens au creux de l’esprit de Riel. Mais qu’il ne poserait pas, se préférant à découvrir les habitudes, l’attitude de tous ceux qui l’entouraient. Il avait toujours appréhendé le monde ainsi. Cela ne changerait pas aujourd’hui.        






c541a17c231dc64ce865684799a66e51ab9377c9.gif 4c25e2fd707f05a72e484ee9db0ed9f554b6a9ea.gif
NO MOURNERS, NO FUNERALS
Cut me deep, storm in the quiet ☽ Feel the fury closing in, all resistance wearing thin. Nowhere to hide from all of this madness.
khalomnie
Messages : 138
Date d'inscription : 04/03/2017
Crédits : icon by leesa_perrie, gif i-purple-you

Univers fétiche : A peu près tout sauf les City. La réalité m'ennuie
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
khalomnie
Lun 27 Déc - 14:07
l2iUbh1p_o.png
Miran Lightbearer
J'ai 403 ans et je vis au château de Riel, à la Cour de la Nuit. Dans la vie, je suis soldat, garde du corps du Prince de la Cour du Jour et accessoirement Prince bâtard de la Cour du Jour. Actuellement, je suis plutôt Dame de Compagnie de Riel et ce n’est vraiment pas un job facile parce qu’il est tout le temps de mauvaise humeur. Je dispose du pouvoir de guérison, amoindri par ma bâtardise et d’une agilité au combat à toute épreuve.

A Court of Night Sky and Bright Sun  68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f306632657467764a7842586c4c773d3d2d3935313636383037322e313633336463363330616439353737383336383930393532303235382e676966

Avatar : Kim Taehyung by Wanda
« Ce n’est pas parce qu’Elios se montre bourru que cela signifie que je ne veux pas de toi ici. J’ai certes été surpris que ton Grand Seigneur décide de payer sa dette, maintenant, en ces temps légèrement troublés, mais de là à penser que tu es une épine dans mon pied… » Son va et vient lui donne le tournis mais il reste silencieux. Il est pourtant bien plus jovial et bien plus indiscipliné d’ordinaire mais, comme il n’est pas en territoire connu, il joue les observateurs. Il ne va tout de même pas se jeter dans la gueule du loup tout de suite. « Les Illyriens n’aiment pas vraiment les intrusions sur leurs territoires. Ils sont comme des félins possessifs. En général. Car tous ne sont pas comme ça, fort heureusement. » Je n’ai rien demandé, qu’il a envie de dire, et je ne compte envahir le territoire de personne. Elios était sans doute trop bas de plafond pour le comprendre, espèce de sauvage primaire qu’il était, de toute évidence. « « Tu n’as rien fait de mal. Elios est réputé pour provoquer tout et tout le monde. Il a sûrement dû avoir quelque chose à redire sur ta tenue. Trop joviale à son goût, probablement. Ne t’en formalise pas. » » Ses prunelles ambrées glissent sur la tenue blanche et dorée qu’il porte ; il n’avait pas vraiment réfléchi à ses vêtements mais, de toute façon, ils étaient tous dans le même acabit, n’en déplaise à Elios. « Viens, je t’ai promis des réponses à toutes les questions que tu pourrais avoir. J’y répondrai dans l’arrière salle de mes quartiers. » Sans mot dire, les mains croisées derrière son dos, ses prunelles observant les alentours avec curiosité et intérêt. Il avait toujours été curieux, mais d’une bonne façon. Ils passent devant la porte de ses appartements puis devant celle de ceux de Riel avant de finir par atterrir dans une arrière salle dans laquelle se dresse une gigantesque bibliothèque. Presque aussitôt, les iris du Fae du jour s’allument d’une lueur ravie, admirative. Sa cour était connue pour ses grandes bibliothèques, véritables puits de savoir et il avait beau être doué avec une arme à la main, il n’en restait pas moins un érudit notoire. Il s’était perdu mille fois entre les rayons, autrefois ; il n’aurait jamais pensé trouver ici un tel trésor. « Alors… As-tu des interrogations particulières, Miran ? » qu’il demande après qu’une tasse de thé soit apparue dans sa main et qu’il se soit assis dans son fauteuil. Comme il se doit, lui demeure debout, les yeux perdus sur les rayonnages. « Si tu souhaites quelque chose à boire, il te suffit d’y penser. » Oh ? Vraiment ? C’était une forme de magie étrange, dont il ne connaissait rien et, même s’il n’a pas soif, sa curiosité le pousse à essayer. Presque aussitôt, un grog brûlant apparait dans sa paume et il hausse un sourcil surpris, le reniflant doucement avant de le reposer avec lenteur.

Il s’éclaircit la voix, ses iris daignant enfin se poser sur son Seigneur provisoire. Des questions ? Est-ce qu’il pouvait lui poser tout ce qu’il voulait ? Il penche la tête, se demandant quelles sont les limites ; Riel ne les avait pas encore clairement définies, c’était dangereux. « Vous m’accueillez sans la moindre méfiance… La dette de mon Seigneur est-elle donc si importante que vous ne doutiez pas une seule seconde qu’il ait pu m’envoyer pour vous tuer ? » Un léger sourire, le terrain était glissant, mais c’était tout de même une possibilité, il doutait que Riel ne l’ait pas envisagé. Ou alors il était idiot, ce qui ne semblait pas être le cas… Ses iris glissent sur les ombres qui s’épaississent un peu autour de lui et il a un léger mouvement de tête dans leur direction. « Votre magie… En quoi consiste-t-elle ? Je n’ai jamais rien vu de tel… » Il n’y avait pas beaucoup de shadowsinger à Prythian, en tout cas pas à sa connaissance… Quand il lui semble avoir obtenu les réponses qu’il désirait, il acquiesce en silence, se saisissant de la tasse qu’il avait délaissée un peu plus tôt pour y tremper les lèvres. C’était délicieux… Non content de lui avoir fait apparaitre ce qu’il voulait, la maison lui avait surtout préparé la boisson exactement comme il la désirait. Un vrai bonheur… Il en ronronnerait presque de plaisir, les saveurs le ramenant chez lui en un clignement de paupières. Est-ce pour ça qu’il reprend un peu du poil de la bête, ses prunelles malicieuses se plantant dans celles du Prince, un sourire en coin venant ourler ses lèvres tandis qu’il retrouve un peu de son insolence. « Une dernière question… Est-ce que vous dormez habillé ? » Il se retient de pouffer en voyant l’air de l’austère Illyrien à cette interrogation. « Si je dois débarquer dans votre chambre au milieu de la nuit pour vous sauver, j’aimerais autant savoir si je dois vous amener un peignoir avant… » Et, pour se retenir complètement d’éclater de rire, parce que l’air presque outré de Riel est vraiment trop drôle, il replonge dans sa tasse, manquant presque de s’étouffer avec une autre gorgée.


Contenu sponsorisé
A Court of Night Sky and Bright Sun
Page 1 sur 4
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
Sujets similaires
-
» Tennis Court
» “Le cheval court, le cavalier se vante.”
» The moon shine bright like ugly scars- feat Mr.Wolf
» up all night
» between night and day | G L I M

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers fantasy-
Sauter vers: