Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

C'est moi le chef!

Charly
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Charly
Sam 11 Sep - 10:47
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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Vivre heureuse avec David ? Et si elle ne l’était pas, heureuse ? La conversation qu’ils avaient eut durant la soirée, semait des doutes et des interrogations dans l’esprit de Maggie. Le baiser qu’ils venaient d’échanger n’avait rien arrangé, loin de là ! « -peut être oui... » souffla la jolie rousse en retour. Non, il n’y avait pas d’argument en sa faveur, mais à côté de ça il lui clamait qu’elle ne pouvait pas contrôler son coeur, qu’elle devait l’écouter et le souci c’était que là tout de suite ce n’était pas à David qu’elle pensait. Ce n’était pas l’homme qui partageait sa vie qui lui faisait ressentir ce qu’elle avait ressenti en embrassant Nolan. Est ce que c’était la sensation de l’interdit, le goût du nouveau qui l’avait poussé à répondre à ce baiser, qui affolait les battements de son coeur ?

Ils voulaient qu’ils restent amis, que cela ne change rien. Mais avaient ils été amis ? Maggie avait besoin de s’éloigner, de faire le point, d’y voir plus claire dans son esprit. Nolan ne semblait pas vouloir ou pouvoir comprendre qu’il n’y avait pas que le baiser qui la perturbait ! C’était bien plus que ça. Mais il était sans doute préférable pour elle, pour eux surtout qu’elle n’en dise rien. Pas avant d’y voir plus claire. Elle sourit tristement, le regard baisser sur la tasse de thé, tout en l’écoutant. Non, ce baiser ne rejoindrait pas ce genre de souvenir. Parce qu’ils appartenaient tous à une catégorie de souvenirs médiocre. Hors ce venait de se passer ne l’était pas. Loin de là. Mais encore une fois, elle préféra ne rien dire.

Elle décida de quitter les lieux, simplement parce qu’elle en avait besoin. Rester n’allait pas les aider. Ce que Nolan ajouta en était la preuve. Elle n’avait pas envie de perdre ce semblant de relation qu’ils avaient. Simplement parce qu’elle l’appréciait. Alors elle se contenta d’un dernier regard et d’un hochement de tête avant de souffler un : « -d’accord… » comme si elle comprenait très bien qu’en réalité c’était lui qui était en train de creuser un faussé. Partir était le plus raisonnable. En rentrant chez elle, Maggie avait complètement oublié l’excuse qu’elle avait donné à David. Il ne dormait pas lorsqu’elle se glissa dans la salle de bain. Elle avait l’impression d’avoir besoin d’une douche, que le parfum de Nolan était imprégné partout sur elle. Maggie sursauta lorsque son conjoint apparu dans la salle de bain. S’en suivit une belle dispute. Il avait croisé Tess en soirée… Maggie finit par lui expliqué l’accident de Nolan, qu’elle était allée chez lui pour lui rendre service. Elle évita bien entendu de lui parler du baiser, mais cela n’empêcha pas David de lui lancé au visage qu’elle ne faisait que parler de lui, de son chantier, de son projet. Il en avait marre d’entendre ça à longueur de temps plutôt que de leur mariage. Maggie argumenta sur son mensonge, expliquant que c’était pour éviter ce genre de dispute qu’elle avait mentit, parce qu’elle savait d’avance qu’il n’aurait pas apprécier.

Avant de passer la porte du chantier trois jours plus tard, Maggie avait l’estomac noué. Entre temps, elle n’avait pas beaucoup dormi. Elle portait un jean boyfriend avec une tunique blanche, ample décolleté en V. Une veste de tailleur par dessus, et des baskets blanches. Elle inspira un grand coup avant d’entrer et afficha tant bien que mal à un sourire. « -bonjour… bien et vous ? Pas de mal de tête persistant ? » cela faisait trois jours qu’elle se faisait violence pour ne pas lui écrire et prendre de ses nouvelles. Lorsqu’elle compris qu’il ne souhaitait pas se trouver en sa présence elle hocha la tête avant de regarder le dénommé Fred : « -bien sur. » Elle déposa ses affaires, et emboîta le pas à l’ouvrier, bloquant quelques secondes en montrant les escaliers : « -ne pourrait on pas monter par... » elle pointa du doigt les escaliers, chassant Nolan de ses pensées, voulant rester pro. « -celui du dernier n’est toujours pas opérationnel et nous irons plus vite par le monte charge. » un nouveau hochement de tête. Le monte charge..

Rien qu’en arrivant devant, elle eut du mal à déglutir. Pourtant elle entra dedans, il n’y en avait que pour quelques minutes. L’aller se passa sans souci, elle inspecta le travail de Fred tout en discutant avec politesse. Elle avait des choses à voir avec Nolan, il fallait mettre leur différent de côté. Elle continua la discussion avec Fred, parlant un peu de lui, du chantier, du projet, essayant de prendre sur elle en revenant au monte charge. L’ouvrier s’excusa, il avait encore du boulot, alors il la laissait redescendre seule. « -aucun souci. » s’était elle entendu dire alors que son estomac se retournait déjà. Et puis… un énorme bruit, la cage qui s’immobilise et un hurlement qui était sortie de sa propre gorge. Maggie était collée contre le paroi, le coeur battait à tout rompre, le souffle court. Le monte charge était bloqué entre deux paliers.

 
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 11 Sep - 11:34
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Depuis cette fameuse soirée dans son appartement, Nolan était comme hanté par le baiser qu’il avait échangé avec Maggie. A chaque fois qu’il pensait à elle, soit toute la journée durant, il repensait à ce moment, à ce qu’il avait ressenti au creux du ventre, cette envie que ne s’arrête jamais. Puis, en général, s’en suivait le souvenir de leur dispute, de ce mariage qui avait à grand pas, et de cette amitié qu’il voulait réellement construire avec elle, même si ça allait s’avérer compliqué… Rien qu’en raison de cette distance qu’il imposa dès leurs retrouvailles ce matin. Le vouvoiement fut de retour, comme elle lui avait demandé de le faire lorsqu’ils étaient au travail, et il se demanda presque aussitôt s’il serait capable de la tutoyer de nouveau hors du lieu de travail… « Non, ça va, merci ». Quatre mots. Bref. Synthétique. Il n’avait pas envie de parler davantage et fit appel à Fred pour venir lui montrer l’avancée des travaux, pendant qu’il retournait au travail, abrégeant la conversation avec son bras-droit, et non sans quelques regards à l’attention de la jolie rousse. Il la vit demander à Fred de passer par les escaliers, mais elle dû se résigner à prendre le monte-charge. Il ne la quitta pas des yeux tant que la porte du monte-charge ne fut pas baissée. Un soupir, une main lasse sur le visage, il réajusta son casque sur sa tête et continua de travailler.

Quelques minutes après, Nolan sursauta en entendant un cri et s’en suivit un brouhaha parmi ses gars qui déposèrent tous leurs outils pour s’approcher du monte-charge. Le chantier se retrouva soudainement à l’arrêt. Le quarantenaire se trouvait déjà au pied du monte-charge dès qu’il eut reconnu le cri paniqué de la jeune femme. Elle était claustrophobe, il le savait. Et le monte-charge était vieillissant, risquant à tout moment de reprendre sa descente, plus ou moins rapidement, ou de rester bloquer tant qu’un technicien ne serait pas venu régler le problème. Il tourna la tête vers son bras-droit qui arriva à sa hauteur, téléphone à l’oreille « Je suis au téléphone avec un technicien. Pas avant deux heures, il est sur un autre chantier » « Dis-lui de bouger son cul sinon c’est moi qui viens le chercher par la peau des fesses » et sur ces mots, il chercha à droite et à gauche « Qui a le talkie-walkie du monte-charge ?! ». Il observa ses hommes cherchaient tous, se regardaient dans le blanc des yeux en attendant que l’un d’eux le trouve, et une voix surgit du fond « C’est moi qui l’aie Campbell » et saisit le petit appareil « Maggie… C’est Nolan… Comment tu… vous vous sentez ? ». Il sentit le regard de Iggy sur lui, son bras-droit était semblablement à l’affût dès que ça concernait l’architecte, mais Nolan l’ignora « Le technicien ne devrait pas tarder » et se retourna en sentant toute l’attention sur lui « Vous n’avez pas du travail vous ?! Allez ! Au boulot et plus vite que ça ! » rétorqua-t-il avec autorité, et décida de s’isoler un peu « Je suis tout seul. Quelle bande de petits curieux ceux-là, je vous jure » et laissa un léger silence avant de reprendre « Fermez les yeux, concentrée vous sur ma voix, pensez à un moment agréable, comme une plage de sable fin, et dites-vous que vous y êtes… ».


Charly
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Charly
Sam 11 Sep - 12:33
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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« -garde ton calme… garde ton calme... » Maggie ne cessait de se répéter ces quelques mots alors qu’elle se tenait toujours contre la paroi, les deux bras en crois, comme si cela pouvait l’empêcher de tomber plus bas. Elle tremblait comme une feuille, le souffle court. De sombres pensées traversaient son esprit. Mourir comme ça, c’était quand même con. Oh merde elle allait mourir ! E elle n’avait pas été capable de trouver des réponses à toutes ses questions. Peut être que c’était à cause de ça, parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Là haut il avait décidé que ça suffisait, que c’était de la perte de temps ! « -respire… respire... » et puis soudain un nouveau cri lorsqu’une voix se fit entendre. C’était Nolan. Son coeur loupa un battement. Son regard se mis à chercher partout d’où sortait sa voix. Elle trouva le talkie et fit un effort sur humain pour l’attraper, son esprit ne cessant de s’imaginer le vide en dessous d’elle, les quatre murs du petit espace qui se rapprochaient. « -Nolan… » souffla Maggie avant de coller son crâne contre la paroi : « -ça va… tout va bien… C’est heu… le bruit qui… qui m’a fait peur... » comment pouvait elle vouloir gardé sa dignité et faire genre que tout allait bien alors que Nolan savait très bien que ce monte charge était loin d’être son ami !

Elle retira ses doigts du bouton, et souffla lentement en fermant les yeux. « -ok… super… parfait... » souffla t elle à nouveau en ayant la nausée. Il fallait qu’elle sorte de là ! Un silence, seulement les battements de son coeur. A nouveau elle respira avec lenteur. Elle ferma les yeux comme il le lui conseilla, et étrangement la voix de Nolan lui fit du bien. Jusqu’à ce que le moment agréable qu’elle imagine s’impose à elle tout seul. Leur baiser… « -ça marche pas… non je peux pas… j’y arrive pas… je veux pas… » non parce que ça n’allait pas du tout l’aider à se sentir mieux. A nouveau son rythme cardiaque s’emballa, et sa respiration se fit plus forte. « -j’ai chaud… j’ai du mal à respirer… Il… Il arrive dans combien de temps le… le technicien ? » Maggie avait l’impression que ça faisait une éternité qu’elle se trouvait prisonnière ici. « -parle moi d’autre chose… » demanda t elle alors les yeux toujours fermée. « -le… parquet… le parquet c’est parfait. » oui voilà parler du chantier c’était parfait aussi ! « -Fred… Fred a fait du bon boulot. » Nolan allait vraiment la prendre pour une folle. Elle était en débardeur et pourtant elle était en sueur. Une sueur froide, simplement dû à la panique et la peur d’être enfermer dans cette boite.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 11 Sep - 15:50
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Tous les hommes du chantier autour de lui alors qu’il fixait le monte-charge, talkie-walkie à la main, Nolan esquissa un sourire alors qu’elle tentait de trouver une excuse à son cri. Il aurait pu lui dire de ne pas lui mentir de la sorte, qu’il savait qu’elle n’aimait pas les endroits clos, mais ils n’étaient pas seuls, et il préféra donc répondre, dans l’intérêt de la jolie rousse « Oui, c’est effrayant ». Il en profita pour la prévenir qu’un technicien devrait arriver d’ici peu, ne lui précisant pas que ça serait dans deux heures. Il comptait sur Iggy pour faire bouger les choses de ce côté-là. En sentant tous les regards sur lui qui échangeait avec Margaret, Nolan décida de remettre au travail toute sa petite équipe et s’isola dans un coin légèrement reculé du reste du chantier, se laissa glisser contre le mur et ramena ses jambes contre son torse, et lui prodigua quelques conseils pour la détendre, mais ce fut tout l’effet contraire qui se produisit « D’accord Maggie, alors on va juste discuter tous les deux. Ça vous convient ? » et laissa reposer sa tête tout contre le mur derrière lui « Iggy est en train de voir ça avec lui, mais ça ne devrait plus être très long ». Ce n’était pas le moment de lui annoncer la couleur. Il n’aimait pas mentir, mais parfois, c’était nécessaire.

Nolan se mit à sourire légèrement quand elle évoqua le parquet « Oui, il est très bien » et ajouta « C’est un bon ouvrier comme on en fait peu de nos jours ». Un regard pour ses hommes qui avaient repris le boulot, laissant un léger silence s’installer et qu’il décida de briser au bout d’une minute ou deux « Le chantier risque de prendre du retard vous savez, et pour une fois, ça ne sera pas notre faute » en tentant de faire de l’humour, mais même lui n’avait pas envie de sourire. Nolan soupira « Je n’arrête pas de penser à cette soirée… Non, en fait, je n’arrête pas de penser à notre baiser ». Il ferma les yeux et poursuivit « Ça me hanterait presque, alors que ça ne devrait pas. Ça a foutu un sacré bordel, et je n’arrête pas de m’interroger sur si j’ai envie de recommencer, ou si je m’en veux d’avoir gâché notre soirée en le faisant ». En voyant Iggy arriver, il retira son doigt du bouton et leva la tête vers lui « Pas avant une bonne heure. Je n’ai pas pu mieux négocier » « D’accord, merci Iggy » et laissa son bras droit repartir. Il appuya de nouveau sur le bouton « Vous avez entendu… Je reste avec vous en attendant. Vous voulez peut-être que j’appelle David. Vous avez sûrement plus envie que ça soit lui qui vous fasse la causette pendant votre détention » demanda-t-il alors qu’il venait de se rappeler qu’elle avait un fiancé et que c’était sûrement sa voix à lui qu’elle voulait entendre en cet instant, et pas celle de son chef de chantier. « Au fait, vous avez avancé dans vos préparatifs de mariage ? Ou vous aussi, vous allez devoir demander un délai supplémentaire ? » en faisant référence au délai qu’il lui avait demandé pour les travaux suite aux dégâts des eaux, et cela, afin qu’elle pense à autre chose que les quatre cloisons qui l’entouraient.

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Sam 11 Sep - 16:37
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J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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« -oui… oui, oui... » avait répondu la jeune femme en hochant la tête comme si Nolan était capable de la voir. « -d’accord… Je… je te fais confiance... » avait elle ajouter en le croyant dure comme fer au sujet du technicien. Le petit cauchemar serait vite terminé. Bientôt elle serait sortie d’ici et elle irait bien mieux. En attendant, elle tentait de contrôler au mieux sa peur, respirant avec lenteur, cherchant un sujet de conversation qui lui fasse penser à autre chose. « -dis pas de connerie, toute l’équipe est super. » elle déglutit avec lenteur, en regardant quelques instants le plafond de la cage dans laquelle elle se trouvait. Le silence qui s’installa n’arrangea rien à son cas. « -Nolan tu es là ? » demanda t elle au bout d’un moment, ayant soudainement peur de se retrouver toute seule.

« -quoi ?! Non ! Comment ça ? Tu m’as dis être seul ! Ils font quoi tous une pause café ?! » il avait voulu faire de l’humour, mais elle n’était pas vraiment en bonne condition pour le comprendre. « -c’est de l’humour c’est ça... » finit elle par demander en souriant en s’accrochant au talkie walkie comme si sa vie en dépendait. A nouveau elle se força à respirer avec lenteur, fermant les yeux en imaginant que Nolan était là, juste à côté d’elle.

Maggie écouta la suite, les yeux fermés. Est ce que c’était vraiment le moment de parler de ça ?! En même temps il était certain qu’elle l’écoute ainsi. Impossible qu’elle prenne la fuite. Soudainement elle était bien plus pétrifier par la révélation qu’il venait de faire que par la situation merdique dans laquelle elle se trouvait. Elle ne savait pas quoi dire. Visiblement, il n’y avait pas que dans son esprit que ce baiser restait bien présent. Pas que dans sa tête que cela avait mis un merdier sans nom. « -quoi ? Une heure ?! Non ! Non ! Je vais pas... » pouvoir tenir ! Voilà à nouveau elle se remettait à nouveau à ventiler. Elle avait la tête qui tournait. « -non ! Non ! Non, surtout n’appelle pas David. » hurla presque Margaret dans le petit appareil. Hors de question que ça soit Nolan qui le contact, hors de question qu’ils rentrent en contact tout les deux d’ailleurs !

Répondre, discuter, penser à autre chose. « -non… j’ai… j’ai annulé les trois rendez vous. » parler du mariage avec Nolan était peut être un brun étrange. Une respiration profonde… Une autre… « -j’avais pas la tête à ça. » encore une. « -je suis à quel étage ? » demanda t elle soudain. « -vous pouvez peut être forcer les portes et me sortir de là. » il fallait qu’elle sorte de là ! « -Nolan... » elle eut du mal à déglutir. « -j’ai l’impression de plus avoir d’air… » à nouveau la panique repris le dessus.
Manhattan Redlish
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Sam 11 Sep - 17:06
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Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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« Tout va bien se passer » rétorqua Nolan alors qu’il était mal à l’aise à l’idée de lui avoir menti et que, de surcroît, elle avait confiance en lui malgré tout. Il la laissa parler du parquet que son ouvrier venait de refaire, et sourit « J’ai de bons gars ». Elle avait raison. Il avait une bonne équipe, qui connaissait son travail et qui le faisait correctement. Un léger silence que Maggie coupa, comme inquiète de ne plus entendre sa voix et répondit « Je suis là » après quelques secondes. Finalement, cette distance physique entre eux allait peut-être leur permettre de renouer le contact, même si la distance, ça avait été lui qui l’avait mise dès son arrivée ce matin. Mais c’était plus simple de lui parler comme ça, au travers d’un talkie-walkie, sans avoir la crainte de croiser son regard et d’y voir quelque chose qu’il n’avait pas envie de voir… Pour la détendre et se détendre lui-même, Nolan évoqua un nouveau retard, mais cette fois-ci, c’était dû à la poisse de Maggie et non leur travail. La réaction de cette dernière ne se fit pas attendre, jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’il plaisantait « Oui… Je sais, ce n’était pas drôle… ». En tout cas, ça ne devait pas l’être pour Margaret qui était enfermé dans une cage en métal entre deux pallier.

Un nouveau silence et Nolan se décida à parler de ce baiser qu’ils avaient échangé, de ce que cela avait engendré chez lui, dans son esprit, notamment. Les interrogations que cela avait soulevé. Il aurait pu attendre qu’elle redescende, qu’elle ne craigne plus que la cage tombe dans le vide. Toutefois, il savait aussi qu’elle ne pourrait pas fuir, qu’elle ne pourrait pas quitter le chantier parce que la conversation était difficile. Puis Nolan n’aimait pas les non-dits. Il était toujours parti du postulat que cela nuisait aux relations, quelles qu’elles soient, et il ne voulait pas de cela pour sa relation avec Maggie, quelle que soit cette relation qu’ils avaient. Elle ne répondit rien parce qu’Iggy coupa leur conversation pour leur annoncer que le technicien n’arriverait que dans une heure. Nolan soupira et annonça la nouvelle à Maggie qui avait déjà tout entendu « Maggie, Maggie… Respirez… Je ne vais pas appeler David. J’ai compris… Je reste là, avec vous et on va discuter jusqu’à ce que le technicien n’arrive ». Il décida donc de lancer un nouveau sujet de conversation et sa réponse le rendit perplexe, fronçant les sourcils, il demanda « A cause de nous ? Enfin du baiser ? ». Il connaissait sûrement déjà la réponse, mais il avait envie de l’entendre de sa bouche à elle. Il se pencha pour regarder le monte-charge « Vous êtes entre deux pallier » et reposa sa tête contre le mur momentanément car il entendit la jolie rousse faire une crise d’angoisse en direction « Maggie, Maggie… Je suis là… Je ne peux rien faire pour te sortir de là alors ne pense pas à l’endroit où tu es … Écoute-moi, concentre-toi sur ma voix… Ma charmante et charmeuse voix d’ancien fumeur » en riant presque, plus nerveusement qu’autre chose, alors que le tutoiement était revenu soudainement « Margaret, je suis là, je ne vais nulle part. Je reste ici tant que tu n’es pas sortie, tu m’entends ? Je ne vais nulle part » souffla-t-il avec une certaine douceur « J’ai appris hier que ma première femme allait se remarier. Son ami l’a demandé en mariage. Il faut croire que tout le monde se marie autour de moi » en riant de nouveau, mais sans nervosité cette fois-ci, plus amusé par la situation « Elle m’a convié à son mariage et je me suis dit que… Eh bien, est-ce que tu… tu accepterais de m’accompagner ? En tout bien, tout honneur. Pas de coup sur la tête, pas de réveil toutes les heures, ni de baiser. Juste une jolie robe… Enfin pour toi, pour moi, ça sera un costume, il y aura du champagne et des petits fours aussi » et ajouta, souriant « Tu pourrais prendre quelques idées pour ton mariage et surtout, je n’irais pas tout seul, sinon sa tante Berti va encore me palper les fesses et je ne suis pas sûr de résister cette fois-ci ».


Charly
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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« -faut pas l’appeler, s’il te plais fait pas ça. » non, elle ne voulait surtout pas que David soit au courant. Ça faisait trois jours qu’ils se faisaient la gueule, trois jours qu’elle essayait de digérer tout ça, trois jours qu’elle avait mentit. Qu’il soit là ou non ça ne changerait rien à sa situation. Ça le ferait juste chier parce qu’il avait des rendez vous important cet après midi, et donc bien d’autre chose à faire que de venir attendre ici, en compagnie de Nolan ! « -d’accord... » souffle « -d’accord... » elle écouta avec attention ce qu’il racontait, se focalisait sur sa voix et répondit en se concentrant sur la conversation. « -à cause de la dispute que j’ai eu avec David en rentrant chez moi. » oui ba autant lui dire. « -je lui ai pas dis ! » ajouta Maggie avec précipitation. « -j’ai seulement avoué que j’étais chez toi, l’accident et… et il s’est emporté enfin bref... » voilà comme ça Nolan savait d’avance que David ne le portait pas dans son coeur.

« -quel palier ? »
demanda t elle pour précision. Elle pouvait peut être sortir ! La panique refit surface, reprenant le dessus et à nouveau elle tenta de se calmer, d’éviter de tourner de l’oeil. « -comment ?! » cria Maggie dans le petit appareil. « -pardon... » souffla t elle quelques secondes plus tard en réalisant qu’elle lui avait peut être crevé les tympans. Et surtout que c’était débile de sa part de faire ça, sauf si elle voulait que tous les chantiers soit au courant. « -j’ai des frissons et j’ai horriblement chaud en même temps... » constata la jeune femme avant qu’un rire nerveux de sorte de sa gorge et qu’elle ajoute : « -et ça n’a rien avoir avec ta voix. » à croire qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de dire de la merde ! Un moment de silence, « -merci... » souffla t elle avec une petite fêlure dans la voix, touché par la douceur dont il faisait preuve. Soudainement la jeune femme réalisa qu’elle venait de se prendre elle même dans les bras, imaginant qu’il s’agissait de lui. Elle se massa le front, avant de se concentrer à nouveau sur la voix chaleureuse du chef de chantier, comme il le lui avait demandé.

« -c’est peut être un signe... »
répondit Maggie en souriant en l’entendant rire. « -quoi ? » demanda t elle en grimaçant. Là s’il voulait lui faire penser à autre chose, c’était bien joué ! Elle aurait pu faire de l’humour, lancer un : comment ça pas de baiser ? Quoi tu ne portera pas de robe, je suis déçue ! Et l’épilation dont on a parlé alors ?! Mais clairement là, elle n’était pas disposée. « -elle te plais pas tante Berti ? » s’amusa la jeune femme à nouveau avec ce petite rire nerveux. Maggie laissa passé un silence, un long silence, enfin qui lui paru long en tout cas. « -c’est quand ? Parce que… Parce que je n’ai pas mon agenda là tout de suite, il est en bas tu sais dans mon sac. J’ai tout laissé en bas d’ailleurs, j’ai même pas mon portable… Mais si la date colle, pourquoi pas oui… Les petits fours c’est tentant ! » un nouveau rire nerveux. Il fallait qu’elle sorte de là. Un nouveau long silence, et elle finit par reprendre : « -tu sais… pour le baiser... » mais elle n’eut pas le temps de dire quoi que se soit qu’elle entendit un des gars hurler d’en bas que le technicien était là. « -oh merci mon dieu ! » s’exclama la jeune femme. Ça avait été plus rapide que prévu !
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J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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« Tu as ma parole… » souffla-t-il face à la demande presque suppliante de Margaret, même si cela l’intriguait au plus haut point. Quelle femme ne voulait pas de l’homme qu’elle aimait à ses côtés dans ce genre de moment difficile ? Et encore plus une future mariée ?! Il aurait pu se montrer rassurant, il aurait pu trouver les mots qu’il fallait pour apaiser ses angoisses. Mais non. Maggie ne souhaitait qu’une chose, ne pas l’avoir à ses côtés. Ce fut pour cela qu’il en vint à parler du mariage, et finalement, elle n’avait rien préparé durant ces derniers jours parce qu’elle avait l’esprit occupé par d’autres choses que le mariage à venir. Évidemment, Nolan n’avait pas besoin d’être devin pour savoir que cela avait un rapport avec lui, avec leur baiser échangé… Et voilà qu’elle lui avoua s’être disputé de bon matin avec son fiancé. Lui avait-elle dit pour leur baiser ?! Il n’eut pas le temps de poser la question qu’elle lui répondit aussitôt. Nolan fronça les sourcils « Il me déteste sans me connaître. Je sens que je l’aime déjà ». C’était ironique. A dire vrai, il était relativement intrigué par les raisons qui poussaient David à se méfier de lui alors qu’il ne le connaissait nullement.

Le sujet changea quand Maggie voulait savoir à quel étage elle se trouvait. Il se pencha donc pour avoir une vue sur le monte-charge qui se trouvait entre deux pallier, et reprit place tout contre le mur « Entre le deuxième et troisième étage », et elle se mit à hurler soudainement dans son oreille, sans se rendre compte qu’on l’entendit aussi sur le chantier, faisant que ses gars levèrent tous la tête vers le monte-charge, puis le regarda à son tour. Il fit un signe pour les rassurer et ils se remirent au travail tant bien que mal, pendant que Nolan tenta de rassurer une Maggie emprunt à la peur. Il se mit à sourire en l’entendant préciser que la réaction de son corps n’avait rien à voir avec sa voix « Et moi qui pensait que je te faisais un certain effet » avant de fermer les yeux avec force, se disant que ce n’était peut-être pas vraiment le genre de paroles appropriées « Désolé » et poursuivit, tentant de se montrer rassurant, et cela, avec une douceur prononcée dans la voix. Un silence en suivit, puis il esquissa un maigre sourire en l’entendant le remercier. Elle allait mieux.

Nolan bascula sur un autre sujet. Le mariage de sa première épouse auquel il était convié. « Un signe ?! Je ne pense pas » en riant presque, et il lui demanda de l’accompagner. « Est-ce que tu veux venir avec moi au mariage ? ». Voilà, la demande était bien claire. Il tenta de trouver des raisons de venir avec lui et se mit à rire discrètement en l’entendant parler de tante Berti « Avec une bouteille de whisky dans le sang et quelques antidouleurs qui me feraient planer, je pourrais me laisser tenter… » et réprima un frisson « Non, en fait, même pas » et laissa un silence s’installer, que Maggie brisa « Dans deux mois, le 15. C’est sur deux jours. Ils se marient en toute intimité sur une plage des Hampton. On sera peut-être vingt ou trente convives au mieux ». Helen n’avait jamais aimé les grands mariages de toute manière. Quand elle évoqua le baiser, il sentit son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine, plus par appréhension de ce qui allait suivre que pour autre chose, mais la voix d’un de ses ouvriers se fit entendre, brisant la conversation d’un coup d’un seul. Nolan cogna l’arrière de sa tête contre le mur, maudissant ce dernier « Tu seras bientôt libre… » et se leva, s’extirpant de son recoin pour s’avancer vers le monte-charge qui redescendait en douceur. Il éteignit le talkie-walkie pour s’approcher des quelques ouvriers qui bossaient au rez-de-chaussée et qui s’étaient arrêtés de travailler, applaudissant la sortie de Maggie du monte-charge. Nolan, quant à lui, resta en retrait, l’observant en silence, esquissant tout de même un sourire. Après quelques minutes, il siffla « Tout le monde repart au travail » et les ouvriers s’éparpillèrent comme dans une fourmilière, laissant Maggie enfin seule. Il fit donc les quelques pas restant qui les séparaient « Je suis content de voir que tu vas bien » et ajouta « Tu allais dire quoi concernant le… enfin tu vois », ne souhaitant pas prononcer le mot sur le chantier. Mais, une fois encore, elle n’eut pas le temps de répondre qu’une voix masculine se fit entendre derrière eux « Margaret, tout va bien ?! ». Nolan se retourna face un grand brun aux yeux bleus à la silhouette élancée au costume qui coûtait sûrement son salaire mensuel. David. Il tourna aussitôt la tête vers Maggie « Je ne l’ai pas appelé ».


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J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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Elle avait sourit. C’était un peu ça. Mais David était assez jaloux. Surtout lorsqu’il s’agissait d’homme dont elle pouvait parler et qu’il ne connaissait pas. Maggie aurait dû se taire plutôt que de laisser parler son enthousiasme vis à vis de Nolan lors de leur premières rencontres. Elle comprenait où était le malaise après tout, elle mettait plus d’entrain et d’envie à son projet de rénovation de cette usine, que pour les préparatifs de leur mariage. Chose que toutes femmes étaient censées faire ! Nolan étant lié au chantier, forcement David était réticent. En plus du léger petit mensonge qu’elle lui avait servit trois jours plus tôt. « -je lui ai mentis le soir où je suis venue chez toi. Je lui ai dis que j’allais passer la soirée avec ma meilleure amie. » avoua la jeune femme avant de soupirer et de couper Nolan dans son probable élan de curiosité : « -je sais pas pourquoi j’ai fais ça, c’était débile et du coup il m’en veut. » voilà parler de ça lui avait fait oublié durant quelques minutes où elle se trouvait.

Mais l’angoisse revint vite au galop et elle se renseigna sur l’étage au quel elle se trouvait coincée. Cela lui donna encore plus de sueur froide. Ça ne faisait pas un léger petit saut à un mètre du sol. « -tais toi. » souffla Maggie en fermant les yeux. C’était de l’humour et pourtant c’était la vérité. Oui, il lui faisait de l’effet. Trop d’ailleurs ! Trop pour ne pas foutre la merde. Mais cette douceur, cette façon de prendre soin d’elle, d’être présent tout simplement.

Heureusement il changea de sujet et elle finit par acceptée tout en précisant qu’il fallait qu’elle regarde son agenda. Qu’elle n’avait pas sur elle. « -on en reparle une fois que je serais sortie d’ici d’accord ? » de tête en cherchant bien, elle ne pensait pas avoir quelque chose de prévu, et ça collait peut être d’ailleurs à un déplacement de David mais ça restait à voir. Un léger silence et puis vu qu’ils étaient dans les confidences et qu’elle se sentait un peu plus détendue, Maggie décida de revenir sur le sujet du baiser. Elle n’eut pas le temps de dire quoi que se soit. Le technicien venait d’arriver et elle allait pouvoir être libéré ! « -attends moi en bas... » souffla t elle au dernier moment, ne sachant pas si il l’avait entendu.

Une grande inspiration et elle se mis debout, épousseta son jean, remis un peu d’ordre à ses cheveux et tenta de faire bonne figure lorsqu’elle pu enfin sortir. Elle remercia le technicien, sourit aux ouvriers avant de regarder Nolan donner ses ordres. Elle lâcha un immense soupire, affaissant ses épaules, même l’air poussiéreux du chantier lui paraissait parfait et délicieux ! La visage toujours vers le haut, elle tourna son regard vers le chef de chantier et lui dit : « -grâce à toi. Merci... » un petit sourire gêné comme elle en faisait trop souvent, avant d’ouvrir la bouche pour lui répondre, même si c’était totalement différent d’en parler maintenant qu’il était en face d’elle. Mais une fois encore, elle n’eut pas le temps de prononcer un mot qu’une voix qu’elle ne connaissait que trop bien se fit entendre dans son dos. La jolie rousse ouvrit de grands yeux avant de dévisager Nolan. « -tu... » il lui avait donné sa parole.

David s’approcha d’elle et insista : « -je vais bien. Je vais bien. Tu… qu’est ce que tu… qui t’as prévenu ? » il expliqua qu’il avait téléphoné plusieurs fois à la base pour savoir à quelle heure elle comptait rentrer ce soir. Quelqu’un lui avait répondu et expliqué la situation. « -ne me dis pas que ça va. Je sais très bien que tu détestes les ascenseurs. » et puis il posa son regard sur Nolan, sans lâcher Maggie et demanda : « -pardon vous êtes ? » La jolie rousse pris alors la parole et répondit : « -je te présente Nolan Campbell. Mon chef de chantier. Et je vais bien. » elle détestait quand David lui dictait ce qu’elle devait ou non dire ou ressentir. Elle laissa les deux hommes échanger une poignée de main, avant de dire : « -tu es annulé tes rendez vous ? Tu n’aurai pas dû, j’étais pas en danger de mort. » « -chérie je t’en pris ne dis pas n’importe quoi, je sais très bien dans quel état ce genre de situation peut te mettre. Tu as finis ? Je te ramène. » « -oui enfin non, je… j’en ai encore pour deux minutes. Tu m’attends dehors ? » David détailla Nolan de la tête aux pieds avant de hocher la tête. Il embrassa Maggie et quitta le chantier non sans un dernier regard pour le chef de chantier.

A nouveau elle inspira profondément, avant d’adresser un petit sourire à Nolan. « -je suis… je suis désolée pour… » pour quoi ? Pour cette situation merdique qui lui avait fait perdre son temps ? Pour David ? « -je vais récupérer mes affaires... » ajouta t elle en pointant du pouce derrière elle le lieu où elle les avait laissé. Mais après deux pas, elle se retourna, fit deux pas vers lui et dit : « -merci… merci pour… enfin pour m’avoir aider à ne pas perdre pieds… »
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Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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La tension qui avait résulté de l’issue désastreuse de leur soirée en tête-à-tête semblait ne plus exister en cet instant ou, tout du moins, elle s’était amoindrie au fur et à mesure qu’ils discutaient au travers du talkie-walkie. Ils savaient pertinemment que leur relation ne serait plus jamais pareille, et tout cela, parce qu’ils avaient compris qu’il y avait une attirance mutuelle, une alchimie qu’ils n’avaient d’autres choix que de combattre au risque de tout perdre s’ils succombaient de nouveau. Surtout elle qui allait se marier… Et lorsqu’elle se confia à lui, Nolan compris que rien que sa présence dans son appartement avait suffit à faire surgir une tension entre elle et le futur époux. Que se serait-il passé s’il avait su pour le baiser… « Parce qu’il y a une alchimie entre nous, quelque chose qu’on n’arrive pas trop à comprendre, et que c’était peut-être effrayant que de dire à voix haute, que tu allais passer la nuit chez moi à ton fiancé ». En tout cas, c’était la théorie de Nolan, mais il se trompait peut-être. Mais ce genre de mensonge n’était pas anodin. Il ajouta tout de même « Ou peut-être que ton fiancé est du genre jaloux et tu voulais éviter une dispute », ce qui était tout aussi probable.

Malgré l’angoisse éprouvée par Maggie, Nolan parvint à esquisser un sourire espiègle lorsqu’elle lui demanda de se taire lorsqu’il évoqua l’effet qu’il produisait chez elle. Ces deux mots signifiaient qu’il avait raison. La jolie rousse n’était pas insensible à son charme. Il en avait eu un avant-goût lorsqu’elle lui avait rendu son baiser, et il venait d’en avoir la confirmation en cet instant précis. Toutefois, ça ne servait à rien que de jouer avec le feu. Elle allait se marier avec David, et lui, il allait devoir trouver une femme sur qui jeter son dévolu pour tenter de l’oublier. En parlant d’une autre femme, Nolan évoqua le mariage de sa première épouse avant de l’inviter audit mariage d’ici deux mois. Il n’avait pas envie de s’y rendre seul et ça leur permettrait de passer du temps ensemble en dehors de la sphère professionnelle « On peut faire ça » répondit-il en sachant qu’elle n’avait sûrement pas la tête à penser à ses projets des deux prochains mois.
Le quarantenaire se sentit comme frustré lorsqu’elle commença à évoquer le baiser, pour finalement ne pas parvenir à terminer sa phrase parce qu’un de ses ouvriers ouvrit sa bouche pour les prévenir de l’arrivée du technicien. Comme si ce dernier ne pouvait pas arriver cinq minutes plus tard. Il resta en retrait le temps qu’elle sorte du monte-charge et reprenne ses esprits. Un sourire en l’entendant le remercier « Ça nous a permis de parler un peu » et évoqua le baiser, mais une fois encore, ils furent interrompus. Néanmoins, il aurait préféré que ça soit par un ouvrier cette fois-ci, mais ce fut un costard-cravate qui les dérangea. Il n’avait pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir qui il était. Il se recula d’un pas et tourna la tête vers Maggie pour lui dire qu’il n’y était pour rien. Il lui avait donné sa parole.

Nolan glissa ses mains dans les poches et baissa la tête, non sans hausser les sourcils lorsque David décida de comment allait sa fiancée, sans attendre sa réponse. Il se força pour fermer sa gueule, et releva la tête quand ce dernier s’intéressa à lui. Il ne répondit pas, laissant Maggie faire les présentations et sourit avec confiance quand il lui serra la main « Et vous devez être le futur marié ». Il récupéra sa main pour la glisser à nouveau dans sa poche de jean, les laissant échanger tous les deux, et une fois encore, il décida de comment elle se sentait elle. Il décida d’intervenir, ne se retenant jamais bien longtemps pour l’ouvrir « Je pense qu’elle sait mieux que vous de comment elle se sent, vous ne pensez pas ?! Si elle vous dit qu’elle va bien, c’est qu’elle va bien » et il s’apprêtait à surenchérir par pure provocation, mais Maggie abdiqua en acceptant de rentrer. Il sentit le regard de David sur sa personne, et n’hésita pas à le regarder de la même manière, de la tête au pied, juste pour le provoquer ouvertement. Elle avait choisi une bonne tête de con comme fiancé !

Le chef de chantier se tourna vers Maggie qui s’excusa « Désolé pour le fait que ton fiancé a l’air d’une tête de con ? Ne le sois pas, ce n’est pas toi qui l’as rendu comme ça » tout en esquissant un sourire pour faire passer sa remarque avec douceur. Si elle s’excusait, c’était qu’elle savait que ce dernier avait un comportement déplacé envers lui. Il acquiesça et sourit « C’est normal, tu n’as pas à me remercier. Tu en aurais fait autant pour moi » et lui fit un clin d’œil. Il la laissa faire quelques pas, puis la talonna « Tu as conscience que tu peux avoir bien mieux que ce genre de type ? Et je ne parle pas de moi, je n’ai pas sa situation ».

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