Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

C'est moi le chef!

Charly
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Charly
Ven 27 Aoû - 11:10
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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C’était mieux qu’il ne soit pas comme son père parce que ça la mettrait super mal à l’aise. Techniquement c’est ce qu’elle aurait répondu. Son père la considérait toujours comme sa petite fille chérie, comme si elle n’avait que douze ans et que métier d’architecte qu’une lubie ou un passe temps. Il était encore de l’ancienne école, de ceux qui pense qu’un mari dois subvenir seul au besoin du couple. David avait un salaire qui permettait largement cela. Sauf que Margaret n’avait pas la moindre envie de devenir femme au foyer, encore moins de se faire entretenir. Et puis ce métier c’était son truc ! Elle en avait rêvé depuis qu’elle était gamine ! Alors si Campbell avait des similitude avec son père, Maggie savait d’avance qu’elle en perdrait ses moyens. Incapable de lui dire haut et fort ce qu’elle désirait, la jeune femme avait appris au fil du temps à rentrer dans le moule, effaçant quelque peu sa vraie personnalité afin de mieux plaire à sa famille. Parce qu’être le vilain petite canard, elle l’avait bien trop mal vécu petite. Être la numéro deux, celle qui soit disant veux toujours tout faire pour se faire remarquer. Enfin les jalousies et la rivalité qu’il y avait entre elle et sa sœur aînée Susan, n’avait rien avoir avec cette conversation.

D’ailleurs Maggie ne répondit pas, laissant Campbell avec sa curiosité. Mais la discussion dégénéra parce qu’il osa employer le surnom qu’il trouvait amusant. Pas elle. Celui qu’il lui trouva par la suite était encore plus dégradant. « -peut être qu’il n’ose pas ! En tout cas moi je me plains alors trouvez autre chose si vous tenez tant à me donner un surnom. Vous pouvez m’appeler Maggie si vous voulez. » dernière tentative de le convaincre en lui donnant l’autorisation de raccourcir son prénom. Heureusement le téléphone sonna et mis fin à la tension qui montait.

« -ce n’est pas le cas. » pourquoi est ce qu’elle se sentit le besoin de préciser ? « -c’est le numéro d’une boutique. » merde il était doué pour la faire sortir de ses gongs et pour qu’elle parle ! Il fallait vraiment qu’elle se méfie avec ça. Les dessins, à la base elle devait lui montrer les dessins. Donc elle ouvrit le carnet et revint sur le sujet du boulot. Et ce qui se passa, cette sorte de connexion entre eux… Prise dans son élan, elle répondit toujours avec la même passion dans la voix et dans le regard : « -oh si j’adore ça ! Les futurs propriétaires par contre... » elle haussa les épaules en signe d’impuissance, n’ayant pas la réponse à cette question. Et elle se mis à rire le plus naturellement du monde, d’un rire qui ne sortait pas souvent de sa gorge d’ordinaire tant elle contrôlait tout. « -je suis architecte, pas millionnaire ! Et puis là on parle d’un des duplex. Si je devais acheter, le prendrait le loft avec la terrasse et le vitrail. » et puis paf ! La bulle éclata lorsqu’elle réalisa être trop proche de Campbell. Lorsqu’elle réalisa aussi combien elle avait été véritablement elle même avec lui.

La question qu’il lui posa la déstabilisa un peu plus encore. C’était très rare qu’on lui demande si elle allait bien. Maggie préféra uniquement répondre par un sourire, baissant les yeux quelques secondes, histoire de bien revenir sur terre. Mais il devait partir, alors direction le monte charge. La fin de la conversation se fit en bas, parce qu’elle était incapable d’aligner trois mots de plus là tout de suite. « -très bien... » souffla t elle avec une certaine forme de gêne, comme si soudainement elle n’était plus vraiment à l’aise en sa compagnie. Elle ferma les yeux lorsqu’il lui indiqua que ses fesses avaient récupéré de la poussière. Elle le laissa la devancer et passa ses mains rapidement, réalisant qu’il avait par conséquent regarder ses fesses ! « -de quoi ? » demanda Maggie en approchant de l’échafaudage à son tour, avant de capter : « -ah oh… non je ne sais pas si je serai plus à l’aise sur une échelle. » Elle enfila sa veste, mis son sac sur son épaule et sourit en hochant la tête : « -on fait ça. Et je vous envoi mes dessins. » elle y tenait vraiment. Une fois devant l’entrer elle reprit : « -bon et bien je vous souhaite une bonne fin de journée. » puis elle leva la main et prit un taxi, dans lequel, la jeune femme resta songeuse durant de longue minutes.

Le soir, David était absent. Elle eut donc tout le loisir de s’installer confortablement dans le canapé avec une tisane, et se mettre à dessiner. Margaret envoya ses dessins à Campbell à deux heures du matin. Lorsqu’elle réalisa l’heure qu’il était, elle grimaça, et ajouta un message qui disait : « -pardon si je vous ai réveillé. »

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 28 Aoû - 11:33
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Le surnom dont il l’avait affublé le jour de leur rencontre semblait réellement agacer l’architecte qui lui proposa une alternative. Maggie. Il la regarda sans mot dire, réfléchissant un instant, puis son sourire se dessina sur ses lèvres avant de rétorquer « Ça me va » et ajouta « Maggie » comme pour savoir si ça lui plaisait à l’oreille, et c’était le cas. C’était bien moins formel que Margaret, et moins enquiquinant que ma jolie. De toute manière, ils ne purent en discuter davantage que son portable sonna. Il resta que brièvement avec ses interlocuteurs, par politesse envers l’architecte et raccrocha au bout de quelques minutes à peine. Le post-it qui glissa jusqu’à lui changea radicalement le sujet de conversation sur la vie personnelle de Maggie. Une boutique. Intéressant. « Quel genre de boutique ? » tout en esquissant ce sourire agaçant. Il avait envie de savoir. Mais le carnet le coupa dans son élan et il ne fallut pas longtemps pour Nolan pour se plonger dans ce qui le passionnait le plus : L’architecture. Se plaisant à imaginer le nouveau bâtiment après être passé entre ses mains. Un regard pour la jeune femme qui était plus que proche, qu’il pouvait en sentir la douceur odeur de son parfum, et répondit « Faites comme moi, dites-leur votre pensée. Peut-être que la proposition les séduira ». Nolan était dans cette optique-là : Les réponses toutes faites étaient inutiles. Tant que l’on n’avait pas demandé, on ne pouvait pas connaître la réponse. Elle ne risquait rien à proposer ses idées aux propriétaires qui pourraient être conquis… ou non.

Nolan fut presque surpris par son rire. Ce genre de rire qui faisait sourire presque instantanément, et qui faisait du bien à entendre. C’était la première fois qu’elle riait ainsi à son contact et il apprécia, tout comme ce qu’elle répondit. Alors, avec son regard rieur et son burrito presque fini dans la main, il répondit « Autant s’offrir ce qui a de mieux ». Lui aussi avait été charmé par le vitrail, mais avec son salaire, il pouvait seulement s’offrir le vitrail, et encore. La fin de la pause repas sonna et il était temps, pour eux deux, de retourner travailler. Un silence de plomb envahit l’habitacle du monte-charge et lui signala que son pantalon était sale. Évidemment, elle saurait irrémédiablement qu’il avait osé un regard sur sa silhouette affriolante, et s’en moquait bien. Il était un peu sans filtre et elle avait dû s’en rendre compte par elle-même. Il signala tout de même que, pour la fois prochaine, il mettrait en place une échelle. Il se retourna vers elle en souriant « Une échelle, pour grimper » en désignant le plafond de l’index et se mit à rire « Vous le serez sûrement plus que dans le monte-charge » et récupéra ses affaires tout en acquiesçant aux dires de Maggie « Faisons ça » et répondit « Bonne journée à vous aussi Maggie » et quitta le bâtiment en désuétude.

Installé dans le canapé, devant une émission télévisée sur l’architecture à Rome entre 70 et 80 après Jésus-Christ, il était pris par le reportage qu’il sursauta presque en entendant la sonnerie de son portable. Un froncement de sourcil quand il se saisit du petit appareil, il se mit à sourire en voyant les croquis de Maggie, appréciant le coup de crayon et les idées de cette dernière. Son nouveau message l’amusa et répondit : Vous me devez un café ! et prit en photo son écran de télévision et la lui envoya avec, pour légende : Je regardais la télévision sur l’architecture romaine. Est-ce qu’on peut dire que je fais des heures supplémentaires ?C'est moi le chef!  - Page 3 1f60f et garda le téléphone sur sa cuisse alors qu’il se replongea dans son émission.


Charly
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Sam 28 Aoû - 14:17
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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Margaret n’avait pas vu les heures défiler. Plongée dans ses dessins, à nouveau dans cette sorte de bulle où pouvait prendre forme ses pensées avec passion, elle avait noirci les feuilles de son carnet, faisant ainsi prendre vie, d’une certaine façon, l’idée qui avait germé dans l’esprit de Campbell durant leur déjeuner. En dessinant la piano, elle avait sourit et s’était levée pour mettre un peu de musique. Elle avait choisi une playlist de piano voix qu’elle aimait beaucoup. Puis après avoir pris une gorgée de sa tisane, elle s’était replongée dans les dessins. Finalement il était bien tard lorsqu’elle avait envoyé tout ça. Et elle grimaça en voyant la réponse de Campbell. Naturellement, dans son résonnement bien cloisonné elle écrivit : -je suis vraiment désolée… Vous le prenez comment votre café ? Entre temps elle arrêta la musique et passa à la salle de bain afin de se mettre en pyjama. Tout en se brossant les dents, elle reprit son téléphone et plissa les yeux en voyant la photo et le commentaire. Elle lança son téléphone sur le lit, termina de se préparer et lorsqu’elle revint, curieuse elle demanda : quelle chaîne ? Et non à cette heure ci se sont des horaires de nuits, et ils ne sont pas inclus dans le contrat. Elle alluma la télé dans la chambre, assise en tailleur au milieu du lit, cherchant cette fameuse émission. j’ai trouvé. Déjà vu. Avait elle ajouté avant de couper court à l’échange puisque David venait de rentrer.

Ils n’étaient pas un vieux couple, mais ils avaient leur petites habitudes de routine. Deux fois dans le mois, David partageait une soirée avec ses amis. Il en était de même pour elle. Les jours n’étaient pas fixe. Mais ils s’étaient accordé la dessus étant donné qu’elle n’appréciait pas vraiment les amis de son conjoint, et inversement. Il fut surpris de voir qu’elle ne dormait pas. Fit mine de s’intéresser à ce qu’elle lui raconta de sa journée, ne capta pas qu’elle ne parla quasi que de Nolan Campbell. Une fois au lit, il relança le sujet de la date du mariage. Elle grimaça et gémit un : « -oh non pas maintenant… ce weekend on se pose et on regarde convenablement. » elle repoussait encore et encore mais elle savait que si la date était placé, il allait falloir trouver un lieu… Et bien d’autre chose. Cela serait chronophage et elle n’avait pas envie de perdre du temps et de l’énergie pour ça maintenant. Ils étaient fiancés, c’était déjà bien non ?! Qu’est ce que ça allait changer à leur vie de faire un échange de vœux et de bagues ?

Deux jours plus tard, réunion d’ouverture du chantier. Maggie avait très peu dormi. Elle était tout en stress. Et à six heure du matin, elle était déjà en train de faire du pilate dans la pièce qui lui servait du bureau. Ils avaient chacun leur espace dans l’immense maison qu’ils avaient acheté. Elle trouvait ça agréable d’avoir son espace à elle, même si elle avait une légère tendance à envahir tout de même les espaces communs comme le salon. Ce que David lui reprochaient assez régulièrement d’ailleurs. Elle enfila un jean et une chemise blanche tous ce qu’il y avait de plus classique, et pris soin d’attacher ses cheveux, de façon à pouvoir porter un casque mais aussi paraître présentable. Puis elle décida de prendre un smoothie vitaminé en route, faisant une partie du chemin à pieds pour se détendre. Ça ne fonctionna pas vraiment et elle fut obligé de prendre une grande inspiration en arrivant devant le bâtiment, cherchant une poubelle des yeux pour jeter son gobelet. Elle se murmura un : ça va aller, ça va aller, tous va bien se passer… Puis elle entra, affichant un sourire.

Manhattan Redlish
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Sam 28 Aoû - 19:39
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J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Quatre-cinq heures de sommeil suffisaient pour que Nolan soit en état de fonctionner. Six heures pour lui permettre d’être entièrement reposé. C’était un rythme qu’il ne parvenait pas à changer depuis son retour du front, plus de vingt ans auparavant. Ce n’était pas en raison d’un quelconque stress-post-traumatique, ou de cauchemars sur cette époque difficile de son existence. Il dormait souvent à poing fermé et faisait autant de cauchemars qu’une personne lambda. Il ne pouvait pas l’expliquer, tout simplement, et s’en accommodait très bien. Cela lui permettait de revoir des plans jusqu’à tard dans la nuit, de programmer le jour d’après, ou encore, comme ce soir, de regarder un reportage qui était, avant tout, destiné aux insomniaques chroniques. Toutefois, il fut étonné d’entendre la sonnerie de son portable, et encore plus de se rendre compte que c’était Maggie. Il avait tout de même souri. Il n’était pas le seul à veiller jusqu’à tard la nuit. Il répondit donc : Je vous taquinais. Vous finirez par vous y faire. Et décida de prendre en photo sa télévision pour la rassurer sur le fait qu’il ne dormait pas encore. Il se mit presque à rire devant son portable en lisant la réponse de Margaret. Finalement, elle commençait peu à peu à se détendre à son contact : Je suis déçu. On reverra cette clause-là lorsque nous nous verrons à nouveau autour d’un café noir sans sucre pour ma part. Pour la chaine, c’est la 5 et reposa son portable à côté de lui. Il fronça légèrement les sourcils en voyant le message bref qu’elle lui répondit. Nolan ne répondit pas, déposa son portable et continua de regarder son émission jusqu’à la fin, avant de partir se coucher…

Deux jours plus tard, Nolan était présent sur le chantier dès six heures du matin afin de faire le point avec l’équipe qu’il avait engagé. Une partie provenait de sa propre équipe, mais en raison des chantiers trop important qui surchargé son emploi du temps, il avait dû engager trois intérimaires et demander à son oncle de lui envoyer quelques-uns de ses ouvriers. L’équipe au complet, elle profitait de quelques minutes d’accalmie pour prendre un café tous ensemble. S’en suivit les consignes, les plans et les missions attribuées à chacun. A peine eut-il terminé que Nolan se retourna vers la porte d’entrée qui venait de claquer. Un sourire en voyant Maggie, venant à sa rencontre avec un casque de chantier qu’il déposa sur sa tête « Bonjour Maggie. Prête ? » et se décala légèrement pour qu’elle ait un aperçu de l’équipe qui patientait « Je vous présente vos hommes ». Il entendit un « Je suis son homme quand elle veut à celle-là » qui attira immédiatement son attention. Nolan se gratta l’arrière de la tête tout en riant, et s’approcha de son ouvrier qui semblait vouloir amuser la galerie. Il s’arrêta soudainement de rire pour croiser le regard du fouteur de trouble « C’est quoi ton p’tit nom ? » « Richardson » « Richardson… Deux options s’offrent à toi petit merdeux de merde : Soit tu t’excuses auprès de la dame, soit je te lave ta petite gueule à coup de détergeant pour chiotte. Tu choisis ». Aucune agressivité dans la voix. Dans le regard et sa manière de se tenir, c’était tout autre. Il vit l’ouvrier blanchir à vue d’œil et se pencha pour s’excuser auprès de Margaret « Voilà » et frappa dans ses mains, revenant auprès de l’architecte « Vous avez mon café au fait ? Non, laissez tomber. Dès que je les aurais mis au travail, on ira se boire un petit café pas loin » et tendit la main vers les ouvriers « Ils vous attends ».



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Sam 28 Aoû - 20:47
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Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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Durant deux jours, étrangement, Campbell fut toujours dans un coin de sa tête. A chaque fois qu’elle pensait à quelque chose pour le chantier, elle se disait qu’il faudrait qu’elle lui en parle. Que ça pouvait être intéressant d’avoir son opinion. Finalement en le voyant lui sourire le matin du jour J, elle se contenta d’en faire de même, comme si ça mémoire s’était soudainement mise en grève. « -Monsieur Campbell. » elle hocha la tête sans vraiment savoir à quoi elle devait être prête, un peu perturbé par le ton très sérieux que ses mots venaient de donner à leur échange. Il l’appelait par son surnom, et elle, elle lui donnait du Monsieur ? Enfin en même temps, il ne l’avait pas autorisé à l’appeler autrement. Donc… Un Campbell tout court faisait bien trop masculin à son goût, et elle n’allait sûrement pas l’appeler Nolan là au milieu de tous ses ouvriers.

Le casque réglementaire sur le tête, elle laissa son regard glisser quelques secondes sur les ouvriers qui attendaient là. Mais son petit nuage de merveilleuse réalisation avec un équipe parfaite vola en éclat bien vite. Voyant Campbell se mettre à rire, elle fut vexée, et elle éprouva également une forme de honte ou de gêne en se disant qu’elle s’était trompée sur lui. Qu’ils étaient un simple mâle parmi d’autres. Mais elle resta bouche bée en écoutant la suite. Le chef de chantier prenait sa défense. A sa façon… Peut être également pour afficher sa dominance de mâle alpha… Ce qui était certain c’est qu’elle n’aurait pas eu le même aplomb, ni le même répondant. Elle hocha la tête lorsque l’ouvrier la regarda confus.

« -quoi mais vous aviez dis que... » bafouilla Maggie en l’entendant parlé du café. Décidément, elle avait encore bien du mal à ces plaisanterie. « -ils m’attendent ? Pour… oh ah oui ! » bon il fallait qu’elle se reprenne, chose qu’elle fit rapidement après avoir déposé ses affaires. Une petit raclement de gorge élégant avant de prendre place devant le groupe. « -Bonjour à tous. Je suis Margaret Hall, l’architecte du projet. » elle laissa son regard passer sur chacun d’eux avant de reprendre : « -il y a beaucoup à faire sur le chantier, et j’espère pouvoir vous faire confiance pour un travail rigoureux et soigné. Le bâtiment n’est pas tout jeune, il faut donc de la délicatesse également. Je ne suis pas là pour vous apprendre à faire votre travail, mais pour m’assurer qu’il soit réalisé comme il a été pensé. Je vais passer une partie de la journée avec vous, peut être deux ou trois autres, afin de ma familiariser avec vos savoirs faire. Si vous avez la moindre questions n’hésitez pas. » elle joignit ses mains et ajouta pour conclure : « -merci à tous de votre attention. » voilà c’était fait, le chantier pouvait débuter. Un pas en retrait, laissant la place à Campbell pour qu’il donne ses premières consignes, une sorte de petite excitation au creux du ventre. Enfin ! Enfin cela allait prendre vie !

Lorsque Campbell revint vers elle, Maggie avait les bras croisé, son index entre ses lèvres, examinant ce qui avait déjà été mis en place. « -merci… » souffla t elle en le regardant rapidement. « -vous n’étiez pas obligé de... » de menacer l’ouvrier aux propos déplacés ? De prendre sa défense ? « -je vous laisse le soin de lui annoncer qu'il n'est pas nécessaire qu'il revienne demain. » elle avait été claire, elle voulait une équipe de choc. Pas des abrutis qui bavait devant un petit cul moulé dans un jean.

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Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Un froncement de sourcil qui contrasta avec son sourire en coin alors que Maggie l’appela de manière dès plus formelle « Monsieur Campbell ?! » en ajoutant aussitôt « Si vous voulez… bref » parce qu’il avait du pain sur la planche et qu’il n’allait pas se formaliser par une simple appellation. Si elle voulait l’appeler ainsi devant ses ouvriers, qu’il en soit ainsi. Ça permettait de rappeler qu’elle était l’architecte et lui, le chef de chantier employé pour exécuter le projet pensé. Toutefois, Nolan ne s’attarda pas sur cela, et fut perturbé par la remarque déplacée de l’un de ses ouvriers. Il se mit donc à rire, seul, au beau milieu d’une vingtaine de personnes, tout en s’avançant vers l’intéressé. Son rire s’estompa soudainement, et remit le jeune homme à sa place, le laissant s’excuser auprès de Margaret. Ce n’était pas parce qu’elle était une femme, et d’autant plus, la seule femme présente, que ses ouvriers pouvaient s’exprimer comme bon le lui semblait. Nolan décida donc d’asseoir son autorité d’un coup d’un seul, Richardson servant d’exemple pour l’avenir. A l’issue, le quarantenaire retourna auprès de Maggie, et se mit à sourire de plus belle en la voyant bafouiller « Je sais ce que j’ai dit, mais j’ai envie d’un café. Pas vous ? » et décida de lui laisser le champ libre pour qu’elle puisse prendre la parole à son tour.

Restant à l’écart, les bras croisés, Nolan ne la quitta pas des yeux et fut presque surpris, interloqué devant son aisance soudaine. Elle qui n’était pas à l’aise les bras chargés de plan devant une porte fermée, ou encore dans un monte-charge, ne semblait pas éprouvé de difficulté pour s’exprimer devant une assemblée. Un regard pour son équipe qui écoutait attentivement et reporta, de nouveau, son attention sur Maggie qui revint vers lui. Il lui sourit et ce fut à son tour de s’avancer « Vous connaissez votre boulot. Je veux du propre et pas seulement en façade… » et poursuivit en confiant chaque mission tour à tour aux ouvriers concernés, avant de revenir auprès de Margaret, lui souriant et tapant discrètement dans ses mains « Je ne pensais pas que vous étiez si à l’aise dans la prise de parole » et tourna la tête vers son équipe qui s’activait déjà sur le chantier. Il retourna la tête vers elle en souriant avec douceur « Je ne l’étais pas, mais ils n’ont pas à vous manquer de respect ». Il avait l’air un peu bourru avec sa barbe de plusieurs jours, ses tatouages, son cumul de bracelets au poignet et sa moto qui le conduisait partout. Toutefois, il ne supportait pas que quiconque manque de respect, et encore moins à une femme. Dans ce milieu purement masculin, c’était assez difficile de les faire taire, d’éviter des regards déplacés, des sifflements, mais Nolan faisait de son mieux pour leur imposer une certaine discipline. Aujourd’hui, n’échappait pas à la règle.
Néanmoins, il fronça rapidement des sourcils en entendant l’architecte lui demander de virer son ouvrier. Il se mit alors à rire, pensant à une plaisanterie « Vous voyez que vous savez faire de l’humour vous aussi. On va le prendre ce café ?! ». Puis il se rendit compte qu’elle ne plaisantait pas et il prit rapidement un air grave. Fini le regard rieur et le sourire charmant, il posa ses mains sur ses hanches en faisant face à Margaret « Mademoiselle Hall » commença-t-il, comme pour faire écho aux termes employés par cette dernière à son arrivée « Je pense qu’on s’est mal compris tous les deux. Je vous ai proposé de venir sur le chantier, vous vouliez voir mon équipe. Ô grand jamais nous avons évoqué la possibilité, pour vous, de faire virer un de mes gars. Peut-être que dans votre milieu, on se fait virer à la moindre connerie, mais dans mon monde, on laisse une chance à ce genre de type parce qu’ils ont sûrement une famille à nourrir et des crédits à payer ». Il la regarda fixement, tout en poursuivant d’un ton posé, mais ferme « Il a eu un écart de conduite. Je l’ai remis à sa place. On tourne la page. Si vous n’aimez pas ma manière de procéder, ce n’est pas mon problème. Votre projet, peut-être, mais ça reste mes gars et donc mes règles ». Il se mit soudainement à sourire, ajoutant, comme si de rien n’était « Bon, on va le prendre ce café ? ».


Charly
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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Ah ba voilà ! Comme prévu il tiquait sur sa façon de le désigner ce matin. Mais comment l’appeler autrement ? Ils n’étaient pas devenu amis en deux rendez vous de boulot et trois sms au soir. Dans son éducation, on n’appelait pas quelqu’un par son prénom aussi rapidement, surtout si la personne ne vous en avez pas donné l’autorisation. Cela lui fit pensé qu’avec ces histoires de surnom à la gomme, finalement il allait pouvoir l’appeler de façon bien familière en comparaison. Elle était prête à parier qu’il allait se dire qu’elle voulait se donner un genre et des air de chef. « -comme vous voudrez. » soupira Maggie pour couper court, n’osant pas lui dire qu’elle n’était pas non plus une consommatrice de café.

Maggie entra en piste et énonça ce qu’elle avait à dire. Elle n’avait pas la moindre envie de prendre tout le monde de haut, chacun étant qualifié dans son propre métier. Elle n’avait la prétention de venir leur donner des conseils pour poser des briques ou démolir un mur. Elle voulait du sérieux mais aussi du travail soigné et respectueux du bâtiment. Margaret n’était entrer dans les détails, évitant un passage sur l’âme des lieux, ne souhaitant pas passer pour une allumée. Campbell avait déjà pu voir à deux ou trois reprise qu’elle était habitée par son amour du métier… Les ouvriers le comprendraient bien assez vite. Enfin, elle n’allait pas passer toutes ses journées ici, loin de là.

Elle fronça les sourcils en voyant Campbell arriver prêt d’elle en applaudissant. Sans changer de position, Maggie chercha pourquoi est ce qu’il était en train de se foutre d’elle. Parce que là c’était claire. Il se foutait d’elle. « -vous vous faites trop d’idées rapide sur moi. » répliqua la jeune femme en penchant légèrement la tête sur le côté. Coincée, lesbienne, et maintenant quoi ? Timide, introvertie, prise de panique devant un groupe d’homme ? D’accord elle n’était pas le genre de personne à être à l’aise partout, surtout dans le privé. Mais dans son boulot, elle mettait un point d’honneur à ne pas passer pour la gourde de service ! Ça faisait peut être un gros contraste entre ce qu’il avait pu voir d’elle et ce qu’il venait d’entendre. La prise de parole en public c’était quelque chose qu’elle maîtrisait depuis longtemps. On ne grandit pas dans une famille comme la sienne sans avoir à s’exprimer convenablement devant certaines personnes. Hors de question de passer pour la petite fille mal élevée. Même si elle avait toujours fait moins bonne impression que sa sœur. Mais encore une fois c’était une autre histoire.

Maggie ne bougea pas d’un centimètre, fixant Campbell qui ne semblait saisir le sérieux de sa demande. Pas la peine de préciser, il comprit bien vite tout seul. Toujours campé dans ses baskets, les bras croisés elle l’écouta. Sourire quelque peu lorsqu’il l’appela par son nom. Finit les ma jolie ! Pour toute réponse elle répliqua également sur un ton plus que posé, regardant l’ouvrier en question au loin : « -il a quoi pas plus de 25ans. La réflexion qu’il a fait prouve qu’il n’a pas de petite amie, encore moins de famille à charge. Un crédit ? Possible, seulement au bar qu’il fréquente certainement un peu trop souvent pour trouver des conquêtes d’un soir. » Maggie regarda à nouveau Campbell : « -dans mon monde, l’erreur coûte très cher. » mais elle était certaine qu’il le savait déjà. « -je vous ai demandé une équipe de professionnel, et un comportement de cette teneur est exclus. Il est hors de question qu’il siffle une femme qui passera dans la rue ou que sais je encore. » elle ne supportait pas ces comportements. « -ce n’est pas vous qui financer le chantier, pas vous qui donner les payes. Une semaine à l’essai. Au moindre faux pas, il rentre chez sa maman. » elle avait été très claire dans ses propos, avec une toute petite pointe acide en fin de phrase. Campbell la croyait naïve et la prenait sans doute encore pour l’assistance d’un architecte. Mais non ! C’était elle le chef ! Margaret tourna le dos à Campbell, fit deux pas et ajouta en se tournant légèrement : « -bien entendu vous ferez une mise au point avec lui. » S’il ne faisait pas, elle s’y collerait. Son téléphone sonna et elle souffla : « -veuillez m’excuser. » avant de décrocher et de faire quelques pas plus loin pour répondre. Lorsqu’elle raccrocha, la jeune femme avait retrouver le sourire. « -les futurs propriétaire adorent votre idée. » déclara Maggie, exactement comme Campbell venait de la faire, comme si ils ne venaient pas d’avoir cette conversation un brun épineuse.
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Que cela en se promenant simplement dans les rues de New York, ou lors d’une première rencontre à une soirée entre amis, Nolan prenait toujours un malin plaisir à tenter de cerner la personnalité des gens qui croisaient sa route. Alors, évidemment, Margaret n’échappait pas à la règle. Avec sa maladresse et ses tentatives d’autorité à son égard, Nolan s’était alors imaginé une femme enfermée dans l’ombre d’une famille aisée qui lui avait insufflé des codes de bonne conduite depuis son plus jeune âge et qu’elle tentait de respecter au mieux depuis toujours. Timide, et plus que réservée sur sa vie personnelle, il l’imaginait mal à l’aise devant une assemblée, et encore plus lorsqu’elle était confrontée au bas de ce monde, n’hésitant à se renfermer sur elle-même. Ses tentatives d’asseoir son autorité face à lui allait dans son sens. Une femme qui n’avait aucun doute sur la valeur de son travail n’avait pas besoin de rappeler, ainsi, qu’elle dirigeait le chantier. Toutefois, Nolan se rendait compte, au fur et à mesure du temps passé auprès de cette dernière, qu’il se trompait, mettant ses déductions au placard, les unes après les autres. En effet, Margaret avait raison. Il se faisait des idées sur cette dernière, et avoir tort sur autant de point le perturbait. Il se trompait rarement sur les gens d’habitude. « Il faut croire » avait-il alors répondu avec un sourire, en la regardant fixement. Ce fut à son tour de prendre la parole, avec une aisance presque naturelle qui n’était que le résultat de plusieurs années d’expériences sur un chantier.

Lorsque ce dernier revint auprès de Maggie, il fut surpris par sa demande de licenciement. Un impair et voilà que l’ouvrier devait prendre la porte. Évidemment, Nolan se mit à rire, dans un premier temps, puis, dans un second temps, il comprit. Son sourire disparu à vue d’œil et décida de clarifier les choses. Malgré l’erreur du jeune homme, Nolan ne souhaitait pas licencier ce dernier et décida de plaidoyer en sa faveur. Néanmoins, ses arguments chutèrent les uns après les autres face à Maggie. Une fois encore, elle venait de lui prouver qu’il avait tort. L’architecte avait du caractère et savait en faire preuve lorsque cela était nécessaire. Nolan, quant à lui, avait simplement penché légèrement la tête en esquissant un sourire satisfait, alors qu’il la regardait, presque impressionné par sa capacité à lui tenir tête. Il resta sans mot dire, devant elle, jusqu’à ce que son téléphone ne sonne, mettant brusquement fin à la conversation sur l’ouvrier. Le quarantenaire la regarda s’éloigner, ses yeux glissèrent sur sa silhouette, puis la voix de son ouvrier l’interpella et sans tourner la tête, rétorqua « Quoi ?! » « Je suis viré ? » « Pas tout de suite, mais encore une connerie et tu prends la porte, compris ? » rétorqua-t-il en tournant finalement la tête vers elle. L’ouvrier acquiesça « Retourne travailler maintenant » et reporta son attention sur Maggie qui revenait vers lui. Il se mit à sourire avant de hausser les sourcils, interloqué « Pardon ?! » et secoua la tête comme pour se remettre les idées en place « Vous avez parlé de mon idée à vos clients ?! ». Pourquoi avait-elle fait ça ?! Il n’était qu’un chef de chantier… Il se gratta la barbe, presque gêné en apprenant cela « … Merci » et fit quelque pas vers la porte d’entrée de l’immeuble « Vous venez ? » et lui tint la porte, refermant derrière eux, et il glissa ses mains dans les poches de son jean, marchant aux côtés de Maggie jusqu’au café du coin « Mais pourquoi avoir fait cela ? Je veux dire, je ne suis qu’un ouvrier, c’est vous l’architecte ».


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Mar 31 Aoû - 14:49
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais.
Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.

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Maggie était déterminée à ce que son rêve se réalise. Mener le projet jusqu’à son terme et cela selon sa façon de voir les choses, selon ses critères. A elle ! Alors c’était avec aplomb et professionnalisme qu’elle était en train de s’adresser à Nolan Campbell, lui faisant comprendre qu’elle voulait bien être indulgente et accorder une semaine d’essai à l’ouvrier qui était le sujet de leur conversation. Mais pas plus. Un seul faux pas et c’était la porte. Elle ne se laissa pas déstabilisé par le petit sourire qui apparaissait peu à peu sur le visage du chef de chantier. Aucune idée de pourquoi il souriait. Et pas moyen de savoir si il se foutait d’elle ou si au contraire il était satisfait qu’elle soit en train de lui parler de cette façon. Son téléphone sonna et mis ainsi fin à la conversation. Un sourire ravi sur les lèvres, elle annonça la nouvelle à Campbell qui sembla stupéfait.

Il ne sembla pas capté convenablement alors elle répondit : « -oui vous savez l’idée de séparer une des pièces du duplex, le piano, la cheminée… » en le regardant comme s’il avait une perte de mémoire ou complètement débile, au choix. Bon, elle se foutait juste un tout petit peu de lui. « -et techniquement maintenant se sont aussi vos clients. Parce que vous et moi... » elle le désigna avant de se désigner : « -on bosse ensemble. » en réalité elle ne voyait pas où était le souci. « -arrêtez on dirait que vous allez rougir. » bon elle profitait peut être un peu trop de la voir ainsi, pour une fois un peu déstabilisé. Elle regarda les ouvriers, sourit pour elle même heureuse que l’aventure commence, avant de tourner la tête vers Campbell. « -oh oui… Oui... » et elle se hâta de le rejoindre, se retournant juste devant lui en réalisant qu’elle n’avait pas retiré le casque qu’il lui avait posé sur la tête à son arrivé. « -on s’y habitue bien en fait... » commenta la jeune femme avec un sourire un poil gêné de s’être retrouver trois seconde trop prêt de lui.

Une fois dehors, elle replaça ses cheveux rapidement tout en marchant au côté du chef de chantier. Voilà ils étaient sorties du bâtiment, le côté chef laissait à nouveau place au côté boulette. Roh non mais le casque, il aurait été capable de la laisser sortir avec ça ! Un froncement de sourcils, encore une fois et elle se demanda vraiment où était le problème. Conclusion elle ouvrit la bouche de demanda : « -attendez, il est où le souci, je ne comprends pas. C’était votre idée. Elle est géniale, en plus de ça ! Enfin j’ai passé plus de trois ou quatre heures à dessiner, je vous ai envoyé les dessins, vous pensiez vraiment que je n’allais pas en parler ? » elle s’arrêta de marcher juste devant le café, et ajouta : « -et puis d’ailleurs vous m’avez dit d’en parler ! » comme si actuellement il n’était plus d’accord. Du moins elle l’avait compris dans ce sens. « -on se mets là ? » elle avait envie de profiter du soleil qui s’invitait en ce début de journée. Le début de l’automne, les arbres prenaient des teintes jaunes oranges qu’elle adorait. « -qu’est ce que vous avez en thé ? » demanda Maggie au serveur qui lui dressa un liste de thé ayant tous des noms à coucher dehors. Elle demanda alors à avoir quelques choses avec des notes d’agrumes. Levé du soleil oui, voilà c’était fait ! Une fois le serveur parti avec les deux commandes, elle déposa son sac à côté d’elle et retira le foulard qu’elle portait autour du cou, avant de consulter le sms qu’elle venait de recevoir et de lever les yeux au ciel sans répondre.


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Mar 31 Aoû - 20:56
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Nolan avait toujours apprécié les fortes têtes dans le style de Margaret. Elle ne brandissait pas ses diplômes à tout va comme s’ils étaient des passe-droits, comme cela pouvait être le cas chez ses congénères. Pas elle. Elle le faisait avec sens, avec conviction et surtout, avec un aplomb déconcertant. Nolan appréciait cela, et c’était la raison pour laquelle, il était resté silencieux, n’esquissant qu’un sourire satisfait. Margaret ne cessait de lui donner tort et il aimait ça. Pour une fois, il n’avait pas su cerner la jeune femme face à lui, et il allait devoir la découvrir un peu plus chaque jour que durera leur collaboration. Elle le surprit bien davantage quand cette dernière s’avança jusqu’à lui pour lui exprimer toute la satisfaction qu’éprouvait ses clients face à son idée. Surpris… Déconcerté serait un terme plus juste. Nolan était déconcerté d’apprendre que Margaret avait partagé son idée avec ses clients. Elle aurait pu faire passer son idée pour la sienne, ou tout passer sous silence. Après tout, c’était son projet. Son premier projet. Il plissa les yeux en se rendant compte qu’elle se moquait de lui « Vous faites dans la taquinerie vous aussi ? » et sourit avant d’ajouter « J’ai compris de quoi vous parliez. Je suis juste… Je ne sais pas ». Ce qu’elle ajouta le laissa presque bouche bée un court instant. Margaret le mettait à sa hauteur. Elle ne le considérait pas comme un subordonné, un sous-traitant. Non, ils travaillaient ensemble. C’était aussi agréable que déconcertant. La regardant fixement, Nolan resta silencieux, avant de se mettre à rire en baissant légèrement la tête, puis la releva lentement pour la regarder, réellement touché par ces paroles « Je ne rougis pas » et se passa une main dans la nuque, comme mal à l’aise soudainement.

Ce n’était pas souvent que Nolan était aussi perturbé, déconcerté. Généralement, c’était lui qui provoquait ce genre de sentiments chez les autres. C’était nouveau pour lui. Margaret le surprenait de minutes en minutes. Elle ne cessait de lui donner tort. Il décida qu’il était temps d’aller prendre ce café, lui ouvrant la porte, posant son regard sur le casque qu’elle retira, « Pas vraiment non » répondit-il alors qu’il n’en portait jamais, préférant opter pour une casquette à l’envers plutôt qu’un casque de chantier. Il esquissa un sourire gêné de cette soudaine proximité, et apprécia de sortir, glissant ses mains dans les poches de son jean. Nolan revint sur le sujet des plans qu’elle avait adressé à ses clients et fronça les sourcils en l’entendant avant de sourire « Oui, je pensais que vous alliez passer tout cela sous silence. Comprenez-moi Maggie, je ne suis qu’un chef de chantier, un subalterne dont on demande l’avis qu’au moment de la construction pour s’assurer que le bâtiment tiendra debout sur le long terme. On se moque bien du reste. Je ne suis pas un architecte. Je suis un ouvrier » en tournant la tête vers elle « Donc merci… Merci de prendre mes idées en considération. C’est agréable ». Voilà, c’était dit. Il appréciait le geste de Margaret. Il acquiesça avant de s’installer en terrasse, remontant ses manches de chemises pour laisser apparaître cumul de bracelets et tatouages en tout genre, et leva la tête sur le serveur, commandant à la suite de l’architecte. Lorsque le serveur fut parti, il regarda Maggie et sa curiosité fut piquée, une fois encore « Un souci ? » alors qu’il posait ses mains jointes sur la table « Pourquoi êtes-vous devenue architecte ? » et ajouta « Étant donné que l’on doit travailler ensemble, autant apprendre à se connaître davantage, qu’en pensez-vous ? ».  


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