Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Fruit défendu... [ft. Mlle Vinca]

Beloved
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Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
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Beloved
Dim 2 Mai - 17:34
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Les années ont passé et tout a changé. L'enfant n'en est plus vraiment un. Les sentiments, les envies ne sont plus les même qu'à l'époque. Pourtant cette histoire... cet interdit. Ca ne pourrait jamais marcher. Et pourtant...

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Beloved
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Beloved
Dim 2 Mai - 17:59
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Ezra Mayers
J'ai 18 ans et je vis dans le New JerseyDans la vie, je suislycéen et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à   ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien même si mon coeur bat pour une personne que je ne devrais pas voir.



Evan Peters

Bianca a écrit:

J'ai vu les camions repartir et tu n'es même pas encore venu me voir!!!

Je souris en regardant mon téléphone et le message de ma meilleure amie. Je ne les comptais plus depuis que j'étais arrivé, qu'elle avait vu les camions du déménagement passer. Je lui avais fait un signe de la maison en souriant avant de suivre mes parents à l'intérieur. J'avais bien tenté. J'avais demandé à ma mère si je pouvais la rejoindre mais elle m'avait fait les gros yeux. On venait à peine d'arriver. Je devais encore défaire les cartons et compagnie. Et patati... Ca faisait plus d'une heure que j'étais enfermé dans ma chambre, déballant mes affaires et Bianca dans la maison d'à côté s'impatientait. Des années qu'on ne s'était pas vu. Les réseaux nous avaient bien aidé pour garder le contact mais ce n'était pas la même chose que de se voir.

J'avais rangé le plus gros des affaires avant d'aller rejoindre ma mère dans la cuisine pour l'aider un peu.

Ez' a écrit:

Je joue un peu au fils modèle, histoire de calmer ma mère et j'arrive.

Bianca a écrit:

Fais vite. Je t'attends au bord de la piscine avec de la citronnade et un paquet de chips.

Ez' a écrit:

Tu sais comment me parler toi.

Je souris avant de ranger mon téléphone et d'aider ma mère. Bon je pense qu'elle m'avait grillé. Je faisais preuve d'un peu trop d'enthousiasme. Je rangeais rapidement les affaires avec un grand sourire, agissant un peu comme une tornade surexcité. Je devais la fatiguer à agir comme ça. Elle finit par me virer avec un soupir las.

"C'est bon va la retrouver ta Bianca. Soit rentré pour le diner, on commandera des pizzas avec ton père. Elle pourra venir aussi si tu veux."

Je l'embrassais sur la joue avant de filer me changer. Quelques minutes plus tard je redescendais en short, tee shirt, tong, une serviette sur l'épaule, mes cheveux encore décoiffés par ma hâte à enfiler mon maillot de bain.

Quelques minutes plus tard je lui faisais la peur de sa vie alors qu'elle m'attendait au bord de la piscine. Je la serrais dans mes bras, tout aussi heureux qu'elle de pouvoir la retrouver.

C'était comme si on ne s'était jamais quitté. On discuta pas mal. Elle avait tout un tas de potins à me raconter. Il fallait qu'elle me tienne au courant de ceux que j'allais retrouver au lycée. De qui aimait qui, qui ne pouvait pas se voir, qui était sorti ensemble ou sortait encore ensemble. On se baigna aussi, faisant les cons dans sa piscine.

On finit par s'allonger sur les transats, profitant du soleil tout en discutant doucement. On se parlait de nous, de nos vies, de ce que nous aimions tous les deux. Je profitais simplement de mon amie, oubliant tout, oubliant qu'il était là et que je pourrais le croiser... et il me rattrapa.

Rien ne m'avait préparé à sa vue. Bien sur je savais qu'il était là. J'avais vu des photos de lui sur le profil de Bianca, photo de vacances ou de réunions de famille qu'elle diffusait parfois. Le trouble était là à chaque fois, le coeur qui s'emballait, mes joues qui rosissait. A chaque fois.. à chaque fois un peu plus gênant et un peu plus troublant, jusqu'à ce que j'arrive à mettre des mots sur ce que je ressentais sur ce que sa simple vue, son simple souvenir faisait naitre en moi. Mais ce n'était rien, rien du tout, de le voir en photo comparé à ça. Il était là, si beau, si élégant dans son costume. Il avait un charme, une allure telle qu'il éclipsait tout ce qui pouvait exister autour de lui. Je ne voyais plus que lui en cet instant alors qu'il allait embrasser sa fille. Et moi j'étais là, regrettant que ce ne soit pas sur ma joue que se posent ses lèvres.

- Bonjour Monsieur Rice...

Simple, courtois, respectable, j'étais plutôt fier de moi. Je ne laissais rien voir du trouble qui m'agitait en cet instant alors que je le détaillais du regard. Bianca ne remarquait rien. Elle était beaucoup trop occupée à lui demander si elle pouvait venir diner chez moi. Je me forçais à sourire, l'air de rien, appuyant la proposition de Bianca.

- C'est ma mère qui l'a proposé. Ca leur fera plaisir de la revoir. Et on aura clairement pas assez d'une après midi pour rattraper le temps perdu.

Nouveau sourire que je lui adressais, à lui et à lui seul.


Anonymous
Invité
Lun 28 Juin - 17:39
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Benjamin
Rice

J'ai 40 ans et je vis dans le New Jersey. Dans la vie, je suis homme d'affaires et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis marié et je le vis plutôt pas bien.

Matt Bomer
Seul. C’est ainsi que Benjamin se sentait. Tous les jours, il se levait en sachant pertinemment qu’il ne trouverait personne à ses côtés. Il dormait dans l’une des chambres d’amis, qui à présent était pleinement la sienne. Elle était aussi triste que son propriétaire. Il n’y avait affiché aucune photo, aucun souvenir. La décoration était sobre, impersonnelle. Il n’avait jamais eu envie de s’y investir. Il avait cru y rester un mois… puis le mois s’était transformé en années. Aujourd’hui, même si Barbara lui proposait de partager à nouveau son lit, il était sûr de refuser. Son amour pour elle s’était évaporé. Il n’avait rien fait pour le retenir. Il gardait son alliance bien qu’elle ne représente plus rien pour lui. Il y était habitué… Et au travail, cela faisait plus sérieux.

Pourtant, Benjamin n’était pas du genre à trahir la personne qui partageait sa vie. Bien qu’il ne soit plus heureux en ménage depuis longtemps, il préférait se noyer dans le travail plutôt que de tromper sa femme. La seule chose qui maintenait son mariage debout depuis toutes ces années c’était l’amour qu’ils portaient à leur fille, Bianca. Pour son bonheur, ils ne voulaient pas se séparer. Ils voyaient que les enfants de divorcés ne vivaient pas bien la situation. Dans leur entourage, nombreux de leurs amis avaient pris cette décision au détriment de leurs enfants. Ces derniers étaient dans cette situation, bien malgré eux, subissant les querelles de leur parent et voyant leur famille se déchirer.

C’était de notoriété publique que le couple Rice n’était plus. Benjamin et Barbara continuaient à partager trois choses : leur nom de famille, leur grande maison et leur fille. Ils se comportaient comme des colocataires, se croisant à l’heure des repas, jouant parfois les parents modèles devant leur fille. Mais elle n’était pas dupe, plus maintenant. Elle savait probablement depuis longtemps que ses parents n’étaient plus amoureux. Son père espérait simplement qu’elle vive mieux cet arrangement qu’un divorce. S’il devait avoir lieu, il serait à coup sûr déchirant et traumatisant. Il ne voulait absolument pas subir ça et encore moins impliquer Bianca.

Les nouveaux voisins étaient loin de ce genre de problème. Ils semblaient heureux, bien plus qu’ils ne l’étaient à leur départ. Benjamin avait toujours envié leur couple. Ils s’étaient rencontrés par l’intermédiaire de leur enfant et avaient fini par sympathiser. John et Clara allaient si bien ensemble qu’il se demandait comment il avait pu se tromper à ce point sur Barbara. S’ils n’avaient pas eu leur fille, ils ne seraient probablement pas restés plus d’un an ensemble. Après leur mariage précipité en apprenant la grossesse, c’était impensable pour lui de divorcer en lui laissant la moitié de sa fortune, leur fille et une pension alimentaire.

Benjamin rentra du travail un peu plus tôt ce soir-là. Il avait envie de passer du temps avec sa fille, oublier à quel point il pouvait être seul lorsqu’elle n’était pas là. Seulement, il avait oublié que son meilleur ami venait d’emménager dans la maison voisine. Ezra devait avoir de nombreuses choses à raconter à Bianca et elle allait sûrement préférer passer du temps avec lui qu’avec son vieux père. Lorsqu’il se rappela de ce détail, l’homme d’affaires ne put retenir sa moue. Par moment, il était jaloux de la relation qu’avait sa fille avec ce jeune homme. Il aurait tant aimé être le confident de sa très chère Bianca… Mais elle avait grandi et se confiait davantage à sa mère.

Sans retirer sa veste ni ses chaussures, il se présenta à la porte vitrée pour les regarder s’amuser ensemble un instant. Puis, il s’approcha silencieusement de sa fille et l’embrassa tendrement sur la joue. Elle était ravie d’avoir retrouvé son meilleur ami et lui demandait déjà pour aller dîner chez lui. Benjamin releva les yeux vers le dit-jeune homme et eut un peu de mal à le reconnaître. La dernière fois qu’il l’avait vu, il était encore prépubère. Il avait bien grandi.

« Bonjour Ezra. Tu es devenu un beau jeune homme. Tu vas en briser des cœurs… Tant que tu ne brises pas celui de ma fille. »

Il sourit lorsque Bianca le réprima pour sa remarque.
« Bien sûr que tu peux te joindre à eux pour le dîner mais ne reste pas trop tard. Souviens-toi qu’ils viennent à peine d’emménager. Ils doivent être fatigués par le voyage et ont besoin de repos. »

Avant de les laisser à nouveau seuls, Benjamin ne put s’empêcher de dire :
« Ne m’oublie pas, j’ai besoin de ton câlin avant de dormir… Tu sais bien que je dors mal si je n’y ai pas droit. »

Sa fille se mit à rire mais ce n’était pas vraiment drôle. C’était la vérité.
Beloved
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Beloved
Jeu 1 Juil - 17:32
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Ezra Mayers
J'ai 18 ans et je vis dans le New JerseyDans la vie, je suislycéen et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à   ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien même si mon coeur bat pour une personne que je ne devrais pas voir.



Evan Peters

Personne n'était au courant pour mon homosexualité, pas même Bianca. Je n'avais pas encore fait mon coming out. Je n'étais pas prêt pour ça. Le fait que je n'ai jamais eu de petit ami jouait aussi un peu là dessus. Je me disais que le jour où j'aurais quelqu'un à qui je tenais ça serait plus facile. L'amour me donnerait la force d'affronter ça, de surmonter le regard des autres. A deux on serait plus fort pour faire face aux critiques. C'était ce que je me disais. Ou peut être me trouvais je simplement des excuses pour ne pas le faire. Parce qu'une question se posait, comment est ce que je comptais me trouver un mec si je ne révélais à personne où allait mes préférences? La vérité, quelque soit l'excuse je mettais derrière, c'était que je n'étais tout simplement pas prêt. Que je n'avais pas non plus croisé d'homme dont la simple vue aurait suffit à faire battre la chamade à mon coeur. Enfin personne... excepté lui.

J'avais toujours ressenti quelque chose de particulier en le voyant. J'étais gamin. Je pensais simplement qu'il m'impressionnait. Il avait tellement d'allure en même temps. Le profil type de l'homme d'affaire important, tellement imposant dans son costume. J'avais pris ça pour de la timidité de ma part, un mélange de respect teinté d'un peu de peur. Je me sentais tout petit en sa présence. Je balbutiais, n'arrivant pas à aligner deux mots à la suite. Mais le trouble n'avait fait que s'accentuer. Avec les années il était devenu plus... enfin il se mettait à réveiller une partie de mon anatomie qui pour le coup n'était pas le moins du monde effrayé. J'avais fini par me rendre à l'évidence. Oui j'aimais les hommes et un en particulier, le seul à m'avoir jamais mis dans cet état... le père de ma meilleure amie.

Alors quand il était arrivé à ce moment là, j'avais ressenti ma timidité de gamin revenir à grande vitesse. J'avais tant bien que mal de calmer les papillons dans mon ventre. Il ne disait pas ça avec une arrière pensée, ce compliment sur le fait que j'étais devenu un beau jeune homme. C'était un simple compliment de parent envers l'ami de sa fille. Mais je ne voulais pas qu'il me voit comme ça. Je voulais qu'il se rende compte que j'étais un homme. Je n'étais plus un enfant. J'étais majeur désormais. Et je n'avais plus le physique d'un petit enfant, ni même les envies.

- Moi je veux bien me dévouer pour vous le faire si elle refuse.

Les mots étaient sortis tous seuls, sans que je ne puisse les retenir. Je pensais les avoir seulement dit dans ma tête, pas à haute voix. C'était la tête surprise de Bianca me fixant qui m'avait fait comprendre que j'avais parlé à voix haute. Non mais quel abruti! C'était nul, mais vraiment nul. Je ne voulais pas le draguer comme ça, de façon aussi lourde et puéril. Je n'allais même pas le draguer devant sa fille merde!! Et de toute façon je n'étais même pas certain de vouloir le draguer. Je ne pouvais pas faire ça à Bianca. C'était son père. Je ne pouvais pas devenir son beau père. De toute façon je divaguais. Il ne voudrait pas de moi. C'était impossible. J'étais un gamin à ses yeux. Il faudrait que j'arrive à changer ça si je voulais pouvoir me glisser entre ses draps... non bras! Dans ses bras. Et mes mains sur ses jolies fesses et.. Ok je déconnais complet là.

Je me forçais à rire pour détendre un peu l'atmosphère, essayant de leur faire croire que je plaisantais. Bon je riais jaune avec eux mais au moins je parvins à dissiper le malaise. Bianca me tapa gentiment avant de promettre à son père qu'il passerait. Moi je le regardais essayant de cacher l'envie dans mes yeux. De toute façon il n'était surement pas gay. Et il était marié. C'était sa femme qui profiterait de ses bras ce soir pas moi.

Il s'en alla, laissant derrière lui l'odeur envoutante de son parfum. Je me concentrais sur notre discussion avec Bianca, laissant de côté ce moment gênant. Ca faisait un bien fou de la retrouver. On finit par arriver aux histoires de coeur. Elle n'avait personne mais elle craquait sur un gars de son lycée qu'elle me présenterait à la rentrée. J'esquivais rapidement le sujet. Personne ne me plaisait de là d'où je venais et de toute façon j'en étais loin désormais. Une relation à distance n'aurait pas été une bonne chose. Elle accepta mon excuse sans se douter de quoi que ce soit. Je tenterais peut être un jour de lui dire la vérité... mais pas ce soir.

Comme je l'avais dit, mes parents furent ravis de la revoir. Nous étions tous heureux de pouvoir revenir vivre ici. C'était certainement la ville où on était resté le plus longtemps et où j'avais eu le plus d'amis. Surtout Bianca, elle n'avait jamais cessé d'être ma meilleure amie, même avec la distance.

Je la raccompagnais le soir. J'avais prétexté vouloir être un gentleman, en vérité je voulais juste avoir une chance de pouvoir le croiser à nouveau...


Anonymous
Invité
Mar 21 Sep - 9:54
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Benjamin
Rice

J'ai 40 ans et je vis dans le New Jersey. Dans la vie, je suis homme d'affaires et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis marié et je le vis plutôt pas bien.

Matt Bomer
Le jeune Ezra avait plus d’aplomb que dans son souvenir. Il le regarda avec un air surpris lorsque ce dernier se proposa de lui faire un câlin à la place de sa fille. C’est vrai qu’il avait bien grandi, il faisait pratiquement la même taille que lui. Ses traits d’enfant avaient disparu pour laisser place à un visage de jeune homme fort séduisant. Son sourire ravageur allait faire craquer beaucoup de monde. Il avait la chance de pouvoir plaire tant aux femmes qu’aux hommes. Dans sa jeunesse, Benjamin avait eu la même chance. Il se rappela de ses aventures avec des conquêtes masculines et sourit légèrement. Ce souvenir était loin d’être malheureux. Il aurait probablement dû profiter davantage de sa jeunesse pour s’amuser avant de faire un enfant avec sa première petite copine. Il retrouva un visage plus sombre en retournant dans la maison. Rien que de penser à Barbara suffisait à lui miner le moral. Il ne désirait vraiment pas la croiser ce soir. Pour éviter cela, il monta au premier étage et rejoignit rapidement sa chambre. S’installant à son bureau, il soupira. Il devait se terrer dans son trou comme un rat. C’était injuste alors que sa femme ne se gênait pas pour profiter de la vie. Encore hier, il l’avait surprise à embrasser son coach sportif en entrant dans le salon. Cette situation n’était plus possible. Lui aussi avait le droit de passer un peu de bon temps. Il aurait pu appeler l’un de ses amis ouvertement gay mais maintenant qu’il s’était cassé, il ne serait probablement pas libre.

Pour oublier ses problèmes de cœur et d’autre chose… il se plongea dans son travail. Cela lui permettrait au moins de se vider la tête un moment. Il pianota sur son clavier une bonne heure avant de se rendre compte qu’il commençait à écrire n’importe quoi. Il avait faim. Mais son estomac n’était pas le seul de ses organes qui s’était réveillé. Il avait aussi envie de sexe. Que quelqu’un s’occupe de lui… À cette idée, il se précipita dans la salle de bain attenante à sa chambre. Bien vite, il se retrouva nu dans la douche. L’eau ruisselait sur son corps alors que son souffle s’accélérait. Il se caressa un moment en imaginant ce qu’il aimerait qu’on lui fasse. Le visage d’Ezra s’imposa dans son esprit et bien qu’il essaya de le chasser, il n’y parvint pas. Il se laissa aller à fantasmer sur lui un instant et fut surpris de la réaction de son corps. Il s’assouvit en s’imaginant faire l’amour à son jeune voisin contre la paroi de la douche. Il regretta aussitôt cette idée. Voilà qu’il se mettait à désirer un gamin ! Il essaya de se rassurer en se disant que son imagination lui avait joué un tour. Les paroles du jeune homme lui étaient probablement revenues en tête au mauvais moment.

Pour satisfaire sa faim, il commanda une pizza à sa sortie de la douche. Enfilant son peignoir, il se remit à travailler un peu en attendant la venue du livreur. Si seulement il pouvait commander aussi facilement les services d’un homme… Enfin il pouvait toujours mais il risquait d’avoir des problèmes. Sa femme appellerait la police pour le faire arrêter et sa fille ne voudrait plus lui parler. Il essaya de se concentrer mais c’était peine perdue. Ce soir, il n’arriverait à rien. Une demi-heure plus tard, il alla réceptionner sa pizza en jean et en peignoir. Il n’avait aucune envie de se rhabiller complètement. Tel un adolescent en faute, il se faufila à nouveau dans sa chambre. Il n’avait pas entendu sa femme rentrer ce soir mais on ne sait jamais. Il engloutit rapidement sa pizza quatre fromages et il fit de même pour son Coca-Cola. C’était loin d’être un menu régime. Il s’en contre fichait. Il n’avait plus à plaire à personne d’autre qu’à lui-même. Et puis, il se rattraperait un autre jour. Il avait l’habitude de faire de l’exercice très tôt le matin avant d’aller travailler. C’était le moment idéal pour l’apercevoir torse nu sur le balcon.

Pour passer le temps, il se mit un film en attendant le retour de sa fille. Il somnola jusqu’à entendre la voix d’Ezra et Bianca. Sans réfléchir plus longtemps, il descendit les rejoindre. Il prétexta vouloir fumer une cigarette même si c’était évident qu’il les surveillait. Il se devait de vérifier si sa fille et ce jeune homme n’étaient pas plus qu’amis. Il fut un peu déçu en voyant qu’ils se comportaient comme de simples amis d’enfance. Elle rentra se coucher en oubliant de lui faire son câlin. Benjamin fit la moue mais ne la rappela pas. C’était stupide de faire l’enfant ainsi, il le savait mais c’était plus fort que lui. Il releva les yeux vers son joli voisin et lui demanda sans hésiter :

« T’es toujours partant pour me le faire ce câlin ? »

Il était toujours en peignoir et en jean. C’était clairement déplacé de proposer ça, surtout à un jeune homme qui pourrait être son fils. Peu importe, il était trop tard pour ravaler ses paroles. Il le regarda dans les yeux en attendant sa réponse.
Beloved
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Mar 21 Sep - 13:02
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J'ai 18 ans et je vis dans le New JerseyDans la vie, je suislycéen et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à   ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien même si mon coeur bat pour une personne que je ne devrais pas voir.



Evan Peters

J'étais pathétique je le savais. Je fantasmais depuis des années sur le père de ma meilleure amie. Dans le genre mec inatteignable il n'y avait pas pire. Déjà pour commencer il avait le double de mon âge. Il pourrait être mon père. Il avait d'ailleurs un enfant de mon âge, ma meilleure amie en plus. Donc déjà pour commencer niveau écart d'âge, c'était pas le top. Puis c'était le père de ma meilleure amie bordel! Oui je sais je l'avais déjà dit mais c'était quand même un facteur important. Je ne pouvais pas vraiment devenir le beau père d'une fille de mon âge, une fille que j'adorais comme si elle était ma propre soeur. Et si je la considérais comme ma soeur ça serait un peu comme si je couchais avec mon père... Yerk non ça devenait beaucoup trop glauque là. Je devais arrêter. La moral m'interdisait clairement de faire un truc dans ce genre. Et la malheureuse pauvre excuse que j'avais, me disant que j'étais majeur, lui aussi et qu'on pouvait bien faire ce qu'on voulait de nos culs ne pesait pas beaucoup le poids contre ça. Et puis de toute façon j'étais complètement con, il n'y avait aucune putain de chance pour qu'il tombe un jour amoureux de moi. Il me voyait comme un gamin, un enfant du même âge que sa fille et pas comme un amant potentiel. Je ne savais même pas s'il était gay en plus! Il avait épousé une femme et même si j'avais surpris mes parents discuter de leur couple sur le point d'imploser, ce n'était pas une excuse.

Pour résumé, pour un milliard de raison, je n'avais PAS le droit de fantasmer sur lui. Je devais me raisonner, faire taire les sentiments que je ressentais pour lui.

Puis je le vis... il était là devant la maison. Son jean moulait ses jambes, les mettant en valeur beaucoup mieux que le costume qu'il portait un peu plus tôt. Je regrettais en partie qu'il porte ce peignoir, il cachait ses sublimes fesses à ma vue. Mais il avait aussi de bons côtés, il laissait apparaitre une partie de son torse musclé que je devinais entre les plis du vêtements. Oh comme j'aurais voulu pouvoir l'écarter complètement et le faire tomber au sol. Mes doigts se seraient égarés sur son torse, retraçant les contours de celui ci, effleurant légèrement ses abdominos...

Je sursautais alors que Bianca me saluait. Je la laissais partir, lui promettant qu'on se reverrait très bientôt. Elle s'en alla, me laissant avec son apollon de père. C'était vraiment une torture pour les yeux d'être aussi sexy. Ca ne devrait pas être permis. S'exhiber ainsi devant mes pauvres petits sens de jeune adulte en manque, c'était trop pour moi. Et ça ne s'arrangea pas...

Je le fixais, un peu ahuri alors qu'il venait me réclamer un calin. Il était sérieux? Mais oui un calin, un baiser, une branl... euuh tout ce qu'il voulait même. Il n'avait qu'un mot à dire et je serais sien pour toujours. Je pourrais mourir pour un seul de ses baisers. Ok je devenais beaucoup trop mélodramatique là. Il fallait que je me reprenne. Ce n'était pas en agissant en gamin désespéré que je pourrais le séduire. C'était un homme, il fallait un homme pour le séduire. C'était peut être immoral, complètement fou comme idée, une belle connerie, mais je savais que je ne pouvais pas lui résister. Ce n'était pas qu'une histoire de physique, c'était lui aussi, tout ce qu'il était. La prestance qu'il avait, sa douceur que je devinais quand il s'occupait de Bianca, cette partie de lui en souffrance qu'il semblait vouloir cacher à tous et que j'aurais aimé pouvoir apaiser. Je le voulais lui et je ne pourrais jamais me le sortir de l'esprit.

- Peut être bien...

Je lui souris malicieusement avant de m'approcher de lui. Je posais mes deux mains à plat sur son torse, les posant malgré tout gentiment sur le vêtement. Je n'aurais probablement pas supporté de poser mes mains sur sa peau nue. Je me redressais légèrement pour venir effleurer sa joue de mes lèvres, y déposant un léger baiser. Je me reculais ensuite, souriant toujours.

- En fait j'étais plus d'humeur pour un bisou... Bonne nuit Monsieur Rice.

Je me détournais pour rentrer dans ma maison, plutôt fier de mon effet. Il aurait peut être de quoi réfléchir désormais. En tout cas moi j'aurais de quoi agiter mes nuits, entre la vue de son torse entre les plis du peignoir et la douceur de sa joue sous mes lèvres.

***

Je l'avais à peine recroisé les jours suivants et toujours en présence de Bianca. Tenter de le draguer restait plutôt compliqué à faire devant sa fille. Mais je ne désespérais pas. On se retrouverait à nouveau seuls. Et en attendant j'avais encore de quoi alimenter mes fantasmes pour quelques temps.

Puis la chance tourna. On se retrouva invité avec mes parents à un barbecue chez eux. Bon d'accord il y aurait mes parents, et Bianca... et même sa femme mais j'allais pouvoir passer toute une journée avec lui. Il serait là, en tenue décontractée, peut être même en maillot de bain!! Oh ça serait tellement génial, le voir torse nu, l'eau dégoulinant lentement sur son torse... De quoi faire un nouveau stock d'images mentales pour mes fantasmes et surtout mes nuits à venir.

J'arrivais donc ce dimanche là, tenant le gâteau de ma mère et souriant largement alors qu'il venait nous ouvrir la porte.

- Bonjour Monsieur Rice...

J'allais passer une super journée j'en étais certain.


Anonymous
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Mer 22 Sep - 16:36
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Benjamin
Rice

J'ai 40 ans et je vis dans le New Jersey. Dans la vie, je suis homme d'affaires et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis marié et je le vis plutôt pas bien.

Matt Bomer
Bon au moins, il ne s’était pas enfui en criant « au viol » à qui voudrait bien l’entendre. Il avait l’air surpris mais pas contre l’idée. Ce n’était donc pas tout simplement une plaisanterie. Il sourit en le voyant s’approcher de lui. À son tour, il fut surpris de sentir ses mains se poser sur son torse et ses lèvres sur sa joue. Il se recula trop vite pour que Benjamin en profite pour l’embrasser. À cette heure, il était loin de vouloir être sage. Les bisous d’enfants ne lui suffiraient pas bien longtemps. Pourtant, il le laissa s’en aller. L’idée de se faire surprendre était plutôt excitante mais c’était aussi très dangereux. Il y avait trop d’yeux indiscrets pour se lancer dans une aventure pareille. On lui avait appris à ne pas jouer avec le feu à moins de vouloir se brûler les ailes.

« Je me contenterai de ça… Pour le moment. Bonne nuit Ezra. »

Après avoir fini sa cigarette, il rentra dans la maison, le sourire aux lèvres. Il n’avait pas obtenu son câlin mais c’était presque mieux. Il savait maintenant qu’il ne laissait pas totalement indifférent ce jeune homme. Sa morale n’approuvait pas du tout mais il décida de ne pas l’écouter. Pour le moment, il ne faisait rien de mal. Et puis, il avait le même âge que sa fille donc il était majeur. Ce n’était pas illégal. Ce soir-là, il trouva rapidement le sommeil et ses rêves fusent bien loin d’être des cauchemars.

***

À chaque fois qu’il le revoyait, il avait une envie irrépressible de le plaquer contre un mur pour l’embrasser. Mais il ne pouvait pas, ils n’étaient jamais seuls. Il le regardait un peu plus que les fois précédentes mais pas suffisamment pour éveiller les soupçons. Sa fille ne remarqua rien à son petit jeu. Elle était trop occupée à discuter avec son meilleur ami pour ça.

Benjamin prit la décision d’inviter ses voisins le samedi suivant pour partager un barbecue au bord de la piscine. C’était un bon moyen de renouer avec de vieux amis. Le seul problème c’était sa femme. Il allait devoir la supporter toute la journée sans avoir le moyen de se défiler. Il avait tout préparé, madame n’avait pas bougé le petit doigt pour venir l’aider. Elle préférait lire son magazine féminin allongée dans l’un des transats.

Il alla ouvrir à ses invités en short de bain et la chemise largement ouverte sur son torse musclé. Il ne manqua pas le grand sourire qu’Ezra lui adressa avant que sa fille ne le kidnappe. Alors qu’il préparait les apéritifs, sa femme lui fit déjà une première remarque sur sa manière de service. Il n’avait jamais été serveur et ne prétendait pas l’être. Il préféra laisser passer, sans répondre. Peut-être qu’elle finirait par se lasser.

La deuxième remarque qu’il se prit fut sur sa manière de cuire la viande. Il la foudroya du regard mais ne releva pas une nouvelle fois, préférant continuer sa discussion avec son ami. Il essuya plusieurs piques qu’elle lui lança pendant le repas, faisant mine de ne pas entendre mais elle le blessait toujours un peu plus. Elle pouffait de rire à chaque fois pour faire passer cela pour de l’humeur mais personne n’était dupe autour de cette table.

« Quand est-ce que tu vas finir par m’emmener en vacances ? C’est avec moi que tu es mariée, pas ton travail ! Je m’ennuie toute seule toute la journée. T’es pas censé me rendre heureuse ?! Ah non, c’est vrai, tu en es incapable ! Je me demande vraiment à quoi est-ce que tu me sers ! »

Benjamin jeta un rapide coup d’œil à sa fille et lu la tristesse sur son visage. Il se leva de table sans prononcer un mot et s’enfuit dans la cuisine. Ce n’était ni le lieu, ni l’endroit pour régler leur compte. Aujourd’hui elle avait décidé de lui pourrir la vie et y était parvenu.
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Beloved
Jeu 23 Sep - 11:35
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Ezra Mayers
J'ai 18 ans et je vis dans le New JerseyDans la vie, je suislycéen et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à   ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien même si mon coeur bat pour une personne que je ne devrais pas voir.



Evan Peters

Mes espoirs étaient remontés en flèche ce soir là. Cette petite remarque, ce je m'en contenterais pour le moment, ça me promettait tellement de belles choses. Je ne le laissais pas indifférent, j'en avais la certitude désormais. Peut être avait il remarqué que j'étais devenu un homme, que je n'étais plus le gamin qu'il avait connu à l'époque. Alors j'avais savouré les jours suivants quand j'étais allé chez lui. J'avais tout fait pour qu'il me remarque, qu'il se rende compte de celui que j'étais aujourd'hui. Et j'avais même cru sentir son regard sur moi par moment. Je n'abandonnerais pas, pas tant que je ne me serais pas glissé dans ses bras.

Ce jour là je jubilais. Bon certes nous allions passer tout l'après midi entouré de sa famille et de la mienne, mais j'allais quand même passer toute une après midi avec lui. Et cette vision de rêve quand il nous avait ouvert... J'avais juste envie d'écarter encore plus cette chemise, de la faire glisser de ses épaules pour découvrir ce torse splendide, l'embrasser... Et Bianca arriva, m'entrainant dans la maison, coupant court à mes rêveries. Je l'avais suivi jusqu'à la piscine, me déshabillant avec plaisir, espérant que son regard irait à nouveau sur moi.

On s'amusait ensemble mais ça ne m'empêchait pas d'entendre la discussion des adultes. Mes parents parlaient de tout et de rien, prenant des nouvelles de Monsieur Rice et de sa femme. Ils avaient des années à rattraper après tout. Il répondit poliment, toujours avec cette même gentillesse qui me retournait le coeur à chaque fois. Et sa femme... sa femme agissait comme la pire des salopes, le rabaissant à la moindre occasion. Je sentais mon sang bouillir en entendant ça. Je voyais bien la réaction de Bianca. Elle n'aimait pas plus ça que moi. Mes parents n'étaient pas mieux, la gêne se voyait sur leur visage à chaque remarque. Et l'autre.... l'autre rigolait comme si ce n'était rien, juste de l'humour. Ca ne pouvait pas être que de l'humour, pas quand je voyais un voile de tristesse passer brièvement sur ce visage que j'adorais.

On avait fini par s'installer sur des transat pour prendre un peu le soleil en attendant que le repas soit prêt. On discutait tranquillement tous les deux mais mon attention restait en partie sur la discussion des adultes. Je l'entendis parfaitement alors qu'elle lui faisait un ultime reproche. Je vis très bien à quel point ça le blessa, lui et Bianca également. Ce fut trop pour moi. Je me redressais, foudroyant la garde du regard.

- C'est plutôt vous qu'on pourrait se demander à quoi vous servez! Il va bosser toute la journée, il se tue au travail pour vous offrir le train de vie auquel vous aspirez, pendant que vous restez toute la journée à ne rien foutre à part vous plaindre. Vous voulez qu'il travaille moins? Commencez par vous bouger le cul pour travailler vous même, il ne sera peut être pas obligé de bosser autant.

J'entendis la réaction choquée de ma mère essayant de m'arrêter mais c'était trop tard. J'avais commencé à vider mon sac et je ne pouvais plus m'arrêter.

- C'est vous oui plutôt l'incapable. Incapable de se débrouiller seule, incapable de voir qu'elle a un homme merveilleux dans sa vie, incapable de le rendre heureux.

"Ezra!! Présente tes excuses immédiatement et rentre à la maison. On discutera de tout ça ce soir et surtout de ta punition."

Cette fois ma mère avait décidé d'intervenir pendant que la pouffiasse était entrain de fulminer sur place, que je n'étais qu'un petit mal élevé qui n'y connaissait rien. Je me détournais, récupérant mes vêtements avant de me casser de là. Je savais que Bianca me pardonnerait. Elle avait autant la haine que moi quand elle voyait sa mère agir comme ça. C'était compliqué pour elle de ce qu'elle m'avait dit, elle en voulait à ses deux parents. Elle aurait préféré qu'ils se séparent pour de bon, qu'ils soient heureux chacun de leur côté que de les voir se déchirer ainsi et être malheureux.

Je rentrais rapidement dans leur maison, encore en colère contre la pute, quand je tombais sur lui. Il était installé dans la cuisine. Il avait fui la dispute avec sa femme. Je ne savais même pas s'il m'avait entendu. Je me figeais en le voyant, ne sachant plus vraiment ce que je devais faire après mon petit coup d'éclat.

- Je... je suis désolé M'sieur Rice... d'avoir parlé comme ça à votre femme mais je... je n'ai aimé qu'elle vous parle comme ça. Vous... vous êtes quelqu'un de super, ne la laissez pas vous faire croire le contraire.

Ok c'était complètement nul et maladroit mais j'espérais qu'i ait compris l'idée général. A mes yeux, il était tout sauf un incapable. J'étais même certain qu'avec lui, je ne pourrais qu'être heureux.

Anonymous
Invité
Lun 12 Sep - 14:24
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Benjamin
Rice

J'ai 40 ans et je vis dans le New Jersey. Dans la vie, je suis homme d'affaires et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis marié et je le vis plutôt pas bien.

Matt Bomer
Benjamin n’aurait jamais cru que sa femme pouvait être aussi méchante. Pourtant en dix-sept ans de mariage, il en avait subi des choses. Mais de là à l’humilier comme elle l’avait fait devant de vieux amis… Elle avait été trop loin. Elle ne méritait plus qu’il lui pardonne ses excès. Trop c’est trop. Il avait assez donné pour le bien de leur ménage. Il ne ferait plus aucun effort. Sa fille était majeure, elle comprendrait. En tout cas, il l’espérait. Il n’avait jamais abordé le sujet de la séparation avec Bianca, la voyant encore comme une petite fille à protéger mais il avait vu la tristesse dans son regard bien trop souvent. Elle souffrait de la situation tout autant que lui. Sa décision était prise. Il allait perdre beaucoup d’argent dans le divorce et probablement sa maison mais il donnerait tout ce qu’il avait pour le bonheur de sa fille. Il lui devait bien ça. Sans elle, son existence serait beaucoup plus vide. À sa naissance, il avait trouvé un but à sa vie. Il s’était voilé la face beaucoup trop longtemps. Il ne pouvait plus faire semblant que sa vie lui convenait. Son mariage était un fiasco total. Il était temps de passer à autre chose.

Alors qu’il s’était décidé à fuir la bataille en retournant dans la maison, il entendit son jeune voisin le défendre avec la ferveur d’un lion. Il n’aurait pas cru ça possible. Il était si différent du jeune garçon timide qu’il était. Cela lui fit plaisir de voir qu’au moins quelqu’un prenait sa défense. Il savait très bien qu’il n’avait pas à espérer une prise de position de leurs amis communs. C’était injuste de leur demander ça. Ce n’était pas leur rôle. Tout le monde connaissait bien leur situation familiale mais ce n’était pas à eux d’agir. C’était à lui de prendre ses responsabilités et d’en assumer les conséquences. L’idée de ce barbecue n’était pas la meilleure qu’il ait eue. Le seul aspect positif était d’avoir pu voir Ezra en maillot de bain. Ce jeune homme était de plus en plus séduisant. Il ne pouvait pas mentir, il lui plaisait beaucoup. Pour le moment, ce n’était que physique. Il ne le connaissait pas suffisamment pour avoir un intérêt autre que celui-ci. Et puis, si jamais il tentait quoique ce soit avec lui, il aurait au moins la sûreté de ne pas être poursuivi par la justice. Pas pour détournement de mineur en tout cas. Mais il aurait de gros problèmes avec ses voisins et sa famille. Il avait l’âge d’être son fils, pas d’être son futur amant…

Pourtant, quand le jeune homme entra dans la cuisine pour s’excuser des propos qu’il avait tenus sur sa femme, il ne put retenir son envie de l’attirer contre lui. Il l’embrassa par surprise en se souciant tout de même de ne pas être vu. Il n’avait plus embrassé d’inconnu depuis une éternité mais c’était comme le vélo, cela ne s’oubliait pas. Il ne profita pas trop de la situation tout de même, le relâchant bien vite. Un peu embarrassé, il se recula.

« Excuse-moi. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. »

Il l’observa quelques secondes pour s’assurer qu’il allait bien avant de poursuivre :

« Il faut qu’on trouve un moment pour discuter tous les deux, sans la pression de nos familles. C’est trop risqué… Tu comprends ? »
Beloved
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Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
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Beloved
Jeu 20 Oct - 15:17
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Ezra Mayers
J'ai 18 ans et je vis dans le New JerseyDans la vie, je suislycéen et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à   ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien même si mon coeur bat pour une personne que je ne devrais pas voir.



Evan Peters

J'allais me faire tuer par mes parents, c'était sur et certain. J'avais insulté leur voisine et amie. J'allais avoir droit à une magnifique leçon de moral. Je ne devais pas manquer de respect comme ça aux gens. Je ne devais pas me mêler de leur vie privée. Leurs histoires de couple ne les regardait qu'à eux. Et bla bla bla... Et ça c'était sans parler de Bianca. J'avais hurlé sur sa mère. Je ne pensais pas qu'elle apprécierait. Ca restait sa mère et je le savais je n'avais pas à faire ça. Mais voilà, je n'avais pas pu me retenir. Manquer de respect comma ça à quelqu'un, c'était déjà quelque chose qui m'énervait. Mais s'en prendre à lui... Je ne comprenais pas comment elle pouvait parler comme ça de son mari. A mes yeux, c'était l'homme parfait. Il était charmant, charismatique, doux et attentionné envers sa famille. Qui n'aurait pas voulu d'un homme comme ça à ses côtés? A sa place, j'aurais tout fait pour le rendre heureux plutôt que de me plaindre qu'il ne me gâtait pas assez.

Et là tout de suite j'avais peur qu'il ne m'en veuille lui aussi. Je n'étais qu'un gosse et j'avais agi comme si il avait besoin qu'on le défende. Il n'en avait pas besoin je le savais. C'était un homme fort à mes yeux, quand je n'étais qu'un gamin. Et c'était plutôt risible qu'un gamin se porte au secours d'un homme. J'attendais que lui aussi m'engueule. Que mes parents le fassent je m'en foutais. Que Bianca m'en veuille, je pouvais le supporter. Je savais que ça ne durerait pas. Mais lui... je ne voulais pas qu'il ait une mauvaise opinion de moi.

Je pensais qu'il me crierait dessus mais à la place il fit la dernière chose à laquelle je m'attendais. Je me laissais attirer dans ses bras, le laissant m'embrasser sans réussir à réagir, encore trop sous le choc. Je me maudis de ne pas le faire, de ne pas lui avoir retourné son baiser et montré à quel point j'en avais envie moi aussi.

Il se recula bien trop vite, me laissant un peu perdu.

- Je... non non ce n'est rien...

Non... non je ne voulais pas qu'il gâche tout. je venais de vivre le moment le plus excitant de ma vie. Je ne regrettais rien, à part de ne pas avoir su davantage en profiter. Et je ne voulais certainement pas qu'il le regrette lui aussi.

- Oui... oui je comprends...

Je hochais doucement la tête avant d'aller attraper un papier et un crayon. Je gribouillais mon numéro de téléphone avant de le lui tendre.

- Appelez moi, quand vous voudrez parler.

Je me détournais pour retourner dans le jardin alors que ma mère m'appelait en criant. Elle voulait que je présente mes excuses, forcément, mais je restais stoïque. Elle insista et je finis par présenter des demi excuses.

- Excusez moi de m'être mêlé de vos problèmes de couple. Vous avez raison, ça ne me regarde pas.

Ou peut être si un peu finalement vu ce que son mari venait de faire dans la cuisine avec moi.

Je rentrais chez moi un peu perdu, des papillons dans le ventre. J'avais envie de sauter de joie. Il m'avait embrassé... Ce n'était donc pas juste moi. Je n'étais pas le seul à ressentir ça. Lui aussi il était attiré. Et il voulait discuter. J'avais peut être mes chances finalement.




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