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LE TEMPS D'UN RP

Vacance parisienne

June
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June
Ven 3 Juin - 14:59

Leo Sanchez
J'ai 24 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis serveuse dans un bar et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à mon côté légèrement instable, je suis célibataire… pas vrai ?

amanda arcuri (c) 88huns
Sans doute qu’elle a la réaction que tout le monde espérerait à ce moment-là. Alors pourquoi t’as l’impression que chacun de ses gestes tendres et rassurants coulent un froid profond dans ton corps ? T’as un sérieux problème putain. Tu la laisses faire quand même, un peu paralysée, le corps raide, le souvenir du plaisir enfui. Elle te pose des questions, qui attendent plus ou moins de réponses, et ça te lasse tellement. Tu voudrais pousser un profond soupir et rejeter ça très loin de vous. Alors ça y est, le rêve a pris fin, déjà ? C’était si bref… Tu aurais espéré y goûter quelques heures de plus. Que la nuit te soit favorable, comme elle a tendance à l’être, d’habitude. Marjo est pourtant toujours là, cette fois, à te débiter les paroles que tout le monde voudrait entendre. Elle est parfaite. Mais ce qu’elle dit est incapable de pénétrer dans ta tête. Ça glisse sur toi presque comme si tu n’entendais pas vraiment, enfermée à l’intérieur de toi, sans réussir à briser ce qui te retient encore. Elle n’arrive pas à te convaincre, à défaire des croyances que tu as solidement bâties toute ta vie sans que personne n’essaye de t’en empêcher.

Elle te regarde. Tu fais un effort immense pour tourner légèrement le visage et la regarder toi aussi, pour que vos yeux se rencontrent. Tu fais un petit sourire timide, absent. Elle est toujours aussi belle. Tu la désires toujours autant. Tu voudrais toujours autant être avec elle. Mais qu’est-ce qui t’en empêche ? Plus tu la regardes et plus tu es triste, comme si quelqu’un venait de t’interdire à jamais de la toucher. Tu t’imagines te mettre à pleurer. L’embrasser et te mettre à pleurer, et que votre baiser ait le goût de tes larmes. Mais tu es plus forte que ça. Ou moins, peut-être.

Elle te demande ce qui te pèse, elle dit qu’elle va rester, aussi longtemps que tu veux d’elle. Tu lis dans ses yeux qu’elle ne demande que si peu. Un geste, un mot de ta part, elle s’en contenterait. Pourtant ses yeux qui brillent d’espoir te font peur. Si petites soient ses attentes, elles sont déjà trop grandes pour toi. Infranchissables. T’es coincée. Et Marjo détourne le regard, comme si elle savait déjà ce qui l’attend et qu’elle n’a pas mérité. T’es tellement prévisible, en plus de tout le reste.

« Tu l’as dit, t’es partie parce que tu savais très bien ce qui t’attendait si tu restais », finis-tu par réussir à dire. « T’as oublié ? Alors moi je vais te dire comment ça va se passer. » Tu as la gorge serrée. Tu arrives à parler mais pour le coup, putain, tu ferais mieux de te taire. « Je vais te faire du mal. Alors il va falloir en parler, tu vas vouloir rester quand même, faire en sorte que ça "marche", mais en fait ça sera de pire en pire. Et tout ça va me saouler. Parce que c’est toujours comme ça que ça se passe, les histoires d’amour, pas vrai ? » Tu as un rire amer, qui ne ressemble pas du tout à la Leo que Marjo connaissait jusqu’ici. D’ailleurs, rien de ce que tu as dit ne ressemble à ce que tu ressens véritablement pour elle, mais c’est plus fort que toi. Tes mots dépassent ta pensée. C’est le coup classique dans les romans pour ados là. Faire du mal à l’autre en lui disant des trucs qu’on ne pense pas pour le faire partir, juste parce qu’on a peur de la suite, parce qu’on n’assume pas. Et au final en souffrir encore plus que l’autre. Boucle infernale. Ce rôle-là, tu l’as tellement joué que tu le connais par cœur et que tu l’endosses sans même y penser, sans aucun contrôle.

Grâce à la soirée que vous venez de passer, il reste pourtant en toi un peu de courage et de lucidité. Est-il encore temps d’effacer cette conversation et d’en revenir à ce qui vous occupait juste avant ? De ne plus parler, pour ne pas risquer de briser le fragile équilibre de ton apprivoisement ? Tu te tournes vers elle et tu prends sa main. Ça te brûle de le faire, mais c’est nécessaire. « Excuse-moi, Marjo », reprends-tu sur un ton plus léger. « Tu connais la Leo qui sourit et qui sautille comme une enfant dans tous les sens, mais c’est pas tout à fait moi en fait. Je ne suis pas quelqu’un d’optimiste, contrairement aux apparences. » Tu pousses un profond soupir. « Je n’ai pas envie de parler de tout ça. Tu veux bien qu’on fasse comme si cette conversation n’avait jamais existé et qu’on reprenne ce qu’on était en train de faire ? » Cette demande est aussi égoïste que lâche, mais tu espères qu’elle dise oui, parce que c’est tout ce que tu es capable de lui offrir, là, maintenant. Et, pour tes standards, c’est déjà beaucoup.

Lojzo
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Lojzo
Lun 6 Juin - 10:02

Marjolaine Fonsi
J'ai 19 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en 2eme année de prépa et je m'en sors bien. Sinon, je suis totalement piquée par Leo et je ne pense pas au lendemain.


Sonia Ben Ammar (c) HeyBabine
Tu aimerais être forte, fière, assumer, mais les larmes te trahissent. Et voilà, si vite tombée au sol, écrasée, piétinée. Tu avais cru, syndrome de l’infirmière peut être, cru que tu lui suffirais, cru que malgré tout tes doutes, ça durerait toujours. Seulement, il a fallu que tu parles, une seule fois de vous, pour que ce soit trop. Et ton coeur se met à battre plus vite, mais par d’excitation ou d’espoir, plutôt de peur. D’une peur irrationnelle de la douleur, parce que tu crois à ses mots… Elle va te briser, le coeur, l’esprit. C’est peut être ça le problème aussi, tu n’as pas assez confiance en elle pour discerner les murs de sa carapace. Tu tombes dans le panneau directement, acceptant l’inévitable. « Arrête ! » t’exclames-tu soudain quand elle cesse enfin de parler. Tu ne veux pas écouter ça. Tu y crois aux contes de fées, au histoires d’amour qui terminent bien, au rêve éveillé. « Je me tais, j’en parle plus, mais arrête. » supplies-tu. Tout mais qu’elle ne te vire pas, soyez insouciantes, ne parlez pas d’amour ou de couple. Vous êtes juste deux nanas, là, ensemble. Rien de plus. Même si tu rêves de beaucoup plus.

Elle se ressaisit et te touche la main, le contact n’a plus la même brûlure qu’auparavant, mais il y a toujours ce fourmillement. Tu tentes de sourire. Tout sauf tes larmes. « Bah montre moi qui t’est alors, j’m’en fiche. » dis-tu, tout doucement, pour ne pas l’effrayer, mais parce que tu en as marre des masques. Tu la veux elle. Pas une Leo crée de toute part pour plaire aux autres. Tu es bien trop piquée pour ne pas t’intéresser à toutes les parties que Leo peut jouer. Tu te croyais prête, tu ne l’es définitivement pas, mais tu es motivée pour essayer, faire de ton mieux.

« Ok » capitules-tu à sa dernière proposition. Comme si vous n’avez jamais parlé de ça, ah, elle est bien bonne, ces pensées ne vont plus jamais quitter ton esprit. Ses mots résonneront la nuit pendant des heures, tu le sais déjà. Mais on va faire semblant. Pour elle. Tu tentes un sourire et plus tes lèvres s’étirent, plus tu sens que ce sourire est réel. « D’accord » souffles-tu, ne prenant que ce qu’il y a de beau entre vous. Et tu t’approches d’elle pour embrasser sa joue. Puis tes lèvres descendent sur son cou. Tu fermes les yeux, laissant cet instant combler entièrement tes pensées, oubliant le reste. Ses lèvres entrouverte, ses mains baladeuses, sa respiration rauque, voilà tout ce qui te fait vibrer. Tu essaies de t’en contenter pour l’instant, totalement certaine de ne jamais avoir rien de plus. Puis, avec tes propres doigts et ta langue, tu te perds en elle.
June
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June
Jeu 9 Juin - 19:39

Leo Sanchez
J'ai 24 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis serveuse dans un bar et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à mon côté légèrement instable, je suis célibataire… pas vrai ?

amanda arcuri (c) 88huns
Tu les as vues, les larmes dans ses yeux. Tu as détourné le regard mais elles sont restées dans ta tête, dans ton cœur qui se serre de ne pas être capable d’être meilleure. Tu essayes d’oublier ces larmes d’innocence qui sont tombées sur toi et t’ont traversée de part en part, mais si tu fermes les yeux tu les vois toujours, elles te taraudent. Une profonde haine de toi-même s’agite dans ton ventre comme un malaise. Tu vis avec elle depuis toujours. Elle remplace auprès de toi tout ce qui pourrait te faire du bien.

Accroche-toi, Leo. Ne sombre pas, ne sombre pas, s’il te plaît. Demeure encore un peu dans la lumière, même si c’est la lumière du couchant, même si c’est la pénombre sous les étoiles – pour peu que tu ne te noies pas dans l’obscurité.

Et tu t’accroches à Marjo, à la bonté de son âme, à sa peau d’ange, aux baisers qu’elle te concède à nouveau. Tu t’accroches à elle parce que ça te sauve quand même. Ça te sauve mais ça te détruit quand tu revois ses larmes, quand tu te remémores ses attentes, quand tu repenses à la position de pouvoir dans laquelle elle te met, dont tu ne veux pas, parce que tu ne sauras faire avec que le mal. Ambivalence, douce et amère.

Et quand même vous faites encore l’amour, dans tes draps, et c’est différent, peut-être parce que vous vous connaissez de plus en plus. Peut-être parce que vos peaux glissent désormais dans l’air chargé d’une gravité nouvelle, qui est celle des inquiétudes irrésolues. Vous ne parlez plus, vous laissez vos corps danser, s’aimer, réparer ce qui se brise entre vous. Tu la parcoures, tu la respires, essayant encore d’infuser en toi la tendresse, le désir, l’amour que contiennent ces instants. Tu l’embrasses avec une intensité différente, comme pour lui faire comprendre que malgré tout ce que t’as dit, ce que tu ressens pour elle, c’est si fort. Tu as l’impression de goûter pour la dernière fois à un plaisir défendu, ou à un bonheur interdit peut-être. Ton cœur, immense dans ta poitrine, demeure serré.

Après vous être touchées tour à tour, vous essayez d’autres choses. Vos souffles se mêlent en même temps. Vous vous laissez prendre par un nouvel orgasme en vous regardant les yeux dans les yeux. Puis tu reprends tes esprits, tu attires Marjo dans tes bras, tu la cales contre ta clavicule et tu perds ton visage dans le haut de ses cheveux. Tu caresses doucement son épaule. Tu es reconnaissante, pour le plaisir et surtout pour le silence. Elle est encore là, contre toi. Elle t’a encore donné ce que tu demandais. Elle est encore prête à t’attendre. Tu formules ces pensées-là dans ta tête, et ça te donne une soudaine envie de pleurer. Cette présence qui veille à te guérir te bouleverse. Elle est l’ange. Et toi, qu’est-ce que tu es ?

Ton cœur accélère et cogne fort dans ta poitrine – peut-être qu’elle le sent, juste là, sous sa main. Il accélère parce qu’il sait, contrairement à toi, que tu t’apprêtes à parler. Ta voix s’élève, elle a une drôle de forme, tu as la gorge serrée. « Si tu savais comme j’aimerais que ça marche, Marjo. » Insensiblement, elle se tend. Tu sens, tout contre toi, les dispositions de son corps changer légèrement. Elle t’entend, elle t’écoute ; elle redoute, peut-être. Tu parles vite, par peur de ne pas réussir à parler. « J’aimerais tellement être quelqu’un de normal, pouvoir te dire que je veux être avec toi, que je ferai tout pour que ça marche. Je voudrais pouvoir te parler quand je veux de ce que je ressens, pas que quand j’arrive à profiter d’une minuscule brèche comme maintenant, et te dire ce que je pense vraiment, pas les choses horribles que je suis capable de dire parce que ça me fait tellement peur, tout ce qui est en train de se passer. Ça me fait peur parce que j’ai… » Parler devient difficile, et ce que tu es en train de dire te détruit, parce que tu n’as jamais avoué à voix haute à quel point tu allais mal. « … jamais été aussi près d’aller mieux, d’aller vraiment mieux, peut-être même que je peux dire que j’ai jamais été aussi près d’être un peu heureuse, d’avoir quelque chose qui… compte vraiment dans ma vie. » Ta voix tremble, ton corps tremble. « J’ai peur pas de toi, de nous deux, mais de moi, de ce que je peux être capable de faire. Je suis… terrifiée », tu dis et ta voix se brise. « De te faire du mal et aussi… que tu partes. J’ai tellement peur que tu partes. » Tu ne te rends pas compte que ton visage est baigné de larmes, qu’en disant ça tu la serres contre toi un peu plus fort, comme si la chaleur de son corps pouvait guérir le froid qui te glace les entrailles. « Je… » m’en remettrais pas, c’est ce que tu voulais dire, mais tu n’y arrives déjà plus.

« Marjo je… » t’aime ? Est-ce bien ça que tu voulais dire, cette fois ?

Lojzo
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Lojzo
Jeu 16 Juin - 20:17

Marjolaine Fonsi
J'ai 19 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en 2eme année de prépa et je m'en sors bien. Sinon, je suis totalement piquée par Leo et je ne pense pas au lendemain.


Sonia Ben Ammar (c) HeyBabine
Ce n’est pas un sacrifice que de t’abandonner à Leo, mais ton coeur est lourd. Tu as peur de la perdre, peur d’avoir abusé, peur d’avoir tout gâché. Alors, quand elle se remet à parler, tu hésites. Toute ouïe et bouche cousue, tu es alerte. Ta main toujours posée sur son sein - tu as remarqué combien elle aimait te sentir là et toi, tu aimes cette sensation au creux de tes doigts - tu sens son coeur battre. Et le tiens accélères, en synchronisation. La peur te paralyse, ce qu’elle va te dire est pire que tout et…

Ses premiers mots t’arrachent l’arme. Le conditionnel est voulu, choisi. Elle sait que votre relation n’en est pas une, qu’elle est vouée à l’échec. Tu le savais. Tu as trop espéré. Trop cru. Tu serres ses doigts pour ne pas pleurer, tu serres les lèvres pour ne pas parler. C’est son tour. Tu dois l’accueillir comme elle est, tu l’as promis.

Tes larmes s’associent aux siennes. Tu n’avais pas compris à quel point elle vivait mal .. la vie en général. Et tu sens combien elle a dû faire des efforts, tu comprends pourquoi ses mots ont été si violents tout à l’heure et, rien que pour ces instants, tu es prête à supporter tous les autres moments plus… compliqués.

« Marjo je… » tu attends la suite qui ne vient pas « Oui ? » chuchotes-tu doucement en posant tes lèvres dans ses cheveux pour y cacher tes larmes. Tu n’as plus de mots en tête, pour une fois, tu es réduite au silence, incapable de parler. Chose unique, rare, mais tu marches sur des oeufs, ne voulant pas casser le moment, émouvant, tendre au possible. Puis ta voix sera sûrement bien trop chevrotante. Tu fermes les yeux à la place, te laissant bercer par l’instant. « J’ai pas envie de partir. » Maintenant, plus tard. Elle peut comprendre pour quelle raison tu es partie la première fois, mais aujourd’hui tu es trop impliquée. Tu n’as aucun envie de t’en aller, de la laisser. Tu es prête à vous porter toutes les deux. L’amour donne des ailes. Parce que oui, il est bien question d’amour, tu ne peux plus te cacher ou faire semblant que c’en est pas. Ton coeur est touché, bien trop profondément pour que tu puisses encore te mentir à toi-même. « Tant pis si ça te dépasse et que les mots sont durs, je sais maintenant. Je comprends. » Non, tu comprends pas vraiment, mais tu essaies de tout coeur. Tu as envie de te confier à elle, mais tu ne sais pas trop quoi dire ni comment.

« Et j'me battrai. » Ta voix est plus assurée cette fois-ci et tes yeux brillent d'un éclat nouveau. « J'sais pas trop comment on en est arrivées là, mais t'sais Leo, j'crois que tous les chemins qu'on aurait pris nous auraient amené là. » Pas un instant je regrette, si j'avais le choix, si je pouvais recommencer, je referais les mêmes choix, même si certains ont été plus que foireux. Tu penches la tête et l'attires vers toi pour poser tes lèvres sur les siennes. Ce n'est pas un baiser passionné, plein d'ardeur et d'impatience, c'est un baiser doux, dans lequel tu transmets les mots que tu n'arrives pas à dire. Les mots qui lui feront sûrement peur. Ces petites lettres qui forment le je t'aime qui brûle ton coeur.
June
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Dim 19 Juin - 15:20

Leo Sanchez
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amanda arcuri (c) 88huns
Tu aimerais la croire. Ou plutôt, tu la crois, quand elle dit qu’elle n’a pas envie de partir. Mais ça ne te rassure pas quant au fait qu’elle partira vraiment. Si t’étais à sa place, c’est que tu ferais probablement aussi, tôt ou tard, tout simplement parce que ce serait la plus sage décision. Rien ne semble pouvoir t’enlever ça de la tête, et tu dois vivre avec, avancer avec. En toi, aucun moyen n’existe pour te défaire de cette idée. Jusqu’à aujourd’hui, néanmoins, rien dans ta vie n’avait justifié que tu tentes de t’en défaire. C’est la première fois que ça te taraude autant, parce que c’est la première fois que tu as quelque chose à perdre.

Tu souris faiblement, quand elle dit qu’elle se battra, tant le mot te semble à la fois théâtral et sincère. Elle embrasse tes lèvres baignées de larmes. Tu sens que c’est humide et, pendant une seconde, tu te demandes laquelle de vous deux a pleuré. Tu prends conscience que c’est toi, et tu ne peux pas t’empêcher d’avoir un peu honte. « Je sais pas. Et je sais pas non plus ce qu’on est censées faire maintenant. Où est-ce qu’on va, exactement ? » Tu la regardes. Malgré tout ce que tu viens de dire – et tu ne t’étais jamais ouverte de cette façon à quelqu’un d’autre –, tu ne sais pas comment conclure. Tu n’es pas prête. « Écoute, Marjo, je crois que… j’ai besoin de temps. Pour comprendre, pour décider de ce que je veux. Je suis tellement paumée, si tu savais. » Tu passes un bras derrière la tête et tu regardes le plafond, dans un long soupir. C’était trop pour toi déjà, tout ça. Tu n’es plus capable de rien. Sur le plan émotionnel, elle n’en obtiendra pas plus de toi, ce soir.

« Je suis désolée, crois-moi j’avais aucune intention que cette soirée devienne so dramatic. C’est pas du tout ce que j’avais prévu », tu dis avec un sourire, essayant de faire un peu d’humour, même si une pointe d’ironie demeure dans ta voix. « C’est bien la première fois que je n’arrive pas juste à profiter d’avoir une si jolie fille dans mon lit. » Cette fois, tu tentes un petit rire, espérant être convaincante. « Qu’est-ce que tu veux faire ? Tu veux dormir, tu veux qu’on regarde une série ? Je dis ça mais j’ai juste aucune idée de l’heure qu’il est. »

Lojzo
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Dim 19 Juin - 19:15

Marjolaine Fonsi
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La tension a quitté tes épaules, la conversation est toujours intense et importante, mais tu n’as plus la peur que tu avais au début. Tu espères, tu y crois, ça va finir par marcher et ça te fait du bien. « J’en sais rien » hausses-tu les épaules en riant doucement. Tu ne veux pas lui dire que pour toi, tu es déjà engagée corps et âme, tu vas lui faire peur. Tu joues donc la meuf détachée qui prend ce que la vie offre, mais en réalité, dans ton coeur, la question a une réponse. Quand elle parle de temps, tu ouvres les lèvres, prête à lui proposer de partir, pour lui offrir ce qu’elle souhaite, mais elle embraye et tu te sens soulagé. Tu n’avais aucune envie de fuir la douce chaleur de son appartement et surtout de la quitter elle. « Bah, on prévoit pas tout dans la vie, ça, c’toi qui m’l’a appris. » souris-tu gentiment. Oh, comme tu étais une fille carrée où tout avait une place précise et particulière ! Elle a fait exploser en mille éclat ta petite vie si étroite. Tu ne lui en veux pas le moins du monde, tu aimes parler et, même si elle a été violente au début, tout est pardonné parce que tu la comprends mieux maintenant.

Tu ris, un peu plus légère et pas uniquement pour lui faire plaisir. « J’suis fière alors. » dis-tu en embrassant son nez. Fière d’être pas comme les autres, fière d’être unique, même pour Leo qui connait tant de monde, qui a vécu tant de choses. Tu sais que tout n’est pas parfait, et tu l’idéalises un peu, mais tu as aussi conscience que vous venez de deux mondes et milieu complètement différents. « Oh une série, bonne idée. » Regarder une série ça veut dire que vous allez voir ensemble chaque épisode, que vous allez vous attendre l’une l’autre, que vous allez vous revoir. Elle a besoin de temps, mais elle veut te ta présence. Et ton coeur se réchauffe. Tu sors ton téléphone pour voir l’heure. « 22h ! » Puis tu vois la date, qui te frappe en plein fouet. 30 Août. C’est la fin des vacances. Bientôt, tu seras de retour en prépa, dans ton lycée. « L’été est passé si vite » murmures-tu, comme pour toi-même.

Puis tu te cales dans ses bras. « Dis, tu connais Umbrella Academy ? ou Westworld ? L’une des deux te tente ? Ou t’as vu les deux déjà ? » Qu’importe, tu aimes les deux et tu n’as pas tout vu ensemble, puis tu veux juste passer un maximum de temps avec elle. Tu t’allonges dans ses bras en lançant le premier épisode, tu la suivrais au bout du monde, quand est-ce qu’elle le comprendra ?
June
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Lun 20 Juin - 14:12

Leo Sanchez
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amanda arcuri (c) 88huns
Tu ne relèves pas, quand elle murmure pour elle-même que l’été est passé vite. Pour toi, il est passé si lentement au contraire. Les longues errances aux heures chaudes de la capitale déserte te reviennent en mémoire ; l’été s’éternisait dans un ennui mortifère, alors que tu l’attendais, sans croire à son retour. Tu ne lui as jamais confié la nature de ces souvenirs.

Tu jettes un œil aux séries qu’elle te propose de regarder et que tu ne connais pas. Tu consommes les séries un peu sans y faire attention, généralement ; tu prends des séries légères que tu peux regarder sans les suivre vraiment. « Oh ouais on n’a qu’à mettre Umbrella Academy, ça a l’air super cool ! » tu dis, retrouvant ton enthousiasme. Marjo a l’air contente aussi, elle lance la série et elle se cale contre toi. Vous êtes toujours nues sous les draps, dans les bras l’une de l’autre, et ça commencerait presque à t’exciter de nouveau, mais tu mets ça de côté, encore épuisée par l’effort émotionnel que tu as fourni quelques instants plus tôt. Tu profites de la simplicité retrouvée, tu te laisses prendre par la série, redevenant une grande enfant. T’arrêtes pas de faire des commentaires et d’ironiser toutes les trente secondes. Tu profites, tu jouis du moment, t’es heureuse à nouveau.

Vous enchaînez les épisodes jusque tard dans la nuit, parce que t’es une gamine incapable de t’arrêter, totalement sous l’emprise des cliffhangers, et même si Marjo est un tout petit peu plus raisonnable que toi et garde un œil sur l’heure qui tourne dangereusement, au fond elle est un peu comme toi là-dessus et il n’en faut pas beaucoup pour la convaincre. Tu finis par t’endormir, légère, le sourire aux lèvres. Tu sais, au fond, que rien n’est réglé, mais tu as remis ça à plus tard. Marjo te l’a permis. Et même si tu as dit que tu avais besoin de temps pour prendre une décision – ce qui sous-entend que tu vas y travailler activement dans les semaines à venir –, au fond il se passe en toi la même chose que d’habitude. Tu remets à plus tard, tu remets sous le tapis, lâchement. Parce que c’est plus facile, parce que tu ne crois pas être capable de quoi que ce soit d’autre. Tu ajournes toute décision, pour vivre le moment présent. Le moment où l’été s’achève.

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