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LE TEMPS D'UN RP

It will take you to the other side - Cadalex

Sha
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Sha
Mer 16 Déc - 10:50
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Cadmos Carrow
J'ai 45 ans et je vis à Widow's Vow, The Wash, Angleterre. Dans la vie, je suis Faiseur d'Inferis pour le compte du Ministère et Mangemort et je m'en sors. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt comme quelqu'un qui a tué sa propre femme pour un autre homme.

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/!\ Âme sensible s'abstenir. /!\

Cadmos est un homme de patience, à en juger par la lenteur des gestes, mais aussi un homme de vice comme il se sent bien plus dur à sentir le sang poisseux couvrir ses entrejambes. Il n’a jamais été aussi cruel avec les femmes, toujours à les ériger en Déesse entre ses doigts, toujours à respecter leur corps, mais il y a dans sa relation avec Alexander une bataille incessante, une guerre permanente. Dans cette optique, il ne s’encombre pas des formes et asservit tout entier le corps à son plaisir. Pour la première fois de sa vie peut-être, il est celui qui cherche à se satisfaire plus qu’à plaire, et c’est libérateur, grisant, cette envie de se servir, ce besoin viscéral de maintenir. Il sert plus fort la gorge du Weasley quand il ose murmurer son prénom, rattrapant ainsi son attention mais aussi lui rappelant son péché.
Il grogne et pour toute vengeance il se plante jusqu’à la garde dans un coup de reins brutal. Cadmos le toise de toute sa hauteur, le dos légèrement courbé vers le haut, et il se dit qu’il pourrait décharger à le regarder pleurer, les lèvres en sang. Parce qu’il sent son corps qui tremble, il sent sa chair qui tente vainement de l’expulser, le bruit du sang qu’il s’échappe à chaque coup de butoir. Ses yeux suppliants, ourlés de larmes, sa détresse. Tout a un goût de violence crue, d’humiliation sans concession.

Perfection, pense Cadmos, qui reprend et impose une danse qui se veut brute.
Il grogne entre ses lèvres, jusqu’au moment où le coup de poing le surprend. La douleur est fulgurante dans la pommette, si bien qu’il ne voit pas plus venir les jambes d’Alexander et sa chute en arrière. Un petit gémissement de douleur accompagne l’impact sur le parquet qui grince. Aussitôt le Carrow darde son regard sur le roux d’un air terrible. Il se redresse lentement, le laisse fuir s’il le veut, aussi vite que ses jambes le lui permettent.
Sur le sol, il remarque des tâches de sang qui gouttent. Des perles cramoisies. Il a un sourire en coin – même sans la garde de l’Inferi, il ne pourrait aller très loin sans qu’il ne le retrouve.

Il passe nerveusement sa main sur son torse, là où les pieds ont frappé, et finalement se met lentement en marche. Remonte le jeans, coince tant bien que mal l’érection fébrile qui désire encore, davantage, toujours plus. Alors il descend en silence, comme un prédateur nocturne qui suivrait sa proie à la trace. Ses yeux balayent sa silhouette, le long de ses jambes encore nues et striées de sang, le rebondis de ses fesses, la cambrure de ses reins.

Cadmos passe sa main sur son visage.

A quoi t’attendais-tu, Alexander ?

Le Faiseur approche lentement. Il n’a pas besoin de se hâter car l’Inferi est le gardien de la Grange et il ne le laissera pas en sortir aussi facilement. Une nouvelle morsure, une nouvelle promesse de fin.

Si je t’avais baisé en faisant attention à toi, m’aurais-tu dis que tu m’aimes ?

La question le fait sourire, mais le sourire se fane aussitôt qu’Alexander se retourne et lui jette un regard, mélange indicible de haine et de terreur.

Est-ce que j’aurais aimé ça ?

Le Carrow le fixe, de cette façon étrange qu’il a parfois de se tenir au silence et d’observer les choses, comme s’il pouvait lire à l’intérieur, comme s’il pouvait capturer à la volée une pensée, un trait d’humour, un état d’âme. Il ignore pourquoi il hésite. Il devrait l’attraper par le poignet, par cette main qu’il tend comme un ultime bouclier.
Pathétique. Il grimace.

« Je t’interdis de m’approcher. Ne me touche pas. Ne me touche plus. »

Il avance encore d’un pas, parce qu’il n’aime pas cette pensée qu’il capture en passant, parce qu’il le déteste de lui instiller encore ses envies et ses désirs. Pourquoi faut-il qu’il l’écoute ? Pourquoi faut-il qu’il l’entende ? Le mangemort sert les dents et fronce les sourcils, son visage se tordant doucement dans une expression de colère brute.

« Je t’ai dit d’arrêter ! »

« Sinon quoi, Alexander ? »

Cadmos fait claquer sa langue sur son palais avant de l’attraper par le poignet et de l’attirer brutalement à lui. Son autre main lui attrape la hanche. Il siffle, parce qu’il se débat autant qu’il le peut, mais la douleur lui remonte l’échine à en juger par le rythme du cœur, par les muscles qui se tendent sous sa peau claire.
Il grogne en se prenant un coup de coude, mais il ne le lâche pas. Plus encore, il lui force la main, et l’attire avec lui vers la table qui trône toujours au milieu de la pièce. Il ne va pas lutter pour le faire grimper dans le mezzanine, pas plus qu’il ne l’attachera. Au lieu de ça, il le pousse sans ménagement vers le milieu de la pièce, roulant des yeux quand le Weasley s’agite et attaque.

Il se prend des coups, mais il a un bras blessé et saigne abondamment. Alexander est plus faible à ce moment, plus vulnérable, et il suffit parfois d’une simple pression sur son bras pour le faire reculer.

Quand ils sont arrivés juste à côté de la table, au point que l’inox froid mord la peau du Weasley, Cadmos s’arrête. Il siffle :

« Tourne-toi et penche-toi. »

C'est un ordre.
Le roux ne semble pas l’entendre de cette manière, alors cette fois, agacé, il le prend au corps. Se colle à lui, le force à se retourner en appuyant brutalement sur son bras, le plaquant contre la table. Il lui arrache un nouveau cri, une nouvelle douleur, et attache alors les poignets à des lanières de cuir qui servent généralement aux séances de création d’Inferis. Elles sont propres cependant, de même que la table. Régulièrement lavée, afin de garder son éclat froid et honnête, inhospitalier.
Attaché d’un côté de la table, une main au pied, l’autre à la tête, il est difficile de faire un quelconque mouvement. Le ventre blanc d’Alexander est tiraillé par la froideur magique de la dalle d’inox.

Alexandre ne peut pas voir ce que Cadmos fait. Il entend seulement le tintement du verre, des tiroirs qui s’ouvrent, le froissement du papier comme le mangemort cherche vivement quelque chose. Pendant ce temps, il ne le touche pas.
Du moins, jusqu’à un moment où il n’y a plus ni papier, ni tiroir, ni verre. Seulement le silence pesant, et cette main qui glisse sur le bas de son dos, qui décrit le rond de sa fesse avant d’enfoncer ce qui ressemble à un doigt à l’intérieur. La douleur se réanime aussitôt, il peut le voir aux légers sursauts, mais Cadmos ne dit toujours pas un mot.

Quand la chaleur s’est légèrement diffusée à l’intérieur, et que la sensation devient agréable, il retire finalement son doigt. Quelques secondes seulement, avant de replonger de nouveau sa phalange et s’applique à faire des cercles à l’intérieur, appliquant avec parcimonie un baume épais et blanc. Alexander peut le sentir aisément : les chairs à l’intérieur se tendent, se referment lentement, absorbant le baume donnant une impression étrange quoi que désirable de chaleur.
Les doigts de Cadmos ainsi, calmement et dans le silence le plus parfait, vont et viennent, s’enfoncent et se retirent jusqu’au plus profond qu’il le peut, soignant tant que bien les blessures internes.

A la vue du corps offert et de ses doigts qui s’amusent, roulent et taquinent, un grognement lui traverse les lèvres et il déglutit difficilement, subjugué par la vague de sentiments contradictoires qui le traversent.



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khalomnie
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khalomnie
Ven 18 Déc - 18:42
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Alexander Weasley
J'ai 34 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis ex-Auror, fugitif recherché par le Ministère et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt mal.

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Il lui interdit d’approcher, de le toucher plus encore, ses doigts tendus vers l’avant comme si cela pouvait suffire à le maintenir à distance. Naïf, Alexander, peut-être un peu utopiste ; il l’avait toujours été et ça avait toujours plus à ses pairs. Ça avait souvent plus à ses ennemis aussi, ce côté chevaleresque un peu pitoyable de celui qui se refusait à user de la magie noire pour combattre ceux d’en face, celui qui avait toujours refusé de tuer, sauf en cas d’extrême nécessité. « Sinon quoi, Alexander ? » Sinon quoi ? C’est une bonne question, pertinente et légitime ; il ne sait pas quoi y répondre, à raison. Je ne peux pas t’en empêcher, tu le sais très bien mais… Le Carrow ne tarde pas à attraper ce bras qui est sa seule défense, l’attirant contre lui, son autre main se hissant sur sa hanche. Il est toujours nu alors il siffle entre ses dents serrées, la douleur fulgurante vrillant cet avant-bras jusque-là savamment épargné. Il se bat, toutes griffes dehors, grognant comme un lion, cherchant à se dégager ; son coude rencontre une résistance et il perçoit au grognement qu’au moins un de ses coups a fini par porter. Cadmos pousse et cherche à le faire reculer, Alexander gronde, cherchant à éviter la table en inox. Il sait quels vices se trament ici, quelles douleurs on y impose ; compréhensible qu’il ne veuille pas s’en approcher, le rouquin. Alors il attaque, s’agite de plus belle, mais son bras est blessé et le mangemort s’en sert aisément contre lui, accentuant ses faiblesses et l’obligeant à reculer pour l’éviter. C’est quand le métal froid de la table mord le bas de ses reins qu’il tressaille nerveusement, lui lançant un regard mi colérique mi effrayé. Regarde ce que tu me fais. Regarde ce que tu as fait de moi. Cette créature apeurée et aux abois… Il ne pense plus vraiment au fait que Cadmos puisse entendre et lire dans son esprit et puis, quand bien même, quelle importance, maintenant ?

« Tourne-toi et penche-toi. » Une expression incrédule, un ricanement dépité. « Jamais de la v… » Pas vraiment le temps de finir sa phrase, pas le temps de lui dire d’aller se faire foutre en lui demandant pour qui il le prenait. Cadmos fond sur lui, se colle et presse son bras blessé, lui tirant un hurlement de douleur, laquelle manque de le faire défaillir. Le brun en profite pour le retourner et le plaquer contre la table, Alexandre tressaute en sentant l’inox glacé mordre sa peau puis la rudesse du cuir mordre ses poignets. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. Les mots tournent et retournent en boucle dans sa tête. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. La joue posée contre la table, les yeux embués de larmes, le Weasley ne cherche pas à lutter. Il sait bien que ce serait inutile, qu’il n’y a aucune chance de se libérer et, même s’il y parvenait, que ferait-il ensuite ? Rien de plus. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. Il entend le Carrow fouiller dans les tiroirs derrière lui et ça ne l’aide pas à se calmer, bien au contraire. Il ne voit pas ce qu’il trafique, il s’angoisse. C’est tout son corps qui se tend d’appréhension comme il imagine déjà mille et une morts. Oh, il sait bien que Cadmos ne le tuera pas, jamais complètement. Il sait aussi que certains destins sont bien moins enviables que la mort, surtout quand ils sont orchestrés par Cadmos Carrow en personne. Sur son dos, demeurent encore les cicatrices gravées de sa main, ces six lettres qui l’avaient marqué comme sien, ces six lettres qui l’avaient sauvé de Mererid, en quelque sorte. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait.

Le silence, tout à coup, et Alexander ferme les yeux, attendant le coup de grâce. Ce doigt qui s’introduit dans son fondement est douloureux, certes, et il le fait tressaillir, mais ça n’est rien comparé à ce qu’il lui a imposé un peu plus tôt. Il serre les dents attendant la suite, l’imaginant déjà l’assaillir à nouveau, plus violemment encore. C’est ce que tu aimes, pas vrai ? Le sang. Très vite, le doigt le libère pour revenir à la charge, enduit d’une substance qu’il ne parvient pas à identifier mais qui se révèle très vite affreusement agréable. Il sent ses chairs meurtries se refermer, il sent la chaleur se diffuser jusqu’au plus profond de son intimité, ces doigts qui s’enfoncent et se retirent de lui, qui fouillent et qui s’amusent à l’intérieur. Gnh. Il retient un hoquet, ne laisse échapper qu’un soupir. Malgré lui son corps se détend et même si son regard cherche à voir ce qui se passe derrière lui, sa position ne le lui permet pas. Non. Non. Non. Il sent sa virilité se réveiller sous ce traitement bien différent du précédent, cette virilité qui s’était ramollie sous l’effet de la douleur, de la peur, du froid de la table. Il espère simplement que le faiseur d’Inferis ne s’en apercevra pas. Il ne veut pas lui donner ce plaisir, il ne veut pas lui laisser penser qu’il en a envie. J’en ai pas envie. J’en ai pas envie. J’en ai pas envie. Comme un mantra pour se convaincre. Vraiment ? T’es sûr ? Ses doigts se crispent sur les lanières de cuir, cherchant à dissimuler son trouble, le feu qui lui est monté aux joues. Je te déteste. Un sursaut comme Cadmos finit par effleurer un point sensible. Pourquoi faut-il que tu sois si bon ? Dans le pire comme dans le meilleur ? Il retient difficilement ses soupirs toutefois, ne parvient pas à contenir la chaleur qui monte dans ses reins. S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait. Pourquoi est-ce qu’il suppliait au juste, lui-même ne le savait plus. Il aurait pu professer à voix haute mais c’était inutile, tellement inutile quand Cadmos savait lire en lui ; le meilleur mais surtout le pire…




Sha
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Lun 4 Jan - 1:01
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Cadmos Carrow
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S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait.
La voix résonne dans son crâne, si réelle qu’il lui semble que c’est Alex lui-même qui le lui susurre. Ses doigts jouent dans le fondement, alors qu’il observe avec attention le mouvement du corps, son ondulation lascive, ses réclamations ténues. La gorge de Cadmos se sert au fur et à mesure qu’il s’enfonce, qu’il ajoute un autre doigt, puis encore un autre. Ses yeux se perdent sur chacune des lettres qui ornent son dos, marquent sa chair. Son âme s’enorgueillit de l’œuvre, s’excite de la possession. Son sexe est dur, presque douloureux, mais il se complait dans ce plaisir silencieux et sans faute. La compression du jeans est relativement agréable, quand bien même il sait que cela serait une délivrance de le déboutonner.
Non. Non. Non.
Sa tête se remplit des suppliques, de soupirs, de gémissements.

Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ?

Cadmos Carrow grogne tout bas, alors que le rythme qu’il lui inflige n’a plus rien à voir avec sa guérison, mais bien l’envie démente de lui soutirer davantage de plaisir, davantage de râles et de frissons extatiques.
Le sang a fini par sécher, craqueler sur le clair de ses cuisses ouvertes et offertes. Son érection est de plus en plus douloureuse, si bien qu’il vient presque mécaniquement déboutonner de nouveau le jeans. D’abord pour se libérer de la compression, ensuite pour glisser jusqu’à la garde ses doigts rugueux. Pour le plaisir de s’en saisir, de la serrer dans sa paume. Plaisir qui le fait de nouveau grogner comme un animal.

S’il te plait. S’il te plait. S’il te plait.

Le refrain est lancinant, et rapidement, la main ne suffit pas à résoudre la tentation. Il lui en faut plus. Il lui en faut davantage. Fébrile, il finit par retirer sa main, à la laisser glisser le long de la fesse rebondis, d’abord pour la tâter, la palper, puis ensuite pour l’écarter. Obscène, il vient caler sa virilité entre les deux lobes dans un petit sifflement vipérin. L’hydre Carrow est tremblante, excité, mais pas assez pour jouir, pas assez pour arrêter.
D’un mouvement lent mais toujours aussi précis, il s’enfonce finalement en Alexander. L’étroitesse est bien plus relative qu’avant, mais ça n’engage en rien son plaisir. Les chairs se font accueillantes, et aussi il lâche à deux reprises un râle de plaisir, se collant contre son dos. Il sent contre son torse la boursouflure des lettres qui composent son nom, qui marquent sa propriété.
Le sourire se fait béat, frôle l’irréel du plaisir incommensurable qui le traverse. Il se sent compte que s’il n’y faisait plus attention, il pourrait bien décharger tout de suite, mais ce serait ne pas profiter de ce que le moment a à offrir. Alors il n’en fait rien.
Il embrasse seulement la nuque offerte, pousse du nez les boucles lourdes qui le gênent, avant de reculer et de revenir dans un coup de reins calculé. Ses lèvres s’ourlent sous le plaisir et il geint, comme un adolescent lors de sa première fois, dans cette retenue toute faite de pudeur et d’excitation.
Un nouveau coup de reins, un peu plus profond et plus rapide, qu’il maîtrise à peine et qui lui tire un petit grognement. Sa main gauche imprime la hanche du Weasley alors que son autre main parcourt sa cuisse et la serre le temps de quelques ondulations, puis finalement la dirige et la fait se relever pour qu’il s’offre davantage.

« Alex… »
Le prénom est offert, en un murmure agréable et douloureux à la fois.

Comme une consécration de plusieurs années de haine, de torture, de violence. Comme la finalité. Ce n’était pourtant ni cohérent ni beau. Ça n’a rien de ce qu’il faut pour être touchant, à cela près que Cadmos n’a jamais été aussi transporté qu’aujourd’hui, aussi sincèrement et librement investi.
Il a passé sa vie à vouloir faire plaisir à ses partenaires, à tapir au plus profond de lui sa nature pour n’être qu’un homme aimant dans le fond d’un lit. Un joli masque de chair, simple et banal comme il aurait aimé être. D’aucune de ses proies n’avait été dupes.
Elles y avaient toutes vu le monstre. Aella l’avait aimé, même si elle lui avait préféré Argès et son devoir de femme. Cassiopée en avait eu peur et l’avait haï. Elle l’avait muselé, jusqu’au jour où il l’avait mordu.

Avec Alexander, c’était différent. Les choses étaient cruelles, mais les deux âmes étaient sensiblement liées l’une à l’autre, comme deux constellations opposées. Comme deux frères fratricides près à chuter aux pieds de la cité construite des mains de leur dynastie.

Les choses étaient différentes, oui, parce que Cadmos s’enfonçait toujours plus profondément, sa main glissant sous la gorge d’Alexander pour lui imposer de tourner le visage vers lui. Sans craindre le rejet. Se fichant du rejet.

Sa bouche cherche la sienne jusqu’à la trouver. Il mord dedans, pour y goutter le sang, pour y satisfaire ses appétits de monstre. De l’autre main, il libère une sangle de cuir. Du reste du corps, il abîme leurs os en les frappant l’un contre l’autre, en lui imposant un rythme brûlant, à bout de souffle, espérant peut-être qu’ils crèvent l’un contre l’autre, dans la plus parfaite harmonie.

Il n’y a aucune fin tragique, aucune mort érotique à la clé pourtant.
Sinon que le Carrow mord la base de sa gorge jusqu’au sang dans un râle de plaisir pendant lequel il se répand en vagues chaudes, sans trop savoir si c’est l’apogée de leur danse macabre ou le sang qui remplit sa bouche qui lui a tiré la jouissance.
Cadmos n’y pense de toute façon pas alors qu’il se redresse, haletant comme un animal blessé, les jambes soudainement tremblantes. Dernières secousses qui parcourent son corps, qui crépitent sous le derme et secouent les muscles endoloris par l’endorphine qui le traverse et l’apaise.

Son regard parcourt le visage larmoyant d’Alexander, son dos marqué qu’il retrace de la pulpe de ses phalanges, l’ourlet de ses lèvres entrouvertes pour reprendre son souffle lui aussi. Cadmos se penche de nouveau, et cette fois vient déposer un baiser presque d’excuse sur celles-ci, son regard auburn se baissant pour la première fois.

L’instant ne dure que quelques secondes, d’une paix tacite et silencieuse, après lequel il se retire en silence et fait quelques pas en arrière. Il titube presque, toujours aussi fébrile mais bien plus réaliste sur le moment de ce qui vient de se passer, de ce que ça signifie désormais.
D’un mouvement calme et pesé, il réajuste son caleçon, puis referme chaque bouton de son jeans. Ses yeux guettent Alexander, l’indécence de son corps, l’impudeur du filet clair qui glisse le long de sa cuisse et se mêle à son sang séché.

Un grognement.

Côté porte de la grange, le vieil Inferi s’est écarté et la porte s’est ouverte.



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Ven 29 Jan - 19:52
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La table est glacée contre sa peau, c’est tout ce à quoi il finit par penser à mesure que les doigts du Carrow s’activent en lui. Il ne lui fera pas le plaisir de pleurer davantage ou même de supplier, pas même en pensée. Il taira, du mieux qu’il peut, les traitres mécanismes de son corps qui réagit, malgré lui prétend-il, au traitement que le mangemort lui inflige. Et puis, bientôt, très vite, ce n’est plus assez, et le brun s’enfonce en lui jusqu’à la garde, dans un râle de plaisir qui résonne étrangement à ses oreilles. Ses paupières se ferment, dociles et résignées. Ne montrer aucune réaction, ainsi sera sa façon de résister car les meilleures révoltes sont souvent silencieuses. Pourtant, il ne parvient pas à retenir cet odieux frisson qui parcourt sa colonne vertébrale quand le Carrow embrasse sa nuque, presque avec douceur. Pour peu, s’il s’y laissait prendre, il pourrait presque imaginer que c’est sa femme mais ce coup de reins qui s’impose soudain à lui un peu plus brutalement lui retire bien vite toutes ces fantaisies. Un gémissement qu’il ne parvient pas à retenir, ses prunelles se rouvrant lentement, fixant un point au hasard dans cet atelier mortifère, refusant de le lâcher de vue. C’est douloureux, pas autant que la fois précédente, toutefois, mais son corps s’y habitue lentement, transformant la souffrance en signaux de plaisir, tendant sa propre virilité. Fort heureusement, placé comme il l’est, Cadmos ne risque pas de le voir et c’est tant mieux. Il sent ses doigts s’imprimer sur sa peau, ressentant chaque phalange comme une brûlure.

« Alex… »

C’est trop. Plus qu’il n’en faut pour son âme fatiguée, et il laisse échapper un soupir, un hoquet presque silencieux, son cœur tambourinant dans sa poitrine, en proie à des émotions bien trop contraires pour qu’un esprit simple et direct tel que le sien ne parvienne à les analyser, encore moins à les comprendre. La main du Carrow se glisse sous sa gorge pâle, le forçant à tourner le visage vers lui, à le regarder, quand il avait tout fait pour l’éviter. C’est un regard assassin qu’il lui dédie, rage qui se voile légèrement quand les dents du brun viennent mordre la pulpe tendre de ses lippes, faisant couler le sang sur son menton un peu trop volontaire. Il ne râle pas, ne couine pas non plus. C’est un cap qu’ils ont déjà franchi et qui, s’il l’avait horrifié la première fois, lui paraissait désormais bien peu de choses en comparaison du reste. Ce reste qui s’impose à lui en un rythme brûlant tandis qu’un de ses poignets se libère de la sangle de cuir, sous l’action de Cadmos. Il n’en fait aucun usage, ne cherche pas à se défendre ou à libérer l’autre, à le repousser. Ses dents se serrent, mâchoire serrée ; il le sent proche de la délivrance, comme il le serait sans doute lui-même si sa virilité bandée avait été effleurée de ses doigts, à la place d’une surface métallique froide. C’est en mordant sa gorge à sang, lui tirant un râle douloureux, contractant involontairement ses muscles, que le mangemort se déverse en lui en vagues brûlantes, le laissant aussi pantelant que s’il avait couru. Son visage retombe mollement contre la table, les traits tirés mais relâchés, loin de ses premières crispations. Ses prunelles accrochent celles du Carrow quelques secondes, juste avant que ce dernier ne se penche une fois de plus, déposant un baiser sur ses lèvres. Presque tendre. Presque doux. Presque quoi ?

Déjà, cette fugacité est passée et Cadmos reprend son visage impassible, se rhabillant avec lenteur, ses prunelles fixées sur lui, si indécentes qu’il pourrait en rougir, s’il en avait encore le sentiment de honte.

Un grognement. Des deux côtés.

Lentement, Alexander se redresse. Sa virilité s’est calmée, bien vite redescendue. Il sent les derniers restes de Cadmos couler le long de ses cuisses malmenées, comme pour l’empêcher d’oublier. Du bout des doigts de sa main libre, il libère la seconde, celle qui est demeurée prisonnière, se relevant entièrement. D’un revers de poignet, il essuie les larmes encore humides qui ont sillonné ses joues, sans regarder le Carrow. C’est alors que sa vision périphérique avise la porte de la grange, ouverte, l’Inferi la gardant habituellement en ayant laissé l’accès libre. Il sait bien, qu’ici, rien ne se fait sans l’autorisation du maître des lieux alors, très vite, ses prunelles incrédules, reviennent se poser sur lui, sans comprendre. Tu me laisserais partir ? Il ne semble pas y croire et, l’espace d’un instant, ses vêtements resserrés contre lui, comme un ultime rempart à sa pudeur. Par défi, il fait un pas puis un autre, en direction de cette porte ouverte sur le monde d’avant, pour voir s’il osera l’arrêter. Mais, arrivé sur le seuil, il s’arrête. Partir. Pour aller où ? Soudainement, la violence imprévisible de l’extérieur lui parait insurmontable. Au moins, ici, il sait à quoi s’attendre. Peut-être aussi qu’il se voile la face et que ses raisons de rester sont bien plus profondes, bien plus enfouies. Il l’ignore et, pourtant, au moment de s’envoler, comme un oiseau prisonnier dont on aurait ouvert la cage, il fait demi-tour, passe devant lui sans le regarder et se dirige vers la douche.

L’eau brûlante fait du bien à son épiderme, le rougit avec application. Il l’a laissée couler longtemps, pour se laver des souillures ; celles visibles, celles qui le sont moins. Ses boucles rousses pendent longuement dans son dos et il s’interroge encore. Pourquoi je reste ? Je le déteste. Et si c’est faux, si je me mens, ce n’est sans doute qu’à cause d’une connerie de syndrome de Stockholm… Quand il ressort, encore humide mais emballé dans un peignoir réconfortant, ayant fait le choix d’abandonner ses vêtements sales, ce n’est que pour constater que Cadmos est encore là. Est-il resté tout du long ? Il l’ignore et, au fond, il s’en fiche. Quelle importance ? Ses prunelles bleues glissent sur la table de métal sur laquelle il s’allongeait encore un peu plus tôt avant de se planter dans celles de Cadmos. Les choses pourraient être plus simples. Alexander avait toujours aimé les choses simples et rien ne l’était avec le Carrow. Rien… Avec lenteur, il s’assoit sur une chaise proche, drapé dans son intouchable dignité, à croire qu’elle n’avait pas été bafouée, maintes et maintes fois, par l’homme en face de lui. Sa douche lui a rappelé une autre scène, une qui s’est jouée juste à cet endroit. S’il cherchait un peu mieux, il aurait presque pu encore voir le liquide carmin tâcher le sol. Cassiopée était morte ici, pour avoir surpris son mari collé contre lui-même, dans cette douche. Ses iris abandonnent le pavement pour revenir se planter dans celles de son vis-à-vis. Intransigeant, son regard exige une réponse à la question qu’il s’apprête à poser. « Ta femme… Pourquoi est-ce que tu l’as tuée ? » Cadmos était un sorcier puissant, il n’avait pas à en arriver à de telles extrémités. Il aurait pu l’enfermer, effacer sa mémoire et bien d’autres choses encore alors, son esprit droit et simple ne comprenait pas. Dans les quartiers généraux de l’Ordre du Phénix, il se murmurait que Cassiopée Carrow était morte en couches. Il n’avait rien dit mais il savait que c’était faux. Il avait vu la vie quitter ses prunelles, son sang l’avait éclaboussé, il l’avait entendu tomber sur le sol. Ce qui amène aussitôt une autre question. « Cet enfant qu’elle portait… » Le tien. Il ignorait que ça avait été des jumeaux. « …est-ce que tu l’as sauvé ? » Es-tu père, Cadmos ? Quel genre de père pourrais-tu être ? Alexander n’avait jamais eu cette occasion, cette chance. Lui qui avait toujours grandi en famille nombreuse semblait destiné à laisser son nom mourir après lui. Murron avait été fauchée avant de pouvoir porter la vie, fauchée par cette même main qui glissait sur sa peau à lui avec une crasse indécence…




Sha
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Sabrina
Sha
Lun 12 Juil - 12:33
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Cadmos Carrow
J'ai 45 ans et je vis à Widow's Vow, The Wash, Angleterre. Dans la vie, je suis Faiseur d'Inferis pour le compte du Ministère et Mangemort et je m'en sors. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt comme quelqu'un qui a tué sa propre femme pour un autre homme.

Informations supplémentaires ici.


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Le regard de Cadmos suivit en silence les quelques pas impertinents d’Alexander vers la sortie. Sans s’en rendre compte, ses poings se serrèrent à en faire blanchir les jointures, pourtant l’Hydre savait que c’était une réaction normale. Pourquoi serait-il resté ? Mais le sentiment qui la perçait n’était pas raisonnable, pas plus que la fois où il avait tué un autre mangemort pour lui, pas plus que la fois où il avait étripé vivante sa femme de peur peut-être qu’elle ne parle trop. Qui l’aurait écouté ? Qui l’aurait cru ?
Un sourire léger fendit le visage de Cadmos alors qu’Alexander faisait finalement chemin inverse. Il le laissa seul sous la douche, profitant de ce temps mort pour remettre en ordre la Grange. Machinalement il ramassa les verres vides, remit en place les sangles défaites. Ses doigts passèrent sur le sang qui restait sur l’acier froid. Il se pencha une seconde pour le lécher, avant de se redresser, un sentiment étrange dans le fond de l’estomac. Une sensation désagréable, l’impression de perdre le contrôle.

En silence, Cadmos se planta devant l’évier et se lava consciencieusement les mains. Ses cheveux étaient toujours lourds devant ses yeux bruns. Il revoyait la scène. Le sang qui glisse le long de la cuisse, les larmes qui ourlent ses yeux. Quand est-ce que tout ça l’excitait ? Il rejeta un instant la tête en arrière, revoyant les petits seins fermes d’Aella, la galbe de son sexe quand il la léchait comme un animal assoiffé. Les yeux verts inquisiteurs de Cassiopée quand elle le chevauchait, agrippant elle-même sa poitrine rendue lourde par ses nombreuses grossesses, l’engloutissant sans jamais s’offrir.
Quand est-ce qu’Alexander Weasley avait commencé à le faire bander ? Cadmos jeta un regard à l’Inferi qui avait refermé depuis, lentement, la porte. C’était presque rassurant de la voir fermée.

Qu’est-ce que tu racontes, Cadmos ?
Pourquoi – rassurant ?


Le regard auburn glissa jusqu’à Alexander qui venait de finir sa douche. Ils échangèrent un regard, avant que la pensée d’Alex ne résonne dans le crâne du serpentard.

Les choses pourraient être plus simples.

Non, elles ne le peuvent plus.

Cadmos observa Alexander comme on épie une proie. Il suivit chacun de ses mouvements, chaque pas, chaque œillade. Il cherchait à comprendre aussi ce qui pouvait se tramer dans son crâne. Pourquoi est-ce qu’il restait alors qu’il venait de lui arracher la seule chose que son corps ne lui avait jamais donné ? Pourquoi est-ce qu’il s’évertuait à choisir la vie et la souffrance plutôt que la mort ? Pourquoi est-ce qu’il le regardait de cet air alors qu’il lui avait tout pris ?

Pourquoi est-ce que tu ne me fuis pas, Alex ?

Le silence fut rompu par le Weasley. Rien que le début ébranla Cadmos, non pas à l’extérieur, mais en dedans. Ce qui était terrible finalement, ce n’était pas tant le fait qu’Alexander parle de sa défunte femme, ni même qu’il l’ait tué – c’était qu’à cet instant, Cadmos se posa plus de questions sur pourquoi ça l’intéressait soudainement qu’autre chose. Il n’y avait plus de sentiments de culpabilité, de fautes, de rancœurs.
Il n’y avait plus rien, tout comme Cassiopée n’était plus rien. Et c’était terrible de se dire que la seule personne qui s’inquiétait encore du sort de la rousse, c’était celui qui venait de lui voler son m… son quoi déjà ?
Carrow fit un pas et s’assit à son tour sur une chaise tapissée d’un velours épais et chaud. Il avait depuis remis une chemise noire, aux manches remontées sur les bras, laissant la vue sur la Marque. Le pantalon bouclé, noir également, preuve que la couleur était bien choisie car il ne semblait que rien ne s’était passé. Tout avait été bu, effacé, digéré par le monstre.

« Pourquoi est-ce que tu l’as tuée ? »

Le silence remplit la pièce. Cadmos Carrow ne savait pas quoi répondre. Au lieu de ça, il se mordit l’intérieur de la joue, le regard se baissant légèrement. Pourquoi avait-il réagi aussi vite, aussi sèchement ? C’est vrai. Il aurait pu l’enfermer, il aurait pu la faire taire, lui faire oublier. C’était son métier, c’était ce pour quoi il était le plus doué. Mais alors, est-ce que tout ça aurait été vrai ? Est-ce que leur relation aurait soudainement été meilleure ?

Dans un murmure tout bas, Cadmos osa, plaintif :

«  Parce que je la dégoutais… »

Il revoyait en détail son iris vert s’ouvrir, sa pupille se rétracter, son visage se tordant dans une moue de colère mais aussi de dégoût. Elle ne l’avait pas seulement traité de monstre, elle ne l’avait pas seulement obligé à ne pas la toucher lors de leurs évasions charnelles – elle l’avait regardé comme s’il n’y avait rien de beau, rien de bien en lui. Et ça l’avait touché. Ça l’avait peiné. Ça l’avait mis en colère, pour la première fois depuis longtemps.

Ravalant difficilement sa salive, Cadmos détourna le regard. Alexander posait beaucoup trop de questions. Qu’est-ce qu’il lui prenait de répondre ?

« Cet enfant qu’elle portait…est-ce que tu l’as sauvé ? »

« Elles n’ont pas mérité de mourir… On ne choisit pas sa naissance. »

Je n’ai pas choisi d’être un Monstre, tu sais.
Je suis né d’un ventre monstrueux, dans une monstrueuse famille où les plus faibles se font dévorer.


« J’ai… des enfants. Cinq. Cinq avec les jumelles. » Six, peut-être. Mais Aella n’est plus là pour le dire. « Mon grand-père disait que le mariage était un cercueil. Un enfant était un nouveau clou. »

Il faut croire qu’il n’en fallut que cinq pour fermer le cercueil de Cassiopée.
Seulement deux pour Aella. Mais elle était plus légère, plus fragile…


Le regard de Cadmos évitait avec soin Alexander. Il savait déjà qu’il n’avait pas d’enfants, pour la simple et bonne raison qu’il avait fouillée derrière chaque souvenir, derrière chaque pensée. Il n’aurait rien pu lui cacher, et quand bien même on aurait manipulé sa mémoire, Cadmos l’aurait su. Finalement, il ne savait pas grand-chose de son adversaire que ce qu’il voulait bien en dire, que ce que les autres en disaient. Et même chez les Mangemorts, Cadmos ne faisait pas toujours l’unanimité.

Cadmos passa sa main sur son visage, pour en chasser la gravité.

« Je ne tue pas les enfants. »

Pourquoi je dis ça ?
Est-ce que ça me rend meilleur ?


« Enfin… pas après qu’ils soient nés. »



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