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LE TEMPS D'UN RP

Attraction. [FLORADAIGH]

Babydoll
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Babydoll
Sam 20 Oct - 3:16

Maya Hopkins

J'ai 27 ans et je vis à Blue River, USA. Dans la vie, je suis vétérinaire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal mais cette situation s'apprête à changer bientôt.




Willa Holland ©️ ORDINN


Le désespoir, c'est sûrement ce qui t'a conduit jusqu'ici et dans le fond, en même temps, l'espoir de le retrouver intact et de pouvoir sentir, à nouveau, son étreinte se refermer sur toi. Le soulagement indescriptible que t'a ressenti en le voyant, de tes propres yeux, franchir le seuil de la porte est de courte durée face à la panique et la détresse qui te submergent violemment. « Hey... » Tu sens, soudainement, quelque chose en toi, son énergie qui essaie de t'apaiser et son aura qui t'entoure de ses bras réconfortant te berçant tendrement et t'apaisant doucement. Pourtant, et même si une partie de toi commence à se calmer, la plus terre à terre des deux s'emballe, les souvenirs t'ensevelissent par flash brutaux, percutant. « Je suis plus fort que ça. » Tu ne rebondis même pas sur ses paroles, cherchant à t'occuper l'esprit en tentant -vainement- de retirer ton pantalon. La suite est presque prévisible mais tellement soudaine, que ni l'un ni l'autre ne réalise -sur le coup- ce qui vient de se passer. Ton palpitant déraille, montant dans les tours et s'agite violemment dans ta cage thoracique. Ton corps -lui- apprécie inconsciemment le contact avec le sien, découvrant une nouvelle proximité qui lui était jusque là inconnue mais qu'il rêvait d'explorer. Ses bras t'étreignent et accentuent -malgré tout- ta crise de larmes. Tes mots sortent précipités, et la panique coule à flot dans tes veines. La peur de l'avoir perdu t'a complètement fait disjoncter. Il fallait que tu le vois pour t'assurer qu'il allait bien. Et maintenant, c'est toi qui est blessée. Néanmoins, le jeu en valait la chandelle. Tu ne te serais jamais retrouvée -aussi vite- à ses côtés sans cette angoisse qui résonnait comme une alarme de détresse dans tout ton être. Sa prise se resserre, se voulant réconfortante tandis que tu déballes tout ce que t'a sur le cœur et tu te rends compte à quel point t'a pu le faire souffrir en une semaine, tu commences à comprendre à quel point le lien qui vous unit est puissant. Et tu t'en veux. Énormément. Vos positions s'inversent subitement et tu ressens la colère se déverser de tous ses pores et la panique disparaît, laissant place à la surprise. Tes grands yeux l'observent, se perdant dans son regard qui vire à l'orage doré. Et ses mains de part et d'autre de ton visage, te force à le regarder, tu n'as pas d'échappatoire. Cette posture remue beaucoup trop de choses en toi et des pensées peu catholiques s'emparent -pendant quelques secondes- de ton esprit avant que son ton dur et implacable ne résonne dans la pièce. « Maya. Stop. Tu ne savais pas, tu ne pouvais pas savoir. Arrête de te prendre la tête avec ça ! » Tes lèvres s'entrouvrent mais aucun son n'en sort, tu restes muette d'étonnement. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il te rabroue aussi farouchement, comme si ça lui était insupportable de t'entendre t'auto-dénigrer. « T'es en vie, c'est tout ce qui importe, ok ? C'est tout ce qui m'importe. » Son souffle chaud se répercute contre tes lippes et tes iris remarquent les siens loucher sur ta bouche un peu trop longtemps. Ton cœur fait un bond dans ta poitrine, surtout lorsque ses paroles se font si insistantes sur la nécessité de te savoir en vie. Jamais personne avant lui ne s'était autant préoccuper de ta survie, exceptés tes parents. Ta main a à peine le temps d'effleurer sa joue que tu sens ses lèvres se déposer, dans un moment fugace, sur ton front avant qu'il ne s'éloigne pour mieux t'attraper dans ses bras. « Je vais soigner ta plaie et après on parlera, d'accord ?  Alors t'arrêtes de bouger et tu te laisses faire, sinon tu vas finir par faire une hémorragie. » Cette sensation d'être à la maison t'envahit quelques secondes, le temps qu'il te dépose sur son lit où son odeur envoûtante et rassurante, vient te chatouiller les narines. Une petite moue se dessine sur ton minois et tu te laisses faire, lui faisant pleinement confiance. Ce n'est pas comme si tu ne te montrais pas coopérative depuis le début. « D'accord mais j'voulais t'aider, j'pensais pas que j'allais tomber comme une merde. » Tu ripostes tout de même telle une enfant rebelle qui ne souhaite pas non plus se laisser totalement marcher sur les pieds. La coopération et la soumission sont deux choses bien différentes. « J'te repayerai un jean, si ça t'importe tant, mais je vais devoir le découper, la plaie a collé au tissu. Ça risque de tirer un peu, alors crie, mord dans le coussin, fais ce que tu veux mais détends-toi. » Tu hausses un sourcil et plante ton regard dans le sien. « T'as une drôle de façon de détendre les gens toi. » Tu sursautes légèrement en sentant le métal froid contre ta peau qui finit de réduire en charpie ton pantalon. « Et puis, j'y tiens pas tant que ça non plus mais j'pensais juste pas que ça allait faire aussi mal... » L'appréhension te gagne et t'attrape un de ses coussins, machinalement, le serrant contre toi. T'es pas sûre d'être prête et lorsqu'il se saisit délicatement du tissu, ton corps se crispe automatiquement et tu mords l'édredon, étouffant ta plainte qui hurle en toi. La douleur te fait flancher et mets à mal tous tes nerfs. Ta respiration se saccade et il te faut plusieurs minutes pour te ressaisir. Tu relâches l'oreiller et t'obliges le visage de Kylian à s'approcher du tien, ta main se glissant dans une des siennes que tes doigts serrent farouchement. « Est-ce que tu vas devoir me faire des points de suture.. ? Parce que j'suis pas sûre de tenir.. » Tu risques de tourner de l’œil, surtout à vif comme ça et la peur s'insinue vicieusement dans tout ton être. T'as besoin de son contact pour te rassurer. C'est vital. Et c'est surtout à ton tour de loucher sur ses lippes, ton myocarde tambourinant dans ta poitrine. Sans en prendre réellement conscience, tu réduis l'espace qui vous sépare et tes lèvres s'écrasent sur les siennes. C'est une explosion de sensations qui retentit en toi et ça paraît niais à dire mais pourtant, le temps semble s'être arrêté un instant. Ce baiser est plus puissant que n'importe quelle drogue à laquelle t'as pu goûter. Et de loin la meilleure. Ta lucidité se fait la malle, oubliant totalement ta blessure tandis que tes mains s'agrippent à lui pour le rapprocher de toi sans que tes lippes ne lui laissent de répit. T'es bien incapable de te décoller de lui et la magie de cette étreinte aussi éloquente que révélatrice de l'attache inéluctable qui vous lie ne fait qu'accentuer la passion qui rugit en toi. Le souffle vient à te manquer et tes poumons recherchent l'air salvateur, rompant le moment doucement. Tes joues rosissent furieusement lorsque tu réalises ce que tu viens de faire et tu te mordilles, nerveusement, la lèvre. « Je...euh... C'était plus fort que moi. » Pourtant, tu ne t'excuses pas parce que t'en avais vraiment eu envie, une force toute autre s'étant emparée de toi pour combler ce désir grandissant de te perdre dans ses bras mais ta cuisse te rappelle toujours à l'ordre. « Tu peux pas m'anesthésier localement ou je sais pas.. ? » Et la peur reprend le dessus, d'habitude c'est toi qui opère. T'es le docteur, pas la patiente. C'est une place que tu n'apprécies pas particulièrement. « Ou alors, je le fais moi-même ! » Non pas que tu ne lui fasses pas confiance mais, inconsciemment, tu cherches aussi à retarder l'échéance parce que tu sais que tu vas morfler et t'es pas pressée de passer à la casserole. Ton sang lui s'écoule toujours, inlassablement. Tu ne cherches pas à énerver Kylian, t'es juste pas très à l'aise quand ce n'est pas toi qui pratique l'opération et surtout quand c'est toi qui la subit. La nervosité délie ta langue plus qu'à la normale. « Je... J'ai confiance en toi mais j'ai pas l'habitude de..de me retrouver à cette place. Tu sais quoi ? Fais ça vite et rapidement avant que je change d'avis. » Tes doigts resserrent leur étreinte sur son haut et tu frôles ses lippes, manquant de te laisser envahir par ce désir pas tout à fait comblé et tu le relâches, te décidant à rester sagement sans bouger un muscle, le temps qu'il finisse de te guérir, te promettant d'éviter tout mouvement à l'avenir pour ne pas avoir à subir ça une nouvelle fois.  
Floradaigh
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Dim 21 Oct - 15:22

Kylian Howling

J'ai 27 ans et je vis momentanément à Blue River, USA. Dans la vie, je suis étudiant en dendrologie mais menuisier comme couverture et je m'en sors très bien. Sinon, à cause du lien, je suis en train de crever d'amour et je le vis plutôt pas très bien TRÈS MAL, OK. (je souffre, littéralement).




Daniel Bederov ©️ RAINBOW SMILE

Si la dendrologie ne te plaisait plus, tu pouvais te reconvertir dans la médecine. Tu ne comptais plus le nombre de d'heures passées à soigner des plaies, qu'elles soient les tiennes ou celles des autres. Le nombre de minutes à désinfecter les blessures et recoudre les bouts de peau arrachés par des concurrents au trône, au poste d'Alpha. À voir ton père grimacer sous l'alcool à haut degré, à voir sa peau tenter de se reconstituer avant même d'avoir pu tout nettoyer. À gratter le sang noir autour des scarifications d'un chasseur, perçant la chair d'une lame en argent, cherchant réellement à nuire. À remettre des épaules, des genoux en place, le gorge serrée devant le claquement sinistre des os qui retrouvent leur place d'origine. La vie de lycanthrope était synonyme de danger et d'imprévus, de batailles et de dominance. Il était rare d'avoir une existence plate, à devoir bataille ferme pour obtenir sa tranquillité et le respect des autres membres. Il n'y avait pas un jour sans défis, sans demandes de combats, sans loups qui cherchent à étendre leur territoire, agrandir leur meute à coup de crocs. Mais celle de Blue River tenait la route depuis longtemps et sa force résidait dans la cohésion de ses membres. Jusqu'à ce que tu disparaisses, préférant la liberté à la protection réconfortante d'une communauté dans laquelle tu baignais depuis ton enfance. Mais c'est ce point qui t'avait poussé à partir, préférant voir autre chose que ce dans quoi tu évoluais depuis si longtemps. En partant, tu savais que tu fragilisais cet équilibre mais tu avais choisi ton égoïsme et la soif de solitude pour quelques temps, sachant pertinemment que tu allais finir par revenir ici, de ton plein gré ou non. Finalement, tu étais ici à nouveau, pour une raison qui ne t'avait pas suffi mais une nouvelle variable s'était ajoutée à l'équation. Une variable aux cheveux et au regard bruns, à la langue trop pendue, aux émotions instables. Une variable qui avait chamboulé tout ton univers.

Tu lèves les yeux au ciel devant son air d'enfant rebelle, un sourire pointant néanmoins sur tes lèvres. Elle avait décidément bien changé, Maya. « C'est pas comme si t'avais un trou dans la jambe. » tu souffles, moqueur, avant de lui intimer de s'étendre sur le matelas, de trouver comment se détendre et accepter la douleur. Parce que ça n'allait pas être agréable et il fallait qu'elle puisse évacuer la souffrance, peu importe la manière. « Je suis réaliste, c'est tout. Tu vas avoir un mal de chien et tu ne pourras pas bouger alors j'te laisse la possibilité de choisir ce qui te semble le mieux. » tu réponds en haussant les épaules. Puis tu plisses les yeux à sa remarque, ta mâchoire se serrant. « Et ça aurait pu être pire, Maya. » À côté de tout ce que tu as pu imaginer, c'était rien du tout. Elle allait avoir sacrément mal mais c'était résorbable et elle allait pouvoir marcher comme si de rien n'était, après. Elle aurait pu être réduite en charpie dans cette putain de bagnole et t'étais plus qu'heureux de l'avoir en vie. Vient le moment critique et tes ciseaux glissent plus loin sur le tissu, contournant doucement la plaie mais devant séparer le pantalon de sa plaie. Et bordel, tu savais très bien à quel point c'était douloureux. Elle étouffe sa douleur dans l'oreille qu'elle serrait quelques minutes auparavant et tu serres les dents à nouveau, essayant d'y aller le plus rapidement possible pour en finir avec le tiraillement.

Tu laisses le silence s'étirer quelques secondes, parfois troublé par sa respiration sifflante puis tu te sens attiré dans sa direction, ses doigts tièdes venant prendre possession d'une de tes mains. Tu frissonnes, humidifiant tes lèvres soudainement asséchées. Et surtout, tu comprends ses paroles, tu comprends son angoisse. Tu pourrais très bien aller chercher le tranquillisant que vous possédez dans l'armoire à pharmacie, pour endormir les loups un peu agressifs. Mais tu ne pouvais pas te résoudre à injecter ne serait-ce qu'une goutte de ce produit à l'intérieur de son organisme. Il y a une idée qui nage, au fond, qui s'insinue vicieusement dans ta tête mais tu ne sais pas si ça peut réellement marcher. Tu ressens quelque chose, comme une tension. Comme si quelque chose allait arriver dans les prochaines secondes. Tu entends le battement de son coeur résonner dans ta tête et il y a ses lèvres écrasées sur les tiennes. Putain. Tu sens ton propre muscle palpitant s'arrêter quelques secondes sous le choc puis c'est le calme plat. Il n'y a que sa bouche qui se meut en harmonie avec la tienne, ses mains encadrant ton visage pour te maintenir à sa hauteur. Un grondement satisfait t'échappe et tu l'embrasse à en perdre ton souffle, resserrant tes mains sur l'édredon pour ne pas avoir à écraser ses jambes sous le poids de tes émotions. C'était tellement bon, bordel. C'était comme enfin mettre la pièce manquante au puzzle. Elle recule, le rythme cardiaque à l'extrême et ton loup hurle de frustration. Elle se mord la lèvre et tu te retiens douloureusement de ne pas aller la grignoter des tiennes. Elle te rendait dingue. Un sourire typiquement masculin étire tes lèvres à déclaration et tu te sens soudainement de meilleure humeur. Mais elle revient sur le sujet principal et le doute persiste. Mais tu finis par lui en faire part.  « À travers le lien, c'est possible que je suis puisse aspirer un peu de ta douleur. Mais je ne sais pas si ça peut marcher, à ce stade... » tu murmures, droit dans ses yeux. Tu finis par revenir à sa plaie et au sang qui suinte encore, dégoulinant le long de sa cuisse désormais nue. Faisant abstraction du peu de tissu qui couvre encore le bas de son corps, tu pivotes pour attraper une bande de gaze et le désinfectant tandis qu'elle propose de le faire elle-même. « T'es l'experte, en soi. Si tu te sens capable...? » tu demandes fébrilement. Tu voulais vraiment pouvoir faire quelque chose pour elle, l'aider dans cette tâche difficile, atténuer sa douleur. Elle frôle tes lèvres à nouveau, ses mains crispées sur ton pull et tu retiens un rugissement désireux. Il fallait qu'elle arrête où tu ne maîtrisais plus rien. Mais elle se laisse faire, te désignant comme le capitaine des opérations. « Je vais essayer de faire vite. Attrape mon poignet et ne lâche pas. Si tu sens un tiraillement à l'intérieur, laisse-toi aller et suis ma voix. » Ton père t'avait expliqué, l'ayant déjà pratiqué avec ta mère, quand elle était encore en vie. Il suffisait que tu suives le fil doré du lien, allant extraire la douleur d'une main invisible pour l'emporter jusqu'à toi. Puis tu imbibes le morceau de gaze de produit avant de t'approcher délicatement de la blessure et de commencer ton travail. Concentré sur deux tâches, ton cerveau revenant à son professionnalisme pour nettoyer la plaie et finir par recoudre la chair tandis que ton âme s'évertuait à aspirer cette sensation dérangeant à l'intérieur de ton être, venant faire briller tes yeux d'un éclat doré. « Continue comme ça, Maya. Laisse la douleur s'en aller, respire à fond et reste focalisée sur moi. » Tu sentais le lien vibrer de magie, la souffrance ramper à l'extérieur d'elle pour se diriger vers toi, venant contracter tes muscles. Tu serres les dents sous le poids des émotions qui se meuvent à l'intérieur, le loup reniflant l'air pour tenter de comprendre. C'était trop tôt pour ça mais ça fonctionnait tant bien que mal. Et c'est suffisant pour le moment. Tu voulais simplement qu'elle arrête d'avoir mal, peu importe le prix qu'il faudrait payer.
                                     


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Lun 22 Oct - 1:07

Maya Hopkins

J'ai 27 ans et je vis à Blue River, USA. Dans la vie, je suis vétérinaire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal mais cette situation s'apprête à changer bientôt.




Willa Holland ©️ ORDINN


Allongée sur son lit, tu prends conscience de ce qui t'attends maintenant et ton impulsivité t'a encore joué des tours. Ton cœur guide chacune de tes actions, la passion les dirige et parfois, ça te vaut beaucoup plus d'ennuis que ça ne devrait. Mais c'est ta nature et tu ne changeras pas. « C'est pas comme si t'avais un trou dans la jambe. » Est-ce qu'il se moque ?! On dirait bien. Tu t'apprêtes à répliquer, telle l'enfant têtue que tu es mais il te coupe l'herbe sous le pied en enchaînant presque directement. « Je suis réaliste, c'est tout. Tu vas avoir un mal de chien. » « Kylian, j'ai pas besoin de l'entendre, je le sais ! » Tu protestes, ses paroles ne t'aidant en rien à te détendre. « Et tu ne pourras pas bouger alors j'te laisse la possibilité de choisir ce qui te semble le mieux. » La chute te surprend et te rend muette un instant avant que tu ne le sentes se crisper. « Hey... » « Et ça aurait pu être pire Maya. » Tu détournes le regard, sentant son inquiétude et sa colère graviter autour de lui, te heurtant de plein fouet. « J'ai eu peur pour toi et j'm'excuserai pas pour ça. » Tu lui tiens tout de même tête, cherchant à lui faire comprendre que tu n'hésiterais pas à réitérer l'expérience si tu le savais en quelconque danger. Et ça, peu importe le prix à payer. Le sang qui s'écoule de ta cuisse est un rappel à l'ordre constant qu'il faut agir et vite. Tu te prépares, tant bien que mal, à la douleur qui menace d'inonder tous tes nerfs et les mettre à mal mais la fatigue et les émotions fortes dû à tout ce qui s'est passé ne t'aide en rien à affronter le raz-de-marée qui te submerge à l'instant où il retire le tissu de ta plaie. Comme un vieux pansement qu'on retire d'une plaie qu'on aurait dû laisser à l'air libre plus tôt. Il te faut un temps pour t'en remettre mais ce dont tu as besoin, là, tout de suite, c'est de son contact. Alors tu viens à sa recherche et vos lèvres se trouvent finalement dans un baiser qui est loin de te laisser de marbre. Au contraire, tu n'as jamais expérimenté quelque chose d'aussi intense et passionnel avant lui. Il t'est même très difficile de rompre cette étreinte qui a éveillé bien trop de choses dans ton corps tout entier. Un désir nouveau et viscéral de lui appartenir, d'être sienne. Et si ta blessure ne te ramenait pas à la raison, il y a longtemps que tu lui aurais déjà sauté dessus. C'est toi où la température a augmenté dernièrement ? « À travers le lien, c'est possible que je puisse aspirer un peu de ta douleur. » Quoi ? Non... ! « Mais je ne sais pas si ça peut marcher, à ce stade... » Son corps pivote et tu le perds des yeux quelques secondes, ses paroles se formulant en boucle dans ta tête. T'as envie de hurler parce que tu te doutes qu'il souffre déjà mais ça... Non. C'est pas ce que tu veux. « T'es l'experte, en soi. Si tu te sens capable... ? » Après mûre réflexion et des mains tremblantes, tu secoues négativement la tête et l'oblige à planter son regard dans le tien. « Quand je parlais d'anesthésie, j'pensais vraiment au médicament. Pas à toi. » Il a l'air tellement déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que tu souffres le moins possible et tu ne peux pas dire que ça ne te touche pas. Bien au contraire. Pourtant, tu n'es pas sûre de pouvoir l'observer ressentir tout ce que l'opération implique avec une blessure à vif de la sorte. Tu t'en remets quand même à lui cependant, en espérant qu'il ait compris le message et que tu préfères faire ça de manière traditionnelle. « Je vais essayer de faire vite. Attrape mon poignet et ne lâche pas. Si tu sens un tiraillement à l'intérieur, laisse-toi aller et suis ma voix. » Au début, c'est comme si le lien t'obligeait presque à écouter ce qu'il te dit sagement. Tu ne grimaces même pas lorsqu'il commence à nettoyer ta chaire à vif, tu ne sens presque rien et avoir un contact avec lui t'aide à te contrôler. Le problème c'est que ce n'est pas ce que tu voulais et ta fatigue est un poids qui t'empêche de te soulever et de reprendre la douleur qui t'es due. « Continue comme ça, Maya. Laisse la douleur s'en aller, respire à fond et reste focalisée sur moi. » Non ! Non ! NON ! Le spectacle est déchirant et tu secoues la tête, la détresse apparaît dans tes grands yeux si expressifs et tu luttes alors contre le lien, ce qui t'épuise deux fois plus. Pourtant, tu persistes et finis par retrouver toutes tes sensations, violemment. Ta prise se resserre autour de son poignet et la souffrance fait de ta peau un véritable four. La sueur transpire de tous tes pores et tu fais un effort surhumain pour rester consciente tout du long. Tu veux lui montrer que tu es plus forte que ça. Et c'est toujours plus supportable que de le voir tout prendre sur lui. Finalement, le supplice s'arrête et ton corps retombe mollement sur le matelas. Il te faut beaucoup plus longtemps pour te ressaisir, ta poitrine se soulevant plus régulièrement que toute à l'heure. Tu l'attires -subitement- à toi et tu le serres dans tes bras, enroulant ta jambe valide autour de sa taille pour être au plus proche de lui. Tu poses ton front contre le sien. « Sois pas fâché.. J'pouvais pas. C'était trop dur. Et puis, tout va bien, je suis là. » Tu lui voles plusieurs baisers et tes doigts explorent son corps sans pouvoir se retenir. T'agis aussi naturellement que si vous étiez ensemble depuis des années déjà. Et tu te rends compte à quel point ce qui vous unit est fort, incassable. « J'dirai pas non à une petite douche. Et j'crois que j'aurais besoin de ton aide. » Tu souffles contre ses lippes, inconsciente de l'effet que tu lui produis mais totalement au courant de celui qu'il a sur toi et qui s'intensifie à mesure que tu passes du temps à ses côtés. Vous aviez besoin de vous retrouvez tous les deux pour mieux vous connecter, pour ne faire plus qu'un. Quoique tu fasses, depuis qu'il a débarqué -une nouvelle fois- dans ta vie, t'es toujours attirée vers lui. Comme un aimant.  Et tu ne te sens complète que lorsque tu te retrouves dans ses bras. Tu ne comprends peut-être pas encore tous les rouages de votre connexion mais tu les devines déjà plus facilement qu'au tout début. Tu te mordilles la lèvre, un de tes tics, sans le quitter du regard. « J'sais pas ce que j'ferai sans toi.. » Un rire nerveux et incrédule s'échappe d'entre tes lippes. « J'aurais jamais cru dire ça une semaine en arrière mais pourtant c'est le cas... Et j'ai hâte d'en apprendre plus sur Kylian Howling. » Tu fais une pause avant de reprendre, tes iris plantés dans les siens. « J'voulais aussi que tu saches que...que j'te tiens pas rigueur de ce que tu m'as fait pendant toutes ces années, t'étais qu'un gamin paumé et j'dis pas ça méchamment. Dans le fond, j'pense que j't'en ai jamais vraiment voulu, j'comprenais juste pas pourquoi. Et puis, récemment, j'ai parlé avec ton père et il m'a dit pour ta mère, que j'lui ressemblais sur certains points et puis que moi j'avais toujours mes deux parents, que j'étais normale. Et j'ai compris que ça servait à rien de garder toute cette rancœur. Et le lien n'a rien à voir là-dedans. J'ai juste réfléchi. » Tu ne t'attendais pas toi-même à parler autant mais ça te semblait important qu'il soit conscient que tu ne nourris plus aucune colère contre lui, que tu as entendu sa détresse et que tu l'as comprise un peu tard, certes mais que maintenant, ça n'a plus aucune sorte d'importance. Parce qu'aujourd'hui, c'est lui et toi contre le reste du monde et rien ni personne ne pourra changer ça. T'en es intimement persuadée.  
Floradaigh
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Tournesol
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Lun 22 Oct - 16:38

Kylian Howling

J'ai 27 ans et je vis momentanément à Blue River, USA. Dans la vie, je suis étudiant en dendrologie mais menuisier comme couverture et je m'en sors très bien. Sinon, à cause du lien, je suis en train de crever d'amour et je le vis plutôt pas très bien TRÈS MAL, OK. (je souffre, littéralement).




Daniel Bederov ©️ RAINBOW SMILE

Il y avait une partie de toi qui se demandait réellement ce que tu étais en train de foutre, là, à soigner la personne que tu avais haï pendant de longues années. Tu changeais, inexorablement, poussé par une magie qui dictait certaines de tes émotions. Une magie qui forçait ton coeur à accepter la brune recroquevillée sur ton édredon, qui forçait ton âme toute entière à accepter sa présence, à protéger ce petit corps menu de toute menace extérieure. Elle était devenue la priorité numéro une et c'était effrayant, en si peu de temps. On t'avait raconté la rapidité du lien, de tout ce qu'il mettait en place mais ça ne t'empêchait pas d'appréhender la suite, d'observer la transformation radicale de ton être, tes réactions instinctives quand ça concernait Maya. Cette urgence qui te prenait sourdement à ses côtés, ce désir sans nom qui te brûlait les reins à chaque contact, cette inconstance dans tes sentiments à chacune de ses paroles. Colère, angoisse, bonheur, plénitude. Un seul mouvement de lèvres et tu passais du néant à la lumière la plus aveuglante. C'était cette partie de toi, infime ersatz du Kylian d'avant, qui se rebellait contre le pouvoir qu'elle possédait sur toi, sur la puissance du lien et de ce qu'elle pouvait éventuellement t'obliger à faire. Cette emprise incessante et éternelle, quasiment incontrôlable pour l'instant. Mais tu chasses ces réflexions négatives pour le moment, te focalisant sur sa plaie sanguinolente, la prévenant de la douleur et l'incitant à trouver un moyen de se défouler de la souffrance que ça allait engendrer. Il fallait passer par là pour désinfecter et recoudre les chairs, pour espérer les voir se soigner correctement.

La suite n'est qu'un enchaînement métaphysique, qui se transforme en bataille interne pour le possesseur final de la douleur. Si au début, tu aspires l'émotion sombre avec une déconcertante facilité, ça devient de plus en plus difficile. Et tu comprends que la brune se bat pour garder sa souffrance pour elle, ne souhaitant pas t'en rajouter plus qu'il n'en faut. C'est comme imaginer deux loups se battre pour un bout de viande, tirant chacun de leur côté sans réussir à se départager. Et ça devient compliqué de se concentrer sur la partie chirurgicale et sur l’interaction intérieure. Mais finalement, tu viens au bout de ta couture, achevant de couper le fil qui dépasse quand son corps retombe mollement sur le matelas. Ton front est humide de sueur et tes membres tremblent encore, son souffle est erratique et la tempête reflue doucement. Tu serres la mâchoire, tournant ton visage de son côté, les yeux sombres. « Putain, Maya. Pourquoi t'as fait ça ? Tu pouvais pas rester tranquille ? » T'es pas content. C'était doublement épuisant d'avoir cette confrontation magique, ça vous épuisait tous les deux. Et elle n'avait pas besoin de ça, la blessure devant la fatiguer d'autant plus. À moitié assis le matelas, tu l'observes, farouchement mécontent. Elle reprend sa respiration lentement avant de se saisir de toi et tu tombes à ses côtés, ses bras s'enroulant autour de toi, ainsi que sa jambe autour de ta taille. Bordel. L'incendie vrille à nouveau tes reins et tu retiens difficilement un gémissement. C'étais pas le moment pour ça, même si l'envie te titillait de manière pressante. Elle jouait avec le feu, dangereusement. Son visage est si proche, son souffle s'échouant contre ton lèvres tandis qu'elle s'excuse, essayant d'expliquer son point de vue. Et c'est compliqué de rester bougon et mécontent avec son corps aussi proche du tien et sa voix coupable. Puis sa bouche se dépose sur la tienne. Une fois, deux fois, trois fois. Ses mains glissent le long de ton abdomen, venant découvrir des contrées encore inexplorées et tu te tends subitement. T'étais pas inconnu dans le corps à corps, loin de là, mais c'était sans but, pour relâcher la pression. C'était des visages dont tu ne te souvenais jamais, des corps malléables, pour une seule nuit. Là, c'était différent. Et t'en crevais d'envie, putain, mais c'était pas le bon moment. Elle était crevée, fragilisée par sa blessure, elle recherchait désespérément du contact mais c'était déplacé dans un contexte qui ne s'y prêtait pas. Tu déglutis douloureusement à ses paroles indécentes, voyant qu'elle ne mesure vraiment pas l'effet qu'elle te fait. Ne tiendrait qu'à toi qu'elle serait épinglée sur le matelas à hurler mais merde, elle était blessée. Elle ne se remettait pas aussi vite que vous ne le pouviez alors tu allais devoir prendre ton mal en patience. Tu ne refuserais pas quelques cajoleries mais la grande découverte allait devoir attendre un peu. « Fais attention à ce que tu demandes, Maya. Vraiment. » tu murmures difficilement. T'allais finir barge plus tôt que prévu.

Après, elle déballe tout ce qu'elle a sur le coeur et le tien s'alourdit de plus en plus. Tu restes silencieux, écoutant ce qu'elle a à dire, s'exprimant sur votre passé et t'as envie de te claquer devant cette rémission de tes péchés. Elle faisait table rase de tout ce que tu avais fait, des saloperies que tu avais proféré sur elle, des blagues humiliantes que tu avais crée à son encontre. Elle dégageait tout d'un revers de bras, elle laissait le passé où il devait s'y trouver, acceptant les excuses que tu n'avais pas encore murmuré. Allongé sur le flanc, à ses côtés, tu reste coi devant autant de bienveillance de sa part. « Maya, je... » T'étais pas un mec bien, Kylian, t'avais toujours été un connard égoïste, mais elle laissait ça sur le bord de la route et acceptait ton être dans son entièreté. Avec ou sans lien. Y'a une partie de toi qui rêve de danser la samba devant ces révélations, l'autre qui se demande si c'est vraiment réel. T'as envie de l'embrasser à en perdre le souffle. De rester ici à jamais, dans cette chambre, d'arrêter le temps pour profiter de sa présence jusqu'à en avoir le tournis. Les mots ne sortent pas, bloqués par l'émotion mais tu fais passer tes émotions à travers le lien, de sorte à ce qu'elle comprenne tes remerciements silencieux. « Je vais t'aider, pour la douche. Je peux te porter jusqu'à la salle de bain et je t'apporterai une chaise et le nécessaire. » Tu ne te sentais pas capable d'autre chose, sous peine de la blesser encore plus. Pas capable de te maîtriser assez, trop fébrile et trop bouillonnant pour faire dans la demi-mesure. « J'irai te chercher à manger après. Tu dois crever de faim ? » tu demandes, ne pouvant t'empêcher d'être putain d'inquiet à son propos.   
                                     


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Lun 22 Oct - 18:29

Maya Hopkins

J'ai 27 ans et je vis à Blue River, USA. Dans la vie, je suis vétérinaire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal mais cette situation s'apprête à changer bientôt.




Willa Holland ©️ ORDINN


Se retrouver dans son lit de la sorte, blessée parce que tu avais crains pour sa vie, à tel point que tout ce qui comptait à ce moment précis, c'était lui et rien d'autre. Toutes tes pensées focalisées sur un homme qui t'a, pourtant, fait souffrir pendant de nombreuses années. Est-ce que le carma avait décidé de venir frapper à la porte d'Howling pour réparer tout le tort qu'il avait commis ? Possible. Mais toi, dans l'histoire, t'as rien demandé. Et te voilà maintenant devant la seule drogue qui te permette de vivre, qui se transformerait rapidement en un manque viscéral. Et dans le fond, cette dépendance, ça te fait peur. On ne peut pas dire que tes relations amoureuses se soient toujours très bien passées. Et même celle avec Matthew était loin d'être idyllique. En réalité, tu t'accrochais à lui parce qu'il te portait un minimum d'attention et que tu n'étais pas seule. Mais t'as l'impression que c'est tellement loin cette époque depuis que Kylian s'est frayé un chemin vers ton cœur et qu'il l'a assiégé pour ne plus jamais le rendre. Il lui appartenait. Tu lui appartenais corps et âme, pour le restant de tes jours. Savoir qu'il sera à tes côtés pour toujours, ça a le don de te rassurer et de t'émerveiller autant que de t'effrayer. Tu te rends compte que tu ne pourrais plus vivre sans lui et qu'inversement, lui ne pourrait plus vivre sans toi. Alors tu commences à t'imaginer des scénarios et à laisser la peur s'insinuer en toi. La peur de le perdre, la peur de le faire souffrir. Ce lien est d'une complexité exacerbée par vos sentiments. C'est tellement difficile à gérer pour toi. Tu ne veux pas avoir un tel pouvoir sur lui. Et pourtant, tu vas devoir t'y faire. Déjà, vous êtes connectés plus que tu ne l'imaginais parce qu'il arrive sans problème à aspirer toute ta souffrance. C'est étrange à vivre et un poil déstabilisant. Mais ce qui est d'autant plus déboussolant, c'est de le voir souffrir. Ça fait beaucoup trop mal à l'intérieur et insupportable à regarder pour tes yeux peu habitués à observer ce genre de spectacle déchirant. Alors non, tu ne le laisseras pas tout porter, c'est ton fardeau, pas le sien. Tu ne te rends pas compte que tu ne fais qu'aggraver les choses en luttant mais tu ne cernes pas encore totalement le lien qui vous unit et la bataille est rude jusqu'au dernier coup de ciseau, ôtant le fil en trop, qui marque la fin du combat qui fait rage. D'ailleurs, tu ressens immédiatement la colère qui danse dangereusement dans son regard, son aura toute entière vacillant sous la fureur qui l'habite. « Putain, Maya. Pourquoi t'as fait ça ? Tu pouvais pas rester tranquille ? » Et puis quoi encore ? Tu lui envoies toutes tes émotions à la figure sans t'en apercevoir. La peur, l'horreur, la peine, la colère, l'entêtement. Tous les sentiments qui t'ont traversé depuis le début de cette opération périlleuse. « Tu sais très bien pourquoi ! » Tu répliques, les dents serrés, ton regard se plantant dans le sien sans se démonter et pourtant, même si toi aussi t'es énervée, tu ne peux t'empêcher de rechercher son contact. La seule chose qui parvient à t'apaiser, tu l'attires à toi sans te soucier de votre pseudo dispute et tu te loves tout contre lui, complètement accro à sa personne. C'est que tu le trouves tellement irrésistible avec son petit air boudeur. Tu sais qu'il ne veut que ton bien et que tu lui rends la tâche que plus difficile mais il doit aussi penser que c'est également ce que tu souhaites et qu'il ne t'aide pas non plus. Ce n'est pas parce qu'il est plus fort du à sa condition qu'il doit pour autant tout encaisser. Chacun a ses limites et même si Kylian les dépasse pour toi, tu ne le laisseras pas faire. Il est hors de question qu'il souffre à ta place. Et ce n'est pas quelque chose que tu négocies, c'est un refus catégorique et implacable. Il va devoir s'y faire. Sa présence t'enivre, cependant, et éloigne tes pensées négatives. Elle éloigne, même tout court, tes pensées. Il n'y a plus que lui qui compte, lui et son contact. Tu le sens, finalement, céder et inconsciemment, tu jubiles. « Fais attention à ce que tu demandes, Maya. Vraiment. » Et là, la réalité te frappe. Tu sens la tension dans chacun de ses muscles et la retenue dont il fait preuve pour ne pas céder à ses désirs alors que toi, tu continues de l'allumer et mettre à mal tous ses efforts pour ne pas te sauter dessus. « Je...excuse-moi. » Ta voix est beaucoup plus basse d'un seul coup et tes mains se stoppent dans leur exploration. Tes iris évitent les siens, gênés et coupables. Tout ce que tu ne voulais pas lui faire subir, tu es en train de le faire quand même. Tu te mettrais des claques si tu n'avais pas une santé mentale très équilibrée. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui t'en manque. Tu cherches à changer de sujet, oublier cette sombre histoire de douche, tes doigts trop aventureux et tu te forces à te temporiser, à prendre un peu de distance pour ne pas le faire disjoncter. Tu sens que c'est le bon moment pour parler d'un sujet plutôt sensible : votre passé. Alors tu laisses les mots sortir d'eux-mêmes, la raison ne parle plus, ils sont seulement dictés par ton cœur et timidement, tes pupilles retrouvent les siennes. Tu as besoin qu'il ressente mais aussi qu'il voit que tu es sincère, que rien d'autre que ton myocarde te pousse à déblatérer tout ça. Et toi, tu tenais à observer sa réaction qui ne te déçoit pas du tout, elle t'émeut même. « Maya, je... » Et le silence reprend ses droits. Tu as touché en plein dans le mil on dirait. Les secondes s'écoulent puis les minutes, tu attends sagement qu'il se remette de ses émotions mais à la place, c'est votre lien qui te fait comprendre à quel point il t'est reconnaissant. Des remerciements silencieux qui valent plus que tous les mots. Et ton palpitant chavire, quelques larmes menaçant de suinter du barrage que t'as mis en place. T'espères alors dans tes yeux et à travers votre connexion qu'il ressentira, à son tour, tout ce que tu n'arrives pas à dire. Et sa voix te sort de cette intense communion, te rappelant ta stupidité. « Je vais t'aider, pour la douche. Je peux te porter jusqu'à la salle de bain et je t'apporterai une chaise et le nécessaire. » Tu te mordilles la lèvre et baisse la tête, la culpabilité revenant montrer le bout de son nez. « Kylian, je... » Mais il ne te laisse pas le temps de poursuivre que sa phrase suivante finit de t'achever. « J'irai te chercher à manger après. Tu dois crever de faim ? » Et l'inquiétude qui perce dans son timbre te fait flancher. Tu prends, délicatement, son visage dans le creux de tes mains et tes iris se plantent dans les siens. « Je...j'veux pas que tu vives pour moi. J'veux que tu vives pour toi. » Tu le relâches et te recules, secouant la tête avant de l'enfouir dans un coussin, la gorge nouée. « J'veux pas que tu t'oublies pour moi et j'veux surtout pas avoir ce genre de pouvoir sur toi. Promets-moi que...que tu sauras me dire non, que tu resteras toi-même. » T'as l'impression d'être un monstre qui grappille, au fur et à mesure, toute sa volonté, sa liberté. Et c'est précisément ce que tu souhaitais, plus que tout, éviter. Et ça te bouleverse à un point inimaginable et c'est votre lien que tu inondes de toute ta détresse et ton impuissance parce que tu ne maîtrises rien de ce qui se passe et ça t'effraie.  
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Jeu 25 Oct - 17:10

Kylian Howling

J'ai 27 ans et je vis momentanément à Blue River, USA. Dans la vie, je suis étudiant en dendrologie mais menuisier comme couverture et je m'en sors très bien. Sinon, à cause du lien, je suis en train de crever d'amour et je le vis étrangement, c'est compliqué émotionnellement, vous comprenez ?.




Daniel Bederov ©️ RAINBOW SMILE

Tu ne t'étais jamais vraiment préoccupé de quelqu'un d'autre que toi-même, pendant vingt-sept ans. Vivant comme un louveteau solitaire, appréciant la liberté et le plaisir de n'avoir que tes propres désirs auxquels répondre. De n'avoir qu'à te soucier de tes instincts, de cette pression qui t'amenait à parcourir des milliers de kilomètres, enivré par tes envies imprévisibles et tenaces. Si tu voulais t'enfuir, tu t'enfuyais. Si tu voulais boire jusqu'à croire atteindre une ivresse impalpable, tu buvais. Si tu voulais oublier ta condition l'espace de quelques heures dans les bras d'une femme dont l'identité t'étais inconnue, tu le faisais. Tu étais un esprit libre et indomptable, en mouvement incessant, au paroles directes, sans aucun filtre. Ils étaient nombreux à en avoir fait les frais, tu en avais tout autant vécu les répercussions. Mais c'était une part de ton identité, de ton propre caractère et tu avais refusé qu'on te l'arrache pour t'enfermer dans quoi que ce soit qui t'enlèverait ton libre-arbitre. Pour qu'au final, ce soit la métaphysique qui s'en charge, sans ton consentement. Tu savais que tu allais forcément y passer, à un moment donné, mais tu n'avais pas pensé que ce moment serait aussi tôt. Désormais, une partie de tes instincts étaient dominés par le lien, répressibles en une seule pensée informulée. Elle n'en avait pas conscience mais c'était perdre une partie de ce qui faisait de toi ce que tu étais. Mais elle ne l'avait pas voulu, tout autant que toi, elle ne cherchait pas à en faire étalage ou l'utiliser à mauvais escient. Mais les faits étaient là. Vous étiez enchaînés l'un à l'autre mais tu étais celui qui avait le plus à perdre, dans tout ça.

Mais pour autant, ton être entier était focalisé sur le corps menu pressé contre le tien, envoyant valser les réflexions pour résister à l'attraction qui t'attirait inexorablement vers elle. Et c'est difficile, putain, de ne pas vouloir céder à la tentation languissante qui te faisait une proposition innocente mais remplie d'indécence. Se rendait-elle même compte de ce qu'elle te demandait ? Certainement pas. Tu t'arraches à elle avec un grognement débordant de frustration, peu désireux de la lâcher mais refoulant ce désir douloureux pour préférer son confort et son rétablissement à quelques cajoleries qui partaient en flammes si tu te laissais aller. Tu te connaissais assez pour savoir que t'étais impatient et empressé, avec un léger penchant pour la sauvagerie. Assez concerné pour ne pas la blesser davantage mais trop peu pour retenir tes instincts primaires qui te hurlaient de compléter le lien en la possédant. Vous aviez tout le temps du monde, désormais. Et tu préférais nettement qu'elle soit totalement guérie avant d'envisager quoi que ce soit. Susurrant un avertissement à la brune qui stoppe son exploration de ton abdomen, baissant les yeux pour éviter ton regard. Elle était vraiment mignonne, comme ça. Comme une petite fille prise sur le fait. « Pas que j'en ai pas envie, hein. Mais dans un autre contexte, darlin. » Tu pouvais pas t'empêcher de t'inquiéter pour elle, à chaque seconde, préférant mettre tes envies de côté pour les siennes. tu commençais même à roucouler des surnoms, bordel. C'est cet aspect là qui te faisait diablement peur. Tu te préoccupais de quelqu'un d'autre désormais. Au péril de ta vie, tu le savais. Tu préférais crever, tant qu'il ne lui arrivait rien.

Pour changer le cours de la conversation, étendus l'un en face de l'autre, elle finit par avouer son pardon vers tes actions. Et tu l'écoutes, en silence, touché par la dimension de ses paroles. Elle faisait table-rase de tout. De toutes les moqueries, les humiliations, les coups bas. Laissant ça derrière vous, préférant accepter votre présent et la réalité qui vous faisait face, désormais. C'est intense, c'est profond et t'as la gorge nouée. Alors tu transmets tes émotions à travers ton regard mordoré, essayant de retranscrire la douce tempête qui soufflait en toi. Préférant toi aussi détourner la discussion vers autre chose, lui promettant de l'aider autant que possible pour qu'elle puisse se sentir propre. Tu ne pouvais pas prétendre rester près d'elle, dans une salle de bain, sans te retenir d'images réchauffant tout ton être alors tu feras autrement. Rajoutant par la même occasion d'apporter un en-cas pour qu'elle se nourrisse un tant soit peu. Ces marques d'affection devenaient si rapidement habituelles, naturelles à sortir de ta bouche que t'en oubliais que ce n'était pas vraiment toi. Pas totalement. Bordel. Elle attrape ton visage entre ses mains, soufflant quelques mots qui t'électrisent parce qu'ils ne sont pas si proches de la vérité, au fond. Pas complètement, mais pour une partie, véridiques. « J'suis pas un putain de golden retriever, non plus. » tu réponds sur le même ton, faisant tourner tes yeux dans leurs orbites. Puis elle recule avant d'attraper à nouveau le coussin de ses petites mains pour enfouir son visage dedans. Et tu ressentais le flot d'émotions provenir d'elle, à nouveau comme une tempête. « Tu m'obliges pas à le faire, tu sais. Je perds pas la maîtrise de moi-même non plus, c'est pas comme une laisse que tu peux tirer à volonté. Si tu souffres, je le ressens et ça m'appelle, c'est vrai. Et ça révèle une partie de moi que je n'connaissais pas alors c'est étrange. Le lien me tire vers certaines choses, il me pousse à contenter ma liée parce qu'il a été établi comme ça, mais si j'le voulais pas, j'ai qu'à me barrer de cette maison, aussi douloureux que ça soit. » tu réponds avec une franchise désarmante. C'était le cas. Tu pouvais combattre le lien pour garder le plus de dignité possible, mais au final, il te rappelait à lui, inlassablement. Tu perdais pas le contrôle de toi-même, pas véritablement. C'est juste que ce pouvoir ne voulait que ce qu'il y a de meilleur pour l'autre, t'incitant certaines actions pour avoir la satisfaction d'avoir fait ce qui était le mieux pour elle. C'était basé sur de bonnes intentions, mais c'était compliqué à gérer pour quelqu'un d'aussi égoïste que toi, à la base. Tu tends les bras pour l'attraper doucement, la faisant lâcher l'oreille qu'elle serrait farouchement. « J'suis toujours un enfoiré, ça changera pas. T'en fais pas pour ça, Hopkins. » tu murmures avec un sourire narquois. Si elle pensait t'avoir changé en agneau docile, elle n'était pas au bout de ses surprises. Tu la glisse contre toi à nouveau pour la balader jusqu'à la salle de bain attenante à ta chambre, rapidement, la posant contre le rebord de la baignoire. « Je vais te chercher une chaise, bouge pas. » Tout en sachant très bien qu'elle ne le pouvait pas. Tu reviens avec le meuble et un gant de toilette et un gel douche, les déposant sur le petit meuble à côté d'elle. « J'te laisse...faire tes petites affaires. J'suis pas loin si jamais, t'as qu'à crier si besoin. » tu rajoutes, goguenard. Avant de déposer un baiser sur son front et de refermer la porte derrière toi. Direction la chambre de ta mère puis la cuisine.   
                                     


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Mar 30 Oct - 1:19

Maya Hopkins

J'ai 27 ans et je vis à Blue River, USA. Dans la vie, je suis vétérinaire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis liée à Kylian et je le vis plutôt bien même si je ne comprends encore tout ce que ce lien implique, c'est compliqué.




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Tu n'as plus l'habitude qu'on soit au petit soin avec toi, ça te rappelle ton enfance et ton adolescence, tes études supérieures. Bien sûr que tes parents s'occupent toujours de toi mais ils te laissent vivre ta vie, ils surveillent juste de loin. Donc la plupart du temps, tu es plutôt seule chez toi et maintenant que cette situation risque rapidement de changer, tu es terrifiée à l'idée de faire le grand saut. Comme si toutes tes précédentes relations ratées signifient au fond que tu es le problème. Tu te mets bêtement à douter de toi, que tu ne sois pas à la hauteur d'être sa compagne. Tu fais tout de travers et tu continues en plus. Pourtant, tu n'es pas du genre à te lamenter sur toi-même mais tu prends souvent la faute sur toi, portant seule un fardeau qui devrait reposer sur non pas deux, mais quatre épaules. Ce que tu craignais se réalise avant que tu n'en prennes conscience et tu commences à comprendre les rouages du lien qui vous unit. « Pas que j'en ai pas envie, hein. Mais dans un autre contexte, Darlin. » Darlin. Tes joues virent furieusement au cramoisi et tu essaies de lui cacher ton visage, mortellement gênée. C'est assez drôle et embêtant de constater que tu es aussi troublée par sa simple présence et ses simples mots. Trop embarrassée, tes lèvres restent hermétiquement scellées et tes yeux évitent soigneusement les siens, ton cœur s'emballant déjà trop pour en rajouter. Pourtant, et malgré la légèreté de son ton, la culpabilité t'étreint de nouveau à ses paroles suivantes et le désarroi s'empare de toi. La panique augmente considérablement ton rythme cardiaque et t'as l'impression de suffoquer. Tu ne supporterais pas de le priver de sa liberté. Tu n'as pas encore tout assimilé de votre connexion, t'as besoin d'un peu de temps pour en comprendre tout le fonctionnement. Ils devraient peut-être songer à écrire un manuel, t'es sûre que ça ferait un carton dans leur communauté. Tu divagues avant qu'il ne reprenne la parole, assez rapidement pour te contredire farouchement, te faisant te sentir encore plus mal. « J'suis pas un putain de golden retriever, non plus. » Ta gorge se serre tandis que tu le relâches. « Je..c'pas c'que je voulais dire... » Tu préfères te cacher tandis que les larmes s'agglutinent derrière tes paupières fermées. Et tu te remets à parler, malmenant le coussin que tu serres à outrance entre tes doigts. Les perles accrochées à tes cils dégringolent doucement et après un silence, la voix de Kylian résonne dans la pièce, débordante de sincérité qui te réchauffe le cœur. « Tu m'obliges pas à le faire, tu sais. Je perds pas la maîtrise de moi-même non plus, c'est pas comme une laisse que tu peux tirer à volonté. Si tu souffres, je le ressens et ça m'appelle, c'est vrai. Et ça révèle une partie de moi que je n'connaissais pas alors c'est étrange. Le lien me tire vers certaines choses, il me pousse à contenter ma liée parce qu'il a été établi comme ça, mais si j'le voulais pas, j'ai qu'à me barrer de cette maison, aussi douloureux que ça soit. » Et tu sens soudainement ses mains t'attraper, t'attirant vers lui en te faisant relâcher l'oreiller que tu serrais un peu trop contre toi. Ton palpitant déraille tandis que tu te retrouves, à nouveau, face à lui. « J'suis toujours un enfoiré, ça changera pas. T'en fais pas pour ça, Hopkins. » Tu renifles, une moue boudeuse s'affichant sur tes traits alors qu'un sourire narquois étire ses lippes, te narguant ouvertement. « Et on sait tous les deux que c'est faux Howling mais tu peux toujours essayer, darlin. » Tu répliques en haussant les épaules, reprenant son surnom comme une sorte de clin d’œil pour le taquiner. Tu ignores comment il arrive à calmer tes angoisses aussi rapidement et facilement mais tu ne peux que l'en remercier de t'apaiser de la sorte. Et bien vite, tu te retrouves dans ses bras. T'aimerais y rester encore un peu mais ses pas rapides vous conduisent rapidement à la salle de bain et tu n'as pas le temps de le formuler qu'il te pose déjà sur le rebord froid de la baignoire. « Je vais te chercher une chaise, bouge pas. » Tu hausses un sourcil et le regarde sortir de la pièce, bras croisés. « Très drôle. » Tu marmonnes, sachant pertinemment qu'il est conscient du fait que tu ne puisses, de toute manière, pas te mouvoir comme tu le voudrais et que, par conséquent, tu ne risquais pas de t'amuser à rouvrir encore ta plaie. Il réapparaît très vite avec la fameuse chaise et des affaires de toilettes, les posant à proximité. « J'te laisse...faire tes petites affaires. J'suis pas loin si jamais, t'as qu'à crier si besoin. » Le feu à tes pommettes revient mais ses lippes contre ton front te coupent toute ta chique et tu le regardes disparaître, les lèvres entrouvertes. Il te faut quelques minutes pour te ressaisir et tu entreprends de retirer tes vêtements restants, exposant les blessures et les bleus qui apparaissent à mesure que tu découvres ta peau. Des griffures marquent ton épiderme sur tes bras et tes jambes principalement. Une légère grimace déforme tes traits en te rendant compte que tes muscles sont plus douloureux que tu le pensais. Sûrement que l'eau chaude les détendra et tu t'empresses de t'asseoir sur le siège, l'eau coulant rapidement sur toi. Tu restes un moment comme ça, tes pupilles se perdant dans le vide. Tu finis par revenir à toi, éventuellement et tu te laves, coupant l'eau le temps de te savonner puis tu te rinces avant de te décider à sortir. Tu remarques que la serviette est légèrement trop loin mais que tu peux quand même l'atteindre si tu te penches un peu sauf que tu n'as qu'un seul pied valide et que ce dernier glisse sur l'acrylique de la baignoire. Tu perds l'équilibre et ton corps entier se tend, les paupières closes, attendant un choc qui ne vient pas. Un bras te retient à quelques centimètres de l'impact et ton myocarde se débat férocement dans ta cage thoracique, ta poitrine se soulevant irrégulièrement. Tout aussi vite, tu te retrouves enroulée dans cette dite serviette. Et tes joues déjà rouges, à cause de la chaleur de l'eau, tournent subitement à l'écarlate. Tu te racles la gorge en te retrouvant contre lui tandis que vous quittez la pièce. « T'es pas fâché... ? » Tu souffles, la fatigue s'emparant de toi. Tes forces commencent à t'abandonner et t'as du mal à garder les yeux ouverts. « Je...j'ai pas de rechange... T'aurais des affaires à me prêter ? » Tu demandes alors que tu sens le contact moelleux du matelas sous ton dos. Tu le retiens pourtant lorsqu'il s'éloigne. « Reste avec moi... » Tu le supplies presque, sentant le sommeil te gagner. Tu crains que tes rêves soient hantés par des souvenirs moins sympathiques qui risqueraient de mouvementer, considérablement, ta nuit. « Reste. » Tu insistes. T'as besoin de son contact pour chasser tes cauchemars, pour te protéger du monstre sous le lit, pour te rassurer tout simplement.   
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