Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Séance patinage ft. ALLES

ALLES
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Lun 16 Juil - 17:53

Elias O'Connor
J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


Tim Borrmann © EYLIKA


Si Elias était plus ou moins un trouillard, il n’était pas du genre à abandonner. Ce n’était pas parce qu’il était tombé une fois qu’il arrêterait tout d’un coup. Maintenant qu’il était ici, que Jaime avait réussi à le traîner sur la glace, il voulait maîtriser ce sport. Au moins les bases. Au moins tenir debout ! Il était surtout motivé par son envie de ne pas décevoir Jaime. Et pour cela il devrait se détendre : ils étaient venus ici pour passer un bon moment et pas pour être aussi droit qu’un piquet tout le long. Il demanda à Jaime de l’aider pour se relever, se pensant totalement incapable de le faire avec ses patins aux pieds. Son ami accepta et tira sur ses bras pour l’aider, si fort qu’ils se retrouvèrent très proches. Trop proches. Merde. Il aurait pu l’embrasser. Peut-être qu’il aurait dû. Et peut-être qu’il l’aurait fait s’il n’y avait pas eu tant de monde autour. C’était déjà compliqué d’assumer devant soi-même qu’on puisse PEUT-ÊTRE être attiré par un homme, alors devant tout ce monde ? Hors de question. C’est à cet instant qu’il eut vraiment peur, en fait. Qu’est-ce qu’il se passerait la prochaine fois qu’ils seraient seuls ? Est-ce qu’il tenterait sa chance ? Elias n’avait pas franchement envie de le découvrir. « Euh… Oui on y retourne… On y retourne. » Il valait mieux. Il s’accrocha alors à ses épaules, un peu comme si sa vie en dépendait et tenta de se vider la tête. Jaime il n’était pas juste mignon. Il était aussi gentil et intéressant. Et ça ne faisait vraiment pas ses affaires…

Plus ils avançaient plus Elias se sentait confiant. Il avait finalement repéré quel mouvement devait faire ses pieds et se sentait un peu plus à l’aise. Alors, il finit par lâcher doucement les épaules de Jaime pour patiner un peu tout seul. « J’y arrive ! J’y arrive un peu ! » Il était fier de lui. Mais il se dirigea tout de même vers la première rambarde possible quand il se sentit perdre l’équilibre. Il s’arrêta juste quelques secondes puis retourna vers Jaime, récupérant sa main pour se sentir plus en sécurité – ou pour une autre raison totalement inconnue… « Alors ça fait quoi de revenir ici ? T’es pas trop triste ? »

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Beloved
Mar 17 Juil - 14:54

Jaime
Hoslt

J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


harvey newton haydon © Ilyria

J'avançais doucement avec lui, mes mains tenant doucement les siennes. Je le sentais derrière moi et c'était perturbant. Le contact de ses mains sous les miennes... Finalement il passa à côté de moi et je le regardais patiner seul en souriant.

« J’y arrive ! J’y arrive un peu ! »

Je souriais en le regardant faire. Il se défendait plutôt bien. Je restais quand même à côté, ayant peur qu'il ne vienne glisser et tomber encore. Je lui avais promis qu'il ne se casserait pas une jambe et je comptais bien le ramener en un seul morceau. Je paniquais un léger instant quand je le vis perdre l'équilibre. Je me précipitais sur lui alors qu'il s'accrochait à la rambarde. Il prit ma main et je la serrais doucement de peur qu'il ne vienne à tomber. On ne savait jamais. C'était uniquement pour ça que je lui prenais la main. Juste pour être sur qu'il allait bien et qu'il n'allait pas tomber à nouveau.

« Alors ça fait quoi de revenir ici ? T’es pas trop triste ? »

Je me forçais à lui faire un petit sourire. En fait pour le moment je préférais ne pas penser à ça. Je me sentais bien et c'était tout ce qui comptait.

- Pour le moment non, je suis en agréable compagnie et je m'amuse bien. Peut être que ce soir je déprimerais et que je me mettrais à mater des compéts sur la chaine du cable en me gavant de glace et en critiquant leur technique.

Pas peut être, c'était même très probable que je fasse ça. C'était pratiquement ce qui arrivait à chaque fois. Même si je m'amusais sur le moment je finissais par déprimer, ces quelques moments sur la glace me rappelant que je ne pouvais plus jamais y aller, que je ne pourrais plus être l'athlète de haut niveau que j'étais autrefois.

Je me forçais à nouveau à sourire avant d'attraper son autre main et de le tirer vers moi.

- Mais là c'est interdit de déprimer alors on va repartir patiner parce que tu t'en sortais vraiment trop bien.

Je le tirais un peu plus avant de lacher une de ses mains pour venir me mettre à côté de lui pour patiner. Je me contentais juste de le guider, il commençait à bien s'en sortir. Je veillais toujours mais je n'avais pas l'impression qu'il allait tomber facilement.


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Mar 17 Juil - 15:41

Elias O'Connor
J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


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L’après-midi fut vraiment génial. Elias s’était vraiment bien amusé sur la glace ! Il avait réussi à faire un tour complet tout seul et sans tomber et surtout il ne s’était rien cassé. Il avait également demandé à Jaime de lui montrer une ou deux figures, non pas pour essayer de les reproduire mais bien pour admirer le talent de son ami en personne. Voilà bien deux heures qu’ils étaient arrivés et qu’ils s’amusaient comme deux gamins sur la glace, Elias ayant tout oublié de son angoisse de tomber mais aussi de son attirance pour Jaime qu’il ne voyait plus pour le moment. Ca lui faisait des vacances ! Alors qu’il tentait de patiner à reculons – ce qui n’était vraiment pas chose aisée, il n’arrivait pas à comprendre comment faire – il remarqua Jaime un peu plus loin appuyé contre la rambarde. C’était franchement étonnant, en fait de loin il n’avait pas l’air très bien. Alors Elias se rapprocha et il apparut que de près, il n’avait pas l’air bien non plus. Il se posa juste à côté de lui, mettant une main sur son épaule au cas où il ne l’ait pas entendu arriver. « Tout va bien ? » Immédiatement il songea à de la tristesse. Ils en avaient parlé tout à l’heure, Jaime avait évoqué l’idée qu’il puisse déprimer tôt ou tard. « Ca fait déjà un moment qu’on est là alors si tu veux on peut s’arrêter pour aujourd’hui. » Et ne plus jamais revenir si ça le mettait dans un état pareil ! A vrai dire il n’aurait su dire si son mal être était mental ou physique, il voyait juste que Jaime n’avait pas l’air bien et ne pouvait qu’essayer de deviner.
Il eut finalement une idée. « Tu sais, j’ai de la glace chez moi. J’ai pas le câble mais on pourrait regarder des trucs débiles à la télé. J’ai pas envie de te laisser tout seul après ça. » Après tout, Jaime avait été là pour lui quand il déprimait à propos de son père alors Elias ne pouvait juste pas le laisser repartir tout seul de son côté. Même s’il se demandait sans arrêt pourquoi son ami avait dû arrêter ce sport… Il ne poserait jamais la question, parce qu’il ne voulait pas risquer de le perdre. « Allez, ce sera bien ! Et puis tu manques à Sparky, il me l’a dit. Donc c’est un peu comme si tu me rendais service au fond, en acceptant de venir ce soir… ? » Ca, c’était une technique qui marchait bien. Faire croire à l’autre que c’était lui qui rendait service et non l’inverse. D’accord, l’inviter chez lui où ils ne seraient que tous les deux serait risqué, car il s’était surpris à bien regarder ses lèvres tout à l’heure. Mais l’idée que Jaime déprime était plus insupportable que l’idée qu’il puisse être attiré par lui. Il fallait savoir prendre des risques dans la vie et faire des sacrifices.

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Mar 17 Juil - 17:14

Jaime
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J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


harvey newton haydon © Ilyria

J'avais passé une bonne après midi avec lui. Il avait fini par faire des progrès, faisant même le tour de la patinoire seul et sans se tenir. Je cédais à plusieurs reprises quand il me demanda de faire des figures. Je commençais par un petit saut tout simple, essayant de ne pas trop forcé. Mais c'était toujours le problème avec moi. Je commençais doucement mais le plaisir reprenait le dessus et je m'emportais au bout d'un moment. Je me laissais aller à faire un double axel. J'étais capable de plus, de faire un triple même. Je retombais sur ma jambe avec élégance, un léger sourire aux lèvres. J'étais encore capable de sauter comme ça et j'en étais fier.

Mais je le regrettais aussitôt. Je partais me retenir à la rambarde, le souffle court, alors que mon coeur battait la chamade dans ma poitrine. Je fermais les yeux, tentant de retrouver une respiration normale. C'était ma faute. J'avais fait le con et je le payais maintenant. Je savais peut être encore sauter comme autrefois mais je n'en étais plus capable, mon corps venait de me le rappeler de façon cruelle. Je sentais les larmes me monter aux yeux.

Je me sentais mal, non pire que ça, minable. Et le pire, c'est que j'attendais Elias qui arrivait à côté de moi.

« Tout va bien ? »

Je secouais la tête, le souffle encore trop court pour réussir à parler. Je ne voulais pas qu'il s'en rende compte. J'avais été un sportif de haut niveau, plusieurs fois champion national et même champion du monde. Je n'étais pas sensé me retrouver épuisé après un malheureux petit axel, tout juste double en plus.

« Ca fait déjà un moment qu’on est là alors si tu veux on peut s’arrêter pour aujourd’hui. »

Je n'étais plus en état de faire grand chose d'autre de toute façon. Je n'avais envie que d'une chose, c'était de retrouver mon appartement et de m'installer devant la télé avec mon pot de glace comme je l'avais prévu.

« Tu sais, j’ai de la glace chez moi. J’ai pas le câble mais on pourrait regarder des trucs débiles à la télé. J’ai pas envie de te laisser tout seul après ça. »

Je laissais échapper un petit rire triste. Je faisais vraiment peine à voir à ce point pour qu'il ne veuille plus me laisser? Je connaissais la réponse et malheureusement c'était oui. Il était adorable et je ne pouvais m'empêcher d'être touché par sa proposition.

« Allez, ce sera bien ! Et puis tu manques à Sparky, il me l’a dit. Donc c’est un peu comme si tu me rendais service au fond, en acceptant de venir ce soir… ? »

Je riais carrément en entendant son excuse vaseuse.

- Si c'est pour Sparky je suis obligé d'accepter alors.

Je prenais sa main, autant pour l'aider à sortir de la piste que pour me soutenir. Je n'étais plus en état de patiner très vite comme je le faisais au début. Je parvenais au bord et l'aidait à partir s'asseoir avec moi. J'enfilais mes chaussures avant de me retourner vers lui.

- Merci Elias... Ca me touche tu sais.

Je prenais ses patins et le laissais seul le temps d'aller payer. J'avais retrouvé assez de souffle pour avoir l'air normal.


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Mer 18 Juil - 1:01

Elias O'Connor
J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


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Elias s’inquiétait vraiment pour son ami. Depuis le début, il souriait tout le temps, avait l’air heureux – sauf à quelques rares instants où il avait l’impression que quelque chose clochait pour le garçon. Des micro-expressions qui ne duraient que quelques secondes, un sourire qui fanait au coin des lèvres pour se transformer en tristesse. Des petits détails qu’il remarquait parfois mais dont il n’osait pas parler. Elias avait tellement peur de faire un faux pas. Tellement peur de perdre cette toute nouvelle amitié qui lui faisait tellement de bien. Peut-être qu’ils auraient l’occasion de parler un peu ce soir au détour d’un ou deux films même si Jaime n’aimait pas parler de lui et de son histoire. Qui aimait ça, de toute façon ? Elias lui laisserait le choix. Il ne lui forcerait jamais la main. Et s’il avait juste besoin d’un câlin, lui aussi… Alors il aurait un câlin, peu importait combien serait troublé le nerd après ça.
Il resta seul le temps de remettre ses chaussures puis le rejoignit à l’extérieur. Il lui sourit, lui indiquant alors qu’il était inutile de le remercier. « Je vais pas laisser mon meilleur ami tout seul ! » Cette phrase voulait dire énormément de choses. Notamment qu’il considérait déjà Jaime comme étant son meilleur ami… Peut-être même le seul ? Il était en tout cas le seul auquel il parlait actuellement et le seul qu’il voyait. « Allez on file chez moi. On n’aura qu’à commander là-bas ou peut-être que je te ferais un bon petit plat ! » Il avait eu l’occasion de cuisiner un peu plus maintenant qu’il n’avait plus ses bouquins avec lui. D’ailleurs il était vraiment surpris de ne pas avoir demandé de leurs nouvelles à Jaime… Ok, c’était ridicule en fait. On ne demandait pas si des livres allaient bien. Et puis que pourrait-il leur arriver ? Jaime ne les déchirerait pas, ne serait-ce que pour les petits mots que son père avait laissés dedans.

Ils prirent finalement le chemin de son appartement. C’était moins rangé, plus relax. Clairement, on voyait qu’il avait fait autre chose que de réviser et qu’il s’était un peu laissé aller. Il le laissa entrer en premier et très vite Sparky l’accueillit comme un roi. A croire que le chien se languissait réellement de son nouvel ami ! « Je vais finir par être jaloux, moi. » Il fit la moue avant de caresser la tête de son compagnon à quatre pattes. « Vas-y fais comme chez toi. J’ai pas trop faim pour le moment, on peut peut-être juste mater un film ? Avec la glace. »

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Mer 18 Juil - 11:59

Jaime
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J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


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Je terminais de retrouver mon souffle dehors. Quand il me rejoignit j'avais retrouvé un semblant de maitrise de moi même. Si j'étais chez moi je serais parti me poser sur mon canapé avec mon oxygène, mais je préférais tenter de m'en passer ce soir. Je préférais rester avec lui.

« Je vais pas laisser mon meilleur ami tout seul ! »

Je souriais en l'entendant parler. Ce qu'il disait faisait écho à ce que je ressentais. Il était entrain de devenir doucement mon meilleur ami, la personne que je voyais le plus et dont je me sentais le plus proche. Il était devenu une partie essentielle de ma vie. Alors par moment la culpabilité reprenait le dessus. Je m'en voulais de devoir le laisser un jour alors qu'il était si important pour moi. Je commençais petit à petit à me dire, à cause de lui, que je n'avais pas envie de mourir...

. « Allez on file chez moi. On n’aura qu’à commander là-bas ou peut-être que je te ferais un bon petit plat ! »

Je le suivais mais je n'avais vraiment pas faim, à part si c'était pour me faire une orgie de glace, gâteaux et autre bonbons. C'était à peu près la seule chose dont j'avais envie là maintenant. Et me mater un de mes films préférés, genre le secret de brokeback moutain, nos étoiles contraires, le monde de charlie... ouais des trucs pas super joyeux mais ça faisait du bien de les mater de temps en temps.

Je le suivais chez lui et souriais en voyant sa boule de poil me sauter dessus et me faire la fête. Je m'installais sur le canapé et le laissais me sauter dessus tandis que je le caressais.

« Je vais finir par être jaloux, moi. »

Je le regardais en souriant, ne pouvant m'empêcher de sortir une connerie.

- Pourquoi? Toi aussi tu veux que je te gratouille la tête?

Je me retenais de rire en voyant sa tête. Je me sentais un peu mieux, même si le moral n'était pas au beau fixe ça me faisait du bien d'être là avec lui. C'était mieux que de rester chez moi à déprimer seul comme je le faisais toujours.

« Vas-y fais comme chez toi. J’ai pas trop faim pour le moment, on peut peut-être juste mater un film ? Avec la glace. »

- J'ai pas faim non plus alors de la glace ça me va très bien. Un grand pot et deux grandes cuillères ce sera parfait.

C'était la seule façon correcte de manger des glaces quand on était déprimé. Je laissais tomber mes chaussures et je m'installais confortablement sur le canapé. Je prenais sa télécommande et fouillais un peu avant de trouver le film parfait.

- Ca te va un film sur des cow boys? Avec une belle histoire d'amour au milieu.

Je lui faisais mon plus beau regard de chien battu pour l'amadouer. Je me gardais bien de dire que la belle histoire d'amour était justement entre les deux cow boys. Je ne pensais pas qu'il apprécierait que je lui fasse regarder un film avec des gays. Mais il devait pas s'arrêter à ça, ça restait un film magnifique et un de mes préférés.

Je me blottissais contre lui quand il arriva, le pot de glace entre nous deux. J'attaquais mon repas alors que le film commençait.


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Mer 18 Juil - 17:52

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J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


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« Heeeey ! Je suis jaloux de toi, pas de Sparky ! Non mais oh. Fais gaffe hein, ou je te vire de chez moi ! » Absolument pas crédible. Certainement pas pour une blague nulle, en plus de ça. Il fit la moue, refermant la porte derrière lui. Et puis non, il n’avait pas envie que Jaime lui gratouille la tête. PEUT-ÊTRE qu’il avait envie d’autre chose, mais il n’en était même pas sûr alors pas de quoi s’alarmer, hein ? Ils allaient passer une soirée très chaste avec de la glace et un film. Un film gay, d’ailleurs. Mais il valait mieux qu’Elias n’en sache rien, c’était bien mieux comme ça. D’ailleurs, quand Jaime lui parla de ce film, il oublia malencontreusement de le mentionner, alors Elias accepta juste. Il se disait que puisque son ami était malheureux, il avait le droit de choisir. Il aurait peut-être dû y réfléchir à deux fois.

Elias fut très surpris quand il se posa sur le canapé. Jaime ne tarda pas à le coller… Un peu comme s’ils étaient en couple ou en rendez-vous galant. Ca n’arrangeait pas du tout ses affaires ça, ni même les doutes qu’il avait en ce moment. D’un autre côté, il ne se voyait vraiment pas repousser le pauvre Jaime qui n’avait pas le moral… Il se contenterait de prendre sur lui et de ne surtout pas se demander si ça lui plaisait ou pas, une telle proximité. De toute façon c’était trop risqué comme pari, tout ça. Jaime ne voulait pas se caser, alors admettre qu’il pouvait l’avoir rendu gay, c’était totalement inutile et il n’y gagnerait rien, pas même Jaime. Elias n’était clairement pas en mesure de faire changer d’avis un célibataire endurci. Oui, répète-toi ça bien fort surtout. Peut-être finirait-il par s’en convaincre.
Qu’il pose sa tête sur son épaule c’était déjà bien bizarre. Mais quand les deux cow-boys s’enculèrent littéralement dans leur tente à la montagne… Elias n’avait clairement pas signé pour ça. « Jaime… Je crois que t’as oublié de préciser… Que c’était un film gay. » En temps normal ça ne lui aurait pas posé de souci à Elias. Mais il était en plein doute là ! C’est comme si tout le monde s’acharnait à lui faire passer ce foutu message. Allez, jouons à un jeu maintenant : si tu bandes, c’est que t’es gay

Beloved
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Mer 18 Juil - 19:37

Jaime
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J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


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« Heeeey ! Je suis jaloux de toi, pas de Sparky ! Non mais oh. Fais gaffe hein, ou je te vire de chez moi ! »

Je souriais et lui tirais la langue. Si on ne pouvait même plus plaisanter maintenant. J'avais toujours été comme ça avec lui, même avec tout le monde en général, et je n'étais pas prêt de changer.

Le film commença et je me calais contre lui, sans plus réfléchir à ce geste. Je me sentais bien là. Je me détendais et commençais à oublier la merde qu'étais ma vie. Je me concentrais sur le film, ma cuillère plongeant par moment dans le pot de glace avant que je n'avale son contenu goulûment. Je me sentais plus mal que jamais et en même temps mieux que d'habitude. J'étais mal parce que ce soir, à cause d'Elias et du bien qu'il faisait, je me rendais vraiment compte que j'allais mourir. Je n'allais plus avoir ces petits moments avec lui et je ne voulais pas. J'aurais voulu que ces instants durent toujours, que je reste sur ce canapé, la tête bien calé sur son épaule. Mais ça finirait et je lui ferais du mal en partant comme ça. Mais je me sentais bien, justement parce qu'il était là contre moi et que sa présence me faisait du bien.

« Jaime… Je crois que t’as oublié de préciser… Que c’était un film gay. »

Je souriais malicieusement alors qu'on en était arrivé à une des scènes les plus chaudes du film. Je bougeais un peu pour me coller davantage contre lui, l'une de mes mains cramponné à son bras.

- C'est un film gay mais c'est mon film préféré surtout. C'est une magnifique histoire d'amour entre ces deux cow boys. Il faut se remettre dans le contexte, à l'époque l'homosexualité était très mal vu. Il n'était pas rare que des homosexuels se fassent tuer. A notre époque ça passe un peu mieux mais pas tant que ça quand on y pense. Regarde mon père qui m'a foutu à la porte parce que j'étais gay. C'est loin des histoires cucul avec la fille qui tombe amoureuse du mec mais il lui a menti et elle a été trop vexée quand elle l'a su mais finalement il arrive à la reconquérir et tout finit bien dans le meilleur des mondes. Là ça parle de vrais problèmes de couple, d'histoires tragiques qui échouent à cause de la débilité humaine.

Je reprenais une cuillère de glace après mon long monologue.

- Mais ouais c'est un film de gays et putain ils sont vraiment trop bandants tous les deux comme ça.

Je ne pouvais détacher mes yeux de l'écran. Ils étaient vraiment magnifiques tous les deux à l'écran. Je fondais littéralement devant ce film à chaque fois.


ALLES
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Jeu 19 Juil - 14:45

Elias O'Connor
J'ai 22 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis serveur à mi-temps au starbuck, en attente de reprendre mes études et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal en ce moment.

Elias est quelqu'un d'assez coincé. Il a toujours été très porté sur ses études, notamment pour rendre ses parents fiers. Depuis que son père est à l'hôpital, cancer en phase terminale, il redouble d'efforts pour le rendre heureux, quitte à s'oublier. Elias a dû arrêté l'école pendant un an pour être auprès de lui aussi souvent que possible mais il entrera en master de psychologie l'année prochaine. Enfin... Il pensait qu'il allait le faire, mais depuis qu'il a rencontré Jaime il est perdu, il ne sait plus quoi faire. Il n'est pas heureux en étudiant. Il pensait, mais il ne l'est pas. Les livres étaient juste un moyen de penser à autre chose, de faire le vide. D'ailleurs, même s'il n'est plus en cours, il a continué à étudier pour ne plus prendre de retard.
Au contact de Jaime il commence à se lâcher un peu plus mais il ne sait pas que ce dernier est malade, comme son père.
Elias n'est pas gay. En fait il n'est pas grand-chose. Il a déjà essayé les filles mais il s'est dit que ce n'était peut-être pas le moment pour lui car ça ne lui avait pas forcément plu. Encore une fois, Jaime lui met la tête à l'envers... Et il commence à s'interroger. Sacré Jaime hein.


Tim Borrmann © Shiya


Toutes les conditions étaient réunies pour le faire craquer. Ce film. Ces deux gars plutôt sexy qui faisaient littéralement l’amour à l’écran – même s’ils ne voyaient rien car ce n’était pas un porno ça restait troublant – et surtout Jaime qui était tout contre lui, plus beau que jamais. Cette vulnérabilité qu’il avait depuis la patinoire le rendait encore plus mignon, en fait. Elias avait envie de le protéger, de le prendre dans ses bras et de le rassurer – même s’il ne savait pas trop sur quel sujet il devait le rassurer. Elias n’écouta même pas les explications de Jaime à propos du film. Dans d’autres circonstances il aurait pu apprécier l’histoire et tous les enjeux qui allaient avec mais là, c’était juste trop… Il ferma les yeux un instant pour essayer de penser à autre chose, priant surtout pour ne pas bander. Je ne suis pas gay. Jaime ne me plaît pas… Et ces deux gars ne me font aucuuuun effet !! Mais alors pourquoi il se prenait autant la tête ? Et pourquoi, bordel pourquoi il bandait maintenant ?! Jaime ne devait pas voir ça. Non, jamais de la vie. Elias paniqua, ne sachant pas comment s’en sortir… Finalement, il se releva en vitesse. « Je… Je reviens… ! » Et il fila dans la salle de bain, mort de honte. Plus jamais il ne sortirait de cette pièce.
Il voulut prendre une douche froide mais l’eau de la douche aurait attiré l’attention de Jaime… Alors il attendit simplement que ça lui passe et passa peut-être bien trop de temps dans cette salle de bains. Quand il en ressortit il ne bandait plus, mais il était encore plus perdu. Quoique… Non, c’était pire, il avait sa réponse maintenant. Il rejoignit Jaime, l’air un peu mal. « Désolé je… me sens pas trop bien. » C’est le moins que l’on puisse dire…

Beloved
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Beloved
Jeu 19 Juil - 15:12

Jaime
Hoslt

J'ai 25 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis vendeur dans un magasin de jeux vidéos et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Jaime quitte la maison à la fin du lycée après avoir annoncé à son père qu'il était gay et rêvait de devenir patineur. Il part vivre à Chicago avec sa grand mère, la seule avec l'une de ses soeurs à l'avoir toujours soutenu. Après une brillante carrière et une médaille de bronze aux JO, il est obligé de s'arrêter quand on lui découvre une maladie cardiaque. D'un naturel plutôt enjoué, il ne se laisse pas abattre par la maladie. Il a pris le parti de profiter un maximum de la vie avant de mourir.


harvey newton haydon © Ilyria

J'étais plongé dans le film, continuant de savourer ma glace. Bon certes j'avais un peu, voir beaucoup le cafard là tout de suite. Pas juste le cafard d'ailleurs, j'avais le moral dans les chaussettes. Mais ça me faisait du bien d'être comme ça contre Elias. Ca me permettait de me sentir un peu mieux. Je ne voulais pas partir de là, pour rien au monde. J'aurais voulu rester comme ça et oublier tout le reste, oublier que j'allais bientôt mourir, que je ne pourrais plus profiter d'instants comme ça. Je me sentais bien mais ça ne dura pas.

« Je… Je reviens… ! »

Je tombais presque sur le canapé alors qu'il se relevait rapidement et partait en courant vers la salle de bain. Je restais un moment à le fixer comme un con, me demandant ce qui avait bien pu se passer. Je n'avais pas l'impression qu'il avait un soucis quand on était revenu de la patinoire. En même temps j'étais tellement mal que je crois que je n'aurais pas remarqué grand chose. J'avais fait quelque chose qui n'allait pas? Non je ne pense pas... Ce n'était pas la première fois qu'on se retrouvait à se faire un calin tous les deux. La première fois c'était même lui qui m'avait demandé de lui en faire un. Et puis c'était moi le gay de nous deux, c'était moi qui devrait être le plus perturbé par le fait d'être proche d'un autre homme. Lui il était hétéro il me l'avait bien dit, limite asexuel même vu le peu d'intérêt qu'il avait trouvé à la chose. Je serais même tenté de dire qu'il devait être livrophile plus qu'autre chose. Gay? Ca je ne savais pas trop mais bon il pouvait pas être perturbé par moi. On était juste amis et il savait que moi j'étais abstinent alors ce n'était pas ça. Ce n'était que de l'amitié entre nous.

Je continuais de regarder la porte de la salle de bain inquiet. Il y passait vraiment beaucoup trop de temps. Ce n'était pas normal. Il devait se passer quelque chose. J'étais sur le point de me lever quand il sortit finalement. Il avait raison. Il avait vraiment la tête de quelqu'un qui n'allait pas bien.

« Désolé je… me sens pas trop bien. »

Je me levais et m'approchais doucement. Je passais une main sur son visage, effleurant son front à la recherche de signes de fièvre.

- Tu n'as pas l'air en effet. Tu devrais aller te reposer, tu couves peut être quelque chose. Je vais rentrer chez moi que tu puisses aller te coucher. En tout cas merci pour l'après midi et la soirée. Ca m'a fait du bien.

Même si ça m'avait aussi détruit un peu plus moralement et que maintenant j'étais carrément inquiet pour lui. J'avais quand même apprécié de passer du temps avec lui. Je me penchais et embrassais doucement sa joue.

- Repose toi... je n'en ai pas fini avec toi alors tu te dois d'être en forme.

Je lui souris tandis que je récupérais mes affaires et que je quittais son appartement. Je ne comptais pas le lacher de si tôt. Je ne savais pas combien de temps il me restait mais je voulais profiter à fond des quelques moments que je pourrais passer avec lui.

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