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LE TEMPS D'UN RP

Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18

Edward
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Edward
Mer 3 Jan - 11:56
Plongez à l’époque médiévale, berceau de nombreuses légendes.
Attention cependant, les légendes reposent souvent sur une part de vérité !
TW: violence, sang, torture etc

Après une longue séparation, deux amis d’enfance se retrouvent dans un village perdu, à l’orée d’une sombre forêt. Entre assassinat de bétail et hurlements terrifiants, le village est saisi par la terreur. C’est là qu’il habite et c’est ici qu’elle va arriver pour faire la lumière sur ce qu’il se trame. En effet, tous ont déjà entendu parler de la Bête qui à commis maints crimes, plus à l'ouest et tous, ou presque, sont convaincus qu’elle est ici.


Contexte provenant de notre cervelle



Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Est-il nécessaire de préciser que, le fait qu’une nouvelle fois, Richard ait perdu une poule, commence à ébranler le village ?
Pourtant, je cherche à limiter les incursions chez mes voisins, mais leurs battues ainsi que celles du baron font fuir le gibier. Je suis donc contraint à quelques visites lorsque le mal me prend.

Cela fait maintenant douze ans que j’ai quitté ma terre d’origine et presque huit ans que je me suis installé dans l’ancienne cabane de bûcheron, à un peu moins d’un kilomètre du bourg.
Si je n’ai jamais vraiment été admis comme membre du village, les habitants se sont fait à ma présence. Depuis, je vivote de petits travaux, louant mes services comme bûcheron, maçon ou terrassier.
Si l’on me permet d’occuper cette cabane, c’est que les bûcherons se sont installés à l’est, à quelques kilomètres. J’ai donc œuvré à la retaper, l’entourant d’une petite palissade de noyer. L’intérieur ne comporte qu’une seule et unique pièce surmontée d’un petit grenier. Une cheminée, une table et quelques tabourets, un lit, une armoire et quelques coffres et étagères, c’est là ma demeure.

Au début, c’était parfait. La proximité de la foret me permettait, lorsque la lune jouait avec mes nerfs, de filer à travers bois pour chasser.
Tout aurait pu très bien se passer, du moins, si j’avais pensé, l’année passée, à dissimuler le cadavre déchiqueté d’un cerf.
Les bûcherons étaient tombés dessus et, constatant les traces de crocs et de griffes, avaient d’abord pensé à un ours. Hélas, rapidement, il avait été convenu que les griffes d’ours ne faisaient pas autant de dégâts.
À partir de là, les rumeurs se répandirent comme une trainée d’huile enflammée.
La Bête, que l’on disait avoir tué à plusieurs dizaines de lieues d’ici, était finalement vivante, elle avait simplement changé de région.

Immédiatement, le baron ordonna les battues, faisant fuir les animaux sauvage et, par la même, la seule source de nourriture que j’avais. Cela aggrava la situation, car je dus alors m’en prendre aux élevages, me rapprochant du village. La psychose s’installa bien vite lorsque, chaque mois, de plus en plus de bêtes se faisaient dévorer.
Le pire dans l’histoire, c’est que si je partais, on m’accuserait, comme cela se fait toujours dans les villages. Le dernier arrivé est toujours le coupable.
Cette fois-ci, c’était la pure réalité cependant. Ainsi, afin de brouiller les pistes, j’étais obligé de participer aux battues, chassant moi-même mes propres ressources.

A l’annonce de la venue d’un chasseur spécialisé dans les Bêtes, je dus me réjouir avec les autres, sous peine d’attirer les soupçons. Notre sauveur était censé arriver dans deux jours d’après le baron. Annonçant avoir des travaux à faire sur ma toiture en prévision de l’hivers, j’avais assuré le village de ma participation, leur offrant de m’envoyer l’individu à son arrivée si besoin.

Vu que j’étais la cible, je préférais savoir reconnaître le chasseur !
Arthécate
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Arthécate
Mer 3 Jan - 12:57

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

Informations supplémentaires ici.


Cela fait des jours que nous marchons dans la neige épaisse et glaciale. Des jours que je ne sens plus mes pieds et que j'entends Léopold, mon frère aîné pester contre l'hiver et Mère Nature comme si cela pouvait changer quoi que ce soit… Et des jours que mon père se retient de lui mettre son poing dans la figure pour le faire taire…Je le vois à sa manière de serrer ses mâchoires.

On est encore loin ? demande Léo en ajustant son sac sur son épaule.
On est y, idiot… gronde Pierre, mon père, en désignant les petites lumières qui brillent au loin. Tu devrais ouvrir les yeux plutôt que la bouche…

Je ne peux retenir un sourire qui sera forcément mal interprété par mon aîné, mais je ne m'en préoccupe pas vraiment. Dans tous les cas, nous passons la majorité de notre temps à nous battre ou à nous disputer et nous n'avons pas vraiment besoin de raison pour cela… Nous nous entendons comme chien et chat, même si pour l'heure, nous avons beaucoup trop froid pour en faire la démonstration.

Ce village nous a engagé suite à diverses attaques de bétails et autres volailles. Au début, les villageois pensaient à des attaques d'ours solitaire, mais il s'est avéré que les nombreuses battues n'ont rien donné. Alors forcément, ils ont pensé à nous, les chasseurs de monstres en tout genre. Il paraît que nous sommes leur dernier recours et que le Baron est prêt à payer très cher pour qu'on les débarrasse de cette "bête" qui les terrorise depuis des mois.

Où doit-on aller ? interroge Louis, mon cadet.
Le baron nous a réservé une chambre à l'auberge, nous nous rendrons au château demain matin…rétorque le paternel avant de se retourner vers nous. Vous pourrez profiter de la soirée… Mais évitez de vous enivrer, nous devons faire bonne impression.
Vous croyez qu'il y a de belles damoiselles dans ce bourg ?
Par pitié, Léo, soufflé-je en levant les yeux au ciel.
C'est pas parce que tu ne sais pas t'amuser, Lïs, que nous devons tous faire comme toi.

Pour toute réponse, je me contente de lui tirer la langue… Je suis bien trop fatiguée pour le disputer avec lui pour le moment.

Heureusement pour nous, l'auberge est très confortable. L'on nous propose un bain, un bon repas et une couchette douillette, que demande le peuple ? Je suis bien décidée à profiter de chacun de ces services, même si je préfère le faire seule dans mon coin.

Comme à chaque fois que l'on débarque dans un nouvel endroit, notre petite troupe attire l'attention des curieux qui se pressent autour de nous. Les femmes demandent à mes frères de parler de chacune de leurs cicatrices, pour le plus grand plaisir de Léo qui ne rechigne pas à les exhiber. Mon père semble assez blasé par ces égards et préfère trouver une table où les gens jouent aux dés. Il se contente de répondre aux questions sans vraiment donner de détails. Ce n'est pas son genre de palabrer. Louis est plutôt comme moi. Il aime se placer à l'écart pour observer les gens sans réellement interagir avec eux… Sauf quand il s'agit de les interroger. Ici les gens sont plutôt bavards. Le sujet semble même les passionner…

Néanmoins, j'estime que ce genre de conversation peut attendre quelques heures. Nous venons tout juste d'arriver et nous sommes tous harassés. Alors je trouve une place dans un coin de la pièce et me contente d'observer tout ce petit monde, de loin.

Edward
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Edward
Mer 3 Jan - 14:00

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Roland ! Rolaaaaand ! Appelait Alaric, un blondinet d’une huitaine d’années, en approchant de ma cabane en courant.
Ce gamin, fils des aubergistes, était ce que je pouvais le plus qualifier d’ami dans le village. Contrairement aux autres, il m’avait toujours connu et ne me considérait donc pas comme un étranger. Cela étant dit, ses parents non plus, pas complètement.
Nous avions une relation un peu étrange, mais Alaric, lui, était pour ainsi dire comme mon petit frère.

Lors de mon arrivée au village, j’étais naturellement allé à l’auberge. Seulement, j’étais arrivé alors qu’Isabelle, la tenancière, mettait le petit au monde. Tout ne se passait pas bien et, ayant travaillé un temps auprès d’un éleveur, j’avais offert mes services, essayant d’appliquer à la femme ce que j’avais appris des vaches. J’espère, vu l’époque et le contexte, que vous pardonnerez cette comparaison.
Toujours est-il que j’avais été le premier à prendre en mains l’enfant et que, fort l’aide que je leur avais apporté, le couple d’aubergistes avaient largement insisté en ma faveur lorsque j’avais voulu m’établir ici.

Que me vaut tant d’empressement Al’ ? Demandais-je en ouvrant ma porte. D’ailleurs, tu ne devrais pas être dehors à cette heure ! Il fait presque nuit, cela pourrait être dangereux ! “Aucun risque, souriais-je intérieurement”.

Les chasseurs ! Ils sont arrivés au village ! Tout le monde est à l’auberge pour les voir et leur parler ! Lança-t-il, un brin essoufflé par sa course.

Oh ! Dis-je, un peu navré de l’apprendre, mais me gardant bien de le montrer. Bon, je prends mes affaires et on y va !

J’enfilais ma cape et emportais ma besace avant de saisir mon vieux bâton de frêne et de suivre le gamin.

L’ambiance était… Surchauffée ! Un grand gaillard, qui me tournait le dos, semblait brailler fort en montrant ses muscles, à moins qu’il n’exhibe quelques cicatrices, de nombreuses femmes agglutinées autour de lui. Va rejoindre tes parents Al’, vu le monde, ils ont besoin de toi ! Dis-je au garçon qui fila vers l’arrière salle.
Un autre groupe s’était formé autour d’un gars, assis avec une chope, et paraissait en pleins palabres. Quelques bribes m’apprirent qu’il posait des questions sur la Bête.
Un troisième homme, plus âgé, jouait aux dés à l’autre bout de la pièce surchargée tandis que quelques villageois me saluèrent.

Je me dirigeais vers le comptoir contre lequel je posais mon bâton, rabattant ma capuche sur mes épaules pour saluer Robert, le tenancier.

Bonjour à toi ! Je vais te prendre une bière ! Dis-je en posant une pièce sur la planche. Que de monde ce soir !

Ah ça ! Avec cette histoire de Bête, on n’a pas fini d’en voir passer des têtes ! Le môme était avec toi ?

Il est vrai… Oui, Alaric est venu me prévenir de l’arrivée de nos sauveurs, brave petit. Souriais-je.

Brave, brave… À être brave, il va finir par s’attirer des bricoles Roland ! Ronchonna-t-il.

Allons, tu sais bien que lorsqu’il disparait, c'est qu’il est avec moi et que je ne laisserais jamais rien lui arriver ! Tempérais-je avec un sourire. Il me toisa un instant avant de hocher la tête.

J’avais oublié que le grand-frère veillait… ! Concluait-il avec un sourire amusé.

Arthécate
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Arthécate
Mer 3 Jan - 14:32

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

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La "grande" salle de la petite auberge se remplit bien vite. Comme à chaque fois que notre troupe arrive quelque part, elle soulève les foules au point de faire doubler les recettes des aubergistes qui nous reçoivent. Vous comprenez pourquoi ces derniers sont heureux de nous voir débarquer, même si, finalement, nous ne consommons que très peu… Les badauds le font pour nous.

Seulement, il y a forcément quelques inconvénients à recevoir autant de monde lorsque l'on n'y est pas habitué. Le personnel ne suffit pas à arroser toutes les tables et la mienne se voit régulièrement oubliée. Évidemment, seule dans mon coin, je n'attire pas vraiment les regards et il me faut me rendre au comptoir à chaque fois que je désire commander quelque chose. Cela ne me gêne pas plus que ça en réalité. Pour preuve, lorsque j'ai vidé mon écuelle, je me lève pour la rapporter au comptoir et payer ma consommation.

Merci pour ce repas, je lance à l'aubergiste occupé à discuter avec un homme de grande stature.
Oh, mais je vous en prie ! Le ragoût vous a-t-il convenu ?
Oui, il était délicieux, je rétorque sans détour tandis que l'homme m'avise de pied en cape, visiblement très surpris.
Je suis curieux… Vous les accompagnez ou…

Évidemment. Ce genre de question est finalement plutôt légitime. Contrairement aux autres chasseurs, je ne suis pas particulièrement grande. Je n'ai même strictement rien de bien impressionnant. Mes traits sont fins et ainsi vêtue, l'on ne peut distinguer les muscles ciselés en dessous.

Je chasse tout comme eux, si telle est votre question.

Les yeux de l'homme s'écarquillent… C'est toujours le cas quand je manifeste mon implication.

C'est ma fille, Alaïs, lance mon père qui vient de nous rejoindre. Il pose une main ferme sur mon épaule, mais je ne bronche pas. Je ne dois pas montrer le moindre signe de faiblesse, même le plus discret, sans quoi personne ne saura me prendre au sérieux.
Je ne savais pas que les femmes pouvaient chasser aussi…

Pierre explique alors que ce n'est, d'ordinaire, pas le cas. Je suis une "exception" selon lui, même si je dois ma place au fait que mon père refusait tout bonnement de me laisser seule et sans défense dans un monde aussi dangereux.

Ne vous fiez pas à son apparence, elle est toute aussi redoutable que mes fils…

Je doute fort de cela, mais… Bref. Je n'ai pas spécialement envie de m'attarder dans le coin.

Je… Vais prendre l'air, dis-je en secouant doucement la tête.
Tes armes ?

Je souris en relevant un pan de ma cape laissant percevoir mes lames… Non, je ne suis pas stupide au point de sortir sans. Je quitte l'auberge et me dirige vers les écuries… Je préfère largement la compagnie des équidés à celle des humains. Ils sont beaucoup plus simples et beaucoup moins bruyants que ces bipèdes.
Edward
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Edward
Mer 3 Jan - 15:25

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Je sursaute légèrement lorsqu’une voix de femme se fait entendre dans mon dos. Je m’écarte donc pour lui laisser la place de passer et de ramener son écuelle. Sans relever le regard plus que nécessaire, je n’ai pas pour habitude de dévisager les étrangers, je remarque une tenue un peu étonnante pour une femme. Il est évident qu’elle est arrivée avec les chasseurs, j’en veux pour preuve ses bottes et sa cape de voyage. Je me concentre sur ma bière tandis qu’elle échange quelques mots avec Robert, ne voulant pas paraitre impoli. Quelque part, au fond de moi, j’ai l’impression de retrouver une sonorité que je connais, même si la voix est bien différente de celle de mes souvenirs.

La grosse voix qui retentit finalement, elle, je la reconnais. Tout comme le prénom prononcé.
Alors, je me fige, devenant probablement blanc comme un linge, je déglutis ma boisson avec difficulté tandis que celui que j’appelais “l’Ours” décrit les aptitudes de sa fille. Cette dernière préfère prendre congés et, après avoir fait quelques pas, dévoile ses lames que je peux apercevoir alors que je me suis quelque peu retourné.
Robert, remarquant mon teint, fronce les sourcils.

Ca va pas Rol’ ? Tu devrais aller prendre l’air toi aussi, tu sais bien que la foule ça ne te réussît pas ! Me lance-t-il avec un sourire bienveillant.

Tu…Tu as raison… Je te rapporterai la chope, comme d’habitude ! Dis-je avant de me détourner du comptoir en saluant Pierre. M’sieur !

Une fois dehors, je pris une grande inspiration. Il était vrai que, depuis mon arrivée ici, j’étais connu pour mal supporter un trop grand nombre de personnes dans un endroit confiné. Cela me valait quelques quolibets comme “l’ermite” ou encore “Roland Pas Dedans” et, même si ce n’était pas le plus agréable, c’était rarement teinté de méchanceté. Lorsque le village se réunissait, l’importance de la décision prendre se mesurait en fonction du lieu de rendez-vous. Si c’était en extérieur, alors c’est que c’était d’une importance capitale, car ma venue était, pour ainsi dire, indispensable. Alors, cela avait lieu dehors pour m’être agréable.
C’est avec ce genre d’attentions que, même si l’on vous appelle encore parfois “l’étranger”, vous savez que vous êtes malgré tout inclus à la communauté.

La place, située devant l’auberge, formait un rectangle pavé et couvert, pour le marché. En face, la chapelle et, tout autour, les quelques échoppes comme le boulanger, le boucher et consort. Enfin, les écuries étaient presque attenantes à l’auberge pour des raisons pratiques.

Je pouvais entendre les bêtes hennirent doucement tandis que je tournais en ronds sur la place, incapable de prendre une décision.
Si je ne me trompais pas, je connaissais la femme qui avait été prêt de moi dans l’auberge. Inutile de dire qu’entre le prénom peu commun et la chevelure de feu que j’avais aperçu, sans parler de la voix qui “me disait quelque chose”, je n’avais que peu de doute.
Toujours est-il que, si c’était bien elle, je l’avais quitté douze ans plus tôt sans lui dire au revoir, qu’elle risquait de m’en vouloir et qu’elle était ici pour me chasser…

Des retrouvailles qui paraissaient relativement ardues, au point que je me demandais si je n’allais pas simplement fuir dans ma cabane…Si ce n’est plus loin encore. J’étais seul dehors et, ne sachant pas où elle pouvait être, je posais mon séan sur un banc de la place pour réfléchir. Cela s’avérait finalement inutile, car je n’arrivais pas à me concentrer. Je me dirigeais donc vers les chevaux, auprès desquels je pensais trouver un peu d’apaisement.

J’allais passer la porte lorsque je la vis, à la lueur d’une torche. Ses cheveux rougeoyant à la lumière de la flamme la dénonçant. Je fis un brusque pas en arrière, cognant dans un seau en métal avant de faire demi-tour pour m’éloigner rapidement, rabattant ma capuche sur ma tête.
C’était décidé, je rentrais chez-moi !

Arthécate
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Mer 3 Jan - 16:12

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

Informations supplémentaires ici.


N'ayant rien de mieux à faire, je décide de prendre le temps de brosser les chevaux et d'entretenir leurs sabots. Le palefrenier pourra bien pester plus tard en prenant cela pour une insulte ou simplement une tentative d'éviction, je n'en ai strictement rien à faire. J'ai besoin de me tenir occupée, c'est une habitude. Je commence par une superbe jument à la robe sombre, même si je suis incapable de distinguée la teinte exacte avec si peu de lumière. Après quelques présentations d'usage, je me saisis de la brosse et … Un bruit sourd et métallique provenant de l'extérieur le fait sursauter… Je me penche légèrement pour en trouver l'origine au moment où une je perçois une silhouette s'éloigner à toute vitesse… Un homme ? Le seau couché sur le sol m'indique l'origine du son… Mais pourquoi prendre la fuite ?

Je ramasse le seau en soupirant… Certaines personnes ont décidément un drôle de comportement. Il s'agissait sans doute d'un vagabond. Ils sont nombreux à trouver un abri dans les écuries… Le foin assurant une couche plus ou moins confortable mais surtout gratuite. Sans doute l'ai-je surpris par ma présence … Oui, ce doit être ça. En attendant que l'auberge se vide suffisamment pour espérer pouvoir dormir, je décide de faire une petite balade dans le village.

Évidemment, tout est fermé à cette heure tardive, mais j'imagine que ce bourg doit être très animé en journée. Tout est calme, paisible, comme à chaque fois finalement. Ne parle-t-on pas du calme avant la tempête ?

Le lendemain, nous nous présentons au château du baron. Ce dernier nous expose les différents éléments que nous aurons malgré tout à vérifier auprès des villageois. Cette rencontre ne constitue pas réellement un début d'enquête, mais tient plutôt lieu de contrat. Et comme à chaque fois qu'il faut parler chiffres, je décide tout simplement de m'éloigner. Au fil des années, j'ai pu visiter de nombreux châteaux. Celui-ci est plutôt triste et paraît même dépouillé comme si le seigneur venait de vendre différents éléments… C'est peut-être le cas finalement… Ces terres ne sont pas grandes et s'offrir les services d'un groupe de chasseurs n'est pas à la portée de toutes les bourses… Surtout avec une renommée telle que celle de mon père…

Les derniers détails réglés, nous pouvons réellement commencer à enquêter. Pour couvrir plus de terrain en peu de temps, nous nous séparons. Après mon père, je suis probablement la meilleure pisteuse alors c'est tout naturellement que je prends la zone se trouvant au plus près des bois. Mes yeux se posent absolument partout afin de discerner la moindre trace appartenant à un animal ou toute autre présence plus obscure. Puisque aucune victime humaine n'est à déplorer, nous avons dores et déjà éliminer quelques créatures de notre liste de suspects. Et puis même si les habitants du coin affirment le contraire, il est bien trop tôt pour écarter la possibilité qu'il s'agisse bien d'un animal même si… Je pencherais plus sur la thèse d'une meute de loups plutôt que d'un ours. Le boucher avait même affirmé avoir vu un grand lupus… Ces animaux sont plutôt craintifs par nature, ils ne se rapprochent pratiquement jamais des villages mais ne reculent pas devant des proies faciles telles que les vaches et les poules.

En soi, cette enquête me paraît bien ridicule. Surtout si je dois la comparer à celles que nous avons l'habitude de mener. Néanmoins, nous sommes généreusement payés pour cette dernière et nous avons un réputation à tenir. Aussi prends-je bien soin de ne rien laisser au hasard.

Mes pas finissent par me mener à une petite cabane isolée … Il y en a des dizaines disséminées dans les bois, çà et là… Mais généralement, elles sont laissées à l'abandon, plus particulièrement durant les longs mois d'hiver… Or, de la fumée s'échappe de la cheminée, ce qui prouve que celle-ci est bel et bien habituée. Je me dirige donc vers la porte sur laquelle je cogne trois fois avant de m'annoncer.

Bonjour, je m'appelle Alaïs, je fais partie de l'équipe des chasseurs qui enquête sur les différentes attaques sur … le bétail… Auriez-vous quelques minutes à m'accorder ?





Edward
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Edward
Mer 3 Jan - 16:48

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

J’avais passé une sale nuit, sans véritablement trouver le sommeil. L’arrivée au village de mon amie d’enfance y était pour beaucoup et le fait qu’elle soit là avec frères et paternel pour m’identifier et m’éliminer comme la Bête dévoreuse de poules parachevait le malaise qui m’avait tenu en éveil.

A l’aube, j’étais allé couper du bois pour finir de préparer mon tas pour l’hiver qui s’annonçait glacial et très probablement précoce. C’était bien là l’un des seuls avantages à ma condition, je pouvais percevoir l’arrivée des périodes de migration, ce qui m’offrait de me préparer au mieux pour affronter les éléments.

J’étais au grenier à vérifier mon stock de céréales lorsqu’elle frappa à ma porte. Je me cognais à une poutre en me redressant trop vigoureusement en l’entendant se présenter, saisis par la désagréable impression d’être pris au piège. J’envisageais un instant de faire l’absent, mais, le feu dans l’âtre la pousserait à m’attendre.
Je devais me rendre à l’évidence, la confrontation était imminente et elle ne serait assurément pas des plus agréables.

Je… J’arrive ! Lançais-je depuis mon grenier en me frottant le front. Arrivé au bas de l’échelle, je comblais la distance qui me séparait de la porte avant de me planter derrière, hésitant. Je l’imaginais déjà, se reculer pour jeter un regard attentif à ma cabane pour en estimer la taille, se demandant pourquoi je mettais autant de temps à parcourir une aussi faible distance.

Alors, finalement, j’ouvrais la porte pour me retrouver nez à nez avec Alaïs. Je ne pus faire autrement que de la dévisager quelques instants, l’observant de pied en cap, scrutant son visage. Elle avait bien changé en douze ans, devenant une jeune femme au visage plus ferme et au regard plus sombre, mais c’était bien elle, comme dans mes souvenirs, en plus belle et en plus farouche.

Je… Commençais-je en évitant son regard. Je m’écartais de la porte pour l’inviter à entrer avant de relever les yeux. Je m’appelle Roland et… Et je suis désolé Alaïs…

Arthécate
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Arthécate
Mer 3 Jan - 17:17

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

Informations supplémentaires ici.


Je dois attendre plusieurs longues minutes après avoir frappé pour que l'on vienne m'ouvrir. À dire vrai, je serais probablement partie si je n'avais pas entendu un homme me répondre… En attendant, je me tourne vers la petite cour où reposent de nombreuses bûches que je devine fraîchement fendues. La neige a fondu durant la nuit, laissant de nombreuses flaques boueuses ça et là… Il n'y a pas eu d'attaque durant la nuit, ainsi il est inutile de nous inquiéter pour les éventuelles empreintes perdues…

Quand finalement la porte s'ouvre, mon regard rencontre celui d'un homme inconnu. Enfin, sur l'instant, c'est ce que je pense jusqu'à ce qu'il se présente…

Roland ? je répète un peu bêtement.

Ce dernier m'a observé longuement… J'en fais autant. Ce Roland ne ressemble en rien à celui que j'ai pu connaître autrefois. Il est bien plus grand, bien plus trapu et surtout beaucoup plus poilu. Mais ces yeux noisettes, comment les oublier ? Ils étaient rieurs jadis, aujourd'hui ils semblent plutôt tristes.

Pourquoi… Pourquoi seriez-vous désolé ?

Je secoue vivement la tête. Je me sens stupide d'utiliser le vouvoiement alors que je sais pertinemment qu'il s'agit de Roland… De cet ami d'enfance qui, un beau jour, a disparu avec toute sa famille… Je m'en souviens parfaitement, c'était juste après le décès de ma mère. Pas d'au revoir, pas d'adieu… Juste un long silence.

Il se décale pour me laisser entrer dans sa bien modeste demeure et je me dis qu'il n'a certainement pas envie de me voir chez lui. S'il était parti sans même un regard en arrière, c'était sans doute parce qu'il ne s'intéressait plus à moi. Peut-être étais-je devenue un boulet pour lui… Un poids de trop… Peut-être avais-je rêvé et idéalisé cette amitié…

Qu'importe, si je suis ici aujourd'hui, c'est pour une bonne raison.

Nous enquêtons au sujet des attaques et, je voulais savoir si vous aviez vu ou entendu quelque chose. Vois vivre dans les bois, alors peut-être auriez-vous croisé des loups ?



Edward
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Edward
Mer 3 Jan - 17:57

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Elle m’a reconnu, j’en suis presque convaincu. Elle m’observe comme je l’ai fait avec elle avant, me dévisageant, cherchant probablement des vestiges de celui qu’elle connaissant jadis. Cet exercice est probablement rendu difficile par ma barbe et mon visage marqué, mais lorsque nos regards se croisent, j’ai la certitude qu’elle m’a reconnu.

Dès lors, je ne m’explique pas qu’elle reste sur ce vouvoiement étrange ou qu’elle me demande de quoi je pouvais être désolé. Moi qui m’étais attendu à une paire de claque, j’en étais réduit à ne plus être aussi certain qu’elle me reconnaisse tant que cela. J’avais changé à ce point que même mes yeux ne lui revenaient pas ?
Ou bien, plus probablement, elle m’en voulait encore au point de feindre l’indifférence pour vite se débarrasser de moi ?

Elle ne chercha pas à entrer et m’expliqua simplement ce que je savais déjà, me demandant si j’avais vu des traces de loup récemment.

Non… Pas de traces de loup… À vrai dire, il y a eu tellement de battues ces derniers temps que nous ne voyons plus de traces de bestioles plus grosses que des renards…

J’avais furieusement envie de disparaitre, à peu près autant que de la prendre dans mes bras. J’étais heureux de la voir et terrifier de l’avoir sur le pas de ma porte. J’avais fui pour ne pas mettre en danger notre village, sans rien lui dire pour ne pas la mettre en danger elle… Aujourd’hui, elle était là avec pour but de me trouver…Ce qu’elle ignorait, fort heureusement.

Je t’en prie, entre Alaïs ! S’il te plait… L’invitais-je finalement. Maintenant que j’avais digéré son arrivée, je voulais pouvoir m’excuser et m’expliquer, même s’il allait me falloir trouver une histoire convaincante. Il me fallait cependant être certain qu’elle sache que j’étais bel et bien moi et, pour ce faire, je n’avais pas quarante solutions, mais une seule.
Une ultime et indiscutable solution prouvant bien mon identité.

Ce n’est pas notre cabane du Mont Furieux, mais bon… Lançais-je alors en référence à un cabanon que l’on s’était fabriqué, des années auparavant, dans le bosquet situé au sommet d’une colline, derrière notre village. Nous l’appelions le “Mont Furieux” tant pour brouiller les pistes de ceux ayant des vues sur notre cabane que parce que l’on trouvait que cela sonnait mieux que la Colline aux Moutons, son nom véritable.
J’attendais donc, de voir si cela changeait quelque chose ou si, elle allait rester aussi froide et distante.

Maintenant, si elle entrait, j'allais devoir trouver quoi lui raconter... Et là, je ne savais que dire.
Arthécate
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Arthécate
Mer 3 Jan - 20:46

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

Informations supplémentaires ici.


Pas plus grosse que des renards, je répète en observant les bois.

Il est évident qu'un animal de cette taille ne peut pas être responsable de ces massacres… Sur les poules, à la rigueur, mais certainement pas sur les bovins. Les battues ont effectivement dû éloigner de nombreux animaux, gibiers comme prédateurs… Mais rien n'explique ces attaques. Les ours vivent seuls, mais ils ne s'attaquent jamais à des animaux de cette taille, sauf pour se défendre. Les loups vivent généralement en meute, néanmoins, ils n'en ont tué aucun. Par conséquent, s'il y en a dans le coin, ce ne peut être qu'un jeune loup solitaire parti pour fonder sa propre famille ailleurs.

L'esprit focalisé sur ma tâche, je ne prête plus guère d'attention à Roland. Après tout, j'ai fait mon deuil. J'ai largement eu le temps pour ça… Une décennie s'est écoulée depuis sa disparition soudaine. De l'eau a coulé sous les ponts… J'ai forgé mon armure avant de l'enfiler et de ne plus jamais la quitter. Je suis peut-être rassurée de le savoir en vie, mais cela s'arrête là. Je n'ai pas oublié la douleur… Ce sentiment de trahison, cet abandon. Je ne lui en veux pas cela dit. Comme je l'ai dit : j'ai fait mon deuil.

Je t’en prie, entre Alaïs ! S’il te plait…
Pourquoi donc ? je demande en lui lançant un regard involontairement noir.
Ce n’est pas notre cabane du Mont Furieux, mais bon…

Mon cœur se serre en l'entendant évoquer cet antique souvenir. Cela remonte à si loin…De bien avant l'âge de la puberté. Nous avons grandi ensemble lui et moi… Il était comme mon frère. Il était même plus encore lorsque vint le temps des premiers émois, même si je ne lui ai jamais rien avoué. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un inconnu, rien de plus.

Et alors quoi ? Tu veux parler du "bon vieux temps" maintenant ? pouffé-je en croisant les bras. Nous savons tous les deux que nous n'avons rien de plus à nous dire, Roland. Cela ne devrait pas te gêner plus que ça…

Je tourne les talons, prête à reprendre ma route… Puis après quelques pas, je me retourne.

Les excuses sont inutiles. Ce qui est fait, est fait. Cela ne sert à rien de songer au passé, nous ne nous connaissons plus toi et moi.




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