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LE TEMPS D'UN RP

Dracoola • I hear the birds on the summer breeze, I drive fast

Dracoola
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Dracoola
Dim 17 Sep - 20:21

Austin Watts
J'ai 35 ans. Dans la vie, je suis vendeur d'assurance. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien

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Austin est né en Alabama. Il a grandi dans une famille de sept, il n’a pas fait de grandes études, mais il aime son travail et il est fier de son parcours.

Il adore cuisiner, pour lui manger est un des plus grands plaisirs de la vie.

Il adore discuter, mais il a du mal à se comprendre et analyser ce qu’il ressent.

C’est un amateur d’ornithologie. Il n’en parle pas souvent, mais il adore observer les oiseaux et il ne voyage jamais sans sa paire de jumelles.

Il n’aime pas nécessairement les foules, ça le rend anxieux.

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But I can't help myself





J’avais les noix complètement frigorifiées. Astrid quant à elle semblait complètement à ses l’aise tandis que mes tétons tournaient au ciment. Elle bluffait assurément. Mais voilà qu’elle affirmait avoir vécu pire en plongeant dans la mer du Nord et je frissonnais juste d’y penser. Bordel, les gens du Nord étaient faits d’un autre tissu que moi. Juste à penser aux hivers que l’on avait parfois à New York. Je supportais bien la chaleur, mais le froid, c’était une autre histoire.

– C’est vrai que tu as beaucoup voyagé, dis donc… Je t’envie, presque.

Je l’observai nager comme une méduse avant de lui lancer de l’eau. Elle avait ri sans répliquer et j’étais presque déçue qu’elle ne répliquât pas. Elle avait un air si mature, si réfléchi et je me demandais ce que je devais faire pour revoir le cœur d’enfant que j’avais aperçu quelques fois quand elle baissait sa garde.

– Alors en ville ça ne risque pas d’être la folie. En ce moment c’est le festival de l’huître à Norwalk, une ville qui est à environ 1 h 30 d’ici et la plupart des gens sont là-bas. C’est une activité très populaire dans les environs. Alors, les magasins ne doivent pas rester ouverts très tard. On devrait y aller après avoir remis nos vêtements ou l’on peut y aller comme ça aussi à poil, en septembre ça nous ferait de beaux souvenirs.

J’étais nerveux. Je disais des conneries quand j’étais nerveux. Elle était belle. J’avais été con de ne pas le remarquer avant et maintenant que je découvrais qu’elle m’attirait je m’étais déjà embarqué dans un tour du pays avec elle. Mes soirées allaient être longues. J’étais sorti de l’eau, les gouttelettes glacées roulaient sur ma peau comme des petites perles et je m’étais allongé sur le rocher ne me souciant guère de mes sous-vêtements qui laissait peu de place à l’imagination. Je voulais sentir la chaleur du soleil sur mon épiderme, fermer les yeux un instant et profiter pleinement de cette magnifique journée d’automne. Je lui proposais de faire un feu pour profiter de la soirée et je l’écoutais distraitement parler de chasse-moustiques et de bois pour le feu. Puis j’avais entendu des pas se rapprocher de nous et j’avais fait signe à la jeune femme de me rejoindre craignant de se faire découvrir à moitié à poil. Elle me demandait si l’on avait le droit d’être là et j’avais haussé les épaules un peu penaudes. Je n’en savais rien. Décidant de faire peur au couple qui s’approchait je m’étais mis à secouer les branches de l’arbuste essayant de simuler l’apparition d’une grosse bête. Or, cela semblait attiser la curiosité des retraités qui s’approchait de plus en plus de nous. Désespéré je jetais un regard vers Astrid avant de prendre une décision sur un coup de tête. Je m’éclaircis la gorge avant de lâcher un gémissement digne d’un film triple X.

– OH OUIIIIIIIIIII HMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM

J’avais du mal à retenir mon fou rire tandis que j’agitais de plus en plus le buisson. J’espérais secrètement qu’Astrid me joigne question d’ajouter du réalisme à la scène. Les deux vieux avaient commencé reculer choqué et hésitant à prendre la poudre d’escampette.


LA MORT DES AMANTS


Usant à l'envie leurs chaleurs dernières | Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux | Qui réfléchiront leurs doubles lumières | Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. | FRIMELDA

Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Jeu 21 Sep - 13:41

Astrid Morel
J'ai 30 ans. Dans la vie, je suis auteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Née en France de Parents artistes. • Elle est polyglotte et parle le français, l'anglais, le russe, le suédois, l'allemand et a des notions de tchèque. • Globe-trotteuse dans l'âme. • En voyage aux USA pour trois ans. • Part en Road trip sur un coup de tête avec un presque inconnu. • Elle a une petite sœur qu'elle adore.

Avatar : Sophie Turner -Elsy-
Elle a beaucoup voyagé, c’est un fait et, forcément, elle a pu expérimenter pas mal de choses, aller à la rencontre de pas mal de cultures, découvrir de nouvelles traditions, au cours de ses voyages en Europe, à commencer par les bains gelés pendant la saison hivernale dans l’ensemble des pays scandinaves. Elle l’avait expérimenté en Suède pour sa part, mais on lui avait dit que les voisins Danois, Norvégiens, Finlandais, faisaient tous ce genre de choses aussi. Une tradition, aux dires de certains. Une folie, surtout, diraient d’autres. Elle doit bien admettre que ça avait été une sacré expérience que d’accepter de se jeter là-dedans au vu des températures qu’ils faisaient comme de la température de l’eau mais… Elle l’avait fait. Alors cette eau-là ne lui semble évidemment pas aussi terrible que ça.

"- C’est vrai, je n’ai pas à me plaindre." admet la blonde. "Mais tu vas aussi beaucoup voyager à l’avenir et faire rêver toutes les personnes à qui tu parleras de cette expérience. Un road trip aux Etats-Unis, en passant par tous les Etats de celui-ci, rend-toi compte ! Il y a des gens qui terminent leurs jours sans en avoir vu ne serait-ce qu’un."

Ils allaient en prendre plein les yeux et repartir avec des souvenirs plein la tête c’était sûr. Ils feraient ainsi envie à toutes les personnes à qui ils parlaient de ce voyage, une fois qu’ils seraient rentrés. C’était comme qui dirait l’aventure d’une vie qu’ils venaient d’entreprendre et Astrid a vraiment hâte de voir ce que celle-ci peut bien leur réserver pour la suite. Mais elle évitera tout de même l’expérience naturiste que propose l’homme en évoquant l’idée de se rendre à une heure et demi de là, dans leur plus simple appareil.

"- Évitons de finir le voyage en cellule pour atteinte à la pudeur, ce serait dommage !" "Mais le festival de l’huître ? Intéressant. Je n’en ai pour ainsi dire jamais entendu parler. On y fait quoi exactement ?"

Il sort de l’eau, prenant place sur un rocher pour laisser sa peau se réchauffer et se sécher au soleil. Astrid détourne le regard alors qu’il est quasiment nu, ne portant que son sous-vêtement. Elle n’aimerait pas vraiment qu’il la mate avec insistance si elle était à sa place alors évidemment, elle ne se le permet pas non plus. Mais il replonge à l’eau rapidement, se planquant derrière un arbuste. Elle ne comprend pas, dans un premier temps, ce qui lui prend, jusqu’à entendre des voix qui s’approchent. Se cachant rapidement derrière le même buisson, alors, elle s’inquiète. Mais il est incapable de dire s’ils ont ou non le droit d’petre là, alors elle l’aide à agiter les branches pour inquiéter les visiteurs, en espérant que ça ne soit pas les forces de l’ordre. Elle n’a guère envie de voir son voyage avorté avant même de l’avoir vraiment commencé.

"- Qu’est-ce que tu fais !?" elle gronde en murmurant.

Il commence à gémir comme un acteur pornographique le ferait sur un set. Ce serait presque drôle s’ils ne risquaient pas de se faire choper. En réalité, ça l’est. Mais elle espère que les nouveaux arrivants vont dégager. Après ça, ils auront intérêt à  mettre les voiles le plus rapidement possible, au cas où ces gens voudraient prévenir les autorités que des amoureux s’ébattent dans l’eau d’une cascade, à la vue de tous.

"- Qu’est-ce que tu m’fais faire…" souffle-t-elle en se mordant la lèvre inférieure pour retenir un rire, avant de le rejoindre dans sa… prestation.
Dracoola
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Dracoola
Lun 25 Sep - 1:57

Austin Watts
J'ai 35 ans. Dans la vie, je suis vendeur d'assurance. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien

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Austin est né en Alabama. Il a grandi dans une famille de sept, il n’a pas fait de grandes études, mais il aime son travail et il est fier de son parcours.

Il adore cuisiner, pour lui manger est un des plus grands plaisirs de la vie.

Il adore discuter, mais il a du mal à se comprendre et analyser ce qu’il ressent.

C’est un amateur d’ornithologie. Il n’en parle pas souvent, mais il adore observer les oiseaux et il ne voyage jamais sans sa paire de jumelles.

Il n’aime pas nécessairement les foules, ça le rend anxieux.

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Astrid avait semblé être déstabilisée par mon spectacle qui était franchement digne d’un film de cul. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Imaginez-vous rencontrer un mec sur le net et soudainement ils vous traînent en sous-vêtements dans un buisson pour faire fuir un couple de petits vieux trop curieux. Et alors que je pensais que nous allions devoir nous résoudre à nous dévoiler à ces inconnus, la jeune femme décidait de me rejoindre dans mon imitation de rut. Ensemble, dans un concert de voix pointues et de gémissements nous faisions redoubler d’ardeur le tremblement du buisson. Puis, comme tout bon spectacle méritait une conclusion spectaculaire, je feignis d’atteindre le septième ciel.

-AHHHHHHHHHHWHAAAAARGGHEUUUUUUUUUUUUUUUUH

Je méritais un oscar. Les septuagénaires s’en étaient retournés complètement choqués. Et une fois qu’il fut assez loin, j’éclatais d’un rire sonore. L’adrénaline faisait battre mon cœur à tout rompre. Mais il n’était pas question de perdre une minute de plus. J’étais sorti des buissons pour retourner vers mes vêtements et tendais à l’européenne les siens. J’enfilais mon pantalon et puis mon t-shirt avant de faire une mine dégoûtée en remettant mes pieds mouillés dans mes chaussettes. Puis, je laçais en vitesse mes souliers avant de me retourner vers elle et de lui tendre la main pour commencer à courir en direction de la van. Le vent sifflait dans mes oreilles, un sourire débile plaqué sur mon visage j’avais l’impression de retomber en enfance. Tandis qu’on courait pour nos vies, je me souvins de sa question et entre deux respirations haletantes je lançais :

– Au Festival… De l’huître… On mange des….. Huîtres… il y a des…. Spectacles et des feux… d’artifice. Pour… La pudeur c’est trop… tard.

Ouais bon pour la clarté de l’information on y repassera. Je manquais trébucher sur une racine, mais j’avais réussi à me rattraper de justesse. Je riais comme un lunatique et je manquais encore plus de souffle. Quand nous arrivâmes enfin à la van, j’étais complètement trempe et vidé, mais je continuais de sourire. C’était l’expérience la plus folle que j’avais vécue. Et c’était hilarant. Puis une main sur mon épaule me surprit et avec horreur je me retrouvais face aux vieux de tout à l’heure.

– Bonjour jeunes gens, nous prenions notre marche ma femme et moi et nous avons surpris un couple de voyous en pleine copulation dans notre belle forêt. Je crois qu’à la vitesse où vous êtes sortis vous avez dû les rencontrer aussi.

Je lançai un regard rassurant vers la blonde comme pour lui assurer que j’avais la situation en main avant de me retourner vers l’homme.

– En effet ! Ma fiancée et moi avons eu le malheur de croiser ces individus. Nous sommes de bons chrétiens et nous sommes choqués de voir que nos parcs ne sont pas plus surveillés ! Nous allons laisser un commentaire négatif sur leur site Internet vous pouvez me croire.

Le couple semblait se satisfaire de cette réponse et pour mettre fin à la conversation j’embarquais dans la van encourageant ma partenaire à faire de même. En l’espace de quelques minutes, j’avais démontré mes talents de comédiens et ma facilité à mentir. La jeune femme devait sans doute me trouver bien perturbant. Je voulais m’excuser, mais je ne savais pas par où commencer.


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Lun 25 Sep - 18:57

Astrid Morel
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Bon sang, mais qu’étaient-ils en train de faire, à simuler tous deux qu’ils copulent comme des bêtes ? Elle n’aurait jamais pensé qu’ils commenceraient leur voyage de cette façon. C’est plutôt une drôle de manière de lancer les choses, à vrai dire. Une drôle de manière d’annoncer le commencement de leur voyage, de leur aventure. La jeune femme n’aurait, c’est certain, jamais parié là-dessus. Mais au moins, c’est une manière qu’ils n’oublieront pas et qui, sans mauvais jeu de mots, s’inscrit dans les annales. Et le couple a le mérite de partir aussitôt, visiblement perturbé par les bruits qu’ils entendent. Parfait. Au moins.. Ils sont sûrs de ne pas aller en prison pour s’être baignés dans une cascade dont ils ne savent toujours pas s’ils ont le droit de troubler l’eau ou non. Puisque les personnes qui pourraient les dénoncer s’éclipsent, toutefois, ce n’est plus un problème.

Et maintenant, que vont-ils faire ensuite ? Ils sortent de l’eau pour se préparer, en parlant du programme à venir. Il évoque un festival de l'huître et la demoiselle semble intéressée, quoiqu’elle ne soit pas vraiment partante, en revanche, pour y aller à poil. Elle n’a guère envie de finir au poste de police pour exhibition, atteinte à la pudeur et toutes ces choses là. Ce serait une triste manière de commencer leur voyage, il faut bien le dire. Non, elle préfère nettement qu’ils s’habillent pour se rendre là-bas. Mais elle ne sait pas encore ce qu’ils proposent, alors elle le questionne pour savoir à quoi s’attendre.

"- Ça va te sembler peut-être un peu stupide, mais je ne pensais pas que les américains mangeaient des huîtres." remarque-t-elle. "Tu vois, j’aurais pensé que c’était quelque chose de purement français !"

Bon, elle ne considère pas que les français aient tout fait, tout inventé, mais… Bon, pour ce qui est des huîtres… Elle n’a tout simplement jamais entendu que l’on en consommait ailleurs. Jamais entendu que d’autres pays suivaient l’exemple de la France sur ce point. Enfin, qui de la France ou des USA avait goûté les huîtres en premier, du coup ? Qui avait copié l’autre ? Elle ne pourrait pas le dire. Pas le moins du monde.

"- Mais c’est un programme qui me plaît, ça a l’air fun ! À combien de temps de route tu as dis que c’était déjà ?" demande la jeune femme avec un sourire.

Ils arrivent bientôt au van et la jeune femme sursaute comme un homme parle. Elle ne l’avait pas vu, ni entendu arriver et son cœur bat la chamade, d’autant plus qu’il commence à parler de ce qu’il a vu, tout du moins entendu, un peu plus loin dans la forêt. Merde. Est-ce qu’il a compris que c’était eux ? Il semble que non, fort heureusement. Elle lui adresse un sourire aussi doux et délicat, honnête que possible, avant de partir avec son épouse, Austin les rassurant en se prétendant être un bon chrétiens.

A peine ont-ils tourné le dos qu’Astrid s’écroule en riant. Sa femme. Cela fait seulement quelques jours qu’ils se connaissent, alors elle est loin d’être son épouse, mais ce couple semble le penser et, à vrai dire, dans leur situation, c’est tout ce qui compte. Ils ne demandaient pas mieux. Mais… Astrid peine à contenir son rire. A vrai dire, elle n’y arrive pas.

"- De bons chrétiens hein ? Alors que nous allons vivre une année ensemble, hors mariage ?" elle rit de plus belle.
Dracoola
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Sam 7 Oct - 0:57

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Austin est né en Alabama. Il a grandi dans une famille de sept, il n’a pas fait de grandes études, mais il aime son travail et il est fier de son parcours.

Il adore cuisiner, pour lui manger est un des plus grands plaisirs de la vie.

Il adore discuter, mais il a du mal à se comprendre et analyser ce qu’il ressent.

C’est un amateur d’ornithologie. Il n’en parle pas souvent, mais il adore observer les oiseaux et il ne voyage jamais sans sa paire de jumelles.

Il n’aime pas nécessairement les foules, ça le rend anxieux.

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Je devais avoir l’air dérangé tandis que je gloussais en courant. Mes poumons brûlaient dus au manque d’oxygène et je pouvais sentir mon pouls contre mes tempes. J’avais répondu à la question de la jeune femme la voix entrecoupée par des halètements. Astrid quant à elle ne semblait pas le moins du monde affectée par notre course effrénée à travers la forêt, ses longues jambes évitaient avec agilité les obstacles qui jonchaient le sentier. Rien à voir avec moi qui traînais derrière et qui m’efforçais de ne pas regarder son fessier bien bombé. J’avais l’impression que plus j’essayais de paraître comme un type normal plus j’avais l’effet contraire. Il faut dire que je n’avais jamais été, monsieur, popularité. Au secondaire, j’étais le mec qui mangeait son repas dans le coin. Il y avait des rumeurs comme quoi j’allais me pointer un vendredi avec une arme. À un moment, l’intimidation était devenue si grave que le principal m’avait fait venir dans son bureau. Heureusement, les choses s’étaient améliorées à l’université. Je n’étais pas allé dans une grande école, mais assez pour décrocher un bon boulot. Sauf que niveau social j’en étais resté au même point. J’avais du mal à trouver quoi dire, comment connecter avec les gens. Comment m’intégrer dans une société qui m’avait aliéné et mise à l’écart ? Alors, j’étais passé maître dans l’art du camouflage. Je ne disais rien. Je ne parlais pas. J’observais avec attention les autres. Dans les fiestas je devenais une tapisserie près des murs je restais dans mon coin. Et avec les filles… Mon dieu. Je n’étais pas vraiment le mec qui les attirait le plus. J’avais une amie qui s’appelait Kayla qui aimait me dire que j’étais le genre de mec que les nanas associaient à un tueur en série. Pas tellement bon pour mon ego, alors j’avais essayé d’être ce que je n’étais pas et avait eu quelques relations qui ne durait que quelque temps. C’était la première fois que j’allais passer autant de temps avec une personne de la gent féminine et ça m’angoissait un peu. J’avais souri en entendant la réflexion de l’Européenne. C’était tellement typique des Français que de penser qu’une chose se faisait uniquement en France. Puis elle me demandait combien de temps le festival était de l’endroit où nous devions rester et je voulus lui répondre cependant je constatais que je n’y arrivai pas. Heureusement, le parking n’était plus bien et tandis que j’étais penché sur mes genoux et que je tentais de reprendre mon souffle, le vieil homme m’accostait pour me parler des délinquants qui forniquaient dans les buissons. Par automatisme, j’avais endossé le personnage du jeune homme, bien chrétien. L’homme avait avalé mon bobard et puis il avait tourné les talons sa femme derrière lui. Astrid éclatait dans un rire sonore. Elle mentionnait que pour de jeunes gens chastes nous entreprenions une aventure bien compromettante. Effectivement, la van étant bien exigu il fallait bien admettre que la promiscuité dans laquelle nous allions nous trouver allait être propice à des situations gênantes. J’étais embarqué dans la voiture et j’éclatais à mon tour. Je renversai la tête essayant de mettre de l’ordre dans mes boucles cuivrées avant de me tourner vers la jeune femme.

– Le festival est à environ une heure d’ici. Je propose qu’on se trouve un coin pour camper sur place au lieu de revenir sur nos pas. Allons manger des huîtres comme des Français.

Je connaissais la route et donc je m’étais proposé pour conduire. La route se déroulait dans une ambiance amicale et une fois sur les lieux, l’après-midi touchait bientôt à sa fin. Je m’étais garé avant de me tourner vers ma partenaire de voyage.

– Prête à vivre un choc culturel ?


Le festival des huîtres n’était pas populaire pour rien. Cirque, fête foraine, acrobates, concours de rafiot et de mangeur d’huîtres. Elle allait être servie question divertissement.



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Ven 13 Oct - 22:58

Astrid Morel
J'ai 30 ans. Dans la vie, je suis auteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Née en France de Parents artistes. • Elle est polyglotte et parle le français, l'anglais, le russe, le suédois, l'allemand et a des notions de tchèque. • Globe-trotteuse dans l'âme. • En voyage aux USA pour trois ans. • Part en Road trip sur un coup de tête avec un presque inconnu. • Elle a une petite sœur qu'elle adore.

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La course depuis la cascade jusqu’à leur van prend plusieurs longues minutes et quand ils arrivent à celui-ci, ils n’ont pas le temps de se remettre ou de retrouver un souffle plus calme, plus normal, que les vieux de tout à l’heure se matérialisent devant eux, évoquant ce qu’ils venaient de voir, sans se douter un instant que les gens en train de faire des galipettes à la cascade et les deux jeunes devant eux étaient les mêmes personnes. Si elle n’avait pas aussi peur de les trahir, Astrid rirait aux éclats. Mais à la place, elle se contente d’offrir pour leurs interlocuteur un agréable sourire, qui se veut aussi innocent que possible, même si ce n’est rien de plus qu’un mensonge. En réalité, elle est un peu tendue, un peu stressée, à l’idée que ces gens ne comprennent quoi que ce soit, alors même qu’ils n’ont rien fait de répréhensible d’un point de vue sexuel, en tout cas, le simulant simplement. Pour ce qui était de s’être baigné dans la cascade… Elle n’avait toujours aucune idée de la légalité de la chose. Maintenant qu’ils en étaient sortis, toutefois, ce n’était plus vraiment un problème. C’était derrière eux.

"- Avoue qu’on a eu chaud aux fesses." remarque la demoiselle. "On a eu du bol qu’ils remarquent pas que j’avais les cheveux mouillés !" souffle-t-elle, un sourire en coin, comme le couple âgé s’éloigne.

Ouai, ils ont bien failli prendre presque la main dans le sac mais, puisque ça n’est pas le cas, ils vont pouvoir continuer à loisir de profiter de leur tour des Etats-Unis sans le voir trop vite avorté. Et pour la première étape, le festival des huîtres semble être une bonne étape, même si elle est encore surprise de savoir que les américains eux aussi consomment ces mollusques. Elle ne l’aurait pas pensé. Elle aurait parié que c’était très français, peut-être parce qu’elle n’avait jamais entendu que l’on en mange ailleurs. Peut-être aussi parce que son pays était réputé pour ça. pour manger des huîtres, des cuisses de grenouilles et des escargots, des plats qui dégoûtent pas mal de monde, surtout les étrangers, de manière générale. Le pays de la gastronomie mais aussi celui de la bizarrerie gastronomique, finalement.

Le festival étant à environ une heure de route de l’endroit où ils se sont arrêtés, l’homme propose d’avancer jusque là et camper sur place, au lieu de revenir sur leurs pas. La jeune femme acquiesce. Cela lui semble également plus judicieux. Ils pourront toujours reprendre, ensuite, leur itinéraire prévu. Après tout, tous les chemins mènent à Rome, non ? C’est peut-être la même chose en ce qui concerne les USA, même si ici Rome ressemble plutôt à Washington.

"- Je pense que c’est une bonne idée, on pourra dormir sur place. Et puis si jamais on forçait un peu trop sur la bouteille.. Au moins on ne serait pas inquiétés de savoir comment revenir ici." remarque la blonde.

Il connait la route alors c’est lui qui prend le volant cette fois, la jeune femme s’occupant de la musique et de la conversation pendant un temps, avant de se glisser à l’arrière du camping-car pour préaprer des thés glacés qu’ils apprécieraient probablement consommer le lendemain pendant le trajet. Pour ça, elle avait besoin de laisser les fruits qu’elle avait achetés infuser dans l’eau fraîche toute une nuit.

"- Et comment !" affirme-t-elle quand ils arrivent à destination, l’homme demandant si elle se sent prête pour vivre un véritable choc culturel. "Allons voir ça ! Elles ont intérêt à être bonnes, vos huîtres !"
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Dracoola • I hear the birds on the summer breeze, I drive fast
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