Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Hell on wheels ft. Arthécate [/!\ -18]

Dracoola
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Univers fétiche : LOTR/ Fantasy / City / Historique
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Dracoola
Lun 21 Aoû - 23:38

Sean O'Grady
J'ai 37 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis gérant de succursale et je m'en sors. Sinon, grâce à ma chance ???, je suis en fréquentation et je le vis plutôt bien ?

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Il est le seul de sa famille a avoir hérité des cheveux roux de sa mère.

Il aime les chevaux et fait de l'équitation depuis qu'il a neuf ans.

C'est le plus vieux de ses frères.

Sean est un grand romantique, il rêve de l’âme sœur.

Il a peur des abeilles.

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Domhnall Gleeson @ Tumblr

I'm on the highway to hell





Elle semblait surprise de ma réaction. C’est que comme elle n’avait pas mâché ses mots cet après-midi je voulais lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais je ne voulais pas qu’elle pense que j’étais fâchée contre elle non plus. Parce que ce n’était pas le cas.

– Je sais, mais je me sens coupable, je ne peux pas m’en empêcher en te voyant dans cet état. Je t’aime bien Claire. Je ne peux pas croire qu’on doit arrêter de se voir.

Elle me confiait qu’elle trouvait difficile les doubles standards du monde automobile et je pouvais qu’être d’accord. C’est vrai que c’était un domaine qui était en majeur parti régi par les hommes pour des hommes. Fallait pas être un génie pour se douter que ce n’était pas un milieu facile pour les femmes et que la majorité des vieilles croûtes qui travaillait dans le domaine avait grandi avec le stéréotype que les femmes n’y connaissaient rien à la mécanique et ne savaient pas conduire. Et Franck était l’un de ceux-là. Elle ajoutait qu’elle était heureuse pour moi. J’avais souri lamentablement à cela ce qui devait être une journée excitante avait viré rapidement au mélodrame et c’était bien dommage. Quand je lui demandais si elle avait mangé, elle me répondait qu’elle n’avait rien à manger.

– Je sais que tu es déçue, mais ça serait vraiment dommage de perdre une vendeuse aussi douée que toi. Je t’ai vu aller aujourd’hui, ça se vendait comme des petits pains. Je suis vraiment impressionné.

Je lui avais souri tendrement, ce n’était pas un secret que j’admirais son dévouement pour son travail. J’avais passé de nouveau ma main dans mes cheveux avant de relancer :

– On se commandera un petit quelque chose bien au chaud chez toi.

Hors de question de rester dans cette boîte de conserve qui allait refroidir en quelques minutes maintenant, que j’avais coupé le contact ! J’avais pris mon courage à deux mains et j’étais sorti dans la tempête. Et puis j’avais suivi la jeune femme jusqu’à son appartement. Une fois à l’intérieur j’avais secoué mes bottes sur le tapis d’entrée. Son appartement était sobre avec un minimum de décoration. L’endroit avait presque l’air inhabité. C’était à se demander si Claire avait une vie en dehors du boulot, elle semblait si préoccupée par sa carrière et si je basais sur son commentaire de tout à l’heure, elle ne se nourrissait pas très bien non plus. Je ne pouvais pas la blâmer, elle avait beaucoup d’ambitions. J’aurais juste aimé qu’elle prenne davantage soin d’elle. J’avais un petit pincement au cœur en y songeant. Ça me faisait mal de la voir comme ça.

– Ça te dit une pizza ?


Du domino’s pour se remonter le moral, ça pourrait être sympa.


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Arthécate
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Arthécate
Mar 22 Aoû - 10:11

Claire Chapman
J'ai 34 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis vendeuse en automobile et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis nouvellement en couple et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.


Tu ne devrais pas te sentir coupable. Tu n'es pas responsable de cette situation, répétais-je comme pour m'assurer que cette information soit bien ancrée dans sa tête.

Pour la suite, en revanche, je ne trouvais rien à redire. Le règlement de l'entreprise était parfaitement clair : les liaisons entre collègues sont totalement proscrites. Par conséquent, si nous tenions tous deux à garder nos emplois respectifs, nous n'avions pas le choix.

Et bien, heureusement que nous n'en étions encore qu'à "je t'aime bien" et pas "je t'aime tout court", lui dis-je en souriant légèrement comme pour essayer de dédramatiser la situation.

Quelques minutes plus tard, nous étions chez moi. Dans cet appartement qui, finalement, ne me servait que pour dormir et prendre une douche. C'était l'un de ces appartements loué à la va-vite en attendant de trouver autre chose… Cet "autre chose" que je n'ai jamais pris le temps de chercher. J'habitais ici depuis mon arrivée en ville. Un tout petit appartement qui ne devait guère mesurer plus de trente mètres carrés. La minuscule pièce à vivre, comprenait une cuisine bien trop petite pour cuisiner correctement et une partie salon. Pas de table puisque je mangeais toujours sur le pouce ou devant la télé. Je ne m'étais pas non plus encombrée de meubles… De toute façon, l'endroit était beaucoup trop étroit pour accueillir plus que le strict nécessaire. Pas de rideaux, pas de tapis, pas de petits coussins colorés sur le canapé, ni aucun cadre accroché au mur. Tout ici inspirait le vide, l'impersonnel… Tout ici inspirait ma vie, tout simplement.

Une pizza ? Parfait, le gras aspirera l'alcool que j'ai ingurgité… dis-je en retirant mes bottes.

Je n'aimais pas l'ambiance qui s'était tout naturellement imposée entre nous. J'étais partagée entre l'envie de rire et de pleurer … Ou de pleurer de rire en découvrant les chaussettes au motif écossais que portait mon … ex…

Cette situation est peut-être pourrie, mais heureusement pour nous, nous ne nous connaissons que depuis quinze jours, raillais-je gentiment avant de me hisser sur le comptoir pour m'y asseoir. Peut-être que cela n'aurait pas fonctionné entre nous. Tiens, jouons à un jeu : Chacun notre tour, citons une chose que nous détestons chez l'autre. Je commence : Je déteste tes chaussettes.

Voilà, juste un peu d'humour. Un tout petit peu. Nous en avions autant besoin l'un que l'autre. En évoquant ses chaussettes, je ne prenais aucun risque. Loin de moi l'idée de chercher à le vexer… et puis, pour l'heure, je ne trouvais vraiment rien à détester chez lui.



Dracoola
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Dracoola
Jeu 24 Aoû - 3:48

Sean O'Grady
J'ai 37 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis gérant de succursale et je m'en sors. Sinon, grâce à ma chance ???, je suis en fréquentation et je le vis plutôt bien ?

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Il est le seul de sa famille a avoir hérité des cheveux roux de sa mère.

Il aime les chevaux et fait de l'équitation depuis qu'il a neuf ans.

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Sean est un grand romantique, il rêve de l’âme sœur.

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Elle avait répété que je n’étais pas responsable et j’avais presque envie de la croire, mais ça ne changerait pas les circonstances. J’avais aquescié silencieusement comme pour la rassurer, mon tourment intérieur n’était pas de son ressort de toute manière. C’était la phrase suivante qui m’avait donné du fil à retordre. Heureusement qu’on était au je t’aime bien hein… PUTAIN SEAN. Touché, coulé. 1-0 pour Claire. Oui, mais si moi j’avais eu envie de plus ce n’était clairement pas son cas. De toute manière, visiblement pour elle une relation était impossible. Ce n’était pas que je n’étais pas au courant que c’était le cas. Mais quand même. Bordel de merde. J’avais fait une expression peinée comme si j’avais mal au ventre alors qu’en vrai j’avais envie d’aller vivre mes émotions en boule chez moi. Bon ben le cheval était mort aussi bien l’enterrer.

– Ah ouais, carrément.


Et l’oscar du meilleur jeu d’acteur… ne m’était sûrement pas décerné. Parce que ce n’était pas du tout convaincant. C’était évident que ça me faisait plus mal à moi qu’à elle et c’était presque malaisant. C’est pourquoi j’avais accueilli la bise avec soulagement. Réveil Sean. Elle n’était pas tombée sous ton charme de Weasley et ton allure de grande carotte fraîche du potager. En fait ce n’était même pas une question d’attirance, c’est que nous n’étions tout simplement pas adeptes de la même philosophie pour moi dans la vie il y avait le bonheur et le travail. Pour Claire, elle cherchait plutôt le bonheur à travers son travail. Ça se voyait dans le vide de son appartement. Il n’y avait rien d’autre que cela et il n’y avait certainement pas de place pour moi. Ça pinçait un peu. Mais j’étais un adulte, j’allais m’en remettre, mais bon c’était quand même chiant, quoi. Elle avait approuvé mon choix de repas et j’avais sorti mon téléphone pour commander. Extra pepperoni et soda. Elle s’était hissée sur le comptoir avec l’agilité d’un chat et avait proposé un petit jeu. Nommer des choses que l’on détestait chez l’autre. C’était bien con. Et ça ne m’aiderait certainement pas, mais à quoi bon résister ? J’étais bien mou quand il s’agissait d’elle et peut-être que la taquiner un peu lui ferait comprendre qu’elle me blessait dans son indifférence. Elle me parlait de mes chaussettes et j’avais souri bêtement. J’achetais mes vêtements dans la section soldes chez Costco et je n’avais jamais été le roi de la mode. Or, j’aimais penser que ça me donnait un charme.

– Je n’aime pas ton pantalon… Il est distrayant.


Il soulignait ses longues jambes et ses formes d’une manière dérangeante et j’avais eu du mal à ne pas la regarder défiler tandis qu’elle vendait ses véhicules. Ce n’était pas super pour un mec qui tentait de l’oublier. J’avais détourné le regard. Cherchant à tout prix à mettre une distance entre nous.


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Jeu 24 Aoû - 7:57

Claire Chapman
J'ai 34 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis vendeuse en automobile et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis nouvellement célibataire ou presque et je le vis plutôt mal.

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Mais quelle idiote… me dis-je en voyant la mine déconfite de ce pauvre Sean.

Le pourquoi du comment, je ne le connaissais pas. Mais, visiblement, mes quelques tentatives hasardeuses destinées à apaiser la situation ne fonctionnaient absolument pas. J'essayais de sourire, tant bien que mal, de jouer à la femme forte et optimiste, mais à l'intérieur, je paniquais totalement.

Je ne voulais pas du tout que l'on se sépare. C'était même plutôt l'inverse. Il suffisait de regarder mon appartement pour réaliser que je n'ai jamais été du genre à me préoccuper de ma vie amoureuse…Jusque là, le travail passait avant tout et j'estimais ne pas avoir le temps de me pourrir la vie avec un mec … Et pourtant, avec lui, je voyais les choses différemment. J'avais pris le temps pour lui. Pour le voir, pour dîner ou même pour passer des heures à parler de tout et de rien… Sauf de mon travail. Sans doute aurais-je dû prendre la peine d'en discuter avec lui, même si je ne vois pas ce que cela aurait pu changer à notre situation actuelle. Mince, cet homme m'avait tout simplement fait perdre la tête. Je m'étais même mise à penser que je n'avais pas à sacrifier mon travail pour un homme et que je pouvais très bien lier les deux… Ouais, mais pas comme ça.

Notre relation était si récente… Encore empreinte de cet attrait de la nouveauté et ce désir de découverte. Tout beau, tout rose. Mais cela ne faisait malgré tout que deux petites semaines. Autant dire "rien" même si cela m'arrache la gueule de le dire. Oui, parce qu'avec lui, j'avais eu envie de jouer à la femme amoureuse, celle qui parvient enfin à envisager un avenir… et ce, au bout de deux semaines. En soi, c'était ridicule. J'étais même la première à me "moquer" de ses femmes capables de se projeter aussi vite… On ne connaît pas une personne au bout de quinze jours, c'est stupide d'envisager quoique ce soit… Pourtant, je l'avais fait et maintenant l'univers cherchait à me punir pour ça.

Bravo Claire…

– Je n’aime pas ton pantalon… Il est distrayant, dit-il avant de se détourner…

Visiblement, mon petit jeu ne lui plaisait pas du tout… Mince, je paniquais.

D'accord, soufflais-je avant de redescendre et de faire glisser le-dit pantalon sur mes chevilles avant de le retirer et de la jeter dans la poubelle.

Ceci fait, je repris ma place sur le plan de travail, l'air de rien… Enfin, presque. Je devais être rouge comme une tomate bien mûre. Après tout, je ne me comportais jamais ainsi… Non, jamais….

Je déteste le fait que tu ne dises pas ce que tu penses vraiment.



Dracoola
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Dracoola
Sam 26 Aoû - 0:42

Sean O'Grady
J'ai 37 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis gérant de succursale et je m'en sors. Sinon, grâce à ma chance ???, je suis en fréquentation et je le vis plutôt bien ?

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Il est le seul de sa famille a avoir hérité des cheveux roux de sa mère.

Il aime les chevaux et fait de l'équitation depuis qu'il a neuf ans.

C'est le plus vieux de ses frères.

Sean est un grand romantique, il rêve de l’âme sœur.

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Je n’étais pas un homme qui s’attachait facilement. J’étais à l’aise pour vendre des voitures, gérer des employés, mais dès qu’il s’agissait d’interaction sociale j’oubliais comment être un humain. Mais avec Claire c’était différent. Les silences trop longs, mon regard qui fuyait constamment cela ne lui dérangeait pas. Je pouvais être l’épouvantail maladroit que j’étais sans avoir à me cacher derrière cette fausse personnalité de garçon cartésien que je m’étais créé. Je devais probablement être sur une charte.Mais, mes parents avaient toujours refusé d’aller me faire ausculter. Sean est tout à fait normal, il est juste timide. J’avais grandi à l’écart des jeunes de mon âge, et lorsque était venue la puberté et les hormones, je dus me rendre à l’évidence que je ne serais jamais complètement comme les autres. J’avais un peu abandonné l’idée de partager ma vie avec quelqu’un. Il y avait eu quelques flammes ici et là au fil des années, mais rien qui ne durait plus de deux ans. Claire avait raison, deux semaines c’était trop peu pour tomber amoureux. Or, cela avait été suffisant pour me donner envie d’y croire. Et c’était ça qui faisait mal. D’avoir cet espoir qui m’avait donné envie de me réveiller pendant 14 jours avec le sourire, avec l’impression d’avoir enfin trouvé la solution à une énigme dont j’avais cessé de chercher la réponse. Ce n’était pas la même chose pour elle, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Mon cellulaire avait sonné et quand je regardais la notification je vis que CARLITO avait notre commande. Quand elle proposait son jeu, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et la blonde comme à l’habitude arrivait toujours à me surprendre. Elle avait retiré son pantalon, sans gêne. Aussitôt, ma mâchoire s’était décrochée, je n’arrivais pas y croire ! Mes yeux traîtres s’étaient mis à détailler l’étendue immaculée de ses jambes et de ses cuisses et j’avais senti mes joues s’empourprer en voyant sa culotte. J’étais à la fois excité et complètement effrayé. Il y avait un mot pour ça en langage populaire « scaroused » je crois, et c’était pas mal ce que je ressentais. D’un côté, j’étais hypnotisé par la vision qu’elle était et d’un autre j’étais absolument tétanisé devant la scène. Je voulais la ramener contre moi et l’embrasser, mais j’avais peur qu’elle ne se défile et s’évapore de nouveau devant moi. Je pressentais que si je m’abandonnai à elle, j’aurais du mal à remonter la pente une fois qu’elle réaliserait les risques. Et ça je pouvais pas me permettre pas maintenant que j’avais enfin un vrai boulot dans le domaine de mes rêves. Cependant, elle était si belle sous la lumière halogène de la cuisine, sa chair à découvert, ses joues légèrement rosées, on aurait dit un ange. Si les anges avaient des cornes et des ailes en tôle. Elle me disait qu’elle n’aimait pas le fait que je ne dévoilais pas le fond de ma pensée et j’avais ri.

⁃Je n’aime pas ton jeu. Je n’aime pas que tu ne prennes pas soin de toi. Je n’aime pas faire semblant que tu ne comptes pas pour moi.

Je m’étais rapproché d’elle, comme soulevé par mes propres mots et j’avais porté ma main à son visage caressant du bout des doigts sa peau tout en gardant une distance respectueuse.

⁃Je déteste le fait que je te trouve toujours aussi belle…

PING.

Bon ben la pizza était là. Tu parles d’un gâcheur d’ambiance ce CARLITO… Je m’étais reculé pour me diriger vers la porte, avant de revenir vers l’îlot avec les sacs en main. C’était la première fois que j’accueillais un livreur avec une troisième jambe et je ne pouvais pas dire que j’avais aimé l’expérience.


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Dim 27 Aoû - 9:58

Claire Chapman
J'ai 34 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis vendeuse en automobile et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis nouvellement célibataire ou presque et je le vis plutôt mal.

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Décidément, cet homme allait me rendre dingue ! À moins que ce ne soit déjà fait. Il fallait me voir à cet instant. Les joues rouges comme une pivoine et les jambes totalement nues… Il faisait froid en plus. Je frissonnais bêtement tandis que Sean énumérait toute une liste de "je n'aime pas" tournant de plus en plus vers le… raaaah. Comment diable parvenait-il à me faire fondre aussi facilement ? Était-ce dû au changement brutal dans sa voix ? À la douceur de ses doigts sur ma joue ? À lui tout simplement ? Difficile à dire…

Et voilà que le livreur vint nous interrompre… Devais-je prendre cela pour un signe ? Sans doute… Après tout, cette histoire avait toutes les chances de mal finir, et c'était bien dommage…

Je le regardais poser les sacs contenant notre repas. Je les fixais même, le regard perdu.

Je déteste ça

Ce "ça", n'était autre que notre situation périlleuse. Du fait que l'on m'imposait quelque chose… Un choix sans véritables options.

Je déteste l'idée que l'on soit obligés de rompre pour une simple ligne dans un règlement que personne ne lit… soupirais-je en descendant finalement du comptoir. Je déteste le fait que ce soit probablement la dernière fois où nous pouvons être ensemble, tous les deux… Un instant, je reviens…

Je quittais brièvement la pièce pour me diriger vers ma chambre et plus particulièrement vers la commode afin de trouver quelque chose pour me couvrir le popotin. Je ne pouvais décemment rester en culotte… J'enfilais donc un pantalon de jogging noir, tout simple. J'en possédais quelques-uns, parce que c'était ce que j'aimais porter à la maison. Alors quitte à être moi-même, autant lui montrer ce que j'étais réellement. J'en profitais donc pour retirer ma chemise et la remplacer par un t-shirt estampillé Star Wars… Comme quoi, je n'avais rien à voir avec la femme sofistiquée qui vendait des voitures à plusieurs dizaines de dollars.

Je retournais dans la pièce principale, pieds-nu, cheveux relevés et affublée de ma tenue d'intérieur préférée. Je récupérais la pizza, les boissons et posais le tout sur la table basse. Comme à mon habitude, je m'installais directement sur le sol…

Je t'en prie, fais comme chez toi… dis-je en désignant mon canapé. Je ne t'ai même pas demandé où est-ce que tu préférais manger… Peut-être serais-tu plus à l'aise sur le comptoir… Je suis désolée, je n'ai pas de table digne de ce nom.

Mais en fait… Cette situation me représentait plutôt bien. J'avais pris les devant sans rien lui demander, exactement comme notre rupture. Évidemment, la chose s'imposait à nous puisque nous n'avions aucun autre choix logique… Mais quand même, merde… J'aurais pu au moins lui demander son avis sur la question. Je décidais donc de me rattraper.

Je fais toujours ça… J'agis en pensant que c'est pour le bien de tous, mais je ne prends même pas la peine de demander ce que les autres veulent… C'est vraiment très stupide de ma part et j'en suis désolée…Vraiment. J'ai fais la même chose avec toi cet après-midi et je me suis comportée comme une idiote… Je n'avais pas à me montrer aussi blessante. Par conséquent, je te le demande maintenant : que penses-tu de toute cette histoire de règlement ?




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Jeu 31 Aoû - 3:11

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J'ai 37 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis gérant de succursale et je m'en sors. Sinon, grâce à ma chance ???, je suis en fréquentation et je le vis plutôt bien ?

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Il est le seul de sa famille a avoir hérité des cheveux roux de sa mère.

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J’étais revenu vers elle avec les sacs de nourriture et elle m’avait regardé sans me voir. Elle détestait ça. Mais c’était faux. Je le savais et elle le savait, à quoi bon faire semblant ? Elle avait passé sa vie à prioriser sa carrière. Et moi aussi. Et l’on était passé à côté de plein de choses. C’était peut-être par ambition ou par peur de s’attacher à quelqu’un et de plus vouloir les laisser partir. Et ça nous avait amené à quoi tout ça ? À une rupture autour d’une pointe de pizza ? C’était nul comme histoire. Sans but, trop court pour avoir réellement vécu, comme notre relation. Elle était sautée en bas du comptoir et j’avais été brièvement surpris par son agilité. Moi je ne sautais plus sinon mes genoux restaient bloqués. J’étais peut-être dû pour une visite chez le physio, qui sait ? La jeune femme avait exprimé sa frustration contre un système de règlement arbitraire qui ne prenait pas en compte les situations aussi particulières que la nôtre. C’était notre dernière soirée. La fin avait un goût amer et je songeais que cette journée ne pouvait se terminer de cette manière. Elle était partie et tandis que je la regardais s’en aller (oui, j’ai maté je suis humain et vous aussi, je sais, me mentez pas), je m’étais mis à placer les éléments sur le comptoir. J’avais l’esprit dans le coton, j’étais triste, excité, résigné, heureux et je me sentais coupable. Un drôle de mix. À consommer avec précaution. Puis elle était revenue et cette fois, un sentiment chaud m’avait envahi, comme une brûlure qui commençait dans ma poitrine et qui transformait mon sang en guimauve et qui teintait ma vision de rose. Elle était belle, même en mou. Elle pouvait s’habiller en sac poubelle qu’elle me ferait le même effet. C’était peine perdue. J’étais foutu. Elle s’excusait de ne pas avoir de table et m’avait pointé le canapé. Pas tout de suite. La pizza d’abord. Je devais mettre une distance entre nous. J’étais encore sous le choc de l’avoir vu retirer son pantalon et je ne faisais pas confiance à mon deuxième cerveau quand il s’agissait de Claire. Elle me rendait complètement fou. Et voilà qu’elle me demandait ce que je pensais du règlement et je m’empressai de répondre :

– Je pense que c’est complètement con. Je pense que je suis fou de toi et que je pourrais contourner tous les règlements du monde pour continuer « ça ». Mais pt’être que je suis trop intense. Peut-être bien que je suis le seul à m’emballer. Du moins, c’est l’impression que tu m’as donnée cet après-midi. Je sais à quel point tu tiens à ton job et loin de moi l’idée de te pousser à faire des folies. Mais je n’ai pas envie que ce soit la fin… Pas maintenant.

C’était un peu confus. Et franchement, je n’avais pas de très bons arguments, mais au moins c’était dit. Après elle pouvait écraser mes espoirs je ne lui en voudrais pas. Je préférais le dire maintenant, plutôt que d’avoir des regrets. Bon, ça allait rendre les réunions un peu plus gênantes, mais ce n’était rien que l’on ne pouvait pas gérer et je me sentais si soulagé de m’être confessé.

– Après, on peut continuer à faire semblant si c’est ce que tu veux. Tu sais à quel point je te respecte et j’admire ta loyauté. Je ne me mettrais jamais volontairement entre toi et ton but.


C’était vrai. Je voulais son bonheur et j’étais prêt à faire une croix sur elle si c’était ce qu’elle souhaitait.


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Arthécate
Jeu 31 Aoû - 14:14

Claire Chapman
J'ai 34 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis vendeuse en automobile et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis nouvellement célibataire ou presque et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.


Nous en étions donc là… Comme deux idiots, installés chacun à un bout de la pièce, un comptoir et une table basse pour mieux nous séparer. Je lui avais demandé ce qu'il pensait de tout ceci et, évidemment, il me répondit avec franchise… Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi adorable ? Pourquoi fallait-il qu'il dise ce que je voulais entendre… Pourquoi fallait-il qu'il soit juste lui ?

Je l'écoutais en silence simplement parce que ce qu'il avait à dire se devait d'être respecté… Compris. Je réalisais donc que la vision qu'il avait de moi n'était guère reluisante. Il me voyait comme une femme ambitieuse qui ne vivait que pour son travail et qui devait probablement être capable de tout pour gravir les échelons. Je comprenais plutôt bien son raisonnement. Après tout, extérieurement c'était probablement ce dont je devais avoir l'air… Mais la différence tenait probablement dans le "but" qui n'avait strictement rien à voir avec tout ce qu'il pouvait croire.

Mon but ce n'était pas cette promotion, tu sais, soufflais-je avant d'étirer mes jambes devant moi. Tu vois le parc à caravanes qui se trouve à la sortie de la ville ? J'ai grandi dans un environnement semblable. Mes parents étaient encore lycéens lorsqu'ils m'ont eu. Ils vivaient de petits boulots minables qui payaient tout juste les factures. On vivait au dollars près. Le pire c'est qu'ils ont eu deux autres enfants après ça. Je n'ai pas manqué d'amour, ça, jamais. Par contre, je sais ce que c'est que d'avoir froid, d'avoir faim et de porter des vêtements trop petits que je ne devais surtout pas abîmer parce que mes sœurs devaient en hériter après moi.

Mon appartement actuel, bien que minuscule, restait plus grand que le mobil-home dans lequel j'ai grandi. Il était plus confortable aussi.

Je me suis toujours dit que si je devais fonder une famille un jour, ce ne pourrait être que dans de bonnes conditions. J'ai travaillé pour payer mes études, j'ai toujours tout fait pour ne pas avoir de dettes. J'ai préféré placer mon argent dans l'avenir, le leur, le mien… Sauf que, tout ce que j'ai toujours fait tournait autour du travail. Je tenais à avoir une bonne situation pour ne pas mettre de pression à la personne qui pourrait avoir l'idée de partager sa vie avec moi. Mon but n'était pas cette promotion, ce n'était qu'une étape de plus…

Mais je me rendais bien compte, qu'à force, je m'étais complètement éloignée de mon objectif principal. Enfin… Même sans cette promotion, ma situation professionnelle restait tout à fait convenable. Je gagnais bien ma vie et parvenais à mettre un peu d'argent de côté chaque mois. Mais ma vie personnelle était… Nulle à chier. Je n'avais pas d'amis, juste des collègues de travail que j'appréciais. Mes relations amoureuses ne duraient généralement pas bien longtemps non plus… Un comble quand on sait pourquoi je faisais autant d'effort.

Tu me plais beaucoup, Sean. Je n'ai pas envie qu'on se quitte pour une bête question de règlement… Je suis désolée si je t'ai laissé croire que ce que tu ressentais pour moi n'était pas réciproque, dis-je en me relevant avec la ferme intention de le rejoindre. Sauf que si on continue et que l'on se fait prendre… On perdra tous les deux notre travail… Est-ce réellement raisonnable ? Deux semaines, c'est peu, même si on aime ce que l'on vit ensemble.

Et si cette histoire n'était pas faite pour durer, alors nous aurions tout perdu pour …rien…


Dracoola
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Dracoola
Ven 1 Sep - 2:49

Sean O'Grady
J'ai 37 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis gérant de succursale et je m'en sors. Sinon, grâce à ma chance ???, je suis en fréquentation et je le vis plutôt bien ?

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Il est le seul de sa famille a avoir hérité des cheveux roux de sa mère.

Il aime les chevaux et fait de l'équitation depuis qu'il a neuf ans.

C'est le plus vieux de ses frères.

Sean est un grand romantique, il rêve de l’âme sœur.

Il a peur des abeilles.

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Domhnall Gleeson @ Tumblr

I'm on the highway to hell





Elle m’avait écoutée avec attention tandis que la pizza se refroidissait sur le comptoir. Tant pis, c’était pour ça qu’ils avaient inventé le four micro-ondes. Elle s’était mise à me raconter son enfance et je m’étais accoudé contre le granite pour mieux l’écouter. Claire avait grandi dans un mobile-home avec ses sœurs. Sa famille était aimante, mais malheureusement l’amour n’arrondissait pas les fins de mois. Sinon, je serais milliardaire. Elle avait peur de manquer d’argent et je pouvais comprendre. Quand on était élevé dans le manque, on passait notre vie à le ressentir même lorsqu’il n’était pas présent. C’était le cadeau empoisonné que nous laissaient nos parents sans même le réaliser. Les peurs étaient génétiques et il n’y avait rien de plus terrifiant que de craindre de se retrouver à la rue. Surtout ici, dans ce pays, dans cette économie brisée qui poussait de plus en plus de personnes à dormir sur le bitume. Elle me disait qu’elle avait voulu fonder une famille et j’avais eu un pincement au cœur en y pensant. Moi aussi, j’avais rêvé de petites rousses et de sourire troué, de soirée passée à raconter des histoires au coin du lit, à faire des lunchs pour l’école et aller voir des récitals de piano. Puis, j’avais cligné des yeux et j’étais à l’aube de mes quarante ans. Pas d’enfants. Pas de petite amie. Juste moi et Gustavo mon iguane. L’horloge tournait et je voyais ce rêve mourir à petit feu comme plein d’autres d’ailleurs.

– Je te comprends mieux, maintenant. Je suis désolé d’avoir présumé ton histoire alors que l’on ne se connaît pas encore très bien. Tu as raison ce n’est pas raisonnable. Mais, personnellement, je commence à penser que je suis resté trop longtemps sur le banc de touche. J’ai envie de vivre un peu. J’ai envie d’essayer. Des jobs il y en a d’autres. Si tu es prête à me suivre…

Je m’étais planté en face d’elle. Je voulais tendre ma main pour lui caresser la joue, mais je n’osais pas. Je me contentais donc de l’observer notant la courbe de son nez, ses longs cils qui décoraient son regard bleu sombre. J’avais envie de me noyer dans ses yeux.

– Claire. J’en ai marre de passer à côté de la vie. Je t’aime bien, je n’en ai rien à foutre de Ford et de Franck.


J’avais passé 12 ans à bosser pour mon père à tourner en rond sans savoir quoi faire de ma peau. J’avais regardé mon frère cadet Peter trouver l’amour de sa vie, se marier, avoir trois marmots. Moi j’avais adopté un Iguane. Garrett mon autre frère était parti en mission humanitaire au Togo. Et moi je n’étais jamais sorti de Rockford. Mon père était allé sauter en parachute avec ma mère pour célébrer leur 30 ans de mariage et moi j’avais téléchargé Tinder il y a deux semaines. Je rêvais de m’évader, d’être quelqu’un d’autre que Sean le beige, le comptable, la chemise-cravate. Je voulais être un papa, un aventurier, un amant, je ne voulais plus de cette vie qui tournait autour du travail. Peut-être que j’étais en crise de préquarantaine. Peut-être bien que ma santé mentale avait pris un coup. Peut-être que la tempête avait givré mes derniers neurones… Alors, je m’étais dit que je n’avais rien à perdre et j’avais posé mes lèvres contre les siennes.


LA MORT DES AMANTS


Usant à l'envie leurs chaleurs dernières | Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux | Qui réfléchiront leurs doubles lumières | Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. | FRIMELDA

Arthécate
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Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Ven 1 Sep - 14:23

Claire Chapman
J'ai 34 ans et je vis à Rockford, USA. Dans la vie, je suis vendeuse en automobile et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je vis une relation compliquée et je le vis plutôt ....

Informations supplémentaires ici.


J'accueillais ses propos et son baiser sans broncher… Enfin, au début. L'instant d'après mes bras passaient autour de son cou, ma main droite alla se perdre dans sa tignasse rousse que j'aimais tant. Et tandis que j'approfondissais un peu plus ce baiser trop timide à mon goût, les rouages de mon esprit se mirent en route…

Cela faisait un moment que Sean rêvait de changer de voie, de trouver un travail un peu plus intéressant que celui qu'il occupait juste là… Il venait tout juste de le trouver. Une place en or telle que celle-ci, cela ne se refuse pas. Je l'avais lorgné depuis suffisamment longtemps pour le savoir. Un job bourré de responsabilités toutes plus intéressantes les unes que les autres. Une place de choix à la tête d'une équipe compétente et efficace. Un salaire mirobolant pour des heures raisonnables… En soi, avec ou sans moi, il aurait tout à fait la possibilité de vivre sa vie comme il le voulait. Ford lui offrait cette chance… Et moi… Et bien… Il m'aimait [i]bien[/b].

Oh, je sais bien que c'est stupide de ma part d'en espérer plus après deux petites semaines. On ne se connaissait que très peu et même si j'aimais déjà profondément le peu que je connaissais de lui, on ne pouvait pas réellement parler d'Amour. Sauf que… Je ne pouvais m'empêcher de me dire que les possibilités de voir tout cela basculer, du jour au lendemain, étaient grandes… Fichu esprit tortueux et vagabond. Je détestais cette foutue tendance à toujours voir le verre à moitié vide. Qu'avais-je à perdre à part mon boulot et la sécurité qu'il représentait ? Oui, non…Cela faisait tout de même déjà beaucoup … Et il était hors de question pour moi de le laisser renoncer à une place pour laquelle il s'était tant battu.

Quel dilemme.

Quelques secondes plus tard, je relâchais mon étreinte et plongeais mon regard dans le sien. Cette sécurité à laquelle j'aspirais tant, je ne pouvais m'empêcher de la chercher dans ses yeux… Mais si je pu lire bien des choses dans ses deux prunelles bleues, je ne pu encore y trouver ce que je cherchais vraiment.

"Cela ne fait que deux semaines que tu le connais."

Tu penses que tu peux avoir un avenir avec moi ? Tu crois, qu'un jour, tu franchiras l'étape du "Je t'aime bien" pour m'aimer tout court ?


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