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LE TEMPS D'UN RP

Ce soir, il pleut. [+18]

Haphelros
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Haphelros
Lun 17 Juil - 0:13

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.
Le bruit de la turbine résonnait dans l'habitacle de l'auto-navette. La pluie tombait sur la ville depuis plusieurs heures déjà, elle s'abattait comme un fléau inévitable au point que les bouches d'égout automatiques dégueulaient tout le surplus d'eau pour purger les conduites d'évacuation. Je n'avais jamais été fan des auto-navettes, j'étais de la vieille école, je préférais pouvoir taper sur l'épaule d'un pilote que de râler après un assistant vocal incapable de comprendre quand je l'insultais de fils de pute. Malgré quelques réticences je devais bien avouer que l'avantage de la navette c'était de pouvoir contourner les « aléas » de la circulation, autrement dit les bouchons, et toute forme d'accident merdique plus ou moins volontaires.

J'avais encore du mal à me faire à cette nouvelle vie, j'avais passé plusieurs mois dans le coma. À mon réveil, pas de petits bouquets de fleur, ni de femme aimante pour me prendre dans les bras. J'avais juste eu droit à une petite carte floquée d'un « désolé » écrit à la hâte avec un stylo bon marché. L'être humain était une machine fantastique, capable d'encaisser bon nombre de merde physique ou mentale sans faillir.
Vivant, célibataire, rétrogradé, je n'avais plus qu'à trouver un autre sens à ma vie. Un coup de pied au cul et j'avais sauté des rangs des groupes d'interventions pour me retrouver simple flic, un enquêteur de bas étage à qui on refilait toutes les merdes pour le faire craquer. Bien sûr il y avait certains avantages à avoir été un membre des groupes d'intervention, premièrement l'expérience au combat, mais aussi quelques augmentations corporelles afin de mieux… gérer les situations tendues. Mais, pouvoir lancer un stylo dans le cul d'une mouche à dix mètres ne me servait à rien quand 80% de mon boulot consistait à prendre les plaintes des citoyens. La gestion des plaintes c'était… un beau merdier dont je ferais mieux de ne pas évoquer sous peine de finir ma vie à faire la circulation des paquets de merde en sortie d'égout.

Alors que je réfléchissais sur le sens de ma vie en me demandant si j'aurais pas mieux faire de reprogrammer la navette pour qu'elle me dépose au bordel le plus proche, celle-ci s'arrêta soudainement, signe que j'étais arrivé à destination. Posé à l'arrache sur un morceau de trottoir, la navette gênait en partie la circulation, mais aucun connard n'était assez idiot pour klaxonner ou sortir de leur bagnole en gueulant.

Un agent m'attendait sur le trottoir, d'un hochement de tête, il m'indiqua l'escalier face à nous. L'immeuble datait du siècle dernier et il était en sale état, c'était même un miracle qu'il soit encore debout. C'était le quotidien de la ville basse, des camés et des putes à tous les coins de rue, des logements moins accueillants qu'une prison pour psychotique et une police qui se foutait bien des gens qui pouvaient se faire tuer au coin d'une ruelle pour quelques crédits ou pour les bouts de papier usés que contenait leur portefeuille.

Trois étages plus tard, je me tenais dans l'encadrement d'une porte dont la serrure avait été arrachée, sans doute par un bon coup de pied, vu l'état de l'endroit pas besoin d'en faire plus pour forcer l'entrée d'un des appartements. C'était un petit logement d'une pièce, au milieu de la pièce principale trônait un lit usé sur lequel gisait le corps d'une jeune femme, elle était assise sur le bord du lit, plantée là comme une putain sur la queue de son mac. Plusieurs gars s'affairaient déjà à faire le tour de l'appartement pour trouver toutes sortes d'infos. J'ai posé le regard sur l'agent.

- Nom ?

- L'appartement est au nom de Elena Miller, 25 ans, casier vierge. Elle vivait seule depuis un moment d'après l'assistante de l'immeuble. Est-ce que vous avez été prévenu ?

- Prévenu de quoi ?

- Eh bien… Vous êtes pas le seul enquêteur sur le coup, ils ont mis quelqu'un d'autre, la responsable d'une division anti-criminelle d'un autre quartier, apparemment c'est pas la première fois qu'on retrouve quelqu'un dans cet « état ».

- La ? Super. Une bonne femme pour me chier dans les bottes.
Arthécate
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Arthécate
Lun 17 Juil - 9:41

Lauren Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je cela me convient parfaitement.

Informations supplémentaires ici.




Même si l'étrangleur ne faisait plus parler de lui depuis deux semaines, je ne pouvais plus détacher mes yeux de ces fichus rapports. Il fallait que je comprenne, que je le trouve...Alors, encore et encore, je relu tout ce que je pouvais avoir sur lui ou plutôt, sur "son œuvre" : autopsie aux résultats étranges, enquêtes bâclées, incomplètes, photos,  beaucoup trop de photos inutiles . Mon prédécesseur ne semblait pas particulièrement intéressé par l'idée de coincer ce malade… L'étrangleur… C'était l'inspecteur Barock qui lui avait trouvé ce foutu surnom. Ce qui, avouons-le, ne pouvait qu'être totalement stupide puisque aucune de ses victimes ne portaient de trace de strangulation. Aucune… Alors, pourquoi l'étrangleur ? Allez savoir.

– Chef ! Il y en a une autre !
Quoi ?! grondais-je malgré moi tout en me redressant.

Je fus si surprise que ma chaise s'écroula dans mon dos. Le bruit fit alors sursauter le jeune brigadier que je ne pu m'empêcher de trouver beaucoup trop sensible pour ce métier… Bref, j'attrapais ma veste et pris aussitôt la route de Nothing Hill, enfin, ça c'est ce que ne pensais à ce moment-là. Tous les meurtres s'y étaient déroulés jusque-là et puisque personne ne m'avait rien dit au sujet de ce petit changement, il n'y avait rien d'étonnant à cette erreur de ma part.  

Assise à l'arrière du véhicule, je restais silencieuse… J'essayais d'imaginer la scène de crime… En réalité, ce n'était pas si difficile. Toutes les victimes étaient retrouvées dans leur chambre, sur leur lit dans la même position étrange. Pas de sang, aucune marque de coup et l'autopsie ne révélerait rien de suspect. Toutes, absolument toutes se voyaient affublées de la conclusion : Mort naturelle.

– On y est, déclara Owen avant de sortir du véhicule.

Je l'imitais et je fus bien surprise de constater que nous n'étions absolument pas à Nothing Hill, mais dans les bas-quartiers.

Quoi ? Ce taré a déménagé ? sifflais-je.

Pour toute réponse, Owen se contenta de hausser les épaules. À l'évidence, il était tout aussi surpris que moi.

Je reportais mon regard vers la rue et m'efforçais de trouver quelque chose de particulier à la bâtisse… En vain. L'immeuble était petit, la façade délabrée, comme tous les autres immeubles de ce quartier. Pourtant, même si aujourd'hui tout ici semblait sale, usé voire prêt à s'écrouler, ce n'était probablement le cas autrefois. Certaines façades se voyaient ornées de figures ouvragées directement gravées dans la pierre. Une tête de lion par-ci, deux aigles par-là. Il semblait plutôt clair que, jadis, ces ruelles malfamées accueillaient probablement une toute autre population…

– C'est au troisième, me lança mon collègue sans doute pour tenter de m'extraire gentiment de mes pensées. J'acquiesçais et grimpais les quelques marchés qui nous conduisirent à destination.

Quelques voix s'échappaient du petit appartement… L'on pouvait très clairement entendre ce qui se disait à l'intérieur… L'une d'elle était même plutôt forte et rauque… Il aurait été bien difficile de l'ignorer. D'autant plus qu'il semblait parler de moi…

"- La ? Super. Une bonne femme pour me chier dans les bottes."

Vous "chier dans les bottes", répétais-je en pouffant. Hum, non, je ne fais pas cela, rassurez-vous. Je peux éventuellement vous voler dans les plumes, mais rarement plus…
Je lui présentais ma carte.
Je suis l'inspecteur Lauren Wilson, de la douzième. Navrée d'empiéter sur votre territoire mais, jusqu'il y a peu, ce meurtrier officiait dans les quartiers sud. Qu'est-ce qu'on a ?

Haphelros
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Lun 17 Juil - 10:17

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.

J'avais toujours eu un certain talent pour l'ouvrir au bon moment, ça, c'était le genre de bon moment. Fallait me comprendre aussi, j'avais l'habitude des affaires de merdes, les trucs que personne ne voulait gérer, une femme morte dans les bas quartiers c'était… Sans mentir devait bien y avoir cinq meurtres par jour dans le coin, un de plus ou de moins ça n'allait pas changer la donne. On allait mettre la gamine dans un sac et au frigo, puis dans quelque temps le corps irait au service de récupération servir des pièces détachées. Perso je n'avais pas eu la chance d'être envoyé dans un beau quartier, on m'avait foutu là pour en baver. Je voulais faire les choses bien et me retrouver sous le joug d'une grognasse gradée d'un autre secteur de la ville basse, ça allait me les briser.

J'ai fait volte-face pour accueillir l'emmerdeuse en question et woah.

Pas mal l'animal.

J'étais loin d'être un grand connaisseur en matière de femme, mais celle-là, j'aurais parié tout ce qu'il me restait qu'elle n’était pas du coin. Être roux c'était quitte ou double, soit on était viable, soit on était un cageot, là pour le coup j'étais plutôt face à un drone d'attaque, le genre capable de vous flinguer juste du regard.
Ouais. J'avais bien fait de l'ouvrir tient, au moins maintenant que j'avais foutu les deux pieds dans le plat je risquais pas de tomber plus bas, enfin en théorie. Elle venait des quartiers sud, donc j'aurais mieux fait de parier, on jouait pas vraiment dans la même cour elle est moins, la ville basse c'était… plus délabré, le genre d'endroit qui ne donnait pas de grands espoirs concernant l'avenir de l'humanité. La plupart des habitants du coin s'injectaient toutes sortes de merde pour oublier leur vie minable, une vision du monde un peu différente du quartier sud.

- Ouais, j'serais curieux de savoir ce que vous savez faire.

Sous-entendu ou non c'était sorti du tac au tac, de tout manière c'était trop tard pour reculer alors autant y aller franco, des fois sur un malentendu...
Je lui ai tendu l'holo-pad sur lequel était répertorié tout ce qu'on avait sur la victime. Une seule question me venait aux lèvres.

- Combien ?

Il y avait d'autres victimes et j'voulais savoir combien en totalité, histoire de savoir à quoi j'avais à faire, j'allais devoir la prévenir de deux ou trois choses sur le coin d'ailleurs. J'ai progressé vers le corps pour mieux l'examiner. J'avais l'impression de faire face à une poupée de porcelaine, sa peau était blanche, immaculée, pas l'ombre d'une griffure ou d'un hématome, aucune rougeur, pas de trace autour du cou, aucune plaie apparente. On aurait vraiment dit qu'elle était morte comme ça, assise dans cette position à la con qui rappelait les meilleures acrobaties pornographiques.

- On est rarement habitué à des choses aussi « propres » dans le coin, ici on a des overdoses, des fusillades, des coups de couteau dans les tripes, mais là…

Là ça devenait flippant, au vu de la disposition du corps c'était facile de penser que le meurtrier se foutait bien du respect et de la manière dont on pouvait voir le cadavre, une sorte d'humiliation finale pour la victime en quelque sorte.  

- Les autres aussi étaient disposées dans ce genre de position provocante ?

J'essayais d'évaluer à quel genre de taré on faisait face.





Arthécate
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Lun 17 Juil - 14:10

Lauren Wilson
J'ai 30 ans et je vis à X, X. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je cela me convient parfaitement.

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– Ouais, j'serais curieux de savoir ce que vous savez faire, lança-t-il subitement.
Je haussais un sourcil perplexe tout en récupérant l'holo-pad qu'il me tendait.

Bon sang, avais-je donc affaire à l'un de ces gros beaufs que la police avait tenté tant bien que mal d'enterrer dans les pires secteurs de Central Hive?

Mieux valait ne pas y songer pour l'instant…

D'accord, dis-je en découvrant le fichier. La victime se nomme Elena Miller, 25 ans, profession inconnue…
– Une prostituée ? interrogea Owen tout en observant la scène de crime, à la recherche d'un indice.
Aucune idée, l'enquête de voisinage n'a pas encore été faite. Il va falloir s'y coller… répondis-je simplement.
– Je vois…

Effectuer une enquête de voisinage dans un tel quartier ne plaisait que très rarement aux gens du notre. Enfin, c'est ce que le regard de mon collègue me laissait pressentir. Personnellement, je n'avais aucun problème avec cela. Les gens du coin, aussi brisés qu'ils pouvaient être, n'avaient rien de plus malsains que les bourgeois évoluant dans les rues plus… "distinguées" de la cité.

– Combien ?me demanda le flic sans nom d'un ton étrangement neutre.
Avec celle-ci, nous en sommes à huit victimes, rétorquais-je tout en déverrouillant le dossier nommé "L'étrangleur".

Les photos des victimes furent alors projetées, les unes après les autres.

Mary Stevens, July Andrews, Martha Chow, Susan Ruppert, Jezabel Ne…Ne…Nerhilum , Laura Auffman, Lissandra Mayer et enfin, Ellena Miller ici présente. Toutes sont âgées de 20 à 30 ans. Toutes ont un métier différent et aucune ne se connaissait. Et, jusqu'à mademoiselle Miller, toutes ont été retrouvées dans le quartier de Nothing Hill…

– On est rarement habitué à des choses aussi « propres » dans le coin, ici on a des overdoses, des fusillades, des coups de couteau dans les tripes, mais là…
Les meurtres les plus spectaculaires ne sont pas nécessairement les plus sanglants, inspecteur. Vous en avez la preuve, sous vos yeux.

Je ne cherchais pas à examiner le corps. Je savais que je ne trouverai rien de particulier. En revanche, il y avait bien une chose intéressante à souligner.

La troisième victime, Martha Chow, avait eu un accident de moto lorsqu'elle était plus jeune. Et si elle avait miraculeusement survécu, elle en avait gardé de belles cicatrices… Pourtant, lorsque son corps fut découvert, il n'y avait plus aucune trace de ce fameux accident.

– Les autres aussi étaient disposées dans ce genre de position provocante ?
Plus ou moins, dis-je en soupirant. Pour tout vous dire, je dois ma récente promotion à la crise cardiaque subie par mon prédécesseur lors de la découverte de la quatrième victime… Cette fois, L'Étrangleur s'était montré… Plutôt imaginatif.

Je rendis l'holo-pad à son propriétaire puis je pris le chemin de la sortie.

Il est grand temps de voir ce que les voisins ont à nous apprendre sur cette mademoiselle Miller. Vous qui êtes d'ici, peut-être pourriez-vous m'accompagner ?


Haphelros
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Haphelros
Mar 18 Juil - 10:56

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.

La pique avait sifflé comme une balle perdue, j'ai bien remarqué son haussement de sourcil, mais elle ne rajouta rien. Pour elle je devais sans doute être un énième beauf à la con, du genre à beaucoup parler, mais qui n'avait jamais eu la chance de poser les mains sur les hanches d'une femme. C'était sans doute mieux ainsi, l'avantage quand on passe pour un connard c'est que personne ne vous pose de question. Cela faisait plusieurs mois maintenant que j'étais en poste dans la ville basse, secret professionnel oblige, personne ne savait d'où je sortais, pour la plupart j'étais un énième abruti à qui on refilait toutes les tâches merdiques. D'après les rumeurs certains pensaient que j'étais un connard chargé de la circulation qui avait eu une promotion, et en toute honnêteté ça me convenait parfaitement, je savais ce que je valais et je n'avais rien à prouver à des types dont les plus gros faits d'armes étaient de tabasser des clochards.

J'étais loin d'être un grand amateur de pute, mais je savais en reconnaître une, surtout dans ce coin de la ville. J'ai cependant gardé l'info pour moi, c'était sans doute une pauvre fille paumée, le genre qui avait quitté sa petite campagne et sa famille pour tenter la grande aventure en ville, bercée par les histoires de réussite de petites personnes maintenant à la tête de corpo parfois plus influente que le gouvernement lui-même. Sauf qu'une fois arrivés ici, les rêves de grandeur avaient pris la grande claque qu'on nommait « réalité », lui laissant tout juste un petit travail merdique et un appartement dans un immeuble en ruine.

La remarque de la rouquine sur l'une des victimes confirmait ce que je voulais dire.

- Je ne parlais pas de spectaculaire, mais d'un véritable travail de pro, de l'attention portée au moindre détail. On a presque l'impression qu'elle tape juste la pose pour une photo coquine. L'appartement est propre, rangé, chaque objet à sa petite place.

Je continuais d'examiner le corps, mais fallait bien avouer qu'il n'y avait pas la moindre trace.

- Content de ne pas être votre supérieur sur cette affaire pour le coup.

L'étrangleur ? En plus ils lui avaient trouvé un petit nom au salopard, super moyen de lui donner une certaine forme d'importance, tant que le surnom restait dans les rangs de la police ça ne poserait pas trop de problèmes, mais ça…
J'ai récupéré l'holo-pad.

- Elle est coiffée, maquillée, manucure et pédicure complète… ça demande du matériel et du temps, beaucoup de temps.

Ce n'était pas le genre de chose qu'il aurait pu faire sur place, c'était beaucoup trop risqué.

- Elle n'a peut-être pas eu la force de se défendre chef ?

- Tu as déjà failli mourir toi ? J'peux te jurer que dans ce genre de cas le corps fait des miracles, même une femme de son gabarit pourrait te casser un bras avec l'adrénaline et la peur d'y rester. Soit elle n'a pas eu l'occasion de se défendre, soit ce n'était pas ici, qu'importe, dans tous les cas elle n'est pas morte ici.

Je me suis redressé sur cette conclusion. L'affaire n'allait clairement pas plaire aux gradés du secteur, ils allaient tenter d'étouffer le truc rapidement et de faire passer ça pour une histoire à la con. Il allait falloir récolter le maximum d'informations avant qu'on nous coupe l'herbe sous le pied.

- Je peux.

Je pouvais même si j'y croyais pas, la plupart des gens dans le coin n'aimaient pas la police, et mon instinct me disait que c'était sûrement en lien avec le tabassage régulier de clodo. J'ai laissé la rouquine passer devant, reliquat de galanterie oublié dans un coin de mon esprit. Avec sa tête, elle avait peut-être plus de chance que moi d'obtenir des réponses, après je pouvais toujours défoncer une porte en cas de besoin.

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Mar 18 Juil - 13:42

Lauren Wilson
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– Elle n'a peut-être pas eu la force de se défendre chef ?

–Tu as déjà failli mourir toi ? J'peux te jurer que dans ce genre de cas le corps fait des miracles, même une femme de son gabarit pourrait te casser un bras avec l'adrénaline et la peur d'y rester. Soit elle n'a pas eu l'occasion de se défendre, soit ce n'était pas ici, qu'importe, dans tous les cas elle n'est pas morte ici.

Je suivais la conversation tout en observant la scène, les bras croisés. Je déplorais presque le manque de pédagogie de cet inspecteur anonyme tout en constatant le manque de connaissances élémentaires du jeune policier qui l'accompagnait.

Lorsqu'une victime se défend, d'une manière ou d'une autre, cela laisse toujours des traces. On constate généralement des blessures défensives au niveau des avant bras, des ecchymoses particuliers… Ou simplement des ongles cassés. Or, il n'y a rien de tout cela ici. Cette femme ressemble à l'une de ces poupées que certains messieurs achètent pour… Enfin, je ne vais tout de même pas vous faire un dessin.

– Comment être sûr que ce n'est pas une poupée dans ce cas ?

Je soupirais…

S'il s'agissait d'une poupée, le légiste n'aurait donc rien à autopsier… Et des résultats d'autopsie, il y en a sept que vous pouvez lire dans le dossier, rétorquais-je en désignant l'holo-pad. Bien… Allons donc interroger le voisinage. Pendant ce temps-là, ne touchez à rien en attendant l'équipe du ML…

– Bien madame…

L'inspecteur dans mon dos, je me dirigeais vers le palier. Visiblement, à en juger par le nombre de portes s'y trouvant,chaque étage comprenait trois appartements… Il y avait donc de quoi faire.

Vous êtes dans cette brigade depuis longtemps ? demandais-je négligemment à l'inspecteur anonyme. Il y a énormément de choses à apprendre par ici, n'hésitez donc pas à partager vos connaissances avec la bleusaille. Ils en ont bien besoin.

Je n'essayais pas spécialement de me montrer curieuse à son propos. Pas du tout même. En disant cela, je me contentais d'exprimer mes propres connaissances au sujet de ce quartier et du "fonctionnement" de la brigade. Après tout, j'avais fait mes classes précisément dans ce quartier, il y avait cela bien des années. Sauf que, à la différence de la plupart des flics de la 19 ème, moi, j'avais choisi cette place.

Ne sachant pas vraiment par où commencer, je pointais les deux portes restant du bout du doigt, l'une après l'autre, tout en murmurant "Am-Stram-Gram". Puis je frappais à la porte désignée par le sort.

– Euh… Oui ? Bredouilla la vieille dame qui vint nous ouvrir. Elle nous dévisagea, perplexe, avant d'ajouter. C'est pour la p'tite jeune d'en face, c'est ça ? Vous êtes de la police ?
C'est bien ça, oui, répondis-je d'une voix douce et aimable pour rassurer la pauvre femme. Je suis l'inspecteur Wilson et voici mon collègue… Euh…

Euh… bah… aucune idée. Mais je ne pouvais pas non plus le présenter comme l'inspecteur anonyme. Alors je le laissais faire et poursuivi.
Pourriez-vous décliner votre identité, s'il vous plaît ?
– Je m'appelle Louise Phillips.
Avez-vous vu ou entendu quelque chose de suspect récemment, madame Phillips ?
– Non rien, pas un bruit en dehors des hurlements de Saddy.
Qui est Saddy ? demandais-je, surprise d'entendre un nom qui n'était aucunement noté dans le dossier.
– Saddy, c'est la voisine du 4b. Elle et Elena étaient très proches.
Est-ce que c'est Saddy qui a appelé la police pour signaler le meurtre de Mademoiselle Miller ?

Elle acquiesça. J'avais beaucoup d'autre questions à poser à cette bonne dame, mais je tenais aussi à voir ce que l'inspecteur Anonyme savait faire.

Haphelros
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Haphelros
Mer 19 Juil - 17:19

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.

Soudainement c'est le noir complet. L'explosion avait soufflé tout l'étage, vaporisant par la même occasion tous les membres de mon unité. Ethan se tenait juste devant moi, en quelques microsecondes, son corps avait reçu une charge d'explosif suffisante pour transformer un aéronef blindé en canette de soda. Comme je me tenais juste derrière lui, j'y avais échappé de peu, mais le souffle de la détonation m'envoya une plaque d'acier mural en pleine gueule, me propulsant comme un boulet de canon à travers le mur du bâtiment, puis enfin dans la cour du bâtiment vingt mètres plus bas. Mon armure de combat avait encaissé une bonne partie du choc, mais mon corps avait aussi sacrément morflé. J'étais là, étendue comme une putain attendant l'homme venu la culbuter. L'affichage tête haute de mon casque clignotait comme un sapin de Noël, indiquant que mes signes vitaux étaient en chute libre. Plusieurs fractures, une hémorragie cérébrale, je m'étouffais dans mon propre sang à cause d'un poumon perforé. Mon corps augmenté tentait de limiter la casse, mais… je pouvais voir mon fémur sortir de ma jambe comme s'il avait voulu prendre son indépendance. Augmenté ou non, mon corps ne pouvait pas gérer les dégâts tout seul, alors mon armure prit le relais, m'injectant aussitôt un cocktail de morphine et de stimulant qui aurait pu réanimer un éléphant. Je ne sentais absolument plus rien, c'était comme se glisser dans un bon bain chaud, mon corps irradiait la sérénité, bien sûr je crachais du sang, mais je m'en foutais, j'allais crever.

***

- Quelques mois tout au plus.

C'était à se demander ce que je foutais là, j'avais pas vraiment le profil du flic de quartier, moi mon travail c'était de défoncer des portes et de nettoyer tout ce qui pouvait se trouver derrière. À ma grande époque, mon unité n'était pas appelée pour réguler une manif à la con, ou venir consoler une victime, si on devait intervenir c'était « sécuriser et pacifier ». Je n'avais rien d'un formateur ni d'un flic, rien qu'à ma façon de me tenir et de me déplacer un aveugle n’aurait compris qu'il y avait un truc bizarre.

- Ouais, Saddy Walker, 27 ans. Elle est avec la cellule psy pour le moment, aux dernières nouvelles elle n'était pas en état de répondre à nos questions.

Et ça pouvait se comprendre, se retrouver face à un cadavre, surtout comme ça… il y avait de quoi passer quelques mois sous xanax. J'ai vite compris qu'au regard de la rouquine c'était à mon tour de poser des questions.

- Je vois plusieurs traces d'effraction sur votre porte Louise, je peux vous appeler Louise bien sûr ? Des soucis récents, j'imagine ?

- Oh vous savez… des jeunes en manque de repère, ce n’est pas la première fois qu'on fracture ma porte pour me voler des choses… déjà qu'il ne me restait pas grand-chose après la mort de mon mari, je surveille comme je peux, mais à mon âge je ne peux pas faire des miracles.

- Vous ne devez pas fermer l'œil souvent alors, le coin est loin d'être calme, encore plus ces derniers temps.

- C'est loin d'être tranquille en effet, la vigilance ça demande du temps, heureusement je suis à la retraite alors j'ai du temps à revendre.

Pauvre grand-mère, elle en avait sans doute chié toute sa vie, perdu l'homme de sa vie et voilà comment la société la remercier, un appart pourri dans un quartier pourri ou des petits connards venaiaient fracasser sa porte pour lui voler le peu de bien qu'elle avait.

- Vous avez vu de nouvelles têtes récemment ?

Elle se gratta le menton.

- Mh… La petite jeune là, je sais que je l'ai vu plusieurs fois avec un homme que je n'avais jamais vu, bien habillé, bel homme, pas le genre de personne que l'on croise dans le quartier si vous voyez ce que je veux dire.

J'étais pas si mauvais pour un connard revenu d'entre les morts.


Arthécate
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Arthécate
Jeu 20 Juil - 12:11

Lauren Wilson
J'ai 30 ans et je vis à X, X. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je cela me convient parfaitement.

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"Quelques mois, tout au plus." Voici donc tout ce que l'anonyme me fournit en guise de réponse. Étrangement, cela ne me sembla pas vraiment étonnant. L'on ne peut pas dire que cet homme-là fut des plus causant. J'espérais tout de même qu'à défaut de savoir parler, ce dernier savait au moins observer.

L'Anonyme le resta encore puisqu'il ne se présenta pas non plus à la charmante grand-mère qui nous avait reçus. Malgré tout, l'inspecteur fut assez malin pour la mener à nous parler. Qui a dit que les flatteries ne fonctionnaient pas sur les vieilles dames ?

En quelques minutes, j'appris que le corps d'Ellena Miller avait été découvert par son amie et voisine Saddy Walker - détail visiblement connu par l'anonyme mais qui n'avait pas jugé bon de m'en faire part… Et surtout, qu'un homme vraisemblablement friqué avait rendu visite à notre nouvelle victime et ce, plusieurs fois.

Cet homme, vous sauriez nous le décrire ? demandais-je à mon tour.

– Plutôt grand, un peu comme celui-là, dit-elle en désignant l'Anonyme. Mais il était blond, les cheveux coiffés en arrière… Il porte toujours un costume alors ptêtre qu'il bosse dans les affaires ou quelque chose du genre.

Je notais les derniers détails. Et pris quelques instants pour réfléchir : que ferait un homme des quartiers huppés dans un lieu pareil ? Quoiqu'il en soit, jamais auparavant nous n'avons pu noter ce signalement lors des précédents meurtres. C'était donc une nouveauté qu'il fallait, bien évidemment, prendre avec des pincettes.

Cela faisait partie des habitudes de Mademoiselle Miller de recevoir des hommes chez elle ?

Sous-entendu : se prostituait-elle ?

– Pas du tout ! S'exclama la petite dame. C'était une fille tranquille qui aimait bien vivre dans son coin. J'sais qu'elle a travaillé pour le centre social qui s'trouve sur Backer street. Je ne sais pas si elle y travaillait encore mais elle m'en parlait souvent. En hiver, elle me ramenait même de la soupe.

Bonne samaritaine en somme.

Qu'est-ce qu'elle y faisait dans ce centre ?
– Bah vous savez, ils ramassent les camés des rues pour leur offrir un toit et un repas chaud. Je sais que, dans certains cas, ils les aident même à trouver un travail honnête. Vous devriez aller les voir directement, ils pourront vous renseigner au mieux.
C'est prévu, déclarais-je en souriant. Est-ce que mademoiselle Miller a déjà mentionné sa famille ?
– Non, jamais. J'crois qu'elle aimait pas beaucoup parler d'eux… J'suis même pas certaine qu'elle en ait une.

L'interrogatoire se poursuivit, mais rien de plus n'attira notre attention. Nous interrogeâmes d'autres voisins, mais tous s'accordaient à dire qu'Elena Miller était une gentille fille sans histoire. Lorsque nous regagnâmes l'appartement de la victime, l'équipe médico-légale avait déjà emballé le corps et photographié toute la scène de crime.

– Qu'à donné l'enquête de voisinage ? Nous demanda Owen.
Pas grand-chose. Il nous faudrait interroger Saddy Walker, mais d'abord il faut contacter l'assistance psychologique. Nous devons également nous rendre au centre social de Backer Street. Apparemment la victime travaillait là-bas.
– On est encore sur le coup ? J'veux dire… C'est pas vraiment notre secteur.
Non, mais c'est notre tueur. Par conséquent, je pense que le plus sage est encore de travailler en équipe. Puis c'est pas mal de pouvoir bénéficier de la vision d'un œil neuf sur l'affaire.
– C'est pas faux.

Je m'en retournais vers l'Anonyme et l'observais un instant avant de lui demander.
Et si nous allions visiter ce centre, enfin, en attendant de pouvoir avoir l'accord du psy pour interroger Walker.

Toujours battre le fer tant qu'il est chaud.
Haphelros
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Haphelros
Jeu 27 Juil - 14:07

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.


La rouquine cause bien, elle sait toujours qu'elle question poser, d'une certaine manière elle me rappelle un peu moi, avec moins de charme bien sûr. On apprend que Miller n'était pas dans la prostitution, en même temps suffisait de regardait l'appartement pour comprendre qu'on n’était pas face à une putain d’accroc au Red-Eyes, chose assez courante dans le coin malheureusement.
Visiblement j'allais devoir agir et prévenir qu'il allait falloir régler la chose rapidement, enfin, recueillir le plus d'info et gérer de notre côté, car l'administration allait rapidement boucler l'affaire. La ville basse c'était vraiment l'endroit le plus craignos de toute là ville, ici-bas la plupart des meurtres se transformaient en accident, suicide, etc., la justice existait à Central Hive, mais pas pour les pauvres visiblement. Bien sûr ça me dégoûtait, mais qu'est-ce que je pouvais y faire ? Je n’avais pas le flaire d'un clébard et une fois qu'on vous prenez cadavre, rapport et pièce à conviction, il n'y avait tout simplement plus rien pour bosser et continuer l'enquête. Sans oublier de rajouter à cela la hiérarchie qui n'hésitait pas à vous écraser comme une merde sur un trottoir.

- Inspecteur Haphelros ?

- Quoi ?

- On a un 10-109 sur à Market-Place.

- Et ? Fonce, demande du renfort et gère ça. Je reste avec nos invités, transmission d'infos, coopération, tu vois le truc ?

- Bien chef.

L'agent décampa aussitôt sans demander son reste, ça devait bien être le troisième 10-109 de la journée, est-ce que s'en était vraiment un ? Difficile à dire, mais de toute manière ça n'allait pas changer grand-chose au problème.

- Venez, on va prendre une navette, ça sera plus rapide.

Moi qui détestais ses saloperies de canette volante autant dire que si je vantais leur rapidité c'était pas pour un placement de produit, tous les quartiers avaient ce genre de transport, je me disais juste que celle qu'on avait nous devait avoir une sale gueule. À peine sorti du bâtiment je me suis dirigé vers la navette toujours posée à moitié en travers de la route. L'interface vocale ne nous laissa même pas le temps de poser notre cul à l'intérieur.

- Destination ?

- Centre social de Baker Street.

- Calcul itinéraire en cours…

La turbine commençait déjà à réchauffer l'atmosphère, on allait pas tarder à pouvoir faire tomber les vestes.

- Maintenant qu'on a deux minutes à l'abri des lèche-cul. J'vous conseille de vite sauvegarder toutes les infos sur votre pad perso, d'ici une heure maximum Miller sera déclarée comme un accident domestique ou suicide, l'accès aux éléments de l'enquête va être bloqué et le district refusera de communiquer les infos au vôtre, prétextant que les deux affaires sont deux cas isolés. C'est moche, mais c'est malheureusement comme ça que finisse la plupart des histoires un peu trop tendues… des camés qui s'explose la cervelle à coup de fusil d'assaut, c'est une anecdote ici, un tueur qui fait du boulot de pro, c'est mauvais pour la pub alors ça sera vite classé. J'ai déjà un backup de mon côté avec toutes les infos, si ça vous branche.

Première rencontre et voilà déjà que je devais donner tous les bons conseils concernant la façon de gérer les choses dans le coin, j'espérais au moins qu'a ses yeux j'allais pas passer pour un de ses branleurs bien content d'avoir le temps de s'astiquer dans leurs chaussettes.

Arthécate
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Arthécate
Sam 29 Juil - 10:49

Lauren Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je cela me convient parfaitement.

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Une navette, plus rapide ? répétais-je en grimaçant.

Je me souvenais encore très bien de ces boîtes de conserves volantes et des prières que je prononçais chaque fois qu'il me fallait en emprunter une. Ces foutues machines dataient du siècle dernier et ne semblaient pas avoir été entretenues depuis. Elles tremblaient tant et si bien que le métal grinçait comme pour nous menacer de tomber en miettes à tout moment… Et nous avec. Autant vous dire que je ne tenais pas vraiment à rentrer dans l'une de ces maudites machines… Mais l'Anonyme ne me laissa pas vraiment le choix.

Tandis que la machine démarrait, l'inspecteur impoli se laissa aller aux mises en garde. Je souris.

N'ayez crainte, tout a déjà été transféré dans un dossier que j'ai soigneusement verrouillé. Je suis la seule à pouvoir l'ouvrir, dis-je en retirant ma veste. Je me doute bien que cela ne se voit pas vraiment, mais j'ai commencé le métier dans ce quartier. J'étais même la seule femme, à l'époque. Je sais très bien que ce qui se passe ici n'intéresse personne. Puis, comme les bas-quartiers sont suffisamment isolés du reste de la ville, il n'y a rien de plus simple que de fermer les yeux. Je sais tout ça.

Mon regard se posa sur quelques immeubles décrépis que nous survolions à présent… Tout ici était laissé à la déchéance sans que cela ne gêne personne en haut. Ils ne voyaient pas ce qui se passait réellement ici, alors… Pourquoi s'en soucier ? Pour eux, les gens du coin ne représentaient rien d'autre que la saleté, la pauvreté. Ils pensaient que seuls les criminels vivaient ici…

Mais, bref, soufflais-je en détachant mon regard de la fenêtre. Je ne connais toujours pas votre nom. Non pas que cela m'intéresse particulièrement, mais c'est tout de même plus pratique pour remplir les rapports d'enquête. Vous savez, ceux que nous sommes censés rendre à nos supérieurs… Je ne suis pas certaine que le votre prenne la peine de le lire, surtout s'il s'agit toujours de Bynes, mais le mien l'attend déjà avec impatience…

La navette s'ébranla tout d'un coup, me faisant sursauter. Cela n'avait rien de bien original, ce genre de soubresauts se produisaient très régulièrement sans que cela n'entraîne le moindre accident… Mais tout de même ! Bon sang ce que je pouvais détester ces boîtes de conserve.

Putain de machine de merde ! grognais-je entre mes dents. Quelle idée de les laisser en circulation !

Et comme pour m'insulter à son tour, la machine s'arrêta subitement…

– Centre social de Backer Street, vous êtes arrivés…
Mais… Pas du tout, bordel grondais-je en observant la façade de l'entrepôt noirci par des siècles de pollution et sur lequel on pouvait lire "DA C NG"... Des lettres manquaient, d'autres penchaient misérablement et surtout, la rue étrangement déserte se nommait " Black Church".
– Veuillez… descendre, s'il … vous plaî…aît… bredouilla l'auto navette avant que son moteur ne s'éteigne .
C'est une blague ou bien ?







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