Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

La vie, c'est parfois avoir le souffle coupé. feat Caleb

Charly
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Charly
Mer 21 Sep - 21:46

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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On avait sonné à la porte. Son cœur avait loupé un battement. Et si c’était lui ? Non impossible, pourquoi est ce que ça serait lui ? Une semaine de silence radio, une semaine que Judy avait le cœur gros. Ils s’étaient quittés en colère l’un contre l’autre, sans se comprendre. Sans chercher à se comprendre surtout. Elle avait comprit l’avoir blessé une nouvelle fois. Et pourtant lorsqu’elle avait prononcé ces mots, ils n’avaient pas cette signification dans sa bouche. Ce soir-là, lorsqu’il lui avait posé la question, elle avait fait le choix de tout arrêter parce que c’était lui justement. Parce qu’elle avait eut peur pour l’avenir de leur relation ou de ce que cet acte pour engendrer. S’ils devaient coucher ensemble, elle voulait que ça soit de façon différente. Elle voulait pouvoir le voir, le toucher, le regarder dans les yeux. Mais ça… comment lui expliquer ?

Judy se leva du canapé alors qu’on était en train de maltraité la sonnette. En pyjama, elle se lécha rapidement les doigts. Le caramel des popcorn, ça colle. Elle savait que ça n’était pas lui. Il n’aurait pas insisté ainsi. C’était Franky et Amélia. « -salut les filles… » avait soufflé Judy sans ouvrir la porte en grand. Amélia la poussa pour entrer et déclara : « -va te changer, on sort. T’es en vacances, tu n’as aucune excuses valable. » Franky était toujours plus douce et dans un regard elle demanda à Judy si ça allait. Cette dernière haussa les épaules. Elle ne chercha pas à lutter contre Amélia. Une heure plus tard, elle était prête pour sortir. Amélia l’avait maquillé, Franky avait choisi ses vêtements. Comme souvent lorsqu’elles sortaient.

Elles retrouvèrent d’autres amies et finalement finirent en boite de nuit. Le genre de chose que n’appréciait pas forcement la jolie rousse. Mais elle avait besoin de penser à autre chose qu’à Caleb. Alors alcool et danse serait ses alliés de ce soir. Franky chercha à savoir ce qui n’allait pas. Il fallu une dizaine de téquila pour que Judy accepte de parler. « -tu sais le mec de l’autre jour ! Ouais celui avec qui tu m’as laissé en plan. Et ba j’ai accepté son aide. Et finalement… » elle avala un nouveau verre : « -j’ai accepté son aide. » elle avait une étincelle de folie dans les yeux, celle de la nana qui ne savait plus du tout où elle en était, qui souffrait et aussi qui était complètement bourrée. « -oh oui les filles il est canon. Ça je peux pas dire le contraire. Mais il est pas que ça. » elle était à la limite du soupire d’admiration pathétique. « -et vous savez quoi, je suis tellement nulle et conne et à chier que je lui ai fais mal ! Je l’ai blessé là. » elle montra son cœur. « -et je m’en veux ! Mais tellement ! J’aimerais lui crier pardon ! Mais j’ose pas l’appeler ! » elle laissa sa tête se poser contre la table, cacher dans ses bras. Puis elle partit d’un fou rire : « -je vais finir toute seule avec mon chat ! » elle leva un nouveau verre et l’avala en balançant la tête en arrière.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 21 Sep - 21:56

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Ce fameux soir de speed-dating, Caleb s’était rendu chez sa sœur jumelle et avait passé la nuit dans la chambre d’ami après une longue conversation sur Judy et la manière dont leur relation avait explosé en plein vol. Trish avait décidé de ne pas charrier son jeune frère sur les sentiments qu’il avait ou non pour la jeune femme. Il voyait seulement Caleb au plus mal, blessé par cette amitié, par cette collaboration, peu importe le nom qu’ils avaient fini par leur donner. Elle lui conseilla de reprendre sa vie là où elle s’était arrêtée avant de rencontrer la jolie rousse, et peu à peu, il finirait peut-être par l’oublier, comme il était parvenu à oublier Tyler durant plusieurs années. Et qui sait ?! Il finirait peut-être par se retrouver dans une dizaine d’années, au détour d’une rue ou au café de Camille, installé en terrasse, et remarquerait alors qu’ils s’étaient manqués et qu’ils regrettaient cette violente dispute. Qui sait… Dès le lendemain, Caleb mit en application les conseils avisés de sa jumelle et reprit sa routine en commençant par son yoga le matin, puis une douche, un brunch, et il s’était remis au travail, se concentrant sur ses autres clients. Ce ne fut pas pour autant qu’il avait cessé de ressasser leur dispute, les mots prononcés. Elle l’aimait bien… Qu’est-ce que ça voulait dire pour elle ? Pour eux deux ? Il n’était pas un prétendant. Il était un entremetteur. Il fallait croire que cette distinction s’était affinée peu à peu au contact de Judy, que ça avait eu raison de leur collaboration. Le soir, il avait donc décidé d’oublier la jolie rousse avec une jolie brune à la peau halée et aux yeux verts qui était de visite à Seattle pour affaire et qui ne voulait pas repartir sans avoir goûté à la cuisine locale. Au petit matin, au même titre que Cendrillon à minuit, sa conquête avait disparu. Il avait ainsi répété ce même schéma tout le week-end, jusqu’au début de semaine… Et finalement avait cessé. Il continuait de penser à elle, de penser au mal qu’elle lui avait fait, et qu’il lui avait sûrement fait. Il avait donc passé les soirs suivant devant des sitcoms, Willy Mais à ses côtés, et de la mal bouffe pour compagnie…

Enfin cela jusqu’à ce fameux appel au beau milieu de la nuit par une des amies de la jeune femme. En tout cas, c’était ce qu’il avait compris. La musique au fond était assourdissante, l’alcool avait sûrement dû faire son œuvre et elle criait assez pour se faire entendre, mais pas assez pour que la conversation soit audible au complet « Écoutez, ce n’est plus mon problème » « Dites-lui qu’elle n’a pas à s’en vouloir. Le sujet est clos » et raccrocha sans une politesse, et reposa son portable à ses côtés, relançant sa série, non sans un regard pour son chat qui le fixait « Ne me juge pas ! Tu n’as jamais rappelé la chatte du voisin ! » et l’animal posa sa tête sur le canapé avant que le portable ne sonne à nouveau. Un soupir et répondit à nouveau. Interlocutrice différente, mais la même musique en fond « J’ai dit… Vous êtes où ? Je… J’arrive ». Un nouveau soupir et laissa retomber sa tête contre le canapé « Je reviens dans peu de temps. Reste sage en attendant » et troqua son pyjama pour un jean et un pull. Il enfila rapidement sa paire de boots et quitta son appartement. Le premier taxi l’ignora ouvertement et remercia le second d’avoir presque eu pitié pour lui. Il le conduisit à la boite de nuit dans laquelle il mit presque une demi-heure à entrer en raison d’une queue importante devant. La musique brutalisa ses tympans, et le jeu de lumière rendait le repérage assez difficile. Finalement, après plusieurs minutes, il trouva enfin Judy et ses copines. Il s’approcha, glissa ses mains dans les poches et rétorqua « Je suis là ! » et posa ses yeux bleus sur Judy complètement ivre « Je te raccompagne. Je crois que tu as trop bu pour ce soir ».




Charly
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Charly
Jeu 22 Sep - 9:12

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy ne le réalisait même pas, mais maintenant qu’elle avait ouvert le sujet Caleb, elle ne cessait de parler de ça. Et d’enchainer les verres aussi. Généralement, elle était rare les soirées où elle buvait trop. Par principe. Elle était prof, devait donner l’exemple. Noyer ses problèmes dans l’alcool ne servait à rien. Mais ce soir, après une semaine à penser à lui, au mal qu’elle lui avait fait… c’était stop. Elle ne voulait plus penser à lui, pendant quelques petites heures seulement. Sauf que c’était loupé. Heureusement, Franky était là pour la pousser à se lever et à aller danser. Histoire de l’éloigner de l'alcool. Une heure plus tard, Judy était totalement ivre. Comme toutes personne timide et réservée, lorsqu’elle buvait trop, elle se transformait en jeune femme totalement désinhibée. Elle riait fort, de tout et de rien. Amélia voulait poursuivre la soirée ailleurs, Franky devait rentrer et n’avait pas le temps de ramener Judy. Elles se mirent presque à se disputer pour savoir quoi faire. « -Hors de question de la coller dans un taxi ! » « -oh je sais ! » avait alors crié Amélia.

Si Judy avait été au courant, elle aurait refusé. Mais elle dansait sur la piste, un peu dans un autre monde. Celui de la danse et de l’oubli. C’était Franky qui avait rappelé Caleb une seconde fois, et qui l’avait convaincu de venir la chercher. Quand il arriva, Judy était assise à table, la tête posée sur l’épaule de Franky. Elle leva la tête lorsqu’il parla : « -hé le mec là il ressemble vachement à Caleb ! » elle plissa les yeux en le montrant du doigt. Puis elle ouvrit de grands yeux lorsqu’il s’adressa directement à elle. "-qu'est ce que... pourquoi tu... » elle ouvrit la bouche en réalisant : « -qui a fait ça ? » elle savait que c’était Amélia. Elle en était certaine ! Mais Amélia avait filé depuis longtemps, il ne restait que Judy avec Franky et deux autres amies. Franky tenta de lui faire entendre raison. Elle s’excusa auprès de Caleb : « -je suis désolée, mais je commence dans une heure, j’ai pas le temps de la ramener et veilliez sur elle encore moins. J’ai cru comprendre que c’était un peu tendu entre vous mais je te revaudrais ça. » Franky ne s’était pas attendu à voir un homme de la même couleur de peau quelle. Mais elle lui demanda cela un peu comme s’ils étaient déjà amis.

Elle aida Judy à se lever et les accompagna jusqu’à la sortie de la boite. « -juste une précision avant de partir. Elle est… elle est très sincère quand elle a trop bu. » Franky donna une petite tape sur l’épaule de Caleb avant de filer. Judy de son côté avait posé sa tête contre le cou de Caleb, tenant difficilement debout. Une fois dans le taxi, elle ferma de nouveau les paupières en soufflant un « -je suis contente que tu sois là. » elle avait largement trop bu. Une fois devant chez elle, la jolie rousse dit : « -c’est bon… c’est bon laisse moi. Ça va. » elle n’avait pas moindre idée de comment monter les cinq étages, mais la petite partie d’elle encore consciente ne voulait pas le déranger. Même bourrée elle restait polie. Elle l’embrassa sur la joue et ajouta un: "-merci... t'es vraiment quelqu'un de bien." avant de faire trois pas et de s’agripper à la rampe d’escalier.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 22 Sep - 14:01

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Après le second appel et un certain désespoir dans voix de l’amie à Judy, Clan s’était décidé à aller la chercher en boîte de nuit. Il n’était pas du tout enchanté et ça se voyait. Les mains dans les poches, attendant patiemment, il remarqua que Judy était ivre et elle ne semblait pas au courant de sa venue de ce qu’il put comprendre. Ce fut son amie qui s’adressa à lui comme s’ils se connaissaient de longue date « Tu peux y aller, je m’occupe d’elle, c’est bon » dans un soupir. Oui, c’était tendu entre eux, et oui, il aurait préféré être chez lui ce soir, mais il était là et assumait sa décision. Il ramènerait la jeune femme. Son bras autour de sa taille pour l’aider à avancer, il écouta les prévisions de l’amie de Judy « Super… ». Apprendre qu’elle était plus sincère lorsqu’elle était bourrée n’allait sûrement pas arranger leur relation… Sa tête contre son cou, il la fit avancer jusqu’au taxi et fut surpris de sa première confidence. Elle était contente qu’il soit là. Il ne répondit rien. Là regardant seulement et en silence. Elle lui avait manqué aussi, mais il avait encore une certaine amertume de ce qui s’était passé la semaine dernière… Le taxi les déposa devant chez Judy « Non, je te raccompagne jusqu’à ta porte » souffla-t-il avec une certaine impatience de rentrer chez lui. Il n’esquissa même pas un sourire quand elle déposa un baiser sur sa joue et à son compliment, il rétorqua « Tu dis ça parce que tu es ivre ».

Son bras de nouveau autour de sa taille, Caleb l’aida à gravir les étages jusqu’à son appartement, puis se saisit de son sac pour retrouver les clefs et ouvrit l’appartement « Entre » tout en l’aidant. Il posa le sac à main dans l’entrée et glisse les chefs dans la serrure. Il accompagne ensuite Judy jusqu’à sa chambre « Je te retire juste tes chaussures » et se baissa pour s’exécuter « Je vais y aller maintenant. J’avais promis de te ramener chez toi, c’est chose faite. Maintenant je rentre » répliqua-t-il d’une voix blanche et s’avança avant de revenir vers la jeune femme « Pourquoi elles m’ont appelé moi ? ». Après tout, elle avait d’autres amis, ses parents également. Mais non, elles l’avaient appelé lui, et ce, alors qu’ils seraient disputés… « Pas besoin de répondre. Bonne nuit » et quitta la chambre après un dernier regard pour la jolie rousse.


Charly
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Jeu 22 Sep - 14:37

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -non… » elle le regarda au fond des yeux et ajouta : « -je dis ça parce que c’est la vérité. » elle était sincère, toujours un peu trop lorsqu’elle avait bu. Franky avait trouvé judicieux de la préciser à Caleb. Gravir les escaliers jusque chez elle fut une monter interminable. Et elle fut soulager d’arriver enfin devant la porte. Elle commença à fouiller dans son sac à main mais Caleb lui prit des mains : « -hé ! » râla la jeune femme en fronçant les sourcils. « -non va s’y… » marmonna la jolie rousse en le regardant avec douceur, l’épaule contre la porte : « -t’es pressé… » sans le quitter des yeux : « -je comprends… » malgré l’ivresse elle comprenait qu’il ait envie d’être ailleurs qu’ici. Avec elle. Ça se sentait dans son attitude. Il était distant, froid. Un hochement de tête lorsqu’il lui dit d’entrer. Elle ne se fit pas prier. Elle avait mal aux pieds, et un peu froid aussi. Elle se laissa tomber sur son lit, la tête lui tournant légèrement. « -tu veux pas retirer plus… » rit Judy alors qu’il voulait lui retirer ses chaussures. Ce qu’il fit alors qu’elle avait à nouveau protesté en s’allongeant sur le lit. « -ok… » souffla t elle ensuite. Il partait. Il n’attendait que ça.

En l’entendant quitter la pièce, Judy se massa les tempes pour essayer de s’éclaircir les idées. C’était difficile. Très difficile. Elle entendit sa réponse et se redressa sur les coudes pour le regarder. Mais elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il avait déjà balayé ça. « -parce que je leur ai parlé de toi ! » cria Judy dans un souffle, espérant qu’il était encore là pour l’écouter. Elle se redressa avec difficulté. Il lui fallait un verre d’eau. En arrivant dans le couloir elle se retrouva nez à nez avec lui. Elle pensait qu’il était parti. Elle bloqua quelques instants. Ses yeux, ses lèvres… « -j’ai passé la soirée à parler de toi. C’est pour ça…» avait-elle soufflé sans reculer pour autant alors qu’ils étaient trop proche. Elle pencha la tête sur le côté avant de sourire avec douceur : « -j’ai été tellement bête… et je m’en veux tellement… » elle posa sa main sur le torse de Caleb. « -j’aurai dû dire oui… » elle laissa glisser sa main et s’en alla jusqu’à la cuisine. Elle ouvrit le robinet et chercha un verre dans un placard. Il lui échappa des mains et vint s’éclater au sol. Elle avait sursauté en laisser échapper un cri. Pieds nus au milieu des débris de verre, elle se mis à rire en jurant à sa façon: "-hé zut..."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 22 Sep - 18:04

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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La demande Frankie était simple : Veiller sur Judy et la ramener à bon port. Alors, lorsque la jeune femme lui demanda de partir, il refusa. Il ne la laisserait que lorsqu’il serait certain qu’elle soit bel et bien chez elle, dans son lit de préférence, à cuver son vin, ou au vu de l’haleine de la jeune femme, sûrement la téquila ou quelque chose d’assez semblable. Il était là à contrecœur et aurait souhaité à être partout ailleurs qu’ici-même avec Judy, il n’en restait pas moins que sa sécurité lui importait. Il ne souhaitait pas voir son nom dans le journal du lendemain matin où il aurait été fait mention d’une agression d’une femme ivre. Le monde actuel était bien trop dangereux pour la laisser grimper les cinq étages qui les séparait de l’appartement, et ce, alors qu’elle était bourrée. C’était sûrement pour cela qu’elle considéra que c’était un homme bien. Parce qu’il n’était pas parti. Parce qu’il était même venu la récupérer en boite de nuit à la demande de ses amies. Un regard pour la jeune femme qui lui confirma qu’elle disait cela parce que c’était la vérité. Il ne répondit rien. Pas vraiment convaincu de cela. En arrivant devant sa porte, il lui récupéra son sac, ne souhaitant pas perdre son temps à la laisser chercher des clefs qu’elle ne trouverait sûrement pas vu son état « On peut dire ça » répondit-il en glissant la clef dans la serrure. C’était mieux que d’avouer qu’il voulait partir au plus vite. Il la laissa rentrer dans son antre, la conduisant jusqu’à la chambre et lui retira ses chaussures, non sans lui lancer un regard en entendant sa demande « Non » répondit-il alors avec aplomb, se retenant de dire que c’était dorénavant trop tard. Lorsque les chaussures tombèrent au sol, Caleb quitta la pièce, décidé à sortir de là au plus vite.

Finalement, ce dernier rebroussa chemin pour poser une seule et unique question. Pourquoi ses amies l’avaient appelé lui ?! Au dernier moment, il décida qu’il n’était plus vraiment certain de connaître la réponse et quitta de nouveau la pièce d’un pas un peu plus décidé, jusqu’à entendre la réponse de Judy. Elle leur avait parlé de lui… Il se retourna donc vers cette dernière qui avait décidé de se lever pour venir à sa rencontre et répéta les mêmes paroles en criant moins, et en se rapprochant de lui « Pourquoi ? » finit-il par demander sans reculer, lui non plus. Ils étaient proches. Peut-être trop proches, mais il était sobre, et savait qu’aucun dérapage n’aurait lieu. Pas après ce qui s’était passé entre eux. Pas alors qu’elle était ivre morte devant lui « Ce n’est rien… » souffla-t-il pour seule réponse, ne souhaitant pas revenir sur le sujet. Il sentait son regard vaciller entre ses yeux et ses lèvres. Il sentait qu’elle avait envie de l’embrasser, et il en eut rapidement la confirmation, et rétorqua un « C’est du passé maintenant ». Caleb avait seulement envie de lui crier qu’il ne voulait plus parler de tout ça. Tout ce qu’il désirait, c’était de rentrer à son appartement ! Alors, lorsqu’elle s’éloigna jusqu’à sa cuisine, il s’approcha de la porte. Il ne put poser que sa main sur la poignet, sans même la tourner, qu’un bruit de fracas attira son attention. Il leva les yeux au ciel en soupirant. Judy n’allait pas le laisser partir… Il tourna donc les talons pour la rejoindre, posa sa main sur sa hanche « Ne bouge pas » et se baissa pour ramasser les débris de verre un par un, en veillant à ne pas se couper, puis passa un rapide coup de balai aux pieds de la jeune femme et se redressa. Il lui servit un verre d’eau et lui tint pendant qu’elle l’avalait et lui en servit un second « Plus tu boiras de l’eau, et moins tu auras mal à la tête demain » et lorsqu’elle eut avalé le second verre, il le déposa dans l’évier « Je te raccompagne jusqu’à ta chambre, viens » et posa sa main dans son dos, l’entrainant avec lui jusqu’au pied du lit « Va te coucher maintenant Judy » et s’approcha sur le côté du lit, levant la couverture pour qu’elle vienne s’y glisser.

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Jeu 22 Sep - 18:49

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
La vie, c'est parfois avoir le souffle coupé. feat Caleb Tumblr_nveh4yoWCS1qljqu0o7_400
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Si elle n’avait pas été dans un état pareil, Judy se serait sentit très mal. Vraiment très mal. Parce que c’était tellement flagrant que Caleb n’avait pas la moindre envie d’être ici. Il lui en voulait toujours. Il n’avait plus la moindre envie d’être en sa présence. Si elle n’avait pas autant bu ce soir, elle aurait été capable de comprendre que ce qu’elle lui avait dit au speed dating n’avait rien changé. Elle avait pourtant pensé qu’il avait été capable de prendre du recule et de comprendre. De son côté, elle ne lui en voulait plus. Elle avait comprit que la fautive c’était elle. Elle qui n’avait rien comprit. Elle qui avait eu peur alors qu’il ne demandait qu’à l’aider. Si seulement elle avait dit oui continue. Ils n’en seraient pas réduit à cela.

« -parce qu’elles… parce qu’elles ont lourdement insisté pour savoir ce qui minait mon moral. » un léger sourire. Elles avaient été témoin de sa descente aux enfers après de le départ de Jeffrey, alors que ce soit Amélia ou Franky, elles veillaient à chaque changement d’humeur un peu trop persistant. « -non ! Non ce n’est pas rien ! Si ça n’était rien tu… » elle se perdit quelques secondes dans ses yeux bleus. « -tu me regarderais pas comme ça. » elle baissa les yeux et détourna le visage. Il ne serait pas pressé de partir ainsi. Jamais il n’avait été pressé de la quitter. Elle fit deux pas avant de lui jeter un regard. Elle savait qu’il allait partir. Pour de bon cette fois… Pourquoi est ce que ça lui faisait si mal ? Le voir là, présent dans son appartement… Malgré l’alcool elle réalisait qu’il lui manqué plus qu’elle ne l’avait pensé.

Alors que cette pensée faisait son chemin dans son esprit embrumé, Judy lâcha le verre qu’elle avait à peine sortie du placard. Elle se frotta le front. Un léger sursaut en sentant la main de Caleb sur sa hanche. « -je pensais que tu étais partie… » souffla Judy en le dévisageant. Judy se hissa sur le plan de travail de la cuisine, afin d’éviter de marcher dans les morceaux de verres. « -laisse je ferais ça demain. » murmura la jeune femme alors qu’il était là à ramasser. Un regard pour le verre qu’il lui tendait, avant de le prendre et de le porter à ses lèvres, sans bouger de son perchoir. Sans le quitter des yeux non plus. Elle avait comme une envie folle aux creux des reins. Depuis qu’elle avait sentit son parfum en sortant de la boite de nuit, son visage dans son cou. Lorsqu’il avait posé sa main sur sa hanche, cela l’avait comme électrisé. « -t’es pas obligé de… » mais il venait de poser sa main dans le bas de son dos. Un frisson lui parcouru le dos et elle inspira profondément tout en rejoignant sa chambre. « -non… » elle se pinça les lèvres entre elle en le regardant là, à côté de son lit.

Judy glissa une main dans ses cheveux et se dirigea vers la salle de bain. Il fallait qu’elle se brosse les dents. « -je sais pas pourquoi j’ai bu de la téquila. » maronna t elle avant de prendre sa brosse à dent en bouche. Lorsqu’elle sortirait de la salle de bain, Caleb serait parti. Et cette espèce d’envie de lui aussi. Elle se promis de ne plus jamais boire de sa vie.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 22 Sep - 19:24

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Pourquoi ne parvenait-il pas à surmonter cette animosité qu’il éprouvait pour elle ? Pourquoi avait-il tant envie de s’éloigner d’elle au plus vite ? Peut-être parce qu’il ne se sentait plus à la hauteur pour l’aider. Peut-être parce qu’il se sentait trop investi sentimentalement parlant et que ça l’effrayait… Parce qu’elle avait une telle capacité à le faire sourire qu’à lui faire mal… À ses côtés, Caleb se sentait trop vulnérable. Il avait l’impression que Judy pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Un livre… Plus une notice de l’homme qu’il était, avec un schéma où elle pouvait appuyer pour le faire rire, le faire sourire, le rendre soudainement mal à l’aise, timide… Ou bien lui faire mal… Et oui, ça lui faisait peur de voir qu’elle pouvait si facilement l’atteindre. Alors oui, Caleb voulait s’éloigner au plus vite de Judy. Il n’avait pas envie de rester ici et de prendre le risque qu’elle prononce une parole déplacée qui pourrait croître le fossé qui s’était creusé entre eux. Parce qu’elle lui manquait. Tout simplement. Et qu’il n’avait pas envie que leur amitié se détruise un peu plus ce soir. Il restait convaincu qu’avec le temps, peut-être quelques mois, peut-être plus, ils finiraient par mettre tout cela derrière eux. Enfin, c’était ce qu’il pensait, mais en entendant la réponse de Judy, il comprit qu’il n’était pas le seul à l’avoir à l’esprit. L’entremetteur avait également un impact sur la jeune femme et détourna le regard un instant, serrant la mâchoire, avant de la regarder à nouveau « Je ne voulais pas te rendre triste ». Ce n'était pas l’objectif de tout cela. L’objectif était de la rendre heureuse, de lui redonner confiance en elle, pour qu’elle soit prête à affronter la vie sans crainte, qu’elle puisse à nouveau tomber amoureuse et être heureuse comme elle était parvenue à l’être avec lui. Lorsqu’elle revint sur le sujet, Caleb tenta de lui faire comprendre, avec ses mots, qu’il ne souhaitait pas en parler, mais Judy avait décidé de le contrer, une fois encore. Ça devenait une habitude chez elle. Ce qu’elle ajouta lui fit mal. Vraiment mal. Il n’avait pas senti son regard changé et pourtant… Il détourna alors ce fameux regard de Judy sans un mot et la laissa s’éloigner alors qu’il rejoignit la porte d’entrée.

Puis il y eut ce verre qui tomba au sol et se brisa en mille morceaux. Un peu comme leur amitié. Il hésita une fraction de seconde et s’approcha de cette dernière, posa sa main sur sa hanche. Il releva ses yeux bleus sur elle « Tu as fait tomber le verre avant que je ne parte » et ramassa les morceaux de verres « Non. Je n’ai pas envie que tu te fasses mal ». Elle aurait sûrement oublié qu’elle avait fait tomber le verre cette nuit, si elle venait à se lever parce qu’elle avait soif, ou le lendemain matin en venant prendre son café. Il ramassa donc le tout pendant que Judy était perchée sur le comptoir, et souffla un « Je sais » alors qu’elle n’avait pas fini sa phrase. Il l’accompagna ensuite jusqu’à la chambre où il lui demanda d’aller se coucher, mais la jeune femme n'était pas de cet avis. Un soupir alors qu’il baissa la tête. Il n’allait jamais parvenir à rentrer chez lui ce soir. Il la suivit jusqu’à la salle de bain et posa son épaule contre l’encadrement de la porte et croisa les mains devant lui, observant Judy se laver les dents « Parce que tu voulais m’oublier » répondit-il pour elle. Il baissa la tête, et se décala pour poser son dos contre l’encadrement de la porte, ainsi que sa tête et baissa ses yeux bleus sur Judy « Je ne savais pas que mon regard avait changé…. Comme je ne savais pas que tu m’aimais bien… Au point que tu boives outre-mesure ce soir… » et ajouta « J’espérais qu’en prenant de la distance, on finirait par retrouver une amitié normale d’ici quelques mois » et se mit à rire nerveusement « Je te dis tout ça, mais demain, tu ne t’en souviendras sûrement pas » et l’observa un moment « En tout cas, tu es très jolie dans cette tenue et je suis désolé que tu n’es pas pu profiter de cette soirée, tout ça parce qu’on ne s’est pas compris. Encore une fois ». Un regard pour l’heure et se détacha de l’encadrement de la porte « Tu dois dormir et je dois rentrer. Va te coucher maintenant. Ok ?! »


Charly
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Charly
Jeu 22 Sep - 20:02

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -et moi je ne voulais pas te blesser. » avait répliqué Judy du tac au tac. Franky avait prévenu Caleb. La sincérité. Sans filtre. « -mais je l’ai fait… » conclue la jeune femme avant de s’éloigner dans la cuisine. Accident de parcours, un verre lui échappa des mains. Elle pensait que Caleb avait déjà prit la fuite. Pourtant, quelques secondes plus tard, il était là, à ramasser les débris de verre sur le carrelage de sa cuisine. Elle se cacha la visage dans ses mains pour éviter de répliquer quoi que se soit. Également pour tenter de faire cette envie de lui qui était absurde. C’était l’autre soir qu’elle aurait du éprouver ça. Pas maintenant alors qu’elle ne comptait plus pour lui et qu’elle avait bien trop bu.

« -oh ba si tu sais ! » râla Judy qui supportait très mal le comportement de Caleb. Et qui supportait très très mal cette envie grandissante de lui. Malgré l’alcool, elle tentait de se résonner. Elle avait trop bu. Il arrivait sur son cheval blanc pour la ramener chez elle. Forcement elle avait envie de lui. En même temps c’était leur seul homme qui l’avait embrassé depuis six ans. Oh mon dieu ses lèvres. Non, elle ferma fortement les paupières tout en se frottant les dents. Mais elle rouvrit les yeux sous la surprise. Il était encore là. Là, là juste là. Heureusement elle lui tournait le dos.

Elle fit des gestes lents, se rinçant la bouche et rangeant sa brosse à dents tout en l’écoutant. Il ne savait pas qu’elle l’aimait bien ? Elle le regarda par l’intermédiaire du miroir. Mais il lui fallait quoi ? Une pancarte autour du coup pour qu’il le comprenne ? Bien sur qu’elle l’appréciait. « -ça va, ça commence à redescendre… » souffla Judy comme pour lui faire comprendre que si, elle se souviendrait de cette conversation. Enfin en vérité elle n’en était pas certaine… Mais vu qu’il parlait enfin, elle ne voulait pas qu’il s’arrête. Pas maintenant. Et pourtant elle souffla un : « -ok… » avant de s’arrêter à sa hauteur, dans l’encadrement de la porte et de le regarder durant quelques secondes. Un léger sourire un peu triste, avant de poursuivre son chemin puis enfin de prendre son courage à deux mains. Ou sa folie plutôt. Elle lança alors : « -j’ai changé d’avis. » entre lui et la porte de la chambre, elle leva les bras et retira son haut. « -j’ai changé d’avis. Je suis partante. La dernière fois j’ai paniqué. Le bandeau et tes lèvres et les sensations que j’ai ressenti. J’ai pas éprouvé ça depuis six ans. » elle ferma les paupières et ajouta : « -c’est aller trop vite pour moi et si on… si on vient à faire ça, je veux pouvoir te voir. » elle ouvrit les yeux et après avoir avaler sa salive elle reprit : « -et maintenant s’il te plais soit tu dis non et tu t’en vas pour de bon. Soit tu dis oui et on passe l’étape suivante parce que j’ai horriblement envie de toi. » elle leva les deux mains tout en se pinçant les lèvres : « -et oui je sais, c’est nulle pathétique mais je suis… enfin j’ai trop bu et y’a que comme ça que je pense être capable de dire ça. » voilà ! soit pour il la prenait pour une cinglée, ou une pauvre fille en manque.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 22 Sep - 20:25

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Son corps près du sien, la tête dirigée vers une autre direction, Caleb ne tourna que les yeux vers elle au moment où elle lui confia ne pas avoir voulu le blesser. Il baissa la tête dans un soupir et s’éloigna parce qu’il n’avait pas… plus envie d’en parler. Puis l’Univers avait semblablement décidé de s’en mêler et le bruit du verre au sol empêcha Caleb de quitter l’appartement tout de suite. Il ramassa donc les débris et comprit, à sa réponse, que son comportement distant commençait à agacer la jeune femme. Peu importe. Tout ce qu’il désirait, c’était de quitter l’appartement juste après avoir fait en sorte que Judy soit dans les bras de Morphée à son départ. Il lui lança donc un simple regard, et la conduisit jusqu’à la chambre. Elle ne souhaitait pas se coucher maintenant. Bien. Il la suivit donc jusqu’à la salle de bain, prenant appui contre l’encadrement de la porte et décida de prendre la parole à son tour. De toute manière, elle finirait par oublier cette conversation au petit matin, même si elle tenta de le convaincre du contraire. Elle avait beau avoir les idées un peu plus claire qu’à leur arrivée, il n’en restait pas moins que Judy était toujours alcoolisée. Quand elle se glissa entre lui et l’encadrement de la porte, il ancra son regard dans le sien. Bon… D’accord… Elle lui avait manqué ! Il la suivit du regard alors qu’elle s’avançait jusqu’au lit et fronça les sourcils en ne comprenant pas ce qu’elle disait « Sur quoi ? » demanda-t-il sans vraiment comprendre. Il se détacha de l’encadrement de la porte et resta interdit devant la scène surréaliste qui se déroulait devant ses yeux.

Judy venait de retirer son haut devant lui et lui fit comprendre qu’elle voulait de lui, mais qu’elle voulait le faire à sa manière, sans bandeau. Elle voulait le voir lui. Tout le long. Caleb déglutit avec difficulté alors qu’il tentait de se concentrer sur les yeux de Judy et non sur sa poitrine enfermée dans son soutien-gorge. Il sentit son cœur battre un peu plus vite et davantage quand elle lui avoua avoir envie de lui… Jamais il n’aurait pensé entendre ces mots de la bouche de la jeune femme. Il s’approcha d’elle d’un pas lent, et s’arrêta juste devant elle « Je ne vais pas dire « non », mais je ne vais pas dire « oui » non plus Judy. Tu es soule et je t’ai dit que je ne couchais pas avec les femmes soulent… Et encore moins quand cette femme, c’est toi Judy » et posa sa main sur sa joue « Je n’ai pas envie que ça passe ainsi. Pas de cette manière. Pas parce que tu es ivre » et laissa glisser sa main sur son épaule, puis son bras « Ne pense pas que je n’ai pas envie de toi, parce que c’est faux. Mais je n’ai pas envie d’avoir mal encore une fois, parce que je ne le supporterais pas deux fois. Je n’ai pas envie que demain matin, tu regrettes » et lui sourit avec douceur « Alors tu vas dormir et je vais rester là, vu qu’apparemment, je n’arrive pas à quitter ton appartement ce soir et demain, on reparlera de tout ça » et déposa un baiser sur son front et son regard s’accrocha au sien, et fit un pas en arrière parce qu’il savait que s’il l’embrassait, alors aucun retour en arrière serait possible et ils coucheraient ensemble ce soir. Il laissa son regard glisser sur son corps presque nu et se fit violence pour se rendre jusqu’à la penderie pour prendre un t-shirt trop grand et le lui tendit « Tu dois dormir maintenant Judy... S'il te plaît».

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