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LE TEMPS D'UN RP

Une valse à trois temps | ft. Kathleen

Kathleen
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Kathleen
Mar 9 Mai - 0:37
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Kathleen
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J'ai 22 ans et je vis à Versailles , France . Dans la vie, je suis princesse héritière et ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis avec douleur.

Kathleen est née du roi de Sank et de son épouse, issu d'une lignée de guérisseuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprend l'art de ces deux héritages. Kathleen est venue pour la première fois en France quand elle avait 14 ans pour le mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI. Elle a sympathisé avec Marie-Antoinette et est devenu son amie. Elle est revenue en tant qu’ambassadrice au moment où le couple est devenu roi et reine. Elle avait 17 ans. Elle passa beaucoup de temps à protéger les innocentes car elle sait très bien se battre.

Kathleen a déjà fait des rêves prémonitoires, maîtrise le savoir des vertus de nombreuses plantes et maîtrise l'épée et le tir à l'arc. Mais elle est vraiment meilleure en diplomatie.  Généreuse et bienveillante, elle se bat pour protéger ceux qu'elle aime, avec souvent un soupçon de naïveté. Veuve, elle vit à la Cour avec sa fille de deux ans.  


avatar :copyright: Kathleen

Quand il prit congé d'elle, Kathleen ne put que se rendre compte à quel point son garde du corps avait la volonté de faire de sa mission une priorité. Il avait également la douceur et la bienveillance qu'elle pouvait espérer de n'importe quel membre de son royaume. Il prit même soin de la petite Feena, qui était trop fatiguée pour marcher, afin que sa mère n'ait pas à la porter. Kathleen était extrêmement touchée et elle devait admettre que cette bienveillance lui était infiniment plus précieuse que n'importe quelle autre caractéristique de cet homme.

« Je comprends. Faites comme il vous semble être le mieux. J’ai totale confiance en vous. »

Sa façon d'accepter de l'accompagner fut très protocolaire, mais Kathleen était persuadée que ce n'était pas pour autant qu'il se sentait obligé de venir. Il était seulement concentré sur le travail qu'il avait à accomplir et, pour le moment, cela l'obnubilait. La jeune princesse tenait donc à le laisser gérer la situation pour être le plus à l'aise possible. Elle ne l'entendit pas rentrer, car elle était déjà profondément endormie, profitant du fait qu'il n'y avait pas de soirée où elle était tenue d'être présente ce soir-là.

Le lendemain, elle fut prête tôt, et sa servante avait préparé de délicieux sandwiches qu’elle allait pouvoir partager avec son garde du corps. Elle avait décidé de confier sa fille à sa tante Rose, afin que Nathan puisse se concentrer sur leur entraînement sans avoir à s'inquiéter de la fillette. La jeune héritière n'avait aucun doute sur le fait que si cet entraînement devait impacter son travail d'une manière ou d'une autre, il n'y prêterait qu'une attention mesurée afin d'assurer les responsabilités qui étaient les siennes. Il valait donc mieux diminuer autant que possible les sources de distraction.

« Bonjour Nathan », lui dit-elle en l'apercevant. « J'espère que vous êtes prêt pour un entraînement sérieux. J'ai confié ma fille à sa tante afin que nous puissions nous concentrer sur la confrontation. »

Elle ne savait pas pourquoi mais l'idée de passer toute une journée en tête à tête avec son garde du corps lui faisait extrêmement plaisir. Elle mit ça sur le compte d'une amitié naissante qu'elle ressentait très probablement pour lui. En tout cas, il avait de la valeur et elle ne pouvait nier quelle l'estimait au-delà de la plupart des gens qui se trouvait à Versailles actuellement. Elle avait un certain nombre d'amis bien-sûr, mais la grande majorité des courtisans n'était pas à prendre en exemple. Elle offrit un petit sourire malicieux à son garde du corps.

« J'ai prévu une surprise qui, je l'espère, vous plaira. »

Elle l’entraîna vers la cour où les attendait son carrosse. Elle l’invita aussitôt à y grimper, même si elle supposait qu'il allait préférer l'accompagner sur son cheval pour l'escorter avec plus de sécurité. Le carrosse quitta Versailles, entraînant le duo à l'extérieur de la ville en direction de la campagne. Kathleen s'arrêta dans une jolie clairière au bord d'un ruisseau, un endroit assez féerique qu'elle avait découvert il y avait quelque temps. Cela offrait un endroit tout à fait intéressant pour faire un pique-nique comme un entraînement à l'épée.



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Jo'
Jeu 18 Mai - 12:28

Nathan
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J'ai 22 ans et je vis au Royaume de Sank. Dans la vie, je suis garde de la Princesse et je m'en sors bien pour l'instant. Sinon, grâce à mon métier, je suis célibataire et je le vis plutôt dans l'indifférence.

Nathan naît en Angleterre d'une mère commerçante et d'un père dont il n'a jamais entendu parler. Les besoins du commerce le poussent à savoir lire et écrire mais il n'est jamais allé à l'école. C'est un enfant tendre mais bagarreur.


A 14 ans, Nathan perd sa mère d'une pneumonie durant les pluies. Elle lui confie une lettre qu'elle lui fait promettre de ne pas lire avant qu'elle soit décédée. Il ne l'ouvrira que deux ans plus tard.

De ses quatorze à seize ans, il maintient la boutique à flot mais un incendie lui fait reconsidérer son choix de vie. Il ouvre l'enveloppe qu'il a toujours gardée sur lui sur laquelle est écrit que son père est un soldat du Royaume de Sank, avec son nom et les dernières coordonnées connues.

Nathan part retrouver son père qui, quoique la distance soit de mise, l'accueille chez lui. Il s'engage ensuite dans la garde faute de mieux.
"Il me faut voir l'intendante."

La dame de chambre que je harponne dans les couloirs me dévisage d'un air réprobateur. C'est une femme sans âge, digne ainsi qu'on peut l'attendre du personnel de Versailles, mais d'une stature très sèche qui émacie son visage sur un nez aquilin pas moins agressif que son regard. J'anticipais cet accueil qui m'est très logique : d'abord, aucun domestique ici n'a suffisamment de privilège pour avoir envie de faire quoi que ce soit qui dépasserait les prérogatives de son poste et en faute de quoi il se verrait puni ; ensuite, il apparaît présomptueux qu'un nouvel arrivé, qui à leurs yeux n'a pas beaucoup plus de valeur puisque comme tout domestique il est au service de sa Seigneurie, puisse formuler des exigences. Après un regard appuyé, elle entre dans la chambre sans me répondre, où je l'y précède pour lui soutirer un son de voix.

"Vous ne pouvez pas être ici, persifle-t-elle.
- Faites-moi voir l'intendante et je disparais."

Elle serre les mâchoires tandis que, parasite l'imitant, je réajuste les édredons à ses côtés. Elle pousse mes mains nerveusement et me toise les mains sur les hanches.

"Bon, bon ! Mais que ça ne me mette pas en retard !"

D'un pas preste qui tonne son rythme sur le lustre des corridors, elle me conduit à l'intéressée qui orchestre les cuisines. Sans autre forme de procès, elle prend congé de moi et retourne à sa besogne. Sa supérieure quant à elle m'accueille avec le même air désapprobateur, cependant qu'il est plus impatient qu'hostile.

"Qu'est-ce que c'est encore ?" Manifestement, le fait que j'aie récupéré mes valises pour les installer chez la Princesse a eu le temps de faire le tour des coulisses. "Vous voulez une autre chambre ? Récupérer l'ancienne ? Finalement elle veut pas de vous ? Qu'est-ce que j'peux faire pour ce bon m'sieur ?" Son ironie exprime tout le mépris contraint qu'elle éprouve pour moi. Histoire de la faire courte : je suis déjà catalogué comme le chieur de service.

"En fait, exposé-je sans me formaliser de son humeur alors qu'elle répond du même coup aux propositions du chef cuisinier pour le dîner de la Cour, je me demandais si loger les gardes du corps avec les autres domestiques était quelque chose d'habituel ou si on vous avait demandé de m'éloigner de la Princesse Peacraft."

Elle me regarde avec une moue avant de soupirer.

"Les deux.
- Pardon ?
- Bah, ça arrive qu'on ai des invités un peu zélés qui ont une garde rapprochée mais pas le prestige pour occuper toutes les belles chambrées du domaine ! Alors d'habitude on colle la garde avec les domestiques pour la nuit et ça fait très bien l'affaire.
- Mais Madame Peacraft n'est pas zélée, et ne manque assurément pas de prestige.
- Certes."
Puis à l'intention d'un commis venu la déranger. "Soyez attentif à la présentation enfin !"

Je ne nous laisse pas distraire. "Alors qui vous a demandé d'isoler la Princesse ?
- Nous avons reçu une note de service. Je l'ai découverte ce matin avant d'attribuer les postes aux dames de chambre.
- Vous ne savez pas de qui vient cette note ?
- Non ! Puisque je vous dis que ça arrive de temps en temps. Vous savez, on n'a pas le temps de faire de la politique nous, on travaille pour de vrai.
- Vous l'avez conservée ?
- Elle est dans mon registre. Mais vous l'aurez pas. Il en va de mon intégrité."


La conversation ne donne rien de plus mais m'incite à mouliner - mes préoccupations étaient fondées et ma présence ici d'autant plus nécessaire. Il est des personnes dans cette Cour qui voient d'un mauvais oeil ma présence auprès de Kathleen.

*

Lorsqu'elle m'apparaît ce matin là, je reste frappé par la beauté et la praticité de sa mise en toilette. Pour moi qui ai la bagarre sale et violente, je ne peux qu'admirer le soin de sa tenue d'entraînement, et toute la distinction que sa pratique de l'épée doit en revêtir. La réputation de la Princesse la précède quant à son aisance au fleuret et je ne suis que plus impatient de la découvrir à l'oeuvre.

"J'ai prévu une surprise qui, je l'espère, vous plaira."

Son estocade complice me vrille l'échine tandis que je lui souris avec autant de consistance que possible. Si je suis parfaitement honnête, nulle surprise n'est nécessaire pour me plaire en ce jour où je nous sais nous découvrir dans un cadre bucolique. Je me hisse sur mon cheval alors qu'elle monte dans son carrosse, et nous quittons au pas le château pour nous échouer dans une clairière.

Au sein d'une nasse émeraude de pins et d'orme se perdent dans l'obscurité toute une faune sylvestre, et la clairière paraît comme une présence divine, de larges rayons de soleil y tombant en cascade, allègrement reflétés par la rivière. La flamboyance des cheveux de Kathleen émerge au milieu de ce camaïeu de verts comme un feu follet qui guide les âmes vers leur perdition, et son sourire en ferait pâlir la vibrance du paysage. J'en resterais pantois si je n'avais pas la distraction des chevaux à détacher et à rattacher près du cours d'eau pour échapper à son envoûtement.

"L'endroit est magnifique, mais isolé comme il l'est, je suis étonné qu'on vous ai laissée vous y rendre sans escorte." En effet, si je suis d'abord frappé par la superbe du lieu, je le suis aussi par le fait qu'il soit si découvert au milieu d'un terrain propice aux embuscades, éloigné du château de surcroît. Puis d'un sourire qui se veut alléger mon rustre. "Enfin, je ne vais pas m'en plaindre, puisque nous y voilà." Et la main au pommeau. "Je vous propose que nous commencions par l'entraînement, il me semble qu'il n'est pas conseillé de s'exercer le ventre plein."

Une hâte de la voir en action assoupit toute timidité en moi.


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Lun 29 Mai - 3:09
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J'ai 22 ans et je vis à Versailles , France . Dans la vie, je suis princesse héritière et ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis avec douleur.

Kathleen est née du roi de Sank et de son épouse, issu d'une lignée de guérisseuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprend l'art de ces deux héritages. Kathleen est venue pour la première fois en France quand elle avait 14 ans pour le mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI. Elle a sympathisé avec Marie-Antoinette et est devenu son amie. Elle est revenue en tant qu’ambassadrice au moment où le couple est devenu roi et reine. Elle avait 17 ans. Elle passa beaucoup de temps à protéger les innocentes car elle sait très bien se battre.

Kathleen a déjà fait des rêves prémonitoires, maîtrise le savoir des vertus de nombreuses plantes et maîtrise l'épée et le tir à l'arc. Mais elle est vraiment meilleure en diplomatie.  Généreuse et bienveillante, elle se bat pour protéger ceux qu'elle aime, avec souvent un soupçon de naïveté. Veuve, elle vit à la Cour avec sa fille de deux ans.  


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Kathleen pouvait constater le professionnalisme de cet homme à qui elle proposa de monter dans son carrosse et qui refusa instantanément afin de mieux assurer son travail d'escorte. Il était vrai que si l'entraînement allait être agrémenté d'un agréable pique-nique, il était mieux que cet homme n'oublie pas son rôle de protecteur. La famille l'avait envoyé pour cela et Kathleen avait beau vouloir s'en faire un ami, elle savait aussi que ses proches et notamment ses parents l'attendaient au tournant. Il avait l'air de quelqu'un à qui on aurait injustement déjà reproché de négliger sa tâche. On aurait dit qu'il tenait absolument à faire ses preuves.

Elle n'insista pas et s'installa confortablement dans le carrosse qui les emmena dans ce cadre de repos qu'elle avait eu l'occasion de partager avec plusieurs de ses amis et qui offrait un cadre parfait pour un pique-nique et un entraînement. Espérant se lier d'amitié avec son garde du corps, elle avait choisi cet endroit comme une bonne surprise pour lui. Mais son avis fut à double tranchant. S'il trouvait le lieu agréable et plaisant, comme elle s'y attendait, il était plus dubitatif en ce qui concernait la sécurité de la jeune femme. Il remarqua qu'on ne lui avait pas accordé d'autre escorte que lui.

« Vous savez, Versailles est grande et il y a de nombreux nobles. Ils ne font pas attention à tout le monde et si je ne demande pas d'escorte, on ne m'en imposera pas. Je crois que c'est la raison pour laquelle mes parents voulaient absolument que vous soyez là. Voyez-vous, j'ai un peu trop tendance à partir sans dire où je vais et ils ont dû se dire que si j'étais sous la responsabilité d'un homme, j'aurais suffisamment de respect pour lui pour ne pas le mettre en défaut en lui cachant mes faits et gestes. Ce n'est pas de la malveillance ou de la mauvaise volonté, voyez-vous, mais je n'y pense tout simplement pas. Cela dit, je vous promets de ne pas partir à l'aventure sans vous dire où je suis. Mes parents ont raison, je vous respecte trop pour vous mettre en défaut. »

Il proposa de commencer par l'entraînement et elle n'y voit aucun inconvénient. Pour sa part, elle avait déjà fait les deux. Elle n'était pas sensible de ce côté-là et elle avait tellement l'habitude d’échanger à la lame depuis qu'elle était toute petite que ce genre d'exercice ressemblait plus à une activité sympathique pour elle qu’à un véritable entraînement. Elle songea que ce serait peut-être différent tout de même face à cet homme qui n'était pas forcément dans une optique d'entraînement. Cela dit, compte tenu des menaces qui se profilaient , c'était probablement mieux qu'ils ne à ce ménage pas. Elle se mit en garde avec confiance.

« N'essayez pas de me ménager ! Je tiens à vous montrer ce que j’ai dans le ventre ! »



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Mar 13 Juin - 22:20

Nathan
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J'ai 22 ans et je vis au Royaume de Sank. Dans la vie, je suis garde de la Princesse et je m'en sors bien pour l'instant. Sinon, grâce à mon métier, je suis célibataire et je le vis plutôt dans l'indifférence.

Nathan naît en Angleterre d'une mère commerçante et d'un père dont il n'a jamais entendu parler. Les besoins du commerce le poussent à savoir lire et écrire mais il n'est jamais allé à l'école. C'est un enfant tendre mais bagarreur.


A 14 ans, Nathan perd sa mère d'une pneumonie durant les pluies. Elle lui confie une lettre qu'elle lui fait promettre de ne pas lire avant qu'elle soit décédée. Il ne l'ouvrira que deux ans plus tard.

De ses quatorze à seize ans, il maintient la boutique à flot mais un incendie lui fait reconsidérer son choix de vie. Il ouvre l'enveloppe qu'il a toujours gardée sur lui sur laquelle est écrit que son père est un soldat du Royaume de Sank, avec son nom et les dernières coordonnées connues.

Nathan part retrouver son père qui, quoique la distance soit de mise, l'accueille chez lui. Il s'engage ensuite dans la garde faute de mieux.
Spoiler:

Son fleuret se caractérise par la finesse de son ouvrage - la lame, la garde, le pommeau ne taisent pas l'orfèvre qui les a vus naître. Je n'ai pas culture suffisante pour reconnaître de quel artisanat est cette épée grandiose, néanmoins, je peux comprendre sa qualité. La mienne quant à elle correspond à la tâche qu'elle doit observer : elle est robuste, affûtée et lourde, dénuée de toute arabesque décorative puisqu'à l'armée, nous sommes tous semblables. Pour être plus unis disent-ils, pour prioriser notre engagement à toute superficialité. Je crois que le but est au contraire de nous rendre interchangeables.

"Vous m'honorez, Princesse, réponds-je à son témoignage de respect tout en lorgnant sur son arme."

Sa garde est impeccable, le pied avant leste, le pied arrière solide, sa feuille comme un prolongement de son bras, et une subreptice torsion de trois quarts.  Elle n'est pas comme ces marioles guindés, à qui on montre une fois comment tenir le sabre et qui depuis disent qu'ils ont fait leurs classes, et qui se tiennent tout de profil ainsi que s'ils étaient faits de papier. J'ai probablement le mouvement moins soigneux qu'elle, droiture militaire et poignet bas, légèrement cassé, l'épée parallèle au buste.

"N'essayez pas de me ménager ! Je tiens à vous montrer ce que j’ai dans le ventre !"

Je souris devant sa confiance et son feu. Je n'ai aucune envie de la brusquer, mais d'autre part, je ne la considère nullement comme un être fragile. Je connais sa réputation, je constate derechef qu'elle sait ce qu'elle fait, et surtout je n'aurais pas la présomption insultante de la sous-estimer parce que c'est une femme, ou plus encore parce que c'est une femme de la cour. On m'envoie la protéger parce qu'elle ne peut avoir d'yeux partout, mais je la sais capable de riposter et pas du dos de la main.

"N'y allez pas trop fort avec moi ! dis-je en riant."

Je la laisse mener la danse et lancer la première impulsion, elle estoque d'une fente vaillante, que j'évite avant de croiser le fer et les regards - nous avons les yeux rieurs, il y a quelque chose dans son visage de fierté, je sens qu'elle prend plaisir à notre échange. Mon sourire s'arque à son tour, plus carnassier alors que d'un tour de poignet je tente de la désarmer - mais elle glisse sur le mouvement avec aisance et réinstalle la distance sans que je puisse la défaire de son épée. Nous nous toisons un moment, sûrs de nous, appréciant découvrir des adversaires à notre hauteur.

Dans une bagarre comme il en est où j'ai grandis, tous les coups sont permis. Je me serais probablement fendu d'un chassé pour faucher ses chevilles, ou j'aurais joué des coudes. Je me serais certainement saisi de son poignet ou je l'aurais mordue. Mais je respecte les réglementations que l'on m'a apprise et que la Princesse du reste maîtrise avec brio - je me demande par là où en serait son aisance dans une situation où l'improvisation sauve la vie. Peut-être devrais-je la tester, l'entraîner en dehors des sentiers battus. Est-ce ce que l'on attend de moi ?

Mais je n'ai pas le temps de réfléchir que déjà elle fond sur moi, danseuse mortelle. Je pare son assaut et, d'un pied plus tyran, lui en riposte plusieurs qui, si elle les encaisse avec habileté du bout de la lame, la forcent à reculer. Elle récupère quelques pas dans ma direction mais ultimement le paysage lui fait défaut - acculée contre un arbre, elle part une dernière fois, nous nous regardons. J'hésite à jouer les rustres, à la confronter aux bassesses que j'ai apprises, et à immobiliser ses bras des miens. En duel, c'est traditionnellement interdit. Mais j'aimerais qu'elle soit, elle aussi, prête à mordre. A dire vrai, j'ignore si elle ne l'est pas déjà.

Elle profite de mon égarement pour réaliser une manoeuvre peu conventionnelle et qui me confirme que mes craintes sont infondées. Elle glisse sous mon bras et se retrouve dans mon dos, pointe de l'épée doucement dirigée entre mes omoplates. Je ne riposte pas plus avant et me retourne, elle ne baisse pas sa garde tandis que je lève les mains en signe de reddition.

"Vous m'avez eu."


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Ven 30 Juin - 21:40
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J'ai 22 ans et je vis à Versailles , France . Dans la vie, je suis princesse héritière et ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis avec douleur.

Kathleen est née du roi de Sank et de son épouse, issu d'une lignée de guérisseuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprend l'art de ces deux héritages. Kathleen est venue pour la première fois en France quand elle avait 14 ans pour le mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI. Elle a sympathisé avec Marie-Antoinette et est devenu son amie. Elle est revenue en tant qu’ambassadrice au moment où le couple est devenu roi et reine. Elle avait 17 ans. Elle passa beaucoup de temps à protéger les innocentes car elle sait très bien se battre.

Kathleen a déjà fait des rêves prémonitoires, maîtrise le savoir des vertus de nombreuses plantes et maîtrise l'épée et le tir à l'arc. Mais elle est vraiment meilleure en diplomatie.  Généreuse et bienveillante, elle se bat pour protéger ceux qu'elle aime, avec souvent un soupçon de naïveté. Veuve, elle vit à la Cour avec sa fille de deux ans.  


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Même s'il lui avait été imposé par ses parents, la présence de cet homme n'était nullement une charge pour la jeune princesse. Elle était contente du premier lien qu'ils avaient réussi à nouer ensemble. Il semblait qu'il était bien capable de devenir un de ses amis. C'était ce dont elle avait besoin. Avoir autour d'elle des personnes pour qui elle avait de l'affection était un bon moyen pour se sentir bien entourée et en sécurité. Il lui aurait été plus compliqué de composer avec un garde du corps qui se serait contenté de la traiter avec sérieux mais pour qui elle n'aurait eu aucune affinité.

Il gardait une saine distance entre eux, et il mentionnait évidemment que ses compliments et sa confiance l'honoraient, mais il les avait mérités. Il se comportait d'une manière bienveillante et respectueuse envers ceux qui le méritaient, et il avait droit d'être considéré avec respect. Elle ne voyait pas pourquoi on agirait autrement envers lui, même si elle savait qu’il en était de nombreux qui n’hésiteraient pas. Ceux-là, la jeune princesse n’avait aucune envie de leur compagnie et de leur amitié. Ils la flattaient à la cour et elle se contentait de leur accorder le minimum d’attention. Ils n’en méritaient pas davantage.

Afin de commencer le duel, elle se mit en garde en lui demandant de ne pas la ménager. En retour, il lui demanda avec humour de ne pas y aller trop fort avec lui. Elle était certaine qu’il ne risquait rien avec elle, mais elle sourit. Il savait comment détendre l’atmosphère. Le combat commença et elle put juger qu'il était de bon niveau. Il allait lui falloir beaucoup d'astuces pour parvenir à triompher, mais la jeune princesse n'en manquait pas. Elle commença par évaluer son adversaire en le laissant venir et en parant ses coups. Mais il était prudent, alors elle prit un peu de temps pour analyser et pour se rendre compte de sa façon de combattre.

« Vous êtes habile, c'était excellent », le complimenta-t-elle, au moment d'une manœuvre particulièrement bien pensée.

Mais ses efforts lui valurent la victoire et elle avait la quasi-certitude que ce n'était pas une victoire qu'elle avait volée. Il ne la lui avait pas donnée, elle l'avait prise avec une très habile manœuvre. Lorsqu'il se rendit, elle rangea son arme et lui offrit un sourire. Elle était certaine que ce ne serait pas la dernière joute qu'ils feraient tous les deux, car elle allait apprécier de s'entraîner avec une personne d'une telle compétence. Elle ne pouvait-quand même s'empêcher de se demander à ce qu'il donnerait en s'entraînant avec le roi. Pour Kathleen, il ne pouvait y avoir de meilleur professeur que son père.

« Vous êtes doué vous aussi, c'était un sacré défi de vous battre. Je pense qu'il pourrait être intéressant de nous entraîner ensemble régulièrement. Nous trouverions sûrement à améliorer nos niveaux, qu'en pensez-vous ? »

Elle se tourna vers le carrosse et elle alla sortir toutes les bonnes choses qu’elle avait préparées pour ce jour. Elle espérait que ses choix culinaires seraient au goût de son garde du corps. Elle préparait généralement de bonnes choses, mais cela pouvait ne pas être du goût de tout le monde. Elle installa une nappe en positionnant tout dessus et se tourna vers le jeune homme en lui offrant un sourire engageant. Après tout ces efforts, ils méritaient un peu de réconfort. Il y avait des sandwichs à diverses saveurs, une salade de plusieurs végétaux comestibles, attentivement récoltés par la jeune princesse et elle avait évidemment préparé un gâteau pour le dessert.

« J'espère que vous avez faim. Désirez vous un peu de limonade ? »



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Sam 8 Juil - 9:53

Nathan
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J'ai 22 ans et je vis au Royaume de Sank. Dans la vie, je suis garde de la Princesse et je m'en sors bien pour l'instant. Sinon, grâce à mon métier, je suis célibataire et je le vis plutôt dans l'indifférence.

Nathan naît en Angleterre d'une mère commerçante et d'un père dont il n'a jamais entendu parler. Les besoins du commerce le poussent à savoir lire et écrire mais il n'est jamais allé à l'école. C'est un enfant tendre mais bagarreur.


A 14 ans, Nathan perd sa mère d'une pneumonie durant les pluies. Elle lui confie une lettre qu'elle lui fait promettre de ne pas lire avant qu'elle soit décédée. Il ne l'ouvrira que deux ans plus tard.

De ses quatorze à seize ans, il maintient la boutique à flot mais un incendie lui fait reconsidérer son choix de vie. Il ouvre l'enveloppe qu'il a toujours gardée sur lui sur laquelle est écrit que son père est un soldat du Royaume de Sank, avec son nom et les dernières coordonnées connues.

Nathan part retrouver son père qui, quoique la distance soit de mise, l'accueille chez lui. Il s'engage ensuite dans la garde faute de mieux.
"Vous êtes doué vous aussi, c'était un sacré défi de vous battre. Je pense qu'il pourrait être intéressant de nous entraîner ensemble régulièrement. Nous trouverions sûrement à améliorer nos niveaux, qu'en pensez-vous ?"

Je souris. Elle est en effet la plus habile au fleuret et y a certainement bien des choses à m'y apprendre, quant à moi, je n'hésiterai plus à lui glisser les astuces de la bagarre de rue. "Certainement, Princesse." J'acquiesce donc en l'aidant à vider la cariole des mets qu'elle a prévus pour notre collation. Un trouble me saisit à la vue des sandwiches : de mon temps passé au Royaume de Sank puis en France, je n'en n'avais plus revu - un mets raffiné importé de mon Angleterre natale qui n'avait rien de celle qui m'avait vu naître. Une Angleterre de Vicomte et de dorures étrangère à celle de la pluie qui trempe les os comme elle noie les saveurs. Seuls le poisson et seigle s'accordent avec le sel pénétrant jusque dans le vent.

Le sandwich donc, un mets de royauté dans lequel s'intercale des finesses qui ne sont pas moins adressées à la Haute : lamelles de porc faisandées, joue de boeuf affinée au séchoir, fromage à pâte dure. Une salade de pissenlits et cresson les accompagne, des mets que j'ai d'autant moins l'habitude de déguster que je n'ai de propension à manger "du vert". Le gâteau, un fraisier de saison dont les étages se découpent entre génoise et mousse crémeuse par-dessus les fruits vermeils, vient parachever ce déjeuner candide. J'accepte volontiers la limonade, de citronniers importés au château, parfait l'ondée chaude de cette journée ensoleillée.

"Vous vous êtes donné du travail pour tout cela, constaté-je devant ce buffet champêtre. C'est trop d'honneur."

Le reflet de l'astre du jour fait scintiller le ruisseau comme il fait briller ses yeux, perles ambrées qui me perforent de part en part. La chaleur de l'entraînement a fait rosir ses joues et lui confère un visage doucement pâmé. "Tout est délicieux Madame." Nos yeux se perdent par moments dans le silence perturbé de nature, puis se rejoignent et s'intimident. Je tente une conversation, les yeux dans le vague de l'eau qui s'égare.

"Vous avez parfois le mal du pays ? Une envie de retourner à Sank, peut-être, qui vous assaille par moments ?"

Je ne saurais dire. Sank, ce n'est pas chez moi. Mon père, je l'ai connu si tard, ne m'évoque rien de la paternité. Ma mère est morte. Quant à l'endroit où je suis né, certes j'ai des bons souvenirs, bien sûr il y a là les coutumes qui m'ont moulé, mais je ne peux pas dire que la misère, la bagarre et l'humidité me manquent. Peut-être finalement est-ce la caserne qui m'évoque davantage la famille. Une camaraderie avec des jeunes privés de chez eux ainsi que je l'étais, et qui nous a rendus frères. Chamailleurs et confiants les uns dans les autres. Mais pour la même raison que je ne me sens tout à fait chez moi nulle part, j'ai le mal du pays partout.


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Kathleen
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Kathleen
Sam 9 Sep - 18:02
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Kathleen
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J'ai 22 ans et je vis à Versailles , France . Dans la vie, je suis princesse héritière et ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis avec douleur.

Kathleen est née du roi de Sank et de son épouse, issu d'une lignée de guérisseuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprend l'art de ces deux héritages. Kathleen est venue pour la première fois en France quand elle avait 14 ans pour le mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI. Elle a sympathisé avec Marie-Antoinette et est devenu son amie. Elle est revenue en tant qu’ambassadrice au moment où le couple est devenu roi et reine. Elle avait 17 ans. Elle passa beaucoup de temps à protéger les innocentes car elle sait très bien se battre.

Kathleen a déjà fait des rêves prémonitoires, maîtrise le savoir des vertus de nombreuses plantes et maîtrise l'épée et le tir à l'arc. Mais elle est vraiment meilleure en diplomatie.  Généreuse et bienveillante, elle se bat pour protéger ceux qu'elle aime, avec souvent un soupçon de naïveté. Veuve, elle vit à la Cour avec sa fille de deux ans.  


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Kathleen vivait la vie avec bonne humeur et non sans une certaine passion pour tout ce qu'elle entreprenait. Bien entendu, elle ne pouvait pas être aussi passionnée par les relations avec tout le monde et les activités de toutes sortes, et elle devait reconnaître par ailleurs que la pratique du combat n'était pas l'activité qu’elle mettait en haut de ses préférences, même si elle s'y débrouillait bien. Mais il lui paraissait important de s'entraîner avec son protecteur, tant pour qu'ils puissent appréhender les forces et les faiblesses l'un de l'autre que pour qu'il sache qu'elle était une potentielle alliée en cas de souci.

Elle le sentait impressionnée par sa technique. Il n'était pas le premier. Kathleen était une princesse plutôt douce et bienveillante et on la voyait plus facilement sans défense et en détresse que capable d’en remontrer au combat. Elle restait moins douée que sa cousine pour ce genre de choses et elle devait reconnaître qu'une protection n'était pas inutile mais elle était fière de pouvoir démontrer à son protecteur qu’elle était un atout pour se défendre. Il avait dû être favorablement impressionné, car il accepta même d'échanger des techniques dans le futur. L'ambiance entre les deux était plutôt douce et le pique-nique s'annonçait bien.

« Je pense que c'est plutôt une bonne chose d'apprendre à tout le monde à se défendre. Il y en a toujours qui auront besoin d'être protégés et qui se débrouilleront moins bien mais, plus une personne sait se défendre, plus elle sera capable de retarder le moment, même inévitable, où l'autre aura raison d’elle. Ainsi une personne plus fragile aura peut-être le temps d'être sauvée par quelqu'un. »

Le fait de récupérer ensemble tout le nécessaire pour le pique-nique et de tout installer avait quelque chose de convivial qui permettait à Kathleen d'entretenir cette complicité qu'elle voulait conserver avec son garde du corps. Elle était certaine qu'il lui serait d'une loyauté sans faille quoi qu'il arrive, mais elle avait toujours le désir de se sentir proche des personnes qui étaient à son service afin que leurs devoirs en deviennent plus agréable qu'une simple responsabilité. C'était peut-être quelque chose d'incongru pour quelqu'un qui n'y était pas habitué, mais c'était une pratique courante à Sank où les dirigeants avaient envie que chacun se sente le mieux possible même si l'on ne pouvait faire de miracle.

« Ce n'est qu'un simple pique-nique comme on peut le faire entre amis. Je ne considère pas que vous valiez moins que moi et puisque je vous ai invité à déjeuner, il me paraît normal de faire en sorte que vous passiez un moment agréable. Bien entendu, je suis consciente que les choses peuvent être compliquées entre personnes qui ne sont pas du même rang social, mais dans notre royaume, nous essayons de faire en sorte que ça n'influe pas sur le bien-être des personnes. Nous ne pensons pas que la valeur d'une personne doive s'évaluer par le nombre de ses possessions. Même si je suis bien consciente que c'est très souvent le cas ailleurs. »

Lorsqu'il évoquait la possibilité qu'elle ait le mal du pays, le regard de Kathleen se perdit dans le vague on se rappelant les montagnes du royaume de Sank, ses rivières et ses forêts si plaisantes pour de douces promenades. Il était évident que sa maison lui manquait, mais en tant qu'héritière du trône, être l'ambassadrice de son royaume était l'un des meilleurs moyens pour apprendre à se comporter en tant que figure du royaume. Il importait d'être toujours attentif et de ne pas considérer que la loyauté et le respect allaient de soi mais qu'il devait se mériter. C'était vrai avec les habitants du royaume et c'était vrai avec les autres régnants.

« Je dois reconnaître que mon chez-moi me manque beaucoup. Depuis mon enfance, je passe énormément de temps dans la forêt qui arbore le château. Les jardins de Versailles et la campagne française ont beau être magnifique, il reste que ce n'est pas l'endroit où j'ai passé mon enfance et que ces journées passées au fond des bois me manquent. Et puis, je ne peux m'empêcher de penser à tous ces projets en me demandant comment ils évoluent. Et vous-même ? Est-il un endroit qui vous manque ? »



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