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LE TEMPS D'UN RP

"La vie est la voie de la mort, la mort est la voie de la vie."

Blume
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Blume
Jeu 30 Juin - 2:21
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Jeu 30 Juin - 2:21

Emilie
Benett
Emilie a 22 ans et, avant tout ça, vivait dans une campagne paisible avec ses parents et son frère aîné. Elle menait une vie sereine, entourée d'une famille aimante, et menait des études réussies dans la branche du marketing et de la communication. Elève brillante, elle était promise à un avenir réussi. Elle rêvait de devenir danseuse étoile, suivant régulièrement des cours de danse avec une application irréprochable. Elle était entourée d'amis qu'elle voyait fréquemment, et rêvait de rencontrer l'homme de sa vie avec qui faire sa vie. En somme, une vie de jeune femme on ne peut plus normale.
Suite à la pandémie, Emilie a survécu avec son père et son frère, demeurant dans la maison de campagne familiale, à laquelle s'ajoutait une ferme.


→ Sa mère est décédée d'un cancer quelques temps après la pandémie, car elle ne pouvait plus recevoir les soins nécessaires.
→ Habituée à vivre en sécurité pendant un an, Emilie n'a jamais appris à se battre ou manier des armes blanches ainsi que des armes à feu.
→ De nature docile, elle ne s'oppose jamais aux directives d'autrui.
→ Bienveillante mais naïve, sensible et vulnérable, elle est telle une enfant sans défense lâchée dans un monde de brutes.


31 jours. 31 jours qu'Emilie espérait désespérément le retour de son père, Roger, et de Carl, son frère aîné. Autant elle n'avait fichtrement aucune idée de quel jour on était aujourd'hui - les jours et les nuits se succédant indéfiniment, et la moindre montre n'étant plus capable de lui indiquer l'heure, tous les repères temporels avaient disparu, son existence baignant désormais dans un océan sans limites, sans balises spatiales, sans indications temporelles -, autant elle savait que ça faisait précisément 31 jours que son père et Carl ne l'avaient toujours pas rejointe comme convenu.
Ils avaient survécu tous les trois tant bien que mal pendant tout ce temps dans leur propriété à la campagne, jusqu'à l'arrivée de trois pillards qui s'étaient introduits chez eux et menacé la petite famille. Armés jusqu'aux dents, ils avaient exhibé une hostilité et une malveillance incontestables. Emilie avait cependant réussi à fuir, ce genre de menace ayant été envisagée et déjà anticipée depuis le début du chaos. En effet, son géniteur lui avait toujours ordonné de s'enfuir discrètement le jour que des intrus feraient leur apparition chez eux et de se cacher dans la cabane dans les arbres d'une propriété voisine inhabitée à plusieurs kilomètres, jusqu'à ce qu'ils reviennent la chercher, une fois le danger éliminé. Pratiquant la chasse depuis enfant, Roger savait, de ce fait, manier avec précision et fluidité les armes à feu. Et bien sûr, il avait transmis sa passion à Carl dès que celui-ci fut en âge de l'accompagner lorsqu'il partait chasser. Emilie, quant à elle, n'avait jamais eu le cœur de tuer des animaux et n'avait jamais non plus ressenti le besoin d'apprendre la maîtrise d'une quelconque arme, ayant toujours bénéficié de la protection de son père et son frère.
Cependant voilà, un mois que la jeune femme les attendait, tapie dans l'obscurité d'une cabane remplie de provisions de secours, à savoir quelques boîtes de conserve et des bouteilles d'eau, que son père avait mis en place au tout début de la pandémie au « cas-où ». Il s'y trouvait également un Beretta 92 et un poignard, dont la vue de ces armes lui glaçait le sang.
La maison de la propriété, quant à elle, avait été visiblement saccagée, les fenêtres étant brisées et certaines façades murales s'étaient écroulées. Aucun risque qu'Emilie ne mette les pieds à l'intérieur, de crainte de tomber sur des malfaiteurs ou des zombies.
L'incompréhension, l'effroi et le déni étaient les sentiments qui ne l'avaient pas quittée pendant ces derniers jours. Elle ne comprenait pas pourquoi son père et Carl n'étaient pas revenus la chercher et elle se faisait un sang d'encre. Elle savait pertinemment que ce n'était pas normal et pourtant elle préférait continuer à se voiler la face. Pour elle, il était impensable qu'il ait pu leur arriver quelque chose. Ils savaient se défendre. Ils savaient se battre. Utiliser des armes. Ils avaient fait le poids face à ces hommes, c'était évident, elle ne pouvait songer à envisager le contraire.
Seulement, plus les jours passaient, plus elle avait l'impression qu'elle allait perdre la tête à rester dans cette cabane, à se laisser submerger, tous les jours, d'une part par l'angoisse vis-à-vis de sa famille, la terreur des zombies, et d'une autre, l'ennui et la lassitude à se tourner les pouces pendant des journées ou des nuits entières.
Alors aujourd'hui elle décida de quitter cette cabane et désira regagner sa maison, afin de retrouver ses proches. Elle n'en pouvait plus de savoir ce qu'il se passait et s'ils allaient bien.
Elle fourra le sac à dos, trouvé dans la cabane, du peu de provisions qu'il restait, et coinça le poignard dans la ceinture de son jean, ainsi que l'arme à feu dans son pantalon, dont la froideur de cette dernière contre sa peau lui procura un frisson.
Discrètement et prudemment, elle descendit de la cabane, et sans prendre réellement le temps de réfléchir, s'engagea dans la forêt.
Pendant plusieurs heures, elle progressa peu à peu dans celle-ci, ses mains serrant fermement les lanières de son sac, tandis que des brindilles se brisaient toutes les cinq secondes sous ses pas. Elle restait aux aguets, l'anxiété crispant son visage, et un sentiment d'insécurité pesant en elle comme un poids dans la poitrine. Se retrouver livrée seule à l'extérieur n'était pas une judicieuse idée et elle avait conscience qu'elle était indubitablement vulnérable vis-à-vis des zombies qui erraient de temps en temps et qu'elle esquivait subtilement, et des survivants potentiellement dangereux qui pouvaient traîner dans le coin.
En reportant un instant son attention au ciel, elle remarqua qu'il était bleu d'un côté, mais que de gros nuages s'amoncelaient de l'autre. De toute évidence, il n'allait pas tarder à pleuvoir, ce qui n'arguerait rien de bon. Elle devait rentrer chez elle au plus vite, mais de nombreux kilomètres la séparaient encore de la demeure familiale.
Des râles provinrent bientôt à ses pavillons auriculaires et en se retournant elle aperçut un zombie boursouflé, dont des lambeaux de chair se détachaient de son corps. Jusque là, elle avait réussi à tous les éviter. Mais celui-ci, elle n'allait pas pouvoir le semer, étant donné qu'il semblait résolu à la poursuivre.
Son pouls s'accéléra et elle déglutit difficilement. Elle savait qu'elle devait l'éliminer, mais l'idée de tuer la terrorisa. La panique la gagnait peu à peu, et au lieu de sortir son poignard ou son arme, elle recula, tout en agrippant davantage les lanières de son sac autour de ses épaules.
Rien à faire. Ça l'épouvantait, elle était incapable de le faire. Ses yeux étaient écarquillés, et sa respiration s'accélérait, sous l'emprise de la panique.
Soudain, à force de reculer, son pied achoppa sur un rocher qui dépassait du sol couvert de débris humides, et elle trébucha. Elle décrivit un moulinet désespéré de son bras libre en guise de tentative pour ne pas perdre l'équilibre, mais en vain, et elle dévala une pente abrupte derrière elle.
Lors de sa chute, elle sentit quelque chose de pointu effleurer son visage, sûrement une branche, et bientôt la pente s'aboutit enfin sur une terre plate, où elle resta sans bouger un instant, sa joue ainsi qu'un de ses genoux la brûlant, et une onde de douleur subite lui vrillant le bas du dos, à l'endroit où le moignon d'une branche l'avait cognée en bas. A vrai dire, tout son corps lui faisait souffrir le martyre et elle gémissait de douleur. Elle tenta alors de se redresser, bien que la douleur voulait la clouer au sol, mais sans s'y attendre, le même zombie que tout à l'heure, qui avait visiblement dégringolé la pente lui aussi, mais qui, contrairement à elle, s'en sortait indemne, s'élança sur elle.
Le souffle court et la peur grandissant aussitôt en elle, elle voulut saisir son poignard dans sa ceinture, mais elle ne rencontra que du vide, et vit qu'il était tombé plus loin et que par conséquent il était hors de sa portée.
Gémissant d'inquiétude et d'angoisse, ses doigts frêles cherchèrent alors à agripper son semi-automatique furtivement, tandis que le poids du zombie l'écrasait, la restreignant ainsi dans ses mouvements. Ses dents claquant au dessus de son visage, elle tenta désespéramment de pencher sa tête sur le côté le plus possible tout en essayant de le retenir de son autre main, en appuyant de toutes ses forces sur son front, afin d'éviter sa bouche au dessus de son visage. Son cœur battait la chamade, elle émit des hurlements tout en continuant à se débattre et essayer de saisir son arme, mais elle n'y parvenait pas, se voyant alors déjà mourir...
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Jeu 30 Juin - 15:29

Matthieu
Lee

Matthieu a 24 ans et, avant tout ça, le jeune homme vivait en campagne avec ses parents. Il enchainait les petits boulots histoire de se faire un peu d'argent et il essayait d'aider le plus possible ses parents.
C'était quelqu'un d'assez discret et solitaire mais il était très attaché à ses proches. Depuis tout petit, il adorait l'aventure et plus particulièrement la survie. Son père l'emmenait souvent camper en forêt et lui apprenait toutes les astuces de survie qu'il connaissait. Le jeune homme allait souvent "survivre" en forêt le temps d'un week-end soit seul, soit avec son meilleur ami. Il n'avait pas beaucoup d'amis ni de petite amie mais il était très heureux comme ça.
Matthieu est musclé et intelligent. Il n'a pas peur de grand choses. Son père était 5ème dan de karaté et il a aussi transmis cette passion à son fils, qui allait passé la ceinture noire avant tout ça.
En somme, il menait une vie paisible et il était heureux.

-> Alors qu'ils essayaient de rejoindre la ville la plus proche, ses parents sont mort, mordu par des zombies.
-> Depuis il survit en forêt, là où personne ne peut le trouver.
-> Il est très malheureux mais il garde espoir que tout cela s'arrête un jour.
-> Il éprouve une haine envers les zombies et n'hésite pas à les tuer.



Matthieu se réveilla au petit matin, dans sa petite tente, au milieu de son petit camps qu'il avait construit avec les moyens du bord. Il se leva, pris son couteau qu'il aiguisait souvent, et tira un trait sur un tronc d'arbre. Il y avait 148 traits sur ce tronc, et chaque trait représentait un jour. 148 jours que ses parents sont morts. Il pensait à eux à chaque réveil. Mais un bruit interrompit ses pensées. Deux boites de conserves, que l'ingénieux jeune homme avait placé sur un fil, attaché à deux arbres, en guise de pièges, se cogna entre elles. Il aperçu au loin un zombie qui s'approchait lentement de lui. Ce n'était pas le premier et ce ne sera ni le dernier qui se prenait son piège. Couteau à la main, Matthieu s'approcha du zombie, regard noir, et planta le couteau d'un coup sec dans son crâne. C'est un geste qu'il connait par cœur maintenant.
Son ventre se mit à gargouiller donc il décida de prendre ses deux gourdes vides et de partir à la recherche de nourriture. Le passionné de survie avait aussi installé des pièges pour attraper toutes sortes d'animaux et principalement des lapins. Mais ces derniers jours, la nourriture se faisait rare et aujourd'hui, aucun animaux ne s'étaient pris ses différents pièges. Il prit alors la route vers la source d'eau pour remplir ses gourdes. C'était la routine pour lui mais il commençait à avoir vraiment faim. Rentré à son camps, il réfléchit à ce qu'il devait faire, ce qu'il allait devenir...
En fin d'après midi, alors qu'il prenait une sieste, le bruit des boites de conservent retentit, plus fort que d'habitude. Il sorti de sa tente et regarda vers le bruit qu'il avait entendu. Des zombies, encore, mais pas 1 ou 2 zombies, il y en avait tellement que Matthieu ne pouvait pas les compter. Il avait déjà prévu un plan pour ce cas de figure : fuir. Il prit son couteau, ses gourdes, son sac avec ses affaires de "survivaliste" dedans et prit la fuite dans la direction opposé de la horde. Il n'avait pas le temps de prendre sa tente car les zombies étaient tout près et il connaissait les risques d'une horde. Ils peuvent être des centaines, voir des milliers de zombies et il savait qu'il ne fallait pas tenter quoi que ce soit contre eux.
Il était maintenant sans domicile, sans camps, sans nourriture et sans eau. Il fallait qu'il quitte cette forêt et qu'il trouve un toit le plus vite possible, avant la tombée de la nuit. Matthieu connaissait bien la forêt mais il devait rejoindre la route. Une fois la route atteinte il la longea dans l'espoir de trouver un refuge.
Après 2 heures de marche, il trouva une maison au beau milieu de nulle part. Il s'approcha de la porte, prit son couteau dans sa main et toqua. Il entendit le bruit d'un zombie et ce dernier, ayant entendu le bruit, s'approcha vers Matthieu, qui eu aucun mal à s'en débarrasser. Toujours prudent, il inspecta chaque pièce de la maison et n'en trouva aucun autre. Une fois la maison sécurisé, il se dirigea vers la cuisine avec l'espoir de trouver un peu de nourriture mais il ne trouva que un peu d'eau, ce qui était déjà pas mal.
Le lendemain matin, il reprit la route. Son ventre faisait tellement de bruit qu'un zombie pourrait l'entendre à 10 mètre. Soudain, après avoir marché une bonne heure, il entendit un cri. Un cri ? Cela faisait tellement longtemps qu'il en avait pas entendu... Il sprinta vers les hurlements, couteau à la main. A quelques mètres de lui, une vision lui rappela des mauvais souvenirs. Un zombie était au dessus d'une jeune fille qui faisait tout son possible pour se débattre, mais en vain. Matthieu fit les 20 mètres qui le séparait du zombie en 4 foulées et planta le couteau dans son crâne. Le sang du zombie coula sur la jeune femme qui continuait d'hurler. Au loin Matthieu vit 5 zombies allant vers leur direction. Puis 6 autres apparurent. Il comprit que la horde allait arriver vers eux. Il prit la fille qu'il venait de secourir dans ses bras et courut, toujours à l'opposé des zombies qui venaient d'apparaître. Quelque mètre plus loin, Matthieu déposa la fille qui continuait d'hurler. Il dit : "Calme toi ! Je suis un humain tout comme toi ! Tu vas attirer les zombies !". Elle se calma au bout de quelques secondes. "Tu peux marcher ?" demanda le jeune homme. La fille lui montras ses genoux, qui étaient dans un mauvais états. Il prit la jeune fille dans ses bras et décida de rebrousser chemin, vers la maison où il avait dormi la nuit d'avant.
Pendant le trajet, les deux personnages ne parlaient pas. La jeune fille sanglota en silence dans les bras du jeune homme, qui regardait dans toutes les directions pour voir si des zombies arrivaient. La pluie commença à tomber, ce qui n'arrangeait pas le sauveteur.
Une fois arrivé dans la maison, il déposa la jeune fille sur le canapé, sorti de son sac une trousse de premier secours et soigna celle qui venait de sauver soigneusement. Il lui donna une gorgée d'eau. "Il faut que tu te reposes maintenant." dit-il. Le jeune survivaliste sorti son sac de couchage, le mit au sol, à côté du canapé ou était allongé la fille, et il s'engouffra dedans.

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Jeu 30 Juin - 18:09

Emilie
Benett
Emilie a 22 ans et, avant tout ça, vivait dans une campagne paisible avec ses parents et son frère aîné. Elle menait une vie sereine, entourée d'une famille aimante, et menait des études réussies dans la branche du marketing et de la communication. Elève brillante, elle était promise à un avenir réussi. Elle rêvait de devenir danseuse étoile, suivant régulièrement des cours de danse avec une application irréprochable. Elle était entourée d'amis qu'elle voyait fréquemment, et rêvait de rencontrer l'homme de sa vie avec qui faire sa vie. En somme, une vie de jeune femme on ne peut plus normale.
Suite à la pandémie, Emilie a survécu avec son père et son frère, demeurant dans la maison de campagne familiale, à laquelle s'ajoutait une ferme.


→ Sa mère est décédée d'un cancer quelques temps après la pandémie, car elle ne pouvait plus recevoir les soins nécessaires.
→ Habituée à vivre en sécurité pendant un an, Emilie n'a jamais appris à se battre ou manier des armes blanches ainsi que des armes à feu.
→ De nature docile, elle ne s'oppose jamais aux directives d'autrui.
→ Bienveillante mais naïve, sensible et vulnérable, elle est telle une enfant sans défense lâchée dans un monde de brutes.


Les dents de la créature claquaient de plus en plus près de son visage et le bras avec lequel Emilie tentait de maintenir le zombie hors de la portée de son faciès qu'il risquait de déchiqueter d'une seconde à l'autre, faiblissait de plus en plus. Elle ne parvenait pas non plus à saisir son arme de l'autre main, et ses chances de survivre s'amenuisaient incontestablement. Elle eut une pensée furtive pour son père et Carl, ainsi que même sa mère décédée depuis un an bientôt et qui lui manquait terriblement. Sans doute allait-elle la rejoindre dans un monde dans l'au-delà, c'était à cet instant sa seule consolation dans ce moment horrifique et cauchemardesque.
Mais soudain, contre toute attente, une lame perfora le crâne du zombie. Elle fut éclaboussée de tout son sang et assaillie de mille et un tremblements, elle ne bougea pas pendant plusieurs secondes, les yeux ouverts, sans ciller. Traumatisée et perdue, elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, incapable de la moindre réflexion. Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir davantage, qu'un homme la souleva du sol et la porta dans ses bras avant de fuir une horde de zombies qui leur arrivaient dessus. Elle ne chercha nullement à protester ou se débattre pour qu'il la relâche, totalement apeurée et incapable de la moindre réaction. Une chose était sûre, elle ne voulait pas servir d'amuse-bouche à ces ignobles créatures dépourvues d'une quelconque humanité si ce n'était parfois leur physique pas encore trop dégradé.
Pendant plusieurs heures, l'inconnu la porta sur plusieurs kilomètres, comme si elle ne pesait qu'un poids plume. Sûrement était-ce le cas, comme tout le monde, elle avait perdu beaucoup de poids depuis la pandémie.
La nuit tombée, ils s'installèrent dans une maison, dans laquelle le jeune homme s'occupa d'Emilie avec une forme de bienveillance certaine. Jusqu'à maintenant, elle n'avait pas pipé mot, restant muette sous l'effet de la peur. Elle n'avait cessé de sangloter durant le trajet, son cerveau libérant ce cumul d'émotions en peu de temps.

-Merci, finit-elle par murmurer en le regardant lorsqu'il se glissa dans son sac de couchage. Tu...tu m'as sauvée.

Une larme glissa le long de sa joue. Elle avait pensé qu'elle mourait lorsque le zombie l'avait attaquée et prise comme proie.

-Tu t'appelles comment ? Tu vis tout seul ? s'enquit-elle d'une petite voix, de crainte que les zombies puissent l'entendre.
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Univers fétiche : zombie, post apocalyptique
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Ven 1 Juil - 0:06

Matthieu
Lee

Matthieu a 24 ans et, avant tout ça, le jeune homme vivait en campagne avec ses parents. Il enchainait les petits boulots histoire de se faire un peu d'argent et il essayait d'aider le plus possible ses parents.
C'était quelqu'un d'assez discret et solitaire mais il était très attaché à ses proches. Depuis tout petit, il adorait l'aventure et plus particulièrement la survie. Son père l'emmenait souvent camper en forêt et lui apprenait toutes les astuces de survie qu'il connaissait. Le jeune homme allait souvent "survivre" en forêt le temps d'un week-end soit seul, soit avec son meilleur ami. Il n'avait pas beaucoup d'amis ni de petite amie mais il était très heureux comme ça.
Matthieu est musclé et intelligent. Il n'a pas peur de grand choses. Son père était 5ème dan de karaté et il a aussi transmis cette passion à son fils, qui allait passé la ceinture noire avant tout ça.
En somme, il menait une vie paisible et il était heureux.

-> Alors qu'ils essayaient de rejoindre la ville la plus proche, ses parents sont mort, mordu par des zombies.
-> Depuis il survit en forêt, là où personne ne peut le trouver.
-> Il est très malheureux mais il garde espoir que tout cela s'arrête un jour.
-> Il éprouve une haine envers les zombies et n'hésite pas à les tuer.



Alors que Matthieu s'apprêtait à s'endormir, la fille qu'il venait de sauver se mit enfin à parler :
- Merci, dit-elle. Tu...tu m'as sauvée. Tu t'appelles comment ? Tu vis tout seul ?
- Moi c'est Matthieu. Et oui je suis tout seul. Ce n'est pas ma maison, je l'ai trouvé hier.
Il lui raconta les péripéties d'hier, yeux vers le plafond, tout en se demandant si cela intéressait la fille. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas parlé à une autre personne que lui-même.

- Et toi, comment t'en es arrivé là ? dit Matthieu.
Il entendit des ronronnements, il se tourna vers Emilie et la vit yeux fermés. Il en déduit qu'elle s'était endormie.

Le jour suivant, Matthieu parti à la recherche de nourriture dans la forêt en face de la maison, pendant qu'Emilie dormait encore. Cela faisait 2 jours qu'il n'avait rien avalé, il avait extrêmement faim. Il alla dans la forêt, toujours munie de son couteau. Par chance, il trouva quelques plantes comestibles et des vers de terres (qu'il avait maintenant l'habitude de manger). C'était mieux que rien. Il savait qu'un point d'eau potable n'était pas loin car il s'était déjà aventuré dans ce coin là de la forêt. Après plusieurs minutes, il la trouva enfin et rempli les gourdes qu'il avait emporté. L'homme croisa la route de quelques zombies, qui semblaient aller vers l'endroit où il avait sauvé Emilie, donc vers la horde. Si son instinct était bon, la horde allait continuer à avancer, donc s'éloigner de la maison où ils résidaient.

Une fois rentré, il déposa le butin sur le plan de travail de la cuisine et alla dans le salon. La fille dormait encore. Il sourit car il avait enfin de la compagnie, lui qui se sentait si seul pendant tous ces mois. Mais il se demandait qu'est ce qu'ils allaient faire. Rester dans cette maison ? Non, il pensa qu'il fallait partir. Où ? Il ne le savait pas encore. Mais elle était encore blessée donc il se dit qu'ils allaient rester ici encore quelques jours.
En attendant qu'elle se réveille, Matthieu alla inspecter la maison de fond en comble, ouvrant chaque placards possibles, il n'avait pas pensé à fouiller la maison lors de son premier passage. Dans la chambre, il piqua des vêtements qui étaient étonnamment un peu large pour lui car il était assez musclé, mais il se sentit bien dans ses nouveaux vêtements. Il a du perdre beaucoup de poids pour rentrer dans un t-shirt de taille L... Il ne trouva rien d'autres d'intéressant.

En descendent, il vit la fille assise sur le canapé.

- Ca va mieux ? dit-il


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Sam 2 Juil - 3:29

Emilie
Benett
Emilie a 22 ans et, avant tout ça, vivait dans une campagne paisible avec ses parents et son frère aîné. Elle menait une vie sereine, entourée d'une famille aimante, et menait des études réussies dans la branche du marketing et de la communication. Elève brillante, elle était promise à un avenir réussi. Elle rêvait de devenir danseuse étoile, suivant régulièrement des cours de danse avec une application irréprochable. Elle était entourée d'amis qu'elle voyait fréquemment, et rêvait de rencontrer l'homme de sa vie avec qui faire sa vie. En somme, une vie de jeune femme on ne peut plus normale.
Suite à la pandémie, Emilie a survécu avec son père et son frère, demeurant dans la maison de campagne familiale, à laquelle s'ajoutait une ferme.


→ Sa mère est décédée d'un cancer quelques temps après la pandémie, car elle ne pouvait plus recevoir les soins nécessaires.
→ Habituée à vivre en sécurité pendant un an, Emilie n'a jamais appris à se battre ou manier des armes blanches ainsi que des armes à feu.
→ De nature docile, elle ne s'oppose jamais aux directives d'autrui.
→ Bienveillante mais naïve, sensible et vulnérable, elle est telle une enfant sans défense lâchée dans un monde de brutes.


-Ça va mieux ?

Matthieu était enfin de retour et Emilie éprouva un sentiment de soulagement à son retour. Sa compagnie était réconfortante, bien qu'elle ne le connaissait à peine d'une journée, et elle ne souhaitait vraiment plus se retrouver toute seule. La vérité, c'était qu'elle était constamment effrayée dans ce nouveau monde chaotique. Elle avait peur. Sans cesse. A longueur de temps. A longueur de journée. Et lorsque la nuit tombait, elle avait encore plus peur. Peur car elle pensait, elle se demandait : et demain ? Que se passera-t-il ? Est-ce qu'il y aura même un demain ? La peur était toujours avec elle, incrustée dans ses chairs à vif, coulant dans ses veines, battant dans ses tempes, mouillant son front et ses mains. Depuis le début de la pandémie, elle vivait là, en elle. Depuis bien longtemps.
Sa vie d'avant lui manquait terriblement. Comme tout le monde, évidemment. Elle se demandait si ses amies avaient-elles aussi survécu. Qu'était devenue la pétillante Ophélie ? Sarah ? La mystérieuse Margot ? Elle ne le savait pas. Au fond, l'ignorance lui permettait de tenir le cape. Il y avait toujours une petite once d'espoir qui trainait par là. Quelque fois, elle pensait à cette fille détestée, Louise, qui roulait des hanches comme si sa vie en dépendait. Elle amenait toujours un verre de café latte au lycée, et portait des petites jupettes en jean destroy avec du eye-liner façon « Amy Winehouse ratée » comme le répétait souvent Sarah, qui ne la portait pas dans son cœur.
Emilie aurait voulu revenir en arrière. Au temps, où elle pouvait détester ce genre de fille sans se sentir coupable, où elle sortait avec ses amies. Les sorties shopping lui manquaient terriblement. Les week-end passés devant la télé. Les boîtes de crèmes glacées ingurgitées en une nuit parce que X l'avait quittée. Le bon vieux temps. Elle aurait aimé finir ses études, oui déménager dans un autre pays, se marier, trouver un boulot, une maison, fonder une famille. Ce qu'aurait fait une personne du commun dans une vie banale. Or, le contexte avait changé. Elle n'était plus sûre de rien maintenant. Peut-être même que demain ne sera-t-elle plus là.

-J'ai toujours mal, avoua t-elle avec une grimace en tâtant sa blessure au genou à travers son jean.

Faut dire que la jeune femme ne s'était pas ratée durant sa chute. Elle s'était ouverte le genou, le bas du dos et le visage, sur lequel s'étendait d'ailleurs désormais une large entaille. Quant au genou et au dos, des plaies importantes étaient également apparentes. Cela dit, Matthieu avait pris soin de désinfecter toutes ses blessures la veille, et de recouvrir sa blessure du genou et du dos avec des compresses.

-Mais je peux marcher, assura t-elle aussitôt en se redressant délicatement, ses blessures étant encore douloureuses.

Durant l'absence du jeune homme, Emilie avait terminé de consommer le peu de provisions qu'il restait dans son sac. Elle avait également inspecté la maison pour passer le temps et changé ses vêtements plein de sang du zombie de la veille. Elle avait trouvé par chance quelques vêtements féminins et avait troqué son jean usé contre un jean plus propre et confortable, bien qu'un peu grand et nécessitant de serrer sa ceinture jusqu'au dernier trou. Elle avait également jeté son dévolu sur une chemise d'homme à carreaux style bucheron, particulièrement ample et épaisse, qui tenait chaud. Elle avait, de ce fait, abandonné ses vêtements sales et ensanglantés dans une chambre.

-On devrait retourner chez moi, osa finalement la jeune blonde, se voulant sûre d'elle. Mon père et mon frère doivent m'attendre...c'est notre maison, mais ils t'accueilleront et tu pourras rester avec nous. Après tout tu m'as sauvée, je te suis redevable, et mon père et mon frère te seront reconnaissants aussi. On ne doit pas être si loin, quelques dizaines de kilomètres...Oui dit comme ça c'est plutôt long ! Mais on sera plus en sécurité qu'ici.

Elle lui expliqua alors l'histoire des pillards qui étaient venus troubler leur tranquillité, sa fuite et son attente pendant un mois dans une cabane enfermée.

-Je ne sais pas pourquoi ils ne sont pas revenus me chercher, mais nous devons y retourner quand même. Mais je suis persuadée qu'ils vont bien, il y a sûrement une raison, poursuivit-elle d'un ton certain, demeurant complètement dans le déni. Nous avons des animaux, de la nourriture et des armes de chasse. Nous serons moins en danger là bas, tu verras.

Emilie lui adressa même un sourire rassurant, convaincue de ses propos.
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Sam 2 Juil - 17:51

Matthieu
Lee

Matthieu a 24 ans et, avant tout ça, le jeune homme vivait en campagne avec ses parents. Il enchainait les petits boulots histoire de se faire un peu d'argent et il essayait d'aider le plus possible ses parents.
C'était quelqu'un d'assez discret et solitaire mais il était très attaché à ses proches. Depuis tout petit, il adorait l'aventure et plus particulièrement la survie. Son père l'emmenait souvent camper en forêt et lui apprenait toutes les astuces de survie qu'il connaissait. Le jeune homme allait souvent "survivre" en forêt le temps d'un week-end soit seul, soit avec son meilleur ami. Il n'avait pas beaucoup d'amis ni de petite amie mais il était très heureux comme ça.
Matthieu est musclé et intelligent. Il n'a pas peur de grand choses. Son père était 5ème dan de karaté et il a aussi transmis cette passion à son fils, qui allait passé la ceinture noire avant tout ça.
En somme, il menait une vie paisible et il était heureux.

-> Alors qu'ils essayaient de rejoindre la ville la plus proche, ses parents sont mort, mordu par des zombies.
-> Depuis il survit en forêt, là où personne ne peut le trouver.
-> Il est très malheureux mais il garde espoir que tout cela s'arrête un jour.
-> Il éprouve une haine envers les zombies et n'hésite pas à les tuer.



Après avoir écouté attentivement le récit d'Emilie, Matthieu réfléchit. Elle vivait dans une ferme avec son père et son frère et ils avaient de la nourriture mais des pillards étaient venu les attaquer. Les cambrioleurs pourraient encore être dans la ferme. Est ce que cela valait le coup d'y retourner ? Sûrement.
- Ok, on va y aller. dit-il. Mais il faudra que tu fasse très attention car tu n'est pas totalement remis de tes blessures.

10 km les séparait de la ferme. Cela pouvait prendre 2 heures si Emilie n'était pas blessée. Il fallait également trouver un plan.
- Il faut que tu m'écoutes attentivement et que tu suives mes ordres. Pour commencer, nous observeront ta ferme de loin. Dans mon sac, j'ai des jumelles. Les pillards sont peut-être toujours la bas. Ensuite nous nous approcherons doucement, en faisant attention aux pièges, enfin s'il y en a. Tu resteras toujours à mes côtés. Si je te dis de fuir, tu fuis. Tu sembles avoir encore peur des zombies donc si tu ne veux pas mourir aujourd'hui, restes près de moi. dit Matthieu d'un ton très sérieux.

Après avoir remballé toutes leurs affaires, les deux nouveaux acolytes partirent de la maison. Pendant le trajet, Matthieu pensa à ses parents. Il n'y avait plus pensé depuis qu'il a sauvé Emilie et il s'en voulait. Il se console en disant qu'ils seraient fiers de cet acte.

Après 3 heures de marche, ils virent la maison de campagne d'Emilie au loin. Matthieu sorti ses jumelles et observa la maison. Il ne voyait aucun signe de vie. Il passa ensuite les jumelles à Emilie.

- Alors tu vois quelque chose ? dit Matthieu

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Lun 4 Juil - 22:25

Emilie
Benett
Emilie a 22 ans et, avant tout ça, vivait dans une campagne paisible avec ses parents et son frère aîné. Elle menait une vie sereine, entourée d'une famille aimante, et menait des études réussies dans la branche du marketing et de la communication. Elève brillante, elle était promise à un avenir réussi. Elle rêvait de devenir danseuse étoile, suivant régulièrement des cours de danse avec une application irréprochable. Elle était entourée d'amis qu'elle voyait fréquemment, et rêvait de rencontrer l'homme de sa vie avec qui faire sa vie. En somme, une vie de jeune femme on ne peut plus normale.
Suite à la pandémie, Emilie a survécu avec son père et son frère, demeurant dans la maison de campagne familiale, à laquelle s'ajoutait une ferme.


→ Sa mère est décédée d'un cancer quelques temps après la pandémie, car elle ne pouvait plus recevoir les soins nécessaires.
→ Habituée à vivre en sécurité pendant un an, Emilie n'a jamais appris à se battre ou manier des armes blanches ainsi que des armes à feu.
→ De nature docile, elle ne s'oppose jamais aux directives d'autrui.
→ Bienveillante mais naïve, sensible et vulnérable, elle est telle une enfant sans défense lâchée dans un monde de brutes.


La jeune femme hocha la tête aux propos de Matthieu, attentive et concentrée. Elle avait bien l'intention de respecter les conseils de son partenaire, n'ayant nullement l'envie de mourir aujourd'hui — ni même mourir tout court d'ailleurs.
Très vite, ils sortirent de la maison et entamèrent leur périple.
Ils marchèrent et marchèrent durant des heures, mais leur excursion se déroula paisiblement. La forêt verdoyante, fraîche, au sol parsemé de mousse, peuplée d'arbres imposants soutenant une canopée de longues branches entrelacées à travers laquelle ne filtrait qu'un faible rayon de soleil, était calme, silencieuse. Seul le bruit de la nature régnait avec harmonie. Le vent berçait les ramées et celles-ci laissaient transparaître un sifflement suave. Les arbres ondoyaient avec tourment, et les feuilles frissonnaient tendrement, laissant éclore la vivacité de leur couleur. Emilie huma l'air qui s'insinuait dans ses narines, comme pour mieux savourer le parfum des bois. Cette dernière avait, autrefois, usage de se  rendre en ce lieu dès que son esprit ne trouvait pas refuge, lorsqu'en somme, son petit monde à elle, avait besoin d'un ailleurs. Elle s'y évadait avec légèreté, comme si elle était en apesanteur, se laissant guider, telle une automate dénuée d'affects, par l'atmosphère épurée qui l'entourait.
Bientôt, ils parvinrent à destination et Matthieu observa au préalable la demeure à l'aide d'une paire de jumelles. Emilie était plutôt soulagée qu'ils furent enfin arrivés, ayant puisé toute sa force et son énergie dans son corps durant le trajet.
La blondinette agrippa les jumelles que son acolyte lui prêta et s'en servit pour observer sa propriété et ses alentours.

-Non, R.A.S, décréta t-elle, rassurée de ne pas apercevoir les hommes hostiles.

Autour de sa maison se dressaient des planches en bois usées et soutenues par d'épaisses poutres, que son père avait installées au début de la pandémie pour empêcher l'accès aux zombies dans leur propriété. Seule une planche servait en guise de porte, qu'il fallait bloquer de l'intérieur pour empêcher des personnes extérieures de s'introduire. C'était pourquoi Emilie eut un mauvais pressentiment lorsqu'elle put entrer aisément avec Matthieu, la porte n'étant pas fermée.
La jeune femme ne fut pas au bout de sa surprise, car lorsqu'ils pénètrent à l'intérieur de la maison, tout était saccagé. En effet, les tiroirs des meubles étaient tous ouverts, leurs contenus renversés par terre, la vaisselle était brisée et de nombreux débris de verre jonchaient le sol par-ci, par-là. Leurs provisions avaient visiblement été fouillées et volées, et les armes de chasse étaient introuvables. Mais ce n'était pas le pire. Emilie hurlait le nom de Roger et Carl en traversant toute la maison à vive allure, mais ils manquaient à l'appel.
La terreur, l'incompréhension et un mauvais pressentiment submergèrent la jeune femme dont d'énormes sanglots de douleur vinrent bientôt soulever sa poitrine et secouer son corps tout entier. Le cœur serré et la boule au ventre, elle pleura à n'en plus finir, ses pleurs jaillissant en flots incontrôlables.

-Ils...ils étaient là, tenta t-elle de prononcer entre ses larmes, les yeux rougis. Ils étaient là avant que je parte, donc ils...ils devraient être là !

Elle darda un coup d'œil circulaire avant de s'asseoir à même le sol, en ramenant ses genoux contre sa poitrine. Elle était assaillie de tremblements et sa poitrine s'enflait de questions auxquelles elle n'avait pas les réponses.

-Je ne comprends pas...je ne comprends pas ce qu'il a pu se passer !
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Mar 5 Juil - 19:04

Matthieu
Lee

Matthieu a 24 ans et, avant tout ça, le jeune homme vivait en campagne avec ses parents. Il enchainait les petits boulots histoire de se faire un peu d'argent et il essayait d'aider le plus possible ses parents.
C'était quelqu'un d'assez discret et solitaire mais il était très attaché à ses proches. Depuis tout petit, il adorait l'aventure et plus particulièrement la survie. Son père l'emmenait souvent camper en forêt et lui apprenait toutes les astuces de survie qu'il connaissait. Le jeune homme allait souvent "survivre" en forêt le temps d'un week-end soit seul, soit avec son meilleur ami. Il n'avait pas beaucoup d'amis ni de petite amie mais il était très heureux comme ça.
Matthieu est musclé et intelligent. Il n'a pas peur de grand choses. Son père était 5ème dan de karaté et il a aussi transmis cette passion à son fils, qui allait passé la ceinture noire avant tout ça.
En somme, il menait une vie paisible et il était heureux.

-> Alors qu'ils essayaient de rejoindre la ville la plus proche, ses parents sont mort, mordu par des zombies.
-> Depuis il survit en forêt, là où personne ne peut le trouver.
-> Il est très malheureux mais il garde espoir que tout cela s'arrête un jour.
-> Il éprouve une haine envers les zombies et n'hésite pas à les tuer.



Emilie n'ayant rien remarqué non plus, le duo s'approcha de la maison. Matthieu rentra en deuxième et la scène n'était pas belle à voir. La maison était totalement saccagée. La jeune femme n'arrêtait pas d'hurler le nom de Roger et Carl, qui devaient être son père et son frère. Emilie était inconsolable et le jeune homme pensa à la fois où il a perdu sa famille. Il ne put que comprendre la tristesse de la jeune femme qu'il venait de sauver. Les yeux humides, il se mit à côté d'Emilie, qui était assise sur le sol, et enroula ses bras autour d'elle.

- Ca va aller, ça va aller... chuchota Matthieu.

Après quelques minutes, le jeune homme se leva et commença à constater tous les dégâts. Il avança vers les escaliers, tout en balayant les morceaux de verres sur son passage avec ses pieds, et monta les marches doucement, sa main droite sur le couteau situé dans l'étui au niveau de sa ceinture. Une fois en haut, il découvrit 4 portes, toutes fermés. Il atteignit la première porte à sa droite. Il tendit l'oreille et comme d'habitude, il toqua à la porte pour voir si un zombie réagi. Il n'entendit rien et ouvrit la porte. La pièce était sombre mais il peut remarquer un lit double, deux tables de chevets situé de part et d'autre du lit, une armoire et un grand miroir. Des photos de familles était disposé sur les tables de chevets mais il ne put les voir, à cause de l'obscurité. Il conclut que ça devait être la chambre des parents.

Il referma la porte doucement et alla vers la prochaine porte qui se situais à gauche du couloir principal. Matthieu répéta les gestes qu'il avait fait avant d'ouvrir la chambre des parents et encore une fois, il n'entendit aucun bruit. Il ouvrit la porte. La pièce était éclairé par la lumière du jour. Un lit, une table de chevet et un bureau étaient posé dans la chambre. Des posters du Paris Saint Germain étaient accroché aux murs. Il conclu que c'était la chambre de son frère.

Matthieu s'approcha de la troisième porte. Il répéta les gestes habituels et comme pour les deux chambres d'avant, il n'entendit rien. La pièce était tout aussi simple que les chambres qu'il a déjà visité. Un lit simple, une table de chevet, un bureau où était posé du maquillage et un grand miroir. Cette chambre, qui semblait être celle d'Emilie, était aussi éclairé par la lumière du jour. Matthieu s'approcha du miroir et vit sa tête. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas regarder dans une glace. Ses cheveux étaient deux fois plus long, ses muscles ont rétrécit et son visage aussi.

Il sorti de la chambre d'Emilie et alla vers la dernière porte. Il tendit l'oreille et toqua à la porte. Il n'entendit rien. Au moment où il clencha la porte, cette dernière s'ouvrit brusquement et Matthieu tomba par terre et un zombie se jeta sur lui. Lors de sa chute, le couteau glissa vers la chambre d'Emilie. Le jeune homme était allongé sur le dos et tout le poids du zombie était sur lui. Il ne pouvait pas atteindre le couteau, qui était trop loin pour lui et le zombie trop lourd pour qu'il le bouge. Mais Matthieu se souvint d'un geste pour retourner son adversaire lorsque ce dernier est au dessus de lui. Bien que le combat au sol n'existait pas au karaté, son père lui a apprit des techniques de krav-maga et de self-defense "au cas où". Matthieu prit le zombie par le torse et usa de la force de ses jambes pour mettre le zombie au sol, et lui au dessus. Il courut ensuit vers le couteau et le planta, d'un coup sec, dans le crâne du zombie.


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Ven 8 Juil - 23:25

Emilie
Benett
Emilie a 22 ans et, avant tout ça, vivait dans une campagne paisible avec ses parents et son frère aîné. Elle menait une vie sereine, entourée d'une famille aimante, et menait des études réussies dans la branche du marketing et de la communication. Elève brillante, elle était promise à un avenir réussi. Elle rêvait de devenir danseuse étoile, suivant régulièrement des cours de danse avec une application irréprochable. Elle était entourée d'amis qu'elle voyait fréquemment, et rêvait de rencontrer l'homme de sa vie avec qui faire sa vie. En somme, une vie de jeune femme on ne peut plus normale.
Suite à la pandémie, Emilie a survécu avec son père et son frère, demeurant dans la maison de campagne familiale, à laquelle s'ajoutait une ferme.


→ Sa mère est décédée d'un cancer quelques temps après la pandémie, car elle ne pouvait plus recevoir les soins nécessaires.
→ Habituée à vivre en sécurité pendant un an, Emilie n'a jamais appris à se battre ou manier des armes blanches ainsi que des armes à feu.
→ De nature docile, elle ne s'oppose jamais aux directives d'autrui.
→ Bienveillante mais naïve, sensible et vulnérable, elle est telle une enfant sans défense lâchée dans un monde de brutes.


Lorsqu'Emilie entendit du bruit à l'étage, elle sortit rapidement de sa torpeur et se précipita rejoindre Matthieu, animée par la crainte qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave. Le soulagement l'envahit alors aussitôt lorsqu'elle aperçut le jeune homme toujours vivant, bien qu'aux côtés d'une de ces créatures inhumaines inertes. Elle ne prêta pas attention à cette dernière dans un premier temps, et s'inquiéta naturellement pour son partenaire.

-Ça va ? Tu es blessé ?

Ses yeux, encore rougis et humides, inspectèrent Matthieu de la tête aux pieds, cherchant, sans espérer trouver, son palpitant battant au rythme des tambours, une éventuelle trace de morsure. Heureusement, elle n'en vit aucune. Elle ne saurait comment réagir si cela arrivait à quelqu'un autour d'elle, dont Matthieu. Elle serait incapable de tuer ladite personne pour l'empêcher de muter, même si cette dernière l'implorait de le faire.
Intriguée et surprise de la présence d'un zombie au sein de la maison, son regard se détourna vers celui-ci. Dès qu'elle le vit, Emilie bloqua sa respiration. Son estomac se retourna, acide, violent. Elle dut se détourner un instant pour retrouver un semblant de contenance et éviter de vomir. L'odeur grasse et écœurante n'arrangeait pas sa nausée. Puis un détail retint son attention, requérant de nouveau son regard vers le zombie. Ce dernier arborait autour de son cou en putréfaction un médaillon qu'elle ne connaissait que trop bien.
Son cœur loupa un battement.
Son ventre se serra.
Les tremblements envahirent tout son corps.
Elle s'approcha lentement du zombie, d'un pas prudent, incertain, hésitant.
Et lorsqu'elle aperçut plus nettement le visage du zombie, le choc fut terrible.
Elle aurait voulu hurler, mais aucun son ne sortit de sa gorge.
Elle ne voulait pas y croire, ne pouvait pas, se refusait d'y croire.
Et pourtant, sous ses yeux écarquillés, la vision de son père muté, décomposé, mort, était vraie, réelle, ce n'était pas son imagination, ni même un rêve, c'était la vérité, la réalité.
La douleur surgit, soudaine, fulgurante, comme un poignard, et la transpercera, de toute sa force. Son cœur se déchira, littéralement, laissant place à un organe creux, sanguinolant, dont la douleur était inimaginable.

-C'est mon père, prononça t-elle doucement, d'une voix tremblante et ferme à la fois, le regard vague.

Trois mots prononcés, trois mots si douloureux et si grinçants, et elle vit son monde s'envoler en fumée. Elle vit ses jambes flancher. Elle se vit tomber. La douleur était si intense qu'elle aurait préféré mourir à cet instant-même, sortir du temps, rejoindre son père et sa mère dans un monde ailleurs, loin de toute cette souffrance, de ce cauchemar. Car à ce moment tragique, Emilie était détruite, achevée, tombée bien trop bas, et elle pensa qu'elle n'aurait plus jamais assez de force pour remonter à la surface.
Les larmes glissèrent bientôt le long de ses jours, tandis qu'elle s'approcha du corps inerte de son géniteur qu'elle serra contre lui, et déversa silencieusement toute sa tristesse et sa douleur.

Ellipse


Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis que la jeune femme avait découvert le corps inerte et muté de son père. Elle était restée chaque jour dans son lit, plongée dans l'obscurité de sa chambre et enfermée dans un mutisme profond. Elle n'avait pas adressé un mot à Matthieu, et fut incapable de s'alimenter, se forçant uniquement par moments à avaler de faibles portions de nourriture que son acolyte, soucieux, lui apportait. Son cœur était à la dérive, elle était une brebis égarée, confrontée à la mort de son père, après celui de sa mère un an plus tôt. La tristesse la criblait de coups, pour l'abattre à coups de massue. Elle coulait dans ses veines comme une poudre cristalline, traversant ses veines en tourbillon. La jeune femme se liquéfiait dans les abysses de son malheur. Elle ne cessait de repenser à son père et à la dernière image qu'elle avait de lui, terrible et déchirante. Ça ne lui faisait pas seulement mal à en mourir. C'était bien pire. Ça la rongeait et la dévorait, lentement, de l'intérieur. Elle peinait à s'en remettre, et il n'y avait pas une seconde sans qu'elle ne parvienne à penser à autre chose. C'était tout bonnement horrible. On disait que le temps effaçait un peu les blessures, mais était-il possible qu'elle ne guérisse jamais ?
Ce chagrin, incommensurable, lui avait également fait remémorer sa mère. Savoir qu'elle avait perdu les deux êtres qui lui étaient les plus chers au monde était intolérable. Subitement, sa mère lui manquait également atrocement, la douleur était telle que si on la broyait au plus profond de ses entrailles, qu'on lui brisait les os et qu'on lacérait son cœur en mille morceaux. Le souvenir de son visage, de son rire, de son sourire, de ses gestes tendres, de son affection immense, la tourmentait. Dès qu'elle regardait son portrait sur la table de chevet de sa chambre, elle se sentait défaillir tant une ribambelle de souvenirs s'abattait sur elle sans crier gare. Elle se souvenait de sa longue crinière blonde indocile ainsi que ses pupilles mordorées. Son goût pour les robes, qu'elle portaient régulièrement, favorisant même celles aux motifs fleuris. Ses talents culinaires étaient incomparables tant elle savait ravir et régaler les papilles, et ce avec n'importe quelle recette. Mais sa leucémie avait fini par la métamorphoser, inéluctablement. Emilie l'avait vue dépérir de jour en jour, son teint était de plus en plus livide, d'une pâleur cadavérique. Elle s'essoufflait promptement au moindre effort, n'avait plus de cheveux à la fin, et était tout le temps fatiguée, ressentant toujours l'envie de dormir. Elle ne pouvait à peine marcher, Emilie devait même l'accompagner pour qu'elle aille uriner, tandis que sa mère s'énervait parce que ses « poumons en n'avaient plus rien à foutre », et qu'elle avait le « crâne aussi lisse qu'une boule de bowling ». Pourtant, Emilie était restée convaincue que ça allait passer, que c'était temporaire. Que sa méchante maladie allait s'en aller comme par magie, et qu'après elle serait comme une héroïne de film. Emilie avait espéré, encore et encore. Même si elle était devenue aussi mince qu'une tige de porcelaine et qu'on l'entendait craquer comme une branche à chaque pas. Mais Emilie était persuadée que sa mère allait s'en sortir un jour, qu'elle ne savait pas encore quand, ni comment, mais qu'elle le savait, parce que c'était écrit dans ses yeux, dans son sourire, et puis un peu dans son rire aussi. Mais ce fut des paroles en l'air, elle avait fini par ne plus ouvrir les yeux un matin.  
Son absence, celle de sa gentillesse, de son amour débordant, de son odeur de jasmin mêlé à celui de la rosée, avait crée un immense vide en Emilie il y a déjà un an. Mais maintenant qu'elle avait aussi perdu son père, qu'elle réalisait que ses deux parents étaient réellement morts, que leurs cœurs avaient bien arrêté de battre dans leurs poitrines, que leurs poumons n'expulsaient plus l'air inspiré, le cœur de la jeune femme s'était creusé d'un vide inextinguible.
Ce fut donc au bout du huitième jour qu'elle cessa de sangloter dans sa chambre. Elle avait fini par se sentir vide et décida donc de sortir de sa chambre pour la première fois en une semaine. Elle s'était souvenue des propos de son père : « Ce qui compte, ce n'est pas la profondeur à laquelle tu tombes mais la force avec laquelle tu te relèves. ».
En rejoignant Matthieu, Emilie fut quelque peu étonnée de constater que le jeune homme avait remis toute la maison en état. A travers une fenêtre, elle avait pu remarquer aussi que le jeune homme avait renforcé toutes les barricades autour de la maison. Visiblement, durant sa semaine d'accablement, Matthieu, lui, n'était pas resté à se tourner les pouces.
Arrivée devant le brun, Emilie prononça seulement :

-Je veux que tu m'apprennes à me battre. A survivre. Devenir plus forte. Je ne veux plus être faible.

Son ton était froid, éteint. Au même titre que son regard, qui s'avérait être également terne et atrocement vide, dépourvu d'une quelconque vivacité, et d'un bleu pâle, presque translucide. Avec ses joues creuses, son visage maigre de déportée à Auschwitz, ses cernes qui marquaient le dessous de ses yeux et sa pâleur de cadavre, Emilie faisait peine à voir. Elle avait revêtue un tee-shirt de son frère, long et large sur elle, et une veste de son père.
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