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LE TEMPS D'UN RP

Parce que c'était lui, parce que c'était moi

Beloved
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Beloved
Dim 24 Avr - 18:53

Morgan Hall
J'ai 18 ans et je vis à Cambridge, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant, bientôt aux Beaux Arts et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Nick Robinson

Je sautillais sur place, cherchant à me réchauffer. C'était clair que je m'étais attendu à ce que l'eau soit plus chaude en Italie. Il aurait mieux valu qu'on soit plus au sud de l'Italie pour se baigner. Il s'était vraiment trompé en choisissant la destination pour les vacances. Je le suspectais d'avoir pris la ville la moins chère qu'il avait pu trouver.

Je hochais doucement la tête alors qu'il me parlait de la température de l'eau au Canada.

- Ouais... l'eau n'est pas hyper chaude non plus en Angleterre, c'est pour ça que je ne m'y baigne jamais. Je tiens à ma vie.

Je ris doucement avant de partir nager avec lui. Je me réchauffais petit à petit dans l'eau alors qu'on nageait ensemble. Il était d'une compagnie plutôt agréable. Il ne se sentait pas obligé de faire la conversation pour ne rien dire. On nageait tranquillement dans l'eau tous les deux. On finit par s'arrêter. Il se laissait aller sur le dos, flottant doucement et se laissant porter par l'eau. Moi je restais dans mon coin, nageant sur place. Je pouvais le regarder sans me gêner ce coup ci. Je le détaillais, me surprenant à graver chacun de ses traits dans ma mémoire.

Je souris légèrement alors qu'il se remettait à parler, peut être plus pour lui même que pour moi.

- Ca devrait être agréable oui. Du soleil toute l'année... la plage... l'architecture magnifique des villes... les musées...

Oui c'était un endroit où il devait faire bon vivre.

Je sursautais en sentant sa main venir effleurer la mienne. Je me reculais alors que lui même se redressait. Ce n'était rien. J'avais juste été surpris. Je ne m'étais pas attendu à le sentir si près de moi d'un coup comme ça. C'était de la surprise. Et aussi peut être un peu le fait qu'il me mettait mal à l'aise pour je ne savais quelle raison depuis tout à l'heure. C'était étrange... un mélange de fascination et de gêne, et en même temps j'appréciais de passer du temps avec lui.

- Ouais... retournons sur la plage.

Je quittais l'eau avec lui, retournant à ma serviette. Je restais un moment silencieux, me séchant avant de me réinstaller sur le sable.

- Tu as dit que tu dessinais... c'est juste pour illustrer tes études ou tu dessines autre chose?

Peut être qu'on avait un vrai point commun au final. J'avais eu l'impression que le dessin n'était pour lui qu'une façon d'illustrer ses travaux. Je m'imaginais des croquis grossiers mais je me trompais peut être. J'avais peut être affaire à un passionné d'art en plus de la botanique.



June
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June
Dim 24 Avr - 19:37

Simone Perri
J'ai 25 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis étudiant en thèse de botanique et de pomologie et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt avec résignation.

issu de parents italiens immigrés au canada, qui travaillent dans la presse · là-bas, vit essentiellement dans la communauté italo-canadienne de toronto · a un grand frère, avec qui il ne s'entend pas, et une petite sœur qu'il adore · est très attaché à ses racines italiennes, les parents ont tenu à donner à leurs enfants des prénoms qui existent dans les deux langues · aime passer l'été en italie dans la maison de ses grands-parents maternels · rédige pour son doctorat une étude de la diversité morphologique du pêcher commun (prunus persica) · a fini par comprendre qu'il n'était pas attiré par les filles, mais enfouit profondément cet aspect de son identité · aime travailler, le dessin, se cultiver, sortir, danser, passer du temps avec sa famille, la glace à la fraise, et surtout que tout soit bien organisé
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Nous repartîmes tous deux dans l’autre sens, nous n’étions décidément pas prêts à nous séparer. Nous reprîmes pied, enfonçant légèrement dans les petites vagues qui roulaient sur le sable, tandis que la marée discrète se retirait. Puis nous rejoignîmes nos affaires, encore ruisselants. Je m’accroupis et tirai de mon sac la serviette de plage en lin rayée de blanc et de rouge que je n’avais pas encore sortie, et l’un de mes livres, entraîné par le mouvement, glissa dans le sable. Je séchai rapidement mes mains, nouai la serviette autour de ma taille à la va-vite et recueillis le petit volume déjà usé par le temps, soufflant sur les pages pour en déloger le sable qui risquait de l’abîmer. C’était un recueil de poésie italienne, Ossi di Seppia, d’Eugenio Montale, que j’avais emprunté dans la bibliothèque familiale. Je le déposai sur le dessus de mon sac, puis entrepris de me sécher, frottant mes cheveux bouclés pendant que Morgan, lui, s’installait à nouveau sur la plage.

Je disposai ma serviette près de lui, mais cette fois pas trop près, quoi que ça veuille dire, me rendant disponible à la conversation qui reprenait. C’était comme une longue conversation régulièrement interrompue par des silences nullement gênants, dont on ne savait plus bien dans quel ordre les choses avaient été dites, sans pour autant en perdre le fil. Je savourai la chaleur qui recommençait de m’envelopper, vivifié par ce bain de mer, goûtant le sel sur mes lèvres. « En fait non, ce n’est pas vraiment pour illustrer mes études. » Je cherchais un peu mes mots. Mon regard se portait sur le large et revenait à lui. « Enfin c’est vrai que je dessine surtout des végétaux », concédai-je. « Et des fleurs, des fruits… Mais je le fais surtout pour moi, et ça ne correspond pas toujours aux critères exacts de l’illustration botanique. C’est… comme une manière de réfléchir. Ou de ne plus vraiment penser », ajoutai-je, ayant conscience du paradoxe, mais peut-être qu’il comprendrait.

Je n’osais pas lui avouer que ce n’était pas vraiment artistique – en tout cas à mes yeux, même si je trouvais à ces dessins des qualités esthétiques, et que c’était aussi pour ça que je les faisais. J’avais l’impression d’avoir une occasion de nous rapprocher, et je ne voulais pas la manquer. Je songeai à mes piles de dessins dont je ne savais plus quoi faire. « Je pourrai te montrer, si ça t’intéresse, à l’occasion. Mais je ne pense pas que ça sera au niveau de ce que tu fais », ajoutai-je sincèrement, sans fausse modestie, en désignant du doigt le sac où son cahier était rangé. J’ouvris un instant le mien pour en sortir ma montre, que je remis, remarquant qu’il était déjà dix-sept heures trente et que je n’avais pas encore fait les courses habituelles. Avec une légère fébrilité, parce que je n’avais pas vraiment l’habitude de déroger à mon programme, je décidai que ce n’était pas grave. Je regardai la mer, je regardai Morgan et je décidai que j’avais envie de rester encore.

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Mer 27 Avr - 16:48

Morgan Hall
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Nick Robinson

Je hochais doucement la tête, écoutant ce qu'il me disait. On avait peut être le dessin en commun mais je n'avais pas l'impression qu'on faisait la même chose. Bon pour commencer déjà je ne dessinais jamais de fruits. Je trouvais ça un peu trop chiant. Je n'avais pas l'impression de réfléchir en dessinant. Je me rapprochais plus de l'idée de ne plus penser en dessinant. Je me laissais aller, laissant libre court à mon imagination et me laissant emporter par ce qui venait. Mais j'étais vraiment curieux de voir ce que ses dessins pourraient donner.

Je lui souris doucement alors qu'il me parlait de me montrer son travail.

- Ca serait avec plaisir oui. J'aimerais bien voir ça.

Même si il n'était pas autant passionné par le dessin que moi ça ferait toujours du bien de discuter dessin avec quelqu'un. C'était bien avec ma mère mais ça serait toujours agréable d'en discuter avec quelqu'un d'autre. Mes amis n'étaient pas vraiment dans ce délire là. Ils n'aimaient pas dessiner, n'étaient pas aussi passionnés que moi par l'art. C'était une des choses qui faisait que j'étais heureux de partir aux Beaux Arts. J'allais fréquenter des personnes aussi passionnées que moi.

- Et ne dis pas ça. Je suis certain que tu es très doué en dessin. Ce n'est pas parce que j'ai été pris dans cette fac que j'ai forcément un niveau de dingue par rapport à toi.

Je ris doucement à ma remarque. Ma mère était douée en dessin aussi, pourtant elle n'en avait jamais fait sa carrière. Elle avait préféré étudier l'art plutôt que de le pratiquer elle même. Ca n'avait jamais été son truc. Simon pouvait très bien être doué en dessin mais préférer ne le faire qu'en loisir et se concentrer sur la botanique.

Je baissais les yeux, jouant doucement de mes pieds dans le sable. Je me sentais bien là. Je n'avais aucune envie de bouger. J'aimais notre conversation simple, ponctuée de temps en temps pour le bruit des vagues. J'avais conscience qu'il fallait que je rentre, retrouver mes parents. Ils finiraient par s'inquiéter après avoir vu que j'avais disparu. J'allais me faire engueuler ce soir, un peu plus d'hurlements. Mais pour le moment je m'en foutais. Je me sentais bien avec lui et je ne voulais pas bouger. J'étais dans une petite bulle de bien être, bien loin de l'ambiance pourrie qu'il y avait à la maison. Et j'espérais que ça pourrait se reproduire, qu'on puisse avoir l'occasion de se croiser à nouveau lui et moi. Ca pourrait sauver mes vacances. Je savais qu'il pourrait tout changer...


June
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Mer 27 Avr - 18:41

Simone Perri
J'ai 25 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis étudiant en thèse de botanique et de pomologie et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt avec résignation.

issu de parents italiens immigrés au canada, qui travaillent dans la presse · là-bas, vit essentiellement dans la communauté italo-canadienne de toronto · a un grand frère, avec qui il ne s'entend pas, et une petite sœur qu'il adore · est très attaché à ses racines italiennes, les parents ont tenu à donner à leurs enfants des prénoms qui existent dans les deux langues · aime passer l'été en italie dans la maison de ses grands-parents maternels · rédige pour son doctorat une étude de la diversité morphologique du pêcher commun (prunus persica) · a fini par comprendre qu'il n'était pas attiré par les filles, mais enfouit profondément cet aspect de son identité · aime travailler, le dessin, se cultiver, sortir, danser, passer du temps avec sa famille, la glace à la fraise, et surtout que tout soit bien organisé
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Je souris à Morgan lorsqu’il confirma qu’il aurait plaisir à voir mes dessins. Mon regard s’attarda dans le sien ; qu’y voyais-je alors qui m’y retienne autant ? Le plaisir des journées d’été, ou celui d’avoir fait une rencontre inattendue et qui m’intéressait déjà plus que les jeunes du voisinage, avec qui je savais surtout boire de l’alcool et danser – ce qui était bien sûr agréable, mais sans profondeur. Pourquoi n’avais-je pas développé d’amitiés avec ces personnes que je côtoyais de façon intermittente, à l’échelle des années – je ne le savais pas. C’était simplement de cette façon que s’étaient établies nos relations, et une fois cela fait, il était impossible de construire autre chose. Avec Morgan, il semblait que tout partait sur des bases totalement différentes. Au cœur de mes journées bien rangées venait de surgir la possibilité d’autre chose. D’un lien nouveau.

« J’aurais pas pu faire les Beaux-Arts de Paris, ça c’est sûr ! » dis-je en riant avec lui. « En tout cas, ça m’intéresserait vraiment que tu me montres ce que tu fais aussi. » Un nouveau silence s’installa après ces bribes de conversation, un silence appréciable. Nous étions juste là, face à la mer ; la lumière devenait dorée, les ombres s’allongeaient imperceptiblement. Je songeai de nouveau à l’heure qui tournait, et soudain me vint l’idée d’un lieu que j’aimais beaucoup, à deux pas de la plage, et où je n’étais pas allé depuis quelque temps. Je dis : « J’y pense, y a un disquaire super cool juste à côté, je pensais y aller avant de rentrer. Ça te dit d’y passer avec moi ? » Je le regardai. Je ne sais pas pourquoi j’avais dit que c’était plus ou moins prévu dans mon programme, parce que la vérité c’est que je n’étais clairement pas sûr que j’y aurais pensé s’il n’avait pas été là. Sa présence avait créé l’occasion. Croiser son regard me déstabilisa légèrement, j’ajoutai sans conviction : « Sauf si tu as autre chose de prévu. »

Ça ne me ressemblait pas trop de prendre ce genre de précaution. D’autant qu’il paraissait évident que non, il n’avait pas autre chose de prévu. Je crois que quelque part, je me sentais comme… intimidé ? Et, en même temps, j’avais envie qu’il fasse ce qu’il voulait, qu’il passe un bon moment, peut-être – vu comme ses vacances s’annonçaient pénibles. C’était moi celui de nous deux qui connaissait le coin, donc c’était à moi de le lui faire découvrir, aussi. Mon esprit prévoyant projeta la suite des événements et, rencontrant une inconnue dans l’équation, je demandai : « Mais d’ailleurs, tu es venu comment ? »


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Mer 27 Avr - 19:34

Morgan Hall
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- Non non je n'ai rien de prévu. Je viendrais avec plaisir.

Et ça faisait un peu pathétique dis comme ça mais c'était la vérité. J'avais seulement prévu de rester planté des heures sur cette plage à gribouiller dans mon carnet. Je serais rentré avant qu'il ne fasse nuit pour retrouver l'ambiance de merde qui régnait chez moi. J'étais ravi d'avoir une excuse pour trainer un peu plus dehors et encore plus de rester quelques temps de plus avec lui. Je l'aimais bien et j'avais envie qu'on devienne des amis, ou plutôt des copains de vacances. On se perdrait très certainement de vu lui et moi une fois les vacances passées, avec lui au Canada et moi en France. Mais malgré tout on pouvait quand même passer un été sympa ensemble.

Je me levais et commençais à m'habiller, rangeant mes affaires dans mon sac, cachant mon carnet de croquis. J'avais évité la question de lui montrer mes dessins, bredouillant rapidement que je le ferais peut être une prochaine fois. Je n'avais pas vraiment envie de les lui montrer. Je n'aimais pas montrer mes dessins. Ils n'étaient pas encore assez bons pour ça, surtout ceux de mon carnet. Ce n'était que des gribouillages que je faisais pour moi même. Les seuls dont j'étais un minimum fier c'était ceux que j'avais envoyé pour ma candidature aux Beaux Arts, les seuls qui vaillent la peine d'être montrer. Et ceux là je ne les avais plus justement.

Je relevais la tête de mes affaires quand j'entendis sa dernière question.

- Oh... un peu de vélo et le bus aussi. Je... je n'ai pas encore le permis.

Je devais le passer quand je serais de retour en Angleterre, un peu avant mon départ pour Paris. Je doutais d'avoir besoin d'une voiture quand je serais dans la capitale française mais ça pouvait toujours être utile. Ca le serait en tout cas quand je viendrais pour les vacances chez mes parents. Dans le trou paumé où on habitait pas loin de Cambridge, j'étais obligé d'avoir le permis pour m'en sortir.

Je récupérais mes affaires avant de le suivre vers la sortie de la plage.

- Il est loin ton disquaire? On doit reprendre le bus ou non?

J'avais récupéré mon vélo et je le poussais distraitement tout en le suivant. Je me demandais comment il était venu. Est ce qu'il avait pris le bus lui aussi? Peut être qu'il avait le permis et qu'il avait pu emprunter la voiture de quelqu'un ici. Il semblait être surpris de voir que j'étais arrivé jusqu'ici. Il ne s'attendait pas de toute évidence à ce que je sois arrivé en bus.




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Sam 30 Avr - 10:27

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J’étais content que Morgan ait choisi de m’accompagner. J’étais content de prolonger le moment que nous passions ensemble. Je dépliai mon t-shirt et l’enfilai, restant en short de bain, puis je rangeai le petit volume d’Ossi di Seppia, sans trop de regret de n’avoir pas pu poursuivre ma lecture. Je n’avais pas eu l’occasion de demander au jeune Anglais s’il aimait la littérature et la poésie, mais quelque chose me disait que c’était le cas, et j’espérais avoir l’occasion d’en parler avec lui une fois prochaine.

L’imitant, je me levai, m’éloignai de quelques pas pour secouer ma serviette. Alors comme ça, il était venu seul, en vélo et en bus. Je l’avais déjà fait, j’étais même régulièrement venu entièrement en vélo depuis la maison, et ça faisait quand même une trotte. Si nous traînions encore un peu avant de rentrer, il allait arriver tard. Je pliai le drap de lin avec soin avant de le ranger dans mon sac, ramassai ce dernier ainsi que mes chaussures, et me dirigeai avec Morgan vers la ville, profitant jusqu’au bout du contact du sable chaud. Nous passâmes à travers les rangées de transats et de parasols rayés de bleu et de blanc. Morgan me demanda si le disquaire était loin. « Oh non, pas du tout. En fait il n’est pas vraiment dans la ville, il est juste là », dis-je en désignant les ruelles qui s’ouvraient à quelques mètres de nous, et qui formaient l’un des quartiers balnéaires de Ravenne, dont le centre-ville historique était en réalité assez loin de la côte.

Alors qu’il allait récupérer son vélo, je frottai mes pieds pour retirer le sable et enfilai mes tennis, puis nous marchâmes en direction de la petite boutique. « Je suis venu avec la voiture de mes grands-parents, on peut rentrer ensemble si tu veux. Je dois avoir un vieux porte-vélo dans le coffre. » Je repensai aux courses que j’avais prévu de faire et me rendis compte que j’y avais définitivement renoncé pour aujourd’hui. Je me dis que je les ferais le lendemain. Il n’était pas dans mes habitudes de passer en ville deux jours de suite, ni de rentrer sans avoir fait tout ce que j’avais prévu de faire. L’imprévu en lui-même n’était pas dans mes habitudes, et ce n’était pas quelque chose que j’aimais beaucoup. Mais cette fois, quelque chose m’avait dépassé, et je m’étais laissé porter.

Nous arrivâmes devant la devanture du disquaire : c’était une minuscule devanture avec un auvent jaune qui affichait « Tosi Dischi » en grosses lettres stylisées. L’intérieur était tout aussi petit, les allées étroites entre les rayonnages de disques ; les murs étaient couverts de vinyles et de pochettes d’albums, et des haut-parleurs diffusaient en fond un disque du moment. Morgan laissa son vélo à l’extérieur et nous entrâmes ; le vendeur perché sur une chaise haute derrière son comptoir me reconnut et nous engageâmes une brève conversation de circonstance en italien, échangeant avec chaleur les nouvelles depuis l’été passé. Puis je me glissai entre les bacs et commençai à regarder les disques, extrayant de temps à autre une pochette d’album pour la regarder de plus près.

Mon regard dérivait régulièrement vers Morgan, qui parcourait aussi les vinyles, de l’autre côté de la boutique. Je l’observai de loin, attentif à ce à quoi il s’intéressait, oubliant un peu quels étaient les disques que je venais moi-même de passer en revue. La configuration du moment me permettait de prendre du recul, et j’avais l’impression de le voir entièrement pour la première fois. Il dégageait une forme de calme, et il me semblait percevoir chez lui une capacité à s’absorber entièrement dans les choses qu’il aimait, faisant un peu abstraction du monde extérieur ; de mon point de vue, en tout cas, il avait l’air rêveur, et ça avait quelque chose de fascinant. Je reposai la pochette à laquelle je n’avais pas vraiment fait attention, puis je m’approchai pour le rejoindre. « Alors, tu trouves des trucs intéressants ? Si t’as un conseil, je suis preneur, j’achète toujours un peu les mêmes choses quand je suis ici. »

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Sam 30 Avr - 15:08

Morgan Hall
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Je lui souris doucement alors qu'il me proposait de me raccompagner.

- Je veux bien oui, c'est gentil.

Ca allait me prendre un temps fou si je devais retourner en vélo jusqu'à l'arrêt de bus à la sortie de la ville puis prendre le bus et à nouveau le vélo avant de rentrer. Je devrais être déjà entrain de rentrer chez moi si je ne voulais pas rentrer à une heure trop tardive. Mais j'avais décidé de m'en foutre. Je voulais passer un petit moment à me détendre et tant pis si mes parents devaient péter un plomb derrière. Je me sentais bien pour la première fois depuis le début de ces vacances et je ne voulais pas que ça s'arrête. Alors en me ramenant, il me permettait de ne pas rentrer trop tard et de limiter un peu les dégâts auprès de mes parents.

Je le suivis, poussant mon vélo avant d'entrer avec lui chez le disquaire. Je le laissais aller discuter de son côté avec des connaissances tandis que je regardais les différents vinyles qu'on pouvait trouver. Je m'étais rapidement éloigné des titres internationaux que je connaissais déjà par coeur. Je voulais profiter de mon séjour ici et de cette visite pour découvrir un peu la musique locale. Je m'étais d'ailleurs mis à la recherche du disque qui était entrain de passer et que j'aimais assez.

Puis il revint. Je relevais la tête en l'entendant revenir vers moi.

- J'allais te demander la même chose. Je voulais profiter d'être dans un pays étranger pour écouter un peu autre chose. Alors ce que j'écoute en ce moment...

Je me déplaçais un peu vers la catégorie internationale, fouillant parmi les vinyles avant d'en sortir un que je lui tendis.

- Cette chanson est plutôt belle. Je l'écoutais pas mal enfin.... elle passait pas mal à la radio...

Je me mis à rougir alors que je me rendais compte de la chanson que je lui avais passé, une chanson d'amour digne de la dernière des adolescentes. C'était la chanson qu'on espérait clairement voir passer en soirée pour pouvoir emballer une fille là dessus. Elle était passé lors de la soirée qu'on avait organisé pour fêter la fin du lycée. Les filles de notre classe avaient toutes espéré se faire inviter par le mec qu'elles convoitaient pour danser dessus. A force qu'elles me saoulent avec, j'avais fini par l'avoir dans la tête et par l'écouter régulièrement moi aussi.

Je fouillais rapidement dans le bac, mal à l'aise. Je sortis un autre disque que je lui mis dans les mains par dessus le premier pour le lui cacher.

- Ca se sera peut être mieux. Ca date d'il y a trois ans mais je l'aime beaucoup celle là.

Et c'était quand même beaucoup mieux que la chanson d'amour que je lui avais proposé un peu plus tôt.

- Et toi tu me conseilles quoi?
June
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Sam 30 Avr - 16:15

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J’eus à peine le temps de voir la pochette du premier vinyle qu’elle disparut sous une seconde, que Morgan m’avait vivement mise entre les mains. « Oh je ne connais pas du tout, ça a l’air sympa », dis-je en retournant l’album pour regarder le dos, tombant en fait sur celui du premier disque. J’eus un sourire, surpris qu’il m’ait recommandé cette chanson, que je connaissais et qui était plutôt un genre de slow. Je ne m’y étais pas attendu, mais ça m’allait aussi. Morgan avait-il un côté… romantique ? Ça allait bien avec le côté rêveur, après tout. « Merci pour la recommandation, j’embarque ça alors. »

Je calai les deux vinyles sous le bras et je me dirigeai de nouveau vers les bacs de musique italienne, entraînant Morgan à ma suite. Je commençai à regarder ce qu’il y avait du côté de l’italo-disco. « Bon alors, si tu veux un truc typique d’ici en ce moment, c’est forcément là-dedans. » Je faisais défiler les pochettes quand je tombai sur une chanson que j’aimais particulièrement. « Tu pourrais tester ça, ça date aussi d’il y a quelques années, mais je l’écoute toujours. C’est un genre de mélange d’italo-disco et de new wave, tu me diras ce que t’en penses. Et sinon… » Je fis un pas de côté pour jeter un œil dans le bac d’à côté, me rapprochant de Morgan. J’avais une petite idée d’un autre truc à lui proposer, et j’espérais que… « Ah voilà. Sinon y a ça, qui est pas mal passé à un moment ici. C’est plus dans ce genre, si tu aimes les chansons d’amour », dis-je en désignant I Want to Know What Love Is, bien loin de me douter que ça allait le mettre potentiellement mal à l’aise. « Ça te paraîtra peut-être un peu kitsch, mais c’est typique d’ici au moins, dépaysement garanti », dis-je en riant et en mettant le disque devant lui, sans me rendre compte que j’avais posé mon autre main en haut de son dos, où elle s’attarda dans un geste chaleureux qui m’était naturel.

Le contact prit fin alors que je m’éloignai vers la caisse, suivi de Morgan. Je payai avec de la monnaie les deux vinyles qu’il m’avait conseillés, tout en poursuivant la conversation. « Si tu veux te mettre encore plus dans l’ambiance, y a de plutôt bonnes boîtes à Ravenne. J’y vais de temps en temps avec d’autres jeunes du coin. Tu pourrais venir aussi, si ça te dit, un de ces quatre. » Je pris le sachet avec mes disques et je saluai le vendeur avec énergie, lui faisant un grand signe de la main tandis que nous sortions de la boutique, puis nous prîmes la direction du parking, que j'indiquai à Morgan.

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Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
ETOILES 2
Beloved
Dim 1 Mai - 13:36

Morgan Hall
J'ai 18 ans et je vis à Cambridge, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant, bientôt aux Beaux Arts et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Nick Robinson

J'étais mort de honte de lui avoir montré ça. Qu'est ce qu'il allait s'imaginer maintenant? J'allais passer pour un gars complètement ridicule, aimant les trucs cucul de fille. Et le pire c'était qu'il prenait le disque. Il allait l'écouter et... putain de merde il allait comprendre les paroles vu qu'il parlait parfaitement anglais. Non vraiment j'étais désespérant. Je m'étais cramer en moins de quelques secondes. Il allait vraiment me prendre pour une fillette. J'aurais voulu avoir l'air cool, le mec sûr de lui et tout, et pas... une chiffe molle quoi...

Je lui suivis pour qu'il me montre des disques italiens. Je pensais réussir à faire oublier l'incident du disque d'amour mais il avait remis ça sur le tapis. Si tu aimes les chansons d'amour... Non, non, non je n'étais pas un fan des chansons d'amour. J'écoutais de tout, pas seulement ça non plus. La preuve quand il était arrivé j'écoutais.... mauvais exemple... Mais je n'écoutais pas que des chansons d'amour!!!

- Je vais les prendre alors.

J'attrapais rapidement les disques et les cachais avant de le suivre vers la caisse. Je voulais qu'on arrête le plus vite possible de parler de chansons et surtout de chansons d'amour. J'étais beaucoup trop mort de honte pour parler de ça à nouveau. Et en plus j'allais faire le trajet du retour avec lui. On en avait pour pas loin d'une heure de route seuls tous les deux. Merde... merde merde merde. Pitié faites qu'il ne me propose pas d'écouter des chansons romantiques. Je ne voulais pas être catalogué comme ça. Je ne voulais pas qu'il me voit que le mec fleur bleue. Je n'étais pas comme ça. L'amour, les histoires de coeur, ce n'était pas pour moi. Je n'avais jamais craqué pour aucune fille et l'inverse était vrai. J'étais pris par mes dessins, la musique en général, et pas que les chansons d'amour, l'art, la peinture, le cinéma... mais les histoires de coeur, ce n'était pas pour moi.

Je payais les disques après lui avant de le suivre vers le parking qu'il m'indiquait. Je profitais de sa conversation, m'engouffrant avec plaisir dans le changement de sujet.

- Oui ça serait avec plaisir. J'adore danser!

Mais non... pourquoi est ce que j'avais dit ça? Je ne devais pas paraitre viril et compagnie? Et bien c'était raté...

Je le suivis jusqu'à sa voiture, préférant me taire pour éviter de m'enfoncer davantage. Je l'aidais à installer mon vieux vélo sur l'attache avant d'aller le rejoindre dans la voiture.

- On met un peu de musique? Tu as des cassettes? Sinon j'ai celle de mon baladeur.

Je réfléchis rapidement à la musique qu'il y avait dessus... ça allait. Il y avait plusieurs chansons de Mickael Jackson à la suite. C'était bien, pas trop fillette et ça avait le mérite de bien mettre l'ambiance. Ca irait. Ca pourrait rattraper les choses.

June
Messages : 3189
Date d'inscription : 02/03/2017
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Univers fétiche : Réel, SF, inspiré d'œuvres ou de jeux vidéos
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Lune
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June
Dim 1 Mai - 22:51

Simone Perri
J'ai 25 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis étudiant en thèse de botanique et de pomologie et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt avec résignation.
xavier serrano (c) cosmic light
« Cool ! Moi aussi, j’adore ça », répondis-je avec enthousiasme quand il me dit qu’il aimait danser, alors que nous nous dirigions vers le parking. Arrivé à la voiture, je déposai mes affaires sur la banquette arrière de la petite Fiat 850 puis je me dirigeai vers le coffre, dont je sortis le porte-vélo. Nous y fixâmes sa monture avant de nous installer sur les sièges avant. Les portières claquèrent, je m’attachai et je démarrai, puis débrayai et pris la direction du centre-ville de Ravenne alors que Morgan proposait de mettre de la musique. « Avec plaisir. J’ai plutôt l’habitude d’écouter ce qui passe à la radio, je sais pas trop ce qui traîne par-là », dis-je en désignant la boîte à gants. « Mais ça doit plutôt être du classique, à mon avis. On n’a qu’à écouter ta cassette, ça me dit bien ! » J’étais curieux d’en apprendre un peu plus sur ce qu’il écoutait, voir si on avait les mêmes goûts – même si j’étais plutôt du genre à écouter de tout, à apprécier des styles très différents.

Il glissa la cassette dans le lecteur après l’avoir sortie du walkman et, peu de temps après, la batterie rythmée et la ligne de basse de Billie Jean résonnaient dans la voiture. Je poussai une exclamation de joie. « Aaah, génial ! » Je ne pouvais pas m’empêcher de commencer à bouger la tête, tout en conduisant, et à tapoter sur le volant. « C’est ce que t’écoutais tout à l’heure sur la plage ? » je demandai tout en ouvrant la fenêtre de mon côté, pour faire rentrer un peu d’air dans l’habitacle qui avait emmagasiné toute la chaleur de l’après-midi sous le soleil.

Je continuai de rouler et quelques minutes plus tard, nous entrions dans le centre de Ravenne. Je décidai de faire un petit détour par le cœur historique, ne sachant pas si Morgan avait eu l’occasion de venir, et pensant que dans le cas contraire ça lui plairait de voir un peu le coin. Je passai devant le Palazzo di Teodorico, dont la façade austère, décorée de colonnades en marbre blanc sur ses parties aveugles, se pressait tout au bord de la rue. Thriller avait succédé à Billie Jean et je commençais sérieusement à me sentir gagné par une forme d’euphorie, où se mêlaient toutes les composantes de cette parfaite journée italienne : l’après-midi sur la plage, le bain de mer revigorant, le détour par l’ambiance familière du disquaire, la chaleur, la musique, le rythme, la route, le paysage aimé qui défilait par les vitres ouvertes – et la présence d’un nouvel ami, peut-être, à mes côtés. Je ne pouvais pas m’empêcher de limite me mettre à danser tout en conduisant, à chanter les paroles que je connaissais pour avoir aussi pas mal écouté ces titres.

Nous passâmes devant la basilique Sant’Apollinare Nuovo, puis tout près de la piazza del Popolo que nous devinions depuis une rue parallèle. Je fis ensuite un crochet par la basilique di San Vitale, dont les reliefs byzantins étaient dorés par la lumière rasante et sublime du soleil déclinant. « L’intérieur aussi est absolument magnifique. Tu as déjà eu l’occasion de visiter Ravenna ? » Je regardai la basilique s’effacer entre les bâtiments dans le rétroviseur intérieur, avant de reprendre une route plus directe vers l’arrière-pays. « D’ailleurs je ne t’ai pas demandé ce que tu faisais dans le coin pour t’occuper depuis ton arrivée », ajoutai-je, repensant néanmoins à toutes ces fois où je l’avais aperçu désœuvré, en vadrouille dans la campagne environnante. À toutes ces fois où nos regards s’étaient croisés, que ni lui ni moi n’avions d’ailleurs jamais mentionnées – et pourtant… je suis sûr que chacun de nous les avait alors en tête, de manière inconsciente.

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Parce que c'était lui, parce que c'était moi
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