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LE TEMPS D'UN RP

La vie n'est pas un long fleuve tranquille

Manhattan Redlish
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Crédits : Icon : Sunny.

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lune 2
Manhattan Redlish
Mar 30 Nov - 11:49
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Nolan Campbell
J'ai 44 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal parce que c'est compliqué



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Après plusieurs minutes à laisser les larmes couler sur son visage marqué par les nuits d’insomnie et le désespoir, il avait rejoint le salon en compagnie d’Helen qui se montrait être un soutien sans faille à son égard. Une nouvelle tasse de café entre leurs mains, ils s’étaient mis à parler de Maggie, de leur rencontre, de ce qu’il allait dorénavant faire de sa vie sans elle. Nolan avait alors haussé les épaules tout en fixant le liquide brun dans sa tasse fumante « Je ne… Je ne sais pas… ». Il n’avait jamais envisagé sa vie sans elle, et maintenant qu’il n’avait plus d’autres choix, il était complètement perdu. Comment en étaient-ils arrivés là ?! Tout semblait parfait avant ce projet de devenir parent, et voilà que leur histoire venait de voler en éclats. Puis il entendit une musique au loin et releva la tête de sa tasse « Tu entends ? » et commença à chercher son portable dans les poches de son jean, puis sur le canapé et la table basse, avant de se hâter jusqu’à la chambre, mais ce fut trop tard. Deux appels en absence et deux messages sur sa boite vocale. Il prit place sur le rebord du lit et écouta le premier… Elle ne l’avait pas quitté, mais lui en voulait d’avoir pris cette décision pour eux deux… Lorsqu’il entendit le second, son cœur se serra alors que résonnait la voix brisée de Maggie dans son oreille… Il baissa le portable et le fixa quelques secondes, avant de se lever et de se rendre dans le salon d’un pas lent, relevant ses prunelles brunes sur Helen, élégamment assise dans son canapé en cuir, sa tasse posée sur son genou « Elle ne m’avait pas quitté… C’est moi qui viens de le faire ». Maintenant, la question était de savoir s’il maintenait sa décision de la quitter définitivement ou… « Helen, tes clefs de voiture s’il te plaît ! » et les attrapa en vol alors qu’elle les lui lança, non sans un petit sourire en coin, soufflant un « Bon garçon » alors que son ex-mari quittait précipitamment l’appartement.

Ce dernier dévala les marches à toute vitesse et chercha brièvement la voiture de son ex-femme du regard, avant de courir jusqu’à la berline sombre. Il brûla quelques feux en chemin, refusa une ou deux priorités à droite et roula un peu plus vite que ce que la loi exigeait dans les rues New-yorkaises. En arrivant en bas de l’immeuble, il leva la tête pour s’assurer qu’elle était bien chez elle et en voyant la lumière au travers des fenêtres, grimpa les marches deux à deux, pour arriver devant sa porte, complètement essoufflé. Nolan s’autorisa une minute pour reprendre contenance et leva le poing pour frapper, mais se résigna au dernier moment, posant lentement sa main sur la poignée de porte qui s’abaissa sans résister. Il entra silencieusement dans l’appartement de Maggie et son regard se posa sur cette dernière, en pleurs et il sentit son cœur se serrer en la voyant si malheureuse par sa faute et uniquement sa faute. Lentement, le chef de chantier s’approcha d’elle, posa sa main sur son bras et l’attira à lui pour la blottir aux creux de ses bras « Maggie… » souffla-t-il et resserra son étreinte sur son corps qu’il n’avait pas serré dans ses bras depuis bien trop longtemps. Il ferma les yeux et huma son odeur, se rendant compte que ça faisait une éternité qu’il n’avait pas eu de geste tendre à son encontre. Il se recula doucement, posa ses mains sur son visage et croisa ses prunelles claires, essuyant ses larmes d’un simple geste « Je suis là Maggie… Je ne vais nulle part » et déposa ses lèvres sur son front avec tendresse, puis ajouta d’une voix calme, presque un murmure « Je pensais que tu tournais la page en entendant ton message… Que tu étais prête à écrire une nouvelle histoire sans moi… Je te donnais juste ma bénédiction, parce que j’ai perdu le droit de te retenir à moi… » et se recula légèrement pour entrevoir son regard « Je ne veux pas te quitter Maggie. Tu es la femme de ma vie et je ne l’imagine pas sans toi ». Il dégagea son visage d’une mèche rebelle et lui sourit avec douceur, approchant son visage du sien pour venir déposer ses lèvres sur les siennes avec douceur et qu’il finit par approfondir alors qu’il glissait ses mains sous son haut, caressant ainsi cette peau qu’il n’avait pas touchée depuis des mois.



Charly
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Charly
Mar 30 Nov - 20:54
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Margaret Hall
J'ai 36 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis en couple et je le vis plutôt mal.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, après deux années de vie commune, leur envie d'avoir un enfant ensemble est en train de tuer leur couple à petit feu.

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Alors qu’elle venait de raccrocher, Maggie s’était avancée dans la pièce avec lenteur, pleurant à chaudes larmes, ses épaules soulevées par ses hoquets. Ça ne pouvait pas se terminer comme ça… Non… Elle ne voulait pas que ça se termine. Comme venait de lui dire sur son répondeur, elle en voulait plus. Les larmes redoublèrent alors qu’elle maudissait cette idée d’avoir un enfant, c’était ça qui avait conduit leur couple à la mort ! Ça qui était devenue une sorte d’obsession chez elle, qui lui avait vriller le cerveau, qui les avaient éloigné l’un de l’autre. Elle récupéra une boite de mouchoir, laissa glisser sa veste sur le sol, quitta ses talons en manquant de se casser la figure. Elle n’était certainement pas la plus sexy des femmes lorsqu’elle était déprimée. Mais de toute manière qui serait là pour voir ça ! Personne ne saurait qu’elle allait vider la boite de mouchoir, manger un pot de crème glacé, pleurer en regardant les photos dans son portable.

Dans la lumière tamisé de l’appartement, elle se laissa tomber sur le canapé, le dos droit, les jambes croisés en tailleur, ne faisant rien d’autre que pleurer. Elle entendit la porte grincer, chose à laquelle elle devait remédier, elle y pensait à chaque fois qu’elle rentrait chez elle. Son regard se leva alors sur l’homme qui venait d’entrer. Inutilement elle tenta de chasser ses larmes, mais lorsqu’il souffla son nom, elles redoublèrent d’intensité. La jolie rousse se laissa faire, se blottissant dans ses bras tant aimer. Lorsqu’il lui avoua n’aller nulle part elle demanda d’une voix pleine de larmes : « -c’est vrai ? » elle avait besoin de plus que ça.

Elle bougea doucement la tête en se pinçant les lèvres. « -non... » souffla la jeune femme. « -non… retiens moi je t’en pris... » elle avait besoin de savoir qu’il voulait encore d’elle, qu’il se sentait capable de réparé ce qui avait été abîmé. Son regard dans le sien, elle sourit, ris presque malgré les larmes. Soulagé de ces mots, soulagé de savoir qu’il l’aimait encore et toujours. Puis il retira cette mèche de cheveux, et la magie d’antan opéra à nouveau sur Maggie. Son regard s’accrocha au sien, avant que leur lèvres ne se touchent. Un baiser timide et doux pour commencer. Un baiser qui s’approfondit pour laisser place à l’envie. A ce besoin de l’autre. Comme avant, plus rien d’autre que lui ne comptait. Que ses mains sur sa peau, ses lèvres sur les siennes. Elle avait envie de lui, elle avait besoin de ça. Besoin qu’il l’aime physiquement, qu’il lui prouve que ses mots avaient du sens. Comme à chaque fois que l’alchimie s’était mis en place, Maggie ne réfléchissait plus à rien, se laissant simplement submergé par cette connexion. Alors qu’il caressait sa peau, elle lui retira sa veste avec lenteur, sans cesser de l’embrasser, l’attirant à elle. Un frisson la parcouru lorsqu’il embrassa son cou, alors qu’elle avait glissé ses mains sous son tshirt dans le but de lui retirer. Pourvu qu’il ne dise rien. Pourvu qu’il ne se pose pas de question. Pas maintenant. Plus tard.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 30 Nov - 21:24
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Nolan Campbell
J'ai 44 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal parce que c'est compliqué



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Aucune question, aucun doute, aucune crainte ne s’était imposée à lui durant tout le trajet qui le séparait de l’appartement de Maggie. Pour la première fois depuis des mois, Nolan était certain de son choix et comptait bien remédier à ce malentendu qui risquait de lui coûter le prix de son histoire avec celle qu’il aimait. Pris dans son élan, il entra donc dans son appartement sans s’y être invité et s’avança jusqu’à elle pour la serrer dans ses bras. C’était tout ce qui comptait en cet instant. Elle le repousserait peut-être, elle lui demanderait peut-être ce qu’il faisait ici après son message sur sa boite vocale. Mais peu importe. Le chef de chantier n’avait plus qu’une unique préoccupation, et c’était elle. Un soulagement l’envahi quand elle se blottis dans ses bras et il lui promit de rester avec elle, d’aller nulle part. Sa place était à ses côtés. Il n’avait jamais été aussi sûr de sa vie qu’en cet instant « Je te le promets Maggie » rétorqua-t-il tout en resserrant son étreinte. Ses mains entourant son visage, son regard dans le sien, il se mit à sourire à sa demande et acquiesça « Je suis là » et il n’irait nulle part, il ne la laisserait pas partir. Elle était la femme de sa vie, et il était incapable d’envisager une vie sans elle à ses côtés.

Une bulle se forma et cette fois-ci, Maggie était dedans avec lui. Plus rien n’existait à part elle en cet instant et s’avança pour déposer ses lèvres sur les siennes. Un baiser timide qui ne mit pas longtemps à trahir cette envie de l’un et l’autre. Ses mains sous son haut, caressant sa peau claire, Nolan ne quitta plus ses lèvres et la laissa lui retirer sa veste avant qu’il n’en fasse de même avec le haut de Maggie. Il descendit ses lèvres dans son cou, se reculant seulement pour lui laissait le temps de retirer son t-shirt. Il reprit bien vite possession de ses lèvres, laissant glisser ses mains jusqu’à ses cuisses et la souleva du sol sans quitter ses lèvres. Il avança à l’aveugle jusqu’à ce que son pied cogne contre les marches, et les gravit lentement, jusqu’à la chambre de Maggie. Il la déposa délicatement sur le lit et laissa ses lèvres découvrir sa peau, comme si c’était leur première fois. Il lui retira son pantalon alors que ses lèvres s’étaient arrêtées à hauteur de son bas ventre, puis lorsque le bout de tissu tomba au sol, il lui retira la dernière barrière à sa féminité, laissant tomber son boxer au sol, à son tour. Il revint à hauteur de son visage et l’observa un instant « Mon cœur va exploser… » et reprit possession de ses lèvres, alors que son jean et son propre boxer tombèrent sur le parquet vieilli de sa chambre. Dans un soupir de plaisir, il entra lentement en elle, et commença les vas-et-viens, tout en embrassant son cou, alors qu’il laissa glisser ses doigts jusqu’à sa féminité. Son regard dans le sien, il accéléra les coups de reins jusqu’à atteindre la jouissance, gémissant de plaisir tout en nichant son visage dans son cou.

Il embrassa sa peau moite, remontant peu à peu jusqu’à ses lèvres et lui sourit avec douceur « Tu es si belle Maggie… » et se laissa glisser à ses côtés et passa son bras autour du corps nu de la jeune femme, continuant de caresser sa peau claire. Il resta silencieux quelques instants, quelques minutes, avant qu’il ne le brise de sa voix d’ancien fumeur « Je peux rester avec toi cette nuit ? » tout en baissant son regard sur elle.


Charly
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Charly
Mer 1 Déc - 8:38
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J'ai 36 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis en couple et je le vis plutôt mal.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, après deux années de vie commune, leur envie d'avoir un enfant ensemble est en train de tuer leur couple à petit feu.

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Comme elle le lui avait dit sur son répondeur, ce soir, après cette dispute avec sa famille, elle se sentait seule, perdue, abandonnée. Depuis qu’ils vivaient chacun de son côté, il lui manquait comme une partie d’elle même. Alors l’entendre lui dire au revoir, lui dire à demi mot que c’était terminé… Maggie avait perdu pieds. Son monde venait de s’écrouler. Mais contre toute attente, la porte de son appartement s’était ouvert, et Nolan était apparu. Pas une seule seconde elle n’avait pensé le repousser. Elle n’était pas en colère. Elle était désespérée. Vivre sans lui à ses côtés… Jusqu’à présent, elle parvenait à avancer parce qu’elle gardait l’espoir, parce qu’elle se disait que rien n’était finit. Mais maintenant… Alors le voir là, sentir ses mains sur son visage, ses bras autour de son corps. Non, elle n’avait pas pensé une seule seconde à lui dire de partir. Bien au contraire. Un poids énorme s’envola de sa poitrine lorsqu’il lui confirma n’aller nul part.

Et puis elle perdit totalement le contrôle de tout. Elle lui rendit son baiser, comme la toute première fois où il l’avait embrassé. Il n’y avait plus qu’eux au monde. Cette sensation, cela faisait des mois qu’elle ne l’avait pas éprouvé. Chaque caresse de Nolan la faisait frissonner. Cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas toucher ainsi. A peine le tshirt de Nolan retiré qu’elle entourait son visage pour l’embrasser de nouveau. C’était comme une besoin retenu depuis trop longtemps. Elle soupira lorsqu’il embrassa son cou, elle avait toujours adoré ça. Puis elle embrassa son menton, son cou, le laissant la porter jusqu’à sa chambre.

Maggie sentait son coeur battre à une vitesse folle, fermant les yeux alors qu’il la déshabillait tout en parsèment sa peau de baiser. « -chut… ne dis rien je t’en pris... » souffla Maggie encrant son regard dans le sien. Elle avait trop peur que la bulle n’éclate. Elle ne voulait pas revenir à la réalité. Pas tout de suite. Non. Un soupire de plaisir lorsqu’il entra en elle. Elle ne cessait de caresser son corps, de l’embrasser comme si sa vie en dépendait. Cela faisait tellement longtemps qu’elle avait envie de lui, envie de ça, de cette communion parfaite de leur corps. Tellement longtemps qu’il n’en avait plus envie…

Après un gémissement de plaisir le visage dans le cou de Nolan, la jolie rousse respira à nouveau, cherchant son souffle. Elle laissa ses jambes retomber avec lenteur en entendant son compliment, baissant les yeux. Lorsqu’il s’installa à côté d’elle, Maggie se tourner sur le côté, son dos contre le torse de Nolan, ses deux mains jointes sous sa joue. La bulle avait éclaté. Elle le savait. Pourtant, elle était incapable de se détacher de lui. En entendant sa question, la jolie rousse resta silencieuse quelques instants. Est ce que c’était une bonne idée ? Avec lenteur elle passa sur le dos, avant de le regarder. « -je ne sais pas si... » elle se pinça les lèvres. Avec douceur elle caressa sa joue, détaillant son visage, le trouvant toujours aussi beau, malgré ces cernes. « -tu dors mal ? » demanda t elle avec la même douceur.

Elle l’embrassa avec tendresse, sa main contre sa joue avant de souffler : « -je ne sais pas si c’est une bonne idée… Qu tu restes cette nuit... » ça lui faisait mal de dire ça. Sans que sa main ne quitte sa joue elle ajouta : « -je t’aime… mais je… » un nouveau pincement de lèvres en cherchant ses mots. « -on a encore besoin de temps pour guérir. Penser à toi… à nous… c’est encore douloureux… et je… je ne veux pas te perdre à nouveau. Je t’aime Nolan, et je veux qu’on se donne une autre chance. Vraiment… Mais…. » elle caressa sa joue avec douceur, espérant qu’il comprenait ce qu’elle voulait dire avec tant de difficulté.

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Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Lorsque le silence les enveloppa juste après leur étreinte, une étrange sensation submergea Nolan qui, comme s’il présageait déjà que sa place n’était pas à ses côtés ce soir, demanda s’il pouvait dormir avec elle cette nuit. Les premiers mots furent annonciateurs d’une conversation difficile. Pourtant, Nolan resta silencieux, baissant son regard sur elle alors qu’elle caressait son visage. Il avait toujours aimé lorsqu’elle faisait cela « Je bois beaucoup et dors peu… » tout en détournant le regard, presque honteux de lui confier qu’il passait ses soirées en compagnie de Jack Daniels, dans l’espoir t’atténuer la souffrance qu’engendrait le manque de Maggie à ses côtés. Mais au vu de la tournure des évènements, il avait la drôle d’impression que ça ne serait pas ce soir qu’il parviendrait à combler le manque de sa présence dans sa vie. Toutefois, il savoura cet instant qu’elle lui offrit et lui rendit son baiser avant d’acquiescer lentement de la tête. Plus Maggie parlait, plus le cœur de Nolan se serrer en se rendant compte qu’elle ne parvenait toujours pas à tourner la page de ces derniers mois, de son comportement… Elle ne parvenait pas à lui pardonner… Et il eut mal. Mal de lui avoir fait mal… Encore une fois…

Sans mot dire, le chef de chantier retira lentement la main de la jeune femme de sa joue, embrassa sa paume en passant, et se glissa hors des draps, remettant ses vêtements éparpillés sur le sol à l’exception de son t-shirt et de sa veste de cuir laissaient à l’étage inférieur. Il posa ensuite ses mains sur les draps chaud, se penchant vers Maggie pour l’embrasser « Tu viens boire un thé avant que je parte ? » et l’embrassa de nouveau, avant de descendre les marches, récupérant son t-shirt et déposant les vestes sur le rebord du canapé. Il se rendit ensuite dans la cuisine et s’occupa de préparer les deux tasses de thé chaudes, prenant appui contre l’établi, les mains dans les poches de son jean. Nolan releva son regard sur la jolie rousse qui venait le rejoindre et lui sourit, et l’attira à lui lorsqu’elle arriva à sa hauteur « Je suis désolé pour le mal que je t’ai fait Maggie… » et posa son front contre le sien, ajoutant « On pourrait tout recommencer à zéro… » tout en se reculant pour croiser les prunelles claires de la jeune femme, avant de se pencher pour couper l’eau chaude. Un bras toujours autour de la taille de Maggie, il servit les deux tasses de son autre main, puis lorsque ce fut chose faite, entourant de nouveau la taille de cette dernière « Dans quelques semaines, quand tu seras parvenue à me pardonner d’être un connard, et si tu y parviens, je pourrais peut-être t’emmener dans un joli restaurant ? Qu’en penses-tu ? ». Il sentit de nouveau cette bulle se former alors qu’il ne parvenait pas à détacher son regard d’elle, et s’autorisa un dernier baiser avant de se détacher d’elle, lui tendant sa tasse de thé, puis saisit la sienne qu’il porta à ses lèvres tout en regardant son portable de son autre main, avant de le ranger de nouveau dans la poche de son jean « Helen est à la maison et j’ai sa voiture ». Il termina sa tasse de thé en quelques gorgées à peine, et se détacha de l’établi, s’avançant pour enfiler sa veste en cuir, et revint vers Maggie, se penchant vers elle pour l’embrasser une dernière fois « Dernier baiser de ce chapitre de notre vie… Il faudra attendre le prochain maintenant… Bonne nuit Maggie » et s’avança jusqu’à la porte « Je t’aime aussi, tu sais » en lui faisant un clin d’œil alors qu’il referma la porte sur lui.



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Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, après deux années de vie commune, leur envie d'avoir un enfant ensemble est en train de tuer leur couple à petit feu.

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Ce qui venait de se produire entre eux n’était pas une erreur aux yeux de Maggie. Elle ne regrettait pas cette tendresse et cette amour qu’ils venaient de se donner. Elle était heureuse qu’il soit venu ce soir. Mais il était trop tôt pour qu’ils reprennent une vie commune. Ils avaient encore des blessures à panser et cela ne pouvait se faire qu’avec du temps et de la distance. Maggie baissa les yeux en souriant avec douceur lorsqu’il lui confia mal dormir et boire. Puis elle chercha à lui faire comprendre pourquoi elle préférait qu’il ne reste pas ici ce soir. Espérant qu’il comprenne.

Maggie laissa sa main retomber sur les draps tout en le regardant se lever sans un mot. Elle le détailla du regard, avant de hocher la tête après son baiser. « -oui bien sur… j’arrive. » elle le laissa quitter la pièce avant de se lever à son tour. La jolie rousse s’habilla rapidement et descendit à son tour dans la pièce à vivre. Elle referma un gilet sur sa poitrine en arrivant près de lui, croisant les bras parce qu’elle avait froid. Elle se laissa faire, et collant son front contre le sien, avant de répondre à voix basse : « -je sais... » oui, elle avait bien conscience qu’il s’en voulait, et qu’il était désolé de tout ce qui était arrivé. Elle hocha la tête silencieusement. Repartir à zéro. Elle ne demandait que ça. Pouvoir vivre à nouveau avec lui, partager sa vie. Elle le regarda servir l’eau chaude, et releva le visage vers lui lorsqu’il commença à parler.

« -Nolan... » souffla la jeune femme alors qu’il parlait de restaurant et surtout de capacité de pardon. « -je t’ai pardonné. J’ai.. J’ai seulement besoin de… » elle chercha ses mots avant d’ajouter : « -d’un peu plus de temps pour faire la paix avec tout ça. Avec moi même surtout. » parce qu’elle ne voulait pas que cela recommence dans quelques mois. Parce qu’elle voulait qu’ils ravivent la flamme de leur amour, qu’ils retombent amoureux comme au premier jour. Elle fixa son regard sur la tasse qu’il lui tendit, la saisit entre ses mains avant de plisser les yeux. « -Helen ? » elle se demandait soudainement pourquoi sa première ex femme était chez lui. Pas par jalousie mais par curiosité.

Il n’était pas en colère, et elle prit cela pour la compréhension. Ils s’étaient compris et maintenant ils pouvaient allé de l’avant. Maggie lui rendit son baiser, ayant bien du mal à détacher ses lèvres des siennes. Elle sourit avec douceur à ces mots. « -bonne nuit Nolan... » lui répondit la jeune femme avant de faire quelques pas derrière lui pour venir se coller contre la porte. Un sourire tendre et elle répondit : « -repose toi… et arrête de boire. » un dernier sourire et elle le laissa quitter son appartement, le coeur étrangement plus léger.

Une semaine plus tard elle osa envoyé un message après l’avoir mûrement réfléchit. Salut… Je voulais savoir comment tu allais… Si tes cernes disparaissaient. Et aussi te dire merci d’être venue l’autre soir. J’ai cette sensation de mieux respirer depuis. Elle l’envoya et en relisant ce qu’elle avait tapé, elle fut prise d’une doute sur ce qu’il pouvait interpréter dans ses mots. Alors elle renvoya : merci pour ta présence. Je veux dire, d’être venu pour éclaircir les choses. Pas pour le sexe. Puis elle grimaça et envoya à nouveau : enfin si… c’était bien… un autre message : très bien même… ça faisait longtemps que… enfin le désir dans tes yeux… un autre message : je vais m’arrêter là parce que je m’enfonce toute seule. Un dernier message : tu me manques. Puis elle jeta son téléphone sur le canapé pour éviter d’écrire encore une connerie.  

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 1 Déc - 22:02
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Nolan Campbell
J'ai 44 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal parce que c'est compliqué



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Cela faisait des mois qu’ils ne s’étaient pas donnés l’un à l’autre, et encore moins de cette manière, et pourtant, Nolan avait comme anticipé qu’il ne pourrait pas rester à ses côtés cette nuit. Il aurait pu se sentir vexé ou avoir l’impression de faire un pas en arrière dans leur relation. Mais ce ne fut pas le cas parce qu’il savait qu’ils avaient encore besoin de temps, qu’ils apprennent à se reconstruire chacun de leur côté pour construire une histoire solide et à l’épreuve des adversités, pour qu’il se pardonne du mal qu’il lui avait fait, et qu’elle accepte de lui pardonner. Il l’invita donc à prendre une dernière tasse de thé pour parler de tout cela, loin des draps qu’ils venaient de froisser. Son corps contre le sien, comme pour savourer encore ce moment de tendresse entre eux, Nolan éprouva un certain soulagement quand Maggie lui confia lui avoir pardonné et acquiesça lentement de la tête « Je comprends et je saurais attendre patiemment ». Parce que lui aussi, de son côté, il avait besoin d’apprendre à se pardonner lui-même et à avancer, à assumer ses responsabilités, à savoir ce qu’il voulait pour leur avenir à tous les deux.

Un rapide regard pour son téléphone qu’il justifia en précisant qu’Helen se trouvait actuellement chez lui, et se mit à sourire à sa question « Desmond s’inquiétait pour moi et a fait appel à Helen pour me faire réagir… Il faut croire que je n’ai pas su non plus protéger mon fils » tout en affichant une légère grimace. Il n’avait pas su protéger son garçon de tout juste dix ans de son propre malheur… Il termina sa tasse tout en se détachant de l’établi de la cuisine, enfilant sa veste en cuir alors qu’il se dirigeait vers la porte d’entrée après un dernier baiser « Merci » répondit-il en souriant et quitta l’appartement, non sans sourire de nouveau à la jeune femme « Promis », puis retourna chez lui où attendait toujours Helen qui s’était installée devant la télévision.

Respectant cette distance qu’ils s’étaient imposés en commun-accord lors de sa visite nocturne, Nolan avait décidé de laisser la jolie rousse prendre l’initiative du premier message, alors que de son côté, il avait décidé de reprendre sa vie en main. Il s’était montré plus enthousiaste à son travail, avait arrêter de boire et avait aussi consacré davantage de temps à Desmond. Peu à peu, il reprenait goût à la vie, même si Maggie lui manquait terriblement chaque jour. Mais il savait aussi qu’un avenir meilleur les attendait et qu’ils sauraient rattraper tout ce temps perdu par la suite. Attablé dans un bar avec ses amis proches, un jus de fruit devant lui, Nolan s’était mis à sourire bêtement devant son sourire en lisant les messages qui défilèrent peu à peu sur son écran, alors qu’il imaginait une Maggie soudainement mal à l’aise. Lorsqu’il fut certain qu’aucun autre message allait s’afficher, Nolan se mit à pianoter sur son écran, envoyant un gif de poivron dans un premier temps, puis ajouta, par la suite : Salut toi. J’ai pensé que c’était nécessaire en voyant le défilé de tes messages  La vie n'est pas un long fleuve tranquille  - Page 10 1f602 . Et pour te répondre, je dors un peu mieux, mais ça ira mieux quand tu viendras me border tous les soirs  La vie n'est pas un long fleuve tranquille  - Page 10 1f60b . Il envoya le message et en écrit un nouveau juste ensuite : J’ai beaucoup aimé cette soirée aussi, et quand je parle de beaucoup aimer, je parle de notre discussion et du sexe… La vie n'est pas un long fleuve tranquille  - Page 10 1f60f. Tu me manques aussi La vie n'est pas un long fleuve tranquille  - Page 10 1f496 . Puis posa son portable sur la table, relevant son regard sur ses amis qui s’étaient soudainement tus et l’interrogeait du regard « C’est Maggie » « On le sait ça, rien qu’à voir ton sourire stupide » « On dirait un ado » « Avec trente ans de plus » et blablabla… Ils se mirent à parler de sa relation avec la jolie rousse, n’hésitant pas à le taquiner en route.

« Iggy, tu peux me passer les plans… Oui, ceux-là… merci » et étala les plans sur la planche en bois maintenue par deux tréteaux, puis releva son regard sur son bras droit dont l’attention était fixée sur tout autre chose que les plans du chantier « Iggy, tu m’écoutes ou je parle dans le vide ? Iggy ? » « Ah… Pardon. Regarde derrière toi » en désignant d’un coup de menton ce qu’il souhaitait lui montrer. Nolan fronça les sourcils et sans détacher ses mains qui maintenaient le plan à plat, tourna la tête. Il se redressa, laissant le papier s’enrouler sur lui-même alors qu’il souffla un « Maggie ?! Mais… Qu’est-ce que tu fais ici ? » tout en se mettant à sourire peu à peu, réalisant qu’elle était devant lui « Iggy, tu… » et tourna la tête vers son bras droit qui s’était déjà éclipsé « Apparemment, je suis devenu prévisible » tout en reportant son attention sur la jolie rousse.



Charly
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J'ai 36 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis en couple et je le vis plutôt mal.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, après deux années de vie commune, leur envie d'avoir un enfant ensemble est en train de tuer leur couple à petit feu.

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« -il s’inquiète pour toi. C’est normal. Il vient d’avoir dix. Ce n’est plus un bébé… Et... » elle se dit soudainement qu’elle ferait peut être mieux de la fermer. Par le passé elle avait déjà commis une erreur qui leur avait fait passé des épreuves, en parlant de Desmond. Sauf qu’avec le temps, Maggie s’était vraiment attaché au garçon. « -il a bien fait d’appeler Helen... » finit elle par ajouter en toute sincérité. La fin de la conversation fut pleine de sens, et Maggie se sentit plus légère lorsque Nolan quitta son appartement. Elle sourit même avec douceur en allant se coucher, respirant l’odeur qu’il avait laissé dans les draps. Ils allaient surmonter tout ça. Elle était confiante.

Elle avait réfléchit à son message, et pourtant en le relisant elle le trouvait pas terrible. Mais elle l’avait déjà envoyé alors elle fit du Maggie… Elle envoya message sur message, creusant peu à peu toute seule. Bon elle avait jeté son téléphone sur le canapé, mais elle arriva en courant pour le récupérer, loupant la dernière marche de l’escalier, manquant se se casser la figure, récupérant le téléphone comme si c’était la chose la plus précieuse du monde. Elle s’installa sur le canapé, coinçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille tout en regardant le poivron. Quelques secondes pour comprendre. Avant de rougir bêtement même s’il n’était pas là à la regarder avec cette étincelle de je me fou gentiment de toi, dans les yeux. Elle sourit en voyant le message suivant, heureuse de savoir qu’il dormait un peu mieux. Elle se mordit la lèvre inférieur en lisant la suite. Dans ces quelques lignes elle retrouvait Nolan. Le vrai Nolan. Celui dont elle était tombée amoureuse. Et ça faisait du bien.

« -quoi ?! Moi ? Non mais non j’ai un boulot de dingue et je suis... » mais elle n’eut d’autre choix que de se taire et de soupirer en croisant les bras. « -je... » commença t elle mais son patron lui passa de la pommade en lui disant qu’il avait vraiment besoin d’elle sur ce coup. Lorsqu’elle quitta son bureau, Maggie hésita à rentrer chez elle pour se changer, pas du tout habillée pour une visite sur un chantier. Normalement aujourd’hui elle devait passer sa journée au bureau. Rien d’autre ! Heureusement elle portait des baskets avec sa robe ! C’était déjà pas mal ! De toute façon, elle venait de jeter un coup d’oeil à son téléphone et il fallait vraiment qu’elle se bouge. Pas le temps pour une tenue plus adapté.

Elle arriva avec une bonne heure de retard, du temps d’être prévenu du changement, et de prendre un taxi. Le truc qu’elle détestait ! Se pointer en retard. En plus de ça elle ne connaissait pas grand-chose du chantier. Mais elle connaissait son collègue et se doutait que… non elle ne devait pas juger à l’avance. Elle prit une grande inspiration avant de pousser la bâche en plastique qui séparait les travaux du reste de l’immeuble. Un sourire au premier ouvrier qu’elle croisa. Un froncement de sourcils lorsqu’il la salut par son nom. Elle le connaissait ? La jolie rousse fit quelques pas, sa sacoche sur l’épaule, cherchant le chef de chantier. Mais de loin elle vis Iggy. Puis son regard se décala sur l’homme penché au dessus des plans. Oh non… c’était pas possible… Bon… elle n’avait pas le choix que d’assumer, elle était là pour le boulot de toute manière. Mais maintenant elle comprenait mieux les regards appuyé des ouvriers.

Elle s’avança alors en direction de Nolan, c’était lui visiblement le chef de chantier, lui avec qui elle devait parler. « -Salut... » commença la jeune femme avant de chercher Iggy du regard puis de sourire à Nolan. « -faut croire... » commenta t elle avant de regarder le chantier, puis après quelques minutes de revenir sur Nolan et de réalisé qu’elle n’avait pas répondu : « -heu... » elle joignit ses mains entre elle et reprit : « -mon collègue va être absent pour quelques temps… pour… pour raison familiale. Et heu… mon patron à voulu que je vienne le remplacer. » son collègue venait d’avoir des jumeaux. Elle n’était pas parvenue à le dire à voix haute. Pas à Nolan. Bref… « -je ne savais pas que c’était ton chantier et heu… je dois t’avouer que je ne connais pas les plans. Donc heu... » donc elle n’était pas certaine d’avoir une grande utilité. « -tu... » elle ouvrit les deux mains en haussant les épaules : « -tu me fais un topo ? »
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Nolan Campbell
J'ai 44 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal parce que c'est compliqué



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Les deux semaines qui avaient suivi leur échange par textos, aucun d’eux n’avait pris l’initiative d’un appel ou d’un autre message. Ce n’était pas par manque d’envie, mais plutôt par manque de temps, et notamment pour respecter cette pause qu’ils s’étaient imposées tous les deux. Ils devaient prendre de la distance, se rencontrer sur leur propre vie et tenter de guérir leurs blessures et leur culpabilité. Alors Nolan avait cessé la boisson, avait octroyé davantage de temps à son fils de dix ans, ainsi qu’à son travail et ses propres projets. Il ne cachait donc par sa surprise de voir la jeune femme débarquer sur son chantier de bon matin, et elle semblait partager sa réaction alors qu’elle venait de perdre l’assurance qui la caractérisait tant au travail. Quelque peu perturbé par sa présence, Nolan se rendit compte, après coup, qu’Iggy s’était éclipsé pour leur laisser une certaine intimité. Un petit sourire timide se dessina sur les lèvres du chef de chantier en entendant son commentaire. Les mains sur ses hanches, Nolan écouta la jolie rousse lui expliquer les raisons de sa venue inopinée sur le projet, non sans esquisser un petit sourire en coin en la voyant hésiter dans ses mots. Il se tourna brièvement vers les rouleaux à ses côtés, puis reporta son attention sur la jeune femme « Oui… Bien sûr » et tendit la main, comme une invitation à se rapprocher de la table.

Debout devant les plans qu’ils maintenaient avec un marteau d’un côté et sa main de l’autre, il expliqua le projet en cours en faisant glisser son index sur les plans, et releva son regard sur elle, se rendant compte de leur intime proximité. Ses yeux vacillèrent entre les lèvres de Maggie et ses prunelles claires, puis murmura « J’entends des citrons crier dans ma tête ». Il posa sa main sur la sienne discrètement et ajouta « Notre histoire personnelle ne doit pas altérer notre relation professionnelle. Tu diriges et je te conseille. Arrête d’avoir l’impression de marcher sur des œufs, d’accord ? » en la fixant de son regard brun, et reprit leur conversation sur le projet en cours « Tu reprends le chantier jusqu’à la fin ? » en précisant « Ton collègue est un con. Il n’a aucune passion, aucune imagination alors que toi… » et de nouveau, cette bulle se forma autour d’eux et se racla la gorge pour reprendre contenance, se redressant, laissant les plans s’enroulaient sur eux-mêmes de nouveau. Un regard pour le chantier « Je te fait visiter ? » et glissa sa main dans son dos pour la faire avancer là où il voulait aller.

« Il veut qu’on construise un mur ici-même, alors qu’une verrière aurait plus de charme et apporterait plus de lumières aux pièces. Je voyais aussi garder le vieux parquet au lieu de mettre son faux-parquet à la con, et ici, une cheminée à l’ancienne qui se marierait à merveilles avec les poutres en métal du plafond qu’on va rajouter » expliqua un Nolan passionné, qui bougeait les mains tout en expliquant son idée, puis laissa retomber ses bras le long de son corps, haussa les épaules « Mais Monsieur Buckett n’en a rien à foutre et veut quelque chose de sobre et impersonnel » en parlant du collègue de Maggie.
Nolan glissa ses mains dans son jean poussiéreux tout en continuant de montrer les lieux à la jolie rousse, le regard rivé sur le sol Sali par la peinture et la poussière, lançant un « Comment vas-tu toi ? » alors qu’il relevait timidement son regard brun sur elle « Je suis content de te voir ».



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Jeu 2 Déc - 21:23
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J'ai 36 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis en couple et je le vis plutôt mal.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, après deux années de vie commune, leur envie d'avoir un enfant ensemble est en train de tuer leur couple à petit feu.

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Etre obligé de reprendre le chantier d’un collègue et tomber sur Nolan et son épique… Si ça c’était pas la destiné ! Enfin, elle le voyait ainsi. Pas comme de la malchance ou un truc négatif. C’était sur un chantier que la magie avait opéré pour la première fois. Alors… Alors ça ne pouvait peut être que leur faire du bien de passer un peu de temps ensemble dans ces conditions. Bon bien entendu, elle avoua ne rien connaître des plans ni même du projet en lui même. Donc un petit topo s’imposait. Un sourire avant de déposer ses affaires non loin, et de venir jeter un coup d’oeil aux plans. Elle écouta Nolan, fronçant les sourcils de temps à autres, suivant également les dessins avec ses doigts, relevant le visage pour se rendre compte du truc en vrai. Elle tentait de se concentrer mais… mais le parfum de Nolan lui montait à la tête, sa présence là juste à côté d’elle… Maggie lui sourit avec douceur à propos des citrons. Pas ici. Il le savait. Ça avait toujours été la règle. Et ça ne changerait pas. Mais il ne l’aidait vraiment pas à se concentrer en disant cela. « -quoi ? Non ! Non, non. Ça va. C’est juste que… je le connais pas ce projet, c’est pas le mien. Alors j’ai vraiment l’impression de jouer le rôle de l’imposteur tu vois. » bien entendu le début de sa phrase, l’intonation qu’elle avait prit, confirmait ce que venait de dire Nolan. Mais il avait raison. Ils devaient savoir rester professionnels.

« -j’en sais rien. » non, son boss n’avait précisé et en réalité, elle ne s’était pas posée la question une seule seconde. Mais ils venaient d’avoir des jumeaux, alors peut être qu’il n’allait pas reprendre le travail tout de suite. Elle sourit amusée avant de lever les yeux au ciel : « -c’est pas le pire. » avant de le fixer du regard quelques instants. « -oui bien sur, tant qu’on évite les échafaudages. » elle portait une robe, et il était donc hors de question qu’elle monte une échelle ou quoi que se soit d’autre. Maggie prit son carnet de notes dans son sac, ainsi qu’un crayon, avant de suivre Nolan qu’elle écouta avec grand intérêt.

Elle ne le quitta pas des yeux à mesure qu’il lui expliquait sa vision des choses, griffonna quelques trucs de temps à autres, avant de dire : « -tu lui en as parlé au moins ? » son collègue était peut être un con, mais Nolan était pas mal de non plus dans le domaine. « -je suis pas convaincue pour la cheminée. Je verrais plus un poêle suspendu. » elle tapota son menton avec son crayon, regardant la pièce C’était vraiment dommage qu’il ait décidé d’arrêter les cours. Il avait ça en lui. C’était du gâchis. Mais elle n’osa pas ouvrir la bouche à ce sujet. Ça n’était pas le moment.

Elle dessina quelques trucs à mesure que la visite avançait, puis elle répondit du tac au tac, prit dans son truc : « -ça va. Un peu trop chargé en travail, j’y passe mes jours et mes nuits. » un haussement d’épaules avant de s’arrêter et regarder Nolan, réalisant ce qu’il venait de dire. Elle sourit et baissa les yeux. « -moi aussi. » finit elle par dire en le regardant de nouveau. « -pour… pour ce qui est du chantier, de tes idées, je vais voir avec mon collègue. Je peux pas modifier ses plans comme ça. J’imagine que là toute de suite il a d’autre chose à penser, mais… mais je te tiendrais au courant. » cela lui ferait une bonne excuse pour lui écrire ou lui téléphoner. « -Desmond m’a envoyé un message pour me remercier pour la planche de skate. » il lui avait également dit qu’elle lui manquait. « -la prochaine fois que vous allez au parc, tu pourra faire une vidéo, pour que je puisse voir ses progrès ? » le gamin lui manquait. "-toi ça va?"
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