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Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Mar 25 Oct - 23:17
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Scarlet

Elkins

J'ai 44 ans et je vis à Lake Country dans le Colorado... Dans la vie, j'étais Psychiatre et directrice de l’institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sortait, à merveille. Sinon, à cause de mon charme et mon intelligence , je suis une garce qui à perdu tout ce qui comptait. .

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???

Zarnala-Deviant Art


Oui, tu pensais gagner. Gagner cette putain de course parce que tu gagne toujours. Toujours. Pourtant, aujourd’hui tu as perdu. Tout perdue. Pourquoi se réveiller dans ce monde pour constater une telle défaite, humiliante. La dame de glace, la reine tout en rouge longtemps dominante de  son amas  de folie, insondable, intenable, insoumise est tombée. Écroulée de tout son long dans un tragique échec et mat il ne lui suffit que d’ouvrir un œil pour voir qu’elle à échouée. Les flammes de l’enfer aurait dû lécher son corps de vice pour tout les péchés qu’elle avait pu commettre. L’enfer ne pouvait pas être si froid, si blanc…  Le regard brumeux dans un réveil difficile elle est la belle au bois dormant qui se réveille, vieille. Démaquillée, les cheveux simplement brossé, son visage est si pâle que la mort ne semble pas l’avoir rendu à la vie. Toute vêtue d’une affreuse chemise blanche hospitalière, rien que de l’imaginer elle aurait pu vomir quand elle reconnaît le plafond tâché de l’hôpital de Lake Country. D’abord avachie dans une apathie certaines, lorsque dans un geste de son bras elle tente de venir caresser son visage la douleur de ses plaies surbandés lui arrache un cri. C’était exactement comme si son bras était le papier significatif des boîtes d’allumette sur lesquelles on craque le feu de l’allumette.  Dans la douleur de ce geste, elle se rend compte que ce qui provoque ce nouvel incendie de souffrance c’est la contrainte de ne pouvoir  faire aucun geste. Le regard posé  sur ces affreux bracelets de mousses, elle se souvenait une larme perlant sur la joue de toute les fois ou elle avait prescrit de ces mêmes mains cette contention.

La défaite est si totale, si brutale… La femme fatale si totale dans l’expansion de son pouvoir, assise sur tout était maintenant au même niveau que tout ceux qu’elle avait toujours traité avec supériorité. Ce qui aurait été vengeance, karma, chevage ou destin pour certains n’était qu’une échelle brisé au fond d’un puits pour la psychiatre. Vêtue d’un rien, partiellement couverte le froid l’enlace. Elle tremble, le cœur crevé, le corps en douleur et la tête en trou noir et elle pleure, silencieuse.  Regardant la fenêtre partiellement teintée elle ne voit pas  l’extérieur, que  la lumière de la vie qu’elle voulait quitter. La défaite n’était pas pour elle, elle en était persuadée. La honte était si forte d’être là, attachée à ce lit à devoir demandé pour aller faire pipi, à devoir être nourrit de purée répugnante avec des couverts en plastiques, à devoir supporter  d’être passé de l’autre coté du miroir. Que l’hôpital était frugale… Quelle bien  cynique situation. Chaque matin quand elle se réveillait, elle ne faisait que pleurer sans jamais regarder personne prostrée dans la honte d’avoir tout perdue : son mari, sa fille, sa famille, sa prestance, ses protégés , sa beauté et son pouvoir dans son travail. Rien ne valait plus le coup, non rien. La honte engloutissait tout à un tel point qu’elle ne décrochait jamais aucun mot à personne.  Dans sa solitude, ses cigarettes lui manquait, oh putain oui, c’est bien  la seule chose pour laquelle elle n’avait pas perdue l’appétit. Mais, trop timide et intimidée les infirmières n’accepterais jamais il n’y avait qu’a voir avec quel réserve elle traitait Scarlet qui de son regard bleu ne semblait lancer que des regards noirs… A coté de ça, elle ne mangeait pas ou peu pour éviter d’avoir à demander à  quelqu’un pour pisser ou devoir supporter qu’on la regarde faire la chose la plus naturelle et privée que de pisser et chier. Quel enfer. Chaque soir elle espérait ne jamais se réveiller et quand elle se réveillait elle se demandait si elle était vraiment vivante car cette vie avait en réalité tout d’un enfer.

Une semaine passa sans que personne ne prenne vraiment en charge la dame. En fait personne n’osait et tout le monde se refilait le cas, car qui à Lake Country n’avait pas entendu les rumeurs sur l’infâme directrice de Mount Massive… Cependant, une d’entre ceux qui travaillait là accepta et ce matin là c’est dans ce bureau qu’on emmena Scarlet Elkins. Elle ne savait même pas ou elle était, peut lui importait en fait. Elle était juste là à souffrir perpétuellement des mêmes maux sans que jamais elle ne puisse percevoir la moindre parcelle de fuite vers un bonheur…

Le regard froncé tourné dans le tout ce qui formait un vide dans la pièce elle était la tombe qu’elle aurait rêver avoir. Elle avait tellement mal, elle était tellement tombé bas. Elle s’imaginait comme au fond d’un immense puis ou lorsqu’on lève la tête on se rend compte que le trou ressemble à la lune. Ainsi, remonter à la surface c’était vouloir décrocher la lune. Aussi immuable que le dicton cela lui était impossible elle le savait. Rien ne servirait, elle étai condamnée à  rester le menus fretins des rumeurs de harpies du village. Personne ne l’aimait plus, non personne. Elle était seule, ils étaient tous. C’était un combat qu’elle préférait ne pas engager pour ne pas perdre d’avantage. Tout était perdue et à chaque fois qu’elle y pensait, c’était comme si une nouvelle aiguille se plantait dans son cœur. Le pire c’est quand elle rêvait que des années plus tard elle revoyait sa fille sans que celle-ci ne la reconnaisse. Elle pleurait perpétuellement d’être certaine que jamais plus elle ne reverrait son enfant. Son odeur, son visage, ses progrès, elle n’en verrais plus rien et ce qu’elle considérait au final que comme un poids était en fait tout ce qui pourrait la retenir si elle l’avait encore, mais là... Plus rien ne la retenait à la vie.

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Jo'
Sam 29 Oct - 13:22
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Brodie Moore
J'ai 36 ans et je vis en prison, Colorado, USA. Dans la vie, je suis détenu et je survis. Sinon, grâce à mes névroses, je suis fou de mon ancienne supérieure et je le vis plutôt dans une souffrance extatique.

Le type est tuant de banalité. Sans être gras, il porte une bedaine de presque cinquante ans, une calvitie commence à éclaircir son front sans qu'il ne soit pour autant dégarni, et son polo à manches courtes recouvre un jean informe un peu délavé pour faire "d'jeuns". Nul doute que c'est un homme bien, sans histoire, qui va acheter le pain le matin avant de prendre son poste quotidien et rentre en mettant les pieds sous la table. Brodie a conscience du bien-fondé de sa démarche mais le pauvre homme ignore totalement dans quoi il plonge les pattes.

L'infirmier le soulève par le dos de son col, délicatement et avec une aisance déconcertante. "Ne la touchez pas." Puis s'agenouillant, il aide Paulina à se relever, à la fois admiratif de son accès conscient au Walrider mais défait par sa fragilité physique. S'il avait, lui, son pouvoir à elle ... Il se languit toujours davantage de leur réussite. "Elle va bien, adresse-t-il calmement à l'homme. D'ailleurs, vous allez venir avec nous pour vous en assurer." Un sourire faussement rassurant habille son visage alors qu'il se saisit du téléphone de l'homme, prêt à composer le 911, et le brise entre ses mains avec facilité, fractionnant l'écran de l'appareil en une toile de verre compliquée.

"Qu-qu'est-ce que vous allez me faire ?! A l'aide ! A l'ai-" Brodie coupe court à la syncope d'une main à plat sur sa bouche. Il appose l'autre à son épaule d'un air camarade mais y exerce une pression qui le tient en respect et s'approche pour lui souffler ses menaces. "Jusqu'à ce que décide du contraire, vous allez coopérer avec moi, m'emmener où je le désire, et me couvrir. Entendu ? Parce qu'autrement, cette clavicule que je tiens sous mon pouce (et il y appuie plus franchement) ne sera pas la seule chose que je briserai sur votre corps misérable." L'otage hoche nerveusement sa tête, à quoi Brodie le relâche.

"Il faut qu'on passe à une cabine téléphonique. Je dois prévenir le boulot que je viendrai pas, autrement ils vont s'inquiéter." L'infirmier acquiesce reconnaissant là un bel instinct de survie. Il ne désire pas lui faire de mal, mais rien ne peut se mettre sur le chemin de l'avènement d'êtres nouveaux.

*

Après avoit fait le nécessaire, le trio se mets en route vers l'Arizona. Paulina s'endort à l'arrière et c'est Brodie qui occupe la place conducteur de la voiture savamment déverrouillée par elle. L'autre homme transpire abondamment sur son siège d'une réalité qui lui semble onirique, inconcevable. Une prise en otage. Dont il ne sait ni les tenants ni les aboutissants. Sachant très justement que le stress de la victime pourrait jouer en la défaveur de leur couverture, l'infirmier entame de le détendre.

"Comment vous vous appelez ?" La simple voix saignant le silence suffit à le faire sursauter. Il bafouille.
"B-Barry ...
- Parfait Barry. Vous avez des enfants ?"


Il le prend comme une menace sur fond de paysage qui défile l'autoroute.

"P-pourquoi ? Vous allez leur faire du mal ?
- Mais non. Je fais la conversation. Cette jeune fille s'appelle Paulina. C'est une ... déséquilibrée. Mais elle est là de son plein gré."
Loin d'être rassurant, il donne l'air (et c'est le cas) de ne pas réaliser à quel point lui-même est instable. Pour Brodie, chacune de ses décisions, et le court qu'elles ont pris, font plus de sens que jamais. Rien n'est trop beau pour la supériorité qui l'attend. Il pense retrouver qui il est depuis que l'altercation avec Scarlet l'a ramené à la vie. Mais il oublie quelle part sensible, coupable, et bonne il a dû enterrer. La survie a un coût. La sienne aura celui d'une mort.

"Je m'appelle Brodie Moore et on se rend en Arizona, où je vous lâcherai à la dernière station avant ma destination. J'ai juste besoin de vous pour avoir une caution de légitimité et de l'argent. Rien d'exubérant. De l'essence et à manger, surtout pour elle."

Son calme parvient à pénétrer la panique de Barry.

"Je ne vous ferai pas de mal et ne vous demanderai pas de faire des choses innommables, ok Barry ? Tant que vous coopérez, j'ai rien contre vous. Vous pourrez même me dénoncer une fois rentré.
- ... Monsieur Moore ?
- Brodie ça ira très bien.
- ... Brodie. Pourquoi vous faites ça ?"


Il se crispe sur le volant, les avant-bras bandés sur des mains serrées comme des tenailles.

"Pour l'avenir de l'humanité."


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Dim 30 Oct - 21:55
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Matthews Herald
J'ai 28 ans et je vis dans le Colorado, USA. Dans la vie, je suis sans emploi depuis le "licenciement technique" du Mount Massive Asylum et je m'en sors mal. Sinon, à cause de ma situation délicate, je suis célibataire.



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Rapport d'intervention a écrit:
Les deux fugueurs ont été interceptés dans une station service de Leadville. Leur otage, Barry Wendell, a pu être identifié alors qu'il était tenu en respect par Brodie Moore (premier suspect de séquestration : homme caucasien, yeux bleus, taille estimée autour de 2m) et suivi par Paulina Gallinger (seconde suspecte de séquestration : femme caucasienne portant un cache-oeil, de corpulence rachitique et estimée à 1m55).

Après plusieurs menaces et la non coopération des suspects, la brigade a entamé une arrestation classique (braquage à l'arme de service, menottage, coffrage), néanmoins, elle a été surprise par la force du premier suspect. Sur les trois agents de la première voiture d'intervention (Bill Weavers, Colt Smith et Nathan Dolby), deux sont hospitalisés des suites de l'altercation : l'un d'eux en raison d'un traumatisme crânien et l'autre dont l'arme (sans défaut apparent au moment de prendre le poste) a explosé dans les mains. Les suspects ont prit la fuite avant que la seconde voiture, de renfort, n'ai le temps d'arriver sur place.


Les rapports photocopiés s'amoncellent sur la table de Matthews. Ayant toujours investi le petit module de vie dans lequel Scarlet l'a accueilli, il sert de médiateur à toutes les équipes de recherche collées au train de Brodie et Paulina. Impliquer l'Etat dans l'affaire rend les choses toujours plus complexes - en particulier, le personnel médical du Mount Massive, ou du moins celui dans la confidence, craint que l'on puisse remonter aux expérimentations. Elkins aurait probablement de quoi être enfermée pour de nombreuses années, mais presque pire, si les choses s'ébruitaient, Blaire n'hésiterait pas à la faire payer. Matthews doit organiser efficacement les commissariats sans trop en révéler... et éviter de se ronger les sangs à penser à ce que risque de devenir Paulina aux mains manipulatrices de l'infirmier.

Une semaine est passée depuis l'hospitalisation de Scarlet et le départ des patients. Ils sont généralement assez rapidement arrêtés ou repérés, mais leur coffrage devient presque des missions suicide pour les agents. Après avoir dû, au fil d'une fuite, abandonner leur voiture et leur otage, ils ont pu être arrêtés au bord d'un train. Néanmoins, il ne leur a pas été compliqué de s'évader de leur garde à vue - les portes s'ouvrant "comme par magie" sur leur chemin ... Matthews sait très bien de quoi il en retourne. Ils sont proprement inarrêtables sans le concours de quelqu'un qui pourrait les faire revenir sur terre, quelqu'un qui connaîtrait leur dossier et avec un fort impact émotionnel sur eux. Scarlet, si elle ne s'était pas mise hors course ainsi.

Matthews hésite. Le personnel psychiatrique de l'hôpital lui somme de ne pas inquiéter la docteure avec les mêmes ennuis qui l'ont poussée à ce geste, mais d'autre part, qui sait ce qu'ils risquent de provoquer s'ils parviennent  à leurs fins ? Les forces de police ne parviennent qu'à les ralentir, y compris en usant de leurs armes. Certains rapports parlent d'un homme "à l'épreuve de la douleur" et d'une femme "qui fait ricocher les balles".


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Dim 30 Oct - 22:36
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Judith Hook
J'ai 66 ans et je vis à Lake County, Colorado, USA. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt bien.

Il ne lui reste que quelques semaines avant sa retraite. Elle, toute en noire, en grandeur et en élégance stricte arpentant les couloirs avec ses méthodes psychiatriques d'un autre temps. C'est une encyclopédie de la psyché et elle s'est confortée dans son savoir à défaut d'être appréciée de ses collègues ou patients. On l'appelle la Sorcière, mais contrairement à sa garde robe corporative au possible, elle n'est pas toute noire.

Elle fait d'ailleurs plus confiance que n'importe qui aux capacités de ses internés : pas de médicaments, pas de ménagement, elle confronte les dévastés à leur angoisse et les y responsabilise. Elle lit en eux. Elle dissèque leur esprit à vif. C'est difficile mais au moins elle ne les considère pas comme des ahuris tout juste bons à grignoter les frais du contribuable. Elle ne s'est pas insensibilisée à la misère du monde. Elle ne se mêle pas aux institutions. Ce sont ses meilleurs intentions qui la poussent à violenter ceux qu'elle espère aider.

Aujourd'hui, elle reçoit le type de patients qu'elle déteste le plus prendre en charge néanmoins : une psychiatre, et pas des moindre, la femme en charge du Mount Massive depuis sa première rénovation - bien avant Wernicke. Elle ne lui fera pas de quelconque traitement de faveur. Elle est là pour la coller au pied du mur comme tous les autres, et comme tous les autres, elle observe le même rituel.

Un bonbon à la menthe, un cahier à spirales ouvert sur une double-page vierge, deux stylos noirs de facture raffinée et un filet de parfum fort. Son identité est posée dans tout le bureau. Strict. Immuable. Autoritaire. Elle sait mieux et elle veut l'asseoir. Son chaperon est installé sur le porte-manteau avec son trench droit, découvrant un chignon tiré à quatre épingles, en rouleau derrière la tête. A ses tempes émergent des mèches grises qu'elle ne s'octroie pas la coquetterie de colorer. Elle respire la classe, la connaissance et l'aigreur.

"Faites entrer Mme Elkins."

Sa voix est une lame de rasoir grattée par les âges.


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Jeu 3 Nov - 11:20
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Scarlet

Elkins

J'ai 44 ans et je vis à Lake Country dans le Colorado... Dans la vie, je suis Psychiatre et directrice de l’institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sors, à merveille. Sinon, grâce à mon charme et mon intelligence , je suis irrésistible.

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???

Zarnala-Deviant Art
Assise dans un fauteuil roulant, contraintes, aujourd’hui elle porte un pyjamas de coton trop grand pour elle alors qu’un infirmier fait rouler  son siège comme un passeur. Ou elle est, ou elle va, elle s’en fiche, elle a perdu.  De la couleur du vêtement à la couleur de sa peau il est dur de faire la différence. Elle semble morte et en une semaine, ne manger presque rien avait creusé ses joue comme une vieille pomme flétrit.  La belle plante n’était plus qu’un amas d’engrais, qu’une bonne base de laquelle s’était échappé tout ses artifices. Au final là devant la porte de son destin elle qui ne se sentais plus humaine ne l’était-elle pas plus à cet instant T que tout au long de son existence ?
C’est peut-être la cruelle vérité qu’elle refusait de voir au final.  Dépossédé de tous ses artifices de tout ses petits privilèges n’était-elle qu’une belle femme d’autrefois ?
Elle le pensait au milieu de ses remords et ses regrets concernant la perte de sa fille. Chaque jour, chaque heure chaque minute elle espérait qu’elle soit heureuse et se demandait ou elle était. En fait de penser a cela a chaque instant elle se rendait malade de voir qu’en fait elle ne pouvait rien faire du tout, non rien et que surtout elle ne pourrait plus  jamais s’assurer qu’elle aille bien…

-Bonjour Madame Hook, voilà votre patiente.

Scarlet entend ce qu’il se passe mais en fait elle n’écoute pas, elle se fiche de tout ce qui n’est pas sa fille. Le regard hors de la porter du regard  de tout ceux qu’elle peut croiser ne pas regarder lui évite  de voir la pitié que les gens ont dans les yeux, ou leur indifférence ou  quoi que soit… L’infirmier la positionne en face d’elle qui sur son bureau est sur son territoire. Scarlet ne la regarde même pas, elle sait déjà rien qu’a l’odeur sur le terrain de qui elle est. Sa fierté remonte et elle sourit jaune les dents prêtes à grincer. Puis, un soupir et elle baisse les yeux. Ouais. Elle en était là face à la seule qu’elle n’aurait jamais voulu confronter. L’institution semblait bien la connaître car elle savait pertinemment que si elle n’étais pas en face  de cette femme elle aurait fait ce qu’elle veut de n’importe lequel de ses homologues. C’est ce qu’elle aurait souhaité car  c’est bien plus simple de fuir la guérison mais en face d’elle elle se sent a nouveau enfant face à sa propre mère qui ne lui avait jamais laissé le choix.

Elles ne disent rien et pourtant Scarlet se met à pleurer, elle aurait voulue s’essuyer dans sa mainmais le bras attaché son poings se serre de colère et elle se recroqueville sur sa propre épaule. Ses cheveux cache son visage et c’est tant mieux. La bile de son estomac bouillonne et vacille, elle aurait pu vomir.

Oh dieu pourquoi cette femme ressemblait à sa propre mère ? Pourquoi celle qui devait la mener à la guérison devait être cette infâme fantôme du passé.

***

La fin de l'été est là:

-Hey ! A bientôt Scarlet ! On se voit l’année prochaine ?

-Oui je pense…

Elles rigolent en se regardant et en comparant leurs ventres rebondit sous leurs joues roses et boursouflée d’obèse infantile. Se souriant en se disant au revoir elles accompagne leurs mots de gestes et montent dans leurs bus respectifs. Une fois dans le bus elle ne sourit plus et regardant son ventre et ses cuisses qui recouvrent le siège comme du flan elle sait ce qui l’attend.  10 ans, 1m19, 66 kilos, elle était une petite boule et avait au moins à perdre le même chiffre que son âge pour être normale.  Le bus arrive et à l’arrêt l’attend droite comme un I sa mère. Elle porte un foulard rouge sur ses cheveux d’ébènes, son rouge a lèvre est rouge comme le sang, sa posture est droite comme l’exigence. Ses lunettes de soleil ne cache pas la déception sur son visage et Scarlet ne voit que ça...

Le regard bas, elles ne se disent rien et en voyant qu’elle l’a vue la mère retourne a la voiture.  Comme un chien elle la suit le regard bas en portant son sac aussi gros qu’elle à bout de bras. Dans la voiture elle ne la regarde même pas et en arrivant elle sait ce qui l’attend : la balance. A peine arriver, sa mère pose son sac se défait de son manteau de dame et monte jusqu’à la salle  de bain. Sans rien dire, le visage courbé par la peur elle la suit après avoir pris soin de ranger à leur juste place ses chaussures et son manteau.
Une fois dans la salle de bain, elle se déshabille et elle se souvient que sa mère rit.

-Oh oui tu peux enlever tes vêtements…

Elle le sait déjà, elle n’a pas perdue un gramme. En fait quand elle est monté sur la balance elle à même pris quelques grammes. Les larmes coulent et sa mère soupire las d’un si décevant constat. Ecrivant sur un cahier la date et la nouvelle donné qu’elle venait de voir elle s’empressa de dire en restant en face de sa propre fille toujours nue.

-Dis-moi, c’est que ça te fais vraiment rire de ressembler à un petit porcelet gras Scarlet ?

La gamine pleure et baisse les yeux, elle hausse les épaules. Sa mère s’approche comme un serpent et lui tenant les joues sou le  menton plonge son regard brun dans le sien. Le brun de ses yeux aurait l’air presque rouge lorsqu’elle est en colère…

-Tu veux vraiment continuer à me faire honte Scarlet ? Tu veux vraiment rester une petite grosse qui ne sera jamais belle et dont tout le monde se moquera ?!  Tu pense que c’est en restant comme ça que tu trouvera quelqu’un qui t’aime, quelqu’un avec qui passer ta vie ?! Nan mais franchement, qui pourrait vouloir s’associer à toi… Tu me dégoûte. C’est vraiment ce que tu veux ? Dégouter ta propre mère ?  

Elle lâche sa fille et celle-ci s’agenouille en se frottant les yeux. Elle secoue la tête pour lui dire non et elle le lui caresse alors en rétorquant.

- Très bien… Je vais prendre rendez-vous avec la nutritionniste et un coach sportif.

Comme le diable elle s’en va et le courant d’air de son déplacement lui glace le sang.

***
Alors voilà, devant cette femme qui lui ressemble elle a l’impression d’être cette petite fille décevante…

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Jeu 3 Nov - 16:33
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Judith Hook
J'ai 66 ans et je vis à Lake County, Colorado, USA. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt bien.

Judith ne fait aucune réflexion à Scarlet en larmes, elle se contente de se lever et contourner droitement le bureau pour la détacher : il y a une limite entre la rigueur et la cruauté, et attacher une patiente inoffensive la franchit. La psychiatre retourne ainsi à son siège avec la même grâce rêche et note en silence dans son calepin.

Judith a écrit:
"Anticiper des sanctions disciplinaires pour l'équipe de ce jour.
Motif : entraves physique sur une patiente ne témoignant aucun signe d'agressivité pour elle ou son entourage."

Sa calligraphie est régulière, ronde, parfumée d'un ancien temps des jolis courriers. Elle inspire en reposant son stylo avec la même précision qu'à son installation, parallèle au carnet, rebouché avec soin, et redresse le menton vers la patiente apparemment percluse de souvenirs douloureux. Elle sort le dossier médical de celle-ci d'une pochette beige, étale de façon organisée les différents résultats d'examens et statuts civils, puis survole distraitement les documents qu'elle a déjà analysés avec minutie. Elle énumère, directe.

"Bonjours Mme Elkins. Vous êtes ici depuis une semaine après une tentative de suicide." Les yeux posés sur elle, sans empathie ni méchanceté dans le regard. "Vous avez été retrouvée par un employé de votre hôpital chez vous après vous être ouvert les veines." Elle poursuit la bouche pincée de concentration. "Je vois que votre mari a entamé une demande de garde exclusive de votre fille Pénélope à la suite de votre internement, mais j'imagine que ce n'est pas un projet qui date d'il y a trois jours, et que les mêmes ennuis qui conduisent Monsieur Gallinger à amputer votre famille de sa mère sont ceux qui vous ont poussé à vous donner la mort."

Elle perce du regard la femme dont elle connaît la réputation brillante et conquérante. "Ce que je vous propose Madame, puisque vous êtes finalement en vie, c'est que nous réglions vos problèmes pour que vous puissiez arracher à ce Monsieur ce qui vous revient de droit, à savoir votre progéniture." Elle referme sèchement le dossier : elle ne lui donne pas le choix, elle doit y arriver. Judith voit les Hommes comme des machines réparables et se refuse à voir une patiente se laisser périr, dût-elle lui infliger l'horreur d'une sonde nasale pour la nourrir. Elle rive à nouveau sur la pauvre erre une figure fermée, autoritaire et sans détour. La bienveillance qui l'habite pourtant ne transpire pas dans ses traits. "Vous êtes une femme de pouvoir, vous possédez plus de douze teintes de rouges à lèvres rouges, vous avez fumé pendant votre grossesse et les témoignages de votre entourage, à savoir l'équipe soignante de votre fille et vos employés, font état d'une femme perfectionniste et dans le contrôle. Ces éléments me disent que nous allons creuser du côté de votre mère." Elle reprend son stylo et prépare sa pointe à quelques centimètres du carnet sans se détourner d'elle. "Quelles étaient la nature de vos relations avec elle ?"


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Jo'
Jeu 3 Nov - 18:04
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Jeremy Blaire
J'ai 50 ans et je vis //DONNEE CONFIDENTIELLE//, USA. Dans la vie, je suis PDG de la Murkoff Corp., une société de biochimie et nanotechnologies et je m'en sors impecc'. Sinon, grâce à mon travail à la fois prenant et hautement protégé, je suis célibataire.



Fanart de Jeremy Blaire :copyright: Red Barrels

"Monsieur Blaire, vous avez vu ?"

Sa secrétaire trépigne nerveusement devant lui, le téléphone à la main pour lui indiquer la une du jour.

Citation :
Les deux suspects en cavale enfin identifiés, un danger national ?
Le principe de précaution prime sur la confidentialité de l'affaire : le Commissaire prend enfin la parole sur l'affaire.

Jeremy se saisit de sa télécommande, allumant l'écran géant d'une main tout en chassant de l'autre la jeune femme. Une reporter fait état des événements : Brodie Moore et Paulina Gallinger, les deux fauteurs de trouble, confrontent les forces de police à toujours plus de dangers. L'un d'une force incroyable et l'autre de capacités jugées "surhumaines", ils mettent actuellement le Commissaire au pied du mur qui envisage de déployer, si le binôme constituait une menace pour les civils (ce qui n'est pas encore le cas), les forces armées. Pour l'heure, il n'est pas question d'utiliser de si grands moyens qui mettraient à risque une patiente psychiatrisée (du moins, tant qu'on ignore si elle accompagne le meurtrier de son plein gré ou de force).

Blaire boue intérieurement. Si Brodie et Paulina parlent sur ce qu'il s'est produit à Mount Massive du temps où la Murkoff en était propriétaire, ou si on remonte aux faits, il pourrait être doublement mis à mal - condamné sévèrement pour les exactions infernales qu'il a financé, mais aussi pour fausse déclaration et pour avoir couvert la vérité. D'un autre côté, les descriptions qui sont faites de Paulina ne sont pas sans l'interpeler. Ces éléments présumés "incompréhensibles" ou "surnaturels" par les officiers, ne sont-ce pas les effets espérés de cette Jane Doe dont il a transmis les documents à ses chercheurs ? Gallinger, en voilà un nom qui résonne comme son associé.

L'homme d'affaires décroche le téléphone et appelle son contact au Panthéon, celui-là même qui a commandé le Walrider et financé la première partie de ses expérimentations à l'asile. S'ils n'entretiennent pas des contacts idéaux suite au fiasco des expériences de Mount Massive, il est dans leur intérêt commun que nul ne sache de quoi il en retourne pour Brodie et Paulina. A l'autre bout du fil, une voix rocailleuse et grave exprime son souci.

"Ah, Blaire. Je voulais justement t'appeler.
- Ecoute, si ce Brodie se mets à parler avec trop de détails, criminel ou pas y aura toujours un allumé de journaliste prêt à enquêter, et quelqu'un dans la hiérarchie qui peut pas te piffrer suffisamment envieux pour l'aider à nous faire tomber. Si le gouvernement doit se trouver un bouc émissaire pour se laver d'un scandale pareil, t'inquiète pas qu'ils se gêneront pas.
- Alors quoi, on part aux Bahamas, toi et moi main dans la main ?
- Joue pas au connard. Tu le veux ton Walrider ? Moi j'veux mon fric. Le tout c'est d'intercepter les deux sauvages. Paulina, il me la faut au labo.
- Et l'autre ? T'en feras rien ?
- Butez-le, qu'est-ce que je m'en fous ?! Inventez une histoire de violence, dites qu'il a menacé la gonzesse, qu'il a tué un flic, tiens ! Trouvez un moyen de le buter sans que ces putes de démocrates vous tombent dessus avec leurs boniments et on est bons.
- Je suis sur le coup. Mais mes gars, ils ont peur de la nana. Elle fait des trucs pas catholiques.
- On va les armer pour elle aussi ..."


Ni une ni deux, il raccroche et appelle au labo où Lan Mei lui répond d'une voix plus anxieuse qu'à l'accoutumée.

"Allumez les infos.
- On est dessus, Monsieur Blaire.
- Il me faut la gosse Gallinger. Mettez au point un truc qui la tiendra en respect. On a de quoi faire ça, pas vrai ?"


Lan Mei songe un instant à la sonde d'ondes Wernicke qui, dans un cerveau déjà entamé par le processus, et un Walrider à fleur de peau, ne manquerait pas d'être efficace.

"Oui, j'ai tout ce qu'il faut."

La chasse aux fuyards allait prendre une tournure tout à fait différente, et très ciblée.


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Dim 6 Nov - 23:38
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Scarlet

Elkins

J'ai 44 ans et je vis à Lake Country dans le Colorado... Dans la vie, je suis Psychiatre et directrice de l’institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sors, à merveille. Sinon, grâce à mon charme et mon intelligence , je suis irrésistible.

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???

Zarnala-Deviant Art
Aussitôt les mains libre, elle essuie son visage les yeux boursouflé par les larmes. Ce geste la réveille, il la met en confiance. Elle connaît déjà la femme qu’elle à en face d’elle et si autrefois elle l’aurait considéré certainement comme une figure de respect mais aussi une potentielle menace aujourd’hui elle était humiliée d’être sa patiente.
Tout se confond entre souvenir et réalité et elle n’ose pas la regarder pour autant aussitôt qu’elle décroche ses premiers mots, Scarlet se soulage doucement d’un poids : elle est entre de bonnes mains et même si sa fierté lui cri que c’est une honte, elle comprend qu’en réalité c’est plutôt une chance.
Lorsqu’elle répète mot à mot les événements qui se sont produits c’est un électrochocs. Tout lui revient en tête et la douleur dans sa poitrine la serre alors de plus belle. Comment les choses avaient-elle pu en arriver là ? Comment était-elle tombé si bas si vite ?
Dès que le nom de sa fille est prononcé elle l’a regarde enfin, c’est tout ce qu’elle veut récupérer son enfant, sa fille, son bébé. Ce qu’elle lui annonce sans l’étonner viens achever de planter le clou dans son cœur. « Je ne la reverrais jamais ». C’est la première chose qu’elle pense, cela l’effraie et les larmes coulent encore et encore. Pleurer devant le sosie de cette femme. Quel injure à ce qu’elle s’était promis. Pourtant dans ses mots teinté d’aigreur elle en perçoit parfaitement la bienveillance tant son cœur s’emplit d’une chaleur insoupçonné à l’écouter parler.

Aussitôt qu’elle parle de sa propre mère, Scarlet sourit et rit même un peu jaune. C’était affolant à quel point elle était compétente. Néanmoins, pour Scarlet, reparler de tout ce passé d’enfer était une tâche bien difficile. Au fil du temps elle avait tellement mis à distance tous ces souvenirs qu’ils n’étaient maintenant plus que le reflet d’une autre personne dans laquelle elle ne se reconnaissait plus. Elle voulait lui répondre mais en y pensant elle ne faisait que réanimer des souvenirs qu’elle avait profondément enfouit au fond d’elle. En fait c’est la première fois qu’on lui pose cette question, c’est la première fois qu’elle parle de cela à quelqu’un.

-Ca fait 26 ans que je ne l’ai pas vue et c’est la première fois qu’on me parle d’elle. Elle soupire, regarde ailleurs et renifle parce que laisser couler sa morve serait une honte bien supérieur...  Cela en s’essuyant du revers de main ses larmes qui lui brouillait  la vue. - La nature de mes relations avec elle ? Elle réfléchit en se triturant  les doigts et finissant d’observer avec quelle horreur ses ongles avaient étés  coupés. Relevant la tête elle regarde Judith et lui répond du coton dans la voix.

-C’était ma mère…

En disant cela, le regard dans celui de Judith, elle tente de défendre cette femme du  passé, maîtresse de tous ses maux. Pourtant, elle se souvient avec quelle horreur elle l’avait torturée depuis le départ de son père, car oui il s’agissait de torture elle le savait mais elle n’arrivait pas à le dire. Subissant des règles strict impossible depuis qu’elle avait environ 4 ans à peine, Scarlet avait développé envers elle un comportement soumis et profondément admiratif. Ça elle le sait à moitié, a vrai dire comme on le dit si souvent : on est souvent de biens mauvais médecins quand nous  sommes notre propre patient.  C’était vrai, elle le savait bien mais cela n’empêchait pas que comme beaucoup de choses dans sa vie, elle fuit  cette vérité certaine. Le regard allant de gauche a droite, ses sourcils son courbés et elle est coincé dans une position qu’elle déteste : la faiblesse.

-Elle a fait ce qu’elle a pu.

Oui, en fait tu n’y arrive même pas Scarlet, à admettre que tu as été une victime mais tu ne pense qu’a Penny et tu culpabilise. Tu sais avec quel aplomb elle ne t’a pas  donné le choix de la lâcheté, mais malgré tout ce qu’elle a pu dire qui à rallumé ton âme tu sais que tu en est incapable.
Ainsi, t’essuyant les yeux, tu la regarde bien plus sérieuse l’air juste triste mais plus une larme au coin de l’œil. Tu te racle les poumons aussi élégamment que possible puis tu lui parle la fatalité abattu sur le visage la voix droite comme la justice.

- J’ai fait de nombreuses choses dans ma vie mais parmi celles qui compte c’est malheureusement là que j’ai abattu le pire de ce qui constituait mon jeu, Judith.

Elle parle de sa vie comme d’un jeu de carte car pour elle tout es millimétré et calculé malgré le hasard. Et elle parle à Judith sur un ton simple, comme si elle était n'importe quoi d'autre mais pas sa psy.

- J’ai abandonné mon enfant le jour même ou j’ai allumé ma première cigarette alors qu’elle était dans mon ventre et que je le savais. J’ai trahit mes patients les plus chers, et ne me jugez pas madame car vous savez qu’on ne peut juste pas ne pas en avoir. J’ai trahit la confiance de milliers de mes patients, menacé des tas de personnes victimes du système. Je n’ai rien laissé se dressé sur mon chemin. Je suis quelqu’un d’horrible et que j’ai des regrets ou non aujourd’hui ne change rien… En fait que j’en ai me prouve que j’ai perdue. On ne peut pas revenir et regretter ses choix c'est de la faiblesse. Si j’ai voulue mourir c’est parce que je l’ai mérité et même en essayant j’ai échoué. Quelle misérable je suis.  

Combien de fois elle te l’a dit ça pour que tu n’hésite jamais a faire les pires choses. Pourtant aujourd’hui c’est Penny que tu veux avoir dans les bras et il n’y a plus qu’elle qui compte mais comme tu l’a dit tu l’as abandonné.

-Anibàl est un fils de pute finis, ça oui, mais il n’a jamais abandonné Penny, lui jamais. Pourtant avec son handicap j’étais persuadée qu'il m'abandonnerait avec elle et que je devrais me regarder en face de l'abandonner... Il ne l’a jamais abandonnée et si aujourd’hui elle est à l’hôpital c’est ma faute… Si ça se trouve à cause de moi elle ne pourra jamais parler, ou jamais marcher et je ne le sais même pas... Mon bébé...Elle soupire et prend son front avec sa main se penchant pour regarder le sol.

Les larmes montent, parce qu’elle a tellement peur. Tellement peur d’avoir encore plus abîmé la seule personne qui compte… Tellement, qu’elle à peur d’elle, sa propre fille, sa plus grande faiblesse parce qu’elle l’aime plus qu’elle-même malgré sa différence. Ce qui n’étais pas le cas de sa mère à elle...
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Ven 11 Nov - 10:42
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Judith Hook
J'ai 66 ans et je vis à Lake County, Colorado, USA. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt bien.

Judith observe statiquement Scarlet le long de sa diatribe, les mains déroulées sur la table comme autant de couleuvres tapies, le visage inchangé face aux vagues d'émotions de sa patiente. Lorsqu'enfin le silence règne, la psychiatre s'empare avec élégance de sa plume et caresse le papier de ses observations.

Judith Hook a écrit:
Champ lexical de l'abandon omniprésent lorsqu'elle parle de sa fille, qu'elle présente comme plus grave que les comportements qu'elle juge pourtant répréhensibles de M. Gallinger. Indique de Mme Elkins a vécu un abandon réel ou métaphorique d'un des parents.
Je suppute compte tenu du dossier marital (homme de 12 ans son aîné, en situation professionnelle plus influente, et dont la séparation a été le probable déclencheur de la tentative de suicide), et de la défense faite de la mère (évitement et non verbal qui signe l'anxiété) que l'abandon est lié au père.

Saut d'une ligne. Les doigts étiques de la docteure s'angulent autour des mots, seuls ses yeux sont plongés vers le bureau, le reste de sa stature demeure en pilier sur la chaise.

Judith Hook a écrit:
La patiente est atteinte d'un trouble narcissique marqué : les signes physiques de culpabilité la quittent au moment où elle formule des aveux de maltraitance sur ses patients, puis reviennent lorsqu'elle fait allusion à sa faiblesse ou à l'existence même de remords. La mise en scène du suicide est un autre indice majeur. Un ou des traumatismes sont donc survenus chez Mme Elkins avant l'âge de 7 ans.
Sa fille apparaît comme un moteur viable de réparation de l'égo.

Précieusement, Judith rebouche son outil et le redépose parallèlement à la ligne de son cahier. Après une seconde d'observation des pages la bouche pincée, elle intervient enfin la voix saignante.

"Mme Elkins j'aimerais vous reprendre sur ce que vous disiez tout à l'heure."

Elle croise ses doigts sur le bois de mauvaise facture du meuble. Tout son bureau est d'une simplicité criante, un ensemble de petit mobilier sans prétention, en placo effet bois clair, que son soin manifeste a su faire durer dans le temps. Si l'endroit n'a rien d'intimidant, la soignante, elle, l'est déjà bien plus. C'est précisément cela qui l'exempte d'artifices. Si Scarlet et elle partagent l'élégance, elles ne font assurément pas feu commun de leur apparence.

"Vous dites que vous avez essayé de vous tuer, mais que vous y avez échoué. Je crois au contraire que vous avez tout fait pour qu'on vous trouve. Quelqu'un qui souhaite mourir ne mets pas en scène une mort digne d'un Caravage, et ne laisse pas la porte ouverte tout en sachant qu'il est attendu."

Elle poursuit abruptement.

"Ce que je crois, c'est que voir la vie comme un jeu de poker vous arrange bien. Vous dire que vous avez perdu, que votre aventure s'arrête ici, c'est un moyen de ne pas régler ses erreurs. D'ailleurs, votre amertume porte sur les regrets que vous ressentez, et non sur vos actes en eux-mêmes."

Les sourcils légèrement relevés, mi-dédaigneux, mi-pris dans leur envolée analytique.

"La raison pour laquelle vous vous refusez à réparer le capharnaüm que vous dites avoir créé, c'est parce que la rédemption exige que vous soyez vulnérable face à ceux auxquels vous tenez."

La psychiatre croise les jambes, à peine plus en arrière dans le siège, comme si le flot de ses paroles la poussaient plus loin de la patiente. La distance d'une science dont elles partagent pourtant les mystères.

"Cette tendance à la fuite, et à l'appel à l'aide à peine déguisé, vous vient d'une insécurité affective sévère dans l'enfance. Je ne vous apprends rien. En particulier, l'absentéisme de votre père et, je suppose, les comportements traumatisants de votre mère vous poussent à surjouer l'assurance, la force et la solidité."

Elle ponctue alors sa dernière phrase d'une petite fantaisie de ses doigts, roulant comme pour imager l'engrenage mental qui tient Scarlet prisonnière.

"Et bien sûr, il faut que vous soyiez désirable en étant cette surhumaine tout à la fois, puisque j'imagine que votre mère vous aura transmis son complexe d'avoir été négligée par votre père."

Et à nouveau droite, les doigts entrelacés sur le bureau.

"Il n'appartient qu'à vous de briser le cycle, et d'utiliser cette force que vous avez cultivée pour transmettre autre chose à votre fille qu'une mère absente ou castratrice. Si vous montrez une volonté de devenir une mère équilibrée pour Pénélope, je vous promets de monter une expertise psychiatrique en béton vous concernant pour vous donner toutes les chances de gagner le procès de la garde."

Elle referme avec organisation les dossiers et porte-vues qu'elle glisse enfin dans une plus large chemise en carton beige. Sa rectitude et son influence dans le métier ne laisse aucun doute sur l'alliée qu'elle pourrait devenir pour Scarlet, et quelque part, il y a quelque chose d'ironique dans l'idée que deux des plus brillantes psychiatres du Colorado puissent entretenir une telle sororité.

Allongeant des articulations rèches au-dessus du document pour appuyer sur le téléphone de service, elle fait demander un infirmier pour emmener Scarlet dans sa chambre et mets ainsi fin à la séance.

*

Judith Hook a écrit:
Monsieur le Juge,

Je reçois ce jour en séance Madame Scarlet Elkins, née le [...] 1973 à [...], Colorado, contre qui une procédure a été entamée par Monsieur Anibàl Gallinger, né le [...] 1961, au sujet de la garde de leur fille Pénélope Gallinger, née le [...] 2014 à Lake County, Colorado.

Ma patiente ne présente aucun signe de danger physique ou psychologique pour sa fille et j'ai donc l'intention d'ouvrir un droit de visite à son enfant, sous supervision, dans le cadre de son projet thérapeutique et de la préservation de la cellule familiale qui incombe aux institutions nationales. Je viens par conséquent quérir auprès de vous une ordonnance de visite obligatoire à l'intention de Monsieur Gallinger, en attendant que le tribunal des affaires familiales décide si le droit de garde est conservé par Madame Elkins ou révoqué.

Je ne vous ferai pas l'insulte de vous rappeler que la non présentation de l'enfant en dehors de toute décision de justice est punie par la loi, et vous saurai gré de faire en sorte que Pénélope puisse bénéficier de l'attention de ses deux parents. Madame Elkins a déjà été privée une semaine de tout contact avec sa fille et je n'hésiterai pas à signaler cette ingérence si le refus d'obtempérer de Monsieur Gallinger devait se poursuivre.

Vous priant d'agréer à l'expression de mes salutations les plus respectueuses, je me tiens à votre disposition pour tout échange complémentaire.
Professeure Judith Hook


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Lun 21 Nov - 21:14

Anibàl

Gallinger

J'ai 56 ans et je vis à Lake Country dans le ColoradoDans la vie, je suis Directeur de l’état affecté à l’institut psychiatrique pénitentiaire Blackview, et je m’en sors paisiblement. Sinon, grâce à ma chance , je suis père.



base : Sara Biddle reprise : 417 Pyramid rouge
Une semaine plus tôt, une ambiance de terreur régnait dans les couloirs de l’hôpital universitaire de Lake Country.  Particulièrement l’étage réservé à la pédiatrie. Effectivement tout le personnel semblait prostré et craintif. Des hommes en noir était-là pour accompagner Anibal. Le malaise de sa puissance non déguisée était palpable, mais il n’en avait cure.  Ce jour-là il avait tourné le dos à celle qu’il avait attendu des heures avec haine, tandis que leur progéniture était quelques heures plus tôt dans un état critique. Terrifié pour son enfant, il ne répondait plus de rien et déterminait ses choix avec égoïsme cruauté et violence. Si bien qu’en apprenant la tentative de suicide de sa femme, il en esquissa un sourire jaune. La peur le paralysait tellement qu’il était incapable de s’en vouloir. En attendant le retour des médecins sur l'état de sa fille, il avait déjà passé quelques coups de fils pour faire payer Scarlet au tribunal. Elle ne reverrait jamais Penny. Après tout elle avait eu sa chance, et même plusieurs fois  mais elle se dérobait à chaque fois de son rôle de mère pour son stupide travail...

Pénelope, resta trois jours en observation à l’hôpital suite à une crise d’épilepsie qualifié de « grand mal ». Elle avait fait une crise assez impressionnante et très longue qui l’avait évidemment beaucoup secouée et demandé des soins. Quant le pédiatre avait dit cela au père celui-ci compris immédiatement que cette crise n’était pas normale. Chaque matin, il s’occupait lui-même des injections de sa fille, et son traitement était millimétré pour elle, revue et corrigé tous les 3 mois si besoin.  Penny était presque sur-suivie pour éviter le moindre risque d’aggravement de son handicap mentale. A peine sortie du bureau du pédiatre il rejoignit la chambre de sa fille qui était surveillée par deux garde du corps, dont un avait des compétences en médecine. Celui-ci vérifiait chaque traitement qui lui était donné en l’absence de son père. Reliée à plusieurs machine la petite fille dormait , son père s’assit au bord de son lit tandis que les gorilles partait. Lui caressant doucement ses petites joues roses il était désœuvré de la voir ainsi. Sa colère montait à chaque fois qu’elle pleurait pour un soin.

Le soir alors qu’il veillait sur sa fille assit dans le fauteuil près de son chevet, l’un de ses hommes lui tendit une enveloppe cartonnée. Anibàl l’ouvrit et constata plusieurs documents. Entre autre il s’agissait de photos. Sur l’une d’entre elle on y reconnaissait Feng Huang et Lan Meï partant de Mount Massive. Derrière il observa avec une certaine satisfaction une photo d’un homme attaché sur une chaise sans plus aucune dents en slip pleins de diverses blessures infectées. Il s’agissait de l’assistant de vie qui était affecté à la garde de Penny dans son établissement spécialisé au moment des faits. Il s’agissait de celui qui pour un certains nombre de billets avait injecté à une enfant innocente une substance provoquant des crises d’épilepsie généralisée creusant dans leur sillage des dommage parfois irréversibles . Toutes les preuves étaient là : les photos, les virements, les conversion logique de numéro de virement pour en arriver au même nom : Jeremy Blaire.
Il se souvenait encore de toutes ses parties de Poker, de billard qu’il avait put faire avec Blaire. Leurs rires, leurs victoires, leurs déboires amicaux. Comment avait-il pu le trahir ? Scarlet ? Oui c’est bien ce qu’il cru. Il punirait les deux sans aucune distinction.  Devant une trahison si amer la colère aveugle était son seul moteur… Les évènements concernant les deux évadés (dont sa nièce) aux informations aidèrent Anibàl à patienter pour sa vengeance. Jeremy serait bientôt dans une merde plus noir que son cœur à cause d’eux…
Il règlerait ce problème mais d’abord il devait mettre à l’abris Penny. Engageant à tour de bras, il comptait bien partir rapidement de Lake Country, seulement un vilain coup de fil changea le programme…

***

Agacé, il se retenait pourtant de conduire avec violence et préférait crisper ses doigts sur le volant. Regardant dans son rétroviseur central, il observa sa petite fleur emmitouflée dans des vêtements chauds attachée à son siège auto. Elle tétait calmement sa tétine à laquelle était relié l’un de ses doudou. Regardant par la fenêtre elle ne disait rien et n’avait aucune idée de ce qui l’attendait. Tenant fermement dans sa petite main un foulard de soi rouge elle l’emmenait régulièrement sous son nez pour respirer le parfum qui s’en dégageait. Devant elle il était incapable de toute violence. Se garant sur le parking de l’hôpital psychiatrique de Lake Country il sortie du véhicule promptement. Ouvrant la porte arrière, il détacha Penny qui le regardait faire un peu innocente. Il l’aida à sortir et referma la porte de voiture. Il lui caressa le visage et voulu prendre le foulard qu’elle tenait dans la main mais elle ne voulait pas lui donner et grogna à moitié pour le lui signifier. La prenant par la main il l’emmena vers l’entrée mais au bout de quelques pas sur le parking elle couina et plia ses genoux par terre. Sans rien dire il compris qu’elle ne voulait pas marcher et la pris dans ses bras.  

 - Bonjour, je viens pour la visite familiale de madame Elkins...

Sa voix était amer, ses dents acéré par la haine. La tête posé sur l’épaule de son père, Penny crispait son visage dans une expression courbé comme si elle était mal à l’aise. Elle ressentait toute la colère et la rancœur de son père.

-Bonjour, oui bien-sûr laissait moi regarder ça. Elle vérifia sur son ordinateur. -Oui c’est bon, je vous laisse patienter quelques instants, quelqu’un va venir vous chercher.

- Pff, comme si j’avais que ça à faire…

Souffla t-il de mauvaise foi. L’intendante n’en pris pas compte et le laissa s’asseoir dans la salle d’attente. Assis sur une chaise il ne chercha pas à poser Penny, il n’était pas prêt à la laisser à celle qu’il pensait responsable de tous les maux de sa petite… Elle était à lui. Pour lui,  il avait déjà gagné et bientôt ces stupides visites ne serait plus qu’un mauvais souvenir que sa fille finirait par oublier. Néanmoins dans sa posture assise les pieds a plat au sol, sa jambe semblait sursauter interminablement comme si il était nerveux. Cela ne peina pas à déclencher les pleurs de sa fille. Il tentait de la rassurer en la berçant un peu. L’assistante sociale arriva.

-Monsieur Gallinger ? Elle leva la tête leurs regards se croisèrent et il se leva pour la suivre. Venez avec moi. Se présentant brièvement , elle souriait à la petite fille mais Anibàl ne lui laissa pas l’occasion de toucher sa fille ou trop la questionner.

- Elle est très timide et stressée avec les inconnus…

Il se leva et la suivie l’air fermé et méprisant. La situation le rendait malade car elle le renvoyait à son échec cuisant de l’éviter… Pourtant il avait tout essayé mais celle qu’il devait convaincre c’était cette satané Judith Hook, il avait entendu parlé d’elle et sa réputation ne lui inspirait que potentielle menace. Il avait même tout fait dans l’ombre pour qu’elle ne s’occupe pas de Paulina lorsque celle-ci se trouvait encore dans l’établissement…
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