J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -pour mon gilet ou pour mes seins ? » s’amusa June avant de répondre : « -et non je vous en veux plus depuis bien longtemps. » pour ça et pour le reste aussi d’ailleurs. Tobias lui posa des questions sur sa mère et elle répondit avec franchise : « -non parce que c’est pas une question d’envie qu’elle soit fière de moi ou pas. J’aurai aimé pouvoir lui offre quelques années de repos. Qu’elle puisse s’installer sur la terrasse, mettre les pieds dans l’eau en buvant une margarita. Et sans doute en fumant ses éternelles cigarettes qui l’on tué à petit feu. » un haussement d’épaules. C’était ainsi. Il se proposa ensuite d’être un ami et étrangement cela la toucha vraiment, même si elle cacha cela avec une touche d’humour. « -c’est vrai... » souffla t elle en le regardant quelques secondes de trop.
Heureusement il déclara qu’il était tant de dormir. Et elle termina la soirée entre la salle de bain et son lit dans lequel elle tourna et tourna encore jusqu’à trouver enfin le sommeil. Plusieurs fois elle s’était demandée si Tobias dormait, et si oui comment il faisait ?! Au matin June décida de partir chercher le petit déjeuner. Elle avait noté qu’il avait besoin de café pour démarrer la journée, et elle et bien il lui fallait de l’air ! La course ne fut pas longue, elle resta la plus discrète possible, et revint d’un pas décontracté jusqu’à la chambre d’hôtel, deux cafés en mains, un sachet contenant de la brioche sous le bras. Elle eut quelques difficulté à ouvrir la porte avec le coude, et adressa un sourire à un Tobias qui semblait à bout de souffle. « -y’a un problème? » demanda la jeune femme en fronça un sourcil.
Il explosa de colère et la jeune femme ne bougea pas d’un millimètre, les deux cafés en mains. Lorsqu’il eut terminé et claqué la porte de la salle de bain, June réalisa qu’elle avait cessé de respirer. Une boule lui nouait la gorge et elle se sentit à deux doigts de fondre en larmes. Elle n’avait pas imaginé une seule seconde qu’il puisse réagir ainsi. Si avait voulu lui faire peur, c’était réussit. Ravalant ses larmes, elle posa les café et s’habilla rapidement, afin d’être prête lorsqu’il sortirait de la chambre. Serrant les dents, elle troqua son jogging contre un jean mais garda son sweet. Elle enfila ses baskets et terminait de nouer les lacets lorsque Tobias revint. « -je suis prête, on peut y aller. » le ton était froid. Elle n’avait pas l’intention de s’excuser. C’était lui qui venait de lui hurler dessus. Elle glissa ses cheveux derrière son oreille tout en se mordant les lèvres, et en récupérant son sac, elle lâcha : « -je vous ai pris du café. » attrapant le sien au passage. Et juste pour le faire chier un peu plus, elle sortie de la chambre sans l’attendre. Elle avait fait attention, elle n’était pas suivit. Tobias n’allait pas la suivre de partout comme son ombre !
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Mar 22 Juin - 14:53
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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« Le gilet » répondit-il aussitôt, comme si la réponse était évidente et la regarda simplement quand elle lui confia ne plus en vouloir depuis longtemps maintenant. Ces quatre années leur avaient fait du bien, autant pour l’un que pour l’autre. Malgré son retour à l’improviste et pour de sombres raisons, leur relation repartait du bon pied, rendant tout cela un peu plus agréable que ça aurait dû l’être ou comme ça avait pu l’être par le passé. Le sujet dériva sur la mère de June et il fut presque étonné de sa réponse, mais aussi touché. Elle aurait aimé lui offrir une fin de vie plus paisible et à ses côtés « A vous de vivre pour vous deux maintenant » répondit-il simplement, et il allait tout faire pour qu’elle parvienne à profiter de la vie en toute quiétude à l’avenir. Il devait faire cela pour elle en tant que protecteur, mais aussi ami. Comme il le souligna, elle aurait pu tomber sur pire. Leurs regards s’accrochèrent quelques secondes, dans le silence, jusqu’à ce que Tobias ne décide d’éteindre la lumière et tomba rapidement dans les bras de Morphée…
Le réveil fut moins agréable que le coucher. Tobias s’était réveillé dans une chambre d’hôtel vide de toute présence, s’était retrouvé à faire le tour dudit hôtel en toute hâte dans l’espoir de la retrouver en vie, pour finalement voir June franchir le seuil de la porte avec deux cafés et de quoi prendre le petit-déjeuner. Évidemment, la peur laissa place à la colère et sans qu’elle n’ait le temps de répondre quoi que ce soit, se rendit dans la salle de bain pour se changer. Tobias ignora son ton froid et distant, prenant place sur le rebord du lit pour pouvoir nouer ses lacets et lorsqu’il se releva, suivit June du regard. Regard qui passa au café qui était posé sur la table. Il poussa un soupir, récupéra le gobelet dudit café et montèrent dans la voiture, repartant sur la route dans un silence pesant. Il fallut presque deux heures avant que l’ancien tueur n’ose prendre la parole « Vous n’auriez pas dû partir sans laisser un mot » alors qu’il fixait la route, la mâchoire serrée, mais sans pour autant hausser le ton. Il l’avait déjà fait dans la chambre d’hôtel. « Je me suis inquiété pour vous. J’ai cru que le pire vous étiez arrivé » et il était hors de question qu’il s’excuse d’avoir crié. Il se sentait légitime de l’avoir fait. « J’aurais disparu comme vous l’avez fait ce matin, sans vous prévenir, vous n’auriez pas apprécié non plus » et poussa un soupir, allumant la radio et cela jusqu’à ce qu’ils ne s’arrêtent dans une ville des États-Unis pour y déjeuner. Lorsque ce fut chose faite, ils finirent de traverser le pays et atteignirent un chalet perdu en pleine forêt qu’en plein milieu de la nuit. Il gara la voiture devant ce dernier, entouré d’arbres en tout genre, et quitta l’habitacle non sans un regard aux alentours « Bienvenue dans une de mes résidences. Nous serons à l’abris ici. Des caméras sont installées tout autour de la maison et elle est sous alarme ». Il récupéra les deux sacs dans le coffre et s’avança jusqu’à la porte, franchit le seuil et désactiva l’alarme pour qu’ils puissent entrer et la remis juste après « Le code est 8297 si vous souhaitez sortir. Suivez-moi » et lui fit rapidement visité l’endroit, déposant ses affaires dans la chambre qui lui était destiné et son propre sac dans la sienne « Vous souhaitez boire quelque chose ou seulement dormir ? » alors qu’il se prépara une tisane. Son contact avait remis tout le chalet en ordre et fait le plein de courses pour leur arrivée. « Je n’aurais pas dû m’emporter de la sorte ce matin, enfin hier matin… J’ai juste… j’ai juste eu … j’ai juste eu … peur … qu’il vous arrive quelque chose ». Ce n’était pas habituel pour lui de dire qu’il avait eu peur, il lui avait fallu qu’il s’y reprenne en plusieurs fois, mais c’était la vérité. Il avait eu peur pour elle.
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Charly
Mar 22 Juin - 15:55
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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S’il n’était pas bavard, de son côté elle était capable de faire la gueule pendant des jours. Elle n’avait pas la moindre envie de lui parler, encore moins d’avoir une explication sur ce qui venait de se passer. Il lui avait hurlé dessus comme si elle était totalement dépourvu de jugement et de jugeote. Elle était bien loin la petite entente à confidence de la veille. Alors d’accord il n’était pas du matin. D’accord il n’avait pas encore bu son café. D’accord il s’était fait du souci et surtout des films mais ça n’était pas des raisons suffisantes pour lui hurler dessus comme si elle n’était qu’une ado débile. Son café entre les mains, elle s’obstina à regarder le paysage, l’ignorant lorsqu’il montant en voiture, l’ignorant lorsqu’il faisait le moindre bruit ou bougeait.
« -vous n’auriez pas du me hurler dessus. » répliqua June du tac au tac sans desserrer les dents et surtout sans prendre la peine de le regarder. A force elle avait presque mal dans le cou d’être toujours tourner du même côté. Elle porta son pouce entre ses lèvres et en mordilla l’ongle en prenant sur elle pour ne rien répliquer. Heureusement il alluma la radio pour combler le silence et surtout mettre fin à ce sembla de conversation pour laquelle, June n’était pas encore prête. Il y avait une forme d’injustice qu’elle avait du mal à encaisser. Merde, elle voulait seulement lui ramener un café. Et puis cette réaction violente la mettait bien en face de réalité. Et ça la terrorisait. Si Tobias avait eut peur de cette façon, c’était qu’il redoutait vraiment Lee Truc machin. C’était ça qui lui faisait peur. Elle pensait avoir été prudente et attentive durant ces quatre années. Elle se rendait compte qu’elle s’était bien fourvoyée. Elle n’avait même pas été capable de voir Tobias à sa remise de diplôme, alors un tueur dont elle ne savait rien… Elle se sentait minable et nulle. Et ça faisait quatre ans que June n’avait pas ressentit ça.
La jolie brune descendit de la voiture toujours aussi silencieusement. Elle avait passé le reste du voyage les bras croisés, tourné vers le fenêtre, sa capuche sur la tête, à chanter dans sa tête, histoire de s’évader mentalement. Il faisait froid, elle était fatiguée, alors lorsqu’il lui donna le code, elle lui jeta un regard las et haussa les sourcils. Parce qu’elle avait le droit de sortir ? C’était ça que ça voulait dire. Elle le suivit pour la visite, ne fit pas une seule commentaire. « -je préférerais prendre une douche chaude. » voilà ce qu’elle lui répondit enfin. Elle n’avait pas faim. Même si elle n’avait presque rien mangé lorsqu’ils avaient fait une pause. « -donc si ça vous gêne pas... » elle s’apprêtait à la fausser compagnie lorsqu’il ouvrit à nouveau la bouche. Elle s’apprêtait à lever les yeux au ciel et soupirer parce qu’elle n’avait pas du tout la force de discuter maintenant. Mais le voir avouer qu’il avait eut peur pour elle, en employant vraiment ce mot, et surtout en voyant que ça lui était compliqué de l’admettre… June soupira avec lenteur et répondit : « -laissez tomber. Je savais que la bonne entente pouvait pas durer. » elle fit trois pas pour quitter la pièce avant d’ajouter : « -vous devriez peut être mettre votre menace à exécution, au moins vous serez débarrassez moi. » elle parlait de la tuer lui même, comme il l’avait dit ce matin. Sur ces mots, elle tourna les talons.
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Mar 22 Juin - 16:14
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Tobias considéra qu’il avait eu raison de lui hurler dessus le matin même. Elle avait négligé le danger qui la talonnait, l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Elle était partie sans l’en avertir, sans lui laisser, ne serait-ce qu’un mot pour lui dire qu’elle était partie chercher le petit-déjeuner. Non, June avait préféré partir sans mot dire, le laissant craindre le pire. Alors non, Tobias ne comptait pas s’excuser, et cela même si la jeune femme considérait qu’il n’avait aucun droit de lui hurler dessus. Le reste du trajet se fit dans le silence pour éviter d’envenimer les choses entre eux, d’autant plus qu’ils leur restaient encore plusieurs heures de route. Le trajet jusqu’à la frontière canadienne n’eut pas raison de leur colère à l’un comme à l’autre. Tobias remarqua sa réaction lorsqu’il lui donna le code, et décida de rester silencieux, faisant un effort considérable pour ne pas s’agacer de nouveau. Il lui proposa même une boisson chaude, comme si ça pouvait enterrer la hache de guerre, mais elle refusa « Vous avez une salle de bain dans votre chambre » souffla-t-il en se contrant sur le sachet de thé qui trempait dans l’eau chaude de sa tasse, ne prêtant aucune attention à sa demande. Elle faisait comme elle le voulait. Toutefois, avant qu’elle ne s’éloigne, l’ancien tueur s’excusa presque de lui avoir parlé de la sorte. Il avait eu peur et réussit même à prononcer ce mot, même si ça lui avait valu un effort tout particulier. Il n’aimait pas ce mot. Il faisait en sorte de ne pas éprouver la peur.
Néanmoins, alors que Tobias avait espéré revenir sur des bases saines avec ce pas en avant, il se prit comme une porte en plein visage de la part de June qui y alla de son commentaire. Soudainement, il eut l’impression de revenir quatre ans auparavant et il n’aima pas cela. Il déposa sa tasse sur le comptoir de la cuisine ouverte sur le salon et suivit la jeune femme jusqu’à sa chambre « Ne me tentez pas ! » alors qu’il s’approcha dangereusement de cette dernière, l’obligeant à se mettre dos au mur. Il sortit son arme de sa ceinture et la garda tendue contre sa jambe « C’est ce que vous voulez ? Que je vous tue tout de suite et maintenant ? » en la regardant froidement, son corps tout prêt du sien. « C’est bien ce que je pensais » et se recula « Je risque ma vie à vous protéger et j’assume ma décision, mais vous n’avez pas à me rendre la tâche plus difficile qu’elle ne l’est déjà ! ». Tobias rangea son arme et s’approcha du seuil de la porte, se retourna vers elle « Je voulais juste un mot ce matin pour me prévenir. Mon énervement était légitime, mais vous êtes trop entêtée pour le comprendre. Toutefois, le jour où Lee Jong vous tombera dessus parce que vous ne m’aurez pas écouté, il ne faudra pas me demander pardon pour vos agissements » et claqua la porte derrière lui, récupérant sa tasse de thé et se dirigea sur la terrasse en bois qui donnait sur la forêt. Il resta debout, tentant de s’apaiser avant d’aller rejoindre sa chambre. Elle le mettait réellement hors de lui. Son regard balaya les environs et savoura le silence ambiant. Il affectionnait cet endroit pour son calme. Pas de circulation. Seulement la caresse du vent sur les feuilles, et leurs éclats de voix parce qu’ils ne se comprenaient pas. Tobias porta sa tasse à ses lèvres et resta là, dans l’obscurité la plus totale qui offrait une vue imprenable sur la voie lactée, à tenter de se détendre du mieux qu’il le pouvait.
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Charly
Mar 22 Juin - 17:39
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Une salle de bain dans la chambre. Parfait ! S’il pouvait y avoir un mini bar et une cuisine ça serait parfait, elle ne serait pas obligé de recroiser Tobias pendant plus d’une semaine ! Dans d’autres circonstances, June aurait apprécié la déco de la maison. Mais elle n’en avait que faire pour le moment. Elle était fatiguée et surtout toujours contrarié. Autant contre lui que contre elle. Alors elle avait répliqué, à sa façon Enfin à celle de Daniela Williams plutôt. Enfoncé le couteau dans la plaît, mettre au grand jour ce qu’elle n’avait pas apprécié. Et puis elle l’avait planté dans la cuisine, pour se rendre dans sa chambre avec la ferme intention de ne pas en ressortir de si tôt.
Il la suivit et à nouveau il la menaça. Plus grand qu’elle d’une bonne tête et demi, bien plus baraqué aussi, la jeune femme planta pourtant son regard dans le sien. « -vous avez vraiment besoin de ça pour faire le travail ? » demanda la jeune femme à voix basse, par défi. Ils étaient bien trop proche l’un de l’autre, et elle prenait vraiment sur elle. « -ça fait déjà un moment que cette décision ne m’appartient plus je crois. » répliqua June du tac au tac. La jeune femme finit pourtant par baisser le regard et détourner le visage. A cause de cette proximité. Pas parce qu’il tenait à un flingue. Le regard noir qu’il dardait sur elle, son souffle qu’elle sentait sur sa peau, sa carrure imposante qui l’immobilisait contre le mur. Il recula enfin et ce fut plus fort qu’elle, il fallait qu’elle réponde : « -je ne vous ai jamais rien demandé. » elle avait détaché chacun de ses mots. Il était ici avec elle par sa propre volonté ! « -mais enfin je suis seulement aller chercher du café ! » clama June pour sa défense en ouvrant les deux mains devant elle.
« -même si j’avais laissé un mot, vous vous seriez emporté contre moi parce que j’étais sortie sans vous ! » répondit June en parlant en même temps que lui. « -je pourrais pas vous demander pardon vu qu’il m’aura tuer et que vous serrez enfin libéré de votre plus grosse erreur ! » ça aussi elle le cria en même temps, et ragea lorsqu’il claqua la porte. « rah espèce de... » elle lança son oreiller contre le porte. Puis elle se laissa glisser aux pieds du lit et cette fois ci elle se mis à pleurer. C’était un peu trop pour ses nerfs… Elle resta ainsi pendant… jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de larmes. Autant tout faire sortir maintenant. Tout l’accabla. Le comportement de Tobias n’était pas la seule ombre au tableau. Ça n’était pas lui qui lui faisait le plus peur…
June finit par relevé le visage vers le plafond, soupirer un grand coup et se décider enfin à prendre une douche. Elle y resta de longues minutes. Et ce fut en jogging et débardeur qu’elle sa sortir de sa chambre. Finalement elle avait faim. Un frisson en sentant l’air qui arrivait de la terrasse, un regard pour l’ombre de Tobias, avant de rejoindre la cuisine. Les cheveux encore humide, pieds nus, elle se prépara un encas. Un nouveau regard vers la terrasse. Elle en prépara un autre pour lui et y glissa un petit mot dessus. « -reposez vous. » avant de gagner sa chambre. C’était la sienne et elle avait décidé de manger sur le balcon, emmitouflé dans un plaide, pour pouvoir regarder les étoiles.
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Mar 22 Juin - 20:21
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Le provoquer en lui demandant de l’exécuter de sang-froid tout simplement parce qu’il avait été désobligeant avec elle, ça avait été la parole de trop pour Tobias qui la talonna avec hâte jusqu’à la chambre. Il était plus grand, mais aussi plus fort qu’elle. Il n’avait aucun mal à prendre l’ascendant sur elle et n’hésita pas à la faire, dans l’unique objectif de l’effrayer. Il sentait bien que June n’avait plus aussi peur que ça avait pu être le cas quatre ans auparavant, mais ça ne l’empêcha pas de rester là, la regardant avec froideur, comme il en avait l’habitude lorsqu’il était encore Blackbird. Cela prouvait bel et bien que le tueur à gage qu’il était, faisait encore partie de lui et le lui prouva en rétorquant, sur un ton menaçant « Je n’ai jamais eu besoin d’utiliser mon arme pour tuer quelqu’un ». La mâchoire serrée, il se rendit compte que le discours de la veille au soir était déjà bien loin « Continuez comme ça et vous l’aurez pris seule votre décision ». Par son comportement, par sa capacité à se mettre en danger comme ce matin, elle prenait implicitement cette décision. Elle finit tout de même par baisser les yeux et il se recula ensuite, rangea son arme et s’approcha de la porte de la chambre « Si vous ne voulez pas de ma protection, les clefs sont sur la table basse. Je ne vous retiens pas ». Après tout, elle n’était pas sa prisonnière. Elle pouvait très bien prendre la voiture et s’en aller. A ses risques et périls. « Je n’en ai rien à foutre ! » finit-il par crier avec colère, et ferma les yeux pour reprendre contenance. Il inspira profondément et reposa son sombre regard sur elle « Vous auriez pu alors tout simplement attendre que je me réveille » comme si c’était d’une logique à l’état pur. Il ne répondit pas à ce qu’elle venait de rétorquer, claquant plutôt la porte.
Pour tenter de retrouver un semblant de calme intérieur, Tobias s’était dirigé sur la terrasse avec sa tisane, profitant du silence qu’offrait cet endroit. Il y resta un long moment, jusqu’à ce que la fatigue ne l’accable réellement, et décida de retourner dans le chalet. Son regard se posa sur l’assiette avec un encas dedans et un petit mot à côté dont il se saisit du bout des doigts. Il releva les yeux sur la porte de la chambre de June, et posa ses mains sur le comptoir, baissant la tête entre ses épaules. Il prit l’assiette, prit appui contre l’établi et mangea seul dans la cuisine. Il déposa ensuite l’assiette dans l’évier et marcha jusqu’à la porte de la chambre, posa sa main sur la poignée de la porte et se ravisa. Tobias fit le tour du chalet pour vérifier que tout était verrouillé et l’alarme enclenchée et parti se coucher dans la chambre voisine. Le tueur à gage tourna un moment avant de s’endormir…
Il fut le premier à ouvrir les yeux ce jour-là. Une douche rapide et il s’habilla avant de quitter sa chambre. Un rapide regard pour les caméras de surveillance qui ne montrait aucun signe de vie aux alentours et décida de préparer le petit-déjeuner pour sa protégée et lui-même, et l’imita en laissant un petit mot : Bon appétit. Il prit ses deux tasses de cafés sur la terrasse, finissant à peine la seconde quand il entendit June se lever. Pas un regard. Pas un mot. Tobias se servit un troisième café, se saisit de son portable et passa plus d’une heure au téléphone entre ses différents interlocuteurs pour avoir des nouvelles sur la progression de Lee Jong. Aucune trace à ce jour de l’assassin, ce qui ne le rassura pas particulièrement. Il déposa le portable, se rendit auprès de June « Vous n’êtes pas une erreur. Je vais aller courir un peu, je reviens dans une heure environ » et se changea rapidement, courant autour du chalet dans l’unique but de vérifier les environs.
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Mar 22 Juin - 21:22
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Seule sur le balcon de sa chambre, elle mangea en silence, essayant de redescendre en pression. Elle qui pensait qu’ils allaient parvenir à s’entendre. Elle avait eut l’espoir que ça se passe bien, qu’ils n’en arrivent pas là. Mais visiblement ils n’avaient pas assez évoluer, l’un comme l’autre pour parvenir à s’accorder. Elle n’avait plus peur de lui. Plus comme avant. Après ce qu’il lui avait confié hier soir, sur ce qu’elle représentait… elle avait confiance en lui, c’était peut être dingue mais c’était la vérité. Et elle était consciente que sans lui, elle ne survivrait pas longtemps. Demain serait un autre jour. Elle trouverait le moyen de lui présenter des excuses, même si l’assiette qu’elle avait laissé avec le petit mot en était une certaine forme. June avait bien compris qu’il avait eut peur. Sa façon de lui signifier, bien moins.
La jeune femme fuma un joint dans la tranquillité de la nuit, avant d’aller se coucher. Elle était épuisée. Mentalement surtout. La route, la peur, la douche, les pleures… Elle se sentait vidée et cette fois ci, elle parvint à trouver le sommeil rapidement.
En ouvrant les yeux, elle soupira. Elle se sentait bien mieux que la veille. La jeune femme pris le temps de se préparer avant de sortir de sa chambre. Elle avait enfilé un pantalon noir et une chemise en jean, laissant ses cheveux tomber en cascade de boucles sur ses épaules. Pas la peine de se maquiller, après tout, elle n’allait nul part. Une fois dans la cuisine, elle jeta un rapide regard à Tobias qui l’ignora. Elle regarda le petit mot, regarda à nouveau son protecteur l’espace d’une seconde, avant de se détourner de l’assiette pour se faire un café. Elle revint prendre place sur l’une des chaises et mangea en silence. Elle hocha simplement la tête lorsqu’il vint enfin lui adresser la parole.
Se retrouvant seule dans la maison, elle décida de partir chercher une machine à laver. Elle n’avait pas une tonnes de fringues dans son sac. Hors de question qu’elle cherche le linge sale de Tobias. Hors de question qu’elle fasse encore une boulette sans le vouloir. Puis elle déambula dans la maison, laissa glisser ses doigts sur le piano qui trônait contre un mur, parcouru du regard les livres de la bibliothèque, avant d’oser allumer la télévision. June se figea devant les images. C’était la chaine des infos et c’était sa photo qu’on voyait en gros juste à côté de journaliste. Elle monta le son. « … Disparition inquiétante de June Miller, à Charleston, Caroline du Sud. La disparition de la jeune femme a été signalé par son assistant, n’ayant aucune nouvelle d’elle depuis deux jours. Aucune trace d’effraction, son portable a été retrouvé chez elle... » elle vis Stan parler à la caméra, spéculant en parlant peut être d’une dispute avec un petit ami potentiel. Des fleurs avaient été retrouvé dans la poubelle. Elle avait prit une journée de repos en plus de sa soirée. Il expliqua que c’était son anniversaire, peut être avait elle passé une soirée avec quelqu’un.
En écoutant tout ça, la jeune femme s’était laissée tomber sur le rebord du canapé, télécommande en main. « -oh merde... » souffla t elle avant de fermer les yeux. Il ne manquait plus que ça. Le bruit de la porte qu’on ouvre et referme la fit décroché de l’écran et elle se tourna pour regarder Tobias, du désespoir dans les yeux. Elle était condamnée… Elle n’avait pas eu le temps de dire à Stan qu’elle prenait quelques jours de vacances. Même si elle l'appelait maintenant, c'était trop tard. Sa photo passait aux infos sur toutes les chaines. D'ailleurs elle se mis à les vérifier avec frénésie comme si en trouver une qui ne parlait pas d'elle serait capable de la sauver.
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Manhattan Redlish
Mar 22 Juin - 21:45
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Tobias décida de quitter le chalet durant une bonne heure, foulant ainsi la terre humide de la forêt qui encerclait son chalet. Cela lui permettait de surveiller les alentours, de s’assurer qu’en dehors de la faune et la flore habituelles, aucun autre prédateur à deux jambes se trouvaient dans les environs. C’était aussi une excuse pour s’éloigner de June et de faire le point sur la situation. Leur dispute de la veille avait été violente, difficile, même pour lui et il ne souhaitait pas poursuivre sur ce terrain-là avec elle. Ce n’était pas constructif et ça allait rendre toute cette affaire encore plus difficile qu’elle pouvait déjà l’être. Mais en rentrant au chalet, Tobias se rendit compte que tout fin de compte, la situation pouvait être bien pire qu’il n’aurait pu l’envisager… Les infos affichaient la photo de June en plein écran, parlant d’une disparition inquiétante. Essoufflé et transpirant, les mains sur les hanches, il serra la mâchoire en entendant les journalistes. Ils tenaient tous le même discours, peu importe la chaine d’information que pouvait mettre June. Son regard glissa jusqu’à cette dernière qui semblait véritablement inquiète. Maintenant, cela ne faisait plus aucun doute : Le pays entier allait savoir que Daniela Williams était devenue June Miller et qu’elle était toujours en vie. « Je vais prendre une douche » furent ces seules paroles et se dirigea jusqu’à sa chambre, se glissant sous l’eau durant presque dix minutes. Il troqua sa tenue de sport pour un jean et un pull à col rond, puis quitta la chambre.
Tobias se saisit de la télécommande et éteignit la télévision, mais alors qu’il s’apprêtait à parler de June de tout cela, son portable sonna et décrocha. Un de ses contacts qui le prévenait que sa cible était sur tous les écrans. L’appel fut bref et il raccrocha. Le quarantenaire se servit une tasse de thé et en fit une pour la jeune femme, qu’il lui tendit avant de se rendre sur la terrasse « Vous venez » et s’installa sur une des chaises en bois qui s’y trouvait. « Ça va compliquer un peu nos déplacements. En attendant, nous sommes en sécurité ici-même ». Il porta sa tasse à ses lèvres en toute quiétude, comme si tout cela n’était rien « Vous allez contacter l’abruti qui est à l’origine de cette mascarade et lui expliquer qu’un ami est venu vous kidnapper pour un voyage en Thaïlande et que vous avez oublié votre téléphone ». Tobias posa sa tasse sur la table à leurs côtés et posa son regard sur la jeune femme « Les témoignages vont commencer à s’amonceler, Lee Jong va vite comprendre que nous avons franchi la frontière… Je peux vous aider, mais seulement si vous le souhaitez ». Son regard se baissa sur sa tasse de thé qu’il entoura de ses mains « La dispute d’hier, on a dépassé les bornes autant l’un que l’autre. Les règles que je vous impose ne font pas plaisir, mais elles sont nécessaires à votre protection ». Tobias releva son regard sur elle et ajouta « Toutefois, ne vous avisez plus jamais de me demander de vous tuer… Ce n’est pas anodin comme demande et je n’aime pas ça ». Il porta sa tasse à ses lèvres et laissa son regard se perdre sur la forêt qui les entourait « Je vais vous apprendre à vous déplacer silencieusement et à vous servir d’une arme. On ne sait jamais. Lee Jong est dangereux et je me sentirai plus serein si vous savez vous défendre » alors qu’il tourna la tête vers elle « Cela vous convient-il ? ».
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Charly
Mar 22 Juin - 22:13
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : TAG
Voir sa photo à la télé avait été un choc pour la jeune femme. Elle en avait presque la nausée. C’était finit. Elle allait mourir. Ça n’était plus qu’une question de temps. Avec ou sans Tobias à ses côtés, elle finirait par y passer. C’était une évidence et cela lui glaça le sang. Parce qu’elle n’avait pas envie de mourir. Parce que sa nouvelle vie lui avait redonné la joie de vivre, l’avait changé du tout au tout. Tout ça pour quelque chose qu’elle n’avait pas vu ! Tout ça parce qu’un con plein aux as avait décidé qu’elle devait disparaître. Elle n’entendit pas les paroles de Tobias, le visage tourné vers l’écran, sans vraiment le regarder.
Elle sursauta lorsqu’il lui prit la télécommande des mains, ne l’ayant pas entendu revenir. Clignant des paupières, June avait le souffle court et le coeur qui battait à une vitesse folle. Elle resta sur le canapé, les coudes sur les genoux, incapable de bouger. Un nouveau sursaut lorsqu’il lui tendit une tasse de thé, elle la prit les deux mains tremblantes, sans le regarder. Elle tenta de trouver un peu d’air quand il lui demanda de venir avec lui. Un frisson la parcouru en arrivant sur la terrasse. Elle s’installa exactement dans la même position, trouvant un peu de chaleur dans la tasse de thé entre ses mains.
Elle hocha la tête en se mordant les lèvres lorsque Tobias lui donna ses directives. Appeler Stan. Lui expliquer que c’était une fausse alerte. Mentir. Elle savait faire ça non ? Elle écouta Tobias le regard perdu dans le vide, se retenant tant bien que mal de pleurer. Avec lenteur elle bougea la tête, pour lui répondre ou pour se bercer. Et puis les larmes furent les plus fortes. Elle débordèrent de ses paupières alors qu’elle les fermait. Pourquoi est ce qu’elle devait endurer tout ça ?! Si elle avait su, si elle avait été en possession des informations compromettantes pour lesquelles on voulait l’éliminer, elle les aurait déjà divulgué ! Pourquoi garder cela secret ?! Elle aurait été bien plus en sécurité si son ancien employeur avait été derrière les barreaux !
La voix enrouée par les pleures, elle se décida enfin à parler : « -je suis désolée pour hier… Je… Je ne voulais pas… Je… Je ne pensais pas que… » elle renifla et se mordit l’intérieure de la joue quelques secondes. Ses mains tremblaient alors elle déposa rapidement la tasse sur la table basse avant de se lever. Glissant ses mains dans ses cheveux, la visage vers le ciel, elle chercha de l’air afin de tenter de s’apaiser. En elle bouillait un mélange de colère, de haine, de peur, de terreur même. Elle finit par croiser ses bras autour d’elle même, tournant le dos à Tobias. Elle détestait se montrer faible. Et voilà qu’elle pleurait devant lui.
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Mer 23 Juin - 11:15
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Dire que la parution de l’avis de recherche, sur toutes les chaines d’info, n’allait pas compliquer un tant soit peu leur traque, serait mentir. Néanmoins, Tobias ne pouvait pas se permettre de perdre le contrôle, comme il avait pu le faire hier matin ou encore cette nuit. Il était sûrement le seul pilier, le seul point d’ancrage de June actuellement, et se laissait contrôler par la peur, ne ferait qu’empirer la situation. Ce fut donc d’une voix posée, qu’il dicta les règles à venir, lui faisant comprendre implicitement qu’il en relevait de sa sécurité personnelle. Son regard sur elle, il commença à voir les larmes perler aux coins de ses yeux. C’était légitime. Elle n’avait aucune main prise sur quoi que ce soit dans sa vie. Tobias resta silencieux, détourna le regard comme pour respecter son intimité, et patienta jusqu’à ce que June ne brise le silence environnant. « Laissez tomber » parce qu’il n’avait pas envie d’entendre ses excuses, parce qu’elles n’étaient pas nécessaires à ses yeux. Tout cela était derrière eux maintenant. Ses yeux glissèrent sur la tasse, et les mains tremblantes de la jeune femme. Elle était à bout de nerfs. Il la suivit du regard et après un moment d’hésitation, déposa sa tasse sur la table et se leva à son tour.
Tobias s’approcha d’elle silencieusement, et glissa ses mains dans ses poches sans un regard pour June. Mais après quelques secondes, il détourna le regard sur cette dernière et posa sa main dans son dos pour l’attirer à lui et la blottir tout contre lui. Son menton posé sur sa chevelure brune, et ses bras autour de son corps « Il ne vous arrivera rien et vous finirez par en rire d’ici un an ou deux ». Il caressa son dos comme pour atténuer ses larmes et resta ainsi un petit instant, avant qu’il ne recule la tête sans pour autant se détacher d’elle « Vous allez mieux ? Si vous vouliez un câlin, vous pouviez seulement demander » en souvenir de ce qu’elle lui avait dit quatre ans auparavant lorsqu’ils s’apprêtaient à monter sur sa moto. Tobias se recula, revint vers la table pour récupérer les deux tasses « Buvez un peu, ça apaise » et avala sa tasse tout en la regardant fixement « Allez vous reposer un peu, je vous appellerai pour déjeuner et ensuite, vous appelez votre collègue » et récupéra les deux tasses dans une main et posa sa main dans le dos de June pour la conduire à l’intérieur du chalet, caressant son dos pour l’apaiser un peu « Si vous avez besoin, je serais là » et s’éloigna d’elle pour faire la vaisselle, non sans un dernier regard pour sa protégée.