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LE TEMPS D'UN RP

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Cépafo
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Cépafo
Dim 21 Fév - 14:17
7ei5.pngMise en Situation


Demyan Langford, professeur de Physique et Chimie au lycée de Belfair tombe sur l'une de ses élèves en mauvaise posture avec les vigiles au centre commercial du coin, et pour cause: on l'a attrapée sur le point de voler un chemisier.
La réalité ? C'est plutôt un mauvais coup de "camarades" de classe.
Ce qui le pousse à agir ? Il n'en sait rien. Peut-être parce que c'est elle, justement.


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Demyan
Langford

J'ai 27 ans et je vis à Belfair, près de Seattle, au Etats-Unis. Dans la vie, je suis jeune professeur au lycée de Physique et Chimie et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à mon karma de merde, je suis célibataire et je m'en accommode plus ou moins.

diplômé depuis quelques mois, c'est son premier véritable emploi - il est passionné par ce qu'il fait, toujours prêt à tirer ses élèves vers le haut - c'est le genre de prof qui ne laisse pas sa classe s'essouffler, qui se surpasse chaque jour pour capter l'attention de ses élèves, et qui donne une chance à chacun, qu'importe le profil.
plus jeune, il a subit des formes de maltraitance vis à vis de son père qui l'enfermait plusieurs jours dans un placard en guise de punition; depuis, il est claustrophobe - il a perdu sa fiancée dans un accident de voiture quand il avait 20 ans, et n'a jamais vraiment eu de relation sérieuse avec quelqu'un depuis, cultivant une solitude qui au fond, le pèse bien plus qu'il ne veut bien le montrer
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Max Irons :copyright:️ lionheart
Qu'est-ce que je suis venu chercher déjà ? Comme souvent, le flot de mes pensées prennent toute la place dans mon cerveau prêt à craquer. Car même si cela fait déjà plusieurs heures que les cours sont terminés moi, j'en suis toujours à réfléchir à la suite, à demain, aux prochains jours. A ce que j'ai programmé pour les travaux pratiques des secondes du lendemain, aux copies des terminales qu'il me reste à corriger et aux devoirs à préparer. Passionné par ce que je fais, accro peut-être aussi. M'accrochant à mon boulot comme une moule à son rocher. Mais finalement, me voici malgré tout en train de faire une pause, ou plutôt un détour au centre commercial pour faire les trois courses qu'il me manque. Parce que les nouilles instantanées, ça va bien deux minutes. Je dis ça mais pour autant, je ne m'apprête pas à acheter de quoi mijoter de bons petits plats équilibrés et savoureux. J'ai toujours été une bille en cuisine, pas vraiment motivé ou intéressé non plus. Je choisis la facilité, moi qui passe mes journées à inculquer l'inverse auprès de mes élèves. La tête toujours en ébullition, je râle en silence en constatant que le rayon des gâteaux que je prends habituelle est vide, et me dirige vers la caisse à côté de la sortie pour payer mon paquet de pâtes et ma sauce tomate.
Soudain, mon attention est attirée un peu plus loin en entendant des éclats de voix et des jurons grossiers. Je reconnais des élèves de ma classe, trois filles qui semblent en pleine altercation. Dont elle. Dans la confusion, je crois voir l'une d'entre elle glisser quelque chose dans son sac, mais persuadé que mes yeux me jouent des tours, je reste spectateur, réglant distraitement mes achats. Je ne sais pas si c'est ce détachement, ou cette colère parfois comme maintenant qui se peint sur son visage, mais il y a ce truc inexplicable chez cette fille qui ne cesse de capter mon attention. Même dans un moment comme celui-ci. Elle s'éloigne des deux autres qui partent en pouffant, et je reviens à mes affaires. « Bonne fin de journée » dis-je à la caissière en commençant à m'éloigner alors que malgré moi, je cherche la jeune femme des yeux. Je la retrouve rapidement, impossible de la rater: elle vient de faire sonner les portiques de sécurité. Presque immédiatement, deux vigiles lui tombent dessus, lui demandant de fouiller son sac duquel ils finissent par sortir un chemisier volé. « Demoiselle, vous allez nous suivre » j'entends dire l'un des gorilles alors que je me suis rapproché tandis que l'autre la saisi par le bras. « C'est une erreur messieurs, une mauvaise blague de ses camarades... je les ai vues faire il y a quelques secondes » dis-je en essayant de dédramatiser l'affaire le plus possible.


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Dim 21 Fév - 22:33
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Kaleight Spencer
J'ai 17 ans et je vis à Seattle, dans l'État de Washington au État-Unis. Dans la vie, je suis étudiante au lycée et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma mauvaise réputation, je suis célibataire. Et je l'accepte. Vaut mieux être seul que mal accompagné.


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Adopté dès son plus jeune âge, car ses parents biologiques avaient cru qu’ils auraient un garçon. Ne voulant donc pas d'une fille, ils l’ont mise en adoption.
Le père de Kaleight est archéologue. D’ailleurs, son métier a eu raison de son mariage. Ses parents divorcés, elle ne voit que rarement son père qui semble désintéressé. Vivant dans un trou à rat avec sa mère, les choses sont difficiles puisque cette dernière n’a pas supporté le divorce. Entre ses maladies mentales et son train de vie douteux, Kaleight est prise à gérer l’état et le comportement de sa mère.
Bien que sa famille n’ait pas toujours été dysfonctionnelle, elle a tout de même connu beaucoup de rejet et de discrimination à cause de son origine. Il faut l’avouer, son caractère de feu ne l’a jamais aidé dans ses interactions sociales.
D’ailleurs, elle a été récemment victime de rumeurs au lycée. « Elle suce des mecs dans les chiottes de l’école. » « Elle joue la fille discrète, mais c’est qu’une pute en réalité. » « Apparemment, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Elle est comme sa mère. » Tout ça à cause d’un pauvre taré qui a cherché à lui faire du chantage contre des faveurs sexuelles. Évidemment, Kaleight n’a pas hésité à lui suggérer un bon site d’escort girl et de lui foutre patience. Résultat ? Les balivernes de ce gars, dit populaire,  ont été à l’origine de sa réputation de « pute ». De surcroît, le fait que ses seuls amis soient des mecs peu recommandables est l’ingrédient de la preuve de sa réputation, d’après la plupart des étudiants.

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Bae Suzy :copyright:️ Google

Je glisse une main dans mes cheveux pour les ramener vers l’arrière. J’attrape deux modèles différents de serrure. La première est un verrou à levier pour une poignée également à levier. La deuxième est avec un barillet en acier. J’observe attentivement ces choix. Le premier semble simple d’utilisation. Allons-y avec celui-là, alors. Je remets à son endroit initial l’autre serrure puis pars avec la gagnante.
Mon téléphone portable vibre dans ma poche de jean. Je l’extrais, constatant qu’il s’agit de ma mère. Soudainement, une vive colère vient réchauffer ma poitrine. Glissant mon doigt sur l’écran, je réponds.
« Quoi ? »
« Où es-tu ? Je t’avais dit de rester dans ta chambre ce soir pour étudier. »
Je sens mes doigts blanchir tandis que je serre fortement mon téléphone. J’aurais aimé qu’il soit fait en papier, la sensation de l’écraser dans ma main donnerait l’impression d’écrabouiller ma mère également. Ce serait tellement un soulagement si je pouvais me le permettre.
« Quoi, t’as peur que je finisse comme toi si je rate mes cours ? Tu trouves peut-être qu’il vaut mieux finir comme mon père ? Passionné d’un boulot payant, mais divorcé par manque de temps en laissant tomber sa famille ? Que je finisse à quatre pattes pour me faire baiser par un mec ou par la société exigeante dans le but de me faire du cash, dans les deux cas, ça fait de moi une pute. Et bien que le monde l’oublie, je n’en suis pas une. Alors, arrête de me faire chier ! Je fais ce que je veux. »
Je raccroche au nez de ma mère et je m’empresse à éteindre mon téléphone. Je ne serais pas dans ce foutu centre commercial si elle arrêtait de ramener n’importe quel inconnu à la maison. Plutôt que de dormir avec une paire de ciseaux pointue en dessous de l’oreiller, je préfère installer une serrure dans ma chambre. La prison n’est quand même pas mon objectif de vie bien que je n’aie aucun objectif de vie, autre que celui de disparaitre. Rien que de repenser à la nuit dernière me met en rogne. Pourquoi ramène-t-elle des types bizarres qui se trompent de chambre en revenant des toilettes durant la nuit ? Il s’est pris un de ses coups de pied, il n’a rien compris à ce qui lui arrivait en atterrissant sur le parquet de ma chambre pour ensuite se prendre ma lampe de chevet par la tête. Autant j’étais préparée à me battre de toutes mes forces, que j’ai eu l’une de ses trouilles en imaginant qu’il était venu intentionnellement dans ma chambre pour me violer. Toutefois, comme d’habitude, ma mère ne pense pas à moi. Y’a-t-il réellement une seule personne qui se préoccupe sincèrement de moi ? Bien sûr que non.
Je parviens à la caisse et paye mon verrou que je fourre dans mon grand sac en bandoulière. Me dirigeant vers la sortie, je remarque qu’on me tapote l’épaule. Je m’arrête et me retourne.
« Kaleight… On se disait bien que ça sentait la morue. »
Je lève les yeux au ciel.
« Dommage qu’ils n’existent pas le parfum des connasses, j’aurais pu m’épargner de vous croiser en sachant que vous étiez dans les parages. »
Avery me sourit avec ses lèvres écarlates. De son regard maquillé, elle m’évalue de la tête au pied.
« C’est quoi, ça ? Ta tenue de rebelle ? Tu te cherches un pimp dans le centre commercial ? »
Je fais un pas vers elle avant de glisser mon pouce sur sa bouche. Son rouge à lèvres se répand plus qu’il ne s’efface.
« Hé ! Qu’est-ce que tu fais ? », lâche Breanna qui cherche à défendre sa pote.
Avery tape ma main avec une expression horrifiée. « Ne me touche pas, sale pute ! », crache Avery en hurlant.
« Oh, excuse-moi, je me suis dit que ton look de suceuse serait probablement plus attrayant pour un pimp que le mien de rebelle. J’ai voulu t’aider ! », dis-je en levant le ton également.
Avery serre les dents de colère avant de subitement se calmer et de me sourire malicieusement. Mes yeux dévient sur Breanna qui s’approche de moi. Elle glisse sa bouche à mon oreille.
« Tu te crois maligne, mais on sait tous que t’as les pires notes de toute la classe. Tu devrais peut-être sucer pareillement les profs pour hausser certaines matières. Par exemple, t’en aurais besoin en chimie physique. »
Elle recule doucement la tête. Elle met une main sur mon épaule. Veut-elle mourir ou quoi ?
« Sinon, tu peux toujours demander un peu d'aide à ta mère. Elle suce, elle aussi, non ? », balance-t-elle avec un faux regard compatissant.
Je sens mon corps bouillir de rage. Malheureusement, je n’ose pas répliquer, car je ressens également ma gorge se serrer sous la tristesse. Breanna me tourne le dos puis part avec Avery qui me fait un clin d’œil. Je les entends pouffer de rire en s’éloignant.
Je pince mes yeux. Lâchant un soupire, je file vers la sortie. Je reste surprise quand l’alarme se met à sonner bruyamment. J’ai pourtant payé mon verrou. Pourquoi m’arrive-t-il toujours des merdes ? Deux vigiles s’approchent de moi tels des bulldozers. Je n’ai quand même pas la tête d’Escobar, est-ce vraiment nécessaire ? Ils finissent par fouiller mon sac. Bien qu’ils voient le reçu de mon verrou, il apparaît par magie un chemisier. Je fronce les sourcils. Je n’ai jamais mis de… Oh, les garces !
« Demoiselle, vous allez nous suivre », dit l’un des gardes.
Je n’ai pas le temps de me justifier, son partenaire m’agrippe le bras.
Soudainement, une voix familière me parvient aux oreilles. Se montrant également en sauveur vis-à-vis de ma personne.
« C'est une erreur messieurs, une mauvaise blague de ses camarades... je les ai vues faire il y a quelques secondes. »
Les deux hommes baraqués s'observent en échangeant un langage non verbal à travers des expressions et des signes de tête.
« Je vais aller vérifier les caméras de surveillance. Durant ce temps, vous restez à la vue de mon collègue, demoiselle », m’ordonne sévèrement le plus costaud avant de s’en aller.
Je croise les bras sur ma poitrine en soupirant. Je lance un regard mauvais à l’autre vigile. Ce dernier détourne les yeux par pure indifférence de mon attitude. Toutefois, ceux-ci s’agrandissent lorsqu’ils se posent sur un vieillard qui ouvre une boîte qui semble contenir du viagra.
« Monsieur ! Que faites-vous ? Vous ne pouvez pas faire ça avant d’avoir payé », commence-t-il en se précipitant vers l’homme.
Ainsi, je me tourne vers mon professeur de chimie physique qui se trouve être mon sauveur.
« Ça ne vous est pas venu à l’esprit de me prévenir avant que je passe le détecteur pour le chemisier ? Ce n’est pas parce que vous venez de me sauver la mise que je vais feindre de l'intérêt dans votre cours », dis-je sur un ton détaché, mais qui se veut provocant.
Personne ne se soucie de moi. Ce prof n’est sûrement pas une exception. Seulement encore ce type d’individus philanthropes qui se sent bien en aidant le monde entier, je présume. Ça leur permet de mieux dormir le soir quand ils repensent à leur bonne action de la journée.

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Cépafo
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Cépafo
Lun 22 Fév - 22:23
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Demyan
Langford

J'ai 27 ans et je vis à Belfair, près de Seattle, au Etats-Unis. Dans la vie, je suis jeune professeur au lycée de Physique et Chimie et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à mon karma de merde, je suis célibataire et je m'en accommode plus ou moins.

diplômé depuis quelques mois, c'est son premier véritable emploi - il est passionné par ce qu'il fait, toujours prêt à tirer ses élèves vers le haut - c'est le genre de prof qui ne laisse pas sa classe s'essouffler, qui se surpasse chaque jour pour capter l'attention de ses élèves, et qui donne une chance à chacun, qu'importe le profil.
plus jeune, il a subit des formes de maltraitance vis à vis de son père qui l'enfermait plusieurs jours dans un placard en guise de punition; depuis, il est claustrophobe - il a perdu sa fiancée dans un accident de voiture quand il avait 20 ans, et n'a jamais vraiment eu de relation sérieuse avec quelqu'un depuis, cultivant une solitude qui au fond, le pèse bien plus qu'il ne veut bien le montrer
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Max Irons - lionheart
De toute évidence, en voyant la poigne avec laquelle le type a attrapé la jeune femme, j'arrive pile au bon moment. A croire qu'ils ont affaire à une voleuse professionnelle, sans déconner... Pour autant je joue la carte de la détente, essayant d'apaiser la situation avant qu'elle ne s'envenime de trop. Après un court regard échangé, l'un des deux vigiles s'éloigne pour vérifier mes dires, nous laissant patienter tous les trois. Enfin, jusqu'à ce que le second type soit accaparé par un petit vieux qui semblait soudain se sentir pousser des ailes. Pendant tout ce temps, je ne cesse d'observer Kaleight en silence. De ses yeux qui se plissent sous l'agacement et qui regardent autour d'elle comme le ferait un félin en cage, à cette façon qu'elle a de se mouvoir, de poser son regard sur les choses... sur moi. « Ça ne vous est pas venu à l’esprit de me prévenir avant que je passe le détecteur pour le chemisier ? Ce n’est pas parce que vous venez de me sauver la mise que je vais feindre de l'intérêt dans votre cours » lance-t'elle avec un flegme plein de provocation. Voilà, cette fille, c'est un véritable mystère pour moi. Lors de mon premier jour de classe à Belfair déjà, elle avait marqué mon esprit avec son arrogance non feinte, son désintérêt total pour tout ce qui semblait l'entourer et cette façon qu'elle avait de réagir comme... un animal blessé. Un "cas" comme disent certains prof, ou carrément une "tare" comme mes collègues m'ont tout de suite dit. Tu n'en tireras rien de bon. Pourtant, il y avait ce truc inexplicable, qui m'amenait à toujours faire un pas vers elle. Persuadé qu'en réalité, il y avait tellement plus que ces préjugés. « On dit plutôt "merci" généralement, dans ce genre de situation » dis-je en haussant un sourcil, peu impressionné par la pique qu'elle venait de me lancer. On se dévisage en silence quand, quelques secondes plus tard, le deuxième vigile fait son retour. « C'est bon, vous pouvez partir » dit-il presque en essayant de la pousser vers l'extérieur maintenant. Je suis le mouvement, ayant tout juste le temps d'acquiescer de la tête en guise d'adieu et de retrouver la jeune femme dehors, encore sur les nerfs. « Bon... Viens, je t'offre un truc à manger » dis-je en désignant le dinner qui nous fait face. Immédiatement, je vois à sa tête que ce n'est pas vraiment le plan qu'elle a prévu là, tout de suite, certainement déjà en train de se dire qu'il n'y a rien de plus mortel que de passer une minute de plus avec son prof de physique chimie. Têtu, je fais un pas pour ouvrir la porte du restaurant, attendant qu'elle passe devant. « Soit tu restes plantée là et tu prends une heure de colle, soit tu entres discuter pour voir comment me faire passer l'éponge sur le fait que tu as séché mon cours aujourd'hui. C'est toi qui vois » dis-je le plus sérieusement du monde. Elle veut continuer à jouer la je m'en foutiste et perdre son temps à faire des colles ? C'est à elle de voir.


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Mar 23 Fév - 0:19
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Kaleight Spencer
J'ai 17 ans et je vis à Seattle, dans l'État de Washington au État-Unis. Dans la vie, je suis étudiante au lycée et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma mauvaise réputation, je suis célibataire. Et je l'accepte. Vaut mieux être seul que mal accompagné.


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Adopté dès son plus jeune âge, car ses parents biologiques avaient cru qu’ils auraient un garçon. Ne voulant donc pas d'une fille, ils l’ont mise en adoption.
Le père de Kaleight est archéologue. D’ailleurs, son métier a eu raison de son mariage. Ses parents divorcés, elle ne voit que rarement son père qui semble désintéressé. Vivant dans un trou à rat avec sa mère, les choses sont difficiles puisque cette dernière n’a pas supporté le divorce. Entre ses maladies mentales et son train de vie douteux, Kaleight est prise à gérer l’état et le comportement de sa mère.
Bien que sa famille n’ait pas toujours été dysfonctionnelle, elle a tout de même connu beaucoup de rejet et de discrimination à cause de son origine. Il faut l’avouer, son caractère de feu ne l’a jamais aidé dans ses interactions sociales.
D’ailleurs, elle a été récemment victime de rumeurs au lycée. « Elle suce des mecs dans les chiottes de l’école. » « Elle joue la fille discrète, mais c’est qu’une pute en réalité. » « Apparemment, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Elle est comme sa mère. » Tout ça à cause d’un pauvre taré qui a cherché à lui faire du chantage contre des faveurs sexuelles. Évidemment, Kaleight n’a pas hésité à lui suggérer un bon site d’escort girl et de lui foutre patience. Résultat ? Les balivernes de ce gars, dit populaire,  ont été à l’origine de sa réputation de « pute ». De surcroît, le fait que ses seuls amis soient des mecs peu recommandables est l’ingrédient de la preuve de sa réputation, d’après la plupart des étudiants.

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« On dit plutôt "merci" généralement, dans ce genre de situation », rétorque mon prof de chimie physique sur le ton de l’indifférence face à ma tentative de provocation.
Cela doit être parce qu’il est jeune et passionné. Quand ça fera 10 ans qu’il travaillera avec des cas perdus comme le mien, il deviendra pareil que ses vieux profs impatients et pleins de préjugés. Possible que je sache lui faire atteindre ce niveau plus tôt que prévu s’il s’acharne à vouloir me « sauver » comme si je demandais à l’être. Qu’est-ce que les gens ont à aimer prendre en pitié tout ce qui les entoure. Leur vie manque-t-elle de pigmentation ?
Je me contente d’ajuster le croisement de mes bras contre ma poitrine en le toisant du regard. Si tu crois que je vais te remercier… peut-être dans la semaine des quatre jeudis.
Le garde revient. Celui qui me surveillait est encore occupé à gérer le vieux schnock qui s’ennuie visiblement de pouvoir bander. De son ton nonchalant, le baraqué nous invite à partir. Il s’avance vers nous, nous obligeant de filer vers la sortie. C’est quoi son problème ? L’excitation d’avoir capturé une voleuse de chemisier s’est dissipée avec son mauvais jugement, je suppose. Trop orgueilleux pour présenter ses plates excuses. Ils sont vraiment tarés les gens !
Mes pieds finissent par fouler l’extérieur du bâtiment. L’air frais du soir qui débute vient se faufiler dans mes cheveux. Je glisse une main dans ceux-ci que je ramène sauvagement vers l’arrière. Je suis tellement en colère que je sens la chaleur dans tout mon corps. Entre ma mère, ces connasses et les vigiles, je vais péter un câble si l’on me fait chier une fois de plus d’ici la fin de la journée !
« Bon... Viens, je t'offre un truc à manger. »
Je tourne mon attention vers mon prof en remarquant qu’il pointe un petit restaurant cosy près de nous. Il est encore là, lui ? Je grimace face à sa proposition en ravalant l’envie de soupirer. Pourquoi irais-je partager un repas avec mon prof de chimie physique ? Est-ce qu’il sait à quel point je déteste sa matière ? Ne devrait-il pas s’intéresser aux élèves qui excellent dans son cours ? Il ne veut quand même pas me faire reprendre ce dernier que j’ai manqué aujourd’hui, si ? De plus, vu l’heure, il faudrait vraiment que je retourne chez moi installer ma serrure. Ce ne sera plus le temps de faire du bruit dans ma chambre quand ma mère sera en train de se faire défoncer. Elle déteste que je me fasse remarquer quand elle a un « invité ». Et il est hors de question que je dorme chez moi ce soir sans avoir installé ce foutu verrou. Ma sécurité et mon confort psychologique en ont sincèrement besoin.
Alors que je m’apprête à vouloir tourner le dos à mon prof, il ouvre la porte du restaurant. J’observe l’entrée qu’il garde grande ouverte pour moi. L’odeur de la nourriture qui fuit du lieu pour venir me chatouiller les narines me fait soudainement envie.
« Soit tu restes plantée là et tu prends une heure de colle, soit tu entres discuter pour voir comment me faire passer l'éponge sur le fait que tu as séché mon cours aujourd'hui. C'est toi qui vois. »
Sérieusement, il veut vraiment me faire reprendre le cours que j’ai manqué ? Bon, entre une heure de colle ennuyeuse et une heure dans un restaurant à s’empiffrer, le choix est plutôt simple. La tête vaguement penchée sur le côté, je scrute quelques secondes mon prof. Devrais-je croire qu’il cherche à jouer les papas avec moi ? Je vais lui faire comprendre qu’il ne veut pas d’une fille comme moi. Qui sait, après, je sortirai peut-être du restaurant le ventre plein avec une heure de colle quand même.
Je hoche la tête en guise de réponse et m’avance vers l’entrée. Juste avant de pénétrer les lieux, je me tourne vers mon prof où seulement quelques pouces nous séparent. Je lève mon index devant son visage.
« Premièrement, je n’étais pas au centre commercial parce que je suis riche. Alors, comme tu m’invites au restau en me faisant du chantage, c’est toi qui payes le repas. »
J’accompagne mon index de mon majeur.
« Deuxièmement, concernant le fait de te faire passer l’éponge sur le cours que j’ai raté aujourd’hui, n’ose même pas penser à ce que tout le monde pense constamment », dis-je en laissant planer le sous-entendu.
S’il croit que je vais le sucer dans les chiottes du restaurant, car il a eu vent de ma réputation de « pute »… Je ne suis pas débile. Je sais que la rumeur est parvenue aux oreilles de certains membres du personnel.
Sans lui donner le temps de réfléchir et de répondre, je lui balance un sourire serré dénué d’émotion avant de me tourner pour entrer dans le restaurant. L’odeur de l’endroit fait geindre mon estomac. Il est vrai que mon dernier repas date de ce matin. Du coin de l’œil, je m’assure que mon prof me suit. Il pourrait aussi bien prendre ses jambes à son cou en prenant conscience qu’il doit débourser pour la jeune sotte de son cours de chimie physique et de surcroît qu'il ne se fera pas titiller le dard. Toutefois, il est là, près de moi. Mais que me veut-il réellement ? Il doit sûrement lui manquer des neurones pour se la jouer ainsi avec moi.




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J'ai 27 ans et je vis à Belfair, près de Seattle, au Etats-Unis. Dans la vie, je suis jeune professeur au lycée de Physique et Chimie et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à mon karma de merde, je suis célibataire et je m'en accommode plus ou moins.

diplômé depuis quelques mois, c'est son premier véritable emploi - il est passionné par ce qu'il fait, toujours prêt à tirer ses élèves vers le haut - c'est le genre de prof qui ne laisse pas sa classe s'essouffler, qui se surpasse chaque jour pour capter l'attention de ses élèves, et qui donne une chance à chacun, qu'importe le profil.
plus jeune, il a subit des formes de maltraitance vis à vis de son père qui l'enfermait plusieurs jours dans un placard en guise de punition; depuis, il est claustrophobe - il a perdu sa fiancée dans un accident de voiture quand il avait 20 ans, et n'a jamais vraiment eu de relation sérieuse avec quelqu'un depuis, cultivant une solitude qui au fond, le pèse bien plus qu'il ne veut bien le montrer
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La grimace qui se peint sur son visage lorsque je l'invite à aller manger quelque chose confirme mes pensées: plutôt crever sur le trottoir plutôt que d'accepter de rester avec son prof une minute de plus. Logique en même temps, n'aurais-je pas pensé la même chose lorsque j'étais moi même lycéen ? Sauf que j'ai la tête dure, et elle va vite s'en rendre compte. Savoir qu'elle a séché mon cours, et qu'elle s'apprête certainement à faire de même dès demain me pousse à agir, refusant purement et simplement de jeter l'éponge en me contenant d'une heure de colle. C'est trop bête et surtout, ça ne règlera pas le problème. Je soutiens son regard, déterminé, mon cerveau attiré malgré moi par tout ses faits et gestes, allant du soupir qu'elle retiens à cette façon qu'elle a de pencher légèrement sa tête sur le côté. Et puis finalement elle acquiesce, faisant un pas vers moi. Je lui tiens toujours la porte ouverte quand soudain, elle s'arrête à ma hauteur, bien plus proche qu'à l’accoutumée pour que je ne le remarque pas.
Premièrement, je n’étais pas au centre commercial parce que je suis riche. Alors, comme tu m’invites au restau en me faisant du chantage, c’est toi qui payes le repas dit-elle en levant son index sous mon nez.
Mes lèvres se tordent en une légère moue alors que je réprime un sourire amusé.
C'est le principe quand on dit "offrir" dis-je en me moquant légèrement d'elle.
Deuxièmement, ajoute-t-elle en levant un second doigt comme si je le l'avais pas interrompue, concernant le fait de te faire passer l’éponge sur le cours que j’ai raté aujourd’hui, n’ose même pas penser à ce que tout le monde pense constamment.
Le sous entendu est assez clair et, malheureusement, cette réputation puérile bien assez répandue pour que je comprenne directement de quoi elle veut parler. Mon visage redevient sérieux alors que mes yeux la suivent du regard, et je m'en veux presque à ce moment là de me demander ce qu'il en est réellement. Tu déconnes plein pot Dem. J'ai même pas à avoir ce genre d'interrogation en fait. Je finis par lui emboiter le pas, la laissant choisir où s'installer. Puis je retire ma veste, et m'installe sur la banquette en simili cuir en face d'elle.
Merci dis-je lorsqu'une serveuse bien nous apporter la carte, avant de reporter mon attention sur l'étudiante. Déjà moi c'est "vous", et pas "tu". Je suis pas ton pote. Et ensuite rassure-toi, les gamines ça ne m'intéresse pas dis-je finalement en jetant un coup d'oeil rapide sur le dépliant aux couleurs vives.
Ça part mal cette histoire. Je suis parti dans l'idée d'essayer de communiquer avec elle, et voilà que je la traite de gamine. En vérité, je ne sais même pas vraiment ce que je compte lui dire, ou par où commencer.
Tu sais ce que ce genre d'attitude va te mener nulle part dis-je en faisant allusion au cours qu'elle a manqué aujourd'hui, et plus généralement à cette attitude de mauvaise élève je m'en foutiste qu'elle se colle.


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Jeu 25 Fév - 5:05
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Kaleight Spencer
J'ai 17 ans et je vis à Seattle, dans l'État de Washington au État-Unis. Dans la vie, je suis étudiante au lycée et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma mauvaise réputation, je suis célibataire. Et je l'accepte. Vaut mieux être seul que mal accompagné.


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Adopté dès son plus jeune âge, car ses parents biologiques avaient cru qu’ils auraient un garçon. Ne voulant donc pas d'une fille, ils l’ont mise en adoption.
Le père de Kaleight est archéologue. D’ailleurs, son métier a eu raison de son mariage. Ses parents divorcés, elle ne voit que rarement son père qui semble désintéressé. Vivant dans un trou à rat avec sa mère, les choses sont difficiles puisque cette dernière n’a pas supporté le divorce. Entre ses maladies mentales et son train de vie douteux, Kaleight est prise à gérer l’état et le comportement de sa mère.
Bien que sa famille n’ait pas toujours été dysfonctionnelle, elle a tout de même connu beaucoup de rejet et de discrimination à cause de son origine. Il faut l’avouer, son caractère de feu ne l’a jamais aidé dans ses interactions sociales.
D’ailleurs, elle a été récemment victime de rumeurs au lycée. « Elle suce des mecs dans les chiottes de l’école. » « Elle joue la fille discrète, mais c’est qu’une pute en réalité. » « Apparemment, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Elle est comme sa mère. » Tout ça à cause d’un pauvre taré qui a cherché à lui faire du chantage contre des faveurs sexuelles. Évidemment, Kaleight n’a pas hésité à lui suggérer un bon site d’escort girl et de lui foutre patience. Résultat ? Les balivernes de ce gars, dit populaire,  ont été à l’origine de sa réputation de « pute ». De surcroît, le fait que ses seuls amis soient des mecs peu recommandables est l’ingrédient de la preuve de sa réputation, d’après la plupart des étudiants.

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Constatant qu’il semble vouloir rester en retrait derrière moi, je prends les devants en me dirigeant vers une banquette. Je balance mon sac dans le fond avant de m’asseoir. J’observe mon prof enlever sa veste et s’installer en face de ma personne. Vas-y, mets-toi à l’aise mon bon samaritain.
Aussitôt, une serveuse vient nous voir avec des cartes. Une pour lui et une pour moi. Poli, il la remercie. Moi, je me contente d’accepter la carte en silence. Il va voir, je vais faire mal à son portefeuille, car j’ai bien l’intention de prendre le truc le plus cher du menu. Ça lui apprendra de jouer avec moi pour aucune raison valable.
Avant d'étudier le menu de la carte du restaurant, il s’empresse de s’amuser à me faire la morale à propos du pronom que j’ai utilisé plus tôt pour m’adresser à lui. Vas-y, réprimande-moi, fait comme si ça te vexait. Il rajoute qu’il n’est pas mon pote et que les gamines, ça ne l’intéresse pas. Tant mieux, je ne cherche ni à me faire d’amis ni à me trouver un plan cul pour me distraire. Je décide de l’ignorer en examinant le menu. Alors… qu’est-ce qui peut coûter un bras et une tête ? Pendant que je me plais à regarder les prix plutôt que les choix de repas, mon prof se change en psychologue.
« Tu sais ce que ce genre d'attitude va te mener nulle part. »
Je lève le regard vers lui. Je plisse les yeux face à sa condescendance. J’ai l’habitude des jugements, des reproches, que l’on me dise ce que je devrais faire et ce que je ne devrais pas. C’est une sorte de passion pour tous ceux qui m’entourent. Une passion ou une maladie. Va savoir…
« C’était une question ou une affirmation ? », demandé-je.
« Et c’est quoi la bonne attitude à adopter, peut-être ? », poursuis-je sur un ton désinvolte, mais curieux.
M’approchant, je me penche légèrement au-dessus de la table pour pouvoir croiser les doigts de mes mains. Je toise tout bonnement mon prof dans le blanc des yeux. Je ne lui permets pas de répondre puisque j’enchaîne immédiatement.
« Tu te crois spécial, peut-être ? Oh, excuse-moi… » me moqué-je avec sarcasme en roulant les yeux avant de me rattraper.
« Vous vous croyez spécial, peut-être ? Est-ce que vous savez le nombre de personnes qui me disent ''Kaleight, tu devrais changer d’attitude.‘’ ‘’Kaleight, tu ne devrais pas penser comme ça…’’ ‘’Kaleight, ce n’est pas bien ce que tu fais, ce que tu dis.’’ Kaleight par ci et Kaleight par là… Mon attitude, comme vous l’appeler, mène à m’éviter de me retrouver entourer d'individus lamentables qui estiment qu’avoir pitié de moi va me mener quelque part. La seule raison pour laquelle les gens ne veulent pas de mon attitude, c’est que ça les fait suer. Mais pourquoi je devrais faire l’effort de rendre les choses faciles pour les autres quand eux me compliquent la vie constamment et qu’ils n’en ont rien à chier de qui je suis ainsi que de ma vie ? On s’amuse à m’inventer une vie, mais je devrais l’accepter en silence pour ne pas déranger le confort de leur mensonge ? On me regarde comme si j’étais bonne à rien, mais je devrais peut-être les remercier ? On bavarde dans mon dos, me jugeant aisément, mais je devrais être gentille et souriante ? Pourquoi vous êtes tous si hypocrites et égoïstes ? Tiens, mes parents par exemple… »
Les yeux écarquillés de colère, je laisse échapper un rire ironique dénué d’amusement. Toutefois, je cesse subitement de parler. Je pince les lèvres et mords mes joues de l’intérieur jusqu’à ce que le goût métallique du sang coule dans ma gorge. J’ai déblatéré comme une cinglée sans m’en apercevoir. Je le savais que je péterais un câble si l’on m’énervait une fois de plus. Pourtant, je ne désirais pas m'énerver pour si peu...
Je glisse une main dans mes cheveux. Je déteste lorsque j’extériorise mes émotions de la sorte, les laissant se mettre à nu devant autrui, sans aucun contrôle. Mal à l’aise, je détourne le regard vers mon sac. Je devrais juste m'en emparer et partir. Je ne devrais pas être ici. C’est une perte de temps et une frustration supplémentaire.
« Vous savez quoi ? Allez-y ! Collez-moi une heure. Même deux, si ça vous fait plaisir. Qu’est-ce que ça peut bien me foutre ? », balancé-je en prenant mon sac puis me levant ensuite de la banquette.
L’appétit évaporé, je fuis le restaurant sans lancer un regard à mon prof. Quand je songe que j’ai laissé libre cours à mes pensées et mes émotions, j’ai honte. Je me sens tellement stupide de m’emporter ainsi. Ça ne me rapporte rien et ce n’est pas digne de moi. Je ne me sens pas mieux et les gens ne me comprennent pas davantage. Poussant la porte du bâtiment, je sors dehors. Le vent vient me fouetter. Je lève les yeux vers le ciel en clignant des paupières pour sécher ceux-ci qui veulent évacuer mes larmes. Je t’interdis de pleurer. Quand tu sauras pourquoi t’as envie de pleurer, tu pourras te le permettre. Pour l’instant, ressaisis-toi puis rentre simplement chez toi, me sermonné-je silencieusement. Je suis tellement pathétique…




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Jeu 25 Fév - 17:36
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J'ai 27 ans et je vis à Belfair, près de Seattle, au Etats-Unis. Dans la vie, je suis jeune professeur au lycée de Physique et Chimie et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à mon karma de merde, je suis célibataire et je m'en accommode plus ou moins.

diplômé depuis quelques mois, c'est son premier véritable emploi - il est passionné par ce qu'il fait, toujours prêt à tirer ses élèves vers le haut - c'est le genre de prof qui ne laisse pas sa classe s'essouffler, qui se surpasse chaque jour pour capter l'attention de ses élèves, et qui donne une chance à chacun, qu'importe le profil.
plus jeune, il a subit des formes de maltraitance vis à vis de son père qui l'enfermait plusieurs jours dans un placard en guise de punition; depuis, il est claustrophobe - il a perdu sa fiancée dans un accident de voiture quand il avait 20 ans, et n'a jamais vraiment eu de relation sérieuse avec quelqu'un depuis, cultivant une solitude qui au fond, le pèse bien plus qu'il ne veut bien le montrer
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Max Irons - lionheart
Je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas comment la prendre. On a beau nous apprendre tout un tas de théorie en formation, la réalité c'est qu'on se forme tout seul. Et surtout, qu'on a pas la science infuse. La seule chose que je sais, c'est que j'veux pas laisser cette fille comme ça. Les premiers mots qui sortent de ma bouche ne sont à priori pas ceux qu'elle souhaite entendre. Je m'y attends mais, pour autant, je n'ai pas anticipé qu'elle pèterait littéralement un câble.
Les mots sortent de sa bouche dans un flot continu, sans retenir ni cynisme, ni ironie, lâchant simplement et brutalement ce qu'elle a sur le coeur. Et je reste muet, stupéfait, fasciné presque par ces émotions brutes et cette pure et simple humanité qui se dégage de cette fille. J'crois qu'elle me touche, cette nana. Ses mots m'atteignent bien plus que prévu, me faisant irrémédiablement penser au moi d'il y a quelques années, coincé dans le moule que ses parents avaient forgé pour lui et auquel il c'était plié, bien trop inhibé, bien trop apeuré. Terrorisé même. Et quand justement elle vient à évoquer ses parents, je vois les mots ses coincer dans sa gorge, vite remplacé par un rire dénué de joie. Putain. J'arrive pas à m'expliquer ce qu'il se passe ni à identifier les émotions qui me traversent, mais j'ai cette envie soudaine de crier avec elle, là, moi aussi.
Vous savez quoi ? Allez-y ! Collez-moi une heure. Même deux, si ça vous fait plaisir. Qu’est-ce que ça peut bien me foutre ? finit-elle par dire avec cet air presque honteux sur le visage, ayant l'air de regretter d'en avoir dit autant.
Je n'ai toujours pas réagi qu'elle attrape son sac dans un mouvement vif, et quitte la banquette pour sortir rapidement du dinner. Pestant en silence, j'attrape ma veste et m'élance à sa poursuite sans adresser un regard à la serveuse qui nous regarde étrangement.
Attends ! Kaleight ! je m'exclame sans qu'elle ne réagisse pour autant, la porte se refermant sur mon nez.
Le souffle court je la retrouve à l'extérieur, de dos, alors qu'elle semble essayer de se calmer et de maîtriser ses nerfs.
Je ne te demande pas de changer. T'as envie de crier ? Va-y, crie ! Tu veux me dire que j'suis qu'un prof qui y comprend rien ? Va-y, je vais pas t'en empêcher, t'as sûrement pas tort. J'suis personne pour réussir à te remettre sur le droit chemin et puis... de quel chemin on parle ? Ya pas de bon ou mauvais chemin je lance dans un souffle alors qu'elle me tourne toujours le dos. J'veux pas te demander d'être une élève modèle, que tu me dises que t'aime l'école alors que tu détestes ça. Et soyons honnête ya beaucoup de choses que tu vois au lycée que tu dois apprendre mais qui ne te serviront probablement à rien plus tard. Tout ce que j'peux te dire c'est... que t'es pas seule je poursuis, plus calmement. Et si t'acceptes que je te tende la main... je peux d'aider. Ya ton diplôme à la fin de l'année. Tu me demandes pourquoi... fais-le pour toi. Tu le mérites autant que n'importe qui. Ça demande beaucoup de courage mais, jpense que si j'ai bien une élève qui en a... c'est toi.


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J'ai 17 ans et je vis à Seattle, dans l'État de Washington au État-Unis. Dans la vie, je suis étudiante au lycée et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma mauvaise réputation, je suis célibataire. Et je l'accepte. Vaut mieux être seul que mal accompagné.


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Adopté dès son plus jeune âge, car ses parents biologiques avaient cru qu’ils auraient un garçon. Ne voulant donc pas d'une fille, ils l’ont mise en adoption.
Le père de Kaleight est archéologue. D’ailleurs, son métier a eu raison de son mariage. Ses parents divorcés, elle ne voit que rarement son père qui semble désintéressé. Vivant dans un trou à rat avec sa mère, les choses sont difficiles puisque cette dernière n’a pas supporté le divorce. Entre ses maladies mentales et son train de vie douteux, Kaleight est prise à gérer l’état et le comportement de sa mère.
Bien que sa famille n’ait pas toujours été dysfonctionnelle, elle a tout de même connu beaucoup de rejet et de discrimination à cause de son origine. Il faut l’avouer, son caractère de feu ne l’a jamais aidé dans ses interactions sociales.
D’ailleurs, elle a été récemment victime de rumeurs au lycée. « Elle suce des mecs dans les chiottes de l’école. » « Elle joue la fille discrète, mais c’est qu’une pute en réalité. » « Apparemment, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Elle est comme sa mère. » Tout ça à cause d’un pauvre taré qui a cherché à lui faire du chantage contre des faveurs sexuelles. Évidemment, Kaleight n’a pas hésité à lui suggérer un bon site d’escort girl et de lui foutre patience. Résultat ? Les balivernes de ce gars, dit populaire,  ont été à l’origine de sa réputation de « pute ». De surcroît, le fait que ses seuls amis soient des mecs peu recommandables est l’ingrédient de la preuve de sa réputation, d’après la plupart des étudiants.

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Apparemment, mon prof a décidé de me suivre jusqu’à l’extérieur puisque sa voix brise le silence environnant, si bien sûr, l’on oublie le bruit des voitures qui circulent.
Je l’écoute me parler. Muette comme une carpe, je n’ose pas lui faire face. Je me sens encore mal à l’aise de la scène que j’ai faite dans le restaurant. Pour une fois, un certain soulagement vient camoufler mon malaise, car dans ses paroles je n’entends pas de discours haineux, de sermons ou de la colère. Je pourrais croire qu’à travers ses mots, il s’excuse d’avoir déclenché ma furie intérieure. Pourquoi ce mec tente-t-il de me comprendre et de m’encourager ? Qu’est-ce que j’ai de spécial ? Pourtant, je suis très loin de me sentir ainsi. Au moment où il m'annonce que je ne suis pas seule, je me tourne subitement vers lui. Je capte son regard tandis qu’il poursuit en m’offrant son aide pour obtenir mon diplôme. Il termine en disant que je devrais le faire pour moi et parce que je suis une personne courageuse.
C’est vraiment un foutu philanthrope, c’est clair ! Malgré tout ce qui ait sorti de sa bouche, il n’y a qu’une phrase qui résonne dans ma tête.
« Si je ne suis pas seule, pourquoi c’est l’unique sentiment qui m’accompagne en tout temps ? », questionné-je, me doutant qu’il ne connaît probablement pas la réponse.
« Hé ! Toi, là-bas, la fille ! »
Je fronce les sourcils en me tournant vers l’endroit d’où provient la voix. Je capte à quelques mètres de moi, sur le même trottoir, le type de l’autre soir. La tête légèrement penchée sur le côté et les yeux plissés, son regard s’illumine aussitôt. Un sourire stupide se peint sur son visage.
« Je me disais bien que c’était la tigresse. Tu m’as pas manqué », dit-il en pointant les points de suture sur son front.
J’aurais dû le cogner plus fort que ça avec ma lampe de chevet, il aurait peut-être oublié à quoi je ressemblais. Une fois à deux mètres, il évalue mon prof avant de reporter son attention sur moi.
« C’est ton copain ? J’espère que tu le frappes pas quand il entre dans ta chambre », rit-il.
Mes yeux s’agrandissent sous l’effet de la colère qui refait surface. Je vais avoir, vraisemblablement, passé la journée à éprouver des envies de meurtre. Je grimace face à l’absurdité qui sort de sa bouche.
Je glisse ma main dans mon sac et j'extrais un taser gun, prête à m’en servir par pur plaisir.




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J'ai 27 ans et je vis à Belfair, près de Seattle, au Etats-Unis. Dans la vie, je suis jeune professeur au lycée de Physique et Chimie et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à mon karma de merde, je suis célibataire et je m'en accommode plus ou moins.

diplômé depuis quelques mois, c'est son premier véritable emploi - il est passionné par ce qu'il fait, toujours prêt à tirer ses élèves vers le haut - c'est le genre de prof qui ne laisse pas sa classe s'essouffler, qui se surpasse chaque jour pour capter l'attention de ses élèves, et qui donne une chance à chacun, qu'importe le profil.
plus jeune, il a subit des formes de maltraitance vis à vis de son père qui l'enfermait plusieurs jours dans un placard en guise de punition; depuis, il est claustrophobe - il a perdu sa fiancée dans un accident de voiture quand il avait 20 ans, et n'a jamais vraiment eu de relation sérieuse avec quelqu'un depuis, cultivant une solitude qui au fond, le pèse bien plus qu'il ne veut bien le montrer
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Si je ne suis pas seule, pourquoi c’est l’unique sentiment qui m’accompagne en tout temps ?
Je la regarde en silence, transporté par sa sincérité, par ces paroles qui font écho en moi. J'ai pas la réponse. Moi aussi je me sens seul. Alors qu'est-ce que je peux répondre à ça ? Le plus étrange c'est qu'à cet instant, j'oublie qu'elle est la lycéenne, et moi le prof. J'vois juste cette fille perdue qui semble se débattre un peu plus chaque jour pour avancer. Je joue pas de rôle, j'ai pas de recette miracle. Je la cherche encore moi aussi.
Mes lèvres s'entre-ouvrent pour rompre le silence quand tout à coup un peu plus loin, un type l'apostrophe tout en s'approchant. Je fronce les sourcils en entendant le surnom qu'il lui attribue, et surtout ce mouvement de recul presque imperceptible qu'à la jeune femme en le voyant. Qui c'est ce type ? Une fois plus près, je le vois me dévisager de la tête aux pieds, collant encore davantage un air abruti sur son visage.
C’est ton copain ? J’espère que tu le frappes pas quand il entre dans ta chambre dit-il dans un rire gras écœurant.
Ce type respire la bêtise humaine. A côté de moi, je peux sentir les nerfs de Kaleight qui se remettent à bouillir. Ça va mal tourner cette histoire... et ce pressentiment ne fait que se confirmer quand, du coin de l'oeil, je la vois sortir un taser de son sac.
Qu'est-ce que tu lui veux ? demandé-je fermement en me plaçant légèrement devant elle, de sorte que le type ne voit pas l'arme qu'elle vient de sortir. Manquerait plus qu'elle aille faire un tour au commissariat pour agression maintenant. Je ne prends même pas la peine de relever le fait qu'il m'assimile à son petit ami, bien trop pris par la tension que je sens monter à vitesse grand v.
Après avoir baisé la mère je me ferai bien la fille, j'aime bien mater ce genre de tigresse. Tu veux peux-être ta part du gâteau le maigrichon ? lance-t-il avec provocation.
Ma mâchoire se contracte malgré moi en comprenant soudain la situation, et également du danger que ce type peut représenter. De toute évidence, les points de sutures qu'il a sur le front ne lui ont pas servi de leçon, et j'imagine sans difficultés la jeune femme lui envoyer un coup de taser en plein dans la face. Que c'est-il passé ? A-t-il déjà essayé de la toucher ?
Elle est mineure connard. Fous lui la paix sinon j'hésiterai pas à faire un signalement chez les flics dis-je les dents serrées. Viens, je te ramène j'ajoute en me tournant vers Kaleight. Range ça je lui intime, doucement, en glissant mon regard vers le taser.


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Kaleight Spencer
J'ai 17 ans et je vis à Seattle, dans l'État de Washington au État-Unis. Dans la vie, je suis étudiante au lycée et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma mauvaise réputation, je suis célibataire. Et je l'accepte. Vaut mieux être seul que mal accompagné.


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Adopté dès son plus jeune âge, car ses parents biologiques avaient cru qu’ils auraient un garçon. Ne voulant donc pas d'une fille, ils l’ont mise en adoption.
Le père de Kaleight est archéologue. D’ailleurs, son métier a eu raison de son mariage. Ses parents divorcés, elle ne voit que rarement son père qui semble désintéressé. Vivant dans un trou à rat avec sa mère, les choses sont difficiles puisque cette dernière n’a pas supporté le divorce. Entre ses maladies mentales et son train de vie douteux, Kaleight est prise à gérer l’état et le comportement de sa mère.
Bien que sa famille n’ait pas toujours été dysfonctionnelle, elle a tout de même connu beaucoup de rejet et de discrimination à cause de son origine. Il faut l’avouer, son caractère de feu ne l’a jamais aidé dans ses interactions sociales.
D’ailleurs, elle a été récemment victime de rumeurs au lycée. « Elle suce des mecs dans les chiottes de l’école. » « Elle joue la fille discrète, mais c’est qu’une pute en réalité. » « Apparemment, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Elle est comme sa mère. » Tout ça à cause d’un pauvre taré qui a cherché à lui faire du chantage contre des faveurs sexuelles. Évidemment, Kaleight n’a pas hésité à lui suggérer un bon site d’escort girl et de lui foutre patience. Résultat ? Les balivernes de ce gars, dit populaire,  ont été à l’origine de sa réputation de « pute ». De surcroît, le fait que ses seuls amis soient des mecs peu recommandables est l’ingrédient de la preuve de sa réputation, d’après la plupart des étudiants.

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Je me demande combien ce gros tas de merde va tenir sous le choc du taser. Toutefois, je n’ai pas le temps de le tester, car mon prof intervient en glissant son corps devant moi pour camoufler mon arme. J’aimerais bien le pousser de ma vue pour pouvoir électrocuter ce porc, mais j’ai envie de laisser faire mon prof. C’est bien la première fois qu’une personne ne se pose pas de question et décide de prendre ma défense tout bonnement.
« Qu’est-ce que tu lui veux ? », interroge-t-il sur un ton sévère.
Cet abruti répond du tac au tac avec une confiance démesurée. Le genre de mec dont les neurones sont probablement trop brûlés pour s’apercevoir que tout ce qui sort de sa bouche empeste le pathétique et le primitif.
« Après avoir baisé la mère je me ferai bien la fille, j'aime bien mater ce genre de tigresse. Tu veux peut-être ta part du gâteau le maigrichon ? »
Vaudrait mieux ne pas s’éterniser ici, car je me retiens sincèrement de ne pas lui sauter dessus pour l’électrocuter directement dans les couilles. Ça causerait peut-être un circuit jusqu’au cerveau. Réanimant ce dernier dans sa fonction principale ; la réflexion avant la parole. Je constate que mon prof commence à bouillir également.
Il lui fait remarquer que je suis mineure, bien que ce type n’en a visiblement rien à foutre. Puis il le menace de faire un signalement chez les flics. Je roule les yeux. Bien essayé, mais qu’est-ce que les flics en ont-ils à faire ? Ils ne sont pas différents des autres. Ce sont les premiers à juger l’individu avant de considérer le signalement. Combien de fois jaugent-ils l’accoutrement de la fille avant de prendre le signalement de viol ? Un nombre incalculable…
« Viens, je te ramène », annonce-t-il en se tournant vers moi.
Son regard coule vers mon taser.
« Range ça », somme-t-il.
Je lance un regard mauvais à l'homme des cavernes qui nous dévisage. Je soupire avant d’accepter de ranger discrètement le taser dans mon sac. Je ravale le désir de jeter une ultime pique au sale type, cependant je n’ai plus envie de me battre pour le reste de la journée. Je suis fatiguée. J’ai l’impression d’avoir fait que ça ces dernières 24 heures.
« Quoi, vous partez déjà ? On faisait que jaser… », beugle le dégénéré.
Je talonne mon prof en ignorant l’autre fou. Dans un silence complet, nous nous rendons jusqu’à sa voiture. Une fois les portières déverrouillées, je m’empresse de m’asseoir à l’intérieur. Je boucle ma ceinture. Laissant choir ma tête vers l’arrière contre le siège, je ferme les yeux et soupire bruyamment. Quelle journée interminable et de merde ! J’ouvre de nouveau les paupières. Je fais légèrement pivoter ma tête pour observer mon prof qui a pris place derrière le volant.
Il doit penser que ce que dit tout le monde est fondé. Je suis une tarée, une folle, une pute… Je me demande s’il regrette que je sois assise dans sa voiture. Il ne doit même pas savoir sur quel terrain il s’aventure en agissant ainsi avec moi. Encore une fois, j’ai l’impression de ne pas être à ma place. Ce sentiment d’être une extraterrestre s’imprègne en moi.



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