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LE TEMPS D'UN RP

Souls from the Past ft. Baby Squirowl

Patate Douce
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Patate Douce
Jeu 19 Nov - 12:21
7ei5.png1894, Abruzze, Italie


Nous sommes en 1894, à Abruzze, quand l’Italie entame sa révolution industrielle. Le pays aidé par les Alliés de la Guerre Mondiale prend son essor, dans les domaines de la sidérurgie, dans l’automobile telle que la construction de la Fiat et surtout tend à devenir pionner dans la production hydroélectrique dit la houille blanche. Pour les yeux du monde, cela semble être une avancée, sachant que l’Italie avait déjà manqué deux révolutions. Pourtant, au sein de sa patrie, une colère latente, gronde. Notamment dans les mines, distillée par les classes moyennes et pauvres. Notamment dans la ville où se pose le décor. En effet, si le pays entier est en retard par rapport à ses confrères, il existe également une fracture entre l’Italie du Nord et l’Italie du Sud, surnommé le Mezzogiorno. Ces régions-là sont encore sous-développées et se ressentent délaissées par rapport à leur voisin. Il existe un programme économique pour les accompagner mais n’est-ce pas trop tard ?  Le schéma persiste, ces innovations bénéficient toujours aux mêmes personnes. C’est dans ce contexte que les deux âmes-sœurs vont évoluer : l’effusion de profonds changements s’opposant à une sourde animosité. Vont-elles se retrouver ? Comprendre ce qu’ils sont véritablement ? Vont-elles pouvoir s’aimer malgré la tension grandissante ?  


i3tb.png




Patate Douce
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Patate Douce
Jeu 19 Nov - 14:38
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Giovanni Giollotta

J'ai 24 ans ans et je vis à Bologne, en Italie du Nord. Dans la vie, je suis étudiant en médecineet je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


~ Je suis fils de banquier.
~ Je rêve de devenir homme politique.
~ Ma mère est couturière à la maison et élève mes deux petites soeurs.


Daniel Bederov by VOCIVUS on Bazzart
- La situation a Abruzze est instable, Giovanni.  

Actuellement dans le bureau de mon père, j’écoute son collègue déplorer la situation dans une ville italienne, Abruzze. Tout pendant que j’étais en train de lire faussement mon livre d’école. Très prisée dans notre ville, l’université de Bologne, j’y effectue des études de Médecine où je vis ma troisième année.

- Je sais bien Ernesto, mais que pouvons-nous y faire ? Mezzogiorno n’en fait qu’à sa tête. Et c’est la région la plus ouvrière. On tente des discussions qui soldent par des statuquos. Le chef de file prendra la parole à la radio ce soir pour apaiser les liens.  

Être sur le terrain, c’est ce qu’il me manquait. J’étais certes bon dans mon domaine, je me devais de connaitre les réalités. Même si, je faisais des études en médecine, je voulais devenir un homme politique. Et connaitre les revendications actuelles était le meilleur moyen, de pouvoir être crédible le jour où j’annoncerais ma carrière. Pour parfaire mon exploration, je décide d’aller Abruzze pour cueillir la réaction des habitants à propos du discours du chef de file.  

- Je vais vous laisser, je vais faire mes devoirs.  

Ils me saluent à peine, bien trop préoccupés et je rejoins rapidement la rue principale de Bologne. Je rentre chez moi, une maison, une villa dressée en pierre jonchée à la lisière de la ville. Lieu bucolique dont ma mère prend plaisir à agrémenter au quotidien.  

- Piccolo, comment vas-tu ?  

Ma mère douce mère, une sublime brune, aux formes généreuses, et la meilleure en confection des pizze. Elle est toute ma Vie, un modèle. Elle me caresse la joue m’offrant un sublime sourire.  

- Mamma, très bien, la journée fut rude mais tu connais la connaissance, c’est important.  

Elle rit puis m’invite à aller m’asseoir à la cuisine pour prendre une collation, tartine de pêche et chocolat chaud. Je ne me fais pas prier pour la Gourmandise. Je suis rejoint par mes petites sœurs, des jumelles qui ne tiennent pas en place. Je les écoute se raconter leur petite Vie et roule des yeux quand elles échangent sur les garçons de leur école. Tout aussi dérisoire. Je me lève une fois, terminé et préviens que je sors.  

- Picco, on dine à 19h45.

Mais je ne dis rien, mes parents n’appréciaient pas du tout que je sois dehors le soir mais, je sentais qu’on allait vivre un tournant après ce discours. Je prends mon vélo et rejoins mon meilleur ami, au centre-ville, Nino.  

- Ça va être énorme, on va être dans l’Histoire ! On va vivre une révolution, je le sens !  

Il me regarde perplexe. Il me faut une dizaine de minutes pour le convaincre d’aller à Abruzzes. On décide même de prendre la voiture de ses parents pour être à l’heure. Nous avons quatre heures de route. On n’avait pas de temps à perdre.  
 





squirowl
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squirowl
Dim 22 Nov - 11:12
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Vittoria Reggiani

J'ai 23 ans ans et je vis à abbruzze, dans le Mezzogiorno. Dans la vie, je suis ouvrièreet je m'en sors de manière catastrophique. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire et je le vis plutôt de manière résignée.


J'ai perdu mon père y a trois ans.
Je bosse douze à treize heures par jour pour une misère et tenter de ramener de quoi manger.
Je rêve d'une vie meilleure, plus juste pour chacun. Mais cet espoir est vain.


Olivia cooke by neverland-graphics on tumblr

 « Mama, j’ai ramené du pain ! » Maigre récolte de la journée, mais c’est toujours mieux que rien. Parfois il m’arrivait de ne rien ramené du tout. Chaque centimes de lire était précieuse chez nous. En même temps notre taudis insalubre ne comptait que ma mère et moi. Mon père nous avait quitté il y a quelques mois des suites d’un cancer que l’on n’a même pas pu soigner, faute d’argent. C’était l’histoire de notre vie. On avait toujours été très regardant sur l’argent, on ne pouvait pas dépensé chaque lire de manière irresponsable. J’avais tenté de travailler davantage, mais pour une misère qui ne nous permettait même pas de payer les consultations. Mon père avait ensuite refusé de se soigner, prétextant le fait que je ne devais pas me tuer au travail. Pour cela il est déjà trop tard. Je suis engluée dans cette spirale infernale de la pauvreté. Ma vie était déjà toute tracée. Je ne sortirais jamais de ce quartier malfamé, où tout le monde crève de faim. Ce quartier, il est sans espoir. Chacune des âmes trainant ses fripes à cet endroit, avait perdu tout espoir en cours de route. Jamais l’avenir ne serait brillant pour nous.

L’école, ça fait bien longtemps que je n’y vais plus. Depuis mes douze ans à vrai dire, âge où j’ai commencé à travailler dans cette usine de textile. J’étais toujours au même niveau treize ans plus tard. Les conditions de la femme, ils ne connaissent pas à l’entreprise. C’est impossible pour une femme d’évoluer, et surtout pas d’avoir un poste à responsabilité. C’est déjà bien que je travaille, me dise les autres.

J’arrête de me tourmenter avec des questions qui ne me feront pas avancer dans la vie. Il y avait déjà bien assez de tensions dans l’air en ce moment dans la région. Tout le monde se rebellait pour une vie meilleure, ça grognait dan les usines, et les tensions entre les patrons et nous, ouvriers minables, devenaient électriques. Je n’étais peut-être pas intelligente, du moins pas autant que ceux qui nous dirigent, mais je ne suis pas idiote au point de voir que l’on court à la catastrophe, et que l’on en serait, comme toujours, les perdants.

Je vais embrasser ma mère. Ce soir, en plus du bouillon qu’elle nous a préparé, ce pain alourdirait un peu notre estomac. Et me, permettrait peut-être de me coucher avec le ventre un peu moins vide que d’habitude.

Il est à peine 18 h mais, le ventre depuis 5h je n’ai pas avalé grand chose. Et ma mère, tout épuisée qu’elle est, se couche à 19h30 au plus tard. Ce soir, j’avais entendu parler de cette manifestation, aux abords de l’usine. Chacun était remonté à faire bouger les choses. Moi, j’étais simplement curieuse de voir comment les choses vont tourner. Mais je me demandais toujours ce que ça allait changer pour nous.

Au fond de moi j’ai toujours eu ce rêve d’un monde plus juste, moins écartelé entre les classes sociales, mais pour autant je ne suis pas certaine que cela soit réalisable.
Patate Douce
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Patate Douce
Mer 30 Déc - 19:07
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Giovanni Giollotta

J'ai 24 ans ans et je vis à Bologne, en Italie du Nord. Dans la vie, je suis étudiant en médecineet je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


~ Je suis fils de banquier.
~ Je rêve de devenir homme politique.
~ Ma mère est couturière à la maison et élève mes deux petites soeurs.


Daniel Bederov by VOCIVUS on Bazzart
- […] Dans la stricte volonté d’obtenir un accord pouvant satisfaire notre peuple, et de poursuivre les innovations qui offrent une grandeur à notre pays, nous allons demander un referendum pour consulter tous les avis et appliquer des directives au plus proche de vos volontés. En attendant, il est demandé à tous de poursuivre les efforts notamment de travailler le Dimanche. […]

Nous sommes arrivés à temps. Nous nous sommes changés portant des guenilles, faire plus cheminot qu’érudit. Nous nous sommes mêlés à la foule, écoutant les informations à la radio. Le silence règne, personne ne parle, ne voulant rater la moindre avancée politique.

Le chef de file déclame les injonctions et la foule commence à grommeler. J’observe chaque visage, cueillir toutes les réactions, retenir les mots qui provoque une réaction - bonne ou mauvaise – afin de susciter la révolte ou l’engouement. Et pour l’heure, ce n’est pas la seconde option qui est choisie. Non, la gronde augmente.

Je regarde mon ami, que faire ? Rentrer ? Hors de question. Je n’avais pas fait tout ce chemin pour rater l’essentiel : les Hommes qui se soulèvent. Car oui, l’un d’entre s’exprime, encourage à la rébellion. Le Mezzogiorno en a cure d’être relégué au second plan, d’être obligé de suivre sans consentir.

La troupe bouge, hurle dans la rue, harangue les passants. Elle grossit, aller hurler leur colère devant les lieux du parti au pouvoir. L’ambiance se mue progressivement, à mesure que les habitants s’accordent à dire que toutes ces directives doivent cesser. Les délégués syndicaux se joignent rapidement.

Les heures défilent, le monde martèle les pavés, font trembler les cailloux. J’en suis ébahi, surexcité de le vivre. S’ils savaient ce que j’étais véritablement, les nantis comme ils disent. Mais je tiendrais ma langue, je veux être dans l’histoire.

Puis tout se dégrade quand les forces de l’ordre ordonne de se disperser. Les opposants résistent, premier jet de cailloux et les policiers ouvrent les gaz. On se recule d’un seul homme, cachant la moitié de nos visages dans notre chemise puis l’escalade se poursuit, quand on entend une arme résonner. Je sursaute sur le moment. Doutes dans la foule, ce ne sont pas les forces de l’ordre mais bien des extrémistes qui se rajoutent à la “fête” et tout devient chaos : des tirs à l’aveugle.

Avec mon ami, on se met à courir, priant d’éviter les balles et sans faire exprès, je bute dans quelqu’un au point de la faire tomber. Une jeune femme.

- Ça va aller ? Je ne vous ai pas vu ! Venez vite avant de mourir.

Je l’aide à se relever tenant fermement sa main, sans vraiment savoir où aller.
 





squirowl
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squirowl
Dim 17 Jan - 15:54
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Vittoria Reggiani

J'ai 23 ans ans et je vis à abbruzze, dans le Mezzogiorno. Dans la vie, je suis ouvrièreet je m'en sors de manière catastrophique. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire et je le vis plutôt de manière résignée.


J'ai perdu mon père y a trois ans.
Je bosse douze à treize heures par jour pour une misère et tenter de ramener de quoi manger.
Je rêve d'une vie meilleure, plus juste pour chacun. Mais cet espoir est vain.


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Cette réunion semblait mener partout et nulle part à la fois. Ce discours, je l’ai entendu de maintes fois à différents endroits sans que l’impression que les choses changent. Tout est immuable. Personne ne peut changer le propre cours de sa vie. Ma destinée était de trimer toute une vie pour que les autres puissent vivre confortablement dans leur demeure dans les quartiers propres et sûrs.

Alors oui beaucoup de monde espérait que les choses changent rapidement, mais, de mon côté j’étais plus que perplexe. Le changement allait prendre des années, je ne suis même pas certaine que l’on en voit les améliorations si on parvenait à changer ne serait qu’une chose infime. J’étais toujours aussi sceptique sur notre système social ou politique. De même, je ne me sentais jamais légitime, je n’étais qu’une simple ouvrière, je ne peux pas dire que je connais les dessous du système dans lequel on vit.

Mais, au même moment, j’étais au milieu de cette harde, qui commençait à s’enflammer de plus en plus. Je commençais qu’il serait temps que je m’éclipse avant que cela ne dégénère. La liesse de la population aussi bienveillante qu’elle le voulait, pouvait se montrer violente. Mais il était déjà bien trop tard pour que je parvienne à l’en écarter.

Ça se bousculait dans tout les sens, alors que la foule criait pour se faire entendre, ce qui ressemblait plus à un brouillon de cri en tout genre. On n’y comprenait plus rien. J’étais pris d’assaut entre deux foules qui tentent de se retrouver. J’arrive cependant à me dégager de ce troupeau de gens affamés de revanche.

Mais j’ai à peine le temps de respirer que je rentre par inadvertance dans quelqu’un. Il faut dire que la panique s’est invitée dans la foule quand les policiers ont décidé qu’il était temps que ça prenne fin.

Il y a trop de choses à faire attention, alors le choc m’assomme quelque peu mais rien de grave. Ca se terminait pratiquement toujours de la même façon, les flics poussaient la foule à se disperser par le seul moyen qu’ils connaissaient : la violence. Il fallait juste s’en aller avant que tout dégénère. Mais je m’y étais prise trop tard.

J’attrape sa main, je n’ai pas le temps de parler pour le moment. Il a raison, si on reste là, on risque notre peau. Les balles sifflent entre nos oreilles. Je le suis alors qu’il ne lâche pas ma main. Chose étrange parce que je ne le connais absolument pas.

On finit par s’arrêter bien loin de la manifestation. « Merci… » Je lui souris doucement. « c’est toujours la folie dans ces manifestations. »
Patate Douce
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Patate Douce
Mar 9 Fév - 16:55
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Giovanni Giollotta

J'ai 24 ans ans et je vis à Bologne, en Italie du Nord. Dans la vie, je suis étudiant en médecineet je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


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- Oui, et avec ce qui se passe dans l’Histoire, ce n’est pas étonnant que le peuple souhaite que les choses changent. Je dirais même qu’il est temps que chacun se fasse entendre. On est dans le côté où les manœuvres trainent, les hommes s’affament alors que d’autres s’enrichissent, alors on ne peut qu’apporter notre soutien à ces révolutionnaires.  

Si mon père m’entendait, il ne serait pas fier que je prenne parti. Je parle, j’expose mon point de vue avec engouement. La Politique, une passion. Je savais que je faisais fausse route dans mes études. Mais mon père n’aurait jamais accepté que je choisisse un domaine aussi risqué. A croire qu’il voulait m’épargner des heures de à se tirer les cheveux. J’observe la jeune fille, qui semble bien au-dessus des tractions et je me calme aussitôt.  

- Excuse-moi, je me suis emballé. Est-ce que tu vis loin, je ne voudrais pas qu’il t’arrive malheur, je vais te raccompagner.

Au fond de lui s’agite une entité, percevant sa moitié mais, son réceptacle n’a pas conscient de ce lien qu’il aimerait faire revivre. Alors, il tente d’appeler son âme sœur. Une tempête se lève. L’entité grimace d’en avoir trop fait. Mais pour sa moitié, il ferait n’importe quoi.  

- Dépêchons-nous, le temps se lève, on va finir coincer avec la Nature.

Instinctivement, ma main glisse dans la sienne, pour quitter notre cachette, nous frayons un chemin plus sûr. On avance lentement, nous obligeant à nous mettre en retrait quand on repère un affrontement. La ville s’embrase plus que je ne l’aurais cru.  

- Est-ce que tu connais un chemin, ou un raccourci ? On risque vraiment d’être pris à parti.  

Je pose à mon ami et j’espère qu’il n’est pas en danger. Je m’en voudrais d’annoncer notre excursion à nos parents en leur apprenant une tragédie. Pourvu qu’on puisse rentrer rapidement. Je vais me faire disputer mais qu’importe, c’est bien trop exaltant tant qu'on ne meurt pas !  
 





squirowl
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squirowl
Dim 21 Fév - 15:52
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Vittoria Reggiani

J'ai 23 ans ans et je vis à abbruzze, dans le Mezzogiorno. Dans la vie, je suis ouvrièreet je m'en sors de manière catastrophique. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire et je le vis plutôt de manière résignée.


J'ai perdu mon père y a trois ans.
Je bosse douze à treize heures par jour pour une misère et tenter de ramener de quoi manger.
Je rêve d'une vie meilleure, plus juste pour chacun. Mais cet espoir est vain.


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Cette liesse pourrait être bénéfique, mais si on répond par de la violence, tout ce que l’on récoltera ce sera aussi de la violence. Ça ne me plaisait pas vraiment, j’ai plutôt horreur de cette violence. Je ne me reconnaissais pas là-dedans, je regretterais presque d’avoir participé à cette manifestation qui changerait soi-disant le cours du monde.

Moi je n’étais qu’une simple usurière, ce n’est pas ma petite personne qui va arriver à faire bouger les montagnes. Je suivrais le mouvement. Et même si on se réunissait en masse dans la rue, on serait encore les oubliés. C’était un peu le cycle de la vie, de la société. Je m’y suis fait une raison. Je n’espérais pas vraiment devenir riche, et même ce n’était pas vraiment mon but dans ma vie. Je voulais simplement m’en sortir, et ce qui m’importait vraiment c’est un peu toutes les relations que j’ai tissées au cours de ma vie. On n’avait peut-être pas d’argent mais au moins on se serrait les coudes. Et on s’entraidait dès qu’on le peut.

Mais pour le moment, je devais remercier mon sauveur, c’est un peu grace à lui que je suis sortie en un seul morceau de ce mouvement de foule. Je regarde où je suis. « Non ça va, je pensais m’être éloigné de mon quartier, mais finalement je m’en suis rapprochée. »

Je ressens quelque chose d’étrange, que je n’explique pas. Mais que je sens que je dois taire, ne pas laisser éclore. Pourtant je ne retire pas sa main de la mienne, j’apprécie cette chaleur rassurante.

Le vent nous fouette. La tempête a l’air de devenir impitoyable. Ça plus les affrontement aux quatre coins de la ville, il valait mieux s’en aller le plus rapidement possible. On est obligé de s’arrêter tout les deux mètres ou de changer de trottoir.

« Sinon on peut aller un peu plus loin à droite. On sort de ce quartier, et je pense que l’on pourrait être tranquille par là. » Ils feront plus de bruit dans les quartiers bourgeois, leur but étant apparemment de détruire tout symbole de richesse.
Patate Douce
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Patate Douce
Mar 23 Mar - 22:59
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Giovanni Giollotta

J'ai 24 ans ans et je vis à Bologne, en Italie du Nord. Dans la vie, je suis étudiant en médecineet je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


~ Je suis fils de banquier.
~ Je rêve de devenir homme politique.
~ Ma mère est couturière à la maison et élève mes deux petites soeurs.


Daniel Bederov by VOCIVUS on Bazzart
J’écoute la jeune fille et la suit ne connaissant pas du tout les lieux. Et c’est fort regrettable quand je trouve certaines ruelles vraiment plaisantes. Sensation de faire un cache-cache avec deux chats entre nous. Obligé de ne pas être vu des deux camps pour ne pas être pris à parti. De retenir notre respiration quand on a la sensation que tout va se finir maintenant.

Cela dit, je refuse de me faire emprisonner. Déjà que mon père va surement me tuer quand il apprendra ce que je venais de faire. J’étais prêt à parier qu’il allait me priver de sortie et me filer une corvée à son boulot. Alors subir une humiliation en venant me chercher en prison, je refuse. C’est donc dans une ambiance à couteaux tirés qu’on slalome pour enfin se mettre à l’abri.

Si je devine bien, on ne doit pas être trop loin de chez toi. Ça va aller pour rentrer ? Sinon, je peux te raccompagner sans problème. Malgré le Chaos, je tiens à rester un gentlemen. On ne se reverra probablement jamais mais au moins, la seule impression qu’on aura l’un de l’autre sera la bonne. Du moins, je l'espère.

J’ai à peine le temps d’entamer une quelconque discussion ou initiative que ça explose non loin de nous et je me fais accrocher au cou. Je sursaute, armant le poing. On doit rentrer, ça pète de partout. On va finir blesser ou derrière les barreaux. Je reste choqué, de retrouver Nino. Sorti de nulle part et qui me pousse à me bouger.

Désolé pour ce court moment, j’espère que tout ira bien pour toi. Et qui sait, si Dieu le veut, on se retrouvera ici ou dans une autre Vie. Je m’éloigne de la jeune femme à reculons avant de fuir véritablement. Grâce à mon ami, on retrouve rapidement la voiture pour ne plus être témoin de cette révolution qui ravagera tout l’Italie.

Ainsi nos deux âmes-sœurs qui ne se retrouveront jamais qu’on s’était écrit depuis des millénaires. Ils devront encore patienter avant de pouvoir revivre leur amour passionnel.  




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