Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Diva § Bodyguard ~Calville~

Calville
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Préférence de jeu : Les deux
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Calville
Ven 28 Fév - 11:02

Aiden Murphy

J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.

Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.

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Luke Evan - Pinterest

Murphy est plongé directement dans un bain d'acide aux accents féminin qu'il abhorre par dessus tout. Frasque. Futilité. Inconstance. Comment Franck a pu avoir l'idée de le proposer pour ce poste. Il connait l'Australien depuis un bon nombre d'années, avant meme qu'il ne devienne garde du corps. Il savait comment ce dernier résonnait, et pourtant il l'avait posé dans ce nid d’abeilles à talons hauts sans meme sourciller. Soit le juge avait fait pression, soit la situation était encore pire que prévue pour cette jeune femme et son magistrat de Père. Vague espoir que l'option 2 ne reste qu'une option. Le fait que ce soit les mexicains le véritable problème allait compliquer la chose sir la jeune femme se comportait de la sorte très longtemps, elle était un aimant aux emmerdes.

Ces dames, qui ressemblaient plus à une horde de zombies sexuels attirés comme des lapines vers les phares d'une voiture, viennent à lui, le touchent, le caressent l'examinant comme leur futur repas genre petits fours et macramé. Et si il peut se sentir vaguement flatté de voir l’intérêt et d’écouter les commentaires, il n'est pas ici pour se taper le panel de garces de Los Angeles, toute tentation que cela puisse être. Ouverture de cuisse facile = emmerdes au plus haut niveau. Un Boy toy qu'il ne sera pas. Et encore moins pour Raphaëlle qui s'amuse à distiller des mots pouvant mener à confusion sur le rôle du jeune homme à ses cotés.  

Ce qui pourrait sembler une torture à tenter de le voir se dépêtrer de mains inquisitrices est en fait une belle source d'information pour celui qui sait observer.
1 - Sa protégée se tape des hommes mariés sans se cacher. Bravo chérie, ca va être sympa de tenter de protéger un minimum de dignité.
2 - Elle boit de l'alcool dès 8 h et continue à 10h. Super une alcoolo. L'état en fin de journée doit être sympa.
3 - Elle semble s'éloigner des autres garces, presque protégée par cet espace qu'elle a volontairement crée pour se dédouaner des autres. Une faille ?
4 - Elle veut le faire partir en l'insultant comme une merde ? Courage . Mais tu vas déguster sévère ma vieille.

Le voici donc en attente derrière une Raphaelle qui reprend un cocktail et la main sur la conversation. Elle pose ses bases, se recule, se retourne, l'attire à elle et appose ses lèvres aux siennes sans hésitation, et surtout sans le regarder. Il ne fait même pas mine d’être étonné de ce comportement digne d'une prostituée de luxe. Elle veut quoi exactement? Prouver qu'il est à elle, tout en voulant le faire partir? Contradiction féminine dans sa splendeur la plus frivole. Il ne résiste pas, ne l'accompagne pas dans son délire et trouverait même ce baiser agréable si il ne savait pas le message qu'elle voulait faire passer. Okay ca se passera comme ça entre eux. Elle se recule sans avoir osé croiser son regard - petite joueuse - affirme sa propriété sur lui sans aucun état d’âme. Erreur. Un mot à Salomée qui semble la plus encline, ou la plus déterminée, à le mettre dans son lit - double erreur. Enfin, un regard vers lui, quelques mots sans importance et elle dévoile son plan à voix haute. Troisième et dernière erreur dont il se contentera.

Son regard ne faillit pas, mais elle peut lire sur son visage un étrange sourire. Il s'approche de la table en même temps que le serveur, lui prend le stylo et le carnet de commande qu'il porte dans sa poche de chemise, en détache une page, écrit, rend le tout au jeune garçon et vient devant la blonde qu'il l'a dévoré du regard dès le premier instant. La main d'Aiden vient se poser sous son menton gardant son visage relevé vers lui, et se baisse pour atteindre ses lèvres. Si le baiser de Raphaelle n'avait pas passé une barrière de sa langue, celui d'Aiden est loin d'être aussi sage. C'est un baiser provoquant, langoureux, déplacé et une invitation à une dépravation sexuelle à venir. Quelques instants volés à une blonde qui n'en demandait pas autant.
- Appelle moi quand tu veux. Murmure pour elle en lui glissant la petite feuille sur laquelle est inscrit son téléphone dans son décolleté affriolant, murmure assez fort pour que la brune puisse entendre. Il se relève prenant une serviette pour essuyer le trop plein de rouge à lèvre transféré sur ses lèvres dans un silence étourdissant des autres filles, restée en mode O sur leurs lèvres.

Enfin il se retourne vers Raphaelle se penchant vers elle , une main en appuis sur le dossier de sa chaise, une autre sur la table, vague conciliabule.
- Vous croyez très sincèrement qu'en m'embrassant de la sorte, vous alliez me faire peur et que j'allais fuir devant vos petites provocations dignes d'une cours de maternelle ? Je crois que vous n'avez pas encore compris à qui vous aviez à faire, et encore moins du rôle que je vais jouer dans votre protection. J'avais l'intention de vous lâcher du leste, mais cette façon de vous comporter ne va donner qu'un seul résultat. Je vais être la pire personne que vous puissiez rencontrer. Croyez moi, Mademoiselle St George, vous ne voulez pas ça. Dernière chose, je ne suis pas votre propriété, je suis celle de votre Père. C'est lui qui décide de ma présence à vos cotés, pas vous. Quelque soit les moyens que vous emploierez Se relevant en rejetant sur la table la serviette en papier marquée de rouge, le ton de sa voix redevenu assez clair pour toutes - Et si vous pensez sincèrement que ce que vous m'avez fait est un baiser, alors chérie, vous avez encore beaucoup à apprendre sur la façon d'embrasser, vous étiez nulle. Deux petites tapes sur la joue féminine pour lui donner du courage à faire mieux- piètre consolation-  avant de retourner à la place qu'il occupait , apportant à nouveau son attention professionnelle sur le groupe et les alentours.

Salomée venait de gagner une bataille et observait Raphaelle d'un oeil presque lumineux du plaisir de la victoire. Elle passa ses doigts sur ses lèvres dont le rouge vif avait perdu une teinte, et suça le bout de son index avant de reprendre un cocktail, le port etait plus altier, la poitrine portée en avant, le dos bien droit :
- Je crois qu'il saura s'en sortir pour une nuit à trois, c'est quand tu veux Raphi chérie. . Autour d'elles, les autres filles se réveillaient un peu de leur état de poissons choqués et commandèrent d'autres cocktails en poussant des soupirs mélodramatiques bien trop marqués.



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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
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Mar 3 Mar - 18:33

Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle)  et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! .

Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées
Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.



Gemma Arterton  Rogers


https://www.youtube.com/watch?v=LOZuxwVk7TU

Ils ont entamé, l’un et l’autre, une guerre qui n’a rien de froide et ils ont déjà démontrés, par leurs escarmouches verbales qu’ils ne prendront aucun prisonniers. Reddition totale de l’un  ou de l’autre, il n’y aura ni compromis, ni médiation. Ni de la part de Murphy et encore moins de celle de Raphaëlle. Et celle-ci n’épargne pas son garde du corps nouvellement engagé. Elle le balance tout droit dans un aquarium de piranhas en talons hauts dont elle est la queen Bitch. Il n’y a aucun regret ni once de remords dans sa manière d’agir. La brune a tenté plusieurs fois de dissuader son père de lui adjoindre une ombre, il a refusé. Not Okay. Elle est à deux doigts de quitter Los Angeles pour  retourner en Louisiane, là où les Saint-Georges ont une résidence secondaire. Le Juge lui a demandé de différer son voyage de plusieurs mois et cela lui coute plus qu’elle ne le montre. Alors si en plus, elle doit supporter un connard attaché à ses pas, ca ne va pas le faire. Et Murphy a l’air d’être beaucoup plus coriace que ses derniers laquais.

Elle l’observe se dépêtrer de la marée féminine, et elle doit admettre qu’il ne s’en sort pas trop mal. Un peu trop bien à son gout d’ailleurs. De quoi lui donner envie d’en rajouter une couche sans subtilité. Son cocktail arrive (le troisième ? Le second ? Le quatrième ? Elle a perdu le compte) et elle en boit une longue gorgée. Reposant le verre à moitié vide sur la table. Lorsque Mia tend la main pour le goûter, elle se prend une légère tape sur le dos de celle-ci – Je ne partage pas, chérie, tu le sais. -Si il y a le sourire, il n’y a pas vraiment d’excuse pour son comportement d’enfant gâtée. Le soleil tourne autour d’elle en ce qui la concerne.

La brune décide, dans une de ses impulsions qui semblent défier le contrôle permanent qu’elle s’impose (ou bien est  une succession d’impulsion et parfois une once de contrôle ? ) de mettre un point final aux discussions entre les différentes filles, et surtout vis-à-vis de Salomé. L’Australien se retrouve au centre de l’équilibre des jeux de pouvoirs des deux femmes. Ce n’est pas une position enviable malgré l’amitié apparente entre elles. Et si elle peut agacer l’homme au passage, pourquoi se priver ? Elle se lève, attirant les regards. Un baiser qui n’en est pas un, pas vraiment.  Une provocation verbale. Et elle se rassoit, passablement fière d’elle. Elle s’allume une cigarette. Savourant la nicotine sans paraître se préoccuper de la réaction de son Papier – peint imposé. Faux. Elle est  attentive. Et le sourire qui s’est imprimé sur les traits masculins lui déplait.  Ce n’est rien à coté de la suite.

Le numéro de téléphone qu’il glisse dans le décolleté passe encore. C’est un geste vulgaire, bon pour les filles des clubs de strip tease et que Salomé s’en contente, grand bien lui fasse. Mais le baiser ? Le baiser qu’il presse contre les lèvres de la jolie blonde ? La manière dont il prends possession de sa bouche ? C’est une insulte directe. Ses phalanges blanchissent sur sa cigarette et sa mâchoire se contracte. Les lunettes de soleil retombent sur son nez, dissimulant la furie blanche de son regard.  Les autres femmes n’en perdent pas une miette. Partageant leur attention entre Murphy et Salomé et Raphaëlle d’autre part. Il n’y aura pas d’éclat de sa part. Certainement pas. Ce n’est pas le moment. Il reprend sa place dans son dos et se penche pour quelques paroles.  Elle incline  à demi la tête en arrière vers lui, et finit par lâcher, d’un ton qui respire l’ennui et le je m’en foutisme le plus complet- Vous parlez beaucoup trop pour un Papier peint efficace, on ne vous l’a jamais dit ? -Avant de reprendre sa position initiale.

A-t-elle seulement écouté ce qu’il vient de lui dire ? Ce qui est certain, c’est que Raphaëlle ne lui fera pas le plaisir d’une vraie réponse. Certainement pas maintenant. Elle a déjà croisé la route de la pire personne qu’il soit et il lui arrive pas  à la cheville. Il a visiblement envie d’enfoncer le clou et de l’humilier pleinement. Elle écarte d’un geste vif sa main qui vient de lui infliger un geste condescendant avant d’avoir un rire perlé au contraste frappant. Maitrise, theatre et poudre aux yeux. – Je crains que vous ne m’intéressiez pas suffisamment pour que j’ai  envie de vous donner  la moindre idée de la manière dont j’embrasse quand je suis vraiment attirée par un homme. Et cela ne risque pas de se produire, désolée.  

Salomé tient à ajouter sa pierre, ayant parfaitement conscience que le garde du cops vient de lui donner l’avantage sur sa rivale. Et c’est sans aucun doute ce qui reste le plus en travers de la gorge d Raphaëlle. Le baiser et qu’il se tape la blonde, elle n’en a strictement rien à faire. Il fait ce qu’il veux de sa queue et si ca lui permet qu’il lui lâche la grappe, parfait. Mais qu’il influe sur leur dynamique ? Ca… Ca passe pas. Se promettant que jamais, putain de jamais, elle ne couchera avec lui. Plutôt crever. Elle fait mine de réfléchir. Son ton est léger, non concerné  -Humm Non. Il a l’air d’avoir fait son propre choix. Amuse toi bien avec lui, Darling, je te le laisse. Ton frère a bien plus de classe, tu ne crois pas ?

L’incident semble clos et leurs échanges dévient sur d’autres thèmes, les futurs galas, les soirées où il faut être, les plans d’escapades. Quelques tapas sont servis et mangés. La jeune femme éteint sa xieme cigarette réduit à un mégot et finit par repousser sa chaise, annonçant – Je vais me repoudrer le nez… -Laissant sur la table un de ses verres à trois quart vide. Sachant que Hulk tiendra à venir avec elle. Au moins pour inspecter les lieux.  Bingo. elle ne fait que quelques pas avant de sentir sa présence dans son dos.  Sac à main en bandoulière, elle attend avec une impatience marquée qu’il finisse d’examiner chacun des toilettes, s’assurant que personne ne s’y dissimule. Tapant de ses ongles sur l’émail d’un des lavabos tout le temps qu’il officie. Et il pourra le faire dans le calme. Elle est furieuse, bien d’avantage qu’elle ne laisse percevoir, ce qui a au moins un avantage pour lui : Raphaëlle ne lui adresse plus la parole. Avant de s’enfermer enfin dans un des toilettes, tirant le verrou derrière elle. Elle a dit vrai. Enfin presque. Il s’agit surtout de se poudrer le nez. Ce qu’elle fait en quelques secondes.  Un billet roulé en tube. Trois lignes d’Héroine sur son porte carte qu’elle inhale profondément, chasse d’eau pour donner le change. Lavage des mains, remaquillage de sa bouche : pas touche à ses lunettes de soleil qui dissimulent ses pupilles dilatées. Et lui, qui continue à faire le pieds de grue. PUTAIN IL L ENERVE ! Et pas envie de retrouver les dindes en fait. Quand elle remonte, la jeune femme se dirige droit vers la sortie, esquissant un vague signe de bye bye à l’encontre du groupe.  Elles se retrouveront pour la plupart au Lure de toute manière. D’ici quelques minutes, le temps que la drogue agisse, elle se foutra de tout ce bordel et ce sera PARFAIT ! Elle finit par lâcher -On rentre. Je ne ressors pas avant 23h. Foutez moi la paix jusque là et faite ce que vous voulez d’ici de votre coté, rien à taper.
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Dim 8 Mar - 11:00

Aiden Murphy

J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.

Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.

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La tension entre la Diva des paparazzis et L’emmerdeur Australien n’avait rien de feint. Cette femme était proprement exaspérante, inintéressante, chiante, et encore un bon nombre de qualificatifs en –ante qu’il énumérait à mesure que leur conversation prenait l’allure de défi perpétuel à celui qui pissera le plus loin. Si le danger n’était pas venu des mexicains, Murphy l’aurait planté avant même qu’elle n’ait le temps de finir sa première phrase dans le bureau de « Papa ». Seulement voilà, le juge avait gagné son respect en combattant le cartel tout en sachant qu’il était en danger avec sa famille.  Murphy acceptait la délicate mission pour cette raison. Et surement pas pour supporter la fifille, acariâtre comme une vieille,  et aussi futile qu’une gamine qui se prend pour une grande. En apparence tout du moins. Le temps qu’il allait perdre à la surveiller plutôt qu’à la protéger du danger, le rendait déjà malade. Mais il avait accepté, à lui de porter sa croix pour ce choix conscient.

Et Raphaëlle St Georges se montrait sous son plus mauvais jour. Elle le rabaissait déjà bien trop pour qu’il en supporte d’avantage, il n’aimait pas ces gens nés avec une cuillère d’argent au coin de la bouche et n’ayant jamais eu à devoir se battre pour s’en sortir. Et il serait surement plus hargneux qu’avec ces autres protégés qui avaient su équilibrer leurs lubies et leur protection. La Diva vient rejoindre son groupe de harpies et la situation faillit lui échapper. Un piège de la brune en le laissant être le repas d’une demi-dizaine de garces avide de chair fraiche.  S’il avait réussi à se sortir de ce mauvais pas, le baiser possessif de Raphaëlle l’avait cloué sur place. Rien de tendre, rien de bienveillant, mais un acte de propriété qu’il refusait de signer. Il n’était pas sa chose, ni son sac, ni son papier peint. Après l’amusement d’un Hulk qui amena des questions à le faire tomber de voir autant d’idioties, là c’était différent.  

C’était un sentiment entre la colère et l’envie de lui rendre la monnaie de sa pièce qui le fit s’avancer vers celle qui semblait l’énerver le plus. Ou être l’ennemie à battre.  Le baiser volé à la blonde semblait porter le message contraire que celui de la brune à son égard. Je suis libre, je ne suis pas à toi, et quoique tu fasses, je te le rendrais au centuple. Il avait choisi de donner un avantage certain à Salomé et celle-ci le savourait en passant son regard pétillant de désir entre lui et celle qui avait perdu une manche. Interférer ainsi dans une bataille de meufs n’était pas vraiment une bonne idée, il le paierait, il le savait, mais rien n’aurait pu l’empêcher. Un regard de défi d’une Raphaelle en furie. Pauvre fille. Et son rire qui ressemble à des ongles qu’on raye sur un tableau noir.
– Ma chère. Ne pas vouloir m’embrasser est la meilleure nouvelle de la journée, ne soyez pas désolée.

Non il ne se démontait pas, pas même en écoutant les échanges entre brune et blonde. Blonde qui le dévore du regard de bas en haut à la question de sa plus tendre ennemie, elle penche la tête, prend le temps de la réflexion : - je compte bien plus que m’amuser… Plus classe que Preston ? Chérie ouvre les yeux un peu. Non ... ses dents marquèrent ses lèvres légèrement démaquillées – Non celui-là est au-dessus du lot. Même de mon frère. Et elle l’aurait, comme disait Raphaelle, le choix semblait fait. C’est un sourire léger d’un Hulk revenu à sa place qui accueillit cette déclaration qui allait sans doute encore plus énerver la diva.  Lui avait fini ce qu’il avait à dire et resterait sagement jusqu’au prochain coup.

Durant la petite demi-heure suivante, plus aucun éclat de voix en sa direction. Ça parle des prochaines soirées, gala et sorties entre filles, il prend quelques notes des dates les plus proches espérant que « madame » et sa secrétaire n’oublient pas de lui confirmer le tout par écrit. C’est alors que Raphaëlle se lève, prenant son sac pour aller aux toilettes. Sans hésitation de pudeur ou de protection de sa vie privée, il calque ses pas sur les siens, allant vérifier que l’endroit soit sécurisé. Et tout cela dans un silence bienvenu. Oh oui cette fureur qui transparait contre lui, tellement intense. En rajouter ? C’est tentant mais pas indispensable à cet instant et si cela lui permet d’évoluer dans un mutisme féminin, merci je prends. En quelques instants, tout semble okay et il la laisse un peu seule en sortant de la pièce pour se positionner devant la porte.  

Elle ressort quelques minutes plus tard, le maquillage refait. Il redevient son ombre silencieuse et ne cherche même pas à se retourner vers le groupe de filles quand Raphaëlle prend la direction opposée vers la sortie. Pas un regard énamouré à la blonde, il la retrouvera surement un jour, ou bien l’appellera-t-elle. Le veut-il vraiment ? En vérité non. C’était une leçon à donner, et il était bon professeur. Après si elle l’appelait …  Les paroles sifflées de colère de Raphaëlle ne manquent pas de le faire sourire alors qu’ils attendent la voiture que « ce pauvre Damien » est parti chercher en les voyant arriver. Un simple
– Bien Mademoiselle sort des lèvres Australienne alors que la mustang est avancée.

Le retour à la villa des Saint Georges se fait dans un silence de mort entre les deux. Aiden regarde à peine sa voisine qui semble s’alanguir dans le siège, surement comblée d’alcool pour la matinée. Il s’intéresse plutôt aux voitures les suivant, dont une de son équipe qui sera en appui à chaque sortie – parfait- d’autres en scooters avec des paparazzis peu discret qui arrivent à leur hauteur mitraillant Raphaëlle quelques secondes avant que Aiden n’accélère les plantant loin derrière.  Il observe aussi la route qu’ils prendront surement souvent. Ses recoins sont encore abstraits, mais bientôt il n’y aura plus aucune route qu’il ne lui soit inconnue.

Les grilles du domaine s’ouvrent à eux une vingtaine de minutes plus tard, il faudra deux gardes supplémentaires à l’entrée, note pour lui-même.  La voiture est menée jusqu’à son point de départ. Il n’attend pas plus laissant au soin d’un des membres du personnel d’aller garer la voiture de "madame", de une parce que ce n’est pas son travail et de deux parce qu’il ne connait pas encore le domaine. Sans un regard vers elle, il va directement à sa voiture prenant un sac de voyage en cuir marron terni déjà par un bon nombre de kilomètres. La femme qui l’avait accueilli à son arrivée le guide vers sa chambre, face à celle de l’insupportable brune.  Une chose est certaine, elle ne viendra pas l’emmerder aujourd’hui. Prenant une petite demi-heure pour se rafraîchir et manger, il passera le reste de l’après-midi avec Sulli et l’équipe de surveillance, faisant le tour du domaine, notant les changements à effectuer, les cameras à ajouter. Un appel de Franck deux heures plus tard avec une bonne nouvelle : l’équipe du Lure les laissera armé, aucun autre choix n’était possible de toute façon. L’organisation de la protection de Raphaëlle se met en place doucement, mais surement. Espérons que rien n’arrive avant que tout ne soit dirigé au millimètre près. C’était un risque à courir, un risque qu’il n’avait le choix de prendre au vu du comportement de la jeune femme prête à lui glisser entre les doigts comme une anguille. Les heures passaient doucement sans qu’aucun des deux ne se recroisent.



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« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
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Mar 10 Mar - 14:03

Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle) et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! .

Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées
Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.


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Est-ce que Raphaëlle regrette la tournure acide que prennent ses relations avec son nouveau garde du corps ? Non. Il prend déjà trop de place à son gout. Ils ne connaissent que depuis quelques heures et il s’impose dans l’engrenage de vie bien plus que ses prédécesseurs. Et cela ne lui convient pas. Les autres se contentaient de souffrir en silence. L’Australopithèque a l’air décidé à la rendre misérable en retour. Sale con. Elle tremble de rage et ne peut la laisser exploser comme elle l’aurait souhaiter. La simple perspective d’une scène publique est impensable. Hors de question de s’humilier d’avantage. Si la brune se moque totalement des frasques et scandales, des arrestations pour alcool au volant ou consommation de drogues qui peuvent faire le bonheur de la presse, c’est encore un autre registre. Aussi elle se contient. Aiden a parfaitement joué la main qu’elle lui avait servi. Qu’il en profite le temps que cela dure. Elle l’aura à l’usure. Promesse silencieuse. Elle ignore avec un dédain apparent sa dernière pique.

Quand à la remarque de Salomé, elle glisse sur elle. Comment attendre un jugement éclairé sur deux hommes lorsque l’un deux est son propre frère. Surtout sur un plan sexuel ou attractif. Pas étonnant qu’elle ne voit pas l’évidence. L’un est un mannequin au rabais, pas trop mal foutu de sa personne, l’autre possède une élégance arrogante innée. Que l’autre pouff se tape son garde du corps. Au moins elle aura la paix pendant ce temps. Après un temps suffisant, elle n’en peux plus. Suffoque dans cette atmosphère vicieuse qu’elle entretient soigneusement. Une descente dans les toilettes, ne demande même pas à son pot de colle de rester là où il est : mine de rien, les hommes qui se sont occupés de sa sécurité avant lui sont parvenus à faire intégrer quelques reflexes qu’elle ne questionne plus. Pas de protestation véhémente quand il explorer l’ensemble du lieu. Cela n’a bientôt plus d’importance quand la drogue est inhalée. Le rush n’arrive pas, pas par cette méthode. Mais elle répugne aux shoots, les aiguilles laissent des marques trop visibles. Sauf quand elle prend le temps de s’injecter à des endroits plus discrets. Pas le temps nécessaire. Sans compter que la Diva régule autant qu’elle peut sa consommation. Sautant d’une substance à une autre pour éviter tant qu’elle peut une accoutumance trop marquée à l’une d’elle.

Sur un ton de harpie, elle lui annonce qu’ils rentrent, et en silence. L’interlude n’a pas calmé son ressentiment. La brune a toujours envie de lui tordre le cou. La mustang ne tarde pas à être amenée et elle abandonne un pourboire confortable au voiturier qui est habitué à voir compenser la politesse minimum auquel il aurait le droit par plusieurs billets de 50$. Raphaëlle incline légèrement son siège vers l’arrière, dans un position plus confortable. Laissant la drogue l’envelloper et dénouer le carcan qui l’écrase sans répit. Sa respiration se fait plus régulière et elle oublierait presque la fureur qu’elle ressentait à l’égard d’Hulk. La jeune femme sort son téléphone et passe un appel à mi-voix. Celui-ci n’est pas fait pour la gallerie.
-Hey you, désolée pour tout à l’heure on a été interrompu.
-…
-Je sais. Dis, j’ai quelques heures là, tu as un peu de temps pour un café, je viens te voir et j’apporte ce que tu veux avec ? -Pas une seule considérations sur ce que pourrait dire son chauffeur d’un changement de plan impromptu.
-…
-Tu bosses trop, bordel ! Ca va faire trois semaines qu’on ne s’est pas vu -Son ton est probablement le plus authentique qu’il ait pu entendre. Aucun des accents travaillés qu’elle avait avec les autres femmes. -Je vais au Lure, ce soir. Il y aura aussi les filles. Tu nous rejoins ?
-NON ! Jamais de la vie ! Ce club est une merde, tu sais ce que j’en pense ! Et me lance par sur tes « copines »
-Cette fois, la réponse est si véhémente que Raphaëlle a écarté le combiné de son oreille pour éviter de perdre ce qu’il lui restait d’audition, permettant à Murphy d’entendre la réaction.
-S’il te plaiiiit, Jaimie d’amouuuur ? -Son timbre reste joueur, totalement exatravagant. Elle sait très bien qu’elle ne parviendra pas à le convaincre.
-…
-Okay monsieur le bonnet de nuit. Mais tu me promet de passer bientôt à la maison ? Sinon c’est moi qui débarques chez toi !

Elle raccroche sur cette menace que son cousin ne devrait pas prendre à la légère. La jeune femme éteint son téléphone et se rallonge sur son siège. Sans un regard à son chauffeur, le regard dissimulé derrière les verres fumés de ses lunettes et tourné vers le paysage qui défile familièrement. Impossible de dire si elle s’est endormie, mais elle, elle profite de ce cocon de calme, de bien être qu’elle ressent si pleinement. La mustang s’immobilise juste devant la porte principale et c’est d’une démarche à peine hésitante les toutes premières secondes avant que son pas ne se raffermisse que Raphaëlle disparaît dans la villa pour rejoindre ensuite sa chambre. Elle y restera enfermée pendant une partie de l’après midi. La brune dormira quelques heures avant de se pencher sur un rapport pressant. Elle sera parfaitement présentable pour une vidéo-conférence hebdomadaire qui se tient à dix-sept heures. Elle ne cherche pas à savoir ce que fait l’invité indésirable et ce n’est que vers dix -neuf heures qu’elle quitte l’étage pour s’immerger dans la piscine couverte, prenant son temps pour faire des longueurs et dissiper la tension qui remonte maintenant que les effets de la drogue se dissipent. Mais elle s’interdit de reprendre une dose si vite. Sans compter que ses réserves s’épuisent. Ce qui devrait être réglé ce soir. Un message rapide lui a confirmé que son dealer préféré sera bien au Lure dans la soirée. Sur la terrasse, un nouveau verre à coté d’elle et un croque monsieur accompagné d’une salade, courtoisie de la cuisinière, elle profite encore une heure de la douceur de la soirée en se plongeant dans l’analyse de plusieurs études qu’elle doit compiler et synthétiser. Surlignant et prenant des notes sur son ordi portable avant de rentrer se préparer aux alentours de 22h. Si elle a pu apercevoir les équipes de Crocodile Dundee et sa silhouette organisant ses hommes, elle a évité tout contact direct. Pas envie de lui parler.

Quand elle redescend, il est presque 23h. Parfait pour un début de soirée dans l’un des clubs les plus débridés de Los Angeles. La jeune femme a sévèrement lissé ses cheveux pour dégager son visage et son regard ombré de gris. Elle descend vêtue d’un bustier qui met en valeur la rondeur de sa poitrine avant de s’évaser en une robe au voilage transparent qui dessine sa taille et ses cuisses, laissant apparaitre un shorty taille haute qui galbe son ventre. Un monochrome noir qui n’est atténué que par ses bijoux au poignet en or, tout comme ses boucles d’oreille. Des talons aiguilles aux boucles et talons dorés assortissent l’ensemble, avec une simple pochette sombre à ses épaules, dissimulée par une veste presque masculine dans sa coupe.

Elle descend les quelques marches qui mènent à l’allée principale, inspirant l’air nocturne à plein poumons. Adorant ces mélanges de fragrances qui semblent plus intense maintenant que le soleil est couchée. Il se matérialise à ses cotés sans que la jeune femme ne puisse savoir si il était là ou si il vient d’arriver. Elle semble parfaitement indifférente à sa présence. Observant sans un mot la tenue qu’il a choisi pour sortir. Une instruction, cependant. -Quand on arrive, vous pourrez à loisir vérifier les salons lounges es VIP. De manière à ce qu’ils vous conviennent quand j’utiliserais l’un d’eux. Et soyons clair. Je vous exige à l’extérieur. Porte fermée. Pas besoin de vous à l’intérieur quand j’y serais accompagnée. Il vous faut un dessin ?



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Mer 18 Mar - 16:18

Aiden Murphy

J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.

Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.

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La réaction de Raphaelle valait en elle meme le détour. Vexée jusqu'au plus profond de la jolie frimousse d’emmerdeuse, elle n'en laissait rien paraitre et encore moins devant son "ennemie" aux teintes d'un faux blond décoloré. Il fallait maintenir l'apparence, et surtout, ô grand surtout, ne pas montrer que Salomée avait gagné un point fort sur la brune, quoique celle-ci en dise. Ce qui était tout aussi plaisant c'était de voir qu'au delà de ce petit jeu entre les filles, lui même avait démontré à la Diva que jamais il ne se laisserait traiter de la sorte et surtout pas par elle. Peut-etre aurait-il préféré une relation plus saine, ou plus professionnelle avec une adulte responsable, mais de cela il avait fait le deuil dès qu'elle avait ouvert la bouche. Alors il faisait avec, montrant les dents quand elle faisait de même et étant plus calme face à une réaction miroir. Parce que non, il s'en foutait totalement de la gue-guerre intestine féminine, de savoir laquelle osera le plus de chose que l'autre, Et encore plus quand il devait pour cela se mettre à dos quelqu'un à en entendre crépiter les nerfs, mais quand on l'insultait ... Là c'était différent. Et si Diva avait déjà réussi à mettre à terre plusieurs de ses infortunés collègues, elle aura beaucoup plus de mal avec lui. Peut-être y arrivera t-elle, mais ce serait une faute de conscience de la laisser avec ses emmerdes mexicaines qui lui sont encore inconnues. Malgré son coté flegmatique j'en-foutiste, Aiden ne voulait en aucune circonstance qu'il arrive malheur à cette jeune femme. Conscience professionnelle bien sur.

Il n'en rajoute pas, même avec le soutien visuel de Salomé qui savoure sa victoire. Il s'est fait entendre et comprendre, du moins l'espérait-il. Le départ de Raphaëlle de la table et sa descente aux toilettes sonne comme une fin en soit, malgré la tension qui la parcoure. Et dans cet instant qui la rend véritablement à son regard, il sent, il sait qu'elle n'a rien à faire ici. Elle dénote d'un seul tenant alors qu'elle semblait être l'âme même du groupe d’écervelées. Instant fugace d'une vérité qui s'efface derrière le fumé de ses lunettes. Le retour dans le silence mortuaire de la mustang pourrait sembler une pénitence, mais pour lui, cela ressemblait juste à des vacances. Il avait apprit durant de longs mois ce qu'était le silence, au début ennemi d'un esprit qui réfléchissait trop, pour finir par en apprécier chaque seconde où son esprit pouvait enfin agir et réagir comme il fallait. Si son frère le voyait aujourd'hui ...

Une voix à ses cotés qui reprend vie en appelant "Jaimie d'amour". Pauvre mec, à devoir supporter la diva enamourée inconsciente que sa vie était pas si terrible que cela. Et le Jaimie d'amour semble bien connaitre la brune et ses harpies en hurlant au téléphone, rien qu'à l'idée évoquée de venir avec les filles ce soir meme; Bravo mec. Aiden, ne relâchant pas son attention de la route, n'esquissant même pas un geste vers elle, ne put retenir un sourire. Un de ceux sarcastique et amusé sans se cacher. Qu'elle le voit ou non ne lui importait que peu. Le reste de la route fut d'un calme olympien, à croire qu'elle ait été endormie durant le trajet. L'arrivée au domaine marque la fin pour les deux d'une douloureuse proximité, il part de son coté prenant enfin le temps de découvrir ce que sera son environnement immédiat, et les hommes et femmes composant son équipe. Equipe dont il prenait la tête avec pour certains un soulagement de ne plus avoir à faire à Mademoiselle St Georges.

Aiden, au delà de son coté australopithèque australien , était un bon élément pour la société de Franck. Il laissait derrière lui ses a priori et autres retenues pour faire ce que l'on attendait de lui. L'après-midi fut ludique pour les gardes. Après ses mesures immédiates sur les changements dans le fonctionnement de la surveillance, et d'autres détails qui seraient mis en place sur les prochains jours, le travail ne manquait pas autant sur place que pour les trajets. Après avoir obtenu le planning de la part de la secrétaire de la Diva invisible, il avait passé lé reste de l'après midi à aller vérifier les lieux des rendez-vous prévus au plus court. Des banalités, club, plage, bateau, restaurants. Rien de transcendants, rien de bien risqué si ce n'était la régularité d'une horloge helvète de ses déplacements. Sans compter bien sur que les 3/4 de la population de Los Angeles était au courant de ses moindres faits et gestes, merci les réseaux sociaux... Il fallait faire avec, si déjà elle s'en tenait à ce qu'il disait, la partie pourrait être plus égale. Surtout ne pas la brider de trop sous peine qu'elle lui explose au visage, encore plus si il venait à toucher à la liberté fondamentale dont elle se couvrait à chaque circonstances. C'était à lui de gérer les éventuels débordements, à les anticiper, et il aurait du travail sur ce point. Les cartels mexicains n'étaient pas du genre à prendre des gants avec leur future victime. Quand ils voulaient enlever ou tuer quelqu'un c'était dans l'hyper violence, marquant chaque esprit afin d'instaurer une peur viscérale de ce qui pourrait arriver si jamais leurs regards venaient à se poser sur vous. Mieux que quiconque, Aiden savait de quoi ils étaient capable. Le retour à la villa St Georges se déroula dans le calme, malgré quelques voyeurs accrochés aux arbres mitraillant la résidence de leur appareil photo. Un souci qu'il faudrait régler au moment venu. Le reste de la soirée fut simplement à être accroché au téléphone avec sa belle-soeur et son neveu, puis un appel de Franck qui ferait parvenir une note salée au juge pour les nouvelles caméras, et le renforcement des équipes avec le début du procès qui s'annonçait.

22h50. Il avait changé de costume, non pas pour un quelconque sens esthétique, mais plus pour du pratique. D'un gris anthracite avec une chemise aux teintes plus foncées, son arme placée dans son holster, il était dos collé au mur à l'extérieur après avoir envoyé 3 de ses hommes en avance sur la voiture qui prendrait bientôt la route. C'est à 23h précise que la Diva fit son apparition. Et quelle apparition. Elle était putain de bien faite avec ses formes qui ressortait d'une tenue minimaliste. Vraiment très belle en l'observant prendre quelques bouffées d'air pur avant qu'elle ne s’aperçoive de sa présence. La magie de son apparition tomba dès ses premiers mots. Envie de meurtre. Il


- Je connais mon travail, Mademoiselle. Et Non je n'ai aucune envie d'assister à vos ébats. L'extérieur sera parfait.

Franchement est-ce qu'il lui disait comment faire sa manucure? Non! alors qu'elle le laisse gérer sa sécurité, et il la laissera gérer ses frasques avec ses amants ! La limousine était avancée, il passa à coté de Raphaelle, lui ouvrant la porte sans autre mot. Un conducteur, Un garde nommé Dwayne, à l'avant du véhicule. Lui même monta à l'arrière faisant face à la diva dont la tenue transparente attirerait regards, ragots et mâles en chaleur. Il ne tenta même pas de retenir un soupir à ce qui se déroulerait et qui était clair comme de l'eau de roche. La soirée promettait d'être longue. Très longue.






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Mar 24 Mar - 11:03

Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle)  et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! .

Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées
Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.



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Enfin, Raphaëlle peut s’immerger pour quelques courtes heures, dans un calme bienvenue. Et c’est pourtant elle qui le fuit ou le fait imploser à quatre vingt pour cent. Malgré cela, les vingt qui restent lui sont vitales. Surtout maintenant qu’elle doive supporter un nouveau branquignole qui profite de l’argent de son père et de ses inquiétudes. La brune a conscience que la position professionnelle de celui-ci le met dans des situations volatiles et potentiellement risquées. Mais les menaces ont toujours été clairement identifiées. Ce flou artistique commence à lui gratter les nerfs façon rappe à fromage sur un bloc de parmesan. Mais en étant parfaitement sincère avec elle-même, si elle parvient à laisser toutes préoccupations glisser le long de ses épaules, c’est grâce à la magie de Lady Heroine. Tant que le bienfait des effets ne sont pas atteints par les conséquences, elle n’a aucun désir de ralentir ses prises !


Elle peut entendre les équipes d’Australopithèque qui s’activent, qui placent des caméras de surveillances, qui apprennent par cœur la géographie de la maison et du terrain attenant, des diverses dépendances. Pour autant, elle ne pointe pas le bout de son nez. Ils n’ont pas besoin d’elle et elle n’a pas envie de les voir. Un point dans son planning crée une petite vague d’impatience au creux de son ventre. Elle aura besoin de divers relevés pris en temps réel pour comparer les échantillons du laboratoire. Et cela ne signifie qu’une chose : Là où elle ira, il ne pourra pas la suivre ! Quoique, un petit rictus, ce serait amusant qu’il essaie !

Le début de soirée offre quelques minutes de paix tranquille. Pas besoin d’un verre ou d’une cigarette pour occuper ses mains, la drogue a quitté son système. Raphaëlle est lucide. Posée. Elle adore ces moments où la nuit est à encore à ses débuts, et pourtant d’une indéniablement profondeur. Ce n’est qu’en voyant Aiden que son humeur redescend sur terre, il a eu le malheur de s’avancer dans l’un des ilots de lumières que les lampes d’extérieur apportent. Ha. Il est là, Lui. Et il se trahit en la voyant, un regard qui s’adoucit un brin en la regardant, en prenant la mesure de sa tenue et de l’effet harmonieux qui se crée. Désolée, mon grand, tu peux toujours courir. Tu as fait ton choix !  Rien que de le voir, elle a envie de le noyer dans la piscine.  Néanmoins, elle l’observe de bas en haut. Et elle ne s’en cache pas ! Il n’y a pas d’admiration dans sa manière de faire. Ce qui empêche pas que le costume choisi le mette parfaitement en valeur sans en rajouter. Non. Sobre et élégant. Tout en le détaillant, Raphaëlle lui précise deux trois exigences pour la soirée à venir. Plaisir mesquin de voir le muscle de sa mâchoire se contracter sous sa remarque. Visiblement monsieur n’apprécie pas qu’une femme lui donne des ordres. Pas de bol. Il y intérêt à s’y habituer. -Vous connaissez votre travail ? Comme c’est mignon !!!! Je dois croire sur parole que vous êtes le grannnnnnd professionnel que vous prétendez ?! Il s’agit de MA sécurité après tout ! Non, vous êtes en période d’essai, tachez de ne pas l’oublier, Hulk. -Avec le sourire sardonique qui va bien.

Ca… ca devrait rajouter un peu de gazoline sur le feu. Oups. Non, elle n’a pas oublié l’incident avec Salomé et ils ne sont pas partis pour une détente. Loin de là. C'est la limousine qui est déjà prête et et c'est une évidence, elle le laisse conduire sans provoquer de remarque sur ce point. Au moins, elle n'aura pas besoin d'être assise à ses cotés. Sourire qui déchante en voyant le chauffeur familial rester à sa place et Hulk s'installer en face d'elle. Conciliante comme un ange ! Raphaëlle lâche du bout des lèvres en prennant place dans l’habitacle. -Cette fois, votre tenue est adéquate. Vous finissez par comprendre !- Rien d’autre de sa part. Elle n’a pas envie de lui faire la conversation, elle n’a strictement rien à lui dire et encore moins le désir d’entendre ce que lui voudrait partager. Sans lui demander son avis, après tout, c’est SA voiture, elle allume la radio avant de la synchroniser avec les pistes musicales contenues sur son smartphone. Et ce sont plusieurs chansons rock des années 80/90 qui se succèdent. Et il se prendra une méchante tape sur la main si il tente seulement de faire mine de vouloir modifier quoique ce soit sur ce plan ! La dictature, ca va cinq minutes. Sauf quand c’est elle qui l’établie, bien sur !

L’arrivée au Lure se fait quarante-cinq minutes plus tard et sous les flash des photographes des journaux peoples. Elle prend la pose, gracieusement ou non, selon l’envie de l’instant. Salue certains des journalistes par leurs prénoms, bref, joue le jeu à fond de ce genre de presse. Murphy a intérêt à suivre car elle ne se retournera pas pour l’attendre pour pénétrer dans le club. Non qu’elle s’imagine que ce soit aussi facile de se débarrasser de lui. Ce ne doit pas être son premier rodéo dans la ville des Anges. Du moins, elle le souhaite pour lui. En aucun cas elle n’adaptera sa conduite pour lui. Et effectivement, en passant devant le vestiaire bordé de grandes glaces, il est juste un pas derrière elle. Il a de la chance ! Il y a du monde, mais pas encore trop pour le club. Soirée privée VIP pour le lancement d’une nouvelle vodka. Ou bien était ce un champagne ? Elle ne sait plus. Raphaëlle dépose sa veste dans les bras de l’une des attendantes, garde sa pochette et laisse Murphy récupérer le numéro de vestiaire. La musique est assourdissante, un dj mixte en direct de ses platines sur scene encadrée par des podiums où des danseuses professionnelles s’accordent à ses sons. Des escaliers sur les deux cotés de la grande salle, tout au fond ouvrent deux accès sur des salles aux étages avec des ambiances différentes et des salons plus privées. Un grand bar occupe tout un espace sur la gauche et les clubbeurs s’y pressent déjà alors que ses serveuses louvoient entre eux pour aller servir des Guest assis dans des ilots disséminés un peu partout. Sur la gauche une immense porte fenetre surveillée par plusieurs agents de sécurités donne accès aux jardins du Lure. Ce qui coute plusieurs billets de plus pour en franchir le graal.

Sans hésitation, Raphaëlle se faufile jusqu’à l’escalier de gauche. Mais pendant tout le temps qu’il lui faut pour traverser la longueur de l’espace, elle discute, minaude, elle a récupéré un verre presque dès son entrée et en a déjà vidé la moitié. Elle s’immobilise, attire la taille d’un homme qui dansait avec sa partenaire, échange un long baiser langoureux avec lui, le rend à ses mouvements et sa compagne et poursuit son chemin. Des mains s’égarent sur ses hanches, l’immobilisent pour un bref conciliabule à l’oreille, le visage androgyne de la personne presque gommé par la luminosité changeante. Et la musique. La musique qui martele. Sans cesse. Elle ne s’occupe pas de Murphy, pas un regard, pas une attention. Il n’existe pas. Elle n’a pas besoin de montrer quoique ce soit pour que l’un de ceux qui restreint l’accès aux étages s’effacent et les laissent atteindre les paliers supérieurs. L’ambiance est beaucoup moins assassine. Les notes retrouvent des décibels acceptables. Un plafond en verre sain tain permet de danser en ayant une vue plongeante sur la salle du dessous sans être visible. Un autre bar a été installé et les bouteilles ne sont visiblement pas les mêmes que celle proposées en bas. Les teintes sont beaucoup plus subtiles tout comme les arrangements de la pièce  en diverses alcoves. Plusieurs coursives s’évasent discrètement et la jeune femme sort son téléphone, le plaque devant une serrure numérique. Accès totalement restreint à la personne qui en acheté l’espace et la solitude pour un temps donné  La porte s’efface sans un bruit. Elle se poste sur le coté sans entrer et lui adresse enfin la parole -Faites votre boulot !
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Calville
Jeu 30 Avr - 21:17

Aiden Murphy

J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.

Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.

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Comment cette femme qui avait un si charmant minois pouvait etre aussi chiante. Bien des légendes étaient nées du comportement féminin qui se déployait ici dans toute sa splendeur. Que certaines ont ce don inné de taper comme des bambous sur les nerfs de certains hommes. Légendes ? Non c’est une putain de réalité ! Et celle qui se plante devant lui pour accrocher ses remarques sur le wagon désagréable au possible en fait partie ! Elle est chiante. Insupportable. Et habile avec la remarque qui va le plus blesser les personnes aux alentours.  Leitmotiv qui semble être sa marque de fabrique. Mordre, éloigner, rabaisser. Ce n'est pas l'image la plus joyeuse qu'elle pouvait donner d'elle. Fort heureusement pour lui, et malencontreusement pour elle, Aiden avait un flegme australien presque à toute épreuve. Deux sujets etaient capables de le lui faire perdre, mais il n'y avait aucune raison que le jeune homme se livre auprès de la brune qui le toisait d'un regard hautain. Après l'avoir trouvé si charmante la tête et le regard dans les étoiles, il redescendait vite sur terre. Hulk. Pitié. Sa voix neanmoins ne trahit qu'un vague amusement à la voir se débattre pour le faire partir ou trouver un moyen de lui faire claquer la porte.

- Je suis toujours très mignon, Mademoiselle. Quant à savoir si vous me pensez professionnel ou pas, ce n'est pas mon problème, l'essentiel est que votre Père sache de quoi je suis capable et qu'il ait assez confiance pour me confier votre vie. Et si vous vous inquiétiez de votre sécurité, vous feriez bien plus attention et ne tenterez pas de filer à l'anglaise comme mes infortunés collègues ont pu en être victime. Je ne me berce pas d'illusions sur votre comportement, mais sachez qu'à chaque acte de ce style, vous aurez beaucoup moins de liberté. A vous de décider.

Sa tenue semble être l'objet d'attention, et un compliment semble sortir des lèvres maquillées. Un compliment ? Comme quoi elle est capable d’être polie - à peu près. Il ne répond rien ne voulant entrer dans la guerre des chiffons avec la donzelle. Non ses costumes ne coutent pas 2000$ mais ils sont parfaits pour le travail qu'il a a effectué, si elle n'est pas contente, elle lui achètera une garde robe. Greuh c'est dur de ne pas lui lancer son idée vestimentaire, mais il ne se voit pas en "pretty man" à essayer des tas de costumes qui coûterait plus cher que sa paie mensuelle. Et son costume précédant était parfait. Perdu dans ses pensées autant que dans la contemplation d'une Raphaelle à la tenue légère, un regard posé sur elle qu'elle surprend et il sait de suite qu'il a commis une faute. Non pas professionnelle, mais personnelle. Bien sur elle ne rate pas l'occasion de jeter un regard où sonne en grand un "reveeee tu ne m'auras jamais. ". Soupire et la tete qui remue en réponse blasée "reveeeee tu n'es pas mon style"

Si lui était plutot indifférent à sa tenue - il n'était pas là pour la mater - il n’aimait pas l’idée de se trouver en 1ère page avec photos et gros titres sur les nouvelles frasques de la jeune femme. Ca, c'est le genre de chose qu'il n'aime pas, malheureusement ses propres recherches sur la Diva ont failli lui donner de l'urticaire. Coté sureté, ca allait être d'un compliqué, surtout les premières semaines où chacun composait avec l'autre pour la première fois. S'avançant sans un autre mot, il lui ouvrit la portière, la laisse s'installer et prend place à son tour. Le calme revient un peu dans la limousine. L'espace d'une seconde il y croit. Raté. Calumet de la paix et traité de cessez-le-feu ? Oubliez. Non, les deux sont faits pour se bouffer jusqu’à la moelle et même plus que cela. Deux rapports dominants avec ceux qui veulent et croient toujours avoir raison, la guerre sera longue, très longue. Il n'y aura aucune concession de son coté, comme il sait par le regard qu'elle pose sur lui, qu'elle n'en aura aucune non plus.

Sa mâchoire se contracte à nouveau quand il sent la fumée d'un joint venir jusqu'à lui malgré la fenêtre ouverte. Plusieurs fois il tente de lui retirer ce mégot mais contrairement à la matinée où le joint avait fini sa course écrasé, ici il ne réussit pas à le saisir, repoussé par quelques coups sur sa mains. Son regard perd beaucoup en vague ironie. Il n'aime pas cette odeur, il n'aime pas les droguées, il n'aime pas être ici et sortir de la limousine en puant l'herbe qui rend joyeux. Une douche sera plus que nécessaire pour retirer cette infection olfactive, autant qu'une mise au point avec la Diva pour les prochaines sorties. Qu'elle se défonce oui, en sa compagnie non. Drogues douces diront certains, presque une normalité dans ce monde à la dérive, une obligation dans le monde de la jet-set, mais pour lui l'histoire s'est formée il y a des années dans le sang. Il n'aura aucune pitié à virer les doses de la jacqueline si il venait à les trouver.  

Le club enfin apparaît lui permettant de sortir rapidement avec une grimace dégoûtée. Et ce qu'il craignait est bien pire encore. La soirée privée ne l’était pas tant que cela, bien qu'Aiden s'imaginait facilement ce que ce club pouvait donner en étant ouvert au tout à chacun. Raphaelle frayait dans la foule comme un poisson dans l'eau, se glissant entre les danseuses et surtout les danseurs du club qui suivaient l'ambiance dance electro battant les enceintes d'un bruit continu. Derrière elle, Aiden suivait le rythme de la jeune femme, la laissant embrasser, toucher, exciter qui se trouvait devant elle. Ça allait finir en orgie. "I’m Happy" dirait un droopy lassé. Pourtant, malgré tout il n’oubliait pas pourquoi il était là. Menace réelle qui le faisait observer la foule aux gestes désincarnés.  Son regard se faisait circulaire dans la salle, autant que possible, essayant parmi la foule, les lumières et les fumées de trouver ce qui pourrait devenir dangereux pour celle qui papillonnait de mâle en mâle, la langue parfois bien loin dans la gorge d'un inconnu. Un commentaire sur son comportement ? Meme pas; Ce n’était pas son rôle; Et la connaissant depuis le matin meme, il ne s'attendait à rien d'autre d’elle. Elle était exactement ce qu’elle voulait montrer d’elle : superficielle. Et muette, grand dieu merci. Se sent-il sanctionné de son silence ? NON il l'en remercierait presque.

Enfin elle le guide vers l'escalier et les salles VIP. Le salon privé au bout d'un dédale, salon bien plus au calme effectivement. A l'ordre ordonné et cinglant de la brune, il haussa un sourcil, marquant néanmoins un sourire d'une légère arrogance:
- Heureusement que vous me donnez des instructions, j'aurai cru que vous aviez ouvert la porte pour me montrer la décoration Oui il était blasé, non il n'était pas sociable ce soir, Raphaelle avait eu le comportement qu'il fallait pour le mettre dans une sorte de colère froide contre elle. La Drogue, merci du cadeau. Il pénétra dans ce lieu qu'il verrait surement souvent dans les prochains mois.  L'endroit était circulaire avec le confort moderne qui allait avec le prix payé, surement indécent. Les canapés de cuir noir brillait, lustré comme jamais, les spots dansaient dans la salle, et le son pouvait jaillir de grandes enceintes high tech qu'on aurait surement prit pour des sculptures post moderne. Un bar privé bien remplis. Quand à la vue sur la salle elle se faisiat par de grandes baies vitrées avec des glaces sans teint qui empêchait le troupeau de danseurs de toucher du regard les dieux friqués. Aucun problème de sécurité , cela lui allait. Il ressortit au bout de deux minutes. - Très classe commenta-t-il - Une précision. Vos invités seront fouillés avant leur entrée dans votre salon. Si cela vous dérange, nous pouvons retourner à la villa de suite. Alors que faisons-nous?

Un sourire de façade, il lui laissait un choix qui n'en était pas un. Et Raphaelle n'aimerait pas ça, mais pas du tout, rien que cette idée lui rendit un peu la pêche ou la banane selon le pays.



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Ven 1 Mai - 21:33

Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle)  et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! .

Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées
Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.



Gemma Arterton  Rogers

Leur échange est à peine cordial. Mais elle ne ressent pas le besoin de l’être. Il a déjà démontré une nature de casse-pieds de premier ordre et Raphaëlle n’a pas oublié l’insulte qu’il lui a faite en prenant le parti de Salomé quelques heures plus tôt. Aussi ne manque t’elle l’occasion de l’attaquer sur sa fierté professionnelle qu’il paraît posséder en gallons. En rajoutant juste ce qu’il faut de sarcasme pour qu’il ne puisse que se  sentir  piquer par ses réflexions. Il ne la déçoit pas en se retranchant derrière les choix de son père. La jeune femme lève un sourcil qui dénote son scepticisme. Les autres aussi avaient été engagé par le Juge. Et ils étaient médiocres. Et surtout.. Inutile. Son costume est passable et elle lui laisse savoir. Il porterait pas trop mal du Hugo Boss ou Armani. Il en a certainement la silhouette. Ses yeux s’étrécissent dangereusement quand il menace d’empiéter sur sa liberté personnelle à sa guise. -Vous ferez bien de vous souvenir que vous n’êtes que mon garde du corps. Pas chargé du contrôle de mes déplacements.  -Ou comment le vouvoiement se transforme en une forme de mépris soigneusement dosé et qu’elle manie à merveille.

Mais pour l’instant, elle n’a pas l’intention de lui fausser compagnie. Pas encore. C’est trop tôt. Il est bien trop sur le qui-vive. Après quelques semaines où il constatera que sa charge n’est pas menacée, il va s’installer dans une routine. Elle est prête à le parier, même le plus aguerri aurait du mal à conserver une vigilance adaptée. C’est à ce moment qu’elle se dérobera à sa surveillance. Il pourra même la remercier de veiller à ce qu’il ne s’ennuie pas pendant son boulot. Sans rajouter un mot, elle s’installe dans l’habitacle luxueux de la limousine. Espérant qu’il s’asseye à coté du chauffeur et libère son espace vital de sa présence. Raté. Il s’impose. Un long soupire désabusé qui franchit ses lèvres au rouge soigneusement appliqué.

Leur prochaine passe d’arme est silencieuse. Et cette fois, remportée par la Diva. Sans un regard pour lui, elle s’assoie confortablement, croisant haut les jambes. Dévoilant le galbe de sa cuisse, satinée dans un bas noir dont la dentelle ouvragée est mise en valeur, elle imprime un léger balancier à la pointe de son pied. Les premières minutes de trajets sont à peu près calme alors qu’elle choisit la musique sur le petit MP 3 de bord. Cependant, c’est quand elle allume un joint pré roulé que l’atmosphère descend de plusieurs degrés. Raphaëlle n’a pas non plus oublié celui qu’il a écrasé dans les trente premières secondes de leur rencontre. C’est avec un abandon voluptueux qu’elle le fume. Prenant son temps. Et déjouant plusieurs tentative de l’Australien pour le lui retirer. Mais cette fois, elle était prête. Connaissait son intention. Sa seule concession est de ne pas lui souffler la fumée dans la figure et d’ouvrir un peu la vitre teintée. Le parfum de l’herbe l’entoure. Présence bienveillante. Plus d’héroïne, elle a pris sa dernière dose au yacht-club. Sans que cela ne la dérange plus que cela. Elle prend rarement des dogues dures plusieurs fois dans la même journée. Sauf en cas de party débridées sur plusieurs jours. Dans un ballet, ses mains évitent celles d’Aiden. Lui empêchant de s’approcher du joint. Et hoooo il déteste cela. C’est inscrit dans chacune des fibres de son comportement, dans son visage fermé, dans la tension qui le raidit. Même pas parce qu’il bande. Ce mec est d’un triste, c’est à pleurer !

Au moment de se garer, Raphaëlle écrase le mégot de son joint.  Le scandale ne la dérange pas, mais risquer d’avoir un retour de la police de LA parce qu’elle s’est affichée avec trop d’arrogance avec une drogue prohibée, merci non merci. Elle contrôle la narration, toujours. Enfin,  parfois. Quand elle y pense. L’arrivée au club est sans surprise. Sans menace. Sans rien qui ne sorte de l’ordinaire. Et lui qui agit comme si elle était un témoin clé qui avait brisé l’omerta de la mafia. Ils sont pas en Italie. Elle n’est pas une héroïne de mauvais roman de de gare. Un regard en coin qu’elle lui jette alors qu’il se tient juste derrière elle, scannant la grande salle sans relâche. Relaxe, have fun et par pitié, débarrasse de toi de ce balais dans le cul !  Malgré tout, Raphaëlle le surveille. S’assurant qu’il n’ai aucun comportement embarrassant pour la jet-setteuse. Mais heureusement, il se contente de rejouer l’ombre de Peter Pan et surtout, il ne tente pas de lui adresser la parole. Ce qui est parfait en ce qui la concerne. Ils traversent la salle principale du club sans encombre, alors qu’elle prend le temps de saluer les danseurs qu’elle reconnaît, échangeant caresses et baisers quand le caprice s’en fait sentir. Peut être que la soirée va bien se passer, finalement. Sa mauvaise humeur commence à se dissiper et son pas s’allège, sa démarche suit celle de la musique qui leur martèle les tympans et un sourire plus détendu se dessine sur ses lèvres. Elle s’autorise à faire abstraction d’Aiden pour simplement profiter de l’instant.


Ils rejoignent l’étage supérieur et sa bulle d’un calme relatif. Elle déverrouille son salon privé préféré, laissant une fortune au Lure chaque fois qu’elle s’y rend pour être certaine qu’il lui soit réservé. Raphaëlle apprécie son luxe, et la privauté qu’il lui permet. Elle ignore si Preston sera là ce soir, peut être. Son groupe d’amies arrivera un peu plus tard dans la soirée et elles navigueront à leurs guises dans les différents espaces. D’un haussement d’épaule, elle laisse glisser la remarque qu’il lui adresse, sur le même ton qu’elle venait d’employer à son égard. La brune a conscience qu’il pourrait se montrer insupportable si il trouve un défaut dans la pièce aussi se contente t’elle de se tenir en retrait et de lui permettre de l’examiner jusqu’à ce qu’il soit satisfait que personne ne s’y dissimule pour la braquer. Il la prend à rebrousse poil. Encore une fois. Ses dents grincent presque quand il est pris d’une nouvelle lubie. -Vous avez vu les filles ce midi. Vous croyez vraiment qu’elles sont armées ? Ou c’est juste que vous avez envie de les palper d’un peu plus près ? Rassurez vous, vous n’avez pas besoin de ce genre de prétexte. -Elle se détourne de lui, restant à l’orée du salon, gardant un œil sur le grand escalier. -Mais si ca vous amuse !


Aucune raison que celui qu’elle attend vraiment vienne armé. Le Lure n’est pas ce genre de club ou des apprentis gangsta viennent faire leur preuve. Si  Raphaëlle ne regarde pas son téléphone ou sa montre, il est évident qu’elle attend quelqu’un. Elle retourne dans le salon, le temps de se servir un verre de la première bouteille qu’elle trouve, trempant à peine ses lèvres dedans, -Bonne pioche, un vin blanc doré dont la fraîcheur est appréciée- l’herbe encore bien présente dans son organisme. Et elle a appris à ses dépends que son corps n’appréciait pas forcement les mélanges. Il se fait attendre et l’anticipation grandit en elle. De temps en temps, la jeune femme décoche des regards à Murphy. Il paraît calme, attentif. Plutôt dans son élément en fait. Quand elle fait abstraction de son caractère de sale con, il est vraiment séduisant. Si elle est d’avantage attirée par les blonds de manière général, il lui ferait presque réviser son avis sur les grands bruns ténébreux. Pas assez pour tendre vers lui une branche d’olivier.  C’est un pas qui crisse sur la plus haute marche de l’escalier qui attire son attention. Enfin bordel. Son verre est posé sur la première surface plane, déjà oublié. L’homme qui s’avance vers eux frôle la quarantaine. Habillé dans un costume crème probablement fait sur mesure, il ne dénote pas avec la foule du club. Pourtant, son regard clair est beaucoup plus acéré et lorsqu’il sourit en apercevant Raphaëlle, celui-ci n’atteint pas ses yeux. Qui restent attentif, vigilant à son environnement. -Mademoiselle Saint-Georges, vous m’attendiez ? -Lorsqu’elle tend la main vers lui, il s’en saisit avec assez de force pour la faire venir à lui dans un même mouvement. Enlaçant sa taille, ses doigts effleurant le renflement de ses fesses. Il ne la regarde déjà plus, ancrant ses prunelles dans celles d’Aiden. Et il ne sourit plus. -Un nouveau garde du corps, Raphaëlle ? Combien de temps avant que tu ne l’épuises ?

C’est elle qui vient grignoter sa lèvre inférieure, se lovant plus étroitement contre lui. Déjà impatiente. Un murmure -On s’en fout. Tu as ce que tu m’avais promis ? Je commence à être à sec.
D’une petite tape sèche sur la cuisse, Duncan lui rappelle qu’elle ne peut agir que dans ce qu’il lui autorise, il secoue la tête, non sans resserrer l’étreinte sur la taille souple.. – Où sont tes manières, Love ? tu ne me présentes pas ?
-Tu n’as pas envie de jouer, plutôt ?

-Il lève les yeux au plafond, baisse la tète pour mordiller un instant le cou de la jeune femme, avant de se redresser, un sourire narquois aux lèvres alors qu’il s’adresse directement à l’australien. -C’est une vraie sauvageonne… mais cela n’a pas que des désavantages ! Duncan McCready. Je ne crois pas vous avoir vu avant ? -Et le ton, sous la politesse, est beaucoup plus dur, plus incisif.

Si l’homme est affilié indirectement à la branche américaine des intérêts de l’Ira, c’est loin d’être son seul intérêt.  Son activité de dealers n’en est pas une. McCready s’infiltre dans les différents milieux, s’y mélange. Son domaine, c’est l’information. A revendre à qui cela intéresse. Cela fait plusieurs années qu’il garde les yeux ouverts sur la possible présence d’une rousse à Los Angeles sans en avoir encore entendu les échos. Il a des contacts dans les divers cartels, sans leur présenter d’allégeance. Son seul intérêt est lui-même. Et ces dernières semaines, c’est l’une de ses clientes, avec bénéfices, ou plutôt son père qui attise les rumeurs. Il n’aura aucun remord à baiser Raphaëlle avant de la revendre aux mexicains. Pas directement. Il ne se salie jamais les mains lui-même sauf lorsque l’ordre vient des Irlandais. Là, c’est différent. C’est la Famille. Mais les Mex ? il s’en fout. Pour le moment, ils ne payent pas assez. Même si la présence d’un nouveau garde du corps et surtout tout ce qu’il pourrait apprendre de lui serait utile au Cartel qui veut la peau du Juge ou celle de sa fille, tout aussi utile pour le faire plier.

Boudeuse, la brune ajoute alors qu’elle l’entraîne vers le salon. -Il s’appelle Pénible. Je suis désolée, mais si tu veux qu’on soit tranquille, il va devoir te fouiller. Je me demande si il fait pas ca juste parce qu’il aime mater, en fait ! -laissant glisser sa paume vers la ceinture du pantalon du blond. Qui de sa main libre lui attrape le poignet avant qu’elle n’atteigne son bas ventre. La maintenant contre ses hanches juste assez brutalement pour la faire frémir de frustration, pas assez pour la blesser, suffisamment pour jauger la réponse du garde du corps. -Poupée, poupée, je vais croire que tu ne sais plus te passer de moi...
Calville
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Calville
Dim 5 Juil - 15:29
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Aiden Murphy

J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.

Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.

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Aiden, ou Hulk si aimablement renommé par la St Georges , est vert de colère face à celle qui le narguait d'une suffisance présomptueuse. Non seulement cela, mais elle défiait la moindre parole et finissait par faire de lui son joujou personnel. Si il n'en montre rien, il a déjà échafaudé un plan pour faire taire cette femme. L'idée de partir est alléchante. Dire à Franck d'aller se faire voir avec cette "gosse de riche chiante et pathétique", c'était oui, hyper tentant. Mais un point grippait l’irrésistible envie de retourner au "calme" Africain.  Les Mexicains et le cartel. S'ils n'avaient pas été derrière la menace qui pesait sur elle, ses bagages auraient été embarqué sans être défaits. Mais voilà, c'etait bien eux qui faisaient courir le danger à Raphaelle et toute chiante qu'elle était, il ne laisserait personne lui faire mal et encore moins eux. Une revanche à prendre sur eux,  grain de sable qui, il l'espère, servira à les faire tomber, au moins de ce coté du pays. Le Juge fera tout pour ca, décapitant - au sens figuré - la tête du cartel. Alors Aiden acceptait de serrer la mâchoire pour ne pas partir, mais pas pour autant qu'il se laisserait traiter comme un moins que rien par cette -jolie- emmerdeuse.

C'est donc dans cette situation qu'il se retrouvait face à elle, à la regarder - quand on montre trop de son corps il ne faut pas s'en étonner - et si la cordialité n’était pas de la fête, les ego par contre étaient au centre de cet échange qui partait de plus en plus vers un affrontement direct. Aucun des deux n'aimait qu'on lui dicte sa conduite. Aucun des deux n'aimait qu'on lui tienne tête. Et les voilà donc chacun de leur coté à tenter de prendre le dessus sur l'autre de façon naturelle. Aiden et Raphaelle s'étaient trouvés comme deux aimants opposés découvrant un magnétisme qui les éloignaient autant qu'ils pouvaient les rapprocher. Une dangereuse opposition qui mènerait surement à des conflits les mettant en danger. La jeune femme avait déjà démontré qu'elle fuyait au moindre problème ou juste pour enquiquiner son monde sans se douter du danger inhérent à sa situation.


Aiden devait équilibrer, il le savait, entre la fermeté pour la sécurité de la jeune femme et son caractère volubile de jet setteuse. Sinon il savait aussi vrai que le soleil se lèvait qu'elle s'échapperait ou tenterait de le faire provoquant morts ou blessures et il en serait autant responsable. Peu à peu la discussion dérivait, et encore une fois, sur le rôle d'Aiden auprès de la jeune femme. Rôle dont elle n'avait qu'une idée superficielle tant elle était hors du monde réel auquel elle s'exposait. Il laissait dire, un peu. Si elle le prenait pour un débutant ou un incompétent, bien lui en fasse, il fallait peut-etre mieux qu'elle ignore ce qu'il était vraiment. Mais dans ce brouhaha de bêtises, certaines choses étaient à rectifier. Un sourire, presque sympathique si la situation s'y prêtait, sarcastique serait plus approprié : - Pas chargé de vos déplacements ? Etes-vous certaine de vous? Je crois que vous n'avez pas lu les petites lignes du contrat que nous avons passé avec votre père. Vous devriez vous renseigner avant d"égratigner mes oreilles avec vos remarques infondées et faussées

Le juge n'avait pas eu l'occasion d'expliquer à sa fille, glissante comme une anguille , ce que ferait exactement Aiden auprès d'elle et surtout quel droit il avait sur ses "déplacements" . "Liberté totale et entière sur ses actions de protection "avait dit le juge, liberté totale tant que sa fille ne connaissait la vérité et n'aurait à souffrir dans sa vie quotidienne. Un équilibre difficile à cerner tant la jeune femme avait toujours bénéficié d'une vie favorable sans réelle frontière, du moins à ce qu'il avait pu glaner comme information dans les tabloïds à scandales. Si le juge pouvait dire à fifille ce dont il retournait ca enleverait une grosse épine du pied de l'australien. La Diplomatie était loin des préceptes de bases de son éducation. Et puis il avait une tête de baby-sitter sérieusement ?

La porte de la limousine est tenue par l'australien - qui pouvait être galant quand il le décidait- un petit signe rapide pour les collègues, tout avait été calculé à partir du départ de la voiture vers le club entre ceux qui suivaient et ceux qui allaient arriver avant eux, vérifiant les alentours du club. Madame avait un service de premier ordre. Il s'engouffra dans l'habitacle sans laisser le temps à la St George d’émettre une objection. Entre Hulk et sangsue, il fallait évoluer, merci Darwin. Une habitude qu'elle devra prendre si elle voulait un minima de liberté dans les actes hors domaine familial. Au bout de quelques minutes, il regretta amèrement le choix d’être resté auprès d'elle, non pas pour la musique pop rock qui passait, plutôt agréable, mais pour l'herbe qu'elle fumait trop naturellement. Une sensation désagréable remonta le long de son dos, une sensation malsaine de répugnance non envers elle, mais envers ce geste anodin dans le monde de la jet-set. Ses tentatives restèrent veines à lui retirer le joint de la bouche et c'est avec un soulagement certain qu'il sortit de la voiture à leur arrivée au club.


Il lui faut quelques instants pour se débarrasser de cette sensation du puanteur d'herbes et retrouver le professionnalisme habituel qui le caractérisait. Raphaëlle faisait son numéro à l'entrée et dans le club se pavanant comme un paon devant sa cour. Elle était belle, elle le savait; Sexy, elle le savait et chiante, ca aussi elle ne l'ignorait pas. Les hommes qu'elle aguiche, dont elle prend possession, les autres qu'elle repousse comme un plat qu'on refuse eu restaurant et elle se faufile vers plus de calme à l'étage. Elle tente d’être encore plus désagréable, sous cheftaine d'un pouvoir qu'elle ne possède pas sur lui. Le tour de la salle privée est vite fait et il en ressort se plantant devant elle, les mains dans le dos en la toisant légèrement. Il tenta un sourire de convenance face à la petite pique acidulée. Mais la voix qui suivit était beaucoup moins sympathique

- Comme je vous l'ai dis avant de partir, vous devriez vous renseigner avant de parler, c'est ma collègue qui se trouve juste derrière vous * Du menton il désigna une femme brune d'une trentaine d'années, habillée en un tailleur élégant et classique, * - Qui s'occupera de vos invitées féminines, quant à vos amies, je ne pense pas qu'elles soient assez vêtues pour cacher ne serais-ce qu’une lime à ongle,

C’était un constat simple de ce qu'il avait vu lors du déjeuner. Et c'est là que le bas blesse en se souvenant de Raphaëlle au club. Elle détonnait trop dans ce milieu, loin, si loin des pétasses la jouxtant d'un peu trop près. Il s'interroge sur elle, plus profondément que l’apparence de garce qu'elle laisse deviner. Pourquoi un tel comportement futile?.Même ce soir elle semble juste vouloir .. Merde il ne savait pas trop. Merde c’était pas son rôle après tout. Protection et uniquement cela. Il soutient son regard quelques instants avant de la laisser pour partir vers le groupe qui venait d'arriver. Les Talkies furent essayés, les groupes nommés aux portes, un autre en haut de l'escalier, et une voiture restait dehors pour partir "en cas d'urgence". tout était prêt, la petite fête pouvait commencer.

Il se positionna à l'extérieur du salon, pour l'instant devant la porte, droit comme un I et les mains réposées derrière son dos. Il attendait, comme il semblait que la jeune femme attendait quelqu'un en particulier. Peut-etre ce blond dont il avait vu quelques photos. Mec ou amant ou Jouet. Connard sans aucun doute. De l'étage on pouvoir entendre la musique assez fort sans que cela ne gène pour une conversation, Aiden aimait bien le rythme à défaut d'aimer la musique. Mais sa rapidité et les baffes à fond faisant vibrer le sol et lui donnaient une sensation agréable. Presque le pied au plancher sur sa bécane. Un léger écho dans l'oreillette qu'il porte et son regard droit dévie pour voir un homme au costume blanc faire son entrée à l’étage.  Il n'a pas le temps de s'approcher de lui que déjà la jeune femme le dépasse et se retrouve entre les bras de l’inconnu en une seconde. Vu les mains se posant sur le rebondi de son fessier, surement un "ami". Dans cette même seconde, Aiden savait que quelque chose clochait et dénotait. Un regard qu'il croise au sien et il en à l'assurance. Ce type n'est pas ce qu'il dit être. Quoiqu'il soit.

Pourtant aucune intervention, pas meme quand l'homme parle de lui. Pas de sa faute si ce type a une sale gueule. La remarque qu'il pose à son encontre serait amusante si le gout acide disparaissait. Ce n'est pas le premier aujourd'hui à s'interroger sur la durée de vie d'Aiden dans l'entourage de la St George. Une durée de vie qui sera surement comptée en heures si il veut bien faire son boulot, boulot qui sera contrarié par la jeune brunette. L'échange entre les deux ne l’intéresse pas. Il écoute, retient, mais n'intervient pas. Pas plus dans le badinage d'une indélicatesse folle entre ces deux là. ils sont choses l'un pour l'autre. Pas intéressant d'etre témoin de ça.


Le plus intéressant à venir est d’être interpellé directement l'homme et là les voyants se mettent au rouge clignotant. Son sourire, sa voix, l’intérêt soudain pour son rôle. Les regards se plantent l'un dans l'autre sans en dévier. Ego masculins en alerte des gestes envers Raphaelle, ou simplement ce qu'il a a ressenti au premier abord. Un peu des deux surement. Une inspiration en se redressant pour lui faire face et ce sourire convenant pour le grand public qui ne tromperait pas l'homme à qui il avait à faire. Duncan McCready. Nom à retenir.

- Non nous ne nous sommes pas rencontrés.


Décliner son identité ne faisait pas parti de ses priorités, pas en cet instant où il sentait ce danger sous-jacent.


- Levez les bras je vous prie. Éloignant Raphaëlle des bras incisifs en faisant fi de sa dernière rem, d'un geste presque naturel, il commença une fouille sérieuse sérieuse et  appuyée, il ne laisserait rien passer surtout pas avec ce type.  Un couteau à crand d'arret à la ceinture qu'Aiden retira le lui montrant - Il vous sera rendu à votre départ. Il le mit dans sa propre poche de veste avant de sentir quelque chose au niveau des poches du pantalon blanc. Un sachet contenant plusieurs petits sachets dosés pour une prise . De la cocaïne ou de l’héroïne selon. Mais il se passait quoi dans la tete de cette petite conne ??
McCready de son coté s'arma d'un sourire narquois. Avec la brune à ses cotés il ne risquait rien. Le garde du corps devrait s'y faire, les autres l'avaient bien fait, du moins ils ne l'avaient jamais fouillé.


- Je vous l'avais bien dis qu'elle était vicieuse.

Dégageant la responsabilité sur la brune qu'Aiden observa, gardant le sachet serré entre ses mains, presque écrasé de fureur qui passa dans son regard vert. .

- Soit il se barre maintenant, soit j'appelle la DEA , lui pour le coffrer, et vous pour vous désintoxiquer. Et je parie il afficha un visage entre grimace et sourire stoppant un instant ses paroles avant de reposer son regard sur l'homme au costume - Qu'il ne désire pas la seconde option.





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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
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Mar 28 Juil - 11:18
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Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle)  et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! .

Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées
Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.



Gemma Arterton  Rogers


La jeune femme garde une façade lisse et sans expression. Néanmoins, sa petite phrase assassine sur ses pleins pouvoirs concernant ses déplacements à fait mouche. Plus que Raphaëlle ne voudrait l’admettre. Il faut absolument qu’elle trouve un moment pour parler en tête à tête avec son père. EN PRIVE. Sans la présence indiscrète de son garde du corps. Qu’elle sache exactement quelles sont ses prérogatives. Et peut être qu’enfin le Juge va lui expliquer les raisons pour un tel déploiement depuis plusieurs mois ! Un goût d’amer dans la bouche, elle devine qu’elle ne va pas aimer la réponse. Un joint dans la limousine chasse les notes sur sa langue tout comme les vaines tentatives de l’australien pour l’empêcher de fumer. Rien que pour cela, ça en valait la peine ! L’arrivée au club ressemble aux centaines d’autres auparavant. Si elle joue le jeu, si elle sourit, se tourne vers les caméra des paparazzi, si elle prend le temps de poser et de répondre  aux questions lancées à la volée, son regard reste plus neutre. Plus réservé. C’est une mascarade à laquelle elle se plie sans plus savoir pourquoi. Un flot qui l’emporte et contre lequel elle ne lutte plus. Cette image lui convient. Ou du moins elle n’a pas envie de se battre contre elle. Cela fait des années qu’elle la cultive et c’est très bien comme ca. Et ce n’est pas le regard critique du jeune homme juste un pas derrière elle qui aura la moindre influence. Il ne restera pas dans son entourage assez longtemps pour faire une différence !

A l’intérieur du club, c’est un tableau familier et pendant quelques brèves secondes, elle se perds dans la lumière, la musique et les gens. Les stimuli sont une couverture confortable qu’elle drape autour d’elle. Pas en regard en arrière, elle sait qu’Aiden ne la quitte pas et que sans doute d’autres drones en costumes les précèdent. Elle ne retient pas un long soupire. Elle n’est pas une fille de diplomate en visite dans un pays en guerre, bordel ! Malgré cela, elle ne s’attarde pas en bas. Rejoignant rapidement l’étage, elle permet à son garde du corps de faire son boulot presque sans réflexions. Presque. Car lorsqu’il détaille ses exigences en matière de sécurité, la starlette tourne son attention vers la jeune femme qu’il lui désigne. Un regard de bas et en haut qui la détaille. Dans un mouvement fluide, elle ouvre sa pochette et en sort un porte carte en cuir fin serti de fines pierres qui tracent son monogramme. Elle finit par en extraire une carte en particulier qu’elle tient entre deux doigts. Se rapprochant de la collègue d’Aiden, elle la glisse dans la pochette de son veste. Lâchant avec une négligence suprême. -Elle a un plafond de dix mille dollars. Faites moi le plaisir de les utiliser pour ne plus ressembler à une employée des pompes funèbres, mademoiselle. -Le ton n’est même pas insultant. -Je croyais que la qualité première d’une équipe de garde du corps était d’être invisible ? il va falloir vous mettre un peu plus dans le bon environnement si vous voulez être efficace. -Timbre las d’expliquer des évidences à des sois disant professionnels. Et de quoi faire comprendre à l’Australopithèque pourquoi les autres teams n’ont jamais tenus longtemps à ses cotés. Il devrait s’épargner des maux de têtes et tourner les talons sur le champs. C’est du moins ce que paraît dire le pli de sa lèvre inférieur et l’éclat discret de ses prunelles. Et possible aussi qu’elle n’ait pas apprécié la remarque sur son groupe d’amies. Elle est la seule à pouvoir les critiquer aussi durement. Pourtant elle n’engage pas d’arguments sur ce point précis.

A vrai dire, Raphaëlle est impatiente de voir une personne en particulier faire son apparition. Tout juste si elle ne pianote pas du bout des doigts sur la rambarde en bois précieux. Son visage s’éclaire d’un premier vrai sourire sincère en apercevant la silhouette blonde qui s’avance vers eux. La tension entre les deux hommes qui s’établit dès les premières secondes, une antipathie réciproque de males alpha, la brune ne la perçoit qu’à peine. Bien trop focalisée sur l’homme et ce qu’elle attend de lui. Et ce qu’il va exiger d’elle en retour. Anticipation délicieuse qu’elle ne laissera pas son garde du corps gâcher. Elle n’a qu’une envie, c’est de refermer la porte du salon privé sur eux. Duncan et Aiden ont tous les deux un avis contraire. Une expression amusée sur le visage dont les yeux restent attentifs aux gestes du garde corps, le blond lève les bras et accepte la fouille du dernier roquet en date. Les mains de Raphaëlle ne restent pas inactives, s’égarant plus librement sur les fesses de ce dernier maintenant qu’il a du relâcher ses poignets. Frôlant presque les mains d’Hulk en gestes miroirs, sans jamais le toucher vraiment. Duncan se laisse palper à quatre mains avec une nonchalance étudiée.

Duncan voit son couteau disparaître dans la poche de « Pénible » sans chercher à le retenir. -N’oubliez pas, c’est un souvenir sentimental, déclame t’il dans le plus grand sérieux. Il permet à la fouille de se terminer, aux doigts experts de s’introduire dans sa poche pour en sortir les cinq, six doses qu’il avait sur lui en échantillon. Il connaît par cœur la réglementation concernant les stupéfiants, de manière à n’avoir jamais sur lui un grammage trop important. Sourire narquois qu’il décoche au brun en toute impunité. La rage d’Aiden ne passe pas inaperçue et rencontre une pareille flambée chez Raphaëlle devant les menaces qu’il ose lui faire. Pourtant, elle n’entre pas dans une crise volcanique. Non. Son bras se referme sur celui de Duncan, serrant tellement fort que ses phalanges en blanchissent. Supportant stoïquement la pression, il s’adresse à Aiden, du mordant derrière le civil de ses paroles. – Un garde du corps avec des contacts à la DEA ? Voila qui est intéressant. Des anciens collègues? Mais il est vrai que la sécurité privé est souvent la voie de secours pour les flics qui ne supportent plus la pression. Vous voyez de quoi je parle ? -C’est avec une fausse commisération, une compassion exagérée qu’il poursuit sans paraître déranger par le spectre de l’Agence qu’il continue. -Vous ne connaissez vraiment pas Mademoiselle Saint George, n’est ce pas ? Vous n’avez pas la moindre idée de son rôle…. Je crains que vous n’ayez pas le temps d’apprendre.
-Duncan, s’il te plait, est ce que tu peux regarder si les filles sont là ? Dis leur de monter quand tu les vois et reviens avec elles ? Juste un détail à régler
. -Sa voix est polaire. Luttant pour ne pas avoir un mot plus haut que l’autre. Parfaitement consciente de la présence des appareils photos et des amateurs de potins, elle ne se donne en spectacle que lorsqu’elle le décide. Ce n’est pas le moment. Elle n’a pas encore assez bu. Quelque chose de dangereux et laid s’inscrit sur les traits du blond. Visiblement, il n’aime pas la manière dont la brune le congédie. Et déçu de ne pouvoir assister à la scène qui va suivre. Mais il est évident que Raphaëlle ne tolère aucun témoin de ce qui va suivre.
-Avec plaisir, trésor. Mais le prix de cette soirée vient de monter, tu t’en doutes.
-Ne t’inquiètes pas pour cela.


Duncan se dirige vers les escaliers et commence à descendre une marche quand il lève la tête vers Aiden et agite les doigts vers lui en une salutation moqueuse. -Et ne vous inquiétez pas, je vous offre les doses. Cadeau d’un futur ami, je suis sur que vous allez en avoir besoin, et j’ai largement de quoi assouvir les besoins de ces dames, ne vous inquiétez pas pour cela !

Sans laisser le temps à Aiden de répondre ou sans paraître entendre celle-ci, il descend les marches de l’escalier, laissant Raphaëlle et Aiden seuls. Elle se recule jusqu’ au mur. Prend une bouteille au hasard dans le mini bar, se retourne vers lui et en boit une longue rasade directement au goulot. -Vous êtes vraiment un connard, Murphy, constate d’elle froidement. -Premier point. Vous n’avez aucun droit légal sur moi. Vous n’avez aucune possibilité de pouvoir m’envoyer dans une clinique de désintoxication sans mon accord. Je ne suis pas sous votre tutelle. Et vous connaissez l’adage. On ne peut pas aider un Junkie qui ne veux pas s’aider lui-même. Je ne suis pas une droguée. Il va falloir que vous compreniez rapidement quelque chose, Monsieur Père La Morale ! Je fume de l’herbe, je bois, je prends des amphétamines, des barbituriques, de la cocaïne, de l’héroïne et parfois du LSD. Et ce n’est pas votre putain de problème ! Vous n’êtes plus dans une banlieue miteuse. Bienvenue dans le monde doré de la jeunesse oisive. Ici, même les videurs ne sont pas clean ! Prenez n’importe quelle soccer mom, et vous verrez qu’elle est dopé jusqu’à l’os pour supporter ses gosses et sa vie de merde ! Je m’en fous que ca vous plaise pas, mais vous pouvez vous mettre vos remarques où je pense !

Elle se tait. Tremblante de rage. Sans en avoir pris conscience, elle s’est approchée de lui à le toucher. Elle lève une main vers lui. L’empêchant de la couper. -Taisez vous ! J’ai pas fini ! Quand à votre lubie d’appeler la DEA pour Duncan ?! Il a raison ! Vous débarquez dans MON monde, vous empiétez sur MA vie sans rien connaître ou comprendre ! -Elle retient son envie de l’envoyer dans le mur. En venir aux mains physiquement serait une erreur. Non seulement il a un entraînement qu’elle ne possède pas, sans compter sa carrure mais elle refuse d’attirer l’attention sur eux. -Vous êtes mignon, mais vous êtes con ! A votre avis, qui gère l’aspect politique de la carrière de mon père depuis l’absence de ma mère ? -Neutre. Tout à fait neutre en évoquant le blanc maternel- Qui organise les dîners de noëls et Pâques à la maison avec les épouses et les enfants ? Qui fait des donations aux divers orphelins de la police  et autres branches gouvernementales ? Qui est aux cotés de son père lors des diverses fonctions officielles ? Qui prends soin de savoir qui joue au golf avec qui  et qui doit être tenu loin de machin ? A votre avis ? Si des agents ont besoin d’un mandat, de certaines autorisations juridiques, de s’assurer d’avoir l’oreille d’un juge, vous croyez que c’est inné ? Vous ne pouvez pas être si naïf ?!

Deux pas en arrière. Elle sort son téléphone. Cherche dans son répertoire et appui sur une touche. -Vous voulez appeler la DEA ? Je vous en prie ! Voila le numéro d’Edwin Salinger, de la division de Los Angeles. Il est l’assistant du directeur Adjoint. Il va adorer que vous appeliez pour faire coffrer l'un des amants de la fille du juge Saint-Georges. Il est venu diner il y un mois à la maison, un homme charmant quoique assez emporté-Vrillant son regard dans le sien, elle lui tend son téléphone. Le défiant d’aller aussi loin. -Je suis sûre que votre chef va être ravi aussi si vous foutez en l’air les connections des agents sur le terrain. Ou vous pouvez arrêter de vous comporter comme si vous aviez un balai dans le cul. Vous me rendez les doses, vous me lâcher avec Duncan et on continue la soirée tranquillement ! Votre choix !


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