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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 13 Nov - 22:19

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Qu’importe que jusqu’alors, leur bonheur ait été éphémère, heurté par de nombreuses disgrâces, ils continuaient de désirer une vie ensemble. Une histoire belle et saine, qui ne serait pas entravée par leurs professions respectives. C’était l’une des raisons qui encourageaient Angelica à mettre un terme à sa carrière d’influenceuse, pour s’autoriser à naviguer vers de nouveaux horizons. Elle ignorait lesquels. Lui aussi. Mais ce dont il était certain, c’était qu’il ne faillirait pas, lui offrant un soutien indéfectible. Le politicien ne doutait pas que d’ici quelques semaines, son esprit serait assaillit de nouvelles idées aussi rafraichissante que leur autrice. Cela nécessité simplement un peu de temps. Bien qu’Angie laissait sous-entendre que sa situation était inextricablement liée à la sienne. Edward balaya ses incertitudes concernant son futur professionnel, il ne se déroulerait pas à Washington, mais bel et bien ici-même, à New York. Durant un instant, le quadragénaire n’était pas certain que la jolie rousse ait intégré l’information qu’il venait de lui confier. Ce dont il était toutefois assuré, c’était que son regard le troublait toujours autant. Bien qu’il n’en ait jamais douté. Tout en réprimant un léger frisson, ses doigts s’entrelacèrent aux siens et reprit avec davantage de clarté dans ses propos « Tu n’as pas compris Angie. Je te choisis toi ». Une déclaration qu’il aurait pu sans mal étayer par un baiser, mais s’abstint. Il désirait construire ce nouveau chapitre tout en douceur. Puis ce n’était qu’un baiser. Son regard trahissait ce que ses lèvres peinaient à dire, tout l’amour qu’il pouvait éprouver pour elle.

Seulement, chaque rire cristallin mettait à mal sa stratégie de la séduire peu à peu, jusqu’à ce qu’elle parvienne à tomber amoureuse de lui une seconde fois. Parce qu’à chaque fois qu’elle riait, c’était lui qui tombait un peu plus amoureux d’elle… Il pourrait s’enivrer de ces moments-là chaque jour sans jamais s’en lasser. Ils avaient le goût du bonheur simple. Un soulagement l’accabla à sa réponse. Il murmura un « C’est ce que je voulais entendre » tel un secret qui n’était destiné qu’à elle seule, puis lui sourit avec douceur à ce qu’elle précisa par la suite « J’ai eu peur que tu ne me reviennes pas, tu sais ». Un aveu sincère qu’il ne souhaitait pas dissimuler à Angie. Sans ce message, il aurait probablement finit par le croire, et cette pensée lui était insupportable. Le manque qu’il avait éprouvé durant ce dernier mois avait été intense, alors imaginer toute une vie sans elle …

Tout en l’entrainant jusqu’au salon, Angie lui fit part de l’opinion de son meilleur ami vis-à-vis de sa décision de cesser les réseaux sociaux. La venue de Karim dans sa vie lui avait permis de mieux appréhender ce qu’ils vivaient tous les deux. Il délaissa la main de la jeune femme un instant, le temps de remplir de nouveaux les deux verres en cristal et prit ensuite place dans le canapé aux côtés de la jolie rousse « Rien ne vous empêche de collaborer de nouveau à l’avenir ». Il s’enfonça dans le canapé, croisant élégamment les jambes, tout en disposant son bras le long du dossier derrière la jeune femme. Lui faisant presque face ainsi posté, il disposa son verre sur son genou et l’observa avant de rompre le bref silence « Je dois te faire un petit aveu avant qu’on poursuive la soirée » et ingurgita une gorgée de whiskey, puis disposa le verre sur le rebord de la table basse. Il s’autorisa à disposer sa main de nouveau libre sur la cuisse d’Angie et poursuivit « Je ne t’ai pas tout dit au sujet de ce qui s’est passé avec Bethany ». Son ton léger laissait à penser qu’il éprouvait un certain détachement vis-à-vis de cet évènement qui s’était déroulé une semaine auparavant « Nous avons été retenu pour étudier un dossier à la suite d’une réunion. Elle a choisi de commander dans un petit restaurant à l’angle de la rue, j’ai refusé. Elle n’a eu que faire de mon avis sur le sujet. Quand elle est revenue avec le repas, elle a rapproché son fauteuil du mien et a glissé sa main sur ma cuisse, remontant lentement, pendant qu’elle tentait d’embrasser mon cou. Elle n’a pas eu le temps d’aller plus loin que je l’ai interrompu, et c’est là que j’ai décidé de mettre les limites que je pensais claires et établies ». Sur ces mots, il délaissa la cuisse d’Angie pour déposer ses doigts sur sa joue « Je n’ai pas aimé qu’elle me touche. Comme je n’ai jamais aimé que les autres femmes le fassent ». Caressant sa peau de son pouce avec lenteur, il lui sourit « Je ne te dit pas ça pour te faire du mal, mais pour te rassurer », et osa demander « Es-tu en colère contre moi ?». Edward retira sa main pour se saisir d'un morceau de carotte qu'il plongea dans la sauce pour le porter ensuite à ses lèvres, et ajouta « Est-ce que tu envisages de poursuivre dans le bien-être des femmes ?», espérant dissiper la moindre tension que cet aveu ait pu faire émerger.


Charly
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Charly
Jeu 14 Nov - 15:12

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Comment ne pas sourire un peu plus encore en l’entendant préciser de nouveau. Croire qu’elle n’avait pas compris. Alors que si… si elle avait parfaitement comprit ce qu’il voulait dire. New York plutôt que Washington. Ça voulait dire plus de politique. Ça voulait dire qu’il restait ici. Ça voulait dire qu’il leur donnait une vraie chance. Angy se mordit les lèvres en souriant avant d’ajouter : « -j’avais très bien compris… » réprimant l’envie de lui sauter au cou et de l’embrasser avec passion. Et puis elle se mit à rire joyeusement en l’écoutant lui demandé des explications sur sa retraite spirituelle. C’était demandé de façon maladroite, un peu comme s’il marchait sur des œufs. Elle trouva cela attendrissant, mignon même. Elle ne le laissa pas plus longtemps que ça attendre sa réponse. Qui était négative. Non, elle n’avait pas du tout vécu la même chose et il n’en était aucunement question. « -j’ai eu peur que tu ne veuilles plus de moi… » renchérit la jeune femme à son tour, puisque c’était le moment des aveux.

Angy réalisa qu’elle était passée à côté d’une question. Alors elle prit le temps d’y répondre avant de hocher la tête. « -exactement… » il était peut-être temps qu’ils avancent de manière un peu moins fusionnelle avec son meilleur ami. Si ça fonctionnait avec Karim - et elle l’espérait de tout cœur – elle savait que Flynn avait des projets. Il avait toujours eu des envies de famille. Comme pour faire mieux que ses parents, peut-être prouver qu’il pouvait être gay mais également un bon père… L’avenir leur dirait ce qui allait advenir.

Angy prit place aux côté d’Edward, sans pour autant venir se coller ou se lover contre lui. Depuis qu’elle était entrée ici, ils respectaient une sorte de distance de sécurité. Et c’était très bien ainsi. Ils devaient parlé. Si elle se rapprochait trop, elle savait qu’elle cèderait facilement, trop facilement sans doute. Mais Edward osa prononcer une phrase qui lui fit plonger le nez dans son verre. « -arrêtes ton suspense s’il te plais… » supplia presque Angy. S’il avait quelque chose à dire, autant qu’il balance l’info là tout de suite. C’était de la torture pour elle. Lorsqu’il se mit à lui raconter l’attitude de Bethany, Angy ferma les paupières, son verre proche de ses lèvres, incapable d’en prendre une autre gorgée. « -je le savais… je te l’avais dit… » souffla la jeune femme. Elle avait vu claire dans le jeune de la belle blonde dès le début. Elle regarda de nouveau Edward lorsqu’il parla de limites. Un hochement de tête. Puis elle remercia la carotte et la sauce. « -non. » souffla Angy qui avait envie de l’embrasser. « -au contraire… » ajouta-t-elle. Elle se mit à rire de nouveau lorsqu’il changea de sujet. « -je n’en sais rien. Je vais m’occuper de mon bien-être et du tien. Actuellement, le reste du monde, je m’en fou. Parfois c’est bien d’être égoïste. »


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Manhattan Redlish
Jeu 14 Nov - 16:38

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Dans quelques semaines, et peu importe l’issue du suffrage, Edward gravirait les marches jusqu’à la scène d’exposition, profitant ainsi de la présence des médias locaux et nationaux, pour faire part de son retrait définitif de la vie politique dès à compter de ce jour. Ce choix résultait d’une longue réflexion, au cours de laquelle il était parvenu au dénouement que de briguer le poste de sénateur de New York ne participait pas à son épanouissement, quel qu’il soit. Dorénavant, il aspirait à construire une histoire belle et unique aux côtés de la femme qui s’était emparé de son cœur quelques semaines auparavant, et d’édifier une vie à deux à ses côtés, dans une maison où il espérait un jour entendre raisonner les rires de leur enfant… « Si tu avais compris alors… » finit-il par murmurer avec une pointe d’espièglerie dans le son de sa voix, luttant pour ne pas venir se remémorer la saveur de ses lèvres. D’autant plus qu’Angie ne lui rendait pas la tâche plus aisée en riant ainsi à ses interrogations maladroites concernant sa retraite spirituelle en Asie. La jeune femme eut la complaisance d’abréger ses inquiétudes au plus vite, bien qu’elle n’ait pas été la plus oppressante qu’il ait pu ressentir au cours des ces dernières semaines. La peur de ne jamais la voir revenir à ses côtés avait été plus opprimante encore, et il ne semblait pas avoir été le seul à ressentir cela. Il murmura un « Ça ne se produira jamais, tu m’entends ?! Jamais » et esquissa un timide sourire « J’avais envisagé tout un stratagème pour que tu retombes amoureuse de moi si jamais tu décidais de me quitter à ton retour ». Edward avait eu le temps de songer à cette hypothèse, et avait organisé tout un scénario pour qu’elle tombe une nouvelle fois amoureuse de lui.

Avec tout cela, Angelica avait omis de lui répondre concernant l’opinion de Flynn au sujet de la fermeture de son entreprise. Ce dernier nourrissait dorénavant les mêmes aspirations que la jeune femme, avec Karim. Cela lui permettait de mieux appréhender les raisons qui poussaient cette dernière à mettre un terme aux réseaux sociaux, maintenant qu’il éprouvait lui aussi des sentiments forts vis-à-vis d’un autre homme. Sans rien ajouter, Edward prit place dans le canapé, aux côtés de la jolie rousse, continuant de maintenir une distance respectable entre leurs deux corps. Assis à proximité, dans une posture élégante et à la fois nonchalante, le politicien s’autorisa à lui faire un dernier aveu concernant ces derniers jours qui n’avaient pas été sans rebondissement. Il se confia alors sur la vaine tentative de séduction de Bethany. Au contact de ses caresses le long de sa cuisse, le politicien n’avait éprouvé aucune excitation, aucune attirance pour la belle blonde, à l’exception d’un léger agacement qui l’avait contraint à fixer de nouvelles frontières à leur relation. « Je n’ai pas prétendu que ça ne se produirait pas La Mia Luce, mais que je saurais aviser au moment venu » rétorqua-t-il avec douceur. L’aveu formulé, Edward appréhendait quelque peu la réaction de l’influenceuse dorénavant. Mais contre toute attente, cette dernière ne ressentait pas la moindre colère à son encontre. Au contraire. Sur l’instant, le politicien ne réalisa pas les propos tenus par Angie et dévia promptement la conversation sur l’avenir professionnel de la jeune femme qui émit ce petit rire qu’il affectionnait tant. La couvant tendrement du regard, tout en arborant un doux sourire sur les lèvres, il acquiesça « Tu … » et puis soudainement s’interrompit « Tu viens de dire que tu n’étais pas en colère contre moi, au contraire ? ». Interloqué, il dévisagea un instant Angie, et reprit « Pourtant, tu avais raison de me mettre en garde, elle m’a touché, elle a … tenté de me séduire et … J’ai détesté cette sensation… Je n’aurais pas dû rester seul avec elle ce soir-là, alors que… », puis cessa brusquement de parler, se contentant seulement d’observer intensément Angie à ses côtés « Pourquoi tu me laisses agir contre mon propre intérêt au lieu de me faire taire ? » rétorqua-t-il tout en laissant ses lèvres s'étirer peu à peu dans un sourire amusé.

Lentement, il se saisit d’une mèche de cheveux entre son pouce et son index, laissant ses doigts glisser tout le long, jusqu’à son visage qu’il caressa du dos de la main « Je souhaitais savoir tout à l’heure ce que tu voulais dire par t’occuper de ton bien-être et du mien ». Il retira délicatement ses doigts de sa joue et se saisit de nouveau de son verre dont il s’était délesté quelques secondes auparavant, au risque de commettre un impair et de l’embrasser. Leur histoire avait besoin de temps pour se reconstruire. Tout précipité nuirait aux résultats qu’ils étaient parvenus à obtenir ces dernières semaines, et ce n’était pas concevable.


Charly
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Jeu 14 Nov - 21:50

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Durant son séjour en Thaïlande, une pensée s’était imposée à elle. Elle avait changé… Les dégâts qui l’avait abimé lors de sa relation précédente, avaient lentement refait surface. Elle riait moins, se sentait moins légère, se prenait trop la tête. Angy ne voulait pas se perdre au profit de la relation qu’elle souhaitait construire avec Edward. Il était tombé amoureux d’elle lorsqu’ils s’étaient connus. Pas de celle qu’elle devenait peu à peu à cause des obstacles qui se dressaient entre eux. Elle avait bien trop lutté pour devenir cette femme libre et pétillante. Rien ne devait éteindre cela. Aujourd’hui, elle tenait à suivre cette ligne de conduite. C’était important pour elle. Ça l’était sans doute également pour Edward qui l’avait toujours encouragée dans ce sens. Ce temps loin de l’autre lui avait été profitable et c’était une jeune femme plus apaisée, plus en paix qui se tenait dans cet appartement. Elle était à nouveau cette femme capable se foutre gentiment de lui, de la taquinée, de rire joyeusement. Et ça faisait du bien. C’était pour cela qu’elle reprit à voix basse, un peu comme un secret : « -j’avais compris. » elle était heureuse du choix d’Edward. Heureuse aussi qu’il l’ait fait de lui-même, comme il le sentait. Sans qu’elle ne se sente obligée de lui dicter sa conduite. Ce n’était pas son rôle et elle s’était battue au tout début, s’était révoltée également en constatant que tout l’entourage d’Edward lui dictait constamment comment se conduire. Il était hors de question qu’elle devienne ainsi. Angy plissa les yeux, il piquait sa curiosité avec ses histoires de stratagème. « -tu m’en diras tant… » souffla-t-elle en laissant à Edward sa part de mystère.

Lorsqu’il évoqua Bethany et ce qui s’était passé, Angy ne put que faire l’amer constat qu’elle avait eu raison au sujet de cette femme. « -et j’ai perdu de vue, sans doute aveuglée par la jalousie ou la peur de te perdre, que tu étais parfaitement capable de gérer cette situation comme te le souhaitait. » c’était une sorte de mea culpa. Elle était désolée de sa propre attitude. Elle souhaitait qu’il le sache. Elle n’en voulait pas à Edward et n’éprouvait aucune colère. L’information mit un petit temps à monter au cerveau du beau brun. « -c’est ce que je viens de dire oui. » la taquina Angy avec son petit sourire au coin des lèvres. Elle le laissa reprendre et se moqua silencieusement de lui derrière son verre, qu’elle porta à nouveau à ses lèvres. « -oh parce que j’aime bien te voir ramer de temps à autre… » répliqua-t-elle avec un petit haussement d’épaules. « -tu l’as repoussé, exactement comme tu me l’avais dit. Pourquoi serais-je en colère ? » elle posa son verre sur la table, et s’installa un peu plus profondément dans le canapé, une jambe sous les fesses. « -ça n’a jamais été toi le souci… mais elle. » ajouta la jeune femme. « -si je sui amenée à la recroiser, je lui ferais seulement manger son collier de perles… » encore une fois cette tirade avait été dire avec ironie, de façon presque nonchalante. Comme si c’était logique.

Le cœur de la jeune femme s’accéléra lorsqu’il se saisit avec délicatesse d’une mèche de ses cheveux. Elle avait terriblement envie de l’embrasser, de venir nicher son nez dans son cou… Mais elle ne souhaitait pas reprendre l’histoire là où ils l’avaient laissé. Elle voulait reprendre sur de bonnes bases. Et c’est ce qu’elle décida d’expliquer à Edward en réponse à sa question : « - mon ex m’a bousillé Eddy. J’ai des… des sortes de séquelles de tout ça… » il le savait. « -mes sentiments pour toi sont bien réels. Ils sont forts et tu es le seul et l’unique que je désire dans ma vie. Mais je ne veux pas me perdre à nouveau à cause d’une relation complexe. Je ne veux pas te perdre non plus. Alors je… j’ai envie de prendre le temps de retomber amoureuse et que tu élabores tes stratagèmes… » elle lui sourit : « -je veux retomber amoureuse de toi, qu’on fasse les choses peut-être un peu mieux, un peu plus dans l’ordre logique… » elle espérait qu’il comprenait ce qu’elle voulait dire.

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Jeu 14 Nov - 22:42

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ce soir, entre les murs du penthouse qui avaient vu leur histoire naître au gré des évènements qui avaient jalonné les premiers mois de leur colocation, Edward retrouvait celle dont il était tombé éperdument amoureux. Cette femme rayonnante et drôle, qui se plaisait à se moquer gentiment de lui, à l’instar de cet instant même, tandis qu’elle murmurait ces quelques mots à voix basse, faisant écho aux siens prononcés un peu plus tôt. Le candidat au Sénat ne pouvait que sourire tout en posant sur elle, un regard espiègle, se contentant d’un simple « D’accord » prononcé à voix basse, tel un secret dont elle était l’unique destinataire. Durant ces dernières semaines, le politicien avait été confronté à sa propre solitude, à une perception d’un futur sans Angie, et il avait détesté cela. Cependant, il avait eu également conscience que s’il ne mettait pas un terme à sa carrière politique, il prenait le risque de la perdre à l’issue, lassée d’attendre un homme qui n’assumait pas ses choix, qui priorisait sa carrière au détriment de son épanouissement, mais aussi de leur histoire. La politique n’avait jamais été un choix de cœur, mais uniquement de raison. Celui élaboré après un évènement tragique qui avait remis toute son existence en question. Seulement, Angie avait elle aussi chamboulé sa vie à sa manière, et pour qu’ils puissent vivre cette relation telle qu’ils l’envisageaient tous les deux, Edward devait abandonner son siège au Sénat. Il devait également parvenir à séduire la jeune femme de nouveau, et pour cela, il avait mis à profit le temps octroyé pour qu’elle succombe de nouveau à lui. Pour seule réponse, il sourit simplement. La jolie rousse n’avait aucunement besoin de connaître les tenants et aboutissants de son stratagème.

Toutefois, Angie était toute légitime à être informée des évènements qui avaient conduit le politicien à repousser les avances de Bethany, et a établi les nouvelles limites à leur collaboration. Pour autant, Edward fut pour le moins interloqué devant le repenti implicite de la jeune femme qui avait douté, par le passé, de sa capacité à être acteur de la situation « Merci… » rétorqua-t-il avec une sincérité déconcertante. Ces mots étaient tout ce qu’il désirait entendre de la bouche de la jolie rousse. Ce ne fut pas pour autant qu’il ne s’avéra pas surprit lorsqu’Angie lui avoua n’éprouver aucune colère à son encontre. Sans raison, le politicien se lança dans un laïus contre son intérêt, jusqu’à ce qu’il en prenne conscience et ne se taise, à défaut qu’Angie ne parvienne à le faire d’elle-même. Un sourire étira lentement les lèvres de ce dernier, tout en suivant son geste du regard « Tout s’explique alors… » et croisa finalement ses prunelles émeraudes, restant silencieux à son interrogation, s’octroyant le temps de la réflexion, et finit par abdiquer « Je … Je l’ignore ». Fixant un point invisible au milieu du liquide ambré qui dansait délicatement dans le fond de son verre en cristal posé sur le rebord de la table basse en bois, il esquissa un nouveau sourire, se contentant d’un « Humhum », puis releva la tête en sa direction « Je ne crois pas qu’elle porte des colliers de perles », comme si c’était l’information pertinente dans sa phrase.

Délicatement, Edward se saisit d’une mèche de cheveux qu’il laissa glisser entre ses doigts, jusqu’à ce que sa main n’atteigne sa joue qu’il caressa avec une douceur semblable. Intérieurement, il luttait ardemment pour ne pas succomber, pour ne pas goûter une dernière fois ses lèvres, humer son odeur, s’imprégner des effluves de son eau de parfum. Pourtant, aux yeux d’Angie, il restait impassible et continua de poursuivre la conversation, jusqu’à ce qu’il ait la singulière sensation qu’elle ne répondait pas réellement à son interrogation. Sans mot dire, Edward la laissa poursuivre, éprouvant peu à peu un certain soulagement aux paroles de sa moitié « Je voulais t’en parler, et j’ignorais comment aborder le sujet » finit-il par avouer. Il se pencha pour se saisir de son verre, ingurgitant une légère gorgée, pour le laisser reposer sur son genou, fermement enserré entre ses doigts « Je ne veux pas non plus d’une histoire où on est heureux deux jours, que l’on se dispute durant trois et que tu t’éloignes une semaine ensuite pour ne pas nuire à l’amour qu’on se porte. L’un de nous sera fatigué avant l’heure… Et je ne veux pas être celui qui te fera du mal à nouveau... ». Edward lui adressa un doux sourire « J’ai expérimenté une vie sans toi ces derniers jours, et j’ai détesté ». Le quadragénaire se délesta de son verre à nouveau, et extirpa son portable du fond de sa poche de costume. Son pouce arpenta l’écran tactile, jusqu’à ce qu’un léger son ne s’en échappe. Il le disposa ensuite au centre de la table et se redressa sur ses jambes, tout en tendant la main en direction d’Angelica « Accepterais-tu d’apprendre à danser avec moi ? », et l’attira à lui, s’éloignant quelque peu du canapé et de la table basse, et glissa sa main jusqu’au creux de ses reins tout en serrant ses doigts dans l’autre « Tu penses pouvoir retomber amoureuse de moi ? ».


Charly
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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Pourquoi Edward imaginait il encore qu’elle puisse être en colère contre lui, alors qu’il venait de lui fournir une preuve d’amour en or massif ? Il avait repoussé les avances de Bethany, lui avait nettement fait comprendre qu’il ne voulait pas d’elle. Même si Angy ne portait pas le moins du monde cette femme dans son cœur, comment lui en vouloir d’éprouver de l’attirance pour l’homme qui se trouvait là, assis à côté d’elle sur le canapé… Il faudrait être aveugle ou bien avoir une passion pour les blonds, pour ne pas éprouver d’attirance pour Edward. Bethany s’était retrouvée à travailler avec lui, de manière bien plus proche, avec comme option un homme célibataire et séduisant. Angy ne voulait pas lui trouver d’excuses. Mais elle pouvait comprendre. Cela ne changeait rien au fait qu’elle n’aimait pas cette femme et qu’elle se ferait sans doute un plaisir de le remettre à sa place si elle devait la recroiser un jour. « -le soir du gala elle en portait un… » souligna Angy avec un sourire en coin. La phrase d’Edward soulignait le fait qu’il n’avait pas fait attention à cette femme. Angy s’était vraiment laissée aveugler par ses peurs… mais ils avaient sans doute besoin d’en passer par là pour repartir sur de bonnes bases…

Angy en tirait vraiment des leçons. Et c’était pour cela qu’elle se lançait dans cette sorte d’explication. Pour faire comprendre à Edward qu’elle voulait de cette relation avec lui. Mais pas exactement la même. Elle voulait faire les choses convenablement, si c’était possible de dire cela. « -oh… » souffla Angy lorsqu’il prit la parole, intriguée. Angy se leva légèrement pour prendre un bâtonnet de carotte, le porta à ses lèvres, croqua dedans, tout en écoutant avec attention ce que disait Edward. Elle lui rendit son sourire, à la limite de rougir, penchant légèrement la tête sur le côté. Elle fronça ensuite les sourcils lorsqu’il prit son téléphone. Peut-être encore un message d’Ava… il n’avait pas encore tout abandonné… Mais ce fut de la musique qui s’éleva du petit appareil. Angy se mordit la lèvre inférieure, souriante face à cette demande. « -là au milieu du salon ? » demanda la jeune femme, décidant de ne pas lui dire tout de suite qu’elle avait prit des cours avec Flynn, uniquement pour le surprendre.

Elle se leva, glissa sa main dans cette d’Edward, et le laissa l’entrainer avec lui un peu plus loin. Là où ils ne risquaient pas de se prendre la table basse dans les tibias. Angy se laissa la guider, sans pour autant coller son corps au sien. La musique était douce, tranquille. Les lèvres d’Edward appelait les siennes. La cœur d’Angy battait plus fort. « -tu vas devoir fournir tout un tas d’efforts écharnés… » s’amusa-t-elle à lui répondre, taquine. En réalité, elle n’avait pas besoin de retomber amoureuse de lui. Elle l’était. Complètement… Totalement… Eperdument…

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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Bethany avait été un temps source de discordes entre eux deux, et plus particulièrement en raison de sa passivité lorsqu’elle s’était autorisée à l’embrasser. Dès à compter de ce jour-là, Edward avait perdu un peu de la confiance que la jeune femme lui avait dévolu, bien qu’elle s’évertuait à prétendre le contraire. Aujourd’hui, dans l’intimité de ce salon qui furent le leur durant quelques mois, le politicien sut qu’il venait de mettre un terme définitif à ses craintes, en lui confiant avoir repoussé ses avances. Sa collaboratrice était à l’image de toutes les femmes rencontrées au préalable d’Angie. Fade et sans intérêt. Toutefois, son envie de resserrer son emprise sur son collier de perle lors de leur prochaine rencontre ne le surprit pas, et ne s’en offusqua pas le moindre du monde. Ce désir était légitime, bien qu’il n’ait pas souvenir de l’avoir vu arborer de tels bijoux, jusqu’à ce que la jeune femme lui précise que tel était le cas lors de la dernière réception. Angie avait été plus observatrice que le politicien qui n’avait eu que faire de sa tenue ce soir-là « J’ai seulement souvenir de la robe que tu portais » précisa-t-il avec un sourire. Ça, il s’en souvenait parfaitement. Une petite robe étincelante, créée par une jeune artisan. Il se souvenait aussi qu’il n’avait eu d’yeux que pour elle au cours des heures qui avaient suivi, et pas seulement en raison du petit jeu qu’elle avait instauré, mais parce qu’il l’avait trouvé magnifique ainsi apprêtée pour l’occasion.

Pour autant, l’éloignement qui avait suivi cette réception leur avait permis de percevoir leur relation sous un nouveau prisme. Aucun d’eux ne désirait se raccrocher à de brefs moments de bonheur qui surgissaient au milieu du chaos que pouvait parfois être leur existence. Pour autant, ils n’aspiraient pas à une relation utopique. Ça n’était pas eux. Mais une histoire où les moments de quiétude ne seraient pas qu’éphémère. Et pour y parvenir, ils devaient tout reconstruire. Il devait la séduire de nouveau, la faire tomber amoureuse de lui une fois encore. Edward se saisit donc de son portable, et après une brève recherche dans ses applications, diffusa une musique douce, idéale pour un slow au cœur même de son salon. Sa main tendue en sa direction, il la convia à venir le rejoindre « Oui » et l’attira à lui, un peu à l’écart du mobilier pour ne pas s’entraver « Il n’y a pas de lieu pour danser toi et moi ». Tandis qu’une de ses mains se glissa dans une caresse jusqu’au creux de ses reins, l’autre se saisit de ses doigts et évoluèrent lentement au rythme de la mélodie. Un sourire étira ses lèvres tandis qu’elle le taquinait ouvertement. Des mots qui signifiaient beaucoup pour lui. Elle était prête à retomber amoureuse de lui. « Cette soirée n’est que les prémices d’un plan rigoureusement construit » lui murmura-t-il, avant de froncer les sourcils, sans pour autant se départir de son sourire « Depuis quand sais-tu danser ? » tout en observant leurs pieds se mouvoir avec aisance, sans jamais se chevaucher. Lentement, Edward releva ses prunelles azurées jusqu’à elle, avec le profond désir de l’embrasser. Pourtant, il n’en fit rien, se contentant de porter ses bras à son cou, pour qu’elle l’entoure et l’imita en nouant les siens autour de sa taille, la blottissant ainsi contre lui, son front se réfugiant tout contre le sien. Ses paupières se fermèrent pour simplement se délecter de ce moment de proximité, de la chaleur de son corps contre le sien, de son parfum qui embaumait la pièce. Ils restèrent ainsi la première mélodie, et la retint à lui le temps de la seconde.

Ils auraient probablement continué à danser si un rythme plus effréné n’avait pas pris possession de son portable. Un éclat de rire sincère s’extirpa de la gorge du politicien qui vint nicher son visage dans son cou, avant de reculer légèrement pour entrevoir le visage d’Angie « Si mes souvenirs sont bons, tu es plus à l’aise sur ces morceaux là », ce qui n’était aucunement son cas.

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Ven 15 Nov - 21:36

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy avait levé les yeux avant de plisser comme si elle réfléchissait, avant de déclarer avec sérieux : « -je ne sais même plus ce que je portais… » cette soirée aurait dû se terminer par de chaude étreinte sous la couette, et finalement elle avait regagné son lit seul et en larmes. Mélange de rage et de détresse… Ce soir-là, à cause cette femme, de l’insécurité qu’elle faisait éprouver à Angy, ils s’étaient déchirés, s’étaient blessés pour finalement se laisser de l’espace. Elle était partie à l’autre bout du monde, durant trois longues semaines. Ils avaient eut tout le loisir de réfléchir à leur relation, de méditer ce qu’ils voulaient et ne voulaient plus. Et ce soir… ils semblaient de nouveau sur la même longueur d’onde. Et ça faisait un bien fou…

Ils souhaitaient l’un comme l’autre, repartir sur de bonnes bases. Faire les choses de manière différente. Dans l’ordre, même si Angy n’était pas très fan de ce mot. Durant son séjour en Thaïlande, elle s’était demandée s’ils seraient tombé en amour l’un de l’autre si elle n’avait pas emménagé chez lui. La réponse lui était apparue comme évidente. Et c’était non. Parce que c’était ici, entre ces murs, qu’Edward s’était autorisé à lui montrer l’homme qui se dissimulait si bien derrière le politicien. Ici qu’il avait laissé tomber son armure, osé se confier à elle… c’était ici qu’était né la tendresse, le manque, puis les sentiments… Peut-être qu’un jour la jolie rousse remercierait Ava, et ses idées tordues. Sans elle, ils ne se seraient jamais rencontré…

Lorsqu’elle entendit la musique, Angy fut assez surprise de la demande d’Edward. Ils semblaient respecter l’un comme l’autre une certaine distance physique. Il nourrissait sans doute les mêmes appréhension quelle. Le même désir. Elle l’avait lu dans ses yeux. Alors se lever pour se retrouver au creux de ses bras… c’était équivalent à de la torture. Mais elle opta pour la bonne humeur et une touche d’humour. « -oh… je vois que tu as énormément réfléchit à tout ça." Un léger rire en imaginant un immense tableau sur le mur du bureau d’Edward, avec un plan détaillé des actions à mener pour qu’elle tomba à nouveau amoureuse de lui… « -quoi ? » demanda Angy en baissant également les yeux. Elle ajouta avec douceur : « -ce n’est qu’un slow… il n’y a pas vraiment de risque pour tes pieds… » non, elle n’allait pas lui avouer tout de suite.

Angy glissa ses bras autour du cou d’Edward, avant de fermer les paupières et d’écouter battre son cœur comme un dingue dans sa poitrine. Il lui avait tellement manqué… Elle ne dormirait pas ici… elle le savait. Ils venaient de se dire qu’ils voulaient faire les choses bien. Coucher ensemble ce soir, était exclus. Là tout de suite, elle voulait seulement profiter de la douceur qu’ils s’offraient dans leur retrouvaille. Lorsque la musique changea, elle le chambra alors qu’il riait dans son cou : « -sympa ta playlist… » alors qu’il se reculait et qu’elle aurait aimé qu’il ne le fasse jamais. « -oui… mais je suis incapable d’improviser comme ça… » ajouta la jeune femme dont le sourire illuminait ses traits. Elle entoura alors le visage d’Edward de ses deux mains et lui souffla-t-elle un secret : « -tu m’as tellement, si cruellement manqué… je ne veux plus jamais revivre ça… » c’était une déclaration qui venait du cœur.


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Ven 15 Nov - 22:25

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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« Une robe noire parsemée de dorée, et qui s’arrêtait mis cuisse, des collants et des talons hauts, ainsi qu’une parure de bijoux qui se mariait parfaitement avec ta tenue » déclara aussitôt Edward, comme si l’image était restée gravée dans son esprit tout ce temps. Il l’avait trouvé magnifique ce soir-là. Comme toujours. Angie faisait partie de ces femmes naturellement élégante et sophistiquée, embellissant le moindre vêtement, quel qu’il soit. Ce soir-là n’avait pas fait exception, bien que l’issue de la soirée n’avait pas été celle escomptée… Pour autant, le politicien ne regrettait pas sa décision d’arpenter seul la route le menant jusqu’à son appartement, s’éloignant ainsi d’Angie, mais aussi de leur relation qui devenait parfois oppressante. Cela leur avait permis d’amorcer des décisions en sommeil, et d’aborder plus sereinement leur avenir ensemble. Parce qu’Edward avait conspiré au cours de ces dernières semaines pour que la jolie rousse succombe de nouveau à sa personne, qu’elle devienne sienne une fois encore, et cette fois-ci, pour le restant de leur vie et la prochaine. Il disposa donc le téléphone au centre de la table basse, laissant peu à peu s’élever une douce mélodie, et l’enjoignit de le suivre pour une première danse. Celle qui n’était jamais parvenue à partager jusqu’alors. La sentir ainsi au creux de ses bras était la plus délicieuse des tortures qui lui avait été donnée de vivre, et plus encore lorsqu’elle émettait ce rire qu’il affectionnait tant. Edward était incapable de se départir du sourire qu’elle avait fait germer sur ses lèvres ou ne serait-ce que de détourner le regard un instant. Il gravitait autour d’elle. Elle était le centre de son univers. « Tout est sur mon ordinateur » précisa-t-il afin de la faire rire une nouvelle fois.

Ce n’était qu’après quelques secondes à danser au milieu de son salon qu’Edward constata qu’ils dansaient bel et bien. Un regard pour leurs pieds qui s’imbriquaient parfaitement, sans le moindre chevauchement, la moindre maladresse. « Tu m’as dit ne pas savoir danser La Mia Luce » précisa-t-il sur un ton pour le moins inquisiteur alors qu’il croisait son regard d’émeraude « Pour moi, ça signifiait également les slows ». Mais qu’importe. L’essentiel était qu’elle était dans ses bras. Tout en omettant les battements intempestifs de son cœur dans sa cage thoracique, le politicien la convia à nouer ses bras autour de son cou, tandis qu’il en faisait de même autour de ses hanches. Son front contre le sien, il ferma les paupières pour s’enivrer de ce moment simple qu’offrait parfois la vie. Savourant leurs retrouvailles. Tout du moins, jusqu’au changement pour le moins abrupte de rythme musical. Un joli rire s’extirpa de sa gorge tout en venant nicher son visage dans son cou, et se recula légèrement « J’ai pris une playlist au hasard ». Il ignorait que les goûts musicaux de l’auteur étaient aussi éclectique. « Tu as besoin d’un peu d’alcool et de néons multicolores ? » proposa-t-il sur le ton de la taquinerie. Mais Edward fanfaronna bien moins lorsqu’Angie entoura son visage de ses mains avec une douceur qui lui était propre, pour lui confier avec le cœur, l’intensité du manque qu’elle avait éprouvé au cours de ces derniers jours. Face à la sincérité de son aveu, le politicien resta interdit, sans mot dire, se contentant de simplement l’observer en détail, comme s’il était confrontée à la huitième merveilles du monde. Il se décida néanmoins à souffler à son tour « Toi aussi… Terriblement… » et posa ses lèvres tout contre son front, à défaut de ses lèvres « Plus jamais ». Sa main se glissant dans la sienne, le politicien la fit tournoyer sur elle-même, la ramenant dos contre son torse, son bras autour de sa taille « Je lutte pour ne pas t’embrasser, ne me rends pas la tâche plus compliqué La Mia Luce », et la fit de nouveau tourner sur elle-même pour la ramener face à lui « Est-ce que je t’ai dis que tu étais belle aujourd’hui ? » et l’éloigna de lui, pour finalement la ramener aussitôt contre son torse « Tu es belle aujourd’hui ».

Il l’éloigna une fois encore de lui, dans ce qui s’apparentait à une danse improvisée sur un rythme plus soutenu, jusqu’à ce qu’ils furent interrompus brusquement par l’incessante, et pour le moins irritante, retentissement de la sonnette d’entrée « Tu as commandé à dîner ? ». Bien qu’il aurait été mal venu de la part du livreur de s’acharner ainsi, tout en martelant quelques paroles inaudibles de là où ils se trouvaient. « Reste-là » lui enjoignit Edward, ne laissant place à aucune contestation de sa part, et se rendit jusqu’à la porte d’entrée d’un pas assuré. Tant qu’il ignorait qui était le sujet de cette visite inopinée, le politicien souhaitait maintenir la jolie rousse à l’abri. Par sûreté, il s’autorisa à un coup d’œil dans le judas, tout en apposant d’ores et déjà sa main sur la poignet de la porte, qu’il abaissa en constatant qui se trouvait derrière l’imposante porte en bois « Ava ». Cette dernière leva les bras dans une posture artistique tout en hurlant un « C’est moi ! », pour finalement disposé maladroitement son index sur ses propres lèvres tout en renchérissant par un « Chuuuuut » tout aussi prononcé, et d’un petit éclat de rire, alors qu’elle vint prendre appui contre lui. « Tu es saoule ? » ce qui était davantage un constat qu’une véritable interrogation. Son haleine empestait le bourbon bon marché qu’elle avait sans nul doute trouvé au dernier étage de l’étalage, d’une épicerie ouverte 24/24H selon le panneau lumineux accroché sur la devanture de la boutique. Les mains enserrèrent fermement ses bras pour la maintenir dressée sur ses jambes, et non à moitié avachi contre sa personne « Qu’est-ce qui s’est passé ? ». Dans un geste brusque, Ava se détacha de lui et s’invita d’elle-même dans le penthouse du politicien « C’est Dough ! Il a sauté sa secrétaire. Il n’aurait pas pu mieux faire dans le genre cliché de l’homme adultère… Oh Angie ! » s’exclama aussitôt cette dernière tout en se hâtant jusqu’à la jolie rousse, talonné de près par Edward « Qu’est-ce que tu fais là ? », puis les jaugea tour à tour « Est-ce que… », tout en réfléchissant intensément. « T’es le même connard que Dough ! Tu m’as… » « Ava » gronda froidement son employeur en signe d'avertissement. Un silence oppressant assaillit la pièce de vie de l’appartement « Il est fou de toi, et va tout foutre en l’air pour toi, pour tes beaux yeux » changea-t-elle soudainement de sujet, balayant d’un revers de main la menace à peine dissimulée du propriétaire des lieux qui venait de brusquement se crisper. Les mains à hauteur de sa ceinture, il croisa le regard d’émeraude d’Angie et amorça un imperceptible signe négatif, pour qu’elle seule comprenne qu’il n’en était rien. « Je pense qu’il est temps pour toi d’aller te coucher si tu ne veux pas perdre ton emploi en plus de ton mari » siffla le politicien qui ignora le regard noir que lui adressa l’intéressée « Va te faire foutre » clama-t-elle, avant de s’effondrer en larmes.

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Dim 17 Nov - 16:01

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Retomber amoureuse… de lui… Angy n’était pas certaine que ça soit exactement les bons mots… Parce qu’elle n’avait jamais cessé d’être amoureuse. Pas une seule seconde. Comment ne pas sourire en l’écoutant lui dire qu’il avait mis au point tout une combine pour qu’elle tombe de nouveau sous son charme. Elle trouvait ça touchant… Mais lui ? Est-ce qu’il serait capable de tomber à nouveau amoureux d’elle ? Maintenant qu’il connaissait ses failles et ses faiblesses ? Angy voulait y croire, après tout ils étaient en train de danser au milieu du salon… Et en parlant de danse, elle lui répondit : « -non, à l’époque nous parlions bien des valses… c’était pour le tout premier gala… et il était hors de question que je ne me… non, te ridiculise en public. Tu m’en aurais voulu à vie. » et adieu la belle histoire d’amour… « -ce soir, c’est différent, il n’y a que toi et moi… et le voyeur de l’immeuble d’en face. » humour ajouté en pointant un doigt dans son dos pour souligner la présence d’un étranger de l’autre côté de la baie vitré, dans un autre bâtiment.

Mais le slow s’arrêta dans un rire commun, alors qu’une musique énergique se faisait maintenant entendre. « -quelque chose dans ce genre là. Ou bien d’être seule dans la salle de bain. » renchérit Angy. Mais lorsqu’elle entoura le visage d’Edward de ses deux mains, elle ne riait plus. Angy était extrêmement sérieuse. Elle sourit alors que son cœur ne cessait de se gonfler d’amour. Il allait finir par exploser avant la fin de la soirée, c’était évident… Un nouveau rire joyeux alors qu’elle tournait sur elle-même et que son dos venait se poser contre le torse d’Edward. « -hé bien nous sommes deux à lutter ! Plus on est de fou, plus on est fort ! » ça n’était pas la bonne expression, elle le savait. Elle s’en fichait. « -non. » répondit Angy de nouveau face à lui. « -qui rends la tâche plus compliqué là ? » renchérit la jeune femme tout sourire, coller à lui. Angy se laissa guider par Edward, au fil de la musique, et elle fronça les sourcils à sa question : « -non. Toi non plus ? » elle le laissa s’éloigner et elle coupa la musique au passage, afin de tendre l’oreille.

Elle cru reconnaitre la voix d’Ava. Angy reprit son verre et glissa une main dans la poche de son pantalon. Un soupire et elle prit une gorgée d’alcool, laissant Eddy parler avec son assistante. Elle se fit discrète, mais son prénom résonna bientôt dans le salon. « -bonsoir Ava… » souffla la jolie rousse dont la présence était maintenant dévoilé. Malgré l’alcool visiblement ingurgité, l’esprit d’Ava fonctionnait encore rapidement. Angy jeta un coup d’œil à Edward. « -Ava… » souffla Angy alors que cette dernière venait de l’accuser. Le va te foutre claqua dans l’air. Un nouveau regard pour Edward, puis elle passa ses mains sur les épaules d’Ava. « -viens t’asseoir… » elle ne laissa pas vraiment le choix à la jeune femme et lorsqu’elle fut sur le canapé, Angy demanda : « -tu veux bien nous en dire un peu plus… et ce qu’on pourrait faire pour que tu te sentes mieux ? » Ava n’était pas quelqu’un de mauvais. Elle avait, elle aussi un passé complexe avec les hommes. Apprendre que son conjoint actuel était aller voir ailleurs… cela ne devait pas faire du bien.



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