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"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Lun 4 Nov - 17:20

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Le politicien se plaisait déjà à songer à cette nuit passée aux côtés de sa dulcinée, mais brusquement, ses projets furent plus incertain dès lors que la voix d’une autre femme l’interpella dans le couloir de service « Monsieur Wyler ?! ». L’intéressé n’avait aucun besoin de lever les yeux sur son interlocutrice pour reconnaître que Bethany Winthrop venait de l’interpeller inopinément. La sulfureuse blonde qui s’était autorisée à l’embrasser quelques semaines auparavant. Une hypothétique rivale aux yeux de son amante qu’il venait à l’instant de délaisser dans la pièce voisine. « Vous nous quittez déjà ? ». Cette interrogation le rassura. Sa collaboratrice ne l’avait pas vu surpris à s’éclipser du salon du maître des lieux. « Je me rendais seulement aux toilettes pour homme. Et vous ? » « J’en sors » et émit un rire à peine audible « Enfin des femmes, bien évidemment ». Lentement, Edward acquiesça et rétorqua un monotone « Bien évidemment ». Ils s’observèrent sans mot dire le temps de quelques instants, avant que Bethany ne reprenne parole avec une timidité qu’il ne lui connaissait pas « Écoutez Edward, pour le baiser … Je n’aurais pas dû. Vous étiez engagée auprès d’une autre… » et se rapprocha de lui, d’un pas tout aussi hésitant que le ton de sa voix, posant délicatement la main sur son torse « Vous me plaisez sincèrement, et ce n’est pas seulement à cause de ce que vous avez pu dire ou faire la fois dernière ». Lentement, elle ôta ses doigts de son smoking dans une caresse et se recula de ce pas amorcé un peu plus tôt « J’ignore vous êtes prêt à … à faire de nouvelles rencontres. Mais si c’est le cas, sachez que je suis disponible pour un dîner, ou ne serait-ce qu’un café ». D’un geste timoré, Bethany glissa une mèche de cheveux derrière son oreille tout en abaissant légèrement la tête, et finit par se mordre la lèvre inférieure en osant l’affronter du regard « Enfin… Vous savez où me trouver », et émit ce petit rire léger, presque mal à l’aise tandis qu’il se contentait d’un « Je vais devoir refuser ». Sans mot dire, la sulfureuse blonde acquiesça lentement de la tête, tout en arborant ce même modeste sourire, plus de convenance que sincère « Vous l’aimez toujours ». Edward rétorqua par une de ses habituelles réponses monosyllabiques « Oui », avant qu’ils ne soient interrompus par Angelica, qui venait à son tour de s’éclipser du petit salon pour s’engouffrer dans le couloirs menant aux cuisines de l’établissement.

Sous le regard pour le moins décontenancé d’Edward, sa collaboratrice se dirigea d’un pas assuré à la rencontre de celle qui avait été un temps sa petite-amie, et qu’elle avait sciemment ignoré pour apprécier la saveur ses lèvres. Sans surprise, Angelica apparut quelque peu hostile à l’encontre de la sulfureuse blonde, et bien qu’il aurait trouvé sa réaction pour le moins légitime jusqu’alors, ce soir, il venait de percevoir une autre facette de Bethany qui abattait le moindre de leurs aprioris. Il se joignit donc à elles sans attendre, prêt à s’interposer si nécessaire, mais la doctorante en économie maintint son calme habituel et ne se laissa pas déstabiliser par la réaction inamicale de sa moitié « Vous avez toutes les raisons du monde de m’en vouloir Mademoiselle Gordon, et je veux croire que notre rencontre de ce soir n’est pas due seulement au hasard. Je souhaiterais m’excuser pour mon comportement à l’égard d’Edward. Je veux dire… J’ai eu un moment de faiblesse, je … n’ai pas réfléchit et je n’aurais pas dû. On pourrait peut-être envisager de repartir sur des bases plus saines, qu’en pensez-vous ? » et lui tendit la main, en signe de réconciliation, et tout cela sous le regard déconcerté du politicien. Sans mot dire, il laissa la jeune femme accepter ou non les excuses de Bethany, qu’il souhaitait croire sincère, puis cette dernière décida de prendre congés, s’adressant à lui une dernière fois « J’aimerais que vous y réfléchissiez Edward. S’il vous plaît » et ajouta à l’attention d’Angie « J’étais ravie de faire votre connaissance ». Sur ces mots, la belle blonde s’éclipsa en direction des autres convives sous le regard du quadragénaire qui peinait à assimiler ce qui venait de se dérouler sous ses yeux. Jusqu’alors, il avait toujours considérer Bethany comme une femme provocante, qui n’aspirait qu’à le séduire. Et voilà que contre toute attente, elle s’avérait délicate et compatissante. Après quelques secondes à errer dans ses pensées, le politicien reporta son attention sur Angie « Tu viens de rencontrer Bethany Winthrop ».


Charly
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Lun 4 Nov - 20:57

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy avait souri à l’aveu qu’Edward venait de lui faire, de cette voix encore pleine de désir. Sourit de manière intéressée, intriguée et surprise à la fois. Elle ne posa pas de question. Peut-être que c’était dit sous l’impulsion du moment. Edward venait même d’en rougir. Alors Angy préféra ne pas appuyer plus ce qu’il venait de révéler. Elle reviendrait sur le sujet plus tard… Ou bien ça serait peut-être lui. Pour le moment, ils devaient ressortir de cette pièce sans se faire démasquer. Eddy passa en premier. Angy laissa s’écouler seulement quelques minutes, puis elle sorti à son tour. Lorsqu’elle le vit avec une belle blonde, Angy resta figée sur place quelques secondes. Qui était cette femme ? Elle eut la sensation de prendre une douche froide. Tout le bien-être qu’ils venaient d’éprouver ensemble, venait de s’envoler en une fraction de seconde. Sans même savoir qui elle était, Angy savait. Elle répondit avec du mordant. Pas parce qu’elle se considérait haut dessus de cette femme, mais plus parce qu’elle n’avait pas la moindre estime pour elle. Bethany savait parfaitement qu’Edward avait quelqu’un dans sa vie lorsqu’elle avait tenté de mélanger sa salive à la sienne. Angy prônait la sororité, hélas toutes les femmes n’avaient pas la même conception de la vie quelle…

Le petit discours que lui adressa Bethany la sidéra. « -on présente des excuses. On ne s’excuse pas. Cela reviendrait à s’auto excuser. C’est moi que vous avez offensé, c’est à moi de décidé si j’accepte vos excuses ou non. » répondit Angy d’un ton neutre et malgré tout sans chaleur. Pour qui se prenait elle ?! « -oui, manifestement vous n’avez pas réfléchit. » ajouta Angy assez acide avant de regarder la main que la jeune femme lui tendait. Elle finit par lâcher un petit rire en bougeant la tête de gauche à droite. Elle avait du culot celle-ci toute de même… « -je ne pense pas non… » ajouta Angy. « -même avec toute la volonté du monde, je ne pourrais pas. » rien à foutre de faire croire ou non couple ou pas couple. Cette femme avait osé poser ses lèvres sur Edward. Osé croire qu’il pourrait être intéressé, alors qu’il était en couple. Elle laissa la belle blonde se retirer pour gagner de nouveau la grande salle. Angy avait le visage fermé et si elle avait pu faire brûler vive Bethany par la penser ou faire en sorte qu’elle se pête un talon, elle l’aurait fait avec ravissement. Lorsqu’Edward osa enfin dire un mot, elle lui adressa un regard et répondit avec ironie : « -j’avais deviné merci. » encore une fois, Edward n’avait rien dit, rien fait… Angy se pinça les lèvres pour éviter de dire quelque chose qui risquerait de nuire à leur relation. Après tout ici, elle n’était pas sa femme mais son ex. « -je vais m’éloigner, ça évitera un scandale demain dans les journaux. » avant de mettre de la distance entre eux en lançant un: "-je te laisse réfléchir."


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Lun 4 Nov - 21:52

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Dès les prémices de leur relation, leur bonheur n’avait eu de cesse que d’être éphémère, constamment éconduit par l’ingérence de ses proches, un nouveau différend, ou bien encore l’omniprésence de sa carrière. Ces derniers jours de quiétude auraient dû laisser présager qu’un évènement inopiné viendrait soudainement tout saborder, une fois encore. Seulement, Edward était loin de se douter que cette péripétie serait nulle autre que Bethany Winthrop. La voluptueuse blonde se tenait dès lors devant lui, et contrairement aux préjugés qu’il nourrissait depuis leur premier et dernier baiser volé, la jeune femme lui apparut aucunement provocatrice, contrairement à ses souvenirs. Elle se présentait même comme particulièrement hésitante devant lui, s’autorisant tant bien que mal à flirter maladroitement avec lui. La main qu’elle déposa sur son torse et cet aveu qu’elle formula sur l’attirance qu’elle éprouvait pour lui, le laissa particulièrement silencieux. Edward était pour le moins décontenancé par le contraste entre la femme qu’il pensait être, et celle qu’elle était réellement face à lui. Pour autant, il parvint néanmoins à trouver les mots pour décliner poliment son invitation à passer davantage de temps en sa compagnie. Son cœur appartenait à Angelica. Bien qu’il avait su le clamer plus haut et plus fort devant la horde de journaliste, que ce soir devant elle. Probablement parce qu’il n’était pas particulièrement loquace avec ses collaborateurs. La conversation aurait pu cessé à cet instant même, renvoyant ainsi Bethany auprès des autres convives, mais Angelica survint du petit salon dans lequel ils avaient trouvé refuge quelques minutes auparavant.

Sans attendre, la belle blonde s’était dirigé d’un pas assuré à sa rencontre et le politicien se joignit promptement à eux pour canaliser l’attitude hostile de l’influenceuse. Un comportement qui dénotait avec la posture amicale de sa collaboratrice dont les excuses furent tout simplement balayé d’un revers de main par Angie. Cette dernière ne se contenta pas simplement à refuser ses excuses, elle s’engagea dans une diatribe sur l’art et la manière de s’excuser en société. « Ce n’est pas le sujet Angie » rétorqua froidement le politicien dont la mâchoire se contracta sous la tension ressentie face à cette altercation à peine déguisée, qui extorqua un petit rire nerveux à Bethany qui ne faillit pas pour autant devant la confrontation « Je ne pensais pas que la sémantique avait tant d’importances, tant que les paroles sont sincères ». Edward laissa son regard passer d’une femme à l’autre, les laissant échanger sans intervenir outre-mesure. En fait, il s’avéra particulièrement silencieux tandis que sa collaboratrice donnait le change à Angie « Non. Je vous l’accorde ». Et alors que s’amorçait un traité de paix entre les deux femmes, le petit rire qui émana de l’influenceuse laissait à penser que ce dernier pouvait d’ores et déjà être entériné. Elle n’envisageait pas de pardonner à cette femme l’impair commis. « Vous lui avez pourtant pardonné à lui. À moins que ça soit la réelle raison de votre rupture… » et osa un regard en direction du politicien qui se raidit plus encore, se contentant d’un « Non » ferme et définitif. Bien qu’ils n’en aient jamais parlé réellement depuis ce soir-là où il était rentré et lui avait tout avoué…

Après une dernière parole à son attention, ainsi qu’à celle d’Angelica, la belle blonde prit congés et s’éclipsa auprès des autres convives dans la salle de réception, et ce, sous le regard intrigué du politicien qui après quelques instant, baissa ses prunelles azurées sur la jolie rousse toujours devant lui. La réponse que formula cette dernière suffit à le crisper davantage, serrant la mâchoire jusqu’à s’en briser les molaires. Pour autant, cette remarque acerbe était dérisoire quant aux paroles qui suivirent. Interdit l’espace de quelques secondes, Edward l’observa s’éloigner, se frayant un chemin parmi les autres invités, puis décida de la rejoindre dans un pas précipité. Il se saisit de son bras « Pas un mot » et la conduisit jusqu’à l’extérieur du lieu de réception, sans se soucier le moindre instant du regard des convives présents. Le visage fermé, il ne relâcha son emprise qu’une fois à l’extérieur des murs « Dis-moi ce que tu as sur le cœur. Vas-y qu’on en finisse » rétorqua-t-il avec froideur « Je t’écoute. Dis-moi à quel point je gâche chaque moment de bonheur qu’on parvient à s’octroyer Angie. Quand ce n’est pas mon travail, c’est ma famille, et lorsque ce n’est pas famille, c’est moi-même, et bien évidemment, ne parlons pas de Bethany que tu as peur que je saute dès qu’elle gravite autour de moi » et se saisit de son menton entre son pouce et son index, la fixant de son regard le plus sombre « Ose-le enfin me le dire » et relâcha son emprise sur son visage « Elle a raison. N’est-ce pas ?! Tu ne me l’as jamais pardonné ce baiser… » et émit un petit rire nerveux, et descendit les marches, l'une après l'autre, puis se retourna en direction de la jolie rousse, à mi-chemin, les mains dans les poches de son smoking, ce qui lui offrait presque une posture presque flegmatique « Elle m’a avoué que je lui plaisais et qu’elle aimerait plus qu’une relation professionnelle. Je lui ai dit non. Parce que je t’aime. Seulement, tu n’étais pas là pour l’entendre. Parce que tu veux un scoop Angie, je n’ai pas besoin de témoin pour lui dire « non » et t’être fidèle ».  


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Mar 5 Nov - 11:44

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Lorsqu’Edward osa faire une réflexion, ce fut presque comme s’il venait de la gifler en public. Elle aurait vraiment préféré qu’il se taise. C’était comme s’il donnait les pleins pouvoir à cette femme. Et voilà que Bethany parlait de sincérité. « -vous voulez parler de sincérité ? » demanda Angy toujours avec un ton froid. « -prenez quelques secondes pour inverser les rôles, mettrez vous à ma place. Est-ce que vous accepteriez sans broncher, les excuses d’une femme qui a tenté d’embrasser l’homme que vous aimez ? » elle pencha légèrement la tête sur le côté, comme pour inciter Bethany à mettre son cerveau en marche. Angy était en train de prendre conscience qu’elle n’était vraiment pas faite pour ce monde… tout n’était que des paroles en l’air. Elle était incapable de croire Bethany sincère. Encore une fois, la situation la fit se sentir pas à sa place, pas assez bien. « -oui, je lui ai pardonné. La différence majeure est que j’ai des sentiments pour lui. » elle détestait parlé comme si Edward n’était pas là. Pourtant il était bien présent, là à leur côté. Cette femme avait oublié qu’Edward était en couple lorsqu’elle avait tenté de l’embrasser, par contre elle avait bien compris qu’à ce jour, il était soit disant libre. Le cœur d’Angy avait mal.

Lorsqu’enfin Bethany s’éloigna, la jolie rousse eut la sensation de manquer d’air. De nouveau cette sorte de colère. Elle se révéla par des réflexions à l’encontre d’Edward. Lorsqu’il saisit son poignet, elle serra les dents. Elle détestait lorsqu’il faisait ça. Une fois dehors, Angy resta bien droite comme un I et l’écouta avec attention. Elle ne répondit pourtant rien, le laissant parler encore et encore. L’accusé de penser qu’elle n’avait pas. Elle le défia du regard lorsqu’il saisit son menton et ce qu’il ajouta lui serra de nouveau le cœur. Visiblement, il n’avait pas entendu ce qu’elle avait répondu à Bethany. Il n’était pas question de ce baiser. Sans bouger, elle le laissa partir. Toujours sans rien dire.

Ce qu’il ajouta ne la surpris pas. Ça crevait les yeux qu’il plaisait à cette femme. Il n’avait pas besoin de lui répéter. Encore une fois, il revenait sur sa fidélité. Elle regarda ailleurs, serrant son petit sac à main avec un peu trop de force. Si ça avait été Adam… si c’était lui qui l’avait vu converser de si près avec un autre homme qui la désirait, Edward aurait probablement mit son poing dans la gueule de cet homme. Angy s’était seulement contentée de répondre, et d’énoncer les choses telles qu’elles étaient. Non, elle ne repartirait pas sur de bonnes bases avec cette femme. Non, elle ne désirait pas lui pardonner. Est-ce que s’était si compliqué à comprendre que le souci n’était pas Edward mais bien cette femme ?!

Angy se mordit les lèvres et décida de partir elle aussi, toujours sans avoir prononcé le moindre mot. Elle fit signe à un taxi, et grimpa dans l’habitacle sans un regard en arrière. Si elle se retournait, elle allait certainement pleurer… Elle était fatiguée de ces montagnes russes. Deux jours plus tard, elle embarquait avec Flynn sur un vol à destination de la Thaïlande. Au programme, découverte du pays et 5 jours de retraites spirituelles.

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Mar 5 Nov - 16:02

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La suite de la soirée n’avait pas été celle escomptée. La venue inopinée de Bethany et sa vaine tentative de se faire pardonner son impair avait ravivé des tensions qu’ils pensaient dissipées. Une fois encore, Edward éprouvait l’étrange sensation que l’influenceuse peinait à lui vouer une confiance aveugle dès lors que ça concernait sa collaboratrice. Peu importe que la voluptueuse blonde éprouve une certaine attirance pour sa personne et qu’elle était toute disposée à le convier à passer du temps en sa présence. Le politicien n’avait qu’un seul et unique amour, et c’était celui-là qui s’éloignait de lui d’un pas décidé après avoir considéré que son silence n’était pas suffisant. Tout en l’observant leur imposer de nouveau une certaine distance, Edward prit conscience qu’il était lui aussi las de cette situation. Leur bonheur ne pouvait pas être seulement éphémère, et se laisser éconduire par une nouvelle adversité. Bien qu’une fois encore, il constata qu’il était l’unique responsable des complications rencontrées par leur couple. Seulement, il se laissa mener par l’agacement éprouvé par la dernière remarque acerbe de sa moitié et l’entraina promptement à l’écart des autres invités, à l’extérieur des murs de la salle de réception. Mais plus il s’exprimait sur les désagrément rencontrés au cours de ces derniers mois, et plus il prenait conscience qu’il était parvenu à un point de rupture dans leur relation. Ils ne pouvaient pas poursuivre ainsi… Edward ne pouvait pas constamment accepter que ses proches ou encore sa carrière s’immisce d’une telle manière dans leur union, mais plus encore, il n’était pas disposé à accepter qu’Angie lui reproche le moindre mot ou même l’absence de mot, dès que cela concernait Bethany. Il était excédé de constamment lui rappeler qu’elle n’était en rien une adversaire. Elle n’était qu’une collaboratrice, même si son comportement de ce soir l’avait particulièrement décontenancé.

En descendant les marches du Metropolitan Opera, s’éloignant ainsi de l’influenceuse, il éprouva une singulière, mais pas moins inquiétante pour autant, sensation de ne pas vouloir être retenu par Angie. Il sut alors en cet instant qu’il était confronté à une volonté de s’isoler quelques jours. Cela ne signifiait pas qu’il espérait que cette soirée sonne le glas de leur relation. Edward désirait seulement rentrer à son appartement seul et le rester pour les jours à venir. Un désir semblablement partagé par Angie qui s’était montrée particulièrement silencieuse devant lui, avant de s’engouffrer dans un taxi, tandis qu’il arpentait le trottoir inverse menant à son appartement. Ce ne fut que deux jours plus tard que le politicien fut informé du départ d’Angelica pour la Thaïlande en compagnie de son meilleur ami, et ce, par le biais de ses réseaux sociaux. Il ne se décida pas pour autant à l’appeler ou communiquer par message. Ce n’était pas la première fois qu’elle prenait l’initiative de s’aventurer dans de nouvelles contrées sans l’en informer au préalable, et c’était bien souvent à la suite d’une énième dispute dont il était l’instigateur. Et une fois encore, il ignorait si elle reviendrait à ses côtés à l’issue de ce périple. Ce dont il était certain, c’était que cet éloignement leur était salutaire. Durant les jours qui suivirent, le politicien retrouva ainsi ses habitudes d’antan, celle du solitaire qu’il avait toujours été jusqu’alors, rythmant sa journée comme celui qu’il était avant sa rencontre avec Angie. C’était en retrouvant une certaine constance dans sa vie, qu’il se sentait plus à même de percevoir quel avenir il était disposé à leur offrir.  

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Mar 5 Nov - 17:38

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy avait besoin d’air. Mais de plus qu’il n’y en avait sur le perron de la salle de réception. Il y avait trop de disputes pour pas assez de temps partagés… Elle ne voulait pas de ça. Oui, d’accord au début, elle lui avait dit que les disputes étaient quelque chose de normal et de salutaire parfois dans un couple. Qu’il ne pouvait pas passer son temps à la rendre heureuse. C’était impossible. Mais là, tout de suite, la balance n’était plus en équilibre. Ça en devenait douloureux. Il était hors de question que cela finisse par tuer leur amour. Elle tenait trop à lui, à eux, pour ne pas trouver une solution pour remédier à tout cela. Et comme à chaque fois, la solution fut l’éloignement. Direction la Thaïlande en compagnie de Flynn.

Les images sur ses réseaux n’étaient pas trompeuses. Angy avait expliqué avoir besoin de prendre de la distance, évoquant les médias, sa fin de relation avec Edward. Que c’était douloureux… sans pour autant parlé de la dispute. Flynn s’employa à lui changer les idées. C’était des vacances, mais comme à chaque fois, ils employèrent leur temps pour travailler également. Nouvelle stratégie, nouveau objectif, refonte de l’entreprise. Il n’était pas idiot, il savait parfaitement qu’ils étaient en train de prendre un nouveau tournant. Angy était amoureuse, éperdument amoureuse d’Edward. Au jour d’aujourd’hui, soit elle soit son meilleur ami n’avait pas besoin d’argent pour vivre sereinement. Ils avaient fait les bons placements… Seulement ils aimaient ce qu’ils faisaient.

Angy mis en avant la retraite spirituelle de cinq jours qu’ils avaient effectué. Et qui lui avait fait le plus grand bien. Le silence, le calme, le retour à soi. Rien avoir avec celle qu’elle avait fait en Inde des années plus tôt et dont elle avait raconté rapidement ses exploits à Edward. Elle n’était pas ici pour vivre de nouvelles expériences ou pour l’oublier. Elle était ici pour se retrouver elle-même, ainsi qu’un semblant de sérénité. Elle désirait qu’ils se manquent…

Le voyage durant trois semaines. Durant ce temps, Flynn s’était appliqué à le remettre debout et à penser ses plaies sentimentales. Comme il l’avait toujours fait. Ils avaient longtemps discuter et rediscuter encore et encore d’Edward, de leur relation, de leur couple, de leur amour… Son meilleur ami s’était mis en tête de lui apprendre à danser afin qu’au prochain gala, elle puisse accaparé Edward et renouer le dialogue. Angy avait pris plaisir à apprendre, à rire surtout. Avec un peu d’entrainement chaque jour, elle était bien plus à l’aise avec la valse. C’était déjà pas mal… De retour à New York, elle se décida à envoyer un message à Edward. Simple. Mais vrai : tu me manques terriblement…


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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Son désir de ne pas être retenu par Angie ce soir-là, au pied des marches du Metropolitan Opera, ne résultait pas d’un manque d’amour - ses sentiments pour elle ne s’étaient pas effritaient au fil des disputes -, mais parce qu’au contraire, il était éperdument amoureux de la jeune femme. Il restait convaincu que s’ils s’évertuaient à poursuivre leur relation en ce sens, alors tôt ou tard, ils en pâtiraient l’un et l’autre. Peu importe l’intensité de ses ressentiments dans ces moments-ci, son cœur lui restait entièrement dévoués et rien ne pouvait altérer ce qu’il éprouvait à son égard, pas même le temps et la distance. Cet éloignement était salutaire, et ils semblaient en avoir tous deux consciences, bien qu’ils l’exprimaient de manière différente. Seulement, Edward espérait que la jeune femme lui reviendrait à l’issue de son excursion à l’autre bout du monde… Bien que le doute l’accablait un peu plus chaque jour. Angelica n’avait pas dissimulé les raisons de son exode en Thaïlande, et leur rupture ne lui avait pas échappé. Il ne restait plus qu’à savoir si elle parlait de celle qui s’était déroulée quelques semaines auparavant dans son appartement, ou celle qui avait eu lieu sur le parvis de la salle réception quelques jours plus tôt … Bien que l’entendre évoquer une retraite spirituelle étayait davantage la seconde hypothèse. Elle n’était pas sans rappeler celle qu’elle avait suivi à la suite de sa rupture avec Travis. Pour autant, c’était une réalité qu’il peinait à accepter, se confortant dans un semblant de déni au cours des jours qui se succédèrent.

Chaque jour qui s’écoulait n’était pas sans rappeler la vie qu’il menait avant sa rencontre avec Angelica. Une existence de solitaire qu’il vouait à son travail, priorisant la politique sans pour autant délaisser l’Elyisum dans lequel il trouvait bien souvent refuge le soir venu, bien qu’il ait maintes fois dû refuser les avances de certaines clientes. Le club était une rentrée d’argent permanente, au même titre que les différentes actions et obligations qu’il détenait dans des sociétés fructueuses, seulement il oubliait parfois qu’il exigeait aussi une certaine gérance à laquelle il ne pouvait se soustraire. Pour autant, ce lieu ne cessait de lui renvoyer l’image de l’homme qu’il était avant. Celui-là même qui baisait des inconnues sans en éprouver la moindre satisfaction, et qu’il les laissait repartir ensuite après que chacune d’elle ait signé une attestation confirmant que le rapport avait été consenti. « Vous êtes sûr Monsieur Wyler ? ». La voix de son bras droit venait de l’interrompre dans ses pensées, les documents de ses anciennes conquêtes entre les doigts, et acquiesça « Oui Benjamin » et glissa les divers papiers dans le déchiqueteur prévu à cet effet, réduisant à néant une vie qu’il ne désirait plus. « Je ne vous abandonne pas Benjamin. Je reste le principe détenteur des parts. Je vous octroie juste un meilleur salaire et des responsabilités qui vous correspondent davantage » « Ainsi qu’un nouveau bureau ». Edward observa le lieu un instant, sans en éprouver la moindre nostalgie, et acquiesça « Oui. Faites-en bon usage ». Sur ces mots, il se leva, apposa sa main sur l’épaule du gérant en signe d’encouragement, et quitta les lieux, sans le moindre regard en arrière.

Les trois semaines sans la moindre nouvelle de la jeune femme furent également source de réflexion pour le quadragénaire qui disposait de l’entièreté de ses soirées et de ses week-ends pour songer à sa relation avec Angie. Son amour pour elle était une évidence, et une vie sans elle pour le moins inenvisageable. Même à distance, elle restait son tout, son univers. Le manque laissé par son absence devenait de plus en plus pesant, et il priait chaque jour pour qu’elle lui revienne à l’issue de son séjour. Leur relation ne pouvait cesser… La jeune femme était partie avec une part de lui en Thaïlande. Il ne se sentait complet qu’en sa présence. Toutefois, la décision ne lui appartenait pas. Si Angie décidait de mettre un terme à leur union, alors il n’aurait d’autre choix que d’abdiquer en ce sens… Il tentait de s’y préparer jour après jour… Jusqu’à ce que la sonnerie de son portable ne résonne dans le fond de sa poche de costume et que son prénom ne s’affiche sur l’écran. Il pouvait compter chaque battement de son cœur en cet instant, alors qu’il déverrouillait l’écran de son téléphone d’un geste du pouce, puis le soulagement l’accable brutalement. Il lui manquait terriblement. Sans attendre, il pianota à son tour : Toi aussi La Mia Luce, et après une brève hésitation, envoya un second message : Je suis convié samedi soir à une réception organisée par le parti en vue des élections. Un évènement pour rappeler ma candidature, le programme à réaliser une fois au Sénat. Bethany m’accompagne, mais comment te dire que je n’aspire qu’à une seule femme à mes côtés…Toi. Il espérait dorénavant que ça ne mettrait pas en péril leur tentative renouer le contact après pratiquement un mois sans échanger le moindre mot à la suite de leur dispute.



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Mar 5 Nov - 20:49

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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Les trois semaines loin de New York lui avaient fait du bien. Angy revenait plus tranquille, plus apaisée. Au départ elle ne pensait pas que cette retraite spirituelle était une bonne idée, c’était Flynn qui avait insisté. Finalement, elle avait apprécier retrouver un peu de paix dans son esprit et dans son cœur. Passer du temps avec son meilleur ami lui avait également été bénéfique. Ils avaient eu beaucoup de fou rire, de merveilleuses découvertes, mais aussi de grandes discussions. C’était une jeune femme bien plus zen qui était descendue de l’avion.

Elle revenait également avec une évidence. Elle ne voulait pas vivre sans Edward à ses côtés. Il lui avait cruellement manqué durant ces longues semaines à l’autre bout du monde. Ne pas lui envoyer de message ou chercher à l’appeler avait été compliqué. Le décalage horaire avait aidé… Flynn également. Mais ce soir, alors qu’elle avait posé ses valises dans son appartement depuis quelques heures seulement, la jolie rousse avait prit son téléphone et avait envoyé un message. Un message simple. Une fois les quelques mots envolés vers Edward, elle déposa son téléphone sur la table basse et se dirigea vers la salle de bain. Elle avait besoin d’une douche, mais elle avait surtout peur d’une réponse ou d’une non réponse. Attendre que le petit appareil vibre était une torture.

Angy avait lancé de la musique et s’était dévêtue avant de se glisser sous l’eau chaude. Elle y était restée de longue minutes à chanter, avant de rejoindre sa chambre pour enfiler des vêtements confortable pour la fin de soirée. La fatigue était bien présente et elle savait qu’elle n’irait pas se coucher trop tard. Les trois semaines passées en Thaïlande avaient été intense. Sans compter les heures de vols… En rentrant chez elle, l’influenceuse avait prit soin de tout ranger, avant de se poser quelques secondes pour envoyer ce message. Lorsqu’elle récupéra son téléphone sur la table basse, elle sentit l’excitation et également l’appréhension monter en elle. Il avait répondu. Il avait répondu seulement deux minutes après l’envoi de son message.

Elle n’osa pas ouvrir le message tout de suite, préférant ouvrir une bouteille de vin avant. Ce fut avec un verre de rosé en main qu’elle vint s’installer dans le canapé, et qu’elle prit connaissance des deux message. Le premier lui gonfla le cœur d’amour. Le second lui fit froncer les sourcils. Deux sujets qui ne cessaient de les séparer. La politique et Bethany. Elle n’avait pas perdu de temps celle-ci. Angy se mordit les lèvres. Non, elle avait laissé sa rancune à l’autre bout du monde. Elle ne devait pas ce concentré sur le nom de cette femme, mais bien sur le désir d’Edward de la voir elle et seulement elle à ses côtés. Elle prit une gorgée de vin et répondit enfin : est ce que je dois comprendre que tu aimerais que je sois présente ?

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Mar 5 Nov - 21:34

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ces trois dernières semaines sans échanger le moindre mot, ne serait-ce que par message, avec la jeune femme, avait permis à Edward d’appréhender le dessein d’une vie future sans elle à ses côtés. Une existence qui n’était pas sans rappeler celle qu’il avait mené au cours des deux dernières décennies et qui était uniquement rythmée par sa carrière politique. Une vie réglée comme du papier à musique, du matin jusqu’au soir. Et bien qu’il restait convaincu des biens-faits de cet éloignement et de cette prise de conscience, Edward avait pour le moins détesté cette conception de sa vie future. Le manque était tel, qu’il avait eu la sensation qu’en s’éloignant, Angie avait ôté toutes les couleurs à son quotidien pour les emmener avec elle. Cette femme n’avait pas seulement teinté son existence en milles nuances, elle était également parvenue à le rendre un tant soit peu meilleur que celui qu’il était devenu par la force des choses. Parce qu’il avait éprouvé l’envie d’être un homme digne de cet amour inconditionnel qu’elle éprouvait pour lui chaque jour. Seulement, ces réflexions l’avaient aussi mené face à l’inexorable vérité selon laquelle tout son univers s’était évertué à leur nuire. Il ne mentait pas ce soir-là, devant l’importe porte du Metropolitan Opera. Il était l’unique responsable des nombreux revers endurés ces derniers mois, et ce, dès l’aube de leur relation. Edward ne se fustigeait pas pour se positionner en qualité de victime devant elle, mais émettait un simple et amer constat sur leur histoire. Il était l’instigateur de chacun des incidents qui avaient jalonné leur relation, l’ébranlant peu à peu. La désapprobation de ses proches, l’ingérence de son travail, sa passivité face aux avances d’une autre femme, ses propres doutes sur sa capacité à la rendre heureuse…

Si Angelica lui concédait une nouvelle chance en lui revenant, le politicien voulait lui prouver qu’elle ne serait pas vaine cette fois-ci. Il ne lui garantissait pas une envie sans moments de rudes épreuves ou de doutes quant à leur histoire, mais il voulait aussi lui assurer que malgré les adversités que la vie s’évertuera à dresser sur leur route, il resterait présent à ses côtés, ne cessant jamais de l’aimer avec cette même intensité, dans cette vie et la prochaine. Parce qu’il n’aspirait qu’à son bonheur. Ce pour cela qu’Edward s’autorisa à être sincère, non seulement dans le manque d’elle qu’il avait éprouvé au cours de ce dernier mois, mais aussi quant à la présence de Bethany à ses côtés au cours de la réception organisée afin de réunir tous les électeurs du parti. Excepté que ce n’était pas la belle blonde qu’il désirait voir pendue à son bras toute la soirée durant, mais celle qui se trouvait probablement dans son appartement, les traits tirés par le voyage et le décalage horaire. Toutefois, le temps qui s'écoula le fit quelque peu angoissé. Elle qui ne s'éloignait pas souvent de son portable, voilà qu'elle ne lui répondait plus... Durant les quelques minutes qui suivirent, il pouvait sentir ses entrailles se nouer à la simple pensée que cette révélation était le point culminant de leur relation, mettant ainsi un terme brutal à leur histoire. Puis cette petite sonnerie retentit, celle qui l'informait qu'il avait reçu un message. Il pouvait sentir chaque battement de son coeur tambourinait contre sa cage thoracique jusqu'à ce qu'il ne lise les quelques mots. Lui qui pensait avoir été limpide comme de l'eau de roche, finalement sa précision ne semblait pas être aussi évidente qui lui aurait semblé. Un sourire étira le coin de ses lèvres, tandis qu’il terminait d’enclencher le bouton de la bouilloire, et se saisit du petit appareil : Non. Ce seul mot fut le premier message, auquel il renchérit par un : Je veux que tu sois présente à mes côtés samedi. Il se préoccuperait de mentir le moment venu. Il n’aurait qu’à prétendre qu’elle était la porte-parole de leur futur projet à venir relatif au cyberharcèlement que subissait les femmes au quotidien. Ainsi, sa présence à ses côtés serait toute légitime, mais plus encore, elle serait auprès de lui.  

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Mer 6 Nov - 11:08

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy passait le plus claire de son temps sur son téléphone, depuis qu’elle avait posé les pieds en Thaïlande. Elle avait reprit plus d’activité sur ses réseaux, faisant plonger ses followers dans ce voyage avec elle. Aujourd’hui, elle était rentrée, et elle était fatiguée, malgré ce qu’elle présentait sur les images. Elle, à l’aéroport, elle dans l’avion, elle enfin à New York, elle de retour chez elle. De base elle s’était dit de prendre une photo avec son verre de vin, peut-être une dans ses draps. Genre les voyages c’est bien, rentrer à la maison aussi. Finalement, elle venait de glisser dans le canapé, son verre à la main, avec une certaine appréhension de lire le message d’Edward. Il allait au gala avec Bethany… Angy décida de garder la tête froide, et de ne pas laisser la jalousie reprendre le dessus. Elle voulait oublier tout ça. Alors elle pianota un message, souhaitait véritablement comprendre si c’était une véritable invitation. La réponse ne se fit pas attendre. Un mot. Un si petit mot qu’il disait si souvent lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Un si petit mot qui vint poignarder le cœur d’Angie. Elle vida son verre d’un trait en se levant pour le remplir à nouveau. Lorsqu’elle reprit place sur le canapé, elle lu la suite. Cette fois ce fut un sourire qui étira les lèvres de la jeune femme. Elle pianota à son tour : Tu n’as pas le droit de faire ça Eddy ! De me faire paniquer par un simple petit mot ! Suivi un emoji qui tirait la langue, pour signifier qu’elle ne lui en voulait aucunement.

Elle entoura ses épaules d’un plaide et envoya un nouveau message : au vu de l’heure, j’imagine la bouilloire en marche et le sachet de thé dans ta tasse… Elle sourit en collant sa tête contre le coussin du canapé. Il avait ses habitudes. Elles étaient là avant qu’Angy ne débarque dans sa vie. Elle les avait adopté sans mal. C’était généralement un moment de discussion entre eux. C’est où et quand ? finit elle par demander. Quelques messages encore et elle avait les informations nécessaires. C’était d’accord. Elle sera présente.

Deux jours plus tard, elle s’était donc fait belle, afin de rejoindre Edward à ce gala. Flynn s’était proposé pour l’emmener, pour lui donner un petit coup de booste avant de se jeter de la fausse aux lions. Il était passer la chercher, ils avaient parcouru les quelques mètres qui séparait l’appartement d’Angy et la voiture de Flynn. Il avait croisé un homme, il avait heurté Flynn sans s’excuser. Angy s’était retournée pour lui crier : « -hé ! et la politesse alors ! » puis elle avait reporté son attention Flynn étrangement silencieux. C’était là qu’elle avait vu la tâche carmin se former lentement sur la chemise blanche que portait son meilleur ami. « -Flynn ! Flynn ! » Hurla Angy alors qu’il tombait à genoux. La jolie rousse avait hurlé à l’aide, avant de poser une main sur celles de Flynn, sur le blessure. Poignardé en pleine rue… devant chez elle. Elle avait saisit son téléphone, en appuyant autant qu’elle pouvait : « -Reste avec moi ! Reste avec moi ! Je suis là! Parle-moi ! » Elle lui criait dessus comme si c’était le seul moyen pour qu’il entende. La suite fut flou. Jusqu’à ce qu’elle se retrouve à devoir patienter dans la salle d’attente de l’hôpital publique, le sang de son meilleur ami sur le main, le visage, son tailleur… elle s’était laissée glisser le long d’un mur, le regard dans le vide, les mains tremblantes. Sous le choc. Flynn ne pouvait pas mourir…

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"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly
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