What if ... Miscommunication is your favorite trope (Charlissa)
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Ven 5 Jan - 21:57
Hiashi Hyuga
J'ai 18 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis héritier du clan et je m'en sors bien normalement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureux depuis la maternelle de la même fille, mais qui ne me remarque même pas ... Sauf quand je suis aveugle et qu'elle peut venir m'enquiquinner pour montrer la faiblesse de mon clan (que je crois !). a venir
Aveugle, il ne voyait rien. Aveugle, il lui manquait une partie des informations utiles à la compréhension globale de la situation. Il ne voyait pas le regard de la jeune femme, il ne pouvait que sentir et faire des hypothèses. Il se disait qu’elle dormait, mais une partie plus logique de son esprit savait que ce n’était pas le cas. La jeune femme ne dormait plus depuis un petit moment, mais il n’y avait pas trop de soucis. Il la pose sur son lit, inconscient de tout. Il la pose sur son lit pour qu’elle aille bien, qu’elle se repose réellement. Après tout, elle était là pour lui faire plaisir, à lui. Donc, il lui fallait être une bonne personne en échange, pour elle. En plus d’avoir envie de le faire parce qu’il était clairement amoureux. Donc… Trop de donc. Tout était trop logique avec lui.
Mais donc…
Il la pose sur le lit, et il sent le sommeil dérangé de la jeune femme. Il se dit qu’il devrait la laisser, mais il se retrouve attraper par la manche. Il la regarde, pas réellement mais la position où elle devait être, et il ne dit rien. Sa phrase étrange le choque, il fronce les sourcils, même si ça lui fait un peu mal. Il se dit que ce n’était pas le moment de lui expliquer les fautes grammaticales et de syntaxe de sa phrase. Oh, ce n’était pas réellement affreux, juste dérangeant à l’oreille et clairement pas tout à fait français, mais ça pourrait passer pour tout le monde.. Sauf pour un Hyuga. Il ne le fait donc (héhé encore un donc) pas. Il laisse la jeune femme finir de continuer à parler.
Sa proposition le surprend. Clairement. Il en décroise les sourcils pour faire une moue clairement surprise. Cela se voit, malgré son bandage. La jeune femme voulait de … lui ? Dans son lit ? Il ne comptait pas coucher avec elle. Parce qu’il ne s’imaginait pas la jeune femme réellement lui proposer quelque chose comme ça. Cela serait très clairement un rêve devenu réalité, et Hiashi était bien trop les pieds sur terre pour croire à ce genre de rêve éveillé. Donc. Il se demande un instant s’il doit accepter. Il se dit, aussi, qu’il n’aurait jamais l’occasion de dormir avec elle … Elle était le genre de femme qui dormait, et couchait, avec plein de personnes. Elle était le genre à aller compter fleurette ailleurs. Elle était le genre à se contenter de peu (oui, c’est de la mauvaise foi très clairement). Donc…. Et bien, il ne dit rien, ni même à sa supplique, ni même à sa phrase. Il la fait lâcher sa manche, et ses bras. Il fait le tour du lit, sans le moindre mot. Il savait exactement où il l’avait placé. Il savait exactement où elle était. Alors, il fait le tour, se cache derrière un paravent pour mettre un autre kimono (oui parce qu’on ne dort pas avec le kimono de la journée, ce n’est pas très propre) mais en deux deux, il se change et se déplace. Il pousse le drap et se glisse dedans alors que la lumière tamisé de la lune éclaire à peine la chambre.
- Bonne nuit, Umi.
Il ne sait pas quoi dire de plus. Il la regarde. Il attend qu’elle se rendorme sans rien dire de plus. Il la regarde. Utilise un peu le byakugan pour ça. Et il se rapproche d’elle dans la nuit. Il caresse son visage. Il se dit encore que ça serait la seule occasion qu’il n’aura jamais. Il caresse son visage et passe sur son nez, passe contre sa pommette, pousse des cheveux derrière son oreille avant de s’approcher un peu plus. Il aimerait qu’elle se colle à lui. Si seulement, elle pouvait. Vérifiant bien son sommeil, il se dit qu’il ne craignait rien à … Faire en sorte qu’elle se colle à lui ? Si c’était sa faute, elle ne pourrait rien dire. Si elle était collée à lui, si elle le touchait, si elle le collait, alors… il pourrait dire que c’est de sa faute, alors même qu’il le voulait. Alors, avec vraiment beaucoup de douceur, presque comme un nuage, il fait en sorte de pousser la jeune femme à se coller à lui, à passer son bras sur lui, à passer une jambe sur lui. Il essaie de le faire mais avec le plus de subtilité et d’innocence possible alors même qu’il était aveugle. Elle ne pourrait jamais croire qu’il l’eut fut exprès.
Si ce n’était pas triste.
La seule solution pour que la femme de sa vie, celle qu’il aime, celle pour qui son cœur bat, le touche, l’approche, c’était de lui voler des instants. Il se sent pathétique. Bien plus que sa blessure, il se sent pathétique de ne pas pouvoir être aimer par elle. Il aimerait tellement avoir son amour. Il aimerait tellement que Umi le remarque. Et même si elle le remarquera demain, c’était si « normal » pour elle d’être dans le lit d’un homme qu’elle ne fera pas la différence. Ouais. Il se dit que pour elle, ça ne changerait rien. Alors que pour lui, c’était mettre du sel sur une plaie sanglante. Mais il s’en fiche, il voulait de ce moment amoureux. Même si ça devrait le tuer. Et après plusieurs heures dans ses bras, il s'endort à son tour.
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HATAKE
Sam 6 Jan - 23:31
Namikaze Umi
J'ai 18 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je ne suis jônin spécial lié à la racine. Sinon, je suis amoureuse d'Hiashi Hyuga, depuis toujours, et en secret, parce que personne ne voudrait de moi dans ce clan.
- 1m70 - petite sœur de Minato Namikaze - casse pieds de service qui trainent avec les amis de son frère - folle amoureuse d'Hiashi Hyuga, même si elle ne l'a jamais avoué à personne - a choisi la racine, persuadée que Minato et elle remplacerait Sarutobi et Danzo - doit disparaitre de la surface dans quelques jours, quand elle rejoindra ses nouvelles fonctions auprès de Danzo - et ça, personne ne le sait
Faceclaim : sailor moon
Elle ne bouge pas vraiment Umi. Trop effrayée à l’idée que bouger lui fasse changer d’avis. Que bouger ne la réveille pour de bon de ce qui pourrait être un joli rêve mignon, et presque une bonne façon de lui dire au revoir. Mouais. Non, elle ne bouge pas et Umi suit simplement les mouvements d’Hiashi avec son ouïe. L’écoute se déplacer, se changer, et elle ne se détend que quand il se couche enfin à ses côtés. Elle se retourne mollement vers lui. Le regarde, sourit doucement, lève à peine une main pour tracer la courbe du menton du jeune homme.
“Bonne nuit Hiashi.”
Elle se rendors vite, vite, vite. Parce qu’elle est fatiguée. Parce qu’elle est bien. Et parce que encore, elle a peur que ça s’arrête.
Umi se réveille le lendemain, s’alarmant assez vite de la puissance de l’odeur d’Hiashi dans ses narines. Il est proche. Genre prooooooche. Elle ne capte qu’après, puisque madame est plus à l'aise avec le son ou l’odorat que le toucher, qu’elle est à moitié sur lui. AH. Shit. Erm. Enfin non. Tout bien considéré, elle est carrément bien là, hein. Ça pourrait être le kiffe de sa vie clairement. Mais elle se dit surtout que si le jeune homme s’en rend compte, il risque de la coller dehors avec un coup de pied au cul, non ? Non ? Bah. Elle ne p’a envie de vérifier cette théorie, et Umi essaye, très précautionneusement, de se décoller d’Hiashi, genre ni vue ni connue, sauf qu’à peine elle contracte ses muscles pour bouger un bras qu’elle a droit à un “bonjour”. AH ! Elle relève la tête, et observe le visage de son Hyuga qui n’a pas l’air si … énervé que ça. Pas du tout même. Bon certes c’est pas aisé de déceler l’énervement sur la face d’un Hyuga. Mais celui-là, c’est le sien, et Umi se débrouille pas mal pour le décoder (erm). Alors elle décide de prendre tout ça comme d’habitude, à la rigolade, et elle pouffe doucement.
“Vous êtes vachement confortable comme traversin, monsieur Hyuga. Mais j’vais pas abuser du confort, héhé. Faut que j’me bouge. Je reviens te voir ce soir.”
Elle avait filé vite fait, mais elle était bien revenue le soir même, sans faute. Umi était même revenue tous les jours de cette dernière semaine à la surface de Konoha. Elle s’occupait de ses affaires la journée, de ses entraînements, missions, et de son “déménagement”. Et le soir elle revenait chez Hiashi, toujours par la voie des airs, comme un papillon coloré qu’on n’entend pourtant pas passer. Et tous les soirs, elle lui lisait ses bouquins ennuyants à mourir, ses jambes par-dessus celles du jeune homme. Et puis elle s’endormait. Plus ou moins véritablement. Plus ou moins volontairement. Et ils finissaient par dormir ensemble, elle se collant à lui et lui grimpant toujours à moitié dessus. De toute façon, ils avaient mis au clair qu’elle ne le faisait pas exprès non ? Et comme son Hyuga ne disait rien, elle le faisait. Pourquoi il ne disait rien d’ailleurs ? Grand mystère. (Bien sûr que non, connasse.) Bah, ça l’arrangeait beaucoup trop pour qu’elle réfléchisse à la question. Elle adorait se retrouver le nez contre ses cheveux, son cou ou son épaule. Profiter de son odeur et de sa chaleur. Profiter un petit peu, et en traitre, certes, de cette intimité qu’elle voulait avec lui mais … Qu’elle ne pouvait dans tous les cas pas avoir. Bref. Bref. C’est si triste. Mais Umi profitait de chaque secondes avec lui, plus douce et gentille que d’ordinaire. En plus de la lecture, elle s’occupait de ses yeux, et lui avait apporté un médicament de la racine pour qu’il puisse mieux dormir ayant senti les troubles dans son sommeil à cause de la douleur.
Et puis le soir de son avant-dernier jour à la surface, Umi est venue, encore, se poser sur le rebord de la fenêtre d’Hiashi, pour le découvrir sans son bandeau sur les yeux. Elle était restée quelques secondes silencieuse. Triste, vraiment. Avant d’afficher un sourire de chipie forcé, et de pointer les médicaments posés sur le bureau du Hyuga.
“Oublie pas de prendre tes médocs si t’as mal. Surtout avant de pioncer. Petit tips, si t’en prends trois ça fait planer. Enfin deux, pour toi, ça devrait suffir. On se voit demain soir !”
Son “on se voit demain soir !” avait eu une intonation très très bizarre, entre l’ordre et la supplication. Et puis elle était repartie aussitôt. Puisqu’elle n’avait pas de bonne raison de rester. Meh. Mais oui, il devait absolument venir demain, à la soirée pour l’instant encore officiellement organisée par Minato. Elle leur dirait au revoir seulement à ce moment-là. Ou pas. Ou à la toute fin. Elle ne sait pas trop. Umi n’avait pas envie d’adieux larmoyants et déchirants, parce que … bah sinon tout le monde allait la voir chialer et morver comme la morveuse qu’elle est, héhé. Et ça, elle n’en avait aucuuunne envie. C’est hors de question.
Le soir même, toute la bande s’était retrouvée à leur bar favori. Là où ils avaient commencé à aller boire des jus de fruits quand ils étaient des bambinos, pour passer à l’alcool maintenant qu'ils avaient grandi. Ce qui était plutôt un café avait grandi avec eux et était resté leur QG officieux. Et ce soir, contrairement à beaucoup de soirs, il y avait quasiment tout le monde. Bande proche + bande étendue. Genre, même Shiha Aburame avait fait acte de présence, héhé. Pourtant, s’il y a avait bien un genre de papillon avec lequel les Aburame pouvaient avoir du mal, c’était bien Umi. Mais c’était soit le destin, soit Minato qui avait fooooooooooort insisté pour qu’un maximum de monde puisse être présent à la dernière soirée de sa petite sœur à la surface. Bref. C’était une très très bonne soirée comme la blondinette les aimaient. Avec de la musique, Tsume qui fini par faire un strip-tease sur un table, Inoichi qui vomit parce que monsieur ne tient pas l’alcool et Chosa qui part en mission commando pour les ravitailler en bouffe une fois la dernière cacahuète engloutie. Une bonne soirée même pour Shikaku à qui la miss Umi a étrangement lâché la grappe. Oh pas à 100%, hein, tous les prétextes sont bons pour lui balancer une disquette ou lui montrer un bout de fesse en dansant, haha, mais ça ne va guère très loin. Clairement moins que d’habitude en tout cas. Pour Hizashi aussi, qu’elle colle peut-être un peu plus que d’habitude, parce que Hiashi, lui, a fini dans un coin avec un foutu bouquin, et qu’Umi n’avait ABSOLUMENT PAS la force d’aller le voir, l’embêter, le tirer avec eux. Impossible pour elle de faire semblant que tout va bien alors qu’à chaque fois qu’elle pose les yeux sur lui, elle sent son coeur se briser et ses yeux gonfler. Alors. Bon. Elle se dit qu’à lui, elle lui a déjà dit au revoir, en quelque sorte. Et de façon beaucoup plus … lui. Ouais. Voilà.
Enfin tout ça ressemble à une très bonne soirée. Jusqu’à ce que, un peu avant une heure de mat’ (l’heure à laquelle les ninjas arrêtent de faire les cons en général puisqu’ils sont ninjas et pas des étudiants fêtards, faut pas oublier quand même), Umi coupe tout. Grimpe sur le bar pour leur brailler que la fête est finie et que faut aller dormir sinon ils auront mal aux cheveux demain. Mais qu’à partir de demain, ils auront la paix, parce qu’elle intègre définitivement la racine. Point. Et hop. elle se casse. Disparition. Laissant tout le monde stupéfait et Minato dans la sauce à devoir leur expliquer le pourquoi du comment. Rien à foutre. Elle, elle se casse, parce qu’elle n’a même pas foutu un pied sur le premier toit alentour dans sa fuite, qu’elle est déjà en train de pleurer.
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Clionestra
Mer 10 Jan - 18:18
Hiashi Hyuga
J'ai 18 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis héritier du clan et je m'en sors bien normalement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureux depuis la maternelle de la même fille, mais qui ne me remarque même pas ... Sauf quand je suis aveugle et qu'elle peut venir m'enquiquinner pour montrer la faiblesse de mon clan (que je crois !). a venir
Il se regarde dans le miroir, Hiashi. Observe ses yeux douloureux alors qu’un éclair de souffrance lui fasse fermer. Il attrape le médicament que lui avait donné la jeune femme. Un comprimé pour la douleur. D’ordinaire, il ne les prenait pas. Il méritait de se faire punir pour la stupidité qu’il avait eu de se faire blesser. Mais là, c’était différent. Il était convié à une fête pour la jeune femme… et il avait un mauvais pressentiment qui lui taper à l’arrière de la rétine. Comme s’il ne pouvait pas voir l’information importante marqué en lumineux pile dans son angle mort. Il frisonne. Il n’aime pas ça. Il avait l’impression que le monde changeait. Le comprimé avalait, il se prépara à la fête.
Il observe le lit. Il revoyait la jeune femme endormi contre lui. Il ressentait encore sa chaleur contre sa peau. Il pouvait encore ressentir son corps contre lui. Il se demande si elle l’avait dit à quelqu’un. Non. Sinon, son père aurait été au courant. Et tout comme son père refusait qu’il se fasse soigner dans un hopital, il refuserait qu’il puisse faire ami-ami avec une fille aussi instable que Umi… Alors, personne ne le savait. Il repensait à la douceur de sa peau, à l’odeur qu’elle dégage, à tout ça. Elle avait été son baume, plus efficace que les médicaments et… il s’en voulait. Il s’en voulait de lui avoir pris des moments sans qu’elle ne puisse le savoir. Parce qu’elle ne pourrait pas croire qu’il puisse s’intéressé à elle. Elle ne lui rirait pas au nez, mais tous les autres se moqueraient s’ils savaient.
Qu’il était complètement amoureux de cette femme.
Tout le monde savait qu’Hiashi ne pourrait jamais intéressé Umi. Et que Umi était un électron libre qui suffoquerait dans une relation avec lui. Il regarde sa main, puis vérifie ses yeux. Il n’avait plus trop mal. La douleur était toujours là, mais supportable. Il prit son livre et rejoint la fête. Cela faisait une semaine qu’elle venait tous les jours le voir. Ce soir était la seule fois où IL faisait le chemin pour la voir. Et il avait l’impression qu’il ne le devrait pas.
Une fois à la fête. Il laisse tout le monde s’amusait. Son frère essaie de lui arracher un sourire, mais il n’en avait pas envie. Le cœur n’y était pas. Il avait mal. Et chaque fois qu’il regardait Umi rire, et surtout badiner avec un autre, ça le faisait souffrir encore plus. Ses yeux n’arrivaient même plus à suivre son récit alors qu’il suivait mentalement les actions de la jeune femme. Personne ne le remarquerait cependant. Parce qu’il tournait les pages à la même allure que s’il lisait réellement, et qu’il connaissait le livre par cœur, pouvant ainsi répondre assez facilement à la question « où tu en es ? ». Et … comme il avait l’habitude que son frère lui fasse la même blague quand il lisait avec Umi à proximité, Hiashi avait bien vérifié qu’il avait son livre dans le bon sens.
Au bout d’un moment, ses yeux / son cœur n’arrivaient plus à tenir la souffrance. Il était vaseux et ne pouvait plus supporter que la jeune femme ne le remarque pas. Il voulait tellement repousser toutes les personnes qui avaient danser avec elle. Tout le monde. Il se lève. Il part. Il ne prévient personne de la raison de son départ… mais bon, personne ne le remarque jamais quand il le décide. Surtout que Umi venait juste de monter sur la table mais il partit avant de savoir pourquoi. De toute façon, qu’il soit là ou pas, ça ne changerait rien dans sa vie.
Il arrive chez lui et se rend dans sa chambre. Il bloque sur le canapé qui avait vue une Umi endormit plusieurs fois, et surtout lisant pour elle. Il s’approche, dans l’idée d’en caresser la place avant de refermer le poing. Il fallait être débile pour être amoureux d’une femme comme Umi. Débile, surtout, quand on était lui. La douleur se fit plus flagrante et celle de son cœur étant déjà tellement douloureuse, il prit un autre comprimé.
Il en oublia qu’il en avait déjà pris un en début de soirée. Totalement.
Il s’assit sur le lit, et ses pensées devinrent étranges. Non. Pas étrange. Plus honnête. Il ne savait pas pourquoi, lui qui d’ordinaire arrive à brider la moindre émotion et pensée, il n’y arrivait pas ce soir. Il pensait à Umi. Il pensait à Umi et attrapa le coussin sur lequel elle avait dormi. Personne ne l’avait remplacé. Personne n’avait eu le droit de rentrer dans sa chambre, même pour le ménage, depuis qu’elle avait commencé à venir dans sa vie. Dans sa chambre. Son esprit déraille et il plante sa tête dans l’oreiller. Il hume l’air de la jeune femme. Il avait toujours cette douleur, derrière les yeux et au fond de son cœur. Il ne voulait pas savoir pourquoi. Mais il pensait à Umi.
Umi.
La seule personne qui pouvait le faire sourire, à l’intérieur de son cœur, sans qu’il n’en culpabilise. Quand il sourit, il s’en veut tout de suite. Parce que ce n’était pas le rôle d’un futur chef de clan que de sourire. Il ne devait pas sourire. Il laisse l’oreiller. Il ne voyait qu’elle partout. Dans le lit, dans ses bras, derrière ses paupières. Il souffrait tellement et il savait que quelque chose était en train de se passer. Cette fête, son cerveau l’avait analysé comme un adieu sans même qu’il s’en rende compte. Alors, il ouvrit la fenêtre de sa chambre et cru la voir passer. Umi. Il l’appelle doucement en regardant la lune. Umi. - J’aimerais voir la mer, qu’il dit à la lune comme un rêve.
Et alors qu’il allait repartir, il entendit la jeune femme rentrer par la fenêtre, comme elle le faisait tous les soirs depuis une semaine… Sauf que cette fois-ci, il n’y avait aucune raison qu’elle soit là… et il était un peu dans les vappes avec les médicaments. Alors, son esprit se dit simplement qu’il était en train de rêver. Il rêvait que la jeune femme était là, présente dans sa chambre, ce soir où elle dit Adieu pour une raison qui lui échappe. Et sa réaction ? Il fit un sourire. Un tout petit sourire, faut pas déconner non plus, il a prit presque toute sa vie pour anéantir la joie dans son cœur, ou en tout cas la camoufler, alors c’était qu’un minuscule sourire. Mais un sourire, tout de même.
- Tu es là, souffle-t-il sans rien ajouter de plus.
Parce que même s’il était en plein rêve, il ne savait pas du tout pourquoi la jeune femme était là. Parce que même dans ses rêves, il ne se permettait pas de croire qu’elle puisse être là pour lui. Parce qu’il l’intéresse. Donc, il lui demande implicitement pourquoi elle est là. Il s’étonne de sa présence. Mais il aime ça. Que c’est compliqué d’être con.