J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
J’aimerais tant ue on cerveau soit capable de comprendre comment agencer peinture, couleur et tout et tout mais il me semblait que c’était un truc complexe. La preuve, mon appartement était peinturé en blanc pour éviter le casse-tête c’est pour dire! Je l’aiderais oui mais disons que le choix final c’est pas elle qui l’aurait. Je ne l’abandonais pas totalement, juste que j’y connaissais que dalle en décoration. En même temps décorer un appartement minuscule et une maison… c’était deux! Néanmoins je lui fis une blague comme quoi les boxeurs on étaient nul ajoutant qu’elle n’avait qu’à regarder la couleur de nos ecchymoses. Je ris doucement à sa réponse pendant que mon téléphone sonnait. - Non on a besoin d’une femme pour nous soigner. On est des gros bébés en fait…
C’est un appel que je n’attendais pas aussi rapidement en fait. Je pensais qu’il allait m’appeler AVANT de se déplacer et… non. Il était déjà là. Heureusement il accepta d’attendre que je parle à mon fils pour bien lui expliquer. C’était déjà compliqué pour moi alors un gamin de cinq ans j’ose à peine imaginer. J’avais une chance merveilleuse d’avoir Jane dans ma vie. Elle se montra aussitôt douce et compatissante en m’entourant de ses bras. Les lasagnes étaient parfaites, Max serait heureux d’aider et de les manger alors que je tenterais de rassembler mes mots. Je posai une main sur son bras et me collant comment je pouvais sur elle.
- Tu as raison, c’est juste une conversation…
Cependant je ne pouvais m’empêcher de comparer ça à un match. Je devais me préparer, parer à toutes éventualités, mettre une stratégie en place. Le repas se passa très bien. Rosie n’ayant plus le titre de petite amie, il lui avait été ravi par Leah, la future grande sœur. Ce gamin avait une collection de copine plus grande que la mienne. On su même qu’il avait gagné une course contre son petit rival Morgan et il en était fier. Quand le repas fut terminé, je croisai les mains sur la table et avec Jane on tenta de lui expliquer le plus simplement possible ce qui l’attendait. Comprenant le sérieux de la question, il croisa ses petites mains sur la table, lui donnant des airs de petit adulte. Jane répondit doucement à ses questions me rassurant par la bande. Elle était juste parfaite pour que Max se sente en confiance et rassuré. Cependant la dernière question me passa en travers de la gorge. Comment pouvais-je répondre à ça quand TOUT la foutait en rogne? Je relevai un regard vers Jane car nous on savait.
- Maman n’est pas en colère contre toi Max. Elle est en colère contre moi.
- Pourquoi?
- À dire vrai Microbe, j’en sais trop rien. Mais pour le moment l’important, c’est que tu répondes franchement au monsieur. Si maman est fâchée, je vais lui parler d’accord? Mais maman ne sera pas fâchée contre toi, je te l’assure.
- Promis? Promis?
- Promis, promis. Tu peux prendre le temps d’y penser si tu veux. C’est une grosse décision tu sais.
- Je peux y penser dans mon bain?
Je lui fis un sourire en hochant la tête. Une fois Max dans son bain je revins m’asseoir en poussant un soupir las en me passant les mains au visage. Clairement Cheryl ne serait pas en colère contre lui. Elle allait me blâmer moi et même peut-être Jane d’avoir monté la tête de mon fils contre elle. D’avoir fait pression sur lui aussi je présume, ou même du chantage. Je laissai mes mains tomber mollement sur la table en relevant le regard vers la rouquine. Je la regardais un moment en la détaillant. Je l’appelai pour qu’elle vienne me voir et une fois à ma hauteur, toujours assis sur la chaise, j’enserrais sa taille. Ma tête collée contre elle, je fermai les yeux pour installer ce sentiment de calme au fond de mon ventre.
- Merci d’être là ma petite reine….
Je resserrai mon étreinte sur elle quelques minutes avant de relever le regard vers elle et lui fit un sourire gentil.
- Je suis désolé de te faire subir tout ça.
Bon en soi c’était que le début des procédures, rien ne disait que tout allait commencer le lendemain et que ça serait réglé pour la semaine suivante. Mais quelque chose me disait que ça serait tellement à chier! Je profitais du câlin et une fois Max hors du bain j’allais l’aider à mettre son pyjama devant sa mine soucieuse. Quand je lui demandais si ça allait il haussa les épaules.
- Je veux pas de chicane papa. J’aime pas ça…
Je m'assieds sur le lit en soupirant en regardant mon fils avec un sourire. rassurant.
- Je n’en veux pas non plus Max et moi non plus je n’aime pas ça. Mais des fois les adultes ont des disputes.
- C’est stupide et c’est moche…
- Oui je sais, mais tu sais pourquoi je fais ça n’est-ce pas? Tu as compris quand on te l'a expliqué…
- Oui oui j’ai compris mais je comprends pas pourquoi maman est toujours fâchée contre toi. Jane l’est pas elle!
- Je ne le sais pas plus que toi Microbe. Tu veux aller écouter Petit ours brun avec une collation puis on pourrait regarder un épisode de Bob le bricoleur..
- Ah ouais!
Chose promise, chose due! C’est une fois installé et bien lové entre nous que je tentais de me détendre. J’allongeais un bras sur le dossier du canapé pour aller jouer dans les cheveux de Jane jusqu’au dodo de Max qui m’assura, du haut de ces grands cinq ans, qu’il allait parler au monsieur. Le lendemain se déroula comme à l’accoutumé. Max qui mangeait vitesse grand V, qui s’habillait tout aussi rapidement et on devait réajuster ses vêtements et il partit pour l’école avec Jane alors que moi-même j’allais débuter la mienne. Je parlais avec Stan de l’avocat et m’assura qu’il tiendrait le fort le temps que je lui parles. Il arriva tout de même tôt, mettant mes jeunes sur leur gardes. Je les calmai rapidement et offrit à l’avocat de monter chez-moi. Bien sûr j’avais pris soin de ne pas aller suer comme un porc en entraînant mes jeunes. Toujours est-il qu’on parla de ma relation avec Cheryl, comment c’était, comment ça c'était terminé. Comment se passait le temps entre les “gardes” de Max. Les gens qui pouvaient attester que Max était en sécurité avec moi, comment j’étais avec lui. Je fis même un repas pas trop mal alors qu’il me demanda de visiter les lieux. Pas qu’il en aurait pour des heures. Deux chambres, un salon et une cuisine, il aura rapidement fait le tour. C’est devant une soupe un sandwich qu’on s’installa pour continuer de discuter. Il était sympathique et me rassura à plusieurs reprises, ce qui était un élément non-négligeable.
- Est-ce qu’il y a des choses négatives qui pourraient ressortir et dont je dois être au courant?
- Pas que je sache. Peut-être le fait que je la laissais seule lors de mes entraînements et de mes combats mais sinon rien.
- En même temps c’est défendable, c’était votre carrière.
- Pour être honnête maître..
- Paul… on va se parler souvent.
- Pour être honnête Paul, je ne sais pas ce qu’elle pourrait inventer comme histoire. Elle a un chic pour tout tourner à son avantage.
- Vous m’avez dit qu’elle était souvent venue dans votre gym pour vous engueuler. Avez-vous des caméras?
- Bien sûr, vu la clientèle je n’ai pas le choix. Mais il n’y a pas de sons par contre…
- Ce n’est pas important. Le non-verbal parle beaucoup plus que les mots.
Il alla parler à Stan et Ben, mes jeunes qui me jetaient des coups d'œil inquiet mais ils se montrèrent plus volubiles quand je les rassurait d’un signe de tête. Cela prit tellement de temps que Max et Jane eurent le temps de revenir de l’école. Max ne le vit pas et entra en courant, se ruant dans mes bras, comme chaque jour, et se lança dans son babillage sur sa journée d’école et ses péripéties. Ses bras autour de mon cou, je lui présentait l’avocat et il fronça des sourcils en lui disant bonjour.
- Tu n’es pas un avocat…
- Ah non? Et pourquoi?
- Un avocat papa en achète et c’est pas comme ça. C’est gros et vert…
Je fermai les yeux me disant que j’aurais peut-être dû lui expliquer qu’un avocat était AUSSI une personne. Heureusement pour moi Paul éclata de rire détendant l’atmosphère et je pris le temps d’expliquer à Max. On remonta à l’appartement et je posai Max pour qu’il se déshabille et aussitôt il s’installa à la table, bien assis sur mes cuisses, les mains jointes sur la table. je me doutais que Max était à l’aise mais dans le sens qu’il était sur moi, une figure rassurante. Après lui avoir demandé s’il voulait lui parler et que je demande s’il voulait être seul avec lui - ce qu’il refusa - on commença. Max parla de l’école, de ses amis, de ses cours de son éternel Flash qu’il adorait. Il enchaînait comment ça se passait avec sa mère, comment il se sentait chez-elle versus quand il était ici. Même si Max était dos à moi je pouvais sentir comment il n’aimait pas trop parler de comment c'était chez sa mère de la manière qu’il se collait un peu plus sur moi. Je sais bien que c’était inconscient, mais ça me marqua. Cependant quand il parla comment ça se passait ici, il s’animait. Plus volubile, plus gestuel, plus souriant et beaucoup de “Trop cool”. Même quand il demanda de parler de Jane il semblait complètement animé me faisant tourner un regard vers la rouquine en souriant. Il parla de la maison qu’on avait acheté - heureusement que j’en avais parlé à Paul! - et bien sûr de sa grosse cabane dans l’arbre.
- Papa m’a même dit qu’on allait avoir un chien! C’est trop cool! J’ai même choisi ma chambre elle est trop grande et la maison aussi! Je vais pouvoir inviter plein d’amis! Ici je peux pas, c'est trop petit.
- Tu es un petit garçon chan…
- Je vais même avoir une salle de jeux! Papa m’a dit qu’il allait m’en faire une avec les couleurs de Flash!
Heureusement il ne parla pas de bébé, c’était déjà ça! Quand il eut terminé avec Max, je l’envoyais jouer dans sa chambre le temps qu’il parle à Jane également comme elle était une partie intégrante de la vie de Max et de la mienne. Quand il eut terminé, il ramassa ses affaires en m’assurant qu’il me donnerait des nouvelles le plus rapidement possible. Je le raccompagnai à la porte et il stoppa en se tournant vers moi et planta son regard dans le mien.
- J’ai oublié. ça fait combien de temps que Max est sous votre responsabilité?
- Presque 5 mois. Il n’a jamais demandé pour sa mère ou même demandé de la contacter. Avant que vous demandiez, non je ne sais pas où elle est.
- Je demande parce que après 6 mois c’est considéré comme abandon d’enfant. On va aviser si la situation change ou si madame revient. Ceci dit, M. Collins, je ne suis pas inquiet pour votre cause. De ce que je constate, Max est bien et a un environnement stable et sécuritaire. De plus je n’ai entendu que de bonnes choses sur vous. Soyez tranquille. Bonne soirée à vous trois. Je reste encore deux jours pour récolter quelques informations si vous avez des questions, voici ma carte.
Il quitta et une fois la porte fermée je poussai un soupir et m’affalait dans le canapé et m’appuyai la tête sur le dossier en fermant les yeux.
- On peut dire que c’est commencé non? dis-je en allant chercher le regard de Jane.
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Mer 15 Nov - 19:53
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Lorsque la conversation prit une direction plus "personnelle", je me mis volontairement de côté afin de les laisser discuter entre eux. Je ne savais toujours pas quoi penser de Cheryl… De sa manière d'agir envers Max et Adam… Cette façon qu'elle avait de se mettre si facilement en colère. Il devait forcément y avoir une raison à cela, mais cette dernière m'échappait totalement. Il existait pourtant des séparations saines. Des partages de gardes équilibrés… Des co-parents aimants capables de s'entraider pour les besoins de leur enfant. Pourquoi ces deux-là étaient totalement incapables de s'entendre pour cela ? Aucune idée… Mais je trouvais pourtant cela dommage. Max méritait d'avoir ses deux parents à ses côtés, chose visiblement impossible.
Bien que la discussion se déroula plutôt bien dans l'ensemble, Adam semblait abattu. Sans doute redoutait-il la réaction de Cheryl. Il me demanda de le rejoindre afin de me serrer dans ses bras. Sa manière de m'enlacer à ce moment-là ressemblait énormément à celle d'un enfant. Il restait assis, ce qui le rendait si petit, et se contentait de m'enserrer par la taille. À l'évidence, il avait besoin d'être rassuré.
– Merci d’être là ma petite reine…. – Inutile de me remercier pour ça, chuchotais-je avant de déposer un baiser sur le haut de son crâne, le serrant un peu plus dans mes bras afin de lui assurer mon soutien.
Le reste de la soirée se déroula plutôt bien et je fus même surprise de constater que Max ne vienne pas nous rejoindre durant la nuit. La journée s'écoula sans encombre si bien que lorsque vint l'heure de rentrer, j'avais presque oublié la venue de l'avocat. Presque.
Durant tout l'entretien de Max, je restais à l'écart, me contentant d'écouter. Je souris en voyant son petit visage s'illuminer lorsqu'il évoqua sa vie avec nous. Cela contrastait totalement avec la mine éteinte qu'il affichait en parlant de sa mère.
Mon propre entretien fut assez bref. Je parlais brièvement de la dernière crise de Cheryl lorsqu'elle m'avait suivi jusqu'au marché pour gronder quelques insanités… Les témoins ne manquaient heureusement pas… Il y avait foule ce jour-là. Mais en dehors de cela, je n'avais rien de plus à raconter.
Il finit par partir non sans prononcer quelques paroles rassurantes quant à cette affaire. Il n'était pas inquiet pour la suite…. Contrairement à nous.
–On peut dire que c’est commencé non? – On peut, oui, dis-je en me penchant sur son visage pour mieux l'embrasser. Mais hors de question de se laisser aller à la déprime ce soir. On sort… Mettez vos manteaux, on va au cinéma !
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Jeu 16 Nov - 15:40
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Je m’étais montré aussi transparent que possible. Je n’avais rien à cacher et tout à gagner en fait. Je le faisais pour mon fils, pour son bien-être. Max avait été un ange de s’être montré aussi ouvert et volubile. Bref il était charmant comme toujours et Paul semblait être sous le charme du petit. De l’autre côté Jane était là et même si son discours était bref, il était empreint de sincérité. Même en partant il se montra rassurant, de ce côté je savais que ça irait plusieurs pourrait témoigner que je me fendait en quatre pour Max mais c’est les répercussions de la dites maman qui me tracassait. C’était tout ce qu’elle pourrait trouver pour nuire, pour me traîner dans la boue même si le trois quarts serait complètement faux. Néanmoins en fermant la porte j’allais m’affaler dans le canapé en fermant les yeux sous bruits de fond de Max qui jouait dans sa chambre. Je n’étais pas épuisé, juste que je réalisais que maintenant c’était réel, c’était en branle. Je redressai la tête quand elle offrit d’aller au cinéma me faisant hausser un sourcil. Bien sûr ça Max le comprit et sortit en trombe de sa chambre. Qui dit cinéma, dit Elijay-ville car c’était là où était le cinéma.
- On y va même si j’ai de l’école demain? dit-il fébrile.
- Occasion spéciale Microbe. On va s’habiller?
Je n’avais pas vraiment la tête à ça mais voir la joie pure sur le visage de Max était assez pour que je me botte les fesses pour lui offrir une belle soirée. En moins de deux on était habillé, et habiller Max aussi excité était un défi, on monta en voiture et je m’efforçais de mettre tout ça loin dans ma tête.
- Papa? On pourrait aller manger un beigne après?
- On verra après Microbe…
- Dis ouiiiiii s’teu-plaîîîîîîîîît
Je roulais des yeux et acceptais doucement. Pourquoi pas? Une fois n’est pas coutume à ce qu’on dit. Arrivé au cinéma, nous tenant par la main on choisit un film qui était aussi pour un enfant après le comptoir à friandises pour un popcon, une barbotine pour Max et des breuvages pour nous et on alla dans la salle. Heureusement, il n’y avait pas beaucoup de monde donc Max ne sera pas caché par des grandes têtes. On s’assit donc sagement et je tentais de garder mon attention sur le film, une comédie légère qui réussit à me faire temporairement oublier mon tracas. Le rire clair de Jane et Max aidait aussi beaucoup, en somme je passais une belle soirée. Comme promis, on alla manger un beignet mais Max tombait carrément de fatigue. Je pris son reste de beignet et l’enveloppait dans la petite serviette lui promettant qu’il l’aurait dans son lunch le lendemain. J’essuyais sa bouche barbouillée de sucre glace et retour à la maison, je jetai un regard dans le rétroviseur pour le voir endormi. Arrivé à la maison je le pris doucement dans mes bras alors qu’il marmonnait quelque chose d’inaudible. Je le déshabillais lentement bien étendu dans son lit pour rabattre la couverture sur lui.
- Merci pour la soirée, c’était très gentil.
Dis-je alors que je préparais le lunch de Max pas moins préoccupé, mais plus détendu.
- Tu sais, dans mes rêves les plus fous j’ai souvent souhaité avoir une relation pas trop mal avec Cheryl. Du moins pour le bien de Max. dis-je en emballant son sandwich, Je sais bien que c’est presque illusoire mais je me dis qu’un jour peut-être.
Je refermai la petite boîte à lunch et le mit dans le frigo et me tournai vers Jane en m’appuyant sur le comptoir et fouillant son regard. Je l’attirai à moi et l’embrassai avec toute la tendresse et tout l’amour du monde profondément reconnaissant de l’avoir dans ma vie. Je rompis le baiser doucement, mes doigts se glissant dans ses cheveux roux.
- Et toi? Je vais pouvoir te voir griffonner bientôt
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Jeu 16 Nov - 19:41
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
–Gentil ? répétais-je en haussant un sourcil.
Je ne voyais pas ce qu'il y avait de gentil là-dedans. J'avais juste noté que le père comme le fils devaient très certainement ressentir le besoin de changer d'air après cette fin de journée. Je restais silencieuse, l'observant préparer le repas de son fils tout en évoquant la relation qu'il aurait aimé avoir avec Cheryl… Honnêtement, je ne voyais absolument pas comment celle-ci pouvait s'arranger après tout ceci. Je doutais fort de la voir se réjouir après être placée devant la justice. Je continuais de penser qu'un arrangement à l'amiable serait bien plus constructif, mais je m'abstins de tout commentaire. De ce côté-là, je n'avais pas vraiment le droit à la parole. Leur relation ne me regardait absolument pas.
– Et toi? Je vais pouvoir te voir griffonner bientôt.
Je lui souris tout en tendant la main… Cette dernière tremblait, comme toujours en fin de journée. Je continuais les exercices et même si les progrès s'étaient fait fulgurants pendant un temps, je ne constatais plus de nouvelles améliorations depuis un moment.
– Un jour, peut-être, rétorquais-je avant de l'entraîner dans la chambre pour passer une bonne nuit.
Enfin, nous avions les clés de notre maison ! Les travaux de peinture et décoration avaient pu commencer tout doucement. Je participais, bien-sûr, même si ma main fatiguait bien plus vite. Heureusement, je pus compter sur ma main gauche pour pallier aux faiblesses de la droite. L'on vint nous livrer les divers appareils électroménagers ainsi que les meubles que nous avions commandés. Ne restait plus qu'à rapporter le reste. Parallèlement, nous pûmes commencer les cartons… Une tâche des plus soporifique mais qui donnait l'occasion de faire un gros tri dans nos affaires.
– Papa ! C'est quoi ces photos ? demanda Max en ramassant l'album photo qu'Adam gardait tout en haut de sa bibliothèque… Hey mais ! C'est toi ! Et Jane ![/b] il s'installa par terre pour parcourir les différentes pages, grimaçant devant les photos où nous nous embrassions, riant devant nos grillages. [i] T'avais pas de muscles ?
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Ven 17 Nov - 4:45
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Je voulais changer de sujet pour ne pas me créer plus de stress que j’en avais en ce moment. Je tentais de rester calme et posé mais au fond je crevais de stress. J’aurais aimé ne pas en arriver là, j’aurais aimé qu’elle veuille m’entendre un minimum pour que notre fils soit bien mais non. Rien, il fallait faire comme madame voulait. C’était frustrant à la fin! Néanmoins quand Jane me montra sa main tremblante, je la pris entre mes mains en lui faisant un sourire rassurant. Un jour peut-être… J’avais vraiment hâte qu’elle puisse s’y remettre.Enfin on alla se coucher et malgré tout la nuit fût calme.
Les clés en main, ont put prendre possession de la maison. Enfin commencer à peindre les pièces qui avait besoin de rafraîchissement. Les bidons de peinture était dans les pièces et sagement j’écoutais les directives de Jane pour savoir quelle couleur allait où et comment. La cuisine était maintenant belle et lumineuse. Le salon des couleurs chaleureuses qui était même enveloppantes. La chambre de Max était dans des ton pastel pour favoriser le calme et le sommeil. La nôtre des couleurs apaisante et qui formait notre cocon. Bien sûr Max me demanda pour sa salle de jeux et je lui promis de lui faire une fois qu’on serait installé et que pour le moment le plus important était de bien s’installer. Les meubles et les électroménagers étaient maintenant livré et placé ne restait qu’à emballer nos affaires. De l’autre côté, j’avais offert mon appartement à Stan qui le refusa poliment et je me retrouvais à me demander à qui je pourrais le louer renflouer les coffres du gym. Mais pour le moment je faisais le ménage dans le salon pour trier ce que j’apporterais et ce que je jettais. Ayant vidé la petite bibliothèque du salon j’avais posé les effets sur la table basse et j’étais entrain d’emballer les cadres photos et les bibelots quand Max m’interpella alors qu’il avait un de mes vieux albums dans les mains. Je souris doucement en le voyant s’asseoir pour regarder les photos. Je mis sa petite sculpture dans la boîte et ris doucement à sa question.
- Non je n’avais pas encore de muscles.
Je contournai la table et allai m’asseoir sur le canapé près de lui alors qu’il tournait les pages.
- Il y a beaucoup de photos de Jane et toi…
- Mais oui,on étaient amoureux plus jeunes. Je te l’ai dis tu te rappelle?
Il hocha la tête lentement continuant de tourner les pages. Je me relevai pour continuer d’emballer les cadres le laissant regarder les photos tranquille.
- Tu as juste eu Jane et maman comme amoureuses?
Je stoppai mon geste en lui jetant un regard curieux. - Euh… oui.
- Pourquoi?
Hé merde…
- Bien…parce que Jane avait déménagée et que j’ai eu du chagrin qu’elle soit partie et je n’ai pas voulu d’autres copines.
Bon en vrai c’était une demi-vérité. Je n’avais pas eu de “copines” en tant que tel mais des amies de nuit oui. Des amies modernes quoi, mais ce n’est pas une chose que je voulais dire à mon fils. Du moins pas à son jeune âge.
- Jane tu as eu d’autres amoureux quand tu as déménagé toi?
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Ven 17 Nov - 18:02
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
J'observais avec attention le regard que portait l'enfant sur ces photographies tous droits venues d'un autre temps. Tout cela semblait énormément l'intriguer, au point même qu'il ne put s'empêcher d'interroger son père…
– Jane tu as eu d’autres amoureux quand tu as déménagé, toi? –Amoureux… Amoureux ? lui demandais-je par soucis de précisions. – Oui, quelqu'un que tu as aimé comme papa.
Je ne saurais dire pourquoi mais cette question me gênait quelque peu. Je n'avais aucun souci avec mon passé, je l'assumais sans aucune difficulté… Mais cette question me força sans doute à m'interroger davantage sur un sujet que je n'aimais pas spécialement évoquer.
– Non, pas comme ton père en tout cas. – Tu t'es mariée pourtant, non ? – En effet. Mais parfois, tu vois… Tu penses aimer une personne mais tu finis par te rendre compte que ce n'est pas de l'amour.
Plus particulièrement lorsque la personne en question se fait passer pour ce qu'elle n'est pas. Mais Max était encore bien trop jeune pour évoquer avec lui l'existence de personnes toxiques manipulatrices.
– Comment tu en es sûre alors ? – Au fond, tu ne l'es jamais vraiment… Tu ne te rends compte de l'erreur qu'après…
"Généralement quand il est trop tard," aurais-je pu ajouter si mon interlocuteur n'était pas un enfant de cinq ans.
– J'aime ces photos… Vous avez l'air heureux. – On l'est encore, lui dis-je en embrassant son petit front. – J'ai jamais vu des photos comme ça, de papa et maman, soupira-t-il.
Sans doute avaient-elles été détruites lors de leur séparation… La plupart des gens aimaient faire table rase du passé dans ces moments douloureux… Surtout quand la colère et la rancœur s'en mêlent.
– Ce n'est pas parce que tu ne les as jamais vu qu'elles n'ont pas existé, lui dis-je en interrogeant son père du regard. Sinon… Ça me fait penser à une chose…
Je me relevais soudainement pour attraper mon téléphone et le tendre à Adam. Ses deux mains étaient assez fortes pour le tenir et surtout, ses bras suffisamment longs.
– Nous n'avons pas encore de photo de nous trois… Il serait peut-être temps de commencer, non ?
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Sam 18 Nov - 13:47
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Je ne pensais pas que Max allait ouvrir mes vieux albums, encore une fois j’ai sous-estimé la curiosité de mon rejeton. Je gardais ces photos précieusement comme pour ne jamais oublier que j’avais quand même été heureux un moment de ma vie. La question de Max sur mes amours passés m’avait mis légèrement mal à l’aise et visiblement je n’étais pas le seul vu l’hésitation de la rouquine à répondre. Quand elle répondit qu’elle n’avait pas aimé un autre comme moi, ça flatta mon ego. Pas que j’étais du genre narcissique mais il y avait quelque chose de flatteur de l’entendre. Mais c’était sans compter de la suite car oui elle avait été mariée mais elle avait vite déchanté et pour preuve, sa main en faisait encore les frais. Quand il parla des photos de sa mère et moi, je lançai un regard à Jane mal à l’aise. Oui elles existaient. Dans une boîte au fond de mon placard. Enfin celles que j’ai pu sauver avant le départ plus que dramatique de Cheryl.
- Je t’en montrerais Max.
Puis il y avait ses albums de photos quand il était bébé aussi. Jane se releva et alla chercher son téléphone pour me le tendre. Je lâchais mon emballage de bibelot et allait m’asseoir avec eux et prit quelques photos, quelques poses. Même des photos de Jane et Max, Max et moi… Juste nous deux me demandant comment ça serait cadré. Je remis le téléphone à Jane pour finir la boîte pour la poser dans un coin du salon. Restait plus qu’à vider les livres… quoique je n’en avais pas des masses, autant rentabiliser et mettre ceux de Max avec les miens. C’est ce que je fis avec son aide bien sûr. Je sortis ses albums de bébé et lui donnait le temps que j’allais mettre les quelques boîtes dans la minivan. Au moins le salon était fait, le ménage des choses inutiles était fait.
- Là je prends une pause, demain on fera la cuisine.
- Ma chambre aussi?
- Ta chambre aussi, on va faire le ménage de tes jouets. Ceux que tu ne joue plus avec on pourrait les donner.
Il hocha la tête lentement en regardant les photos silencieux. Je fis un sourire à Jane et allai serrer sa taille doucement.
- Toi tu prends une pause. Ta main tremble un peu. dis-je en prenant sa main entre les miennes, Je vais préparer le repas.
Je préparai un repas rapide, des macaronis au fromage, parce que c’était rapide certes mais aussi parce que j’étais fatigué d’avoir charrier des boîtes une partie de la journée. C’est après le bain que je tendit une boîte à Max. Il l’ouvrit et il fut plutôt content de voir des photos de sa mère et moi.
- Là tu avais des muscles!
- Oui parce que je devais m’entraîner beaucoup.
Lentement il sortit les photos, une à une. Je m’assied lentement expliquant une photo ou un autre. Une sortie entre copains, des photos de sa mère et moi avant un match ou après. Des fètes, des photos d’elle seule, de moi en gros 3 ans de vie comprimé dans une petite boîte à chaussure.
- Elle est belle maman. Est-ce qu’elle était gentille?
- Oui elle l’était…
“Du moins tant que j’avais du fric pour qu’elle soit heureuse” pensais-je. Il était encore trop jeune pour que je lui explique que sa mère, au fond, était une femme vénale. Je sais qu’elle avait grandi avec le strict minimum et elle avait toujours eu des rêves de grandeur et elle avait vu en moi la possibilité de quitter McCall. Il prit une photo et fronça les sourcils,il sauta en bas de sa chaise et alla chercher mon vieil album et revint avec à la table et tourna les pages et tomba sur une photo de Jane et moi. Je fronçai les sourcils quand il mit les photos côte à côte. Oui la photo était semblable. Des ados amoureux fou qui se consummaient du regard et un couple adultes qui se regardaient mais qui semblait différent.
- Tu n’as pas le même sourire papa…
Je me penchai sur les photos, relevai un regard vers Max et lui fis un sourire.
- Parce que ce n’est pas la même histoire Max. Ici j’étais jeune et Jane était ma première copine et maman a été ma deuxième plus sérieuse. Je l’aimais mais c’était différent…
- Différent comment?
- Bien… c’est un peu compliqué à expliquer. On aime pas tout le monde pareil, puis là j'étais plus vieux. J’étais un adulte. J’avais connu d’autres filles mais ce n’était pas tellement sérieux. Maman c’était… différent.
Il remit les photos dans la boîte et remis le couvercle pour venir grimper sur moi et coller sa petite tête contre mon épaule. Je le serrai doucement contre moi et il me chuchota une petite phrase à mon oreille qui me fit rire doucement.
- Je peux mettre les albums sur mon bureau?
- Mais oui bien sûr. On peut les regarder quand tu voudras Microbe.
C’est une fois couché et endormi que j’étais appuyé sur le cadre de porte pour le regarder dormir que je me demandais ce qui c’était passé dans sa tête en regardant les photos de sa mère et moi. Il n’avait rien dit, il avait regardé les photos sans trop poser de questions. Je fini par quitter l’embrasure de sa chambre en prenant la petite boîte pour tenter de comprendre ce qui c’était passé dans la tête de mon fils. Jane dans le bain je sortit les photos m’asseyant au sol et les regardant lentement une à une. Qu’est-ce qu’il avait vu qui m’avait échappé? Quand je vis Jane du coin de l’oeil, je fis un sourire attendrit. C’est ça qui était différent, voir Jane dans mon axe me faisait sourire automatiquement.
- Max avait raison finalement. dis-je en restant assis sur le sol, je souris plus avec toi et il m’a même dit qu’il était content de t’avoir adopté.
Je jetais un dernier regard sur la photo entre mes doigts. C’était une photo bien simple: Un couple sur un canapé chez des amis lors d’une fête. Cependant le regard était différent, le sourire aussi. Oh Cheryl était radieuse, rayonnante même c’est de mon côté que je semblais éteint, pas totalement mais clairement pas comme avec Jane. Je remis les photos dans la boîte et me relevai en soupirant lourdement.
- On va devoir aller vider ton garde-meuble aussi. Demain je vais aller porter les boîtes à notre nouvelle demeure. dis-je en massant une épaule. D’ailleurs, j’ai pensé à louer l’appartement ce qui pourrait aider pour le gym. Je l’ai offert à Stan mais il a refusé… je suis un peu coincé. Je ne veux pas louer à n’importe qui…
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Sam 18 Nov - 20:50
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
– Max avait raison finalement, me lança-t-il depuis le sol, je souris plus avec toi et il m’a même dit qu’il était content de t’avoir adopté. – Es-tu vraiment en train de comparer nos photos à celles de Cheryl et toi ? demandais-je en le rejoignant pour regarder les photos à mon tour. Qu'est-ce qu'on était jeunes…
En manque de câlin, je vins m'asseoir entre ses jambes pour caler mon dos contre son torse et profiter ainsi de la protection de ses bras.
– C'est beau l'amour chez les ados. Aucune retenue, aucun doute…on s'aime plus que tout et rien d'autre n'a d'importance. Tout est décuplé à cet âge-là… expliquais-je, un sourire nostalgique sur les lèvres. Je t'aime, mais jamais je ne pourrai t'aimer autant qu'à cette époque là. Tu étais mon monde … mon univers. L'amour des adultes est différent, il est moins intense, moins excessif...
Je déposais un baiser sur sa joue avant de lui rendre ses photos. Je n'avais qu'à peine observé celles des Cheryl. Cela ne m'intéressait pas vraiment.
–On va devoir aller vider ton garde-meuble aussi. Demain je vais aller porter les boîtes à notre nouvelle demeure. D’ailleurs, j’ai pensé louer l’appartement ce qui pourrait aider pour le gym. Je l’ai offert à Stan mais il a refusé… je suis un peu coincé. Je ne veux pas louer à n’importe qui… – Il y a encore beaucoup à faire, oui, rétorquais-je en me blottissant un peu plus contre lui. Tout est déjà trié dans mon box, reste seulement à voir ce que nous ferons de mes meubles. Quand au gymnase… On verra bien le moment venu. Ne t'inquiètes pas pour ça et…
Je me relevais finalement, prenant sa main dans la mienne pour l'inviter à m'imiter.
– Et si tu enlevais ce t-shirt pour que je puisse masser tes épaules ? On dirait que tu es tout rouiller… le taquinais-je gentiment.
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Dim 19 Nov - 3:59
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Je souris un peu plus quand elle me demanda si je comparais les photos. Oui et non en fait.
- Pas vraiment. Max a vu quelque chose et je me demandais ce que c’était donc voilà. C’est mon observation finale… ou pas.
Venant s’asseoir entre mes jambes, je serrai sa taille tendrement en déposant un baiser à la base de son cou. Je posai mon menton sur son épaule. Je comprenais ce qu’elle voulait dire. On était jeunes et on n’avait rien d’autre à se préoccuper sauf de l’autre. Mais adulte on avait eu nos expériences, nos vécus et nos blessures. Certes c’était différent mais pour ma part pas moins intense, juste différent en fait.
- Donc tu m’aimes mais moins intense qu’avant? Je suis déçu moi qui me donne corps et âme… dis-je pour me moquer. Mais même si c’est différent qu’avant tu es encore mon monde Jane. Je sais que tu ne vois pas dans le futur mais je le sens dans mon coeur qu’on va finir très vieux et tout plissé.
Je ris doucement avant de dire que le lendemain je pourrais m’occuper de la cuisine et du garde-meuble avec elle. La sentant se blottir un peu plus contre moi, je refermai mes bras autour d’elle en la serrant contre moi en soupirant de bonheur. Oui l’appartement vide me causait un souci mais je trouverais bien une solution. Je massai un épaule quand elle tendit la main pour que je me relève.
- Je ne suis pas rouillé, tu as abusé de mes muscles pour mettre les meubles dans la maison. C’est de l'exploitation ça…
Mais j’enlevais mon chandail quand même pour la laisser me masser. Étendu sur le ventre dans le lit je fermai les yeux pour laisser la détente calmer mon épaule. Quand elle eut terminé je me retournai sur le dos et pris sa main brisée et ce fut à mon tour de la masser doucement. Elle la malmenait un peu depuis quelques temps.
- Pour les prochains jours, laisse ta main se reposer. Je vais m’occuper des boîtes et des meubles. Attends avant de protester, tu ne dois pas l’épuiser. Je comptes bien te regarder dessiner et peindre un jour. Tu te rappelles que tu m’as demandé d’être ton modèle. dis-je avec un sourire lui volant un baiser rapide et la laissant me coller. Tu sais, je pense qu’on va vraiment être bien dans cette maison.
Je tournai la tête vers elle en souriant tendrement. Je caressais sa main posé sur mon torse la dévorant des yeux.
- D’ailleurs…. tu veux que je te montre comment intense je t’aime ou je laisse tomber?
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Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Dim 19 Nov - 8:32
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
–Donc tu m’aimes mais moins intense qu’avant? Je suis déçu moi qui me donne corps et âme… dit-il en affichant une petite moue faussement vexée que je trouvais parfaitement adorable. Mais même si c’est différent qu’avant ,tu es encore mon monde Jane. Je sais que tu ne vois pas dans le futur, mais je le sens dans mon cœur qu’on va finir très vieux et tout plissés. – Disons que c'est surtout moins excessif, précisais-je avant de déposer un baiser sur sa joue. Je lui désignais ensuite mes bras, mes cicatrices… Tout ce que j'ai pu faire subir à mon corps simplement parce que l'adolescente amoureuse que j'étais n'avait pas supporté la séparation. Et toi… Tu t'es jeté corps et âme dans la boxe. On ne peut pas vraiment dire que c'était très sain comme amour. Même si, très clairement, on s'en est plutôt bien sortis par la suite.
Notre relation d'ado n'avait strictement rien de malsain, au contraire. On s'aimait énormément et l'on se respectait tout autant. C'est surtout la séparation qui a été trop brutale pour être réellement supportable pour nos petits cœurs de gamins… Des adultes sains d'esprits, même extrêmement blessés, n'auraient pas réagi comme je l'ai fait à l'époque.
La conversation dévia finalement sur l'organisation du lendemain. Nous avions encore tant de choses à faire, à prévoir avant de pouvoir réellement nous installer dans la maison. Adam prenait sur lui pour me forcer à économiser mes forces. Il en faisait beaucoup, toujours avec le sourire pour que je ne m'inquiète pas… Mais je n'étais pas aveugle pour autant, je le voyais régulièrement toucher son épaules endolorie, placer ses mains sur son dos comme pour le pousser à se redresser. Moi aussi, j'étais inquiète…
– Je ne suis pas rouillé, tu as abusé de mes muscles pour mettre les meubles dans la maison. C’est de l'exploitation ça… – Je vous demande pardon, monsieur Collins… Je veillerai dorénavant à ne plus exploiter vos muscles, pouffais-je en l'aidant à se débarrasser de son pull.
Je lui massais doucement les épaules, le dos. Je manquais de force dans la main droite mais je pouvais tout de même compter sur la gauche pour venir à bout de ces vilains nœuds. Lorsque j'eu terminé, je me décalais sur le côté pour le laisser se retourner… Je souris quand il entreprit de me masser la main.
– Pour les prochains jours, laisse ta main se reposer. Je vais m’occuper des boîtes et des meubles. Attends avant de protester, tu ne dois pas l’épuiser. Je compte bien te regarder dessiner et peindre un jour. Tu te rappelles que tu m’as demandé d’être ton modèle. Tu sais, je pense qu’on va vraiment être bien dans cette maison. – Je la laisserai se reposer quand nous serons chez nous. Hors de question que je te laisse tout faire… dis-je en embrassant sa propre main avant de me lover contre lui. –D’ailleurs…. tu veux que je te montre comment je t’aime intensément ou je laisse tomber? – Hum, marmonais-je en me redressant. Il me semble que celui qui a le plus besoin d'être rassuré sur le sujet, c'est toi, mon amour.
Je lui souris avant de grimper sur ses jambes pour m'asseoir à califourchon sur ses dernières. Je retirais ensuite mon gilet, puis ma chemise, utilisant des gestes volontairement lents pour le provoquer un peu… Ou peut-être même beaucoup. D'une main posée sur sa nuque, je le poussais à se redresser pour venir m'étreindre un peu plus. Mes lèvres se pressaient sur les siennes avant de se perdre sur ses mâchoires, sa gorge. Mes mains parcouraient son dos, son torse, descendant de plus en plus avant de remonter sur sa joue. Ce n'était plus notre première fois, l'on avait appris à se connaître tous les deux… On savait parfaitement comment fonctionnaient nos corps… Ce qui pouvait provoquer des frissons, des soupirs et même des gémissements. Je m'employais donc à lui en arracher quelques-uns, visant davantage les derniers. S'il voulait éprouver l'intensité de mon amour pour lui, , je veillais soigneusement à le lui démontrer, point après point… Jusqu'à ce que vienne le moment de nous séparer, à bout de souffle.
– Être adulte a quand même ses avantages, raillais-je en venant me lover contre son torse rendu humide par la sueur. Était-ce suffisamment intense pour toi ?