J'ai 20 ans et je vis pour le moment à Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi. → Joue en tant que gardien → A une petite soeur, River, de 10 ans → Sa mère travaille en tant que boulangère → Son père est un ivrogne qui a perdu son travail → Il est timide, à la limite de la maladie → Il est gentil, doux, serviable, aimable. → Il aimerait devenir assistant social
Sand ne s’attendait clairement pas à ce que sa sœur balance ses tergiversions, personnelles et intimes, devant la personne qui compte. Enfin. Il ne s’attendait même pas à ce qu’elle le remarque, alors partant de ce postulat. Pourtant, il aurait dû s’en douter. Si lui fait attention aux humeurs de sa sœur et de sa mère, c’est réciproque. Dans la famille, personne ne pense réellement qu’à soi. Il n’y a pas une once d’égoïsme entre eux. Il n’y a qu’un amour débordant et attentionné entre eux. Il n’y a que ça pour survivre avec leur père. Chef de la police, apprécié par la ville et héro des désespérés, leur père ne pourrait jamais être perçu différemment. Et l’atmosphère familiale en était devenue pesant et mortel pour les enfants. Et pour sa génitrice qui a souffert bien plus que ce que les enfants savent. S’excuser d’exister. Oui. Les mots sont parfaits pour expliquer les pensées désastreuses des deux Smith. Ils ont peur d’exister, peur d’être bruyant, peur d’être problématique, peur d’être remarquer. Ils rasent les murs pour ne pas être remarqué par leur père, mais aussi par leur monde. Parfois, River oublie… mais aussi, River est une enfant, et le cancer des pensées n’a pas eu le temps de se propager. Ses jambes suffisent.
Pourtant, elle devait avoir un bon feeling avec les deux jeunes pour pouvoir leur sortir une énormité comme ça. Bon. Il est d’accord que l’homme qui a embauché leur mère est toujours amoureux… et ils ont hâte que le divorce soit effective pour aider à cette nouvelle histoire. Mais lui, il n’est pas amoureux. Ni désespéré. Il est juste… perturbé ? Il pense que c’est le meilleur mot. C’est parfaitement ça. C’est pour ça qu’il a voulu savoir une autre information qui ferait oublier momentanément cette histoire de « petite amie ». Il écoute la réponse avec attention et sourit.
- Tu es bon. Donc je n’ai pas de doute que tu y arriveras. Peut-être simplement tes ouvertures sur la droite, mais j’imagine que tu travailles déjà dessus.
Si le début a été dit plein d’énergie, la suite est plus murmurer, à nouveau. Parce qu’il ne doit pas se permettre de critiquer la capitaine alors qu’il lui donne une chance de pouvoir jouer dans l’équipe, alors même qu’il vient d’arriver. Ce n’est pas ce qu’on attend d’un gardien de but. D’ailleurs, dans l’équipe, ce post est toujours différent des allier ou des personnes en défense. Il est à part, et souvent on l’oublie. On ne trouve pas qu’un gardien de but est fort de rattraper toutes les balles. On trouve juste les joueurs en face trop nuls pour l’avoir. Et ça lui convient, à Sand. Il se sent parfaitement mieux de cette manière. Quand la jeune femme répond, il fait un petit sourire. Il sait la vérité. Qu’elle désire travailler en tant que chef sportif, sans sortir de ce qu’elle aime, réellement. Il fait un regard vers elle alors qu’il va pour boire une nouvelle gorgée.. qu’il recrache à nouveau. Sa sœur lui tend une feuille de papier et il s’essuie.
- Moi aussi je suis curieuse, annonce-t-elle.
Il lui lance un nouveau regard noir avant de rougir très franchement. Comment dire ça ? Comment expliquer à la personne en face de lui ce qu’il pense sans qu’elle ne parte en courant ? Mais après tout, personne ne sait, sauf elle et lui, qu’elle parle d’elle… donc.
- Non. Ce n’était pas ma petite amie et je n’étais pas amoureux. J’ai eu une amie un temps. Et je n’appréciais pas réellement la manière dont je l’ai laissé, avoue-t-il. J’aurais du faire plus, lui proposer d’être plus là pour elle, pour ne pas la laisser seule avec sa tête emplie de contradiction qui la font souffrir. On s’est séparé d’un commun accord avec la règle de…, il rougit franchement, de ne plus jamais se revoir. Pourtant, je sais qu’elle a besoin de moi. C’est un peu égocentrique et je m’en veux de me sentir ainsi « indispensable » à une autre personne… mais… je sais qu’elle aurait besoin de moi, alors…
Il rougit et pose sa tête dans sa boisson pour rougir et y faire des bulles. Voilà. S’il ne regarde personne, personne ne peut deviner qu’il parle de la jeune femme assise pile poil en face de lui. Voilà. Parfait. C’est mieux ainsi. Pour tout le monde. Et il espère qu’elle aura compris le message.
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
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Senara
Lun 25 Nov - 5:50
Annabeth Monroe
J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille. est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants. ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail. elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat. souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
La conversation se tournant désormais vers le couple, Mike fut le premier à prendre la parole. Depuis sa plus tendre enfance, sa voie était toute tracée. Il aimait le football et avait consacré toute sa vie à ce sport, organisé son existence entière autour de ce projet qu’il comptait bien atteindre à n’importe quel prix, dont celui de cacher farouchement ses préférences sexuelles pour qu’elles n’interfèrent pas avec son rêve de gloire. Annabeth lui confirma qu’il y arriverait, et pas seulement parce qu’il était son petit-ami. Non, elle connaissait son ambition et la force de sa persévérance. Depuis le temps qu’ils se « fréquentaient » la brune avait entièrement eu le temps de connaître ce qui le définissait le mieux. Et Mike pouvait se montrer autant adorable envers ceux qu’ils aimaient que dur et combattif dès qu’on touchait à son sport favori. Autant dire que la décision hâtive d’embarquer Sand, un inconnu, sur un seul essai et par ouï-dire était plutôt remarquable. Et peut-être aussi poussé par son refus de se retrouver sans gardien, et d’être obligé de rater des rencontres pour une bêtise aussi agaçante qu’un goal qui s’était blessé durant les vacances. Non, la saison allait réellement commencer maintenant que les beaux jours allaient réapparaître et il était donc hors de question qu’il perde du temps sur ses entrainements pour chercher la perle rare. Même si, du fait de son exigence, Sand se retrouvait sur un siège éjectable. S’il ne trouvait pas grâce aux yeux du capitaine dans les prochains matchs, il se ferait mettre à la porte du club rapidement. Cette simple idée serra le cœur de la pom-pom-girl. Mais en même temps, de ce qu’elle avait pu voir du nouvel élève lors de leur stage estival, elle n’avait aucun doute que tout se passerait bien. Enfin, jusqu’à ce que Sand parle d’une amélioration sur laquelle Mike devrait travailler. Un silence se fit. Pesant. Son regard alternant entre le visage fermé de son petit-ami et celui du nouvel étudiant, Annabeth chercha quoi dire pour briser le statuquo. « Ouais. Je travaille dessus. » fit-il sur un ton légèrement cassant. Alertée par la tournure que prenait la situation, la brune décida d’expliquer son cas à son tour. Contrairement au blond à ses côtés, elle était moins sereine quant à son avenir. Elle n’était sûre que d’une chose : jamais elle n’arrêterait le sport. Elle aimerait même en faire son métier. Malheureusement – ou heureusement ? – ses bonnes notes poussaient ses professeurs à choisir une carrière plus prestigieuse. Avocat ou médecin, c’était le summum de la réussite pour beaucoup de ses congénères. En serait-elle heureuse pour autant ?
Curieuse quant aux révélations de River, la brune n’eut pas le réflexe de lui demander depuis combien de temps il jouait, ni même s’il comptait en faire son métier. Pas plus qu’elle ne s’intéressa au cursus que la jeune fillette désirait suivre. Non, son esprit s’était figé sur le fait qu’il était potentiellement tombé amoureux d’une fille. Une fille qui pourrait être elle ? Bien que l’envisager était égoïste car l’altruisme et la bienveillance de Sand avait dû le conduire à aider nombre de personnes, il y avait ce « peut-être » auquel elle avait besoin d’une réponse. Tout en la redoutant. Car si c’était vrai, elle craignait de ne pas être « l’élue » et, a contrario, si c’était bien d’elle qu’il s’agissait, elle n’avait aucune idée de comment réagir. A aucun moment elle n’avait envisagé une quelconque relation de ce type avec lui. Certes, il avait été sa bouée de sauvetage en pleine mer, son phare en pleine obscurité mais... un pacte avait scellé, dont elle avait été acceptée les termes, sans vraiment le vouloir réellement. Un pacte stipulant qu’ils ne chercheraient plus à être en contact après la fin du stage, et que même s’il lui donnait son numéro, c’était uniquement en dernier cas d’urgence. Et les voilà face à face, ne sachant comment se comporter avec l’autre. Parce que Annabeth avait préféré mettre des distances. Puisque c’était ce qu’il avait voulu, et qu’elle ne voulait pas rompre leur pacte. Et dans le même temps, si elle avait avoué le connaître, est-ce que la situation serait moins malaisante ? Annabeth en doutait fortement.
Finalement, ils écoutèrent les explications du jeune homme dans un silence presque religieux. Sa sœur River parce qu’elle était curieuse d’avoir son avis – qu’elle ne semblait pas partagé pour autant – Mike parce qu’il était là et qu’il n’avait rien d’autre à faire, et Annabeth parce qu’elle sentait le besoin impérieux d’avoir le fin mot de cette histoire. Elle en oublia même de feindre l’indifférence. Ses iris perçantes étaient braquées sur son – ancien ? – ami et elle décortiquait chacune de ses phrases, chacun de ses mots, pour tenter de percer le mystère. Lorsqu’il affirma ne pas être amoureux, la brune ne sut si elle était soulagée ou non, bien que la déception qu’elle ressentit était un bon indicatif de ce qu’elle pensait réellement. Puis à la fin de son récit, un autre silence s’ensuivit. Mike réagit le premier, en mâle alpha qu’il était. « Mmh, si elle a autant besoin d’aide que tu le sous-entends, je trouve que cette règle de ne plus vous revoir est stupide. Peut-être auriez-vous dû revoir cet accord ? Où au moins lui expliquer ton point de vue ? Parce que je ne suis pas sûr que vouloir aider quelqu’un soit égoïste. Sauf si la personne t’a clairement dit de ne plus la contacter. Sinon, c’est sûrement une occasion manquée. Mais bon, peut-être que c’est aussi mieux comme ça. A final, ça ne sert à rien de se torturer pour une chose qu’on ne peut pas changer. » déclara-t-il simplement en haussant les épaules. Annabeth, son regard toujours fixé sur Sand, décida de faire passer un message en réponde au sien. « Je pense que Mike n’a pas entièrement tort. Peut-être qu’elle n’était pas forcément d’accord avec ça mais que, comme elle était perdue, elle a accepté ? Où qu’elle a changé d’avis. Peut-être qu’elle-aussi pense à toi mais n’ose pas te contacter pour les mêmes raisons qui te retiennent de le faire ? Si jamais l’occasion se présente, pourquoi ne pas lui parler franchement de ce que tu ressens ? Peut-être même devrais-tu provoquer cette occasion ? » Son discours n’étant fait que de « si » et de « peut-être » elle évita d’attirer l’attention sur elle. Ses mots secrets échangés et les révélations de River – à prendre avec des pincettes, mais qui résonnaient néanmoins dans le cœur de la brune – la pom-pom-girl eut besoin de se blottir dans les bras de son petit-ami pour y trouver un appui réconfortant. Ne lui restait plus qu’à savoir si Sand allait répondre aux perches qu’elle lui tendait, ou s’il préfèrerait continuer de se cacher derrière son milkshake.
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Clionestra
Ven 29 Nov - 20:44
Sand Smith
J'ai 20 ans et je vis pour le moment à Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi. → Joue en tant que gardien → A une petite soeur, River, de 10 ans → Sa mère travaille en tant que boulangère → Son père est un ivrogne qui a perdu son travail → Il est timide, à la limite de la maladie → Il est gentil, doux, serviable, aimable. → Il aimerait devenir assistant social
Sand remarque le malaise de son capitaine et s’excuse dans un souffle avant de détourner les yeux. Il oublie que la plupart des gens, même s’ils veulent s’améliorer, n’ont aucune envie qu’une personne extérieure leur explique leur faiblesse. Il ne l’a pas fait par méchanceté… mais un gardien de but remarque plus facilement les failles de ses coéquipiers, ou même des adversaires. Ils sont littéralement en face de lui durant tout le match, et pendant une grande partie de celui-ci, ils oublient même son existence. On se rappelle de lui que quand l’adversaire commence à réussir à remonter le terrain pour tirer dans les cages. Sinon, son équipe ne pense qu’au gardien de but adversaire et pas à lui. Et Sand se sent parfaitement à l’aise dans ce poste d’observation. Il se permet alors de voir et de remarquer les statistiques de tout le monde et de pouvoir en parler. Il note de ne plus le faire alors que son regard se fait désolé. Voilà pourquoi il ne parle, normalement, pas sans quand lui donne le droit. Comme son père lui a appris, il n’y a rien qui sorte de sa bouche qui puisse intéressé les autres, alors il ferait mieux de la fermer. Il pince un peu ses lèvres, les mords et préfère aller sur le terrain des autres que de continuer à garder ses cages. Enfin, non, il reste sur un terrain bien personnel en paraphrasant l’histoire qu’il a eu avec Annabeth sans dire son nom. Sand, lui, ne le prend pas mal la réflexion de son nouveau capitaine. Il la prend avec douceur et tendresse comme il fait chaque chose dans sa vie. Il évite de croiser le visage de la jeune femme et se focalise sur le seul autre homme de leur quatuor.
- Elle a pu s’ouvrir à moi parce qu’elle savait qu’elle ne me verrait plus. Et je lui ai laissé des… moyens de me contacter si elle le désirait. Ce qui n’a pas été le cas. Peut-être même fera-t-elle en sorte qu’on ne se connaisse pas si on se rencontrait à nouveau. Je n’ai pas envie d’être un poids pour elle. Si je lui avais proposé de rester en contact, parce que je voulais la garder en tant qu’amis, elle se serait senti obligé et mal. Et je ne voulais pas que ça arrive.
Il a bien compris que les moments sur la plage, les moments ensemble à danser et à virevolter ensemble, n’étaient que ça, des moments. C’était hors du temps et de l’espace. Hors de leur propre vie dans laquelle ils n’ont que peu d’emprise. Il sait que la jeune femme se sentait bien plus à l’aise de lui parler et de s’exprimer parce qu’elle savait qu’il n’y aurait pas de suite. Sans le vouloir, et avec beaucoup de hasard, il venait de donner une suite à leur histoire et il s’en voulait terriblement. Cela est écrit sur son faciès, mais seule Annabeth peut comprendre. Elle le connait assez pour savoir qu’il ne s’en veut pas d’être parti ainsi, enfin, si mais que ce n’est pas la raison pour laquelle il a cette moue dévastée à l’instant même. Il lui impose sa présence et ça, Sand n’aime pas. Il aurait du refuser de faire à nouveau du foot. Surtout si c’est pour la blesser. Quand elle parle, il lève la tête de sa boisson pour la regarder. Il essaie de ne pas montrer d’émotion mais ses prunelles sont déjà lumineuses d’espoir que tout le monde imputera à la discussion et non à la personne en face de lui.
- Provoquer l’occasion ? murmure-t-il en essayant de comprendre les paroles non déclaré de la jeune femme.
Est-ce qu’elle voulait un moment pour parler ensemble ? Peut-être devrait-il faire ça ? Trouver un coin pour l’inviter et qu’ils puissent parler tous les deux, comme des adultes… ou pas. Enfin… Comme il l’a dit, elle a eu son numéro, ce qui était la preuve qu’il désirait toujours l’avoir dans sa vie, non ? Il se pince à nouveau les lèvres, et finit par passer la langue sur sa bouche pour calmer le feu que les morsures de ses dents ont créé. Alors qu’il va pour lui répondre, la jeune femme se cale dans les bras de son petit ami. Il a mal. Il ne sait pas pourquoi ses veines transportent du feu à la place de son sang habituel. Il se sent mal et les voir ainsi, si proche, ça lui bousille l’intérieur de son corps. Il ne sait pas quoi faire. Elle sous entend qu’elle veut de lui dans sa vie, mais elle a fait aussi en sorte de faire comme s’ils se connaissaient pas et se blottit dans les bras d’un homme qui semble la soutenir et l’aider. Est-ce qu’elle a vraiment besoin de lui ? Ou est-ce simplement parce qu’il est dans la ville et qu’elle n’a pas le choix de remettre les points sur les I avant que chacun ne reprenne sa vie. Il boit une gorgée de sa boisson mais le bruit de la fin du verre se fait entendre. River est curieuse elle aussi, de la réponse de son frère à cette possibilité. Elle l’observe. Alors qu’il va pour répondre, son téléphone sonne. Un « Papa » s’affiche sur le téléphone et River blêmit. Sand refuse l’appel et le cache dans sa poche avant de reprendre.
- Je lui… je l’inviterais à me parler en vision, puisqu’il ne peut pas l’appeler ça risque d’être compliqué, on avait l’habitude de se retrouver à une certaine heure au bord de l’eau… J’imagine qu’il n’y a aucun lac par ici, n’est-ce pas ?
Et bon, il fait trop froid pour se baigner… mais pourquoi pas ? Au moins son esprit se remettrait à l’endroit… et si la jeune femme débarque, ce soir, au bord de l’eau, à l’heure qu’il faut… alors ils pourront discuter, simplement tous les deux, n’est-ce pas ?
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Senara
Mer 4 Déc - 1:11
Annabeth Monroe
J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille. est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants. ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail. elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat. souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
La situation était irréelle et, à vrai dire, Annabeth n’était pas certaine de ce qu’elle était en train de faire. Partant du principe qu’il ne voulait qu’elle reprenne contact uniquement si elle avait de gros soucis, la brune s’était juste arrêtée au fait qu’il n’avait pas spécialement envie de continuer à supporter ses comportements taciturnes. Il serait là en cas d’urgence, même à distance, mais ça s’arrêterait là. Comme lui, elle ne voulait pas s’imposer dans sa vie quotidienne. Car elle était consciente qu’être en face d’une personne instable et imprévisible devait être un véritable poids. Sand avait donc déjà fait bien plus que n’importe qui de son entourage, à qui elle cachait du mieux qu’elle le pouvait cette détresse émotionnelle et psychologique qui s’emparaient d’elle, comme ça, sans prévenir. Alors elle avait fini par se faire une raison, et rangé la fameuse lettre dans un tiroir de son bureau. Sauf que maintenant qu’elle entendait sa version des faits, elle commençait à se demander s’ils n’étaient pas juste deux personnes qui s’obligeaient à ne pas déranger les autres. Et si tel était bien le cas, alors peut-être avaient-ils perdu du temps ? Pourtant, la brune ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle aurait plus été une source de souci qu’une source de joie. Alors elle avait fait comme d’habitude. Elle s’était résignée et avait tenté d’oublier son mal-être, de le distancer, malgré que ce soit une course perdue d’avance. Mais s’il avait voulu garder contact avec elle sans la forcer pour autant, Annabeth avait peut-être complètement manqué les vraies raisons qui avaient poussé Sand à lui donner son numéro avec autant de solennité. D’ailleurs, elle se souvenait parfaitement de ce moment. Leur dernier soir, la lettre qu’il lui avait tendue, la promesse qu’ils avaient conclue tandis que la pom-pom-girl s’interdisait de le contredire. Il lui avait tellement donné... tellement fait pour elle... Elle ne pouvait pas lui demander plus que tout ce qu’il avait déjà fait. Et puis comme un signe du destin, elle ne l’avait vu le matin des départs. Triste de cette fin, de ses moments joyeux et réconfortants, l’étudiante était rentrée chez elle, des questions et des pensées contradictoires circulant sans cesse dans sa caboche.
Et aujourd’hui, par un hasard étonnant qui frôlait l’improbable, ils étaient à nouveau réunis. Mais les circonstances étaient différentes, et Annabeth commençait à douter de son approche initiale. Peut-être aurait-elle dû avouer qu’ils se connaissaient et avaient du temps ensemble, sans pour autant entrer dans les détails ? Peut-être, oui. Et en même temps, elle doutait que ça aurait rendu la situation moins étrange. De toute façon, il était trop tard pour revenir en arrière. En tout cas, pas sans que ça ne rende ces révélations suspectes. Après un échange où tout le monde donna son point de vue sur la situation, sauf River qui écoutait tout ce qu’il se disait en profitant des douceurs étalées devant elle, la brune ressentit le besoin d’avoir un soutien qu’elle trouva dans les bras de son meilleur ami. Coupable et à la fois pleine d’espérance quant au fait d’enfin l’avoir pour elle toute seule pour pouvoir lui expliquer son choix et s’en excuser, elle tenta de passer un message que seul Sand pourrait comprendre. La discussion fut interrompue par une sonnerie. C’était le téléphone de Sand, qui rejeta l’appel avant de reprendre la conversation. Annabeth fronça les sourcils. Lors de leurs soirées privilégiées, ce genre de situation était régulièrement arrivé. Mais elle n’avait jamais eu le fin mot de ces appels et messages. Elle n’avait osé demander. C’était sa vie privée et elle savait qu’il lui en aurait parlé s’il l’avait désiré. Donc... Ce qui ne l’empêchait pas d’être fortement intriguée.
Devant l’insistance et les conseils du couple, Sand affirma finalement essayer de la recontacter. Ce qui n’était pas entièrement pas puisque la personne en question était à peine à un mètre de lui. Par contre, ça allait être compliqué de le faire en visio pour des raisons évidentes... Seule Annabeth avait son contact, puisqu’elle s’était retenue de lui donner le sien, pour respecter cette promesse avec laquelle, au final elle n’avait pas entièrement été d’accord. Cependant, lorsqu’il demanda s’il y avait des lacs dans le coin, un espoir rayonnant pulsa dans les veines de la brune. « Si, il y a des lacs, très jolis et sympa à visiter. Smith Lake ou Beeby Lake dans le nord de la ville, ou Oswego Lake qui est parmi les plus appréciés dans le sud. Tu peux toujours aller à l’office de tourisme pour voir ce qu’il y a alentour, et en faire le tour pour voir lequel tu préfères. » répondit Mike, devançant tout le monde de par son habitude à leader son équipe. Au nom de Smith Lake, Annabeth appuya son regard sur Sand, espérant qu’il comprendrait que c’était là-bas qu’il devrait se rendre. Ce n’était ni plus ni moins que son nom de famille donc, il devrait facilement s’en souvenir. En tout cas, elle trouvait l’idée aussi mignonne qu’adorable. « Tente ta chance, tu n’as rien à perdre. Puis ça peut être sympa de commencer à visiter la ville pour t’y familiariser. » Elle hésita de se proposer pour l’accompagner, mais avec Mike et River à côté d’eux, elle préféra se taire. Son enthousiasme et son empressement attireraient immédiatement l’attention suspicieuse de son petit-ami. Et elle n’avait aucune envie que ça arrive. Annabeth ne pouvait donc qu’attendre de lire dans le regard de Sand s’il avait saisi son message, tout comme elle avait compris à quelle heure ils pourraient se retrouver. Au pire, elle avait son numéro pour être sûre qu’ils ne se rateraient pas. Dans tous les cas, Annabeth ressentait le besoin vital de pouvoir s’excuser et, peut-être, reprendre leur amitié ? Après tout, qu’il désirait garder contact sans la contraindre de le faire, c’était ce qu’il venait de dire non ? Or, elle ne souhaitait que la même chose. Ils avaient juste eu peur de déranger l’autre alors que ce n’était absolument pas le cas. Et ils avaient besoin d’en parler. A cœur ouvert, même si l’altruisme de Sand et la honte de la pom-pom-girl n’allaient pas rendre les choses faciles.
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Clionestra
Hier à 21:26
Sand Smith
J'ai 20 ans et je vis pour le moment à Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi. → Joue en tant que gardien → A une petite soeur, River, de 10 ans → Sa mère travaille en tant que boulangère → Son père est un ivrogne qui a perdu son travail → Il est timide, à la limite de la maladie → Il est gentil, doux, serviable, aimable. → Il aimerait devenir assistant social
Sand regarde tout à tour le jeune femme et son petit ami. La douleur dans sa poitrine ne le quitte pas, mais il arrive à repousser l’explication dans un coin reculé de son esprit. Il respire un grand coup avant de reprendre le sens de ses pensées. La jeune femme qu’il veut contacter se trouve en face de lui… alors il ne manque plus que trouver le lieu adéquate pour leur retrouvaille, sans même énoncer l’heure et… Il lui donne à nouveau les clés du royaume. Il ne veut pas laisser la jeune femme dans l’obligation de le voir, juste une proposition. Il laisse la porte ouverte. Tout simplement. Si elle venait pour s’y engouffre, il la réceptionnerait à bras ouvert. Mais si elle le refuse, alors il ne lui en voudra pas et la vie continuera… dans cette situation particulièrement compliqué qui les unit pourtant.
- Je note, murmure-t-il alors qu’il avait pris son téléphone pour noter les noms des lacs sur une note. Je crois que l’un de cela pourrait me plaire.
Il regarde la jeune femme, et même si la communication non verbale n’a jamais été dans leur attribution, il reçu le message. Smith Lake. Ensemble. À l’heure habituelle. Seuls. Il ne sait pas si elle viendra, malgré qu’elle l’affirmait à l’instant, mais pourquoi pas ? Il s’en voulait toujours de ne pas avoir fait cette danse avec elle, ou de lui être venu en aide plus en profondeur. Elle allait lui donner l’occasion de se rattraper ? Il sourit à l’objet de ses pensées.
- C’est vrai. - Tu pourrais nous faire visiter, propose prestement River en regardant le couple avec un grand sourire, preuve que la question ne vient à personne en particulier. - River ! proteste Sand, ne l’écoutez pas. Nous nous débrouillerons. - Je parlais plus pour toi, moi je suis coincé, explique-t-elle en montrant son fauteuil sous la table. Au moins, nous sommes dans une ville qui permet aux handicapés de monter dans un bus. - River, répéte Sand mais plus doucement alors qu’il lui prit la main.
La petite la presse pour se donner du courage avant de sourire. Elle finit par avoir un appel sur son portable pour voir le numéro de leur mère. Elle a oublié qu’elle devait venir la chercher.
- Je crois qu’il va falloir qu’on vous laisse, s’excuse Sand. Je vous remercie pour la boisson, pour la pâtisserie et pour l’opportunité de faire partie de l’équipe. Je serais m’en montrer digne. - Au revoir, fait River.
Même en souffrant le martyre à cause des coups de son père, Sand n’a jamais laissé les balles. Enfin, certaines fois, il s’est fait avoir, mais il suffit de voir les statistiques pour comprendre qu’il est doué et ne laisse que rarement le buteur marqué. Il fait une révérence aux amoureux, -et cette appellation lui brise un peu plus le moral-, et les laisse en poussant River. Dehors, sur le parking, une femme à la longue chevelure brune et au visage adorable les attendait pour aider River à grimper en voiture. Sand regarde une nouvelle fois la jeune femme assise à qui il a dit au revoir… est-ce qu’elle sera là, ce soir ? Il aurait dû prévoir un jour aussi, mince.
Dans le doute, le soir même, à vers 22 heures, il se gare le plus proche possible du lac et sort de la voiture. Sa mère n’a pas posé de question. River n’a rien dit non plus. Il s’approche du lac et regarde l’étendu calme de l’eau. Le temps n’était pas particulièrement clément. Il y avait une brise froide qui faisait mouvoir les cimes des arbres. Emmitouflé dans ses habits de neiges, il se demande si elle va venir. Alors, il s’assoit sur un banc, observe le liquide dans lequel se reflète la luminosité de la lune, et il attend. Combien de temps devrait-il attendre ? Peut-être toute la nuit.