J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Ce n’était pas la première fois que Jacob se retrouvait face à un homme qui avait osé frapper une femme. Généralement, c’était leur conjointe ou leur fille. À son habitude, il faisait preuve d’un flegme à toute épreuve, mais face à Carlos, il en fut tout autre. Ce n’était pas parce que c’était Victoria, mais parce que les coups donnés lui avait fait perdre son enfant, le bébé de l’homme qu’elle aimait et qui était aujourd’hui disparu, et peut-être bien décédé. C’était le seul lien qui le rattachait à lui, et par la faute de cet individu, elle l’avait perdu, et aurait pu également perdre la vie s’il n’était pas intervenu. Sans l’intervention de Mia, il l’aurait sûrement frappé à son tour, pour qu’il perçoive la différence de force entre celle d’une femme et celle d’un homme. Mais sa coéquipière était revenue en salle d’interrogatoire, l’invitant à quitter la pièce. Il avait donc également quitté le poste pour rendre visite à Victoria qui lui avait envoyé un message pour le rassurer sur son état physique. « Bonjour » souffla-t-il en constatant qu’en effet, elle allait bien mieux que la fois dernière. Il se mit à rire doucement « Non, je vous ai cru » et entra dans la maison sous l’invitation implicite de la maîtresse des lieux. « Vous n’avez pas à vous excusez » rétorqua-t-il sur un ton qui se voulait rassurant et posa son regard sur cette dernière après un bref coup d’œil à la maison « Plus ou moins », et se retourna vers le canapé, y prenant place à la proposition de la jeune femme.
Jacob la remercia pour la tasse de café dont il se saisit entre les deux mains et la porta à ses lèvres, appréciant le délicieux nectar « Vous êtes sûre de ne pas vouloir fournir le poste ? » rétorqua-t-il avant d’acquiescer de la tête « Ce n’était pas prévu ». Initialement, il n’avait pas prévu de revoir Victoria aussitôt, mais les circonstances avaient fait qu’il était dorénavant dans la même pièce que la jolie brune « On n’a retrouvé Carlos. Il est actuellement interrogé par le Lieutenant Miller » et prit une gorgée avant d’ajouter « Monsieur Herera a moins de courage quand il est face à un homme. C’est souvent le cas, vous me direz » et releva ses yeux bruns sur Victoria tout en lui adressant un sourire de convenance qu’il perdu aussitôt en entendant la question de la jeune femme « On a discuté ». Une nouvelle gorgée de café « Ce n’est pas contre vous. On aurez une nourrice, une femme de ménage ou j’irais prendre mon café tous les jours au Starbucks du coin, servie par la même femme, elle penserait que j’ai une aventure avec chacune d’entre elle » et ajouta « Ne vous tracassez pas pour cela. D’accord ? Comment vous vous sentez vous ? ». Il se pencha pour déposer la tasse de café sur le rebord de la table basse « Vous connaissez d’autres personnes proches de Roberto qui pourraient savoir où il se trouve actuellement ? ».
Messages : 4033
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Jeu 21 Sep - 20:04
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
« -ah… » il l’avait cru et pourtant, il était là. Qu’est-ce que ça cachait ? Alors qu’elle le laissait rentrer chez elle, Vic se demanda pourquoi soudainement elle se faisait du souci pour Reyes. Parce qu’il semblait fatigué ? Il y avait un truc qui clochait, ça elle en était presque certaine. Mais elle évita de poser directement la question, évoquant le ménage qu’elle n’avait pas encore eut la force de faire en totalité. Elle en était presque gênée. Alors que pour d’autre ce n’était rien, c’était différent pour la jeune femme. Elle aimait que tout soit bien en ordre et carré. Bon, elle posa quand même la question. « -d’accord… » souffla la jeune femme en énonçant ce mot avec lenteur, comme si elle ne savait pas vraiment si il voulait poursuivre, si elle devait poser des questions… après tout, ils ne se connaissaient pas.
Un sourire lorsqu’il commenta le café. « -je peux vous fournir vous. » répondit la belle brune avec un sourire en coin. « -mais faut faire un détour… » elle n’allait pas lui apporter du café tout les jours. Et elle n’était pas certaine que sa femme vois d’un bon œil qu’elle lui offre du café. Même ce n’était que du café. Elle le regarda par-dessus sa tasse. Il venait de débarquer chez elle sur un coup de tête. Ce qui lui fit poser son autre question. Avec lenteur, elle prit place à côté de lui, posant sa tasse de café sur la table basse. « -pourquoi vous… pourquoi vous êtes ici alors ? Enfin, je veux dire pas avec elle en train de l’interroger ? » puis elle ouvrit de grands yeux. « -vous l’avez frappé ? » et il s’était fait mettre à pieds ?! « -vous pouvez pas faire ça si ? Non, vous êtes flic… pourquoi vous… » elle avait un peu de mal à comprendre. Puis elle leva une main devant elle avant qu’il ne réponde : « -ne croyez surtout pas que je prenne sa défense, si vous lui avait refait le portrait ça me va. Je vous… je vous l’ai dit, je veux pas que vous ayez de souci à cause de moi. » au boulot ou avec sa femme d’ailleurs. Mais visiblement c’était le cas. Vic baissa les yeux sur ses mains. « -je suis désolée… » oui il venait de lui dire ne pas le faire, mais quand même ! « -oh moi… » c’était rare qu’on lui pose cette question. « -et bien… ça va mieux. Bien mieux… et c’est… c’est grâce à vous. » un léger sourire. « -je n’ai pas encore reprit toute mon énergie mais ça va. » elle évoquait seulement sa santé physique. Pour ce qui était du moral, c’était compliqué. Elle pleurait beaucoup. Mais elle n’allait surement pas lui dire. « -non… » souffla la jeune femme après un moment d’hésitation. Elle ne tenait pas à se retrouver avec tout le quartier sur le dos. "-mais Herera devrait vous donnez des infos non?"
Messages : 4159
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Ven 22 Sep - 17:37
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Sa venue inopinée avait rendu soudainement Victoria plus laconique dans ses réponses. C’était légitime. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il vienne constater par lui-même son état de santé, même si ce n’était pas la raison de sa visite. Il prit place sur le canapé et apprécia l’attention de la jeune femme qui lui apporta un café dont il en savoura les arômes « Je pense pouvoir y parvenir » parce qu’il était réellement agréable en bouche, et que ça contrastait avec le liquide qu’ils osaient appelé café que ses coéquipiers préparaient chaque matin. Jacob finit par lui confier que lui non plus n’aurait pas pensé venir chez elle aujourd’hui, ou même un autre jour, en réalité. Mais il était présent et c’était en raison de la tournure particulière qu’avait prit l’interrogatoire de Carlos Herera « Elle a préféré gérer cela seule ». Ce qui était peut-être le mieux au vu de son entrée en la matière. Il avait su soigner son entrée et son premier échange avec le suspect qui, sans grande surprise, s’était montré bien moins virulent face à un homme. Un froncement de sourcils alors que Victoria émettait la théorie de violence policière. Face à sa question, elle trouva pertinent de rétablir le fonds de sa pensée. Elle ne défendait pas l’homme responsable de son état « Je ne suis pas ce genre de flics. Je l’ai seulement… bousculé. Je voulais juste lui faire comprendre que c’était moins simple quand c’était un type plus grand et muni d’une arme qui était face à lui » et poussa un soupir « Je n’aurais pas du réagir ainsi, mais… » mais il ne termina pas sa phrase, son regard s’était immédiatement baissé sur le ventre de la jeune femme.
Un sourire alors qu’elle se trouva désolé que le fait que ça soit une femme dérange son épouse et fasse naître des scénarios sans fondement dans l’esprit de cette dernière « Vous n’avez pas à l’être ». Seulement, il commençait à être lassé d’être continuellement suspecté par celle avec qui il était marié depuis dix ans. Toutefois, le lieutenant ne souhaitait pas poursuivre cette conversation et l’interrogea sur son état tout en reprenant sa tasse entre les mains. Il aimait réellement ce café. Victoria semblait surprise de sa question, mais la laissa poursuivre sans l’interrompre. Un sourire pour seule réponse à ce qu’elle ajouta, puis reprit une gorgée avant de reposer sa tasse sur le rebord de la table basse, tout en rétorquant « Comment allez vous ? Et je ne parle pas de votre état physique Victoria. Comment vous vous sentez ? » Parce qu’elle avait l’homme qu’elle aimait qui était porté disparu et elle venait de perdre son bébé tout ça parce qu’elle avait voulu enquêter par ses propres moyens pour le retrouver. Il revient brièvement sur l’enquête et acquiesça « Oui, sûrement ». Seule Mia pourrait lui dire. « Vous avez besoin de quoi que ce soit ? D’un peu d’aide pour le ménage ? Je ne suis pas mauvais, et puis je pense qu’il serait mieux pour Carlos que je reste à distance ».
Messages : 4033
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Ven 22 Sep - 18:54
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Vic resta presque sans voix en apprenant que visiblement Jacobs avait fait usage de la force face à Herera. Elle ne l’imaginait pas être ce genre de flic. Même face à un homme comme Carlos. Jacobs semblait être un homme posé, mesuré, réfléchit surtout. Mais visiblement, elle s’était trompée. Pourtant, elle justifia ses quelques paroles. Elle ne prenait pas la défense de son agresseur. Ce n’était pas ça. C’était plutôt le fait que Reyes ait agit de cette manière qui la faisait tiquer. La jeune femme écouta la réponse du flic, avant de suivre son regard. « -oh… » souffla la belle brune. Elle se pinça les lèvres entre elle. « -merci… » c’était la seule chose qu’elle trouvait à dire. « -vous savez, ça serait peut-être arrivé sans… sans l’altercation… » après tout, cela lui était déjà arrivé une fois. Alors peut-être que… et bien qu’elle n’était pas faite pour avoir un enfant. Elle n’en savait rien. Peut-être qu’une consultation approfondit avec Rachel la renseignerait. Quoi qu’elle n’était pas certaine de vouloir savoir. Parce qu’elle voulait des enfants… alors apprendre que son utérus lui refusait cela… elle n’était pas certaine de pouvoir l’encaisser. Pas pour le moment en tout cas.
Le sujet de la femme de Reyes n’était pas non plus très réjouissant. Malgré les efforts du flic, sa femme semblait convaincue qu’il était capable de la tromper à tout moment, avec n’importe quelle femme. Alors oui, Vic était désolée pour lui. Parce qu’il aurait beau faire des efforts, si elle était campée sur ses positions… il ne parviendrait pas à sauver son mariage tout seul. Mais Vic se garda bien de lui donner son constat. Il n’avait pas besoin d’entendre ça. De plus, il changeait de sujet, portant son intérêt sur elle. La jeune femme parla de son état physique, qu’elle reprenait peu à peu la forme. Les deux mains autour de sa tasse de café, comme si elle en avait besoin pour se réchauffer ou s’y accrocher, elle fixa Reyes du regard durant quelques secondes. Peut-être une ou deux de trop. « -je… » commença Vic qui avait encore moins l’habitude qu’on lui demande cela. « -et bien je… » elle remonta ses épaules jusqu’à ses oreilles, se mordant la lèvre inférieure. « -j’ai connu mieux… » un léger sourire qui laissait bien paraitre qu’elle était capable de fondre en larmes. Elle prit une gorgée de café en détournant les yeux. « -Il me manque… et… et plus le temps passe plus… » il avait très bien comprit la suite. Elle allait finir par devoir se faire une raison. Mais c’était vraiment très douloureux.
Vic termina son café de façon silencieuse, coude sur les genoux, légèrement penchée en avant. Elle releva les yeux sur Reyes qui lui proposait son aide pour le ménage. « -vous en avez déjà fait beaucoup pour moi, je ne vais certainement pas vous demandez de passer la serpillière. » hors de question. Elle regarda son salon. « -je veux bien un coup de main pour plier les draps. Seule c’est… » un peu compliqué. « -mais ne vous sentez pas obligé. » Ils avaient pourtant finit par se lever, et plier ensemble les draps. Il avait prit soin de passer l’aspirateur, alors qu’elle s’occupait de terminer son linge, parce qu’il avait insisté pour qu’elle reste tranquille. Deux petites heures plus tard, elle lui avait sourit avec douceur et une certaine complicité. « -merci encore… vous voulez… » mais elle arrêta la sa phrase pour ajouter : « -non, j’imagine que vous devez rentrer… » elle ne souhaitait pas lui causer plus de soucis avec sa femme. Elle s’apprêtait à l’inviter pour rester manger. Mais c’était déplacé. Et puis elle n’avait pas grand-chose à lui offrir d’ailleurs.
Messages : 4159
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Ven 22 Sep - 19:20
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Jacob était davantage une force tranquille, qui n’avait pas besoin d’user de la force pour se faire respecter. Son comportement avait donc tout naturellement surprit Mia qui lui avait demandé de quitter la pièce. Pour sa part, il était fatigué de ces hommes qui frappaient les femmes. C’était si facile. Toutefois, il ne l’avait pas roué de coup pour autant. Il l’avait seulement légèrement bousculé, lui avait peur, lui faisant comprendre que le rapport de force pouvait être différent. Victoria avait perdu son bébé par la faute de cet homme, et avait mis ses jours en danger. Il n’acceptait pas cela. C’était la jeune femme qui allait vivre avec ce poids sur les épaules, pas lui. « Peut-être, mais aujourd’hui, il est responsable de la perte de votre bébé », et peut-être que ça le touchait particulièrement parce que Sharon avait vécu une fausse-couche elle aussi par le passé. Parce que durant quelques jours, Jacob avait touché de près son désir d’être père, avant que tout ne s’effondre soudainement. Finalement, il avait tiré un trait sur la parentalité par amour, et il était dorénavant marié à une femme qui n’avait aucune confiance en lui. Il n’était pas sûr d’accepter un tel mariage sur le long terme. C’était éreintant de se battre contre des moulins à vent continuellement. Il ne souhaita pas approfondir le sujet avec Victoria et s’intéressa à elle. Il voulait savoir comment elle allait, et il ne parlait pas uniquement de son état de santé physique. En sentant que le sujet était sensible, il posa sa main dans son dos et le caressa avec douceur « Ne perdez pas espoir. On le retrouvera tôt ou tard ». Il voulait qu’elle garde espoir, même s’il était vain. Elle en avait besoin aujourd’hui, pour guérir.
Lentement, le lieutenant retira sa main de son dos, la laissant déguster le breuvage brun en silence, et il en fit de même avant de lui proposer son aide pour ranger sa maison. Un sourire à son attention « Vous ne me demandez rien, je vous le propose » corrigea-t-il avant d’acquiescer « Je ne me sens obligé de rien » et se leva en même temps qu’elle. Ils plièrent les draps, puis finit par passer l’aspirateur tout en insistant pour qu’elle reste posée. Il n’avait pas été blessé, il n’avait pas faillit mourir. Elle, si. Il rangea l’aspirateur lorsque ce fut chose faite et se retourna en direction de Victoria à qui il rendit son sourire « Je vais devoir passer au poste surtout. Mia doit avoir fini d’interroger Carlos… Vous avez de quoi manger pour les prochains jours ou vous voulez que je fasse quelques courses ? », puis son portable se mit à sonner et décrocha en constatant que c’était sa coéquipière qui tentait de le joindre « Je t’écoute » « Où es-tu passé ? » « Je suis chez Madame Ruiz. Pourquoi ? » « Tu ne devrais pas te lier d’amitié avec les victimes » « Mia, j’ai assez de ma femme qui me fait la morale, alors s’il te plait » « Comme tu veux. On a des infos, alors si tu veux bien ramener ton joli petit cul au poste » « J’arrive dans dix minutes » et raccrocha, rangeant son portable dans la poche « Je dois y aller. Vous avez mon numéro, si vous avez besoin. N’hésitez pas » et quitta la maison de Victoria pour rejoindre Mia au commissariat, qui était confortablement installée dans son fauteuil, les pieds sur son bureau « Le retour de l’enfant prodigue » « Tes pieds de mon bureau » répliqua-t-il en les dégageant d’un geste de la main, prenant place tout contre son bureau « Je t’écoute » « Carlos m’a expliqué que Roberto devait faire une livraison à Orlando, mais il aurait dû déjà revenir. Apparemment, l’homme qui l’accompagnait est déjà revenu. Il s’appelle Caesar Falcone » « On ira lui rendre une petite visite demain, et voir s’il est aussi coopérant que Monsieur Herera » « Tu veux qu’on aille boire un verre ce soir ? » « Non, je vais rentrer » « Très bien. Bonne soirée » répliqua Mia en se levant, caressant son bras en passant. Elle récupéra sa veste en cuir, ses clefs et quitta la brigade sous le regard de Jacob qui rétorqua un « Attend » qui fit sourire sa coéquipière.
Messages : 4033
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Ven 22 Sep - 20:02
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Reyes avait voulu l’aider, encore une fois. De façon différente mais tout de même. Vic avait accepté, celui lui permettait de ne pas dépenser toute son énergie, et puis il était de bonne compagnie. Malgré tout, elle entendit ses réponses au téléphone. Ils n’avaient pas à devenir amis. Il ne faisait que son travail. Alors elle lui avait sourit et lui avait souhaité une bonne soirée. Quant à elle, elle avait téléphoné à sa mère, lui donnant de ses nouvelles sans trop en dire. Elle prenait toujours soin de la ménager au vu de son état de santé. Elle promis de passer, mais pas tout de suite. Elle avait encore quelques traces sur le visage, et ne voulait pas que sa famille pose de questions.
Les semaines passèrent et peu à peu, elle commença à se faire une raison. Reyes l’avait tenu informé des informations qu’ils avaient obtenu. Roberto avait donc bien replongé… Cela l’avait mise en colère. Elle avait trouvé refuge chez sa meilleure amie quelques temps, pour éviter d’être trop seule. Cela lui permis de s’ouvrir à quelqu’un sur ce qui s’était passé dans sa vie. Les jours devirent des semaines, puis des mois. Peu de nouvelles de Reyes. L’enquête n’avançait pas. Jusqu’au jour où elle avait reçu cet appel. En voyant le numéro, son cœur avait loupé un battement. « -vous avez des nouvelles ? » il lui avait demandé de venir au poste. Il avait quelque chose à lui annoncer, mais il ne tenait pas à le faire par téléphone. Elle su… Elle su tout de suite que Roberto était mort. Jacob lui cachait seulement comment il était mort.
Elle avait mis plus de trente minutes à trouver le courage de pousser la porte du commissariat. Parce qu’elle avait peur. Parce qu’elle ne voulait pas entendre la vérité. C’était plus simple de rester dans le déni, de garder cette petite lueur d’espoir qu’un jour, elle reverrait l’homme qu’elle aimait. Vic n’était pas des plus présentable. Elle avait les cheveux attachés vulgairement, portait un pull trop large pour elle qui appartenait à Roberto. Des cernes se dessinait sous ses yeux. Elle était fatiguée. C’était l’estomac noué et une enclume dans le creux du ventre qu’elle était enfin entrée dans le commissariat. Elle avait demandé à voir Reyes, expliquant qu’il l’avait appelé. Elle donna son nom, puis patienta, en faisant les cents pas dans le couloir. Elle avait déjà envie de pleurer. Non de hurler. Elle ne voulait pas… elle ne pouvait pas se résigner à croire qu’il était mort. Qu’elle ne le reverrait jamais ! Elle avait tellement de chose à lui dire, tellement de colère à lui exprimer, tellement d’amour encore à lui donner. Parce qu’elle lui aurait pardonné. Elle le savait. Même si ils se seraient sans doute prit la tête durant des heures, elle aurait finit par pardonner. Dire que le principale était qu’il soit revenu. Lorsqu’elle vit apparaitre Reyes, elle se figea sur place.
Messages : 4159
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Ven 22 Sep - 20:57
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
« On pense que c’est l’homme que vous recherchez Lieutenant ». L’intéressé releva son regard sur l’officier en uniforme sans mot dire, sans rien transparaître. Impassible. Puis il baissa de nouveau les yeux sur le corps calciné à ses pieds. Il reconnu le collier qu’il portait sur les photos de son admission au pénitencier de Miami quelques années auparavant. La coïncidence était trop grande pour ne pas l’envisager. « Vous pouvez l’emmener » souffla-t-il avant de rejoindre sa voiture. Il prit place dans l’habitacle, puis posa ses bras contre le volant et son front tout contre. Il s’autorisa quelques minutes ainsi, dans le silence pesant de sa berline, puis tourna la clef et se dirigea jusqu’au poste. En franchissant les portes, il jetait comme toujours un regard au bureau de Mia, comme si elle allait soudainement réapparaître en lui criant que ce n’était qu’une farce, et qu’elle était toujours de ce monde…
FLASH-BACK
« Tu viens boire une bière avant de rentrer ? » avait-elle demandé avec ce sourire qu’elle arborait bien souvent en sa compagnie, mais il déclina cette fois-ci « Pas ce soir, désolé. Les parents de Sharon viennent dîner ce soir à la maison ». Mia savait qu’il ne lui mentait pas, pour autant, elle éprouva une certaine déception « On a fait une connerie la dernière fois. C’était bon, vraiment. Pour autant, on sait tous les deux que ça ne se reproduira… » et n’eut le temps de rétorquer quoi que ce soit que son portable sonna. Un soupir et elle porta le petit appareil à ses lèvres alors que Jacob attendait patiemment face à elle « J’arrive tout de suite » et raccrocha avant de s’adresser à son coéquipier « Un meurtre dans un appartement. Vas-y, rentre chez toi, je m’en charge » « Tu es sûre ? » « Oui, ne t’inquiète pas ». Il lui avait alors sourit, avait déposé un baiser sur sa joue en la remerciant et avait pris un taxi pour rentrer, sans se douter que ça serait la dernière fois qu’il lui adresserait la parole.
Quelque peu ailleurs lors du dîner, il sursauta même en entendant la sonnerie de son portable retentir au milieu des rires des parents de Sharon et de cette dernière « Excusez-moi » et se leva pour décrocher. Il se laissa tomber sur le rebord du canapé, son cœur battant à tout rompt dans sa poitrine. L’officier venait de lui annoncer que le lieutenant Miller avait été tuée en service. Le tueur n’avait pas quitté les lieux avant l’arrivée de la police. D’après les premiers éléments de l’enquête, il était resté tapi dans la penderie de la chambre où avait eu lieu le meurtre, et en était sortie un peu plus tard. Il se serait fait surprendre par Mia, et l’avait abattu de sang-froid avant de se faire arrêter deux étages plus bas par les officiers en faction. « Jacob ? Jacob, est-ce que tout va bien ? ».
FIN FLASH-BACK
« Jacob ? Jacob ? Lieutenant Reyes ! Tout va bien ? » interrogea un lieutenant passant à proximité et ayant remarqué l’absence momentané du trentenaire. Il releva son regard sur lui brièvement avant de fixer de nouveau le bureau occupé par sa nouvelle coéquipière « Oui. Oui. Merci » et avait rejoint son fauteuil. Une main dans sa barbe négligée, puis dans ses cheveux devenus quelque peu trop long, et se saisit de son téléphone, passant ainsi cet appel qui allait chambouler la vie de Victoria à jamais « Vous pourriez venir au poste ? » et avait fini par raccrocher sans en dire davantage. Il se passa une main lasse sur le visage, et poussa un long soupir. Dans l’attente de son arrivée, Reyes avait trouvé refuge dans l’arrière cours du poste et termina sa seconde cigarette lorsque Wendy vint le chercher « Mademoiselle Ruiz est arrivée » « J’arrive ». Il écrasa le mégot du bout du pied, puis retourna au poste. Il marqua un arrêt en apercevant la jeune femme. Elle était dans le même piteux état que lui en cet instant. Cela faisait bien longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. Il s’approcha de cette dernière et souffla un « J’aurais préféré qu’on se revoit dans des circonstances différentes… ».
Messages : 4033
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Sam 23 Sep - 8:57
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Vic n’avait jamais totalement baissé les bras. Elle avait toujours gardé l’espoir fou qu’un jour, Roberto lui sauterait devant les yeux et criant : surprise bébé ! Qu’il lui expliquerait les conneries qu’il avait fait, qu’il n’avait pas pu la joindre parce qu’il devait resté planqué. Peut-être même qu’il était seulement revenue la chercher elle, maintenant qu’il avait des tonnes d’argent et qu’ils partaient au bout du monde rien que tout les deux. Elle n’avait jamais rêvé de lui en train de mourir ou bien mort. Chose qui pourtant était un peu comme un don chez elle. Elle avait vu sa grand-mère mourir en rêve, elle l’avait sentit dans son corps, quand sa mère avait appelé, Vic savait déjà. Alors que techniquement, elle ne pouvait pas déjà savoir. Pareil pour son cousin qui avait été renversé par une voiture. Et pareil pour sa voisine quelques semaines auparavant. Elle s’était réveillée en sursaut dans son lit vide. Un long frisson l’avait parcouru. Poussée par une sorte d’intuition, elle était sortie en enfilant un gilet. Pieds nus dans l’herbe, il était presque une heure du matin. La lumière extérieure de chez sa voisine était encore allumée. Même si c’était une commère, Vic appréciait cette femme. Enfin c’était mise à l’apprécier. Depuis l’absence de Roberto, Marta avait quelque peu changé. Elles s’étaient rapprochée, Vic l’avait aidé pour ses courses, son ménage, elles avaient même partagé des repas. Et puis ce soir-là… elle avait appelé les pompiers lorsqu’elle l’avait trouvé sur le sol. Cette femme n’avait plus de famille. C’était Vic qui avait gérer les obsèques.
Pourtant aujourd’hui, lorsqu’elle avait raccroché en se laissant glisser sur le sol du bar où elle bossait, Vic avait tenté de se convaincre que Reyes devait se tromper. Parce qu’elle ne l’avait pas senti. Roberto ne pouvait pas être mort. Elle l’aurait su avant. Devant le commissariat, elle ne cessait de se dire que c’était impossible, qu’il l’avait appeler pour autre chose. Pour boire un café… elle l’avait espéré quelques temps, de le voir passer la porte du café où elle bossait, qu’il prenne ses habitudes là-bas… et puis elle s’était trouvée stupide. Il avait sa vie, elle n’était qu’un dossier. Alors elle avait continué la sienne. De vie. Tenant tant bien que mal. Souffrant pourtant tellement de ce silence de cette absence… Roberto lui manquait chaque jour. Chaque nuit. Elle tentait de garder la tête hors de l’eau, mais ne pas savoir, ne pas avoir de certitude sur ce qu’il était devenu, ce qui lui était arrivé… elle en crevait de l’intérieur.
Alors finalement, elle avait poussé la porte du commissariat en se disant que Reyes aurait peut-être de vrai réponse, et que grâce à cela, la douleur allait enfin s’arrêter. Qu’elle pourrait commencer à faire son deuil. Se faire une raison, arrêter de croire qu’il allait passer la porte ou se garer dans l’aller de la maison. Quand elle avait posé son regard sur le flic, elle s’était figée. En entendant ces quelques mots, ses larmes se mirent à couler directement. Elle souffla un : « -je vous en prie dites-moi… j’ai besoin de savoir… » faire ça un peu comme quand on arrache un pansement. Elle ne voulait pas qu’il prenne des gants, elle voulait seulement savoir. « -vous êtes sûr que… » elle le devançait, elle savait que s’il l’avait fait venir, ce n’était pas pour un café…
Messages : 4159
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Sam 23 Sep - 10:59
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Annoncer le décès d’une personne n’avait jamais été une tâche aisée, et encore moins pour Jacob après la disparition soudaine et brutale de Mia. Dorénavant, il ne connaissait que trop bien ce sentiment éprouvé en apprenant la nouvelle. C’était irréel, abrupte, peu importe la manière dont s’était annoncé, et surtout, ça modifiait la vie elle-même. Tout devenait différent. On prenait alors conscience que la vie était fragile, et qu’elle pouvait être ôtée à tout moment. Comme ça, sans raison apparente. Et aujourd’hui, Victoria allait passer par ce cheminement. Parce que c’était bel et bien pour cela qu’il l’avait appelé au poste aujourd’hui, après des mois sans avoir échangé le moindre mot, le moindre message. À son arrivée, il constata qu’elle était dans le même état que lui. Le sweat trop grand, les traits tirés, les cernes sous les yeux. Elle n’avait pas fière allure. Un peu comme lui depuis des semaines maintenant. Il s’approcha de cette dernière et hocha lentement de la tête « Pas ici. Venez » et l’entraina dans la salle de repos de la brigade, invitant chacun des policiers présents à quitter la pièce silencieusement. Il prit soin de refermer la porte derrière eux, et servit deux cafés avant de tourner la tête en sa direction, et sortit un sachet de sa poche et lui tendit « C’est le bijou de Roberto, n’est-ce pas ? » et lui apporta une tasse de café, la déposant sur la table qui les séparait « Nous avons demandé son bilan dentaire à la prison, pour pouvoir l’identifier. Mais le collier ne laisse aucun doute ». Il souffla un « Toutes mes condoléances Victoria » et finit par contourner la table pour la serrer dans ses bras « Je suis sincèrement désolé de ne pas être parvenu à le retrouver avant » et resserra son étreinte autour du corps de cette dernière « J’aurais voulu que tout se déroule différemment ». Et c’était la vérité. Il aurait aimé lui ramener l’homme qu’elle aimait, qu’elle fonde cette famille qu’elle désirait. Peu importe les raisons de sa disparition, il serait revenu et ça aurait été le plus important.
Messages : 4033
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Sam 23 Sep - 14:47
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Quand Reyes était apparu, c’était comme si le reste du monde n’existait plus. Elle ne voyait que lui. Et encore… elle voyait un homme, un homme qu’elle connaissait. Pourtant elle ne fit pas attention à ses cheveux qui avaient besoin d’une coupe ou encore à sa barbe qui lui donnait un air plus négligé. Elle voyait un messager. Celui qui allait enfin lui dire la vérité. La triste et douloureuse vérité. Celui qui allait mettre un point final à ses faibles espoirs de revoir l’homme qu’elle aimait. Alors elle posa la question. Directement. Puis elle hocha la tête, tout en le suivant jusqu’à ce qui semblait être la salle de pause. Elle s’était imaginée aller à la morgue. Un peu comme une machine, elle prit place là où il lui indiqua. Dos contre la chaise, les mains jointent devant elle, à se torturer les doigts entre eux. A cet instant, plus rien de comptait. Peu importait l’image qu’elle pouvait renvoyer, elle voulait seulement qu’il parle.
Vic réceptionna le sachet que lui tendit Reyes. D’une main tremblante, elle l’observa, alors que ses yeux s’embuait de nouveau de larmes. La jolie brune porta une main devant sa bouche, avant de hocher de nouveau la tête avec lenteur. Oui… ce bijou était à Roberto. C’était un cadeau de sa mère. Elle lui avait donné juste avant de mourir. Il ne le quittait jamais, même pour dormir ou prendre une douche. Il était un peu comme sacré à ses yeux. « -un quoi ? » demanda Vic dans un souffle. « -pour… pourquoi ? » elle ne comprenait pas. Reyes venait de lui adresser ses condoléances mais… mais elle voulait voir Roberto, elle avait besoin de le voir une dernière fois. Comme pour être bien certaine que tout cela était vrai.
En l’espace d’une petite minute, elle se retrouva dans les bras du flic. Vic était sous le choc et elle n’arrivait pas à comprendre. « -attendez… » souffla la jeune femme en repoussant lentement Reyes. Son regard chercha dans le sien des réponses silencieuses. « -je… » elle avait du mal à trouver ces mots. « -je ne comprends pas… » elle n’allait pas s’excuser de ça. Mais c’était le flou le plus total pour elle là. « -pourquoi vous parlez de doute ? Je… je peux le voir ? » elle savait parfaitement que ça allait dur pour elle, mais elle avait besoin de voir son corps. « -Jacob… » souffla la jeune femme : « -dites moi que je peux le voir… je vous en supplie. » elle avait comme l’intime conviction qu’il allait lui répondre que c’était impossible. Cela faisait naitre une sorte de panique intérieure chez Vic.