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Date d'inscription : 05/04/2023
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Univers fétiche : Fantasy - adulte - sombre
Préférence de jeu : Homme
William JoyceJe suis un homme d'affaire, vivant dans la Ville. Dans mon monde, la magie existe et je maîtrise le métal et je peux prendre la forme d'un tigre. Je cherche la perfection en chaque chose, inflexible dans mon travail, rigide dans mon privé. Mon passe temps est la création de bolide. Je veux étoffer le règne des Joyce, toujours plus loin.
Il existe des Seuils qui relient nos mondes. Tous autant qu'ils sont. Je cherche ses Seuils pour en maîtriser l'accès, cherchant les doubles qui sont nos reflets dans d'autre monde. Avec l'aide de Malkior, mon second, nous partons à la conquête de ces passages.
Silencieux le tigre qui écoute attentivement son homme de main planifier leurs escapades. Saisir la tablette et lire l’article tout en essayant de se souvenir de tous les détails. C’était une pensée en ramification, partir d’un tronc central avant de s’élargir en branche multiple. Esprit en ébullition constante, parfois d’une manière déconcertante, difficile de contenir tant de penser dans un étau si serré. Mais le Titan de métal agissait comme pour le reste, avec une inflexibilité manipulatrice. Cela lui permettait ainsi de compartimenter des informations, de les garder précieusement avant de pouvoir de nouveau ouvrir le tiroir à souvenir sans heurt. Parfois cela créer des fissures désagréables voir dangereuses, mais l’homme ne s’en souci guère, se contente de fermer les yeux alors qu’il serre plus fort la visse.
Oui, le Seuil de Perle. Là où il n’y avait rien avant qu’un commerce ne se développe bon gré mal grès, vendant différentes herbes qui faisaient planer les habitants de ce quartier. Au final c’était une couverture plutôt intéressante, qui n’avait pas manqué de le faire grincer des dents au départ. C’était risqué, mais le jeu en valait la chandelle, ceux qui avaient pris de la poussière de lune n’étant pas apte à percevoir le réel du faux, le Passage était couvert.
Hocher la tête pour appuyer les propres de Malkior, saisissant pleinement l’efficacité de ses réflexions. L’Irlande ? Une brève grimace. Il connaissait peu le monde des Vampires, mais il savait que c’était une terre hostile, sauvage. Lui était plus grande cité de building. Certainement à cause du confort de son pouvoir, qui ne sera de toute façon pas effectif sur place. L’impression d’être impuissant et nu comme un ver.
Puis un sourire mauvais étire ses lippes, plisse légèrement ce visage encore plein d'une jeunesse trompeuse. Une main sur le cœur avant de faire une très légère courbette, sans se départir de l'amusement qui brille dans son regard.
- Jouons alors, Maître Malkior. Je serais ton pion pour que la proie tombe plus facilement entre nos griffes.
Ce n'était guère dans ses habitudes de se mettre ainsi en avant pour piéger quelqu'un, plutôt expéditif et incisif dans sa manière de réagir plutôt que de jouer avec des possibilités qui roulent entre ses pattes telle une pelote de laine effilochée. Mais pour une fois, il voulait bien se prêter au jeu, rien que pour sentir la peur caresser son épiderme et hérisser son poil, juste se prêter au jeu, rien que pour sentir la peur caresser son épiderme et hérisser son poil, juste pour voir comment Malkior allait gérer cette situation, ce qu'il pouvait tramer dans son esprit froid.
Une nouvelle fois, ils s'associent, cette fois-ci dans une traque aux multiples univers qui se frôlent et parfois tremblent. Que les fondations s'effondrent, que le soleil explose dans leur ciel, que les lois soient renversé. C'était un terrain de jeu, des possibilités infinis qui pourront satisfaire toute leur pulsion morbide et exciter leur sens de prédateur.
- Par contre, je n'irais pas au restaurant ni ne ferais une balade nocturne avec Ismaylov. Il n'est pas mon type de compagnie.
Un demi-sourire, du gamin s’amusant à glisser une réflexion narquoise tout en dissimulant à peine le sous-entendu. Après tout, il passait tellement de temps avec l’homme à la chevelure de feu que c’était devenu une habitude qui c’était crée contre sa volonté, sa présence était comme son ombre, toujours présente. Qui aurait cru qu’il avait pu s’adapter aussi vite à un être aussi étrange. Peut-être qu’il pourrait trouver une autre compagnie là-bas ? Juste de quoi s’effiler le bout des griffes, s’amuser pour se donner l’eau à la bouche. Il avait tellement hâte de tâter des surprises de Malkior.
Soudain, des tremblements agacent ses muscles qui se crispent. L’excitation était une adrénaline qui électrisait son sang, fouettant ses veines avec une violence délicieuse. A croire que son excursion dans un nouveau monde plus le fait d’être poignardé ne lui avait pas suffi. Se sentir vivant avec cette impression que le Fauve ne demande qu’à émerger et roule sous sa peau comme une créature invisible mais terrifiante. A cette fontaine, il se gavait jusqu’à en être écœuré.
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