Oh ! Super, c’est adorable ! M’exclamais-je en souriant avant de la précéder dans l’appartement. Posant ses sacs, je profite qu’elle réponde à mon baiser pour apprécier le contact de son corps contre le mien, la boule brûlante gonflant toujours dans mon ventre.
Je ris à sa petite réflexion sur le fait qu’elle m’avait vraiment manqué avant de prendre la direction de la cuisine.

Parfait, ce sera deux bières alors ! Lançais-je pour confirmer sa commande.

Je la rejoignais alors au salon, les deux bouteilles décapsulées. J’en posais une devant elle avant de trinquer et d’avaler une gorgée.

Voyons cela ! Il y en a beaucoup ! Il ne fallait pas voyons ! Dis-je, un peu gêné. Je n’étais jamais allé à Bora-Bora, mais j’avais déjà regardé les prix et j’imaginais que ces cadeaux avaient dû lui couter cher.

Je déballais donc le premier, un magnifique tableau au dessin sobre, mais aux couleurs chatoyantes, offrant une belle vue sur une lagune calme. Le second me fis rire lorsque je tombais sur la frimousse d’une raie en peluche. Immédiatement, j’attaquais Hannah avec la peluche, lui tapotant le visage. Par la suite, la sculpture polynésienne, qui trouva naturellement sa place à gauche de la télé.
Finalement, ce fut le dernier, le plus petit, qui me toucha le plus.
Un bracelet en cuir orné d’une perle et formant un cadeau aussi simple et épuré que précieux et travaillé. Le cuir était tressé et ouvragé à la main, le rendant unique.

Je… Fût tout ce que je pus dire avant de l’enfiler sans perdre un instant pour l’admirer à mon poignet. Tu as dû en avoir pour une fortune, enfin… Il est magnifique Hannah, vraiment ! Avouais-je en posant la main sur sa cuisse pour lui embrasser la joue avec une réelle affection.

J’étais définitivement tombé amoureux de cette fille. Ce n’était pas les cadeaux, je ne suis pas matérialiste à ce point, mais c’était l’attention et, surtout… Elle avait parfaitement cerné mes goûts, ce qui prouvait qu’elle s’intéressait véritablement à moi.

La soirée avançait tranquillement et nous avions passé un moment à regarder ses photos de vacances qu’elle me partageait et que je regardais avec plaisir. Si au début, j'avais pensé que nous mangerions à table, je trouvais finalement cela trop cérémonial, aussi avions-nous simplement dégusté les pâtes sur la table basse tout en cherchant le meilleur endroit pour accrocher le tableau.

A un moment, après le repas, je m’étais armé de la peluche pour attaquer le genou de la belle rouquine. En poussant des petits cris idiots, je faisais remonter la peluche le long de sa jambe jusqu’à son ventre avant de l’embrasser avec un peu plus d’ardeur que jusqu’à maintenant.
Les pétillements de mon ventre prenaient une proportion chaleureuse et attisaient le désir que j’avais pour elle.
La peluche roula au sol tandis que je posais la main sur sa hanche, glissant l’autre dans sa nuque.

Hannah… Soufflais-je à son oreille d’une voix légèrement rauque de désir. Finalement, j’embrassais son cou avant d’en mordiller délicatement la peau. Ne sachant comment exprimer verbalement mon attirance et mon désir, je misais sur les gestes pour qu’elle comprenne.
A voir si elle avait, ou non, envie de me suivre. C’était pour cela que je restais mesuré dans mes gestes, pour ne pas me montrer trop hâtif ou trop invasif.
L’avantage dans cette position, c’était que pour savoir qu’une bosse c’était formée au niveau de mon jean, elle n’avait d’autre choix que d’en approcher la main puisque ma tête dans son cou l’empêchait de voir.
Cela évitait un contact peut-être trop… dérangeant ?

— Ce n’est pas grand chose, répond la jeune femme au sujet des souvenirs. D’autant plus que ça me fait plaisir de te les offrir et ce serait encore plus chouette si mes petits cadeaux pouvaient te plaire.

La rouquine l'espère de tout cœur en tout cas. Bouteille de bière en main, Hannah observe avec une attention toute particulière Franck déballer les cadeaux, guettant chacune de ses réactions avec soin pour voir si ça lui plait. Cela semble être le cas pour le premier, il ne fait aucun doute que le second aussi est apprécié, elle rit joyeusement quand il l’attaque gentiment avec la peluche. Le troisième trouve une parfaite place à côté de la télévision, quant au dernier, il est sans doute celui qui a l’air de plus le toucher, quelque chose dans son regard, dans la façon dont il touche le bracelet.

— Le plus important c’est que cela t'ait apporté de la joie et si tu es heureux, je le suis aussi, dit-elle en l’observant avec tendresse passer le bracelet autour de son poignet.

Nana sourit et prend délicatement la main de son compagnon dans la sienne, pour observer le bijou autour de son poignet, elle hoche la tête avec satisfaction.

— J’ai vraiment bon goût, il te va très bien !

La séance cadeau maintenant terminée, Hannah passe un moment à montrer ses photos de vacances à Franck, elle a pris pas mal de photos du paysage et bien sûr quelques-unes d’elle. Il faut dire que les plages paradisiaques de Bora Bora offrent de quoi taper de jolies poses dans des panorama absolument splendides. Ils avaient ensuite pris leur repas directement sur la table basse du salon ce que la rouquine trouvait drôlement bien et beaucoup plus décontracté qu’un dîner à table, ce n’est pas chez elle qu’elle pourrait faire un truc pareil. Et que dire des plats préparés, très simples mais vraiment délicieux, le fait qu’ils étaient préparés maison par Franck les rendaient d’ailleurs encore meilleurs. La jeune femme émis la possibilité que la prochaine fois qu’elle viendrait chez lui, ils cuisineraient ensemble.

Toujours assise face à la table basse et pendant que son homme, ça lui faisait encore bizarre de se dire ça, terminé la vaisselle, elle réfléchissait à un film qu’ils pourraient visionner. C’était aussi un bon moyen de faire un câlin sur le canapé en regardant un truc sympa, cependant, la jolie rouquine fut tirée de ses pensées par une odieuse attaque de peluche. Autant dire que le contact de la peluche sur sa peau et les cris mignons de Franck la firent éclater de rire, même si l’assaut ne dura pas longtemps. Visiblement ce n’était qu’un stratagème pour venir l’embrasser avec ardeur, baiser auquel elle ne se priva pas de répondre, glissant ses petits mains dans le cou du technicien en informatique. Ce genre de stratagème, elle dit oui. De délicieux frissons parcoururent sa colonne vertébrale quand il souffla son prénom au creux de son oreille et que ses lèvres puis ses dents vinrent titiller son épiderme. Instinctivement, Nana avait fermé les yeux et ses doigts s’étaient un peu crispés dans le cou de son amant pour savourer le contact. Mais ne voulant pas être en reste, la demoiselle descendit ses mimines le long du dos de Franck, pendant que ses lèvres s’attaquer tendrement au lobe de son oreille, avant de le lui mâchouiller toujours en douceur. Ses mains ayant trouvé leur chemin, elle les glissa sous la chemise pour savourer le contact de la peau chaude de son dos.  

— Je t’aime, dit-elle avec toute la simplicité du monde.

Ils me plaisent tous ! Assurais-je d’un ton qui ne laissait guère planer le doute. J’eus un petit frisson lorsqu’elle me pris la main pour observer le résultat du bracelet à mon poignet avant de sourire à sa réplique.

Très bon goût, oui ! Avouais-je en lui volant un baiser sur la joue.

La suite de la soirée se déroula tranquillement, je mis un point d’honneur à la taquiner sur quelques-unes de ses photos avant d’aller faire la vaisselle. Ce fut assez rapide car le lave-vaisselle ferait la majorité du travail. Je me contentais de laver deux plats et quelques bricoles.
Je jetais quelques coups d’œil vers la rouquine de temps à autre, appréciant de la voir dans cette jolie petite robe. C’est là que j’eus l’idée de l’attaquer avec la peluche à mon retour.

Ainsi, je me retrouvais contre elle, le nez dans son cou, la main sur sa hanche et l’autre sur la peau de sa nuque à lui mordiller l’oreille. Elle avait répondu à mon baiser avec la même fougue, glissant ses mains sur moi. A son tour, elle laissait ses dents s’aventurer sur mon oreille, renforçant plus encore la chaleur de la boule qui grossissait dans mon ventre.
Finalement, ses doigts se glissèrent sous ma chemise, venant rencontrer la peau de mon dos avec tendresse.
Elle venait de franchir une barrière sans aucune hésitation, profitant de l’instant pour avouer ce qu’elle avait sur le cœur.

J’absorbais la nouvelle, prenant une seconde pour faire le point intérieurement, avec moi même. Alors, dans un souffle chaleureux, je répondais au creux de son cou.

Je t’aime aussi… Confirmais-je avec une assurance fiévreuse.

Je laissais ma main parcourir sa hanche puis sa cuisse pour la glisser sous sa robe, venant caresser la peau douce de sa jambe. Tandis que je venais mordiller sa gorge, la main sur sa nuque continuait ses petits cercles tranquilles jusqu’à rencontrer la fermeture éclaire de son vêtement que je commençais alors à asticoter sans pour autant l’utiliser.