La pression ne nous rend pas meilleur. (Hystra) +18 /!\
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Hysy
Lun 22 Mai - 19:00
Zelda "Raven" Huntman
J'ai 28 ans et je vis au manoir, territoire sud. Dans la vie, je suis une des décoratrices au manoir / espionne pour la meute de Rosalia et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt pas bien. Zelda est en réalité originaire de la même meute de fanatique qu'Arabella. Elle y a été maltraitée, car son père voulait un fils. Elle s'est donc enfuis à ses seize ans pour la meute de Rosalia. Désireuse de pouvoir et revanche sur la vie, elle a accepté d'aider Rosalia dans sa mission de fusion des meutes en échange d'un poste bien placé, mais elle a encore plus en tête. Elle considère les hommes comme des jouets et Melvin ne fais pas exception. C'est un berger des Pyrénées à face rasée. On l'appelle "Raven" comme le corbeau, car elle semble de mauvais augures pour la meute selon les autres. Elle est amnésique.
Est-ce qu'elle l'avait aimée ? Les sentiments qu'elle avait perçus dans ce flash-back étaient tellement enchevêtrés et compliqués. Il avait un besoin. Un besoin évident et une envie de la douceur de Melvin. De la haine et du mépris, aussi. Comment pouvait-on aimer et mépriser ? Certains diraient sûrement que c'étaient les deux face d'une même pièce. Je n'en étais pas si sûre. Sa déclaration d'amour, la main sur ma joue et les yeux plantés dans les miens fit chavirer mon estomac, de même que cette promesse oubliée. Pouvais-t-on aimer quelqu'un aussi fortement ? Intimidée par toute cette passion, je retournai à contemplation du corbeau, murmurant: " Ce n'est pas stupide, mais je doute mériter tout cet amour. Le corbeau, c'est pas très flatteur, il me semble, si ? Ça parait si sombre. " Je n'osais pas lui demander pourquoi un corbeau d'ailleurs. Je n'avais certes plus ma mémoire, mais l'animal me paraissait si sombre, surtout à la lumière de ce que je lui avais dit: le corbeau qui ne dit que "plus jamais." Soudainement, mais avec une douceur toujours infinie, il frotta son nez au mien déclarant qu'il sera là pour lutter contre mon amnésie même si je ne voulais plus de lui. Je bâtis doucement des paupières et, pour toute réponse me colla doucement, avec une certaine timidité même, contre son torse. Je ne savais pas qui j'étais, visiblement pas une une bonne personne tout du moins, et même si je me méfiais encore, je ne pouvais nier la douceur et la dévotion de Melvin. Je ne pouvais pas faire ça seule, et, plus il s'exposait de la sorte, plus il exposait ses sentiments plus, il atteignait mon cœur déjà fragile. Et c'est ainsi, blottie contre lui, que je me laissai happer par Morphée, épuisée par autant d'émotions et de révélation. Je voguai d'un sommeil sans rêve, mais lourd. Cependant, une alarme me réveilla en sursaut. Je regardai autour de moi, mais pas de réveil. Melvin l'éteignit. Son portable peut-être ? Je regardai autour de moi à nouveau. "Je suis un peu perdue, que ce passe t-il ? Il est quelle heure ? J'ai trop dormi ?" Mais, malgré ce réveil en panique, je me sentais mieux et plus reposer, n'osant néanmoins pas m'étirer, car je ressentais de la douleur, surtout dans les jambes. Dans quel état cet accident m'avait-il laissée, au juste ?
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Clionestra
Lun 22 Mai - 20:53
Melvin "Snowdog" Walter
J'ai 28 ans et je vis dans le manoir, dans le territoire du sud. Dans la vie, je suis négociateur et diplomate de la meute et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec une femme magnifique et je le vis magnifiquement. → Sort avec Zelda depuis deux ans → Vivent ensemble → Il l'a demandé en mariage trois fois déjà mais elle refuse toujours ce qui lui fait mal au coeur, même s'il en dit rien. → Il sait qu'elle lui cache des choses mais il lui fait confiance → Son ancienne meute a été exterminé par Alaric, et c'est très bien. → Ses tatouages correspondent à une situation qui lui est arrivé. C'est Alaric qui les paie parce qu'au delà de leur relation alpha-bêta, ils sont amis. → Il déteste Rosalia. → Ses tatouages cachent des cicatrices
Melvin était là, auprès d'elle. Il ne la laisserait pas. Doucement, il caressait cette peau si douce, si propre. Il voulait la protéger. Eviter qu'elle ne se retrouve avec des marques comme lui pouvait en avoir. Il la tenait dans ses bras et sourit quand elle parla du corbeau.
- Souvent, on considère le corbeau comme un animal malveillant. Cependant, ce n'était pas véritable. Le corbeau est incroyable, il est intelligent, il peut parler à une certaine mesure et comprendre des choses simples. Les couleurs par exemple. Pour moi, le fait que tu sois mon corbeau, c'est la preuve que tu es bien plus que ce que tout le monde peut croire.
Parce que la jeune femme doutait qu'elle soit une bonne personne ? Lui, il n'avait aucune doute. Il pouvait lui faire une déclaration d'amour par battement de coeur. Elle s'endormit dans ses bras et il caressait cette femme doucement, avec amour. Il fallait qu'elle retrouve la mémoire mais ... n'allait-elle pas souffrir encore plus de se souvenir de son passé qui la tourmenter toujours ? Et .. Pourquoi luttait-elle pour l'aimer ? Pourquoi ce jour là, elle avait tout laissé tombé ? Pourquoi ... Il ne savait pas. Il voulait tellement comprendre. Il restait à ses côtés. Le livre par terre lui rappelait de vérifier ses constantes et il se leva à peine quand l'alarme sonna. Mais la jeune femme se réveilla aussi.
- Désolée. Je n'ai pas éteint le réveil. Je devais prendre tes constantes tous les jours, et te laver aussi. Mais aujourd'hui, on a le temps.
Si elle n'était pas laver aujourd'hui, ce n'était pas grave... parce que tout à l'heure, il pourrait la porter jusqu'à la douche, l'aider à se laver. Elle sera en train de bouger. Elle ne sera plus la morte qu'elle avait été pendant deux semaines. Elle sera vivante, mouvante, elle pourra même le disputer s'il ne lui démêler pas les cheveux avec assez de vivacité.
- Dès que tu te sentiras mieux, je pourrais te masser les jambes. Tu manques de vivacité dans les membres après avoir été si longtemps immobiles et tu as voulu te lever si vite.
Elle avait miraculeusement eu que des bleus. De gros bleus qui étaient toujours sur sa peau et qu'elle verrait. Mais il n'y avait rien eu de cassé. Sauf sur son crâne. Son crâne avait été ouvert et elle avait oublié. Il manquait d'ailleurs un peu de cheveux qu'il avait cacher par sa coiffure. La Zelda lui en aurait voulu ne pas avoir fait plus. Celle-ci ne le remarquait pas encore.
- Et ensuite, je te prendrais dans mes bras, et j'irais te faire à manger, veut-tu quelque chose ? Te souviens-tu de ton repas favori ?
J'ai 28 ans et je vis au manoir, territoire sud. Dans la vie, je suis une des décoratrices au manoir / espionne pour la meute de Rosalia et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt pas bien. Zelda est en réalité originaire de la même meute de fanatique qu'Arabella. Elle y a été maltraitée, car son père voulait un fils. Elle s'est donc enfuis à ses seize ans pour la meute de Rosalia. Désireuse de pouvoir et revanche sur la vie, elle a accepté d'aider Rosalia dans sa mission de fusion des meutes en échange d'un poste bien placé, mais elle a encore plus en tête. Elle considère les hommes comme des jouets et Melvin ne fais pas exception. C'est un berger des Pyrénées à face rasée. On l'appelle "Raven" comme le corbeau, car elle semble de mauvais augures pour la meute selon les autres. Elle est amnésique.
TW: maltraitance
Il avait mit une alarme. Pour veiller sur moi. Combien de temps avais-je été inconsciente avait-il dit ? Deux semaines, il me semble. Je l'imaginais, vérifier mes constantes, pendant ses deux semaines. Cet homme était terriblement fidèle et dévoué. Et tant d'amour me déroutait. Mais je savais que j'en avais besoin. Heureusement pour moi, paraîtrait-il, il était là. L'idée qu'il m'ait lavée durant tout ce temps me faisait rougir. Mais c'était normal après tout... et puis apparemment, il m'avait déjà vu dans ma tenue d'Eve bien avant ça. J'écoutai son programme avec assiduité, essayant d'oublier cette histoire de douche qui au final n'était qu'un détail, mais, sa question me dérouta: mon plat favori ? Je me concentrai, de toutes mes forces même; mais le seul souvenir était moi m'apprêtant à m'offrir à lui et cette histoire de corbeau. Je baissai encore les yeux. Décidément, maintenir le contact visuel avec Melvin était encore bien difficile... "Je me souviens de rien… enfin presque… enfin sauf le souvenir de tout à l'heure..." m'embrouillais-je, perturbée. "Enfin tout ça pour dire… je veux bien que tu me fasses mon plat préféré, peut-être que ça me rappellera quelque chose ?" J'avais autant peur qu'envie de retrouver mes souvenirs. Peur, car j'avais l'impression d'être une femme sombre et horrible, peu importe ce que Melvin disait. Hâte parce que je me sentais comme une coquille vide, et, ce n'était pas très agréable. Le reste de la journée se déroula donc selon le programme énoncé et je découvris avec stupeur que mon plat préféré était les spaghettis de courgettes au pesto. Non pas que c'était mauvais, la cuisine de Melvin était délicieuse et je ne manquai pas de lui dire, mais, je m'attendais à quelque chose de plus… gras ? Et aucun souvenir ne revint. Mais j'aurais sans doute préféré que cela reste ainsi. En effet, le lendemain, un autre souvenir me revint. Je lisais le poème "Le Corbeau" D'Edgard Allan Poe, dans l'espoir de mieux comprendre ce que j'avais dit à Melvin, en vain, lorsqu'un bruit de ceinture me parvint. Je ne sais pas si ça venait de mon imagination ou de Melvin, mais cela déclencha tout.
**
J'étais petite. Une enfant en train de jouer à la poupée. Lorsque soudain un homme apparu. Je ne distinguai pas vraiment son visage, mais il était doté d'une certaine carrure et il sentait l'alcool. Il hurla. Quelque chose à propos de moi, étant une fille. Il me détestait. Il cria encore avant de me prendre la poupée des mains. Je voulus la récupérée, j'y tenais. Réellement. Et c'est là qu'il défit sa ceinture. Et me frappa avec sans ménagement ni d'égard pour le fait que j'étais un enfant. Son enfant.
**
Je revins à moi, mais le bruit de ceinture était toujours présent dans ma tête. Je me recroquevilla, les larmes aux yeux et le cœur au bord des lèvres. Le livre tomba au sol. Mon père, quel qu'il soit ou ait été, me détestait. Il m'avait battu même. Et la position que j'abordais à présent était la même que cette petite fille il y a tant d'année. Celle d'une enfant maltraitée.
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Clionestra
Mar 23 Mai - 13:05
Melvin "Snowdog" Walter
J'ai 28 ans et je vis dans le manoir, dans le territoire du sud. Dans la vie, je suis négociateur et diplomate de la meute et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec une femme magnifique et je le vis magnifiquement. → Sort avec Zelda depuis deux ans → Vivent ensemble → Il l'a demandé en mariage trois fois déjà mais elle refuse toujours ce qui lui fait mal au coeur, même s'il en dit rien. → Il sait qu'elle lui cache des choses mais il lui fait confiance → Son ancienne meute a été exterminé par Alaric, et c'est très bien. → Ses tatouages correspondent à une situation qui lui est arrivé. C'est Alaric qui les paie parce qu'au delà de leur relation alpha-bêta, ils sont amis. → Il déteste Rosalia. → Ses tatouages cachent des cicatrices
Melvin avait prévenu Miskas. Pour qu’il fasse passer le message à Alaric. Le premier lieutenant lui prévient qu’Alaric était occupé à faire l’éducation d’Arabelle et qu’il n’avait jamais vu leur alpha comme ça. Melvin prit à peine des nouvelles, comprenant ce qu’Alaric ne comprenait même pas. Il avait vue le regard d’Alaric vers Arabella, celui qui voulait dire « je la veux » mais pas comme il pourrait avoir envie de Rosalia. Melvin l’avait vu. Il l’avait sentit. Et il était heureux de savoir que son alpha avançait enfin vers quelque chose de mieux. Oh, il n’y avait pas d’union à l’horizon. Il doute qu’Alaric ait dit « je t’aime » à Arabella encore… mais ça avance. La journée passa et il faisait à nouveau à manger. Cette fois-ci, il décida de faire son repas favori. Zelda n’en avait jamais mangé, il pense, mais peut-être que cela lui ferait plaisir.
Cette nouvelle Zelda le désarçonne complètement. Il ne sait pas comment réagir avec elle. Il a tant envie de l’embrasser et de la toucher, que de la supplier de se souvenir de plus. « me retenir de t’aimer ». Pourquoi ? Il était heureux, parce qu’elle l’aimait, mais il était malheureux de savoir qu’il l’avait fait souffrir même sans le vouloir. Il continua alors qu’il entendit le bruit sourd d’un livre qui tombe au sol. Il revient vers Zelda et se figea.
Il reconnaissait la posture. Cette manière de se courber pour protéger le plus de son corps. Il était devenu statue alors qu’il regardait la femme de sa vie ainsi prostré. Il s’approcha doucement. Il avait vécu dans cette même position pratiquement toute sa vie, avant qu’Alaric ne le sauve. Il savait. Alors il se mit au sol, approchant doucement pour être plus bas qu’elle. Il faisait du bruit, rien de méchant, que les pas et les mouvements de ses mains.
- Zelda, souffla-t-il avec douceur, sans la moindre violence, avant de remonter vers elle et de la prendre dans ses bras.
Elle pouvait partir quand elle le voulait. Il ne fermait pas ses bras autour d’elle. Il la laissait choisir si elle voulait se blottir ou partir. Si elle voulait le frapper, elle le pouvait aussi. Il s’approcha et observa les tremblements. Il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas qu’elle souffre. Il voulait prendre sa souffrance et la manger toute entière pour qu’elle ne ressente plus que du bonheur.
- Respire, doucement, doucement, mon amour.
Il exagérait sa respiration pour qu’elle puisse en suivre le rythme avec douceur. Doucement, mais surement. Il lui fallait du temps. Il lui laissait le temps alors qu’il se mit à chanter une chanson qu’il aimait petit. C’était « L’oiseau et l’enfant ». Il aimait cette chanson. C’était une chanson douce. Il caressa le dos de Zelda doucement le temps qu’elle retrouve son calme. Il évita de le faire si elle se figer et doucement, tranquillement, il se tourna vers elle.
- Si tu veux me raconter, je suis là. Tu n’es pas seule. Tu ne seras plus jamais seule.
J'ai 28 ans et je vis au manoir, territoire sud. Dans la vie, je suis une des décoratrices au manoir / espionne pour la meute de Rosalia et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt pas bien. Zelda est en réalité originaire de la même meute de fanatique qu'Arabella. Elle y a été maltraitée, car son père voulait un fils. Elle s'est donc enfuis à ses seize ans pour la meute de Rosalia. Désireuse de pouvoir et revanche sur la vie, elle a accepté d'aider Rosalia dans sa mission de fusion des meutes en échange d'un poste bien placé, mais elle a encore plus en tête. Elle considère les hommes comme des jouets et Melvin ne fais pas exception. C'est un berger des Pyrénées à face rasée. On l'appelle "Raven" comme le corbeau, car elle semble de mauvais augures pour la meute selon les autres. Elle est amnésique.
Le flash restait suspendu dans ma mémoire, faisant cruellement danser des images, échos d'une douleur anciennement oubliée, faisant en sorte que, désormais, je ne puisse plus l'oublier. Crispée dans cette douleur qui m'encombrait la poitrine qui rendait ma respiration inégale et difficile, je n'entendis pas Melvin arriver. Seul sa voix m'indiqua son arrivée et je le laissai me prendre dans ses bras tout en essayant de suivre son conseil et de reprendre contrôle de ma respiration, tentant de suivre son exemple, me lançant bercer par sa voix, blottie dans ses bras. Le seul réconfort que je connaisse, dans cette vie effacée. "dé... o.... lé " articulais-je péniblement entre deux respirations hasardeuses. Sa main glissa dans mon dos pour le caresser lentement et, encore une fois, je le laissai faire tandis que j'essayais de reconnaitre la chanson qu'il fredonnait, en vain. Mais cela ressemblait à quelque chose d'enfantin. Je ne pus m'empêcher de repenser à la poupée. Qu'est-ce qui était si mal à son propos ? À propos de ma féminité ? Pourquoi mon père me détestait-il tant dans ce souvenir ? Était-ce toujours le cas ? Au vu de la violence du souvenir, un "oui" était à fortement supposer. Je ne pense pas que j'avais de contact avec cet homme avant l'accident, j'espérais que je n'en avais pas, même. Sinon cela voudrait dire que j'étais sous emprise… Je regardai Melvin, de plus en plus en rythme avec sa respiration, il n'aurait probablement pas toléré cette emprise... si ? Bon sang, je ne savais rien, c'était tellement frustrant. " Est-ce que je t'ai dis des choses sur mes... parents ?" dis-je en une voix faible, car ma respiration était encore tangible. Je me concentrai sur la sensation de ma tête contre son torse et huma doucement son odeur à chaque fois que je m'obligeai à inspirer. Sa présence, si proche et rassurante était mon ancrage qui me permettait de ne pas trop dérivé vers cette mauvaise rétrospective. Honnêtement, j'avais envie d'une douche plutôt que de me confier, comme mon cher copain me le proposait. L'eau de la douche, chaude et nettoyante, se faisait tentatrice... plutôt que de raconter ce que j'avais pu subir. Une certaine "honte" culpabilisatrice faisait écho en moi, me nouant la langue et, sans que je le sache je reprenais des habitudes de l'ancienne moi: évaluer plutôt que me confier. En effet, je préférais attendre des potentielles informations de Melvin sur mes parents, mais, contrairement à l'ancienne moi, je profitais de son affection pour moi.
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Clionestra
Sam 3 Juin - 1:31
Melvin "Snowdog" Walter
J'ai 28 ans et je vis dans le manoir, dans le territoire du sud. Dans la vie, je suis négociateur et diplomate de la meute et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec une femme magnifique et je le vis magnifiquement. → Sort avec Zelda depuis deux ans → Vivent ensemble → Il l'a demandé en mariage trois fois déjà mais elle refuse toujours ce qui lui fait mal au coeur, même s'il en dit rien. → Il sait qu'elle lui cache des choses mais il lui fait confiance → Son ancienne meute a été exterminé par Alaric, et c'est très bien. → Ses tatouages correspondent à une situation qui lui est arrivé. C'est Alaric qui les paie parce qu'au delà de leur relation alpha-bêta, ils sont amis. → Il déteste Rosalia. → Ses tatouages cachent des cicatrices
- Tu n’as pas à t’excuser mon amour. Tu n’auras jamais à t’excuser avec moi.
Qu’elle l’écrase ou le soumette, qu’elle le trompe ou le frappe, qu’elle le haïsse ou le tue, il s’en fiche. Son amour pour elle était au-dessus de tout ça. C’était peut-être triste à dire pour lui. Il savait que beaucoup ne comprendront pas l’amour qui l’unit à Zelda… et il s’en fiche. Il se fiche qu’on ne comprenne pas son amour déraisonné. Il se fiche qu’on lui dise qu’il ne devrait pas se laisser faire. Il se fiche de tout ça. Il l’aime. Simplement et complètement. Du plus profond de son cœur. Il la tenait et allait respirer avec elle. Tranquillement. Il évita de l’appeler « mon amour » ou « mon ange » comme son cœur le crie. Zelda n’aimait pas ça. Elle n’avait jamais aimé ça. Depuis aussi longtemps qu’il se souvienne, Zelda avait toujours désiré être appelé Zelda, complètement. La question le prit de cours. Il réfléchit en la tenant dans ses bras.
- Tu … Tu m’as dit des choses sur tes parents mais … Je n’y ai jamais cru. Tu refusais de m’en dire plus. Je sais juste que tu appartiens à la meute de Rosalia, et il grimaça clairement en pensant à elle, et que tout allait bien dans ta vie. Tu me parlais d’une famille heureuse et unie. Mais je ne l’ai jamais rencontré en trois ans. J’ai compris que tu mentais dès le début mais tu refusais de m’en parler. Et si tu ne le désires pas encore, je comprendrais. J’attendrais.
Jusqu’à la fin de sa vie, il attendrait. C’était simplement ça qu’il lui offrait. Avec cette réaction, qu’elle n’avait jamais eue avant, il comprenait ce qu’elle n’avait jamais dit. Il comprenait que quelque part, ils étaient pareils. Ils avaient vécu la même chose. Il la caressait encore la jeune femme avant de se reculer à peine. Il l’observa. Zelda était toujours de meilleures humeurs après une douche. Alors il lui sourit doucement, conscient qu’il allait devoir l’aider encore un peu.
- Zelda, est-ce que tu m’autoriserait à t’aider à prendre une douche ? fit-il en caressant sa joue, tu ne peux pas encore marcher trop longtemps et je n’ai pas encore l’envie de te lâcher.
Il n’en avait jamais envie pour tout avouer. De la lâcher. Encore plus maintenant qu’il savait ce qu’il avait compris. Ce qu’elle ne lui avait jamais dit. Ce qu’il n’avait jamais dit non plus. Il ne lui avait avoué pour son père, tuer par Alaric. Il n’avait jamais avoué avoir été battu jusqu’à espérer mourir. Il ne lui avait jamais parlé de ses cicatrices sous les tatouages. Car elle n’avait jamais demandé. Mais peut-être l’avait-elle toujours su et ne voulait-elle pas en parler.
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Il paraîtrait que j'aie mentis sur mes parents également, évidemment. Avais-je eut la langue nouée comme je l'ai à présent ? Peut-être. Et peut-être que comme là, maintenant, la façon dont il m'appelait mon amour, ne suffisait pas, malgré toutes les émotions sincères que contenait ces deux mots. Ne sachant toujours rien sur mes parents au final, je décidai de me murer dans le silence et ne rien révéler à Melvin sur ce qui m'était revenu en mémoire. Est-ce que le silence valait mieux que le mensonge ? Je n'étais pas sûre, mais le pauvre semblait habitué aux deux. L'idée que j'étais une horrible personne me revint en tête, toutefois nuancée par la présence de ce nouveau souvenir, horrible lui aussi. Aurais-je été une meilleure personne sans ce père... si on peut l'appeler ainsi ? Quelque part, la vie me donnait la chance de le découvrir et j'espérais, peut-être en vain, ne pas vraiment me souvenir. Rester vierge de tout souvenir pour mieux reconstruire. L'hésitation passa un instant sur mon visage lorsqu'il me proposa de l'aide pour la douche. Mais l'envie de la douche était plus forte que la pudeur, d'autant plus que j'étais sûre que Melvin resterait respectueux et préserverait mon intimité. " Oui, je veux bien une douche, s'il te plait." approuvais-je, confirmant ainsi le fait que je dirai rien de plus sur ce qui venait de se passer. " Et… si tu as réellement pas envie de me lâcher… Ne le fais pas." Un demi sourire éclaira mon visage à ses mots. J'aimais l'avoir à mes côtés. Première personne présente à mon réveil, premier souvenir retrouvé... il y aurait-il d'autres premières fois ? Il m'accompagna dans la salle de bain une fois celle-ci prête et je me déshabillai en me tenant à lui - c'était plus pratique que sur le tabouret qu'il avait installé dans la douche. Le rouge me brûlait les joues, mais je décidai de l'ignorer, concentrée sur ce que je faisais... Et les tatouages sur sa peau. En parlant de tatouages... en m'essayant sur le tabouret, j'en découvris un, sur ma propre cuisse, à demi recouvert par les bleus. "Un corbeau qui s'envole..." m'extasiais-je en admirant ma cuisse meurtrie. Visiblement, j'en avais fais mon symbole au point de le graver dans ma peau pour toujours. "Melvin, tu sais pourquoi j'aimais tant cet animal ?" J'ignorai. J'ignorai qu'à mon arrivée dans la meute d'Alaric, c'est comme ça qu'on m'avait appelée. Car je n'avais jamais été vraiment la bienvenue. Parce qu'on suspectait un plan de mèche avec la fille de l'alpha de mon ancienne meute. Parce que j'étais consciente d'être mauvaise et je l'assumais. Parce que personne n'ignorait comment je traitais Melvin. J'ignorai que plutôt que de me sentir insultée, j'avais embrassé ce symbole avec fierté.
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Mer 14 Juin - 15:19
Melvin "Snowdog" Walter
J'ai 28 ans et je vis dans le manoir, dans le territoire du sud. Dans la vie, je suis négociateur et diplomate de la meute et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec une femme magnifique et je le vis magnifiquement. → Sort avec Zelda depuis deux ans → Vivent ensemble → Il l'a demandé en mariage trois fois déjà mais elle refuse toujours ce qui lui fait mal au coeur, même s'il en dit rien. → Il sait qu'elle lui cache des choses mais il lui fait confiance → Son ancienne meute a été exterminé par Alaric, et c'est très bien. → Ses tatouages correspondent à une situation qui lui est arrivé. C'est Alaric qui les paie parce qu'au delà de leur relation alpha-bêta, ils sont amis. → Il déteste Rosalia. → Ses tatouages cachent des cicatrices
Melvin était patient. Comme il l’avait toujours été. Il avait toujours vue Zelda comme une délicate mais forte rose. Le genre de plante qui se protège des mains grâce à des épines lacéré mais qui laisser embaumer la pièce de son parfum. Il l’observait et la laissait choisir de parler ou de rester silencieuse. Il ne la pressait pas. Il ne savait même pas s’il arriverait à le faire, la presser. Il était le genre de personne à laisser les choses venir à lui, attendre pour mieux aider. Melvin n’était pas un négociateur pour rien. Et un bon. Il connaissait le caractère de son alpha et les choses qu’il voulait. Il faisait toujours en sorte de lier les deux besoins. Et la jeune femme, son besoin, c’était une douche pour le moment. Alors il l’aide sans rien demander en retour. Il l’aide parce que son cœur bat pour elle depuis des années maintenant et qu’il ne savait pas comment il pourrait en être autrement. Il sourit en la prenant dans ses bras. Il ne la lâcherait pas alors. Il ne voyait pas de raison de ne pas se mouiller un peu avec elle sous la douche. Il n’avait pas envie de la quitter, elle, cette femme si incroyable qui hantait ses pensées.
Il la laisse se déshabiller, tourne les yeux un peu, regarde ailleurs. Il connaissait, bien sûr, le corps de la jeune femme. Il le connaissait pour l’avoir touché, caressé, senti… mais il ne voulait pas la gêné. Une fois assise, elle montra son tatouage, un corbeau. Il sourit doucement et approcha sa main du tatouage pour le caresser avec douceur. Il avait fait son propre corbeau après qu’elle eut fait celui-ci. Parce qu’il voulait être lié à elle, qu’importe la manière.
- Parce que tu es incroyable. Tu as pris une faiblesse et tu en as fait une force. Dans la meute, tu es arrivé et tu n’as pas été la plus agréable, de plus tu faisais l’entremetteuse entre Rosalia, une amie de ton ancienne meute, et notre alpha. Les gens disaient que tu étais comme les corbeaux, de mauvais augures.
Il passa à nouveau le pouce sur le tatouage avant de s’en approcher pour l’embrasser avec douceur.
- Puis tu en as fait ta force. Tu étais le corbeau. Tu as pris le symbole et tu te l’es approprié. Tu es le corbeau de notre meute. Tu le clames, ce qui fait de toi une femme si belle et forte.
Il évite de rappeler aussi que, vue comment elle le traite, lui, tout le monde avait dû mal avec elle. Sauf lui. Et quelques amis qu’elle s’était fait parmi les hommes pour assouvir des désirs sexuels qu’elle lui refusait toujours. Melvin était le genre doux mais pas soumis. Melvin accepterait pourtant d’être traité comme un moins que rien, si c’est entre ses bras. Il remonta ses lèvres et rougit.
- Pardon, c’était plus fort que moi, douchons-nous.
Il était toujours habillé, mais il mit le jet et en trouva la température idéale avant de lui tendre le pommeau.
J'ai 28 ans et je vis au manoir, territoire sud. Dans la vie, je suis une des décoratrices au manoir / espionne pour la meute de Rosalia et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt pas bien. Zelda est en réalité originaire de la même meute de fanatique qu'Arabella. Elle y a été maltraitée, car son père voulait un fils. Elle s'est donc enfuie à ses seize ans pour la meute de Rosalia. Désireuse de pouvoir et revanche sur la vie, elle a accepté d'aider Rosalia dans sa mission de fusion des meutes en échange d'un poste bien placé, mais elle a encore plus en tête. Elle considère les hommes comme des jouets et Melvin ne fais pas exception. C'est un berger des Pyrénées à face rasée. On l'appelle "Raven" comme le corbeau, car elle semble de mauvais augures pour la meute selon les autres. Elle est amnésique.
Sa main sur ma cuisse avait la douceur du satin, du moins l'idée que je me faisais de la douceur du satin. Je ne m'attendais pas à ça et son geste provoqua des millions de petits frissons parcourant délicieusement ma peau et courant sur mon échine. Je ne m'étais pas attendu à ce qu'il touche ce tatouage à demi défiguré par les bleus, et pourtant. Cette douceur, cette protection, cette admiration, il me semblait si parfait. Pourquoi la femme que j'avais été le rejetais tant ? Était-ce à cause de l'homme supposé être mon père ? À quel point avais-je été brisée ? Et, surtout... maintenant que j'étais libérée de tout ça... Qu'allais-je faire de notre relation ? L'histoire de mon tatouage était triste et toutefois, Melvin me glorifiait. "Incroyable" disait-il, alors que ce qu'il décrivait était une femme arrivant dans un endroit et imposant d'emblée ses propres règles. Et, alors que j'attendais la suite de l'histoire, ses lèvres, cette fois, touchèrent la peau de ma cuisse pour embrasser ce tatouage. Ses lèvres. Si douces... et audacieuses. Je mordis les miennes tandis que le rouge me montait aux joues et que je fus secouée d'un frisson. Je pourrais être en colère... embrassée ma cuisse de la sorte alors que j'étais en tenue d'Eve, quelle indécence. Mais, au-delà de ça, je ressentais son amour et sa dévotion envers moi à travers ce geste, qui ne se voulait pas pervers, bien au contraire. Ainsi, la glorification continua tandis qu'il expliqua que ce corbeau était ma force, que j'avais retourné le symbole de mes opposants contre eux. Melvin me dépeignait tellement comme cette femme incroyable que la haine de ma personne qui s'était instaurée dans mon cœur commençait à se dissiper. Mais, étais-je toujours la femme qu'il aimait de façon si... brulante de passion ? Ses gestes semblaient dire que oui, en tout cas. Mais, et si je le décevais ? Les excuses du jeune homme, mon compagnon, me tira vers la réalité et je remarquai qu'il rougissait autant que moi. "Ne t'excuse pas." fis-je, relâchant enfin la pression de mes dents sur ma lèvre inférieure. Je saisis le pommeau de douche et, remarquais qu'il était trempé. Ce fut mon tour de m'excuser tandis que je profitais enfin de la douche. "Ne pars pas !" suppliais-je bien malgré moi. "Euh... je veux dire, ne pars pas s'il te plait." rattrapais-je avant de mentir. "Je sais que tu fais à manger, mais j'ai… peur de tomber." Il fallait croire que le mensonge courrait encore dans mes veines. Mais, avouer était compliqué, si compliqué. Avouer que j'avais désespérément besoin de sa présence et qu'il continue de me glorifier, de m'entourer de son amour, jusqu'à ce que j'explose de bonheur, était impossible. Je me dépêchai pour prendre la douche pour ne pas trop être un poids. Et, doucement, avec timidité, je demandai s'il pouvait m'aider pour le dos et les cheveux. Le rouge n'avait toujours pas quitté mes joues. Désormais, je savais que je voulais de lui aussi.
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Clionestra
Dim 18 Juin - 0:38
Melvin "Snowdog" Walter
J'ai 28 ans et je vis dans le manoir, dans le territoire du sud. Dans la vie, je suis négociateur et diplomate de la meute et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec une femme magnifique et je le vis magnifiquement. → Sort avec Zelda depuis deux ans → Vivent ensemble → Il l'a demandé en mariage trois fois déjà mais elle refuse toujours ce qui lui fait mal au coeur, même s'il en dit rien. → Il sait qu'elle lui cache des choses mais il lui fait confiance → Son ancienne meute a été exterminé par Alaric, et c'est très bien. → Ses tatouages correspondent à une situation qui lui est arrivé. C'est Alaric qui les paie parce qu'au delà de leur relation alpha-bêta, ils sont amis. → Il déteste Rosalia. → Ses tatouages cachent des cicatrices
Il n’avait pas pu résister à ce baiser. Il n’avait pas pu résister parce que tout ce qu’il disait, il le pensait. Melvin était parfois foncièrement honnête, n’aimant pas les mensonges. Quand un deal était fait avec lui, on pouvait être certain qu’il sera fait jusqu’au bout. Toujours. Parce que c’était ainsi qu’il voyait la vie et les choses. Ainsi, ce baiser avait été emplit de vérité criante pour lui… mais il venait tout de même de l’embrasser sans son consentement total. Ce qui faisait de lui, une mauvaise personne. Il rougit encore un peu quand elle dit de ne pas s’excuser. Au moins n’avait-elle pas détesté. L’autre Zelda aurait-elle apprécié aussi ? Il ne pourrait pas le dire. L’autre Zelda était … caché. Elle ne disait pas la vérité, comparée à lui. Elle enfouissait le tout sous de l’arrogance et de la méchanceté. Mais lui, il savait. Lui, il avait vu, sentit, entendu, cette femme si incroyable. Pourquoi n’avait-elle pas le droit de l’aimer ? Il l’ignore. Mais il lui donnerait tout.
Alors quand elle dit de ne pas partir, il ne partit pas. Il fit un doux sourire vers elle. Il savait qu’elle ne pensait pas du tout au fait de tomber. Elle savait rester droite. Mais il accepta. Parce que ça ne le dérangeait pas, en réalité, les mensonges de la jeune femme. Il s’approcha et se mit assez proche pour pouvoir la toucher, mais sans la toucher pourtant. Il la laissa faire, laissant son regard courir sur son dos et son corps qu’il aimait tant. Elle était belle. Si belle qu’aucun homme ne pourrait se refuser à elle. Il n’en voulait à personne d’avoir accepté d’être son partenaire de sexe. Même si Miskas et Alaric avaient une opinion bien arrêtée sur ça. « Ils auraient dû lui dire d’aller se faire enculer par un mammouth tibétien » avait dit Alaric. « Ou simplement dire non » avait renchérit Miskas. Mais Melvin ne leur en voulait pas.
Il prit la fleur de douce et il se rapprocha de la jeune femme, rajouta du produit sur l’objet, se mouillant encore au passage, il se mit à caresser la jeune femme tout en la moussant, ses épaules, son dos, ses fesses. Il se sentit rougir alors qu’il avait envie d’elle, là, tout de suite. Il se brida. Il n’était pas un animal. Mais elle pourrait certainement sentir l’étrange odeur de l’excitation que l’on bride. Il posa la fleur de douche et prit le savon pour mousser les cheveux de Zelda en les remontant sur sa nuque, caressant sa peau au passage.
- Désolé, s’excusa-t-il encore, tu es très belle alors je suis un peu … mhhh… Excité. Mais ne t’en fais pas, je ne te ferais rien.
Parce qu’il n’était clairement pas le genre, bien que ça lui donne envie. Il finit de mousser ses cheveux et sourit avant de se reculer, tremper et plein de mousse à son tour.