La situation Au sein d’une forêt dense et sinueuse coule une rivière dites sacrée par les autochtones vivant à l’orée de cette grande forêt près d’un large lac naturelle d’où s’écoule en cascade cette mystérieuse rivière. A la nuit tombé personne n’a le droit d’approcher la rivière et d’y tremper ses lèvres ou son corps au risque de ne jamais revoir le lever du soleil… Une vieille légende raconte qu’en haut de la montagne, au cœur de la forêt se trouve le temple d’une divinité autrefois vénérée au prix de sacrifices humains réguliers. Seulement, un jour, le vent s’est levé sur la montagne et la terre a tremblé, provoquant ainsi l’écroulement du temple… Le rumeurs disait que la nature avait libéré les hommes de cette divinité pensant celle-ci malveillante. Depuis, la rivière à déviée , en cela la source a pris comme fief le temple troglodyte en ruine. Pendant quelques années les autochtones ont eu la vie paisible mais rapidement quelque chose les poussa hors de la forêt, loin du temple. Car désormais la divinité s’était vengée de cet affront en maudissant la rivière d’une présence obscène...
De là rumeurs et légende compte l'histoire tristement horrifique d'une femme d'or aux larmes a souhait au cœur d'immortalité et au sang guérisseur. Nombreux sont les guerriers partie l'enlever sans jamais revenir... Mais si cette fois-ci le plan était différent ? La femme d'or sera-t-elle toujours le fléau vengeur de la rivière du temple ?
J'ai l'éternité et je vis dans le fleuve Toha, au temple de ma mère. Dans la vie, je suis l'ombre d'or et je m'en sors seule. Sinon, grâce à ma malchance, personne ne peut m'aimer et je le vis plutôt mal.
La nuit tombée, les ténèbres prenait tout ce que la lumière ne lui volait pas. Seules les torches demeurait mère de sûreté dans le vacillement de leurs flammes brûlantes. Mais un coup de vent, une éclaboussure un peu trop grosse, ou encore l’absence simple d’oxygène pouvait vaincre le feu éclaireur. L’obscurité, oui c’est dans l’obscurité que toute cette histoire à commencé et c’est bien tout ce dont je me souviens. Chaque nuit de pleine lune, on disait que la divinité Mahe-Mehkbha ma mère reprenait forme humaine pour bénir les richesses, la prospérité et le bétail de la tribu des Azth, possesseur de la montagne, de ses mines et ses richesses infinies. Seulement pour prendre forme humaine la divinité avait besoin de la seule chose qu’elle ne possédait pas : du sang. Ainsi pour ne pas contrarier leur divinité protectrice les Azth s’affairait à établir un sacrifice de sang exquis. De belles jeunes femmes, des femmes sur le point de donné la vie, des hommes bons et chastes, des hommes forts et trapus, des enfants... Les désirs de Mahe-Mehkbha se faisait différent à chaque fois mais de plus en plus gourmand selon les dires du grand prêtre orateur des dieux. De génération en génération elle demandait plus de sang encore que la décennie précédente… Sa cruauté n’avait d’égale que la vacuité de son cœur finissait-ont par dire. A l’aube d’une décennie de plus, la déesse serait plus encore assoiffée mais le village s’épuisait de tout ce qu’elle exigeait. Les femmes avaient le devoir de donné la vie plus de fois que ce qu’elle ne souhaitait pour que leur civilisation ne s’annihile pas d’elle-même, seulement avec le temps les femmes en peinait même à accueillir la vie… Devant l’évidence même de la souillure de leur déesse, les Azth se sont retournés contre elle, implorant n’importe quel force de les libérer de l’emprise malveillante de celle qui habitait la montagne…
-Aller ! Viens dépêche-toi !
Le souffle court la jeune-femme, à la veille de donner la vie peinait à effectuer le chemin pour redescendre la montagne. Se tenant le ventre elle transpirait a grande goutte tandis que son compagnon lui tendait la main pour l’aider à parcourir les espaces rocheux de la redescente ardu.
-Je fais de mon mieux, Gashar… Je n’en peux plus, mon enfant veut sortir… Argh...
Dans ses yeux se lisait l’inquiétude d’un père, et celle d’un mari aussi. L’aidant à descendre il voyait que sa femme ne pourrait plus tenir longtemps. La hâtant d’avantage elle trébucha. Épuisée elle hurla et quémanda l’arrêt immédiat de leur fuite. S’arrêtant immédiatement par défaut à l’orée de la forêt de la montagne elle se cacha dans une grotte et se tenait le ventre et alors que l’obscurité régnait en seul maître sous la lumière de la pleine lune son vêtement se macula bientôt de sang dans un cri de nature.
-Va chercher la sage femme… je t’en pris... L’enfant arrive.
Entre larme , peur , joie et tristesse l’homme hésita.
-Tu es folle ?! Je ne vais pas te laisser seule tu as oublié ce que le prêtre à dit ? Tu es celle que Mah-Mehkbha veut ce soir… Tu ne dois pas rester seule… C’est ce soir que l’on accomplie le rituel de protection contre elle...
Lui tenant la joue la voir hurler de douleur lui brisait le cœur.
-Si une sage femme ne viens pas m’accoucher maintenant, je vais mourir et le bébé aussi et toute cette fuite n’aura rimé à rien… je t’en supplie va la chercher…
Pliée de douleurs il embrassa sur le front celle qu’il aimait plus que tout et serrant ses mains une dernière fois en la regardant il s’en alla en courant. Il courra aussi vite qu’il put et son corps athlétique lui donna de l’avantage sur le terrain. Mais dans le noir la folie de l’obscurité absorbe tout… Le temps passa, elle souffrait, hurlait, saignait mais personne ne venait. Alors elle hurlait plus fort encore se tenait aux roches et priait n’importe quel force de l’aider à survivre. Cependant elle omis l’évidence de demander à cette force la vie sauve de son enfant, quelle qu’elle soit… Ainsi la jeune femme, sur le point de donné la vie accoucha seule en s’accrochant à une branche. Cela sembla durer des jours et pourtant ce n’était là que des heures… Cependant, après quelques pleurs de sa progéniture elle n’eut même pas le temps de constater son sexe qu’elle voyais sa petite peau bleuir et son corps se refroidir. Le râle tremblant au fond de sa gorge nouée elle n’arrivait plus a respirer et tandis que la terre commençait à trembler elle pleurait. Serrant contre son cœur ou ce qu’il en restait le corps froid du nourrisson elle s’agrippait à sa petite tête les yeux brouillés de larmes. La douleur était tel un gouffre noir, si noir que même la lumière d’une flamme n’éclairerait rien… Non, rien…
-Je vous en prie dépêchez vous, ma femme ne peux plus attendre.
Quémandait l’homme tandis que la montagne semblait grogner et secouer doucement la terre sous leur pieds. l’homme fut soulagé en reconnaissant dans le faible éclat de sa torche la grotte ou il avait laissé la mère de son enfant. Seulement une fois la-bas il ne trouva qu’une tâche de sang encore fraîche, les gicler de sangs semblait absente, il n’y avait-là que cette immense flaque semblable a un gouffre… Se tournant, il constata des traces et les suivants pleins d’espérances vit bientôt celle qu’il aimait au milieu de la chute vertigineuse d’eau de la rivière. Le courant était si fort qu’il n’osa pas la rejoindre. Sa présence au milieu de ses chutes étaient inexplicable. Ses habits jonché de sang, elle tenait dans ses bras l’enfant mort-né qu’elle avait fait… Il avait beau l’appeler elle ne répondait de rien et fixait devant elle quelque chose qu’il ne semblait pas voir…
"Saute… mon enfant. "
Se laissant tomber à la tentation du vide on hurla son prénom une dernière fois… Et dans sa chute, lorsque le crâne de cette femme se brisa je sentais mes poumons se remplir d’oxygène pour la première fois et j’hurlais ma présence pour venger ma mère…
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Clionestra
Mar 9 Mai - 17:49
Sarah Ravenwolf
J'ai 27 ans et je vis en prison. Dans la vie, j'étais herboriste apprentie et médecin mais on m'accuse d'être une sorcière. Sinon, grâce à ma chance, je suis toujours en vie et je le vis plutôt mal.
> Sa mère est morte en la mettant au monde. > Son père voulait la vendre à un de ses partenaires à l'âge de 17 ans. > Madame Hamlet, la vieille guérisseuse du village était sa mère de coeur et sa plus grande amie. > Elle a été utilisé par l'inquisiteur de l'âge de 17 ans à l'âge de 26 ans, en étant offerte, torturé, utilisé. > Elle a beaucoup de chance malgré elle. > Elle a une marque de naissance presque invisible maintenant sur le côté gauche de son cou > Elle aimait soigné les gens et leur venir en aide. Ce n'est plus le cas. Elle ne veut plus aider personne. Elle veut détester tout le monde.
Il y avait quelque chose d’ironique à la vision des hommes. Sarah le remarqua à nouveau. Depuis qu’elle avait été accusé, à tort, d’être une sorcière, elle était passé par tous les stades de la souffrance. Physique, morale, psychique, mystique si elle osait. Elle était passé de la souffrance physique, celle qu’on lui avait fait sur son corps et dont les marques ne disparaîtront jamais, à la morale. Quand ils ont compris que la brûler, la découper, la laisser nue et sanglante dans la forêt, ne lui faisait plus rien, ils ont essayé de toucher son moral. Quand ils ont touché son moral mais n’ont pas réussi à la tuer, ils ont essayé le reste.
Enfermé dans sa prison. Sarah regardait les marques sur ses bras et ses jambes. Sachant que le reste de son corps avait le même état. Combien d’années sont passés depuis ce procès qui l’avait condamnée ? Et pourquoi personne ne décide de mettre fin à cette souffrance simplement. Parce qu’elle était chanceuse dans son malheur, et malchanceuse dans son bonheur. Nue, comme toujours pour que les hommes puissent profiter d’elle, elle s’était refermé sur elle-même dans un coin de la prison.
Elle était une sorcière, puisqu’elle portait le même prénom que trois sorcières de Salem, et des plus puissantes en plus. Elle était une sorcière puisqu’elle avait eu une sorcière comme professeure. Madame Hamlet n’était pas plus sorcière que l’était Sarah mais c’était suffisant pour les hommes. Elle était une sorcière puisqu’elle pouvait soigner des maux par les plantes. Elle était une sorcière puisqu’elle était rousse. Elle était une sorcière puisque, au début, elle avait une marque de naissance sur le côté gauche de son cou. Celle-ci ne se voyait presque plus sous les cicatrices. Elle était une sorcière puisqu’elle voyait plus que la plupart des humains. Elle était une sorcière pour tellement de raison, qui se sont rajoutés au fils des ans, que cela en devenait presque une vérité.
Mais Sarah n’était pas une sorcière. Sarah signifiait « princesse, reine » en hébreu. Sa mère voulait lui montrer son amour dans ce prénom alors qu’elle perdit la vie en la mettant au monde. Son père était … Elle n’aurait pas de mot poli pour le décrire alors elle évita de penser à lui. Son absence était bienvenu et Madame Hamlet fut la seule à s’occuper de l’enfant qu’elle était. Madame Hamlet et ses plantes pour le bonheur, pour le soin, pour le sommeil. Madame Hamlet et ses mains ridées mais douce qui effacer la souffrance des coups que lui porter son père.
Son père accusa Madame Hamlet de sorcellerie quand, à l’âge de dix-sept ans, Sarah refusa de donner son corps à un partenaire commercial de son géniteur. Selon lui, le manque d’obéissance de sa fille venait de l’influence de la sorcière. Bien que Madame Hamlet avait sauvé grand nombre de personne, personne ne la défendit quand on vient la mettre sur un bûcher. Sauf Sarah. Elle s’en brûla les mains en essayant de la sauver. Cet acte prouva qu’elle était toute aussi sorcière que la vielle femme. Elle n’avait pas hurler quand les flammes lui avaient brûlé les paumes. Trop occupé à vouloir sauver la femme qu’elle considéré comme sa seconde mère.
Elle fut arrêté pour sorcellerie à son tour. Sauf qu’elle était jeune. Et belle. Et vierge comme l’annonça son père à l’inquisiteur. On la garda. On ne pouvait faire un procès pour sorcellerie à une femme dans la fleur de l’âge. L’inquisiteur s’occupa d’elle. Comme on pouvait l’imaginer d’un homme cruel et sans coeur. Il abusa d’elle. Tellement de fois que Sarah n’en ressentait plus que du dégoût pour son corps. Il aimait la découper. Sa chance était qu’elle n’était jamais assez faible ou blessé pour mourir. Juste assez pour souffrir.
Mais elle n’était pas une sorcière.
Quand elle tua l’inquisiteur, ce que tout le monde pensa en tout cas, elle avait vingt et cinq ans. Assez vieille pour ne plus avoir de pitié. Assez cassé pour ne plus être utilisé que par des soldats pour qui une femme ou une chèvre était la même libération. On l’accusa de sorcellerie, à nouveau. Rajoutant à la longue liste des preuves celle de la mort de l’inquisiteur. L’homme avait juste un coeur faible et c’était son heure. Elle avait vu sa mort approché, elle l’avait prévenu de prendre des plantes pour se sauver, dans l’espoir qu’il ne la libère pour la remercier. Mais cela avait été tout l’inverse.
L’inquisiteur l’avait utilisé. Ses dons de « sorcière » pour faire l’inverse de ce qu’elle voulait réellement. Depuis l’âge de six ans, elle aidait Madame Hamlet à protéger et soigner. Elle était devenu une petite fée, selon les mots de la vieille femme, qui apportait la santé. L’inquisiteur l’avait obligé à faire du mal. Ses mains étaient devenu celles du malheur alors qu’elle voulait sauver et protéger le monde. Elle se dégoutait et elle ne lutta plus. Pourquoi avoir lutter si longtemps ?
Elle avoua être une sorcière.
Elle n’était pas une sorcière puisque ses capacités de soin venait de ses connaissances. Elle n’était pas une sorcière puisque ses cheveux lui étaient hérité de sa mère, écossaise depuis toujours. Elle n’était pas une sorcière puisque Madame Hamlet, son mentor, n’en était pas une non plus. Elle n’était pas une sorcière simplement parce qu'elle n’utiliser nul magie.
Mais elle était chanceuse.
Et la mort ne voulait pas d’elle. On essaya de la pendre, mais la corde se brisa sous son poids et elle tomba de la potence. On essaya de la brûler vive, mais une pluie diluvienne tomba alors et éteins le feu. On essaya de la laisser dans la forêt attacher, mais elle survécu. On essaya de la noyer dans un lac mais elle ressorti de l’eau. A chaque raté, on la tortura pour qu’elle explique comment cela était possible. Mais elle n’en savait rien. Elle avait juste envie de vivre pour une raison qui la dépasser elle-même. Même quand elle se persuada qu’elle devait se laisser mourir, elle n’y arrivait pas. Son corps réagissait en conséquence et elle arrivait à survivre. On avait peur d’elle. Ce qui la faisait rire alors qu’elle déplaça ses pieds dans la paille sale pour faire fuir le rat qui voulait manger son pain rassis. On avait peur d’elle et de son incapacité à mourir. Personne ne voulait être celui qui arriverait à la tuer. Et tout le monde le voulait.
Leur nouvelle idée ? La vierge de fer. Un grand sarcophage dans lequel on allait la mettre. Muni de pique, le sarcophage sera fermé pour qu’elle puisse y mourir. Elle ne voyait pas comment elle pourrait éviter cette mort-ci. On vient la chercher. Tirant sur ses chaines qu’elle avait aux pieds pour la rapprocher. L’homme qui lui faisait face était un homme qui aimait les femmes soumises et marqués. Il avait même rajouté à Sarah une partie des morsures qu’elle avait sur ses cuisses. Il mordait. Jusqu’au sang. Et elle était la sorcière ?
- Elle aussi ? Demanda l’homme en la releva alors que les cheveux de Sarah protégeait à peine ses parties intimes.
Le second soldat, un homme un peu meilleur que le premier, qui lui donner parfois plus d’eau que ce qu’elle n’en avait le droit, observa la jeune femme et hocha la tête doucement.
- Cela m’étonnerait que quelqu’un en veuille mais pourquoi pas. Donne lui une robe.
Le premier lui passa une robe qu’elle arriva à mettre tant bien que mal pendant qu’on la fit marcher dans le couloir. Pourquoi parlait-il de quelqu’un qui la voudrait ? Allait-elle être, à nouveau, donner à un homme ? Parce que même si l’inquisiteur était mort, il y avait un plaisir malsain chez certaines personnes de se faire une femme du Diable. On la donnait parfois, pour faire plaisir à ces gens là. On la mit dans une salle, avec plusieurs autres détenus qu’elle savait avoir été mise à mort. Elle regardait ses pieds. Les dernières marques sur son corps dataient de la semaine dernière mais le sang coagulé donner des taches noirs sur ses jambes. Si quelqu’un la voulait, elle savait que ça serait le dernier. Elle le sentait. Et elle décida qu’elle le tuerait pour prendre sa liberté. Tant qu’à mourir, elle le ferait avec fierté… autant qu’elle le peut en tout cas.
J'ai 43 ans et je vis à Hempstead, en nouvelle angleterre. Dans la vie, je suis Mercenaire et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis libre et je le vis plutôt très bien. ***
les retour de quêtes était toujours les meilleurs moments de sa vie. Entre richesses, beuverie, femmes et congratulation des gros friqués s’offrant les services d’un mercenaire un peu fou, il n’y avait là rien de désagréable. Alors qu’Alvaro descendait de son fardier la pipe au bec, il était sale et puait la transpiration de plusieurs jours. Sans aucune gêne il sonna à la porte d’un manoir tenu par un proche de la royauté britannique. Un obèse blindé voulant s’approprier toutes les plus belles bêtes existant sur cette terre. Le manoir était grand, entretenu et pour le reste de la ville qui n’était que fange, il était semblable à un diamant dans la boue. Descendant une énorme caisse avec l’aide de son chauffeur , il le rabroua rapidement lorsque celui-ci sembla s’y prendre d’une manière qui déplaisait à l’homme. Le laissant partir, un majordome avait ouvert la porte l’air indigné par les manières peu sociable du mercenaire. Celui-ci ne manqua de se faire alors entendre.
-Au lieu de me regarder comme ça vous feriez mieux d’aller prévenir monsieur le duc que sa Panthère d’or aux yeux bleus est arrivée…
Un sourire carnassier sur le visage le mousquet à sa ceinture ne semblait pas être la seul arme qu’il portait. Pour n’importe qui il avait quelque chose d’effrayant, cette genre d’aura masculine oppressante au savoir indéfectible et patriarcale que rien ne pourrait contrarier sa volonté seule. Quelques minutes se passèrent avant que des domestique furent missionné d’emmener à l’intérieur la grosse caisse de bois emplit du nouveau trésor. En un clin d’œil le mercenaire était invité à l’intérieur pour obtenir son dû et surtout savourer les congratulations de son maître de mission. Assis dans un canapé de dernière richesse il savourait ce Whisky haut de gamme comme un caramel au milieu du désert.
-Je dois dire que je reste ébahi de votre efficacité cher ami. Jamais vous n’avez déçu mes désirs même les plus fous…
Disait-il en contemplant la taxidermie du Jaguar chassé et tué au Chili par Alvaro Moares- 1689 selon l’étiquette qu’elle avait accroché à sa patte… Alvaro se pavanait avec son verre avant de s’en resservir un sans vergogne. Il ria un peu avant de poursuivre.
- Oh, Edmond, quand vous dites cela avec ce regard je sais que vous avez une autre mission pour moi !
L’homme de noblesse se tortillait l’air amusé.
-Oh, je vois que vous commençait a bien me connaître Alvaro…
Oh, jamais. Jamais je n’aurais cru pouvoir être celui qu’on missionnerais pour aller récupérer le cœur, les larmes et le sang de la femme d’or et pourtant… Je m’agenouillais devant lui prêt à remplir cet mission qui serait surement la dernière de toute ma vie.
*** -Prison de Hempstead-
Plus propre et soigné, Alvaro avait pris le temps d’une semaine de pause pour boire, forniquer et chercher de quoi remplir sa mission. Le duc lui avait fourni des documents de pertes humaines. Plusieurs riches marchand, ducs, marquis ou noble en tout genre avait déjà missionné plusieurs essai sans qu’il n’y ai jamais de succès. Les chiffre faisait frémir et ce qu’on comptait la bas était plus terrible encore. Ca n’avait rien à voir avec ses autres missions. Celle-ci fixerait l’apogée de sa carrière. Si seulement il pouvait avoir la tête de cette maudite femme dorée… Ses pas l’avait mené à la prison ou il avait laissé une demande d’hommes pour une mission suicide. Alors qu’il était arrivé droit comme un piquet pour constater les hommes qu’il avait pu recruter tous avait une sale mine et des âges fort varié ce qui était appréciable. L’un d’eux était plutôt costaud, un autres était vieux mais semblait habile de ses dix doigt puisqu’il ne peina pas à le voir voler un quignon de pain dans le dos d’un geôlier. Cela l’avait fait sourire. Constatant son équipe avec une certaine joie sa réflexion fut troubler par un geôlier qui riant fort semblait s’en prendre à un prisonnier.
-Pff... Celle-là ne tiendras jamais la route!
Rigolant, il avait poussé le prisonnier qui était en fait une prisonnière écorché au sol. Cela interloqua le mercenaire qui regarda alors cette femme. Elle était maigre, de faible constitution et écorché à même le visage. Ses cheveux roux et gras trempait dans la fange du sol crasseux de la prison. Pour certain il avait eu un cœur, pour d’autre c’était un calculateur mais il s’approcha et posa sa main sur l’épaule du geôlier comme pour l’arrêter dans sa folie. Lui faisant signe de s’en aller, il se retrouva seule devant la pauvresse encore à terre.
-Quel est ton nom ?
Il s’était agenouillé pour la regarder et plus particulièrement son visage et ses yeux dont l’un semblait aveugle. Sur son visage ne semblait y avoir aucune méchanceté tandis que sa voix était apaisée. Il lui laissa le temps de répondre si elle le souhaitait avant de poursuivre.
-Te sent-tu réellement capable de poursuivre une expédition ? Si tu survis, tu seras libre.
Il espérait sa coopération ayant vu en elle de l’or par une simple intuition. En tant que chasseur son intuition était aujourd’hui bien aiguisé. Il releva le visage vers les autres recrutés.
-Ceci, est d'ailleurs valable pour tout le monde!
L'euphorie de la liberté enivrèrent la plupart qui fulminait à l'idée de réussir et vivre libre et absout de tout crimes quel qu'ils soient.
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Mar 9 Mai - 19:00
Sarah Ravenwolf
J'ai 27 ans et je vis en prison. Dans la vie, j'étais herboriste apprentie et médecin mais on m'accuse d'être une sorcière. Sinon, grâce à ma chance, je suis toujours en vie et je le vis plutôt mal.
> Sa mère est morte en la mettant au monde. > Son père voulait la vendre à un de ses partenaires à l'âge de 17 ans. > Madame Hamlet, la vieille guérisseuse du village était sa mère de coeur et sa plus grande amie. > Elle a été utilisé par l'inquisiteur de l'âge de 17 ans à l'âge de 26 ans, en étant offerte, torturé, utilisé. > Elle a beaucoup de chance malgré elle. > Elle a une marque de naissance presque invisible maintenant sur le côté gauche de son cou > Elle aimait soigné les gens et leur venir en aide. Ce n'est plus le cas. Elle ne veut plus aider personne. Elle veut détester tout le monde.
Sarah lança un regard au soldat. Si elle pouvait lui faire manger une plante venimeuse … Cela lui ferait tellement plaisir. Elle n’aimait pas forcé faire le mal … mais dix ans à être utiliser comme une putain avait de quoi laisser des marques. Elle aimerait lui faire autant de mal que ce qu’on lui en avait fait. Elle aimerait rendre à ce mordue psychotique au moins la moitié de la souffrance. Elle baissa ses yeux avant qu’il ne remarque le défi dans ses prunelles. Il ne manquerait plus qu’il ne la batte maintenant qu’elle avait décidé de survivre. Elle supportait mal l’autorité des connards. Se retrouvant seule avec l’homme inconnu, elle releva le visage vers lui.
Il était marqué par le temps. Il était plus vieux qu’elle. Elle ne pourrait cependant pas dire son âge. Il semblait à la fois jeune par son regard mais vieux dans son aura. Elle se releva, relevant à peine sa robe qui avait connu des jours meilleurs. Elle savait qu’un homme, seul, avec elle, pouvait avoir trois possibilités. Le dédain, le sexe ou la douleur.
- Sarah, répondit-elle simplement parce qu’il n’y avait aucune raison de cacher son prénom.
Sarah. Le nom de la sorcière. Elle en aurait donné à l’univers. Personne ne traduisait son prénom pour ce qu’il était réellement. Sa mère l’avait appelé ainsi pour être sa princesse. Elle ne l’avait pas appelé ainsi pour rendre hommage à une quelconque sorcière reconnue. Sarah aimait à croire que sa mère l’aurait appelé différemment si elle avait su. Elle le regarda. Survivre ? Malgré elle, elle sentit un rire sortir de ses lèvres avant de pouvoir le retenir. Ce n’était pas un rire humoristique. Ce n’était même pas un rire joyeux. C’était plus un spasme.
- Je suis la sorcière qui ne meurt pas, souffla-t-elle en relevant les yeux vers lui.
Tout le monde la connaissait ainsi. Tout le monde savait la connaître. On lui avait tellement dit qu’elle était une sorcière, encore et encore et encore jusqu’à l’écoeurement qu’elle avait cru l’être un temps. Elle était une sorcière dans la tête de tout le monde et cela l’arrangeant alors qu’elle se remit debout. Elle avait mal aux jambes et elle avait mal partout. Elle se tenait sur ses deux jambes, laissa son regard déterminé vers l’homme.
- Je survivrais.
Mais elle ne comptait pas aider quiconque à survivre avec elle. Et si elle doit mourir, elle emportera tout le monde avec elle. C’est ainsi que Sarah décida de vivre son nouvel acte dans la vie.
- Quelle est la mission ?
Puis que si l'homme était là, la mission n'allait pas être d'enfiler des perles de ses mains cabossé. Mais elle était prête. Elle allait finir sa vie comme elle l'entends. Son corps luttait encore pour elle, elle allait lui donner un petit coup de pouce cette fois. La dernière fois. Le dernier acte.