Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
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Gina
Ven 8 Nov - 21:05
< > Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis (étonnamment)collaboratrice de la police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien, même si je n'ai pas l'habitude d'être aimée. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Tu n’as pas besoin de marquer ton territoire.
Le ton est sec, le regard ferme, et la voix maîtrisée. Les mots sortent les uns après les autres, sans laisser à Hunter le moindre espoir de plaider sa cause. En effet, même si elle a signé pour un petit-ami protecteur, poser ses limites était un besoin viscéral, impérieux… Il faut dire que, dans sa vie, l’indépendance a toujours été et demeure un principe clé ; elle se serait bien passée d’être directement définie - aux yeux de MacBest - comme la petite-amie de Wallace. Avec ou sans lui, du haut de ses 31 ans, elle est d’ores et déjà une “Madame”.
Quoiqu’il en soit, elle n’oublie par leur premier objectif, et faire de cérémonie ou attendre sa réponse, elle commence, tout en préparant un sac pour l’expédition à expliquer : - MacBest a raison, on devrait vraiment faire attention à nous. A l’époque où on créchait là-bas, on avait installé quelques pièges, au cas-où. Si sa paranoïa a vraiment empiré, Dimitri a dû en rajouter : il faudra faire attention à tout, et toujours garder l’oeil ouvert. D’ailleurs, la chasse et la forêt font partie des rares choses qui l’apaisent, donc je propose qu’on essaie plutôt de l’attirer dans les bois. Qu’en dis-tu ?
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Clionestra
Mer 13 Nov - 22:22
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter se sent mal, tout à coup. Il a l’impression d’être un homme des cavernes. C’est bien la première fois qu’il est en couple, il ne sait pas comment il peut démontrer son affection sans passer pour un petit bouffon. Il lâche un petit « désolé » penaud. Pouvait-elle imaginer qu’il tâtonne dans leur relation ? Il ne veut pas que le monde pense qu’il n’est pas à elle non plus… et il aimerait qu’elle montre sa dominance sur lui… ou sur une femme qui essayerait de l’avoir lui. Il se lève et l’aide à préparer leur affaire à sa suite. McBest à raison, même si Hunter aurait préféré trouver une solution qui n’envoie pas sa petite amie dans la gueule du loup du mec psychopathe qui veut la faire sienne. Il en a un frisson.
Même s’il l’aime, jamais il ne la séquestrera ou réagirait comme si elle lui appartenait. Cela n’aurait aucun sens pour lui. Un couple, c’est le partage non ? Des traumas mais surtout des bons moments. Il réfléchit.
- Attends attends…
Il la tourne pour qu’elle le regarde enfin. Il la tient.
- Il n’est pas question que l’on t’utilise comme appât ! C’est la seule chose qui le ferait sortir de sa tanière et tu le sais. On va trouver un moyen d’y rentrer et je le pulvériserais pour ce qu’il croit pouvoir te faire, mais on ne va pas te mettre en danger.
Il la regarde droit dans les yeux.
- Et c’est le petit ami ainsi que le flic en charge de ta protection qui dit ça ! La forêt à trop de paramètre alors que si on s’infiltre à l’intérieur, on pourra possiblement trouver un moyen de le faire sortir. Il n’a pas pu ne pas te laisser une chance de rentrer « chez vous » vue comment il est décidé à t’avoir.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis (étonnamment)collaboratrice de la police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien, même si je n'ai pas l'habitude d'être aimée. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Devant la mine désolée de son petit-ami, Rafaela hésite un temps ; doit-elle se radoucir ou continuer à le bouder, histoire de bien montrer sa désobéissance ? Le temps de prendre sa décision, elle décide de poursuivre son ouvrage comme si de rien n’était, comme si elle n’avait rien entendu. Cette stratégie est mise à mal lorsqu’il s’approche d’elle, la faisant légèrement sursauter, avant de la tourner.
Il y a quelques semaines, elle n’aurait jamais :laissé qui que ce soit, et encore moins un homme disposer d’elle ainsi. Il y a quelques semaines, elle avait le contrôle sur tout, tout le temps, et sans place pour l’imprévu. Mais ça, c’était avant qu’elle le rencontre.
Aujourd’hui, elle est là, plantée au milieu de cette planque paumée, à l’écouter attentivement lui interdire de se mettre en danger, comme si elle était une enfant, ou pire une femme fragile. Néanmoins, elle dompte vite ces pensées pour se focaliser sur la dernière partie de l’exposé de Hunter.
Elle aussi, elle a déjà pensé que Dimitri lui aurait laissé des indices pour retrouver le chemin de “leur” maison, mais avait abandonné cette hypothèse après la fête des mafieux : comment pouvait-il souhaiter qu’elle rentre et tenter de tuer Hunter ? A l’époque, cela ne faisait pas sens, car elle n’avait pas encore mesuré la folie de Dimitri.
A présent, tout semble plausible… et d’un coup, les pièces du puzzle se rassemblent. C’est pourquoi, comme frappée par la grâce, elle demande : - Hunter, est-ce que tu te souviens du tatouage que portait la victime tuée près du night-club ? Je crois qu’il veut que je rentre par la porte du renard, à l’arrière de la maison.
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Clionestra
Sam 23 Nov - 13:01
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il sait qu’elle n’est pas une personne faible. Il. Le. Sait. Mais c’est pour ça qu’il est d’autant plus inquiet. Parce qu’elle est le genre à pouvoir se battre. Elle n’aura pas la prudence de s’enfuir, ou d’éviter le combat. Non. Sa douce et incroyable petite amie cracherait à la gueule du méchant et lui botterait le cul. Alors il a le droit de s’inquiéter. Il a même le devoir de s’inquiéter. Il continue de tenir la main de la jeune femme, faisant une pression dessus.
- Je me souviens.
Il n’aime pas l’idée que cette femme incroyable puisse avoir un lien avec cette personne machiavélique. Il pince les lèvres. Il n’aime pas ça. Il se penche et embrasse à peine sa joue. Il l’observe doucement. Il n’a pas envie de la laisser aux mains d’un monstre. Il soupire.
- Il va falloir que je te fasse confiance pour y rentrer alors. Saches que je ne suis pas le genre d’homme qui étouffe sa partenaire, enfin je ne crois pas, mais je m’inquiète pour toi. Cela en devient même douloureux à l’intérieur de ma cage thoracique. J’ai peur pour toi. Allons y avant que je ne change d’avis.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis (étonnamment)collaboratrice de la police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien, même si je n'ai pas l'habitude d'être aimée. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Tout ira bien, je te le promets.
Rafaela caresse la joue de Hunter, et, de son autre main, glisse ses doigts dans ceux de son petit-ami. Elle sait très bien qu’elle vient de faire le genre de promesse qui ne tient jamais, comme un chèque en blanc, mais c’est pour son bien… pour leur bien. Car s’il y croit, ne serait-ce qu’un instant, cela lui donnera peut-être la force et le courage de mettre Dimitri hors-jeu, une fois pour toute.
- Allons-y.
Ainsi, après un baiser ni trop court ni trop long, qu’elle savoure comme s’il était le dernier, le couple, redevenu un duo d’équipiers s’avance vers leur véhicule. L’ancienne sicaire entre les coordonnées GPS du petit sentier menant à son ancienne demeure, puis s’engage un trajet profondément silencieux, à la fois trop court et trop long.
Lorsqu’ils arrivent enfin sur place, la jeune femme sent son estomac se nouer, tandis que ses jambes deviennent cotonneuses. Pourtant, il faut qu’elle se lance. Alors, portée par une force qu’elle ne saurait nommer, la Brésilienne parvient à s’extirper du véhicule, mais aussi à respirer quelques coups, avant de se retourner vers son binôme. - Hunter, je t’aime profondément.
Sans attendre de réponses, elle s’avance vers la maisonnée, prête à affronter son passé.
Après un chemin où tout lui paraît à la fois familier et lointain, elle se retrouve face à la fameuse porte. Comme elle s’y attendait, les micro-caméras installées à l’époque sont toujours en place, et même encore plus nombreuses. La porte est verrouillée par un cadenas vétuste qu’elle ne connaît que trop bien.
Patiemment, elle entre un code, qui correspond en fait à une date de naissance factice, commune à plusieurs de ses identités alternatives. Un instant plus tard, la porte est ouverte…
… la laissant face à Dimitri, et son sourire sardonique.
- Princesa, je suis tellement heureux de te revoir… - Pas moi ! Reste loin de moi ! - Arrête de mentir, je sais que toi aussi, tu en as envie. - Ne me touche pas ! dit-elle en le tenant en joug.
Elle est fébrile, il le sent bien. Sûr de lui, il s’approche d’elle, la prend par la taille, et hume son cou. L’espace d’un instant, elle redevient cette petite fille terrifiée lorsque son beau-père la rejoignait sous ses draps.
… Et l’instant d’après, un coup de feu retentit.
Tout est arrivé très vite, trop vite. Maintenant, Rafaela est au sol avec une terrible douleur au flanc gauche, tandis que Dimitri, un sourire narquois sur les lèvres, lui lance : - Il me reste juste à m’occuper de ton inspecteur de malheur, et tu seras à moi, seulement à moi, Lisa Martinez.
Elle ne peut pas répondre, mais peut entendre un nouveau coup de feu retentir, avant de sombrer dans un profond sommeil.
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Clionestra
Ven 29 Nov - 19:37
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il est en panique quand il arrive à destination. Le baiser échangé avait vraiment trop le goût d’un adieu et ça lui déchire le cœur. Il a l’impression que son âme est en pause, comme si toutes les terminaisons nerveuses de son corps avaient commencés à lâcher pour annoncer la fin. L’amorce d’une déchéance. Il se demande s’il survivrait à cette soirée. Il a peur de ne pas survivre… et le futur lui donna raison d’une manière dont il ne s’attendait pas. Il n’a pas eu le temps de lui dire qu’il l’aime. Oh, elle le sait… mais il aurait voulu lui dire avant qu’elle ne parte loin de lui. Il aurait voulu dire tellement de chose, chaque partie de son esprit qui se cogne contre ses habitudes. Il aurait voulu lui dire ce qu’il pense réellement d’eux. Que cela lui fait peur et lui plait tout en même temps. Il voulait expliquer tout ça, et plus encore. Maintenant ? Il n’en aura peut être plus la chance.
Parce que la jeune femme vient de se prendre une balle et qu’il sent la panique qui se déverse en lui tel un ouragan. Il est une tempête et quand le second coup de feu essaie de l’atteindre, il l’évite. Il s’approche et arrive à le frapper. Il ne sait pas pourquoi il n’a pas tirer. Il perd son arme. Ils se disputent comme deux combattants. Il faut un combat à mort ou rien. Il arrive à le faire tomber, trop proche de sa princesse, à lui. Il n’est pas le genre de personne jaloux ou possessif… mais savoir que cet homme pense pouvoir avoir un droit sur la femme de sa vie ? Cela le dégoûte, l’énerve, l’effraie. Il se prend un grand coup de poing dans le menton, mais arrive à prendre l’arme sur le sol… et il lui met une balle dans le ventre. Il s’écroule sur le sol. Dimitri essaie de se rapprocher de Rafaela, mais Hunter lui donne un uppercut dans le menton avant qu’il ne s’approche d’elle.
- Ne t’en fais pas, mi corazon, je vais t’aider. Tu reviendras à moi, je te le promet.
Il entend McBest qui débarque avec toute la brigade. Ils prennent possession de l’endroit à partir de la porte qu’ils ont ouverts. La jeune femme doit aller à l’hopital, et Hunter ne la quitte que quand on l’oblige à retourner dans la salle d’attente. Il a du sang sur lui et il effraie les mamies, mais il s’en tape. Il est comme un lion en cage qu’on a pas nourri. Au bout de plusieurs heures, on vient le voir, et sa première réaction fut de plaquer le médecin contre le mur en lui demandant comment elle va.
C’est MacBest qui arrive à lui faire lâcher prise pour avoir les nouvelles de la jeune femme. Les médecins expliquent qu’après une hémorragie, elle a réussi à revenir parmi les vivants, et qu’elle était en salle de réveil. Hunter n’attend pas, il rejoint la salle et s’assoit à côté d’elle. Il est presque à fracasser quelqu’un quand il remarque les menottes à ses poignets. On lui dit qu’elle reste une tueuse en série et à gage. Il s’en fou. Il rappelle la règle pour ceux qui arriveront à attraper Poem. Elle a réussi. Elle a réussi à l’attraper et elle l’a même tué. Quiconque dirait l’inverse se prendrait un coup de poing. Il finit par se mettre à côté d’elle sur le lit et il y reste une nuit complet. Il ne bouge pas, ne dors pas, et la seule preuve qu’il n’est pas mort est sa respiration qui va lentement. Quand elle semble ouvrir les yeux, il est déjà alerte, il pose une main sur son front et lui pousse des mèches de cheveux.
- Je suis là, mon amour. Je suis là. Et tout va bien. Je suis là.
Il embrasse sa joue avec délicatesse, continue de la bécoter jusqu’à ce que la jeune femme soit totalement alerte. Il continue de toucher ce visage qu’il aime temps. - Je t’aime, ne me laisse pas.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis (étonnamment)collaboratrice de la police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien, même si je n'ai pas l'habitude d'être aimée. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Il est là.
C’est la première chose qui la frappe lorsqu’elle recouvre ses esprits. Il est là, doux et disponible, caressant gentiment son visage. Elle aimerait faire de même… mais les menottes à ses poignets l’en empêchent. En les remarquant, elle comprend tout à fait, mais, pendant un court instant, se sent curieusement honteuse.
Malgré tout, ces pensées reviennent rapidement aux évènements récents. - Je t’aime aussi… Et je suis désolée pour Dimitri. Je sais que ça fait quasiment 10 ans que tu le traques. J’ai été en dessous de tout.
Sa voix tremble, car, au-delà de la déception d’avoir perdu le combat contre son “ex-frère”, elle s'imagine déjà qu'il a échappé aux enquêteurs.. et qu'elle se le pardonnera difficilement. Cependant, avant qu’elle ne puisse en dire plus, la chirurgienne pénètre dans sa chambre.
- Bonjour Madame Dos Santos, comment vous sentez-vous ? - Plutôt bien, mais un peu assommée. J’ai envie de me rendormir… - C’est tout à fait normal, les effets de l’anesthésie se dissiperont dans les prochaines heures. Cependant, vous pourriez également avoir des douleurs abdominales, car. vous avez été touchée au niveau de l'intestin. Normalement, vous pourrez à nouveau manger dans 48h, mais on vous gardera en observation une semaine. - Quand est-ce que je serai sur pied ?
La médecin semble gêné, et mordille sa lèvre, tandis qu’elle sent la prise de Hunter s’amplifier. - Et bien, c’est compliqué. On en saura plus dans les prochaines semaines, mais en attendant, vous aurez probablement du mal à vous déplacer, ou à effectuer certaines activités seule. C'est pourquoi, si l’observation se passe bien, on vous offre deux possibilités : rentrer chez vous, avec (régulièrement) des soins infirmiers à domicile ainsi que des consultations, ou bien rejoindre notre centre de réadaptation. Tout dépend de votre réseau de soutien, et de la disponibilité de vos proches…
Lorsque le docteur quitte la pièce, elle se tourne vers Hunter. - Merci d’être resté calme. Pour la suite, c’est toi qui décide. Je ne veux pas être un poids pour toi... Surtout après avoir raté ma mission.
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Clionestra
Hier à 19:17
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il regarde encore les menottes avec l’envie de les fracasser, pour enlever les cheveux qui trainent sur son visage.
- Je jure que tu ne les garderas pas longtemps, mon amour, ne t’en fais pas pour ça.
Il ne laissera personne mettre la jeune femme derrière les barreaux après totu ce qu’elle a traversé pour être ici. Elle a sauvé le monde, ou presque. En tout cas, Hunter sait qu’elle a sauvé le sien, d’univers, et ça lui suffit. Hunter sourit. La jeune femme pense à lui avant elle-même, typique d’elle.
- Il est hors d’état de nuire, c’est tout ce qui compte pour moi. Tu n’as pas à demander pardon.
Il s’en fiche qu’il soit mort ou vivant. Il s’en fiche qu’il soit arrêté par un autre que lui. Il se fiche de tout, sauf d’elle et de son existence dans sa vie. Il laisse la jeune femme parler tranquillement alors qu’elle s’occupe d’elle, pour une fois. Il fait un sourire tendre à la patiente. Il caresse à nouveau son visage, comme si ses doigts étaient aimantés vers elle.
- Je veux être auprès de toi, alors tu choisis. On peut vivre dans mon appartement, ou je peux rester avec toi dans le centre de rééducation. Dans tous les cas, tu ne te débarasseras pas de moi comme ça.
Elle opine du chef quand Hunter parle des menottes. Lorsqu’il mentionne Poem, ce sourire laisse place à une expression interloquée.
- Hors d’état nuire ?
Elle hésite à en demander plus, mais se ravise en sentant une douleur dans son estomac. Pour l’instant, la jeune femme doit se concentrer sur elle-même, et sa guérison. Rassurée en sachant qu’il veut toujours d’elle, elle caresse la main de son coéquipier en lui adressant un sourire rassurant. - Ne t'inquiète pas, je ne comptais pas me débarrasser de toi. Ceci dit, même si je préférerais retourner dans ton (ou notre) appartement, je t’avoue qu’il me plairait plus avec un peu de décoration et des meubles en plus.
À vrai dire, dès qu’elle a découvert le logement de Hunter, l’ancienne sicaire a eu de nombreuses idées pour le meubler. Cependant, si, à son arrivée, elle n’y pensait que de manière succincte, comme on jugerait la décoration d’une chambre d’hôtel, aujourd'hui, les choses ont bien changé… car elle va probablement rester.
Elle sourit encore, comme honteuse de cet aveu, puis se blottit contre son petit-ami. Un long soupir, mêlant soulagement et doutes lui échappe, avant qu’elle plonge ses yeux dans ceux de l’inspecteur, lui confiant : - C’est étrange, je n’arrive pas à me réjouir. Je sais que je devrais être heureuse de la situation, mais la seule chose à laquelle je pense, c’est : qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?
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