J'ai 46 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis sénateur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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Abandonné par sa mère peu de temps après le décès soudain de son père, Wyatt appris rapidement à ne compter que sur lui-même. Joyeux luron sur les bancs de l’école, il reste toutefois un étudiant studieux, ce qui lui ouvrit les portes de l’Université de Columbia à New York où il étudia la politique. Ce fut pendant ses études qu’il rencontra celle qui saura l’amour de sa vie, Johanne, qu’il épousa deux ans après leur première rencontre. Toutefois, si la vie les laissa à l’abri des épreuves durant quelques années, elle finira toutefois par jeter son dévolu sur leur désir de construire un foyer, engendrant la perte de leur fils au cinquième mois de grossesse. Leur relation ne résista pas au deuil, à la souffrance et à la distance que Wyatt leur imposa pour parvenir à garder la tête hors de l’eau après ces épreuves. Johanne demanda le divorce, mais ce fut lui qui signa les papiers en premier, libérant ainsi son épouse de toute contrainte inhérente à sa carrière politique. Peu de temps après, il fut nommé sénateur de l’État de New York et tenta de se reconstruire entre New York et Washington, en acceptant que sa femme ne fasse plus partie de sa vie aujourd’hui…
De retour sur la plage, Wyatt posa un regard sceptique sur son ex-femme alors qu’il sentait bien qu’elle se moquait de lui en cet instant. Il esquissa un sourire en répliquant un « OK… » peu convaincu. Sa langue avait-elle fourché ? Le politicien se reconcentra sur les activités que Johanne souhaitait faire en sa compagnie. Il n’allait pas décliner. Lui aussi éprouvait cette envie de passer davantage de temps en sa compagnie. De sorte qu’il proposa de cumuler les activités les unes après les autres. C’était sans compter sur Johanne qui lui rappela qu’ils étaient en vacances. Le politicien allait devoir apprendre à profiter de la vie et de prendre du temps libre également. Après tout, ils étaient tous les deux à Hawaï pour deux semaines. Il acquiesça d’un signe de tête tour en lui souriant avec douceur « J’irais à la plage quand tu dormiras ». Comme s’ils partageaient la même chambre… « Enfin pour t’attendre pour partir, je veux dire » se rattrapa-t-il un peu maladroitement. Il n’en perdit pas son sourire pour autant alors qu’ils s’avançaient tous les deux jusqu’aux chaises longues.
Quand elle lui demanda s’il avait pratiqué la plongée auparavant, il se mit à rire tout en répondant par la négative « Tu as peur qu’on se noies ? » Et ajouta « On peut prendre des cours si tu le souhaites ». Et puis c’était toujours agréable d’appréhender une nouvelle activité après tout. La prochaine fois, ainsi, il n’attendrait peut-être pas d’être en vacances à Hawaï pour pratiquer. Il ne manquait plus qu’à se renseigner maintenant… Et c’était également le temps pour Wyatt de rejoindre sa serviette avec toute l’habilité qui lui sied.
Lorsqu’il vit que Johanne quittait la plage une heure plus tard, il hésita un instant pour en faire de même, mais décida de rester un peu de temps, avant de rejoindre sa chambre et de plonger dans les bras de Morphée le temps d’une heure ou deux. Il pris ensuite une douche et s’appreta pour la soiree avec Johanne en optant pour un pantalon de costume et une simple chemise blanche au col ouvert et manches relevées. En descendant dans le hall, il interrogea la réceptionniste du regard et avec un sourire entendu, lui désigna le bar. Il s’avança à pas lent et pris le temps de la contempler au loin. Elle était belle. Mais son cœur se serra en voyant un homme approcher… Il n’était pas le seul à la trouver rayonnante et séduisante. Il devait se faire une raison. Plus d’alliance pour rappeler aux autres qu’ils étaient destinés l’un à l’autre. Il patienta donc quelques minutes ainsi, avant de s’approcher, prononçant un délicat « Salut toi… » puis releva son regard sur l’inconnu « Tu veux qu’on reporte notre dîner ? » Demanda-t-il à Johanne en reportant son attention sur elle.
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Jeu 25 Mai - 14:18
Johanne Andrews
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Johanne bloqua, son regard fixé sur Wyatt. Elle se pinça les lèvres tout en étant incapable d’arrêter de sourire. « -mouais… » finit elle par lâcher avec un léger hochement de tête, détournant enfin les yeux. « -enfin on pourra aussi aller à la plage ensemble si… si tu veux… » elle désigna d’un doigt peu assuré la chaise longue et ajouta : « -je… je peux faire une petite sieste ici aussi. » non mais qu’est ce qui lui prenait ? Retour au prémisse de leur relation ? Oui, ça sonnait vraiment comme ça. Dire les choses de façon presque détourner pour éviter que l’autre se fasse des idées. Alors qu’il avait toute les raisons de s’en faire. Des années plus tôt, c’était sur une conversation de ce type-là, qu’elle l’avait retenu et embrasser avec une envie folle, pour la première fois. Elle changea de sujet, parlant de la plongé et elle releva le visage vers Wyatt. « -ba faut avouer que ça serait con. Et je crois que je serais un peu plus rassuré si on faisait ça. » elle se reprit : « -mais t’es pas obligé de le faire hein ?! Tu as toujours été plus à l’aise dans l’eau que moi. Mettre la tête dans l’eau ça va. Me dire qu’il y a je sais pas combien de mettre cube au-dessus de ma tête… je le gère moins bien. » elle n’avait pas envie de faire une crise de panique au moment de voir les tortues. Ça serait vraiment gâcher un souvenir.
Johanne avait prit son temps pour se préparer. Elle n’avait pas cherché à être la femme la plus sublime de la soirée. Mais elle avait choisi sa robe avec soin, et s’était coiffée avec tout autant d’attention. Elle savait que Wyatt serait élégant. Il aimait ça. Il le portait sur lui. Une fois au bar, elle commanda à boire et finit par adresser un sourire à l’homme qui venait d’approcher. « -vous êtes seule ? » demanda-t-il. « -non. » répondit la jolie brune. « -il a de la chance… vous êtes une femme ravissante. » elle sourit, presque en se moquant : « -pourquoi les hommes pensent que ce genre de phrase va nous faire fondre ? » l’homme la regarda, déstabilisé. « -vous auriez pu me demander mon prénom, me demander ce que je fais dans la vie, plutôt que d’attaquer ainsi. » il se mit à rire, avec une certaine gêne. « -je suis désolé. C’est vrai vous avez raison. » il se commanda à boire et demanda alors : « -Jack, et vous êtes ? » elle sourit : « -Johanne. » elle se retourna avec lenteur vers la salle : « -la femme en robe rouge là-bas, elle, elle est seule… commencer par, bonsoir je suis Jack, comment vous appelez vous ? Et j’imagine que ça devrait bien se passer. » il rit de nouveau, elle aussi. Wyatt arriva à ce moment précis. Elle lui sourit : « -voici le chanceux. » lança-t-elle en se levant. « -bonne soirée. » ajouta Johanne à l’inconnu du bar, avant de glisser son bras sous celui de Wyatt, prenant son verre au passage : « -je ne suis pas venue ici pour faire des rencontres ou m’envoyer le premier venu. D’accord ? » c’était avec lui qu’elle voulait passer la soirée. « -qu’est-ce que tu bois ? Tu veux bien qu’on mange en terrasse ? »
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Jeu 25 Mai - 19:57
Wyatt Andrews
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Abandonné par sa mère peu de temps après le décès soudain de son père, Wyatt appris rapidement à ne compter que sur lui-même. Joyeux luron sur les bancs de l’école, il reste toutefois un étudiant studieux, ce qui lui ouvrit les portes de l’Université de Columbia à New York où il étudia la politique. Ce fut pendant ses études qu’il rencontra celle qui saura l’amour de sa vie, Johanne, qu’il épousa deux ans après leur première rencontre. Toutefois, si la vie les laissa à l’abri des épreuves durant quelques années, elle finira toutefois par jeter son dévolu sur leur désir de construire un foyer, engendrant la perte de leur fils au cinquième mois de grossesse. Leur relation ne résista pas au deuil, à la souffrance et à la distance que Wyatt leur imposa pour parvenir à garder la tête hors de l’eau après ces épreuves. Johanne demanda le divorce, mais ce fut lui qui signa les papiers en premier, libérant ainsi son épouse de toute contrainte inhérente à sa carrière politique. Peu de temps après, il fut nommé sénateur de l’État de New York et tenta de se reconstruire entre New York et Washington, en acceptant que sa femme ne fasse plus partie de sa vie aujourd’hui…
Cela faisait bien longtemps que Wyatt ne s’était pas montré ainsi maladroit dans ses paroles. En fait, la dernière fois remontait à une vingtaine d’année. Il clôturait son cursus universitaire à Columbia, aspirant à une brillante carrière politique lorsqu’il fit la rencontre d’une jeune femme dans un café. Son intelligence et sa bienveillance n’avaient d’égale que sa beauté et son charme. Il fut épris d’elle au premier regard, et il se souvenait encore parfaitement de ses bafouillements à répétition, ou encore de ses incessantes correction pour qu’elle ne se méprenne pas sur ses attentions. Wyatt aurait pensé qu’après une douzaine d’année de mariage et quatre ans de divorce, il se serait montré plus éloquent et assuré lorsqu’il s’adressait à Johanne. Baliverne ! Il avait des cheveux gris et des rides marquées dorénavant son visage, mais il était le même homme qu’elle avait rencontré vingt ans auparavant. Son ex-femme avait toujours cette même capacité à le déstabiliser par sa seule présence et au vu du sourire qu’elle lui adressait, elle semblait apprécier le politicien maladroit. Il en compris les raisons lorsqu’elle lui proposa de se rendre ensemble à la plage. Elle aussi se montrait maladroite. Elle non plus n’avait pas changé, et il eut la réelle impression de revenir vingt ans auparavant, au coin de Lexington Avenue. Le jour où elle l’avait embrassé pour se faire taire mutuellement. Son sourire ne quitta pas ses lèvres alors qu’il la couva du regard avec douceur « J’aimerais beaucoup » répliqua-t-il avec plus d’assurance cette fois-ci « Tu te laisseras bercée par le flux des vagues et ma présence rassurante ». Johanne non plus ne semblait pas vouloir passer trop de temps loin de lui. Ils finirent par rejoindre les chaises longues que son ex-femme avait désigné du doigt quelques instants auparavant, et sur laquelle il finit par prendre place alors qu’ils organisaient les excursions des jours prochains. Il posa sa main sur la jambe de Johanne alors qu’elle lui rappela qu’il n’était pas obligé de la suivre lors des premières sorties en mer qu’elle souhaitait faire pour ne pas paniquer le jour J. « Raison de plus de t’accompagner. Tu te sentiras plus rassurée si je suis présent, alors je viens. ». Il ne lui laissait pas vraiment le choix. Ils avaient toujours été là l’un pour l’autre. Enfin jusqu’à la perte de Marcus. Wyatt connaissait assez Johanne pour savoir qu’elle se sentirait plus en paix en le sachant à proximité.
En fin de journée, Wyatt avait pris le temps de s’apprêter pour son tête-à-tête avec Johanne. Une longue douche avant de se raser, de se vêtir élégamment et de mettre quelques gouttes de parfum. Toujours le même depuis toutes ces années. Aux alentours de dix-neuf heures, il descendit dans le hall où ils s’étaient donnés rendez-vous. Un hall vide de toute présence à l’exception des réceptionnistes dont l’une d’elle lui indiqua silencieusement le bar de l’hôtel où se trouvait Johanne. Après quelques pas, il s’arrêta afin de la contempler de loin. Mais la venue d’un inconnu lui serra le cœur et lui rappela qu’ils n’étaient plus unis par les liens du mariage. Elle avait toujours attiré le regard des autres hommes, mais maintenant, elle était en droit de rentrer pendu à leur bras plutôt qu’au sien… Une réalité difficile. Douloureuse. Il laissa donc quelques instants à cet inconnu, mais son corps parlait pour lui. Son ex-femme était en train de le rembarrer à sa manière. Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, glissa l’une de ses mains dans la poche et s’approcha de Johanne et de l’inconnu à qui il s’adressa par pure politesse. Un léger froncement de sourcils d’incompréhension marqua son visage quand elle le désigna comme le chanceux. Il écarta légèrement son bras pour qu’elle puisse glisser le sien, et posa sa main sur la sienne tout en s’éloignant du comptoir « Pourtant tu es en droit de faire des rencontres et de t’amuser un peu. Ce sont les vacances. Tout est permis ». Oh que ça lui écorchait la bouche de lui dire cela ! « Toutefois » appuya-t-il « Je suis ravi de voir que tu préfères ma compagnie à la sienne » et posa son regard sur l’inconnu au loin « Pourquoi tu m’as désigné de chanceux ? ». Un regard ensuite pour la terrasse en entendant sa question et acquiesça « Je veux bien ». Ils s’avancèrent donc jusqu’à la terrasse, prenant place à l’une des tables. Un regard pour le serveur qui arriva rapidement à leur hauteur « Un scotch. Le plus ancien que vous ayez et sans glace, merci ». Il reporta son attention sur Johanne « Tu es…magnifique » tout en la contemplant et lui sourit alors qu’il s’enfonça dans sa chaise, croisant élégamment les jambes « Pourquoi Hawaii au fait ? ».
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Jeu 25 Mai - 20:54
Johanne Andrews
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Johanne avait toujours attiré les regards des autres hommes. Elle était à ranger dans la catégorie des belles femmes. Elle le savait. Mais elle n’en avait jamais joué. Parce que le seul qui comptait, qui avait compté toutes ces années, c’était Wyatt. Peut-être que s’il n’avait pas été présent, la conversation avec Jack aurait tourné différemment. Et encore… elle en doutait fort. Comme elle le lui avait dit, il y avait bien des façons d’aborder les femmes. Et elle ne se résumait pas qu’à son physique. Elle avait de l’esprit, de la répartie aussi. De la conversation, des centres d’intérêts divers et varié. Mais ils étaient à Honolulu, en vacances, alors forcement une femme seule au bar, cela laissait sans doute voir une certaine ouverture. Sauf que Wyatt était là. Elle ne l’avait pas vu, mais c’était avec lui qu’elle avait rendez vous ce soir. Et elle ne comptait passer la soirée avec personne d’autre.
Alors à sa façon, elle fit comprendre à Jack qu’elle n’était pas intéressée, sans pour autant l’envoyer sur les roses. Son ex-mari décida de se manifester à ce moment-là, et glissa son bras sous le sien avant de prendre congé de l’autre homme. « -je sais, mais ce n’est pas pour ça que je suis ici. » elle n’avait pas besoin de l’autorisation de Wyatt pour rencontrer d’autres hommes. Elle était au courant qu’ils n’étaient plus liés par le sacrement du mariage. Sauf que c’était en sa compagnie qu’elle souhaitait être. Être si proche de lui, cela lui provoquait un certain bien être, une sorte d’apaisement. Eux qui s’étaient quitté de façon si difficile, qui n’étaient plus capable de rester dans la même pièce plus d’une heure. Ce soir, elle retrouvait ce besoin d’être proche de lui. Sa relation avec Zack avait prit fin parce qu’elle était incapable de réellement s’engager. Elle savait parfaitement pourquoi. Parce que l’homme de sa vie, c’était celui qui avançait à son bras. Elle lui sourit. « -tu en as douté… » ce n’était pas une question, mais une observation. « -oh parce qu’il a dit que celui qui devait passer sa soirée avec moi avait de la chance. » elle ne savait pas si c’était vrai, mais de son côté, elle en était heureuse.
Ils rejoignirent la terrasse, et elle prit place en face de Wyatt, croisant les jambes avec élégance, après avoir posé son verre sur la table. Un sourire : « -j’aurai pu commander pour toi. » sur ça, il n’avait pas changé. « -merci… » et sans baisser le regard elle ajouta : « -toi aussi tu es très beau… » elle l’avait toujours trouvé sexy en chemise blanche, col ouvert, sans cravate… D’un point de vu extérieur, elle savait qu’ils formaient toujours un beau couple. Elle fit glisser son index autour de son verre, le coude sur la table, avancé dans sa chaise : « -pour le soleil, la plage… j’avais envie de quelque chose de plus dépaysant ou atypique, mais je ne me voyais pas voyager seule avec mon sac à dos. Ici, le cadre de l’hôtel est plutôt sécurisant. » elle voulait quelque chose de différent, avec une autre culture, mais partir à l’aventure en solo… « -partir seule dans un autre pays, c’était m’engendrer du stress. Et je n’avais pas envie de l’emmener dans mes bagages celui-là. » oh non vraiment pas. « -je ne regrette pas mon choix. » se permis-t-elle d’ajouter sans le quitter des yeux, tout en portant son cocktail à ses lèvres. "-j'avais aussi envie de décompresser, de ne rien faire de mes journées... de pouvoir profiter de la piscine en buvant une margarita. Peut-être aller danser... "
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Ven 26 Mai - 8:54
Wyatt Andrews
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Abandonné par sa mère peu de temps après le décès soudain de son père, Wyatt appris rapidement à ne compter que sur lui-même. Joyeux luron sur les bancs de l’école, il reste toutefois un étudiant studieux, ce qui lui ouvrit les portes de l’Université de Columbia à New York où il étudia la politique. Ce fut pendant ses études qu’il rencontra celle qui saura l’amour de sa vie, Johanne, qu’il épousa deux ans après leur première rencontre. Toutefois, si la vie les laissa à l’abri des épreuves durant quelques années, elle finira toutefois par jeter son dévolu sur leur désir de construire un foyer, engendrant la perte de leur fils au cinquième mois de grossesse. Leur relation ne résista pas au deuil, à la souffrance et à la distance que Wyatt leur imposa pour parvenir à garder la tête hors de l’eau après ces épreuves. Johanne demanda le divorce, mais ce fut lui qui signa les papiers en premier, libérant ainsi son épouse de toute contrainte inhérente à sa carrière politique. Peu de temps après, il fut nommé sénateur de l’État de New York et tenta de se reconstruire entre New York et Washington, en acceptant que sa femme ne fasse plus partie de sa vie aujourd’hui…
Johanne avait toujours attiré le regard des hommes, même lorsqu’ils étaient mariés. Sa seule présence à ses côtés ne parvenait pas toujours à résigner ses prétendants. Il l’avait toujours accepté parce qu’il connaissait l’amour qu’elle lui portait. Mais ce soir, Johanne était libre d’accepter une invitation à partager un verre ou une table avec un inconnu. Cette réalité était douloureuse, parce que c’était son ex-femme et que les sentiments qu’il lui portait n’avaient jamais disparu… Pour autant, Wyatt devait se faire une raison, alors il resta un instant en retrait, jusqu’au moment où il considéra que la belle brune était actuellement en train de repousser les avances de son prétendant. Il fit donc un premier pas, puis un deuxième, et s’avança ainsi jusqu’au comptoir du bar. Wyatt ne s’imposa pas. Il n’était plus légitime à le faire. Il lui laissa donc une porte ouverte, mais elle l’a referma bien vite en se saisissant de son bras. Johanne désirait passer sa soirée en sa compagnie. Il sourit à sa réponse « Bien. Allons dîner alors » et enclencha le pas en direction de la terrasse pour y poursuivre leur soirée en tête-à-tête. Toutefois, dans sa sincérité la plus complète, il rétorqua un « Oui. Après tout, tu pourrais trouver la compagnie des autres hommes plus agréable que la mienne ». Pendant longtemps, à leur rencontre, Wyatt s’était demandé pourquoi lui et pas un autre. Elle avait un large choix de prétendant. Des plus charismatiques que lui, des plus aisés également. Mais son choix s’était porté sur lui, et ça avait duré. Encore ce soir, c’était lui qu’elle choisissait. Un regard pour l’inconnu avant de reporter son attention sur Johanne « Il est perspicace » et lui sourit avec tendresse avant de prendre place sur la terrasse.
A peine installé que Wyatt fit signe au serveur pour passer commande et lorsque ce fut chose faite, il émit un petit rire à la remarque de son ex-femme « Mes goûts n’ont pas changé » tout en la fixant davantage. Il y a certaine chose qui ne change jamais. Comme la beauté de celle qui fut jadis son épouse et ne s’en cacha pas. Il avait toujours su lui dire et sourit avec douceur à son retour de compliment « Merci » répliqua-t-il sans la quitter des yeux. Il finit par détourner le regard à l’arrivée du serveur pour le remercier et porta délicatement son verre à ses lèvres pour en prendre une gorgée avant de le reposer sur la serviette en papier qui l’accompagnait. Il releva son regard sur elle tout en l’imitant, s’avançant sur sa chaise « Il y a pire comme endroit pour un premier voyage ». Il acquiesça « Tu as bien fait de le laisser à Williamsburg . Il n’a pas sa place ici » répliqua-t-il avec humour tout en faisant un geste de la main pour confirmer ses diras. Il reprit une gorgée de Scotch et reposa lentement son verre sur la table tout en relevant ses yeux sur Johanne. Il déglutition avec tout autant de lenteur, son regard devenant plus intense aux mots de son ex-femme « Moi non plus ». Il s’avança un peu plus sur sa chaise « Danser… Ça fait bien longtemps que je ne l’ai pas fait ». Il sortit son portable de la poche et répliqua un « Une seconde » en sachant pertinemment que Johanne avait finit par détester ce petit objet qui avait tant dicté leur quotidien. Une musique s’éclipsa de son portable et Wyatt le posa sur la table avant de se lever et tendit la main à Johanne « M’accorderais-tu cette danse ? ».
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Ven 26 Mai - 17:05
Johanne Andrews
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« -oui…, mais t’es là… » avait elle répondu avec un sourire en coin taquin. Elle n’avait pas la moindre envie d’apprendre à connaitre un autre homme. De faire l’effort de sourire, de raconter son histoire, en évitant les passages qui mettaient de la gêne dans la conversation, qui ravivait les douleurs. « -ils sont peut-être agréable, intéressant capable de me plaire. Sauf que ce soir, c’est avec toi que je dine. Et avec personne d’autre. » elle n’avait pas l’intention de changer ses plans, ça ne lui avait même effleuré l’esprit trois secondes. Wyatt n’avait jamais été jaloux. Et de son côté, elle n’avait jamais chercher à séduire un autre homme. Elle ne ressentait pas le besoin. Parce qu’elle l’avait lui. Et que c’était tout ce qui comptait. Ce soir, malgré le divorce, rien n’avait changé. C’était lui et personne d’autre. Alors oui, elle avait toujours cette petite voix en tête. Que revenir en arrière était impossible, imprudent peut-être. Mais merde, ils étaient là, ensemble. Quatre ans sans lui, quatre ans sans son sourire, son parfum, le son de sa voix. Johanne en avait besoin. Elle ne voulait, ne pouvait pas passer à côté de ça.
Elle adora ce regard appuyé qu’il posa sur elle. Elle sourit. Puis elle apprécia son compliment, renvoyant la balle. Il était beau. C’était la vérité. Et elle ne devait pas être la seule à le penser ici ce soir. Elle lui expliqua pourquoi elle avait choisi Honolulu. Un sourire amusé : « -j’étais pas vraiment tenté par un séjour au fin fond du Texas. » son sourire s’élargit. Elle évoqua son stress, et sourit de plus bel. Ils venaient de se lancer dans un petit jeu dangereux. Ces regards… ces mots. Elle savait qu’il ne faudrait pas grand-chose pour qu’elle flanche. Parce que c’était Wyatt. « -c’est vrai ? » demanda Johanne, étonnée. Il aimait ça. Il était doué. Son sourire s’envola lorsqu’elle vit le téléphone. Elle recula dans sa chaise, reprenant une gorgée de son cocktail. Il avait amené son téléphone à leur diner… Certaines choses n’avaient pas changé, effectivement. Elle reposa son verre avec lenteur en entendant la musique. Un regard interrogateur passant du portable à son propriétaire. « -ici ? » demanda la belle brune avant qu’un sourire ne revienne s’inviter sur son visage. « -tu es sérieux en plus… » elle glissa sa main dans la sienne, et se leva pour s’approcher de Wyatt, posant sa seconde main sur son épaule. Son corps contre le sien, elle fixa un point au loin, sa joue frôlant presque la sienne. Il fallait qu’elle le dise. Alors, sans reculer le visage, elle souffla à son oreille : « -tu m’as manqué… » Elle se pinça les lèvres et recula légèrement son visage : « -je devrais pas le dire je sais… mais… » son regard dans le sien, elle détourna les yeux, soupirant tout en souriant, gênée. « -j’ai envie de passer tout ce temps avec toi. Comme si c’était possible de rattraper le temps perdu… mais… je… je veux pas qu’on se fasse souffrir à la fin… » c’était jouer avec le feu, c’était mettre peut-être le voir partir et dire stop tout de suite. Mais elle voulait clarifier les choses. C’était important pour elle.
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Ven 26 Mai - 20:25
Wyatt Andrews
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Abandonné par sa mère peu de temps après le décès soudain de son père, Wyatt appris rapidement à ne compter que sur lui-même. Joyeux luron sur les bancs de l’école, il reste toutefois un étudiant studieux, ce qui lui ouvrit les portes de l’Université de Columbia à New York où il étudia la politique. Ce fut pendant ses études qu’il rencontra celle qui saura l’amour de sa vie, Johanne, qu’il épousa deux ans après leur première rencontre. Toutefois, si la vie les laissa à l’abri des épreuves durant quelques années, elle finira toutefois par jeter son dévolu sur leur désir de construire un foyer, engendrant la perte de leur fils au cinquième mois de grossesse. Leur relation ne résista pas au deuil, à la souffrance et à la distance que Wyatt leur imposa pour parvenir à garder la tête hors de l’eau après ces épreuves. Johanne demanda le divorce, mais ce fut lui qui signa les papiers en premier, libérant ainsi son épouse de toute contrainte inhérente à sa carrière politique. Peu de temps après, il fut nommé sénateur de l’État de New York et tenta de se reconstruire entre New York et Washington, en acceptant que sa femme ne fasse plus partie de sa vie aujourd’hui…
Peut-être qu’ils n’étaient plus ces étudiants fauchés d’antan partageant un studio délabré à proximité Bronx parce que les fusillades rendaient les loyers plus abordables que dans le centre de Manhattan, mais l’histoire se répétait malgré tout. Parmi l’ensemble de ses prétendants, le choix de Johanne se portait une nouvelle fois sur lui. Pourtant elle aurait pu choisir cet inconnu qui l’avait abordé dans ce bar, mais c’était bel et bien à son bras que son ex-femme était pendu alors qu’ils s’approchaient de la terrasse, Wyatt souriant de sa réponse, touché par les paroles de Johanne. Sa main sur la sienne, tout en s’avançant jusqu’à leur table, le politicien esquissa un sourire à l’attention de son ex-femme, et pour ne pas alourdir davantage l’ambiance en ce début de soirée, rétorqua sur un ton léger « Je peux être agréable et intéressant également ». En ce qui concernait le fait de lui plaire, le politicien savait que c’était déjà le cas. Ils ne seraient pas restés mariés autant de temps, et elle ne serait pas à ses côtés ce soir alors qu’ils avaient apposé leurs signatures sur les papiers du divorce quatre ans auparavant. Ils prirent place à leur table pour les prochaines heures et Wyatt passa commande auprès du serveur qui leur était dédié avant de reporter toute son attention sur Johanne face à lui. Son regard appuyé, il sut exprimer, à sa manière, qu’elle lui plaisait toujours. Tout autant que le scotch dix ans d’âge qu’il se plaisait à boire à l’occasion. Tout n’avait pas changé chez lui. En fait, rien n’avait véritablement changé parce qu’il redevenait peu à peu ce Wyatt qu’elle avait rencontré et dont elle était tombée amoureuse. Celui qui était spontané et qui savait mettre de côté ses obligations professionnelles pour se concentrer sur l’essentiel. Elle. Il le confirma en lui confiant qu’il la trouvait belle. Elle lui retourna le compliment et il sourit.
Un petit rire résonna sur la terrasse alors que ses doigts se renfermaient sur son verre de scotch « Je ne comprends absolument pas pourquoi ! Le Texas a son charme ! » et rit de nouveau « Tu aurais pu partir en Californie ou en Floride également ». Un bref silence et ajouta tout en relevant ses prunelles vertes sur elle « Mais je suis ravi que tu ais choisi Hawaii ». Sinon ils ne seraient pas là ce soir, à discuter en tête-à-tête autour d’un verre. Lorsque Johanne exprima son envie de danser, cela lui fit remémorer quelques souvenirs d’eux deux, dansant dans le salon, à tout moment de la journée, parfois dans les éclats de rires, parfois seulement parce qu’ils souhaitaient être blottis dans les bras de l’un et l’autre. Il n’avait pas dansé à nouveau depuis leur divorce. Cela semblait surprendre Johanne, alors il se justifia « Oui. Tu as été ma dernière partenaire, et je ne trouverais jamais meilleure cavalière ». À ces mots, il prit une gorgée du liquide ambré, puis se saisit de son portable. Le langage corporel de Johanne parlait pour elle. Elle l’imaginait sûrement en train d’envoyer des messages à Claire pour organiser la prochaine réunion à son retour, mais il lui donna tort sans prononcer le moindre mot. La musique parlait pour lui. Il déposa le petit appareil sur la table et se leva, lui proposant de danser avec lui « Oui, ici » et sourit avec douceur en entendant le constat de Johanne. Oui, il était sérieux. Ses doigts se refermèrent sur ceux de la belle brune lorsqu’elle délaissa sa chaise « On en a envie tous les deux, et on se moque du regard des autres ». Tout ce qui comptait, c’étaient eux. Il l’attira délicatement à lui, Une main dans la sienne, l’autre au creux de ses reins, il approcha son visage du sien et huma son parfum. La chaleur de son corps contre le sien. Ses mains posées sur lui. Wyatt n’aspirait à être nulle part ailleurs qu’ici-même en cet instant.
En entendant les mots soufflés à son oreille, le cœur du politicien se mit à battre un peu plus fort dans sa poitrine alors qu’il fermait les yeux, savourant ces quelques paroles presque murmurées. Il réouvrit les paupières en la sentant reculer son visage. Silencieux, il ancra son regard dans le sien, esquissant un sourire alors qu’elle tentait de se montrer résonnée. Elle ne devait pas lui dire ces mots. Et pourtant, il aimait tant les entendre. Il pencha légèrement la tête pour tenter de croiser ses prunelles sombres « Si tu essaies de me dire que tu veux renouer une relation avec moi le temps des vacances, ma réponse sera non Johanne ». Il ne s’arrêta pas de danser pour autant, délaissant seulement sa main dans la sienne pour poser ses doigts sur sa joue « Tu m’as manqué aussi. Terriblement. Mais si tu ne peux m’offrir que deux semaines, alors je décline ton offre. Ton inconnu sera ravi de prendre ma place ». Il caressa avec douceur sa joue sans la quitter du regard, murmurant presque lorsqu’il s’adressait à elle. Leur histoire ne concernait qu’eux. « Cela ne nous empêche pas de passer du temps ensemble ces deux prochaines semaines, mais ça restera seulement du temps entre amis… Sauf si tu me dis que tu es prête à me laisser une nouvelle chance ». Il sentit ses yeux vaciller entre le regard de Johanne et ses lèvres, éprouvant une envie insatiable de l’embrasser, de goûter à nouveau ses lèvres.
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Charly
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Johanne Andrews
J'ai 41 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcée et je le vis plutôt bien. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
« -non c’est vrai ? » lança Johanne en se foutant de lui. Elle savait parfaitement qu’il était agréable et intéressant. Et cela depuis bien longtemps. Cela faisait tellement de bien à la jeune femme de le retrouver. De retrouver l’homme dont elle était tombée amoureuse. Pas celui avec qui elle avait partagé les dernières années de leur mariage. Ici, le politicien pendu à son téléphone n’existait pas. Elle eut soudainement envie que ces deux semaines durent une éternité. Rien que pour le garder avec elle. Pour prolonger ces moments communs.
« -j’imagine… mais non. » grimaça Johanne en parlant du Texas. Elle avait eut envie de dépaysement, tout en restant raisonnable et en sécurité. En laissant de côté le stress. « -c’est vrai. Mais je voulais vraiment voyager. Quitter le pays. Voir autre chose. » elle sourit à la remarque de Wyatt. Puis elle évoqua des activités qu’elle avait projeté de faire. Danser pourquoi pas. Elle fut étonnée de savoir qu’il n’avait pas danser depuis longtemps. « -merci. » pour ce compliment qui rajouta de la douceur à son sourire. Sourire qui s’envola lorsqu’elle le vit saisir son téléphone. Elle avait tant détesté cet appareil qui lui volait à longueur de temps son mari. Mais elle s’était méprise. Ce n’était pas pour un mail ou une gestion d’emploi du temps qu’il avait prit son téléphone, mais pour l’inviter à danser. Elle ne résista pas longtemps. Elle en mourrait d’envie. Alors elle se leva et vint blottir son corps contre celui de Wyatt, le temps d’une chanson. Il avait raison, les autres ne comptaient pas. Pas ici. Ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient.
Dans ce moment de proximité, elle osa lui confier à quel point il lui avait manqué. Elle réalisa que c’était peut-être douloureux à entendre. Pourtant c’était la vérité. Ensuite, hésitant, elle décida cependant de lui dire la vérité. Elle avait envi de passer tout ce temps avec lui. Sauf qu’elle ne tenait pas à ce qu’ils en souffrent par la suite. La réponse de Wyatt en se fit pas attendre. Et elle pinça le cœur de la belle brune. Même si elle savait que c’était la plus sage réponse qu’il pouvait lui donner. « -laisse le où il est celui-là. » répliqua-t-elle avec une touche d’humour. Elle se pinça de nouveau les lèvres et détourna le regard. « -ici tu… ici tu redeviens celui dont je suis tombée éperdument amoureuse. Mais de retour à New York… la politique reprendra sa place… et je n’ai pas ma place dans ce monde. » il le savait autant quelle. Même si elle allait mieux, si elle avait prit le temps de soigner ses blessures et travailler sur elle. Elle ne voulait pas redevenir une note dans l’agenda, calé entre deux réunions. Elle blottit sa joue dans sa main et ajouta : « -deux semaines avec toi… même en tant qu’amis, ça sera déjà merveilleux. » même si elle savait d’avance que ça serait dur… dur de résister à cette alchimie toujours présente entre eux. Elle sourit: "-je suis désolée... j'ai un peu plombé l'ambiance... mais c'était important pour moi qu'on... qu'on clarifie les choses?" un légère grimace pas certaine que ça soit vraiment ça.
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Ven 26 Mai - 21:50
Wyatt Andrews
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Spoiler:
Abandonné par sa mère peu de temps après le décès soudain de son père, Wyatt appris rapidement à ne compter que sur lui-même. Joyeux luron sur les bancs de l’école, il reste toutefois un étudiant studieux, ce qui lui ouvrit les portes de l’Université de Columbia à New York où il étudia la politique. Ce fut pendant ses études qu’il rencontra celle qui saura l’amour de sa vie, Johanne, qu’il épousa deux ans après leur première rencontre. Toutefois, si la vie les laissa à l’abri des épreuves durant quelques années, elle finira toutefois par jeter son dévolu sur leur désir de construire un foyer, engendrant la perte de leur fils au cinquième mois de grossesse. Leur relation ne résista pas au deuil, à la souffrance et à la distance que Wyatt leur imposa pour parvenir à garder la tête hors de l’eau après ces épreuves. Johanne demanda le divorce, mais ce fut lui qui signa les papiers en premier, libérant ainsi son épouse de toute contrainte inhérente à sa carrière politique. Peu de temps après, il fut nommé sénateur de l’État de New York et tenta de se reconstruire entre New York et Washington, en acceptant que sa femme ne fasse plus partie de sa vie aujourd’hui…
Le quadragénaire avait toujours apprécié lorsque Johanne se moquait de lui ainsi, avec une certaine bienveillance. Un trait de caractère qui s’était peu à peu estompé au fur et à mesure que lui changeait pour correspondre davantage aux attentes de ses électeurs et de ses pairs. Il s’était perdu en répondant à ses ambitions politiques. Il l’avait perdu également. Et depuis qu’il avait croisé son regard dans cet avion, Wyatt prenait conscience de l’ampleur du coût de ses ambitions. Chaque minute passée aux côtés de Johanne était aussi délicieux que douloureux. C’était un constant rappel de ce qu’il avait perdu au nom de sa carrière. Mais le politicien ne souhaitait pas s’obscurcir davantage les pensées à raviver ses regrets passés. Il souhaitait se concentrer sur l’instant présent, sur le plaisir de passer ce temps en compagnie de la seule qu’il n’avait jamais aimé « Tu serais surprise ! » rétorqua-t-il donc en ponctuant sa phrase d’un petit rire presque timide. Ils finirent par prendre place sur la terrasse pour déguster un dernier verre avant de dîner en tête-à-tête. C’était ainsi l’occasion pour Wyatt de savoir ce qui l’avait poussé à choisir Hawaii. Mieux que le Texas, il n’en doutait pas un instant. Un petit rire en entendant la réponse peu convaincue de la belle brune « Je peux comprendre ». Lui non plus n’était pas vraiment un adepte des États composant le centre des États-Unis. Puis un New-yorkais était conditionné pour détester tous les endroits qui n’étaient pas New York. Une gorgée de scotch qui lui brûla la gorge et déposa son verre sur la table tout en répondant « Hawaii était donc le compromis idéal ». Pas trop loin, ni trop près. Idéal pour s’évader, sans pour autant quitter le pays.
Lorsqu’ils en vinrent à parler des activités à pratiquer durant les deux prochaines semaines, Johanne évoqua la danse. Une activité que Wyatt n’avait plus pratiqué depuis leur divorce. Alors que durant les galas, il se plaisait à danser avec certaines donatrices, cela n’était plus le cas depuis leur divorce. Il refusait toujours la moindre invitation. Personne n’égalait Johanne en tant que cavalière. Un sourire timide s’invita alors sur les lèvres du quadragénaire à son remerciement, et il fut rapidement accablé d’une soudaine envie. Il se saisit alors de ce petit appareil que Johanne détestait tant et il activa la musique de sa playlist, bien décidé à offrir une nouvelle danse à Johanne. Peu importe le regard des autres sur leur personne. Cela n’avait pas la moindre importance. Il voulait seulement la savoir blottie dans ses bras le temps d’une chanson, ou peut-être de deux.
Un instant de proximité qui libéra la parole de Johanne qui lui confia à voix basse qu’il lui avait manqué. Un sentiment partagé. Elle n’avait jamais quitté ses pensées durant ces quatre dernières années. C’était ce qui avait eu raison de sa relation avec Kim. Elle n’était pas elle. Pour autant, l’entendre lui proposer une certaine proximité le temps de ces vacances… Wyatt déclina à contrecœur. Il ne désirait pas partager seulement deux semaines avec Johanne. Il ne voulait pas une histoire de vacances. Ses sentiments à son encontre n’avaient pas changé, et la séparation risquait de le détruire à l’issue de ces deux semaines. Elle aussi. Le sérieux de leur conversation ne l’empêcha pas d’émettre un maigre rire quand elle lui indiqua ne pas vouloir parler de l’inconnu « OK » souffla-t-il donc avant de poursuivre. Empreint de cette sincérité constante à son égard, le politicien ne voulait pas cacher les vraies raisons de ce refus. Il voulait plus. Elle en était incapable. Son cœur se serra « Je suis toujours cet homme Joe. Crois-moi » alors qu’il posa sa main sur sa joue « Si je te dis qu’à l’issue de mon mandat, je tire un trait sur la politique, est-ce que tu accepterais ? ». Après quatre années au Sénat, Wyatt revoyait l’ordre de ses priorités. Johanne était redevenue sa priorité alors que quelques heures auparavant, il pensait leur divorce définitif. Les mots prononcés par cette dernière était comme une lueur au bout d’un sombre couloir. Il finit par lui sourire avec douceur, presque tristesse « Si ça notre histoire ne peut aller au-delà des deux semaines, je ne peux t’offrir que mon amitié, et crois-moi, ça me crève le cœur ». Il déposa ses lèvres sur son front en l’entendant s’excuser, et en décollant à peine ses lèvres de sa peau, souffla « Clarifier les choses ? » et se recula, avec un sourire légèrement moqueur sur les lèvres « J’ai l’impression que le brouillard s’est levé soudainement » et rejoignit ses mains dans le dos de Joe « Je ne trouve pas que tu aies plombée l’ambiance. On danse toujours et je n’ai pas envie d’être ailleurs qu’avec toi ». Il approcha son visage du sien, blottissant sa joue contre sa tête « Si tu veux qu’on soit amis, tu vas devoir arrêter de me dévorer du regard par contre » son rire résonnant discrètement à son oreille.
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Charly
Sam 27 Mai - 13:27
Johanne Andrews
J'ai 41 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcée et je le vis plutôt bien. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
Blottit contre Wyatt, Johanne aurait pu simplement profiter de ce moment. Lui confier qu’il lui manquait et qu’elle était heureuse de pouvoir passer un peu de temps avec lui. Elle aurait pu laisser les choses se faire. La tentation était grande. Son corps contre le sien, son parfum qui était presque un appel à venir nicher son visage dans son cou. Sa voix… son regard… comment ne pas avoir envie de franchir le pas, d’enfin le retrouver vraiment. Arrêter de lutter, arrêter de contrôler. Pourtant, elle préféra évoqua sa peur de lui faire du mal, et de souffrir elle aussi si jamais…
Wyatt n’avait pas besoin qu’elle pose des vraies mots pour comprendre parfaitement ce qu’elle voulait dire. Et sa réponse fut catégorique. Il ne souhaitait pas une aventure de vacances. Non pas parce qu’il avait tiré un trait sur elle, sur eux. Mais parce qu’il en voulait plus. Sauf que pour Johanne, tant qu’il était homme politique, la réponse serait la même. C’était non. Ce monde avait détruit leur couple. « -je sais… » bien sur qu’elle savait qu’il était toujours celui qu’elle aimait. Sauf que cet homme se complétait d’un autre, qui faisait de la politique, qui avait des emplois du temps où elle n’avait pas sa place. Un homme qui devait répondre à des critères dont elle ne faisait pas partie. « -ne dis pas ça. » souffla Johanne en le regardant avec douceur. « -je ne veux pas que tu t’obliges à choisir. Si tu arrêtes la politique, j’aimerais que ça soit pour d’autre raison que moi. » elle ne voulait pas qu’il ait de regret. Et si cela ne fonctionnait plus entre eux ?
Alors c’était décidé, ils ne seraient que des amis durant deux semaines. Ils savaient l’un comme l’autre que ça allait être compliqué. Que ça pouvait déraper également. « -je suis désolée, je ne voulais pas compliquer les choses. » elle se rendait compte que les non-dits et les regards appuyés auraient sans doute été plus facile à supporter que ce moment de gêne qu’elle leur offrait. Elle sourit avec douceur alors qu’il la rassurait. Puis elle rit : « -si tu fais des efforts, j’en ferais. » parce qu’elle n’était pas la seule fautive. « -tu savais d’avance que la chemise blanche ferait son effet. » oui, il le savait, elle n’en doutait pas. Elle évita avec soin de reculer le visage, parce qu’elle savait qu’en croisant ses prunelles, elle l’embrasserait. Elle en mourrait d’envie. Heureusement, la chanson toucha à sa fin, et les autres personnes présentent sur la terrasse se mirent à applaudir. Johanne recula d’un pas, sourit et revint prendre place à leur table. Elle termina son cocktail avant d’en commander un autre.