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LE TEMPS D'UN RP

"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly]

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 14 Avr 2023 - 10:22

Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.


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Spoiler:


Sa main caressant sa joue, son regard ancré dans le sien pour qu’elle constate, par elle-même, qu’il n’éprouvait plus aucune rancune envers elle et son geste, il lui souffla « Je sais » parce que maintenant, il le comprenait. Elle ne voulait plus souffrir et la mort était la seule issue qui s’offrait à elle à ce moment-ci. Il lui pardonnait son geste, à voix haute, mais aussi en son fort intérieur. Il lui pardonnait d’avoir voulu intenter à ses jours sans penser qu’il resterait seul avec lui-même pour affronter la perte de sa femme et de leur fils. S’ils étaient parvenus à en parler bien avant, les choses se seraient déroulées peut-être différemment entre eux… Wyatt finit par se redresser sur ses jambes, invitant sa femme à en faire de même, et l’entraina avec lui sur la terrasse, s’absentant quelques secondes pour revenir avec le plaide entre ses mains, le déposant sur les épaules frissonnantes de Johanne. Lorsqu’il s’éclipsa une nouvelle voix, il remarqua cette lueur d’inquiétude dans les prunelles sombres de son épouse, et justifia sa brève absence. Elle ne serait que de courte durée. Le temps de préparer deux tisanes qu’il déposa par la suite sur la table extérieure, et passa son bras autour de Johanne, la gardant tout près de lui dans un presque silence. New York ne dormait jamais, pas même la nuit…

Les jours qui suivirent, Wyatt privilégia le temps passer avec son épouse qu’au travail. Leur conversation avait éveillé des douleurs qu’ils pensaient éteintes, et ils avaient besoin l’un de l’autre plus que jamais. Le politicien ne souhaitait pas qu’elle lâche prise face à la vie, qu’elle s’embrume l’esprit par des médicaments. Il prenait donc le temps de prendre son petit-déjeuner, chaque matin, en sa compagnie. Lorsqu’elle était disponible, il essayait également de déjeuner avec elle, et faisait en sorte de rentrer à l’heure le soir pour dîner en sa compagnie. Elle était redevenue sa priorité. Il n’avait pas su être présent comme il aurait fallu après le décès de Marcus, alors il souhaitait l’être aujourd’hui. Il voulait lui rappeler que l’homme dont elle était tombée amoureuse était toujours présent. Sauf à la conférence de presse. La circulation au centre de Manhattan était parfois infernale, et aujourd’hui, le quadragénaire en faisait les frais, alors qu’il s’agaçait à l’arrière de la berline, tapotant contre la portière de nervosité. Il avait vu le regard de sollicitude se poser sur lui à travers le rétroviseur « Madame Andrews saura les dompter ». Il esquissa un maigre sourire, se retenant de lui dire que non. Même s’il avait tout confiance en son épouse, il connaissait les médias, et elle était un ban de poissons pour ces requins…

Il arriva avec pratiquement une demi-heure de retard, s’avançant hâtivement jusqu’à Claire qui le stoppa dans son élan alors qu’il pouvait entendre des « Est-ce que votre époux vous a pardonné votre infidélité ? » « Est-ce que la pression est trop grande en tant que femme d’un futur sénateur ? » « Qui est cet inconnu ? Est-il célèbre en France ? ». Puis ce fut au tour de la voix de son assistante de l’interpeller « Wyatt, vous devez la laisser faire » alors que sa main s’était posée sur son épaule, le retenant. Il regarda tour à tour sa femme surplombant la scène, devant le micro où il avait tenu plus d’une conférence par le passé, et Claire qui l’empêchait d’avancer davantage « Vous savez que je ne peux pas la laisser ainsi » rétorqua-t-il en désignant la scène de la main. Johanne était fragile, et la retrouver ainsi sous les feux des projecteurs… Claire retira sa main avec lenteur et il gravit les quelques marches sur la scène, saluant les médias de la main avec son sourire politique sur les lèvres. Il sentit l’attention des journalistes se dirigeaient rapidement vers lui avec des « Monsieur Andrews » « Vous venez soutenir dans cette épreuve malgré les photographies la soupçonnant de tromperie ? ». En arrivant à sa hauteur, il passa son bras autour de sa taille et l’embrassa avec douceur « Je suis là ». Il glissa ensuite sa main dans la sienne, fermement, comme pour lui rappeler qu’elle pouvait se reposer sur lui, et il accepta de répondre à chacune des questions, mettant la presse devant une évidence. Pourquoi montrer ses photos si cela pouvait nuire à sa campagne ? Puis apporta des précisions sur le Français, sur la Fashion-Week, et sur le soutien et l’amour qu’elle lui portait au quotidien. Il coupa court aux autres questions, les remerciant et quitta la scène avec Johanne, sa main toujours dans la sienne, et interpella Claire « Faites appeler Hadley, on rentre chez nous ».


Charly
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Charly
Ven 14 Avr 2023 - 21:23

Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal.

A venir
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Wyatt avait été très présent pour elle durant les derniers jours écoulés. Johanne appréciait vraiment ses efforts. Ils avaient prit le temps de mettre des mots sur leurs douleurs, sur leurs deuils respectif. Ils avaient également pleurer ensemble, laisser tomber les masques et les barrières. Restait un hic… la carrière politique de Wyatt qui pesait sur le moral de Joe. La conférence de presse était prévue, ils avaient révisé, répété, s’étaient préparés au mieux. Il avait dit qu’il serait là… seulement la circulation de la ville lui avait occasionné un contre temps. Johanne avait repoussé au maximum ce face à face avec la presse qu’elle redoutait tant. Mais Claire avait insisté, sans lui laisser le choix que de se rendre dans l’arène.

Alors elle avait prit encore quelques minutes pour inspirer et expirer, avec lenteur, pour tenter de contrôler son stress. Puis elle s’était avancé jusqu’au pupitre, jusqu’au micro qui fit un larsen lorsqu’elle le baissa à sa taille. Une légère grimace et elle se présenta, le dos droit, le visage serein, même si intérieurement il en était tout autre. La première question tomba, elle y répondit avec calme. Pour la second il en fut de même. Et celle d’après encore et encore. Johanne avait la sensation que jamais ça n’allait s’arrêter. Certaines questions lui firent serrer les dents. « -visiblement, vous n’avez pas écouter ce que nous venons de dire. » avait elle répondu au sujet du pardon de Wyatt. Elle avait mit une touche de douceur et d’humour dans cette réponse, tournant en dérision la personne qui venait de la poser. Elle avait précisé qu’elle n’avait pas été infidèle. La presse voulait du croustillant. Ils cherchaient à la piéger, elle le savait. « -il y a forcément de la pression. Je ne vais pas vous dire le contraire. Je fais mon possible pour soutenir mon mari dans sa campagne. C’est un homme droit, qui n’a rien à cacher. La preuve en ait, nous avons décidé de venir vous parler de ces photos, pour rétablir la vérité. » avant que vous ne racontiez n’importe quoi ! Elle avait envi de leur hurlé d’aller se faire foutre. « -comme vous le savez, je suis styliste. Et en tant qu’Américaine, mon français laisse à désirer. L’homme que vous voyez sur les photos, est mon traduction. Et non, ce n’est pas quelqu’un de célèbre. » elle prit une gorgée d’eau, et un incroyable soulagement l’envahit en voyant enfin arriver Wyatt.

Elle lui sourit avec douceur, et lui rendit son baiser. Heureusement, c’était lui qui allait prendre la parole pour la suite. Elle resserra ses doigts sur les siens, priant pour que cette comédie s’arrête rapidement. Elle eut ensuite la sensation de n’être qu’une potiche voir un morceau de viande… Wyatt était sur le devant de scène, elle n’était plus rien. Seulement la femme soupçonné d’être infidèle. Elle salua la foule des journalistes avant de quitter la scène. Une fois en dehors des micros, des appareils photos et des caméras, elle sentit ses jambes qui la lâchait. Alors elle se cramponna au bras de Wyatt, et apprécia qu’il demande la voiture pour rentrer. Une fois dans la voiture, elle ferma les yeux. Johanne avait la sensation d’avoir fait une longue, trop longue apnée.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 14 Avr 2023 - 21:58

Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.


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Son retard ne résultait pas de son simple fait, mais uniquement de la circulation infernale qui régnait dans le centre de Manhattan. Il bouillonnait de l’intérieur à l’idée même de ne pas être présent pour Johanne alors que l’exercice était difficile. Même après des années, le politicien appréhendait toujours la tournure que pouvait prendre une conférence de presse. Les journalistes parvenaient toujours à trouver de la boue dans un bloc opératoire, et en publiant les photos de son épouse en compagnie du Français, il venait de leur tendre la perche pour leur prochain article à sensation. À l’arrivée de la berline au QG du parti, Wyatt se hâta pour franchir les portes et la rejoindre sur scène, mais ce fut Claire qui s’interposa cette fois-ci. Elle voulait que Johanne s’en occupe seule. Il aurait obtempéré quelques années auparavant, mais tant… trop de choses avaient changé. Sa femme était fragile et il ne souhaitait pas que les questions indiscrètes de son auditoire puisse accentuer son mal être. Il gravit alors les marches, salua la presse comme s’il saluait ses électeurs, puis embrassa sa femme, comme pour rappeler qu’ils étaient toujours unis, et glissa sa main dans la sienne. Il poursuivit ainsi l’exercice avec habilité, témoignant d’années d’entrainement en la matière. Au bout de quelques minutes, il sonna la fin de ladite conférence et demanda à Claire de faire appeler Hadley afin qu’ils puissent être reconduit chez eux pour le reste de la journée.

Le politicien laissa échapper un long soupir en pénétrant dans la voiture et s’avança sur le rebord de la banquette, ses mains sur les sièges avant « On va faire un détour pour prendre une pizza de chez Luigi, si vous voulez bien » « Bien sûr Monsieur Andrews ». Wyatt esquissa un sourire à son chauffeur, puis s’enfonça dans la banquette arrière, venant saisir la main de Johanne dans la sienne « C’est terminé maintenant » tout en portant les doigts de sa femme à ses lèvres pour déposer un baiser. Le reste du trajet ce fit dans le silence, avec pour seule compagnie l’odeur appétissante d’une quatre fromages de chez Luigi qu’il déposa sur la table basse en arrivant chez eux. Il retira ses chaussures, sa veste et desserra sa cravate, tout en se dirigeant vers la cuisine pour récupérer deux bières et de quoi couper la pizza, puis se rendit dans le salon avec ce même mutisme dans lequel il s’était enfermé depuis quelques minutes maintenant. Il coupa la pizza et porta sa part à ses lèvres, savourant ce plaisir simple qu’il accompagna d’une gorgée de bière. Un regard pour Johanne « Je suis désolé pour mon retard… ». Il s’essuya les lèvres avec le coin de sa serviette, et ajouta « Je reste à la maison pour la journée. J’ai prévenu Claire dans la semaine afin qu’elle me libère mon emploi du temps. On pourrait … Rien faire. Qu’en penses-tu ? ». Tout en continuant de déguster leur repas, Wyatt jeta quelques regards à sa femme, en sachant, au fond de lui, qu’elle était épuisée par tout cela, par tout ce jeu médiatique et politique dans lequel il l’avait entrainé malgré elle « Tu devrais aller t’allonger » souffla-t-il avec douceur tout en passant sa main dans son dos.

Le lendemain matin, le quadragénaire attendait patiemment que Johanne le rejoigne en cuisine pour le petit-déjeuner, feuilletant le journal comme chaque matin. En entendant ses pieds résonner sur le sol, il leva les yeux et la salua tout en poussant la tasse de café jusqu’à elle, suivit d’un dossier qu’il fit glisser également jusqu’à elle « Il ne te reste plus qu’à signer en bas à gauche. Je l’ai fait hier soir ». Un regard pour sa montre, puis porta sa tasse de café à ses lèvres avant d’ajouter « J’ai demandé à Claire de mettre la maison en vente ce matin. Tu obtiendras rapidement la moitié du prix de la demeure… » et balaya d’un regard la pièce et souffla un « Il y a trop de souvenirs ici… » encore empreint de douleur, puis reporta son attention sur Johanne « Tu es libre dorénavant. Tu récupères ton nom de jeune fille et ta liberté également. Terminé les conférences de presse, les détectives privés, les galas de charité, les meetings dans toute la ville » et lui sourit avec douceur « Je met fin à ton calvaire. J’annoncerais notre divorce dans la semaine. On a encore deux ou trois détails à peaufiner… Enfin, ça me concerne uniquement, n’ait crainte. Claire t’a également trouvé un appartement dans le centre de Manhattan, proche de ton studio et j’ai embauché des déménageurs pour s’occuper de tout. Tu auras simplement besoin de récupérer tes clefs au déjeuner… ». Un regard pour son téléphone qui sonna, et le passa en silencieux le temps de poursuivre « Pour ma part, je reste ici le temps que la campagne se termine, et ensuite j’aviserai ». Il fit le tour de l’ilot qui les sépara, prenant place sur l’un des tabourets et saisit la main de Johanne dans la sienne « Tu seras plus heureuse ainsi et parce que je t’aime, je dois l’accepter… Tu vas pouvoir ainsi te reconstruire, te retrouver, panser tes blessures et créer tes prochaines collections. Penser uniquement à toi » et caressa sa joue de l’autre main « Tu le mérites ». Il la couva du regard avec tendresse avant d’embrasser son front en se redressant sur ses jambes « Je dois aller travailler ».



Charly
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Sam 15 Avr 2023 - 16:52

Johanne Andrews
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Les yeux fermés, Johanne tentait de retrouver son calme. De faire baisser son stress. Même si Wyatt était arrivé à son secours, se retrouver ainsi en face des journalistes avait été une épreuve compliquée pour la jeune femme. La sensation d’être la proie… La peur de dire quelque chose qui ne fallait pas, mettre son mari dans une mauvaise position… C’était sa plus grande peur. Nuire à Wyatt… Ces photos étaient déjà bien assez compliquées à gérer, même si elles étaient fausses. Si elle avait dit quelque chose de travers… Qu’elle avait aggravé la situation… Un léger sursaut en sentant la main de Wyatt prendre la sienne. Cela lui fit ouvrir les yeux, revenir à la réalité. Ils étaient dans la voiture. C’était terminé.

Elle avait esquissé un pâle sourire, puis était restée silencieuse tout le long du trajet. Elle n’avait rien dit sur l’odeur de la pizza. Pas non plus de joie en la voyant arriver dans la voiture. Johanne voulait seulement rentrer. Elle se sentait épuisée. En rentrant, elle se dirigea directement vers la chambre. Là elle retira ses talons, sa robe pour enfiler quelque chose de plus confortable. Puis elle revint dans la salon, malgré le lit qui lui tendait les bras. Wyatt avait voulu lui faire plaisir avec la pizza, alors elle fit l’effort. Elle s’installa dans le canapé, remontant ses pieds sous ses fesses. Elle prit une part de pizza après avoir soufflé un merci tel un murmure. Elle prit une petite bouchée, puis elle leva les yeux sur son mari. « -ne t’excuses pas pour quelque chose dont tu n’es pas responsable. » il ne contrôlait pas la circulation. Elle ouvrit la bouche ensuite pour lui dire que c’était inutile de banaliser sa journée ainsi, mais elle se ravisa. « -ça me va. » souffla-t-elle toujours de la même petite voix pâle. Lorsqu’il posa sa main dans son dos, elle souffla : « -j’ai tellement été soulagé de te voir arriver. » puis elle ajouta avant de se lever : « -tu as raison, je vais me reposer. » maintenant que la conférence de presse était passée, elle savait ce qui les attendait. C’était sa demande. Elle savait que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Pourtant… cela la faisait toujours autant souffrir de penser qu’ils ne seraient bientôt plus mari et femme.

Depuis leur premier baiser, elle savait qu’elle avait rencontré l’homme de sa vie. Et pourtant, ils ne finiraient pas leur vie ensemble. Parce que la vie, et la politique en avait décidé autrement. Parce qu’elle n’était pas faite pour le monde dans lequel évoluait Wyatt aujourd’hui. Le lendemain matin, elle arriva dans la cuisine avec de belles cernes sous les yeux. « -bonjour… » avait elle soufflé avant de prendre place et de rester interdite devant le dossier que Wyatt lui glissait sous le nez. Elle l’écouta avec attention, son cœur se serrant à chaque étape qu’il formulait. Il avait pensé à tout. Elle était incapable de dire quoi que se soit. Et cela jusqu’à ce qu’il déclare devoir aller travailler. Un léger hochement de tête, elle se sentait perdue… totalement déboussolée. Ces papiers dans ce dossier qu’elle n’avait pas encore osé regarder, rendait les choses si réel…

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 15 Avr 2023 - 17:12

Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.


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En choisissant la politique pour carrière, Wyatt les avait projeté dans une toute autre vie où Johanne avait dû s’adapter continuellement pour lui, pour ne pas nuire à ses ambitions politiques. Conférence de presse, photographies pour les médias en tout genre, gala de charité, meeting, pour n’en citer que quelques-uns des évènements auxquels ils avaient été conviés ces dernières années. Johanne avait toujours été présente à ses côtés, lui offrant un soutien sans faille. Puis il y avait eu les premières fausses couches qui avaient été difficiles à surmonter, et la mort de Marcus qui les avait détruit. Peu à peu, sa femme avait pris ses distances avec le monde politique, l’accompagnant de moins en moins pour se consacrer à sa propre carrière. Mais les uniques fois où elle se rendait avec lui à tous ces évènements, Wyatt savait qu’elle le faisait uniquement pour lui, parce qu’elle l’aimait et qu’elle avait toujours respecté son choix de carrière. Elle n’avait jamais été un obstacle. Encore aujourd’hui, elle était montée sur scène et avait affronté la presse peu conciliante avec sa femme jusqu’à son arrivée. Il comprenait donc le retour en silence jusqu’à leur demeure, et même la pizza quatre fromages récupéré en route n’eut pas raison du mutisme de la belle brune. Elle n’avait pas besoin de mettre des mots sur ce qu’elle ressentait après cet exercice, il la connaissait bien assez pour savoir qu’elle était fatiguée de tout cela… « Je ne savais pas vraiment quoi dire d’autres pour amorcer une conversation » avoua-t-il avec un maigre sourire en coin alors qu’il portait sa bière à ses lèvres. Il en profita pour lui confier qu’il serait présent pour le reste de sa journée. Il ne souhaitait pas la laisser seule. Un sourire glissa sur les lèvres du politicien alors qu’il posait sa main dans son dos « Il était hors de question de te laisser seule avec eux » et acquiesça. Johanne pris congés de lui pour rejoindre la chambre et ainsi fermer les yeux quelques heures. Quelques heures que Wyatt mis à profit pour régler quelques affaires personnelles.

Parce que Johanne avait été tout pour lui, constamment présente à ses côtés, à masquer son chagrin derrière des sourires de convenance pour ne jamais le nuire, Wyatt décida de la libérer de toutes ces obligations qu’il lui avait soumis par son choix de carrière. Il avait donc signé les papiers du divorce, mis en vente également leur maison, et avait fait en sorte de trouver un appartement à Johanne pour qu’elle puisse rapidement se reconcentrer sur elle et uniquement elle. Sur son bien-être physique et mental. Il resta impassible tout le long de son monologue car sa femme… ex-femme ne trouvait pas les mots face à tout cette accablement d’informations de bon matin, mais intérieur, c’était un déchirement. Il prétexta se rendre au travail pour s’éclipser au plus vite d’entre ses murs avant de faire marche arrière. Il n’avait pas le droit. La mallette dans une main, la poignée dans l’autre, il referma la porte puis se tourna vers la route et inspira profondément. Après quelques secondes, il finit par s’approcher d’Hadley pour lui tendre sa mallette « Attendez-moi, j’en ai pour une minute » et rebroussa chemin. Il franchit de nouveau la porte de la demeure, et s’approcha d’un pas décidé jusqu’à Johanne, entourant son visage entre ses mains pour l’embrasser une dernière fois… « Monsieur Andrews ? Tout va bien ? ». La voix de son chauffeur l’extirpa brutalement de ses pensées, tourna la tête vers la porte de la maison toujours close derrière lui, et s’avança jusqu’à son chauffeur « Pas vraiment, non », puis monta dans la berline, le cœur lourd.




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