Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
» L'ennemi - En recherche
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyAujourd'hui à 1:10 par Pyramid Rouge

» Wake up, it's just the beginning (Clionestra)
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyAujourd'hui à 1:00 par Clionestra

» in the shadows (clionestra)
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyAujourd'hui à 0:29 par Clionestra

» Aldaroc
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyAujourd'hui à 0:28 par DarkStar

» happier than ever (clionestra)
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyAujourd'hui à 0:10 par Clionestra

» Comme une langue de chimère, comme une flamme liquide et bleue, le fjord dort entre les monts à pic, tel un long lac tortueux
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyHier à 23:59 par Dreamcatcher

» open your eyes (Clionestra)
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyHier à 23:44 par Clionestra

» The taste of your lips is something i can't forget (ft Ally)
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyHier à 22:26 par Ally

» Guerre froide coeur chaud | Hysy
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 EmptyHier à 22:25 par Jo'

Le Deal du moment :
Coffret Pokémon dresseur d’élite ...
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly]

Manhattan Redlish
Messages : 2759
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Tumblr

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Pokémon
Manhattan Redlish
Ven 7 Avr - 19:50

Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.


"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 64bd3cd9d40b67f25982b1f2a0e328a42c17fa54
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Hugh-jackman-crying
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ls0qkkXWxF1qfmsl3

gif : Tumblr - Avatar : Bazzart

Spoiler:


Cet évènement… Ce jour-là… Même deux ans après, c’était toujours aussi douloureux de parler de la mort de leur fils dans le ventre de sa mère. Tout comme ils parvenaient difficilement à parler de la souffrance, du déchirement que cela avait engendré… La politique était alors devenu sa bouée de sauvetage, le nouveau centre de son univers, sa priorité et Johanne le lui reprochait. Une fois encore. « Ce travail m’a gardé sain d’esprit ! » rétorqua-t-il alors que sa femme ignorait tout de ses démons intérieurs, des pensées qui l’avait traversé après la mort de leur bébé, après sa tentative de suicide. Lui aussi avait perdu goût en la vie. Lui aussi aurait aimé en finir. Mais sa femme avait besoin de lui. Elle n’aurait pas supporté de le perdre lui également. Le travail était donc devenu son point d’ancrage, et Johanne était la raison pour laquelle il était toujours devant elle encore aujourd’hui. C’était l’amour qu’elle lui portait chaque jour depuis leur rencontre qui faisait qu’il n’avait pas faibli, alors que son ambition politique lui avait permis d’occuper son esprit pour ne plus se souvenir de ces évènements tragiques qui avaient bouleversé leurs vies à tous les deux. Il fronça ensuite les sourcils, d’incompréhension, avec cette impression d’avoir été absent un instant, mais assez longtemps pour ne plus suivre le cours de la conversation. Il resta donc quelques secondes à la fixer avant de comprendre où elle voulait en venir « Je n’ai jamais dit cela, et je ne l’ai jamais pensé non plus Joe ! ». Jamais il n’avait considéré que sa femme était responsable de ces fausses-couches. Il avait jeté son dévolu sur l’Univers, l’accusant de tous ces maux, avant de l’implorer de leur donner un enfant, de fonder cette famille qu’ils n’avaient jamais eu. Puis il avait fini par perdre la foi, mais il n’avait jamais accablé Johanne de ses reproches. Elle était une victime du sort, au même titre que lui.

C’était la première fois qu’ils parvenaient à mettre des mots sur ce qu’ils éprouvaient, et c’était plus éprouvant qu’il ne l’aurait pensé… Il lui reprochait de l’avoir abandonné en tentant de mettre fin à ses jours, mais où était-il ?! Il n’avait pas su être présent pour sa femme dans le pire moment de sa vie, alors qu’elle était dans la tourmente. Il avait pensé à sa propre survie, sans se souvenir qu’elle aussi, avait souffert de cette perte. Peut-être bien plus que lui. La douleur avait été si forte que la mort lui avait apparu comme étant la seule solution pour la faire taire… Wyatt laissa retomber ses bras le long du corps, sentant sa gorge se nouer soudainement alors qu’il sentit la culpabilité l’accabler de plein fouet. La voir ainsi pleurer face à lui. Il fit un pas vers elle, mais s’abstint de poursuivre sa démarche au risque de la voir le repousser. C’était trop tard. Le mal était fait. Il souffla alors un « Je suis désolé Joe » presque inaudible, avant d’ajouter « C’était trop tôt… Et lorsque je me suis senti prêt, c’était trop tard. Je n’avais pas envie de remuer le couteau dans la plaie alors que tu allais mieux ». Il s’était donc tut. Il avait passé tout cela sous silence, comme bien d’autres choses. Le résultat en était qu’aujourd’hui, ils venaient de prendre la décision de mettre fin à leur relation. Ils allaient divorcer…

À ces mots, Wyatt trouva refuge sur la terrasse l’espace de quelques minutes. La brise fraiche de ce début d’année lui permis de respirer de nouveau, et il retourna ensuite à l’intérieur en constatant que Johanne était sur le point de partir. Il lui demanda de rester. Ici. Avec lui. Elle refusa et il comprenait. Il aurait sûrement pris la même décision. Il la serra tout de même dans ses bras en lui rappelant qu’il l’aimerait toujours, peu importe leur séparation, et la laissa quitter la résidence. Quant à lui, il s’effondra sur le canapé, laissant les larmes bien trop longtemps retenues couler sur son visage. Il finit par s’endormir d’épuisement sur le canapé, avant d’être réveillée par la sonnerie de son téléphone. Ce n’était rien d’autre que son réveil. Il mit une éternité avant de se décider à s’extirper des coussins du canapé pour prendre une douche et se préparer. Pas d’appétit, pas même pour un café. En voyant ses traits tirés, Claire s’inquiéta et la simple prononciation du mot « divorce » mit un terme à la discussion. En rentrant le soir venu, il passa sa soirée à boire tout en redécouvrant leur album de mariage. Il tomba sur l’échographie de leur dernier bébé qu’ils avaient glissé entre les pages, et Wyatt s’effondra de nouveau. Il avait tout perdu. Une fois encore. À la seule différence, c’était qu’il en était l’unique responsable cette fois-ci.

Il avait le nez dans ses dossiers lorsque la sonnerie de son portable retentit. Il appuya sur le bouton pour le mettre en silencieux et poursuivit sa lecture jusqu’à la dernière page, signa ledit document et fit appeler son assistante « Vous pouvez le donner à Roger. J’ai mis mes observations dans la marge. Merci ». Claire hésita, puis acquiesça et se saisit du porte-document alors que son supérieur gardait le regard rivé sur la suite de la paperasse qu’il devait finir avant de rentrer. Il se décida, au bout d’une bonne heure, de regarder son portable et son cœur loupa un battement en constatant que c’était un message de Johanne. Il referma le porte document, se saisit de sa veste de costume dont il s’était délestée après le petit-déjeuner, et quitta le bureau sans explication aucune, et rentra en taxi jusqu’à la résidence. En franchissant la porte de la demeure, il déposa sa mallette dans l’entrée, et chercha Johanne dans les pièces avant d’arriver à sa hauteur. Il constata ses traits tirés, les cernes sous ses yeux. Un retour en arrière de deux ans s’opéra dans son esprit. Il hésita un instant, puis se décida à s’approcher d’elle et la serra dans ses bras « Je suis si désolé… ».

Charly
Messages : 2665
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Pokémon
Charly
Ven 7 Avr - 21:41

Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal.

A venir
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Sad-gal-gadot
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ow68f1BtoZ1ugyuoto5_400
Crédits: tearsflight. / tumblr

« -saint d’esprit peut-être mais tu n’es plus le même homme Wyatt ! » elle l’avait vu changer petit à petit. Pour son travail. Pour sa nouvelle raison de vivre. Et avec cela, elle l’avait aussi vu s’éloigner de plus en plus. Où était passé l’homme qui faisait le pitre pour la faire rire ? Celui qui était prévenant, attentionné, attentif… maintenant il n’y avait plus que le travail qui comptait. Ce travail et sa réputation. Les mensonges et les faux semblant avaient prit le devant de la scène. Elle était fatiguée de tout ça. « -peut-être. Pourtant c’est la vérité. C’est de ma faute si nous avons perdu notre fils. C’est mon corps qui la rejeté. C’est moi qui ait dû faire quelque chose de travers, moi qui… » elle serra les dents et détourna la visage. C’était elle qui s’était demandé si c’était vraiment le bon moment pour avoir cet enfant. Parce qu’elle avait d’autre projet à ce moment-là. Cette question qu’elle s’était posée en regardant son ventre dans le miroir, elle ne cessait de se la reprocher. C’était comme si l’enfant avait entendu ses doutes et qu’il avait décidé à sa place.

« -ce n’était pas trop tard… et je n’allais pas mieux. J’étais… j’étais seulement à moitié vivante, comme un zombie tellement j’étais bourrée de comprimés. »
comment avait il pu renoncé à faire ce pas en avant ? A lui tendre la main alors qu’elle en avait toujours eu besoin. Mais c’était du passé. Qu’il soit désolé ne changeait rien au constat qui s’opérait ce soir. Ils allaient, non ils devaient divorcer. Parce qu’ils allaient finir par se détruire, et elle l’aimait trop pour ça. Elle ne voulait pas qu’ils finissent par se haïrent. Ce soir-là, malgré la demande de Wyatt, elle décida de dormir ailleurs. Enfin… dormir… elle passa une bonne partie de la nuit à pleurer, à s’en vouloir, à se dire que c’était un mauvais rêve. Le lendemain, elle donna congé à Sam et Vic, ne voulant voir personne. Elle était restée prostré dans le canapé de son bureau. Et puis le surlendemain, elle avait décidé de rentrer. Parce qu’ils devaient parler. Mettre les choses en ordre pour la carrière de Wyatt. Il devait gagner cette élection, sinon ils auraient sacrifié leur couple pour rien.

De retour, elle contacta par message son mari, et décida d’attendre son retour dans le salon. Elle aimait cette pièce pleine de lumière. Son regard s’était posé sur la bouteille d’alcool, le verre et sur l’album photo sur la table basse. Comment rester forte et ne pas pleurer de nouveau en regardant ces images de leur amour passé. Malgré le chagrin et les larmes, elle rit devant certaines photographie. Comme ce temps lui manquait. Au bout d’un moment, elle s’entoura d’un plaid et resta de longue minute à regarder l’échographie. Elle finit par lui demander pardon. Encore et encore. Lorsqu’elle entendit la porte d’entrer, elle rangea l’échographie avec précipitation et chassa les larmes de ses joues. Même si elle savait parfaitement que son visage était loin d’être rayonnant. « -bonsoir… » souffla la belle brune sans se lever. Elle n’avait rien mangé depuis le matin, si on pouvait appeler ça manger. Elle se sentait faible, et n’avait pas envie de s’effondrer dans le salon. Elle devait à nouveau se montrer forte, pour qu’ils avancent. Contre toute attente, il vint la prendre dans ses bras. Johanne resta figée quelques secondes, puis elle entoura Wyatt de ses bras. « -ça va aller d’accord ? » souffla-t-elle avec douceur en reculant légèrement pour le regarder. « -tu as mangé ? » demanda Johanne toujours une grande douceur. Elle savait que non, alors elle se leva en ajoutant un : « -viens… » avant de se diriger vers la cuisine. Elle n’avait pas faim, mais elle savait aussi qu’elle devait se nourrir. Il en était de même pour Wyatt. L’idée générale était de faire en sorte que rien ne fuite et que rien ne se sache pour le moment. Tout en préparant des sandwichs, elle commença : « -écoutes… on a beaucoup de choses à se dire. Mais je… ce soir je voudrais seulement qu’on parle organisation si ça te convient. » elle n’était pas prête et trop faible physique et moralement pour évoquer leur enfant. « -est ce que tu… est ce que tu as réfléchit à un… un plan d’action ? J’imagine que Claire est au courant. » on ne pouvait rien lui cacher. Peut-être qu’ils avaient déjà discuter de conférence de presse, de comment riposter à ces photos. C’était de ça qu’elle voulait qu’ils parlent pour le moment.

Manhattan Redlish
Messages : 2759
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Tumblr

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Pokémon
Manhattan Redlish
Ven 7 Avr - 22:11

Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.


"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 64bd3cd9d40b67f25982b1f2a0e328a42c17fa54
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Hugh-jackman-crying
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ls0qkkXWxF1qfmsl3

gif : Tumblr - Avatar : Bazzart

Spoiler:


Quel homme parviendrait à rester lui-même après tout ça ?! Si ça existait, il voulait savoir comment ils avaient pu faire, parce qu’en ce qui le concernait, il avait failli à la tâche. Il avait été capable de rester l’homme dont était tombée amoureuse sa femme. Il était devenu un inconnu pour Johanne, mais aussi pour lui lorsqu’il croisait son reflet dans le miroir. Il avait trahi l’homme qu’il avait souhaitait devenir. Il s’était reconstruit comme il avait pu, devenant inaccessible, même pour sa propre épouse. À trop peaufiner l’image qu’il renvoyait, il en avait négligé celui qui se trouvait à l’intérieur… Il le savait et donna raison à Johanne avec aplomb « Je sais ». Pour autant, il ne savait pas s’il serait capable de changer de nouveau, de redevenir celui qu’il avait été par le passé. Celui qu’il était aujourd’hui était plus résistant, plus distant. Il avait appris à se protéger des autres et de lui-même, ce qui n’était pas le cas de l’homme qu’avait rencontré Johanne dix-sept ans auparavant. Celui-ci était plus drôle, plus sensible, plus spontané. Il s’était effondré à la première fausse-couche, mais ne s’était pas abattu pour autant, continuant de croire, d’espérer, jusqu’à ce dernier qui avait concrétisé leurs espoirs en grandissant dans le ventre de sa mère… Le Wyatt d’aujourd’hui n’aurait pas laissé cela se produire. Il aurait demandé d’arrêter avant, de ne plus espérer… Toutefois, que ça soit l’un ou l’autre, il ne tenait pas responsable Johanne de cette perte brutale qui avait surgit dans leurs vies, et l’entendre le contredire de cette manière, parlant de son corps qui avait rejeté leur bébé… Wyatt finit par hurler un « Arrête ! » presque menaçant « Je ne veux plus jamais t’entendre dire cela ! ». Elle n’était responsable de rien, et elle devait le savoir. Ce bébé s’en était allé, parce que la vie en avait décidé ainsi. Ils ne fonderaient pas cette famille qu’ils avaient tant désiré.

Parler de tout cela remua le politicien qui compris qu’il aurait pu parler de tout cela bien avant ce soir. Johanne n’avait pas tourné la page comme il l’avait pensé. À cette époque-là, la mort de leur enfant était toujours omniprésente et c’étaient les médicaments qui la maintenait dans un état second qui lui permettait de fonctionner sans faillir « Je… Je ne le savais pas… ». Parce qu’il n’était pas assez présent pour s’en rendre compte. Il s’en voulait tellement. Il l’avait fait tant souffrir en s’absentant de la sorte alors qu’elle avait eu besoin de lui. Alors, lorsqu’elle décida qu’ils devaient divorcer, Wyatt ne formula pas d’objection et accepta la sentence. En fait, c’était presque une évidence aujourd’hui. Ils s’aimaient, mais ne faisaient que de se faire souffrir. Cela ne pouvait pas durer plus longtemps. Et lorsqu’elle quitta le domicile conjugal, Wyatt s’effondra, comme le soir suivant. Il fut toutefois surpris du message de Johanne le troisième jour, et mit un terme à ce qu’il faisait pour la rejoindre au plus vite chez eux. Enfin, ce qui était encore chez eux pour les prochaines semaines. Il en serait autrement après le prononcé de leur divorce… En franchissant les portes, il la rejoignit dans le salon et à la vue de son visage fatigué, il la serra dans ses bras en lui présentant ses excuses. Parce que c’était de sa faute à lui tout ça. Il resserra son étreinte en sentant les bras de Johanne autour de lui, puis se recula avec lenteur « Je ne suis pas sûr de ça » souffla-t-il en essuyant vulgairement ses yeux, puis fit un signe négatif de la tête « Je n’ai pas d’appétit ». Comme avoir faim après tout ça ?!

À sa demande, Wyatt la talonna jusque dans la cuisine où elle prit le soin de préparer un sandwich pour chacun d’eux pendant qu’il sortait une bière qu’il décapsula, posant celle de sa femme sur le comptoir alors qu’il porta la sienne à ses lèvres. L’alcool. La seule chose qu’il était parvenu à avaler depuis son départ. Il la fixa, sa gorgée de bière encore dans la bouche, puis avala avec lenteur tout en acquiesçant, et fit un signe négatif de la tête à ce qu’elle ajouta alors qu’il posa sa bière devant son assiette « Claire est au courant que l’on divorce. Rien de plus. Je ne souhaitais pas en parler… ça rend tout ça trop réel et ça me fait peur » avoua-t-il en fixant le sandwich qu’elle venait de lui préparer. Même en instance de divorce, elle prenait soin de lui. « Je n’ai pas envie de parler ce soir Johanne… Je veux seulement que tu restes ici ce soir ». Un soupir en entendant son portable sonner dans sa mallette posée dans l’entrée « Une seconde, je reviens » et se hâta pour récupérer le petit appareil qu’il porta à son oreille tout en revenant dans la cuisine « On voit ça un autre jour Roger » « … » « Je ne suis pas disponible, d’accord » « … » « J’ai dit pas ce soir » et raccrocha au nez du maire de la ville, puis jeta presque le téléphone sur l’ilot central de leur cuisine. Il posa ses mains sur le marbre recouvrant le mobilier, et étira son dos tout en poussant un long soupir et se redressa en posant ses yeux verts sur Joe « Je suis fatiguée… de tout… Et je ne veux pas parler de comment on va apprendre au grand public qu’on va divorcer ». Il se saisit de l’assiette d’une main, et sa bière de l’autre, puis retourna dans le salon, avant de faire demi-tour « Tu viens ? ». Il n’avait pas de colère envers elle, il ne s’éloignait pas d’elle. Il s’éloignait de son portable. Il prit place sur le canapé, posant son assiette et sa bouteille de bière sur la table basse, et se saisit de l’album de mariage qu’il ouvrit sur ses genoux « J’ai passé ma soirée d’hier à le regarder ».


Charly
Messages : 2665
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Pokémon
Charly
Ven 7 Avr - 22:46

Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal.

A venir
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Sad-gal-gadot
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ow68f1BtoZ1ugyuoto5_400
Crédits: tearsflight. / tumblr

Ils avaient attendu trop longtemps pour se confronter l’un à l’autre, pour parler de cet événement douloureux. Ils n’avaient pas su communiquer et se soutenir. Elle avait plongé dans la dépression, lui dans son travail. Chacun sa béquille. Et finalement, aujourd’hui ils en arrivaient à la conclusion qu’ils seraient mieux l’un sans l’autre. Pour arrêter de s’en vouloir, de se faire des reproches, et de se faire du mal. Pourtant, ces photos à Paris avait permis d’ouvrir le dialogue. Cela viendrait. Ils savaient qu’ils devaient parler. Se parler. Wyatt l’avait dit à voix haute, ils ne pouvaient pas avancer sans ça. Johanne lui avec sourire avec cette tristesse dans les yeux. Ils allaient faire en sorte que ça aille. Même si ça faisait mal. Même si ça faisait souffrir. « -moi non plus… » elle n’insista pas, mais ils devaient manger un peu.

« -merci… » souffla Johanne en jetant un regard à la bière qu’il venait de lui déposer sur le comptoir. Elle continua à tartiner et lança la conversation. Une conversation qu’elle souhaitait diriger uniquement sur le côté pratique. La conférence de presse, la remise en ordre du merdier que le concurrent de Wyatt avait semé. « -d’accord… » souffla la belle brune en hochant lentement la tête. Elle se demanda ce qui le terrifiait. « -on savait l’un comme l’autre que ça arriverait tôt ou tard. » oui, c’était inévitable. « -je t’ai dis que j’étais revenue à la maison. Je reste. Pour faire les choses au mieux jusqu’à l’élection. Voir même un peu après. » elle n’allait pas partir du jour au lendemain. Elle voulait qu’il soit élu, pour ne pas avoir enduré tout cela en vain. Elle ne voulait pas non plus être responsable d’un nouvel échec. Elle ne le supporterait pas. La sonnerie du téléphone se fit entendre. Elle ne bougea pas, ne chercha pas à regarder Wyatt. Il allait répondre, elle le savait. Silencieusement, elle termina de préparer leur maigre repas, jusqu’à ce qu’il revienne.

Elle regarda le téléphone voler sur le comptoir, puis elle leva les yeux sur son mari. « -je ne te parle pas de divorce. Je te parle de réparer mes erreurs et de… » elle avait envie d’être vulgaire et de traiter le rival de Wyatt de tous les noms. Mais elle se pinça les lèvres et se reprit : « -et de détromper ton adversaire. » parce qu’elle n’était pas en tort. Parce qu’elle n’avait couché avec personne d’autre que son mari. Elle rangea le jambon et le fromage dans le frigo, et hocha la tête. Prit son assiette, laissa la bière et rejoignit Wyatt dans le salon. Elle s’installa dans le fauteuil, juste à côté du canapé, déposant l’assiette sur la table. Un frisson la parcouru et elle remit le plaid sur ses épaules. Puis elle remonta ses jambes sous ses fesses, légèrement penché sur le côté gauche. « -je m’en suis doutée en le voyant sur la table basse… » elle esquissa un sourire doux et triste à la fois. Elle laissa passer quelques secondes de silence, avant de reprendre : « -Wyatt… je ne veux pas que tu perdes cette élection à cause de moi. Et je tiens à te présenter mes excuses. Je… à Paris je… je n’imaginais pas une seule seconde que… » elle se mordit la lèvre inférieure. Elle était tellement naïve. « -je ne suis pas de taille face à tout ça. Je n’ai jamais su m’adaptée à ce monde. » à son monde à lui. Elle inspira et ajouta : « -j’ai contacté ma psy… et elle m’a conseillé de prendre un traitement. Des anxiolytiques. Pour… pour traverser tout ça. Je voulais que tu le saches. »

Manhattan Redlish
Messages : 2759
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Tumblr

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Pokémon
Manhattan Redlish
Sam 8 Avr - 10:20

Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.


"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 64bd3cd9d40b67f25982b1f2a0e328a42c17fa54
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Hugh-jackman-crying
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ls0qkkXWxF1qfmsl3

gif : Tumblr - Avatar : Bazzart

Spoiler:


Aucun d’eux n’avait d’appétit, mais ils devaient manger s’ils ne voulait pas dépérir à vue d’œil. Ses traits tirés avaient soulevé bien assez de questionnements au bureau, il ne souhaitait pas alimenter les ragots davantage. Il suivit donc celle qui était encore sa femme jusque dans la cuisine où elle prit le temps de leur préparer un sandwich. Un maigre dîner, mais c’était le seul met qu’ils parviendraient sûrement à avaler ce soir. Pour sa part, Wyatt décida d’accompagner cela d’une bière, délaissant le brandy et le scotch qu’il avait bu avec peut-être un peu trop d’excès le soir, en rentrant dans cette maison vide de toute présence. Johanne voulait évoqué la conférence de presse. Claire était informé de leur divorce à venir, mais pas des raisons de ce dernier, même si elle s’en doutait sûrement. Wyatt n’était pas encore prêt à parler de leur divorce, de la manière dont il allait géré cela avec l’opinion publique. En fait, rien que le mot lui faisait peur. Divorce. Le soulagement qu’il avait éprouvé à l’énonciation de ce mot avait été de courte durée. Aujourd’hui, avec le recul, il prenait pleinement conscience des conséquences que cela allaient engendrer et ça lui faisait mal. Terriblement mal. Ses mains sur le comptoir de la cuisine face à lui, le politicien acquiesça « Ce n’est pas pour autant que ça n’est pas douloureux Joe » souffla-t-il en la regardant fixement. Le savoir, c’était une chose. Le vivre, ç’en était une autre… Pour le moment, son unique préoccupation était que Johanne reste ici, entre ces murs, avec lui. Il avait peut-être tort de lui demander de rester. Ça ne ferait que rendre leur inévitable rupture encore plus difficile. Mais pour le moment, Wyatt la voulait à ses côtés. Pas pour une question d’image, mais parce qu’il l’aimait toujours. La fin de leur mariage n’engendrait pas pour autant la fin de leurs sentiments.

Lorsque la sonnerie de son portable retentit, il se mit à détester soudainement le petit appareil qu’il alla tout de même chercher dans sa mallette. L’échange fut bref et Wyatt coupa court à la conversation avant de jeter son téléphone sur l’ilot central de la cuisine. En deux ans, c’était la première fois que le quadragénaire faisait passer sa femme avant le travail. Le plus important, pour le moment, c’était ce qui était en train de se passer maintenant, entre eux deux. Il se moquait bien de savoir qu’il descendait dans les sondages, ou que le projet d’établissement scolaire était soudainement à l’arrêt. Il allait divorcer. Alors il avait besoin de temps. « Je vais demander à Claire d’arranger cela au plus vite avec l’équipe de communication du parti ». Oui, Wyatt décidait de déléguer ce genre d’histoires sensibles aux personnes compétentes, pour ne pas faire d’impair. De toute manière, il ne comptait pas donner raison à son adversaire et encore quitter la campagne sénatoriale parce qu’il le menaçait. Il avait fait bien trop de sacrifices pour en arriver là aujourd’hui, pour se laisser abattre par des menaces formulées dans un parking sous-terrain. Sur ces paroles, Wyatt se saisit de son assiette et de sa bière, puis prit place sur le canapé qui était devenu également son lit depuis deux jours maintenant. Il nota la distance que leur imposa Johanne en prenant place sur le fauteuil et baissa son regard sur l’album photo qu’il posa sur ses genoux « On était si heureux à cette époque-là. Fauché, mais heureux ». Ils avaient organisé un mariage sans prétention. Ils n’avaient pas les moyens de s’offrir quelque chose de trop ostentatoire. Wyatt clôturait tout juste ses études supérieures et venait d’être embauché comme gratte papier dans une association. Mais ils respiraient le bonheur et l’insouciance à cette époque-là. Il referma l’album le cœur lourd et le déposa sur la table basse en entendant sa femme s’excuser pour Paris.

« Tu n’as rien à te reprocher Johanne. Je me suis laissé embobiner par ce connard parce que je le voulais bien. Je pense que c’était une excuse pour qu’on se dispute enfin, que ça éclate et qu’on se dise tout ce qui nous pesait sur le cœur depuis bien trop longtemps maintenant… Je crois que ça a été le premier échange sincère que nous avons eu en deux ans… Seulement, je ne pensais pas qu’il se terminerait ainsi… » lui confia-t-il en fixant un point invisible sur la table basse, entre sa bière et son sandwich qu’il n’avait pas touché. Il fronça les sourcils en l’entendant évoquer le traitement que lui conseillait sa psychologue « Ne les prends pas… Tu n’es plus toi-même avec ce traitement Johanne ». Wyatt se pencha en avant, ses coudes sur ses genoux et passa ses mains sur son visage d’un geste las, avant de regarder à nouveau son épouse dans le fauteuil voisin « Laisse-moi m’en occuper. C’est mon travail et je n’ai pas à te le faire endurer davantage. Tout ça… » il déglutit avec difficulté « Tout ça, c’est derrière toi maintenant ». Le candidat finit par se lever et s’approcha du fauteuil, derrière Johanne, et passa ses bras autour de ses épaules, la serrant tout contre lui « Tu as été ma plus grande supportrice Johanne. Ne doute jamais de toi. Tu as été bien plus à la hauteur que je ne l’ai jamais été pour toi ces dernières années » et embrassa sa tempe avant de se diriger vers le bar pour finalement se servir un fond d’alcool plus fort que sa bière.


Charly
Messages : 2665
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Pokémon
Charly
Sam 8 Avr - 11:38

Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal.

A venir
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Sad-gal-gadot
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ow68f1BtoZ1ugyuoto5_400
Crédits: tearsflight. / tumblr

Qu’est-ce qu’il s’imaginait ? Qu’elle ne souffrait pas de la décision qu’elle avait prise et qu’il avait accepté sans rien dire ? Que l’idée qu’il ait pu croire qu’elle l’avait trompé sans le moindre état d’âme n’était un pas crève-cœur ? Elle tentait de garder la tête froide et les pieds sur terre, pour sa propre survit. Parce qu’elle était fragile psychologiquement, et qu’elle en était consciente. « -je n’ai pas dit que ça ne l’était pas. » avait elle répondu avec calme en baissant les yeux sur ce qu’elle préparait. Malgré la douleur, malgré les mots qu’ils avaient échangé, oui, elle restait chez eux. Pour lui. Pour son image encore et toujours. Elle ne voulait pas d’autre photo la voyant aller à l’hôtel. Les rumeurs pouvaient raconter n’importe quoi. Un hochement de tête lorsqu’il évoqua Claire à son tour. Très bien. Ils allaient arranger les choses. Enfin, celles-ci en tout cas.

Elle fixa l’album photo de loin. Un sourire nostalgique. « -je l’ai regardé avant que tu rentres… » et ça lui avait vraiment fait mal. Qu’étaient-ils devenus ? Fixer ses images du passé ne changerait rien. Ils ne redeviendraient jamais ces personnes. Alors elle lui présenta ses excuses pour les photos, pour sa naïveté. « -si je n’avais pas été aussi candide, on en serait pas là. Je ne laisserais pas ton rival te prendre ta victoire. Parce que tu as travaillé trop dur. Et que… » elle se pinça les lèvres : « -si tu échoues, ça voudra dire qu’on s’est détruit pour rien. » elle ferma les paupières avant de prendre une inspiration et d’annoncer l’ordonnance de sa psy, les comprimés à prendre. « -je ne sus plus moi-même depuis bien longtemps Wyatt… » souffla-t-elle en retenant ses larmes. Elle l’avait aussi constaté en voyant les photos. Elle n’était plus la même femme. Et ce n’était les quelques rides aux coins de ses yeux dont elle parlait. C’était la femme dans ses yeux qu’elle avait perdu. Plus d’une année sous antidépresseur n’avait pas aidé. Elle avait tellement envie de se retrouver, de redevenir cette femme pleine de vie et de rire. Celle qui aimait croquer la vie et qu’un rien enjouait. Depuis quelques temps, cela devenait comme une évidence. Elle devait le faire. Pour leur fils. Pour vivre pour lui… Cette petite âme n’avait surement pas voulu les faire souffrir ainsi.

« -non c’est faux… » ça n’était pas encore derrière elle. Ça le serait quand le divorce serait prononcé. Mais pour le moment, elle lui avait resté et l’épauler au mieux. Elle démentirait les photos s’il le fallait, elle se rendrait à son bras au gala. Parce qu’elle l’aimait encore et toujours. Et que ça serait toujours le cas. « -ne dit pas ça… » souffla-t-elle en posant sa tête contre son bras gauche. « -on a fait comme on a pu… ce n’était pas la meilleure des façons… c’est tout. » elle comprenait maintenant qu’il avait tenté de se sortir de sa souffrance en travaillant encore et encore. Plus elle avait besoin de sa présence, plus il s’éloignait. C’était du passé… le constat était accablant. Mais il était bien réel. En le voyant se servir un nouveau verre d’alcool fort, elle se leva à son tour et vint posa sa main sur le verre. « -ne fait pas ça… » ses yeux lui disait s’il te plait. Elle n’aimait pas le voir boire outre mesure. Il le savait. « -ça n’arrangera rien. » ajouta Johanne en caressant la joue de son mari, avant de poser le verre sur le côté. « -si je ne prends pas le traitement, tu ne bois pas d’alcool fort. » c’était un deal. Elle souhaitait qu’il accepte. Ils devaient l’un comme l’autre garder les idées claires. Elle glissa sa main dans la sienne et ajouta : « -viens manger. » en l’entrainant vers le canapé. Cette fois-ci elle prit place à côté de lui. Elle regarda l’album refermé et demanda : « -laquelle t’as fait le plus sourire ? »

Manhattan Redlish
Messages : 2759
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Tumblr

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Pokémon
Manhattan Redlish
Sam 8 Avr - 13:42

Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.


"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 64bd3cd9d40b67f25982b1f2a0e328a42c17fa54
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Hugh-jackman-crying
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ls0qkkXWxF1qfmsl3

gif : Tumblr - Avatar : Bazzart

Spoiler:


Sur l’instant, le divorce se présentait comme l’unique solution à leur tourmente. Il avait même éprouvé un soulagement en retirant son alliance de son annulaire. Il ne lui ferait plus de mal. Elle allait pouvoir redevenir la femme dont il était tombé amoureux, et qu’il avait fini par détruire par son absence, par sa carrière, par ses reproches silencieux, alors qu’elle ne voulait que lui à ses côtés, pour la soutenir et affronter tout cela ensemble. Wyatt avait failli en tant qu’homme et en tant que mari. Il avait donc accepté sa demande. Après tout, c’était presque une évidence à ce stade de leur relation, mais ça restait une douloureuse et déchirante évidence. Parce qu’avec le recul, il voyait ce divorce non comme une libération, mais bel et bien comme un échec. Ils s’aimaient tant, et pourtant… Wyatt releva ses yeux verts sur sa femme qui souffrait tout autant que lui. Seulement, elle parvenait à mieux le dissimuler que lui. Depuis leur dispute, depuis qu’il était parvenu à mettre les mots sur ce qu’il éprouvait, il ne parvenait plus à faire taire cette machine infernale qu’était ses émotions. Il s’était effondré le soir de son départ. Il s’était effondré devant cet album de photo qu’il venait de poser sur ses genoux, en souvenir à un passé qui leur manquait tant. Un regard pour Johanne « Une époque révolue… » souffla-t-il en esquissant un maigre sourire de convenance. Il se pencha pour déposer ledit album de photos sur la table basse, et s’enfonça de nouveau dans le canapé, détournant brièvement le regard alors que Johanne lui rappelait que sa carrière, son ambition politique avait eu raison de leur mariage. Il déglutit difficilement avant de tourner la tête vers sa future ex-épouse « Tu n’as rien à te reprocher. Ils t’ont choisi parce que tu es ce qui m’ait le plus cher. Ils savaient que je ferais l’impossible pour toi. Et si ça n’avait pas été toi, ça aurait été moi, dansant à un gala de charité avec une autre femme que toi… Les seuls reproches qu’on doit nourrir, c’est à leur encontre Johanne », puis baissa ses yeux sur la table basse « Je m’en veux tellement, si tu savais… » d’avoir fait passer ses ambitions politiques avant la seule personne qui avait de l’importance dans sa vie. Elle.

Wyatt fixait un point invisible, entre sa bière à peine entamé et son sandwich qu’il n’avait pas pris la peine de toucher, lorsque Johanne lui fit part des conseils de sa psychologue en carton. Il détestait cette femme. Tous les problèmes ne se soignaient pas à coup de pilules. C’était le fond qu’ils devaient soigner, et non donner l’apparence d’une guérison pour se satisfaire en se disant qu’elle avait bien fait son travail. Son cœur se serra et releva ses yeux verts sur Johanne « Je m’en veux de t’avoir … » et il resta interdit devant le mot qu’il s’apprêtait à employer « abandonné ». Oui, lui aussi l’avait abandonné lâchement alors qu’elle était au fond du gouffre. Ils avaient perdu tous les deux un bébé, mais sa femme avait mis au monde un bébé mort-né. Elle n’avait pas donnée la vie… Il la déchargea donc de tout ce qui allait suivre. C’était derrière elle. Même si elle le contredit en cet instant « Je vais assumer mon choix de carrière jusqu’au bout Johanne. Tu es libre maintenant. Claire me trouva de quoi justifier tes absences, mais je n’ai pas le droit de te faire endurer davantage ». Leur dispute avait mis en évidence la souffrance de sa femme vis-à-vis de la perte de leur bébé, de la culpabilité qui pesait sur ses épaules, mais aussi envers sa carrière. Wyatt pouvait au moins assumer seul ses responsabilités et ne plus faire peser la moindre obligation sur les épaules de sa femme. Il le lui devait.

À ces mots, le politicien se leva du canapé pour venir serrer sa femme dans ses bras et embrassa sa tempe lorsqu’elle blottissait sa tête contre son bras « Peu importe l’issue des élections, tu as toujours été ma plus grande fierté » et se recula pour s’approcher du bar où il se servit un fond de verre de scotch. Il n’eut le temps de s’en saisir que Johanne posa sa main par-dessus, l’empêchant de le boire « Joe… » souffla-t-il comme une supplique. Presque honteux, il détourna le regard « Mais ça m’aide à oublier » murmura-t-il alors qu’il sentit la main de sa femme se poser sur sa joue dans une caresse. Il fixa le verre qu’elle éloigna de personne, puis releva ses prunelles claires sur elle. Il la fixa quelques secondes, puis acquiesça « D’accord », avant de baisser à nouveau son regard sur la main qu’elle venait de glisser dans la sienne. Il la suivit sans un mot dans le canapé, et suivit du regard celui de Johanne qui désigna l’album photo. Il se pencha pour s’en saisir, tourna les pages, l'une après l'autre, et désigna une photo d’eux deux dansant dans le jardin de l’un de leur témoin, dans leurs tenues de mariages, avec une lueur dans le regard, comme si rien d’autres n’existaient à part eux deux. Cette photo sonnait comme la promesse d'un amour impérissable « Celle-ci » et tourna la tête vers Johanne « Est-ce que ce divorce est définitif ? ».

Charly
Messages : 2665
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Pokémon
Charly
Sam 8 Avr - 14:24

Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal.

A venir
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Sad-gal-gadot
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ow68f1BtoZ1ugyuoto5_400
Crédits: tearsflight. / tumblr

« -j’en suis consciente. Seulement j’aurai dû faire attention. T’écouter aussi quand tu me mettais en garde. » Naïve et stupide. Johanne regarda son mari alors qu’il voulait seulement blâmer l’adversaire. Pour elle, c’était un peu plus compliqué que ça. Parce qu’il avait cru à ces photos, qu’il l’avait accusé d’être infidèle. Il l’avait accusé d’osé être heureuse. Elle ne l’était plus ici depuis longtemps. Cela voulait il dire qu’elle n’avait jamais le droit de sourire ? Il avait cru ces images, l’avait imaginé dans les bras d’un autre, alors qu’elle était partie en espérant qu’il vienne au l’aéroport, en lui écrivant des je t’aime. Il n’avait pas confiance en elle, pas confiance en l’amour qu’elle pouvait lui porter. Elle ne chercha pas à ce qu’il se sente moins coupable.

Il s’en voulait. C’était aussi son cas. Est-ce qu’ils seraient capable de faire un travail de pardon ? De se pardonner l’un l’autre, mais aussi à eux même. Ne plus éprouver cette culpabilité, laisser tout ça derrière eux, et avancer à nouveau. Elle en doutait vraiment. Ce passé était trop lourd de silence. Trop lourd sur le conscience. « -Wyatt. Ecoute moi. » parce qu’il n’écoutait pas. « -je ne te laisserais pas tomber à quelques semaines de l’élection. » elle avait prit sa décision. Il ne la ferait pas changer d’avis. « -donc tu vas dire à Claire que je suis disponible pour t’accompagner partout où tu as besoin de moi. » ils allaient jouer le jeu jusqu’au bout et faire en sorte que Wyatt remporte les élections. Il n’y avait pas de négociation à avoir.

Elle se leva pour lui retirer son verre des mains. « -je crois qu’on a assez oublié, assez passer sous silence. J’ai mal… je souffre autant que toi je te le jure, mais cette… cette crise c’est peut-être un mal pour un bien. Cette dispute… c’est la première fois qu’on ouvre le sujet, qu’on ose enfin se dire les choses qui font mal. » elle chercha son regard : « -on dois le faire… » c’était important. Elle lui demanda de ne pas boire, et à l’inverse elle ne prendrait pas de comprimés. Ils resteraient lucides, ils affronteraient ça côte à côte. « -merci… » encore une fois, elle pensait à son image. Elle ne tenait pas à ce qu’on dise qu’il buvait. Ou bien qu’il était arrivé ivre sur une conférence.

Une fois de nouveau sur le canapé, elle lui demanda quelle photo l’avait touché. Elle se pencha pour observer l’image. « -je ne sais pas pourquoi j’avais tenu à acheté des talons… je les ai porté à peine une heure… » elle sourit en évoquant ce souvenir. Puis elle releva les yeux avec lenteur, sur Wyatt, en entendant sa question. Johanne recula et posa son dos dans le canapé. « -je crois que oui… » il fallait arrêter de se voiler la face. « -le problème ce n’est pas notre amour. Le problème c’est tout ce qu’on ne sait pas dit depuis… » elle se mordit les lèvres et leva les yeux au ciel. « -ça fat deux ans qu’on est bloqué. Je… j’ai envie d’avancer. Je veux me retrouver, je veux… je veux apprendre à vivre à nouveau. Et je… je ne veux pas vivre comme ça. En étant surveillée à chaque mouvement, chaque voyage. En étant jugé et critiqué à longueur de temps. » il le savait, elle n’était pas compatible avec le vie qu’il voulait. Enfin… qu’il aurait en gagnant cette élection.

Manhattan Redlish
Messages : 2759
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Tumblr

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Pokémon
Manhattan Redlish
Sam 8 Avr - 14:49

Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.


"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 64bd3cd9d40b67f25982b1f2a0e328a42c17fa54
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Hugh-jackman-crying
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ls0qkkXWxF1qfmsl3

gif : Tumblr - Avatar : Bazzart

Spoiler:


« Ce qui est fait est fait Johanne. Peu importe sur qui repose la faute » clôtura Wyatt qui ne désirait pas revenir sur le sujet. Il avait eu assez mal en imaginant les mains de cet homme sur la peau nue de sa femme dans un hôtel à Paris, à la voir aussi heureuse avec un autre homme que lui. Avec le temps, il avait compris qu’il n’était rien d’autre qu’un traducteur, mais le mal était déjà fait. Il l’avait accusé à tort, lui avait démontré qu’il n’éprouvait pas de confiance aveugle à son égard, et elle avait sûrement souffert de ces accusations à son encontre, de voir qu’elle ne parvenait pas à obtenir le soutien de son propre mari. Une fois encore. Ils s’étaient assez fait souffert lors de cette dispute, le quadragénaire ne désirait pas remuer le couteau dans une plaie toujours à vif le concernant. Aujourd’hui, ils devaient seulement tuer dans l’œuf toute cette histoire avant qu’elle prenne une ampleur déconcertante et hors de leur contrôle. Perdu dans le fil de ses pensées, la voix de Johanne le ramena à elle et il leva son regard sur elle, l’interrogeant silencieusement. Il hocha lentement de la tête « Tu as conscience que ça sera une torture pour nous deux de faire croire au public que nous vivons le grand amour alors que d’ici quelques semaines, tu reprendras ton nom de jeune fille et qu’on tournera la page de quinze ans de mariage ? ». Parce que si ce n’était pas le cas pour elle, en ce qui le concernait, il appréhendait cet écran de fumée. Qu’un geste ou un regard trahisse la crise qu’ils traversaient et le divorce à venir.

À moins que ça soit son soudain goût prononcé pour l’alcool qui les trahisse. Ce que ne souhaitait pas Johanne apparemment car elle posa sa main sur son verre, l’empêcha de goûter le liquide ambré qui stagnait au fond de son verre. Au bout de quelques verres, il parvenait à oublier et à s’endormir pour une nuit sans rêve. Wyatt fixait son verre qui n’attendait que lui, mais se résigna aux mots de sa femme « Je sais… » souffla-t-il non sans mal. Il n’avait plus ses parents, il n’avait plus d’enfant, ni même l’espoir d’être père un jour, et d’ici quelques semaines, il n’aurait plus de femme. Il ne lui resterait plus que sa carrière et sa culpabilité pour lui tenir chaud la nuit en pensant à Johanne qu’il avait perdu par sa faute. Un dernier regard pour le verre de scotch, et accepta l’accord de son épouse. Il se résignait à boire à outrance, au risque de perdre le peu qu’il lui restait. Sa main dans la sienne, le quadragénaire se laissa conduire jusqu’au canapé pour manger, mais son estomac était toujours aussi noué depuis leur dispute. Il se saisit plutôt de l’album photo, lui montrant la photographie qui lui plaisait le plus. Un petit rire émana de la gorge du politicien « Pour mes beaux yeux » répliqua-t-il avec taquinerie, et ajouta « Et toi ? Laquelle préfère-tu ? ».

En contemplant leurs photos de mariage où ils semblaient si heureux, si plein d’espoir pour l’avenir à tous les deux, comme s’ils étaient à l’abri de toutes les tempêtes tant qu’ils étaient ensembles, Wyatt voulu savoir si le divorce était définitif. Avait-il une chance de pouvoir la reconquérir avant d’apposer sa signature sur ce bout de papier qui diluerait leur mariage dans l’instant ? La réponse de Johanne lui serra le cœur, mais ce n’était rien de comparable à ce qu’il éprouva quand elle lui expliqua les raisons d’un tel choix. Elle voulait redevenir elle-même, être heureuse à nouveau, se retrouver. Elle voulait s’émanciper de lui, de sa carrière. Elle voulait seulement récupérer sa liberté. Celle qu’il lui avait prise en choisissant cette carrière. Wyatt se pinça l’arête du nez alors que les larmes le submergea, renifla pour ravaler ses larmes, inspira profondément et hocha de la tête « J’aurais dû devenir médecin ou avocat » et émit un petit rire triste, avant d’ajouter « La perte de notre fils t’a fait mal, mais j’ai fini de te détruire, moi et mon travail». Il l’observa le temps de quelques secondes et ajouta « Je te tenterais pas de te retenir alors » parce que toutes ces raisons étaient légitimes. Il embrassa son front tout en se levant « Bonne nuit Joe ».

Charly
Messages : 2665
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Pokémon
Charly
Sam 8 Avr - 21:09

Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal.

A venir
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Sad-gal-gadot
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly] - Page 6 Tumblr_ow68f1BtoZ1ugyuoto5_400
Crédits: tearsflight. / tumblr

« -j’en suis consciente. Mais je te l’ai dit, tu dois gagner cette élection. Alors je jouerais mon rôle jusqu’au bout. » elle soupira : « -ce que j’ai dit quelques jours avant de partir à Paris, ce n’était pas des paroles en l’air. Je t’aime toujours Wyatt. Tu es et tu resteras l’amour de ma vie. » ce n’était pas le regarder avec tendresse qui serait compliqué. C’était supporter ces galas, ces blablas… « -le plus compliqué pour moi sera de rentrer dans le cadre. Comme ça l’a toujours été. » mais elle était prête à le faire. Pour lui. Parce que si elle partait, il n’aurait plus que son travail. S’il perdait l’élection, il n’aurait plus rien. C’était lui qui avait lancé les hostilités l’autre soir, lui qui avait demandé ce qu’ils allaient faire parce que ça ne fonctionnait plus entre eux.

Elle lui demanda de ne pas boire ce verre. Ni aucun autre. Il devait resté lucide. Il devait surmonter tout ça. Ensemble. Elle ne prendrait pas de comprimé. Il ne boirait pas. Ils revinrent vers le canapé et elle sourit avec douceur en voyant la photo qu’il avait choisi. « -heureusement que j’ai réussi à les revendre rapidement ensuite ! » à l’époque ils n’avaient pas un sous de côté, ils comptait les dollars pour parvenir à payer le loyer d’un appartement minuscule. Mais qu’est-ce qu’elle l’aimait cet endroit… Joe se rapprocha pour tourner les pages de l’album. « -celle-ci… » on les voyait rire aux éclats, la joie se lisait dans leurs yeux. C’était une photo du lendemain, elle portait la veste de Wyatt sur les épaules.

Wyatt semblait vouloir revenir en arrière. Johanne pensait que ce n’était pas une bonne idée. Ils s’étaient trop fait de mal, ils s’étaient trop abimé à vivre ensemble sans se voir, se parler, se toucher. Malgré tout l’amour qu’ils se portaient, ça n’avait pas suffi. Comme elle le lui expliqua, elle avait besoin de distance avec cette vie. Avec la politique, le rang à tenir, sa façon de se conduire. Bien entendu, une fois le divorce prononcé, elle n’allait pas faire n’importe quoi. Seulement tenter de se retrouver elle-même.

« -ne t’accuse pas Wyatt… on est tout les deux responsables de ce qui nous arrivent. »
elle aurait du le confronté depuis longtemps. Le forcer à parler. Elle lui adressa un sourire triste. Bien sur que cette décision ne lui plaisait pas plus qu’à lui. Bien sur qu’elle en souffrait. Mais au d’elle, Johanne savait que c’était la meilleure solution. S’ils voulaient avancer et changer, ils devaient se séparer. Peut-être qu’un jour ils parviendraient à se retrouver… « -Bonne nuit Wyatt… » souffla-t-elle avec douceur, en sachant parfaitement qu’il aurait du mal à dormir. Elle resta dans la salon encore deux bonne heure.

Le lendemain, Claire lui demanda dans la matinée si elle pouvait venir au QG pour qu’ils parlent en toute discrétion de l’affaire des photos et de ce qu’elle aurait à dire devant la presse. Johanne se prépara, et se rendit à l’heure au rendez-vous. Elle serra la main de Claire, lui adressa un sourire et la suivit dans l’un des bureaux.
   
Contenu sponsorisé
"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly]
Page 6 sur 9
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant
Sujets similaires
-
» "Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly]
» ʻAʻohe mea ma kēia ao e hiki mai ana (Ft Charly)
» Tomber amoureux est un véritable parcours du combattant [ft Charly]
» “Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]
» "Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers réel :: Amérique du Nord-
Sauter vers: