"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly]
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Mer 5 Avr - 22:14
Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.
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Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Des années. Cela faisait des années que Wyatt ne s’était pas glissé ainsi sous la couverture du lit conjugal pour venir réveiller son épouse ainsi, embrassant l’intérieur de sa cuisse pour l’extirper des bras de Morphée. En la sentant renouer avec leur réalité, quittant ainsi le marchand de sable, il poursuivit son entreprise en lui tirant un cri de plaisir sous l’orgasme qu’il lui donna. Un sourire étira ses lèvres alors qu’il remonta jusqu’à son visage, se faufilant parmi les draps pour croiser les prunelles sombres de Johanne et la saluer en ce début de journée. Il était encore tôt, mais ça leur permettait ainsi de profiter pleinement de cette matinée en tête-à-tête. Il se saisit de la main de sa femme, l’entraînant jusqu’à sa virilité tendue à la simple pensée de son corps nue contre le sien, et soupira de plaisir sous ses caresses, avant de la supplier d’arrêter cette douce torture et qu’il la fasse enfin sienne. Ce fut cette fois-ci elle qui prit l’initiative de leurs ébats, se laissant guider par cette dernière en prenant position sur ses genoux. Ses mains sur ses fesses galbées, il suivit le mouvement de ses hanches, ondulant tout contre sa masculinité, gémissant de plaisir alors qu’il lui demandait de continuer d’une voix rauque. Il ne put retenir un cri lorsque l’orgasme l’accabla, et un sourire se glissa sur ses lèvres alors qu’il les déposa contre les siennes « Oui, très bien et toi ? » et ne put réprimer davantage un petit rire quand elle évoqua l’odeur du bacon qui émanait de la cuisine « Oui, ça sent le bacon ».
Seulement vêtu de son bas de pyjama, le politicien talonna sa femme qui se rendait d’un pas décidé jusque dans leur cuisine. Il se saisit des deux tasses à café qu’il déposa dans le micro-onde pour faire réchauffer le breuvage brun, et se retourna vers Johanne qui semblait surprise de son initiative « Amada n’est pas encore arrivée » précisa-t-il alors que la sonnerie de l’appareil à ses côtés retentit. Il tendit l’une des tasses à sa femme et porta la sienne à ses lèvres tout en prenant place sur le tabouret. Amada était leur gouvernante. Elle s’occupait de la préparation des plats et de l’entretien de la maison. Une aide précieuse au quotidien. Il se servit une assiette composée d’un peu de tous les mets qu’il avait pris le soin de préparé. Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé à son domicile un jour de semaine et à cette heure-ci. Généralement, il était déjà au bureau. En fait… La dernière fois qu’il ne s’était pas rendu au travail, c’était le lendemain de la tentative de suicide de Johanne… Le visage du politicien s’assombrit soudainement en se rappelant de cette fameuse nuit où il était rentré du travail à l’heure. Ils venaient de perdre leur bébé et c’était la première journée que passait sa femme hors de l’hôpital depuis l’évènement. Il aurait pu rester chez eux ce jour-là. Être présent pour elle. Mais le travail était sa manière de l’aider à faire son deuil de cet enfant qui ne verrait jamais le jour. Il l’avait retrouvé au sol, inconsciente, aux côtés d’une boite de médicament vide. S’il avait souffert de la perte de leur bébé, l’idée même de passer le restant de sa vie sans elle avait été bien plus fort. Il sursauta en entendant la porte d’entrée s’ouvrir. Il s’était perdu dans ses pensées, son visage s’était aussitôt fermé en se remémorant ce moment… Cet abandon. Il releva ses yeux verts sur Johanne à ses côtés. Il devait apprendre à lui pardonner, sinon il risquait de la perdre d’une toute autre manière… Mais c’était si difficile… Il porta son pancake à ses lèvres après avoir salué Amada, puis fronça les sourcils en entendant son portable sonner dans la chambre.
Wyatt rebroussa chemin jusque dans la cuisine, pendu à son téléphone alors qu’il avait demandé à son assistante de prévenir de son absence matinale « Comment ça ? » « … » « Non Franck. Je ne peux pas avoir reculé de deux points dans les sondages… » « … » « Écoute, laisse-moi le temps de me préparer et je te rejoins au QG » un regard pour sa montre « Je serais là d’ici une petite demi-heure ». Il raccrocha et aussitôt appela Hadley pour faire venir la voiture dans les plus brefs délais. Un regard pour Johanne « Je suis désolé, je ne peux pas faire autrement ». Une excuse qu’il lui avait souvent sortie. Trop sortie peut-être. Il ne prit pas le temps de finir son petit-déjeuner, ni même son café. Un rapide détour par la salle de bain et le voilà vêtu de son costume sur-mesure hors de prix, prêt à se rendre en centre-ville pour rencontrer son directeur de campagne. Il s’approcha tout de même de sa femme et déposa un baiser sur sa joue « Ne m’attends pas ce soir pour dîner » et quitta la résidence, avec un certain soulagement. Il n’était pas encore totalement guérie tout fin de compte. Il venait de s’en rendre compte alors qu’il avait saisit l’occasion de quitter leur maison au premier appel.
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Charly
Jeu 6 Avr - 16:01
Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
Ce réveil, l’odeur du bacon, la présence de Wyatt au matin… Johanne avait la sensation de revenir en arrière. Parce que cela faisait deux ans qu’elle se levait seule, qu’elle déjeunait seule ou en discutant avec Amanda. Deux année qu’avec Wyatt ils n’avaient plus le même rythme, comme si c’était plus simple de seulement se croiser. Alors en voyant le petit déjeuner qu’il avait préparé, elle fut agréablement surprise. Pourtant au creux du ventre, elle avait comme une présentiment. Comme si elle savait que ça n’allait pas durer. En prenant place devant le petit déjeuner, elle su qu’elle avait perdu son mari. Il venait de changer de regard, changer de visage. Voilà… c’était terminer. La parenthèse allait se refermer sous peu. Elle salua Amanda avec gentillesse. Elle l’appréciait vraiment. Joe ne chercha pas le regard de son mari, et se concentra sur la salade de fruit. Son gout sucré et acidulé. La sonnerie du téléphone… voilà… c’était fini.
Elle le laissa partir, prit sa tasse de café et se leva avec lenteur, pour regarder dehors. Elle écouta à peine ce qu’il disait au téléphone. Il allait partir. Un regard pour lui lorsqu’il lui sortit son excuse favorite. Elle lui sourit. Elle n’était pas naïve au point de croire que tout allait changer en une soirée. Qu’ils allaient s’enfuir comme deux amoureux fou. Un baiser sur sa joue, et elle sourit de nouveau. « -d’accord… » elle n’avait pas envie de le faire culpabiliser, mais comment sauter de joie en le voyant partir. La porte claqua, elle soupira. « -vous allez bien madame ? » demanda Amanda, toujours soucieuse de voir Johanne le regard vide. « -oui… oui ne vous en faites pas. » elle revint prendre place et décida de manger avant de partir travailler. Le soir, elle dormait déjà lorsqu’il était rentré. Deux jours plus tard, elle bouclait ses valises direction Paris.
Elle essaya de l’appeler avant d’embarquer, tombant forcement sur la messagerie. Il était en réunion. Elle le savait. Johanne laissa un bref message, espérant que les sondages allaient remonter. Qu’elle essayerait de l’appeler durant la semaine, et qu’elle l’aimait. Deux folles semaines l’attendaient, elle n’aurait pas beaucoup de temps pour penser à eux, le décalage horaire n’arrangerait rien.
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Jeu 6 Avr - 19:27
Wyatt Andrews
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Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Leur tête-à-tête insouciant de la veille, cette manière de se faire tendrement l’amour cette nuit, le réveil tout en sensualité ou encore ce petit-déjeuner… Tout cela avait la saveur de leur passé. Un passé avec lequel ils souhaitaient renouer tous les deux, mais ce matin, assis face à son petit-déjeuner qu’il avait à peine touché, Wyatt comprit que ça serait plus difficile que de formuler des souhaits. Cette parenthèse dans sa routine bien huilée depuis des années lui fit prendre conscience que son travail le maintenait, encore aujourd’hui, la tête hors de l’eau. Que peu importe ce qu’ils désiraient l’un et l’autre, peu importe l’amour qu’ils pouvaient se porter, il restait encore des zones d’ombres, des non-dits douloureux. Wyatt avait encore l’image de sa femme, inconsciente à même le sol de leur maison, proche de la mort. Il lui en voulait même s’il ne le souhaitait pas. Les stigmates de son passé influençaient son quotidien, et il en serait toujours ainsi. La mort de leur fils était et resterait également une ombre dans leur relation. Ce désir d’enfant s’était éteint au moment même où la vie avait quitté leur petit garçon dans le ventre de sa mère. Une fois par mois, lorsqu’il en sentait le besoin, il se rendait sur la tombe de cet enfant qui n’avait jamais vécu hors de Johanne et il pleurait pour tout. Pour sa disparition, pour la souffrance que cela avait engendré, mais aussi pour avoir bien failli emmener Johanne avec lui, dévastée par sa perte. Alors oui, ils souhaitaient tous les deux revivre leur relation comme si rien de tout cela ne s’était passé, mais c’était impossible…
La sonnerie de son portable retentit. Cela sonnait le glas de cette parenthèse que Wyatt était parvenue à leur offrir à tous les deux. Sa matinée de repos ne fut que de courte durée et il remit rapidement l’habit du politicien, quittant le domicile conjugal peu de temps après cet appel. Le soir même, il rentra qu’aux premières heures du matin, et ne fut pas présent à son réveil, comme il ne le fut pas lors de son envol pour Paris. Il écouta son message qu’en rentrant le soir dans la résidence entièrement vide de toute présence et son cœur se serra… Il ne parvenait pas à redevenir l’homme dont elle était tombée amoureuse. Il avait brisé leur petit instant de bonheur en plein vol, et pourtant, malgré cela, elle avait pensé à lui et à sa carrière. Il se laissa tomber sur le canapé, la cravate desserrée et posa ses pieds sur la table basse, puis se saisit du petit appareil pour lui envoyer un message : J’espère que ton vol s’est bien déroulé. Je t’embrasse. Rien de plus. Rien de moins. Il envoya le sms et ouvrit son ordinateur pour continuer de travailler.
Deux semaines plus tard …
Wyatt jeta presque le dossier, duquel s’échappa les photos de sa femme avec un autre homme, sur la table basse du salon, et posa ses deux mains sur ses hanches, le visage fermé et le regard noir de colère « Je vois que tu as passé du bon temps en France ! » et ajouta aussitôt « Tu veux savoir comment j’ai obtenu ces photos ? » et se pencha pour en saisir l’une d’elle où Johanne riait avec l’inconnu dans les rues de Paris « Mon adversaire me les as fait parvenir » et jeta la photographie en direction de sa femme « Si je ne me désiste pas pour le poste de sénateur d’ici la fin de la semaine, il dévoilera tout à la presse. Je vois déjà les gros titres d’ici : La femme du candidat de New-York au Sénat file le parfait amour avec un inconnu lors de la Fashion-Week ». Il se passa une main lasse sur le visage avant de fixer son épouse « Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal… Apprendre par un autre que tu as sûrement une aventure ou de te voir aussi heureuse avec un autre homme que moi… ». Il s’avança vers le bar d’un pas lent et se servit un brandy qu’il avala d’une seule traite avant de se resservir, puis se tourna vers Johanne « Tu me mets dans une position impossible Johanne… Est-ce que je le devance en faisant un communiqué de presse pour annoncer qu’on rencontre des difficultés, ou me retirer de la course au Sénat pour nous protéger… ». De nouveau, il réitéra son geste en avalant son verre, et le posa avec violence sur le bar, revenant vers son épouse, son regard rivé sur les photos qu’il n’avait eu de cesse de regarder ces derniers jours. Encore et encore. Il en avait fait des cauchemars.
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Jeu 6 Avr - 20:43
Johanne Andrews
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Durant le vol allé, le moral de Johanne n’était pas au beau fixe. Elle avait même hésiter à reprendre les anti dépresseurs que la psy lui avait prescrit. Mais la compagnie de son équipe, si enjouée de se rendre à Paris, l’avait retenu. Deux semaines loin de New York, loin de la campagne électorale. Deux semaines pour profiter et penser uniquement à elle. Elle devait saisir cette opportunité et en profiter. Wyatt n’avait pas besoin d’elle. Il s’en sortait très bien. Alors elle ferait les efforts en rentrant, mais là, pour deux semaines, elle changeait d’air. Comme le lui avait si bien dit.
Johanne trouva le vol retour moins long. Forcement elle avait dormi une bonne partie du temps, épuisée par le rythme imposé durant la fashion week. Mais elle était heureuse. La collection avait plu. La critique état bonne. Et elle avait passé deux belles semaines à Paris. C’était donc de bonne humeur qu’elle rentrait à New York. Elle était également heureuse de retrouver Wyatt. Il lui avait manqué. Comme à chaque fois qu’ils étaient séparés. En rentrant, la maison était vide. Elle prit le temps de se doucher et de se changer. Le décalage horaire se faisait sentir malgré les heures à dormir dans l’avion. Quand Wyatt passa la porte de la maison, elle était sur le canapé, en train de dessiner. Quelque chose n’allait pas, elle le sentit tout de suite. « -bonsoir… quelque chose ne va pas ? » elle aurait préféré des retrouvailles bien différentes, mais il ne restait que peu de temps avant les élections, alors il devait être sous pression.
Elle fronça bien vite les sourcils avant de regarder le dossier qu’il venait presque de lui jeter au visage. Une photo en dépassait. Elle posa les yeux pieds au sol, prit la photo et l’observa sans rien dire. On la voyait marché au côté d’un homme, souriante. Elle regarda les autres. Sur l’une elle semblait rire de bon cœur, assise au côté du même homme à la terrasse d’un café. Il y en avait cinq autres. Sur l’une d’elle on pouvait croire que l’homme l’embrassait dans le cou. Elle regarda de nouveau Wyatt, sans vraiment l’avoir écouté. Elle détestait lorsqu’il s’emportait. « -ça pourrait aussi être : on vous emmerde il s’agit de ma vie privée ! » répliqua Johanne sans perdre son calme, mais cependant d’une voix ferme. « -attends tu interprètes quoi là ? Est-ce que tu comptes me laisser t’expliquer ou seulement te laisser berner par ces cons ? » elle ne le reconnaissait plus. Il était en train de la traiter de trainée. Simplement parce qu’on lui avait mit des photos sous le nez. « -tu n’as donc aucune confiance en moi ? Je suis partie en te disant que je t’aime, encore et encore et tu me crois capables de te tromper ? » wahou… elle venait de prendre un coup de couteau en plein cœur. Il n’avait donc pas de respect pour elle ? Pour l’amour qu’elle lui portait et qu’ils avaient partagé jusqu’à présent ?
« -donc pour toi c’est claire : je suis la fautive, la femme infidèle. » elle se leva en jetant les photos sur la table : « -il ne t’est pas venu à l’esprit que ces photos pouvaient être une forme de chantage ? Tu pourrais au moins me demander de t’expliquer avant de me juger. » elle s’était redressée, les épaules droites, le regard sombre. « -pff… comme si tu allais te retirer de la course pour nous protéger. » elle avait appuyer sur le nous, comme si elle ne l’en croyait pas capable. Il ne le ferait pas. Elle le savait. Est-ce qu’il y avait au moins encore un nous ? C’était ce qui lui venait à l’esprit. "-non mais tu as raison, va leur annoncer que je suis une trainée doublé d'une imbécile, incapable de comprendre que l'image de mon mari a de l'importance!"
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Jeu 6 Avr - 21:21
Wyatt Andrews
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Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
L’éloignement leur ferait du bien. C’étaient les mots employés par Johanne peu de temps avant son départ. Il en avait douté, puis le manque s’était fait rapidement ressentir. La maison vide de sa présence était pesant. Wyatt en était presque venu à rester le moins longtemps possible entre ces murs pour ne pas ressentir davantage l’absence de son épouse. Puis il y avait eu cet appel au bureau, pratiquement à l’heure du déjeuner, suivi de ce rendez-vous dans le parking de l’immeuble. Le politicien avait critiqué le choix du lieu de rendez-vous, le trouvant un tantinet cliché, mais il s’était rapidement renfermé dans son mutisme lorsque l’inconnu lui tendit les photos de sa femme avec un autre homme, flânant dans les rues de Paris, tout sourire. Il avait tourné les photographies les unes après les autres, manquant de peu de rendre le contenu de sa salade césar à la roue de la Mercedes garée près de lui. Il déglutit avec difficulté lorsque son interlocuteur passa le message de son adversaire. Il se retirait de la course au Sénat, ou alors sa vie privée ferait la une de la presse lundi matin. Il lui laissait une semaine pour prendre sa décision. Lorsqu’il retourna à son bureau, sa lividité apparente interrogea. Il prétexta une intoxication alimentaire et s’était enfermé dans son bureau, observant inlassablement les photos. Finalement, avant l’arrivée de Johanne à New York, il en informa son assistante. Juste dans l’hypothèse où elle devrait organiser une conférence de presse pour annoncer son départ précipité de la campagne sénatoriale.
Le jour de son retour à Manhattan, Wyatt ne prit pas la peine de venir la chercher à l’aéroport et se dirigea directement à leur résidence en fin de journée. Pas de bonjour ou de baiser sur la joue. Pour seule réponse à sa question, il jeta le dossier contenant les photographies sur la table basse de leur salon. Il se laissa rapidement emporté par la colère alors qu’il se sentait trahi, sali par les agissements de son épouse qui avait juré fidélité lors de leurs vœux de mariage. Wyatt lança un regard noir à Johanne quand elle fit de l’esprit en lui proposant une alternative à tout cela « Mais bien sûr ! Faisons ça ! Alimentons les ragots sur notre vie privée, ton absence au gala ces derniers mois ne suffit pas ». Peut-être que Johanne ignorait les codes, mais pas lui. En faisant ça, il ne ferait qu’alimenter les commérages. C’était mettre un bidon d’essence sur un feu de camp. Un premier verre, suivit d’un second. Le politicien avait besoin de sentir la brûlure du liquide ambré coulant dans sa gorge, espérant que l’alcool finirait par inhiber la colère qu’il éprouvait envers sa femme « Je pense que les photos sont assez explicites, tu ne trouves pas ?! » alors qu’il chercha la photographie où l’inconnu embrassait sa propre épouse dans le cou, et la poussa sur le rebord de la table basse, en direction de Johanne, avant de la désigner de la main. Que dire de plus ?! La photo parlait pour elle. Les mains de nouveau à hauteur de sa ceinture, Wyatt fixa sa femme tenter de lui faire entendre raison « Tu m’as également dit avoir besoin de changer d’air Joe ». Leur couple passait de crise en crise. Il n’était jamais présent. Elle avait formulé bien des reproches qui pouvaient la pousser à agir de la sorte. Lui aussi avait désiré d’autres femmes. À l’exception près qu’il n’avait jamais franchi le cap.
« Explique-moi Joe ! Vas-y ! Je t’écoute ! » répliqua-t-il en haussant le ton, levant les bras vers elle en l’encourageant à lui parler. Il attendait des réponses, sans être certain de vouloir les entendre, ou d’être prêt à la croire. Peut-être qu’il n’en avait pas envie… « Tu remets en doute mes sentiments à ton égard ?! Je t’ai toujours protégé Johanne. Je t’ai protégé quand tu as perdu notre enfant ou quand tu as tenté de te tuer. La presse n’en a jamais été informée. Comment crois-tu que j’ai fait ?! J’ai promis des subventions à tous ceux qui ont eu des doutes, j’ai donné des pots-de-vin pour te protéger, nous protéger » rétorqua-t-il avec colère. Sa voix résonnait dans toute la pièce. Il tourna dos à Johanne, ses mains sur son visage, qu’il finit par faire glisser avant de se retourner vers sa femme, saisit le dossier qu’il leva à hauteur de leurs yeux « Il faut croire que tu t’en moques ! » et jeta ledit dossier contre le mur, faisant tomber un vase qui se brisa en morceaux en atteignant le sol. Wyatt observa les morceaux, pensant que ces derniers ressemblaient à leur mariage aujourd’hui. En morceaux, brisé, sans la possibilité de le réparer parce qu’il ne serait jamais complet comme avant, qu’il porterait toujours les stigmates de ce qu’ils s’étaient fait endurer mutuellement. Il cligna des yeux en se rendant compte qu’il était étrangement silencieux depuis quelques secondes, peut-être même quelques minutes, à fixer le vase au sol. Il releva ses yeux verts sur Johanne, comme s’il venait de se réveiller d’une longue nuit agitée. Il était soudainement calme. Les mains toujours sur ses hanches, il fixa sa femme et se mit à froncer les sourcils, comme si elle venait de lui poser une question incompréhensible « Qu’est-ce qu’on fait ? » demanda-t-il d’une voix trahissant son état d’esprit légèrement perturbé « Je veux dire… Notre relation… On essaie de recoller les morceaux, mais on voit bien que ça ne marche pas… C’est comme si on pansait une jambe de bois… » et posa son regard sur le vase brisé à quelques mètres de lui, un instant, puis baissa son regard sur son alliance qu’il fit tourner autour de son annulaire, avant de la retirer avec lenteur « Rien ne redeviendra comme avant… Tu m’as fait du mal, et j’ai essayé de te le faire payer durant deux ans… Et tu n’as rien dit parce que tu m’aimes. On… On ne peut pas continuer comme ça Joe… Je ne peux pas continuer à te faire du mal pour me venger, et toi, tu ne peux pas continuer à accepter sans rien dire… ».
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Ven 7 Avr - 12:05
Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
La joie du voyage avait été de courte durée. Intérieurement Johanne se traita d’idiote. Comment avait elle pu croire que deux semaines éloigné l’un de l’autre allait changer quoi que se soit. Elle ne comprit pas tout de suite de quoi il voulait parler. Et puis elle regarda les photos. Elle n’avait jamais aimé le monde politique dans lequel Wyatt les avait plongé. Elle en eut soudainement la nausée. Les hommes étaient vraiment prêt à tout pour le pouvoir. Jusqu’à trainer les autres dans la boue. « -je n’ai pas besoin de justifier mon absence lors de tes soirées ! J’ai le droit aussi d’avoir une vie, un travail et un emploi du temps. » elle avait envie de tout envoyer valser. C’était trop pour elle. Faire du paraitre pourquoi pas, de temps à autre. Mais qu’on vienne l’accuser d’être une femme adultère alors que c’était totalement faux ! Et Wyatt semblait s’en être persuadé également ! C’était sans doute ça le plus douloureux. Qu’il la crois capable de le tromper avec le premier venu.
Elle regarda la photo qu’il lui mettait sous le nez. « -ce ne sont que des photos ! Des photos prisent pas des gens qui te veulent du mal ! » il ne cherchait même pas à l’écouter, à lui demander une explication ou la vérité ! « -changer d’air pas d’homme ! » répliqua Johanne que la colère gagnait peu à peu. Elle tentait de la contrôler mais elle savait parfaitement que c’était le moment idéale pour qu’ils se crachent enfin tout leur venin. « -l’homme que tu vois sur les photos s’appelle Laurent. C’était mon interprète durant les deux semaines. Lorsque tu me vois sourire ou rire à ses côtés, c’était parce qu’il passait son temps à se foutre de mon accent, des mots mal employé à cause de mon français médiocre. Il m’a fait visité la ville. Ce que tu ne vois pas sur les photos, c’est que Vic et Sam étaient avec nous à longueur de temps. Sur cette photo il me parlait de plus prêt parce qu’il y avait un concert juste à côté et qu’on ne s’entendait pas parler. » elle soupira en fermant les yeux.
Oui, visiblement pour Wyatt les choses étaient déjà figées. Elle était la menteuse, la fautive. Elle répliqua qu’elle le croyait incapable de penser à eux avant sa campagne. Elle toucha un point sensible. Lorsqu’il évoqua leur enfant, elle vu rouge. « -tu m’as protégé ?! Non tu as protégé ton nom, ta campagne et ton propre cul ! » la conversation allait très mal tournée. Elle le savait, et pourtant elle était incapable de faire le dos rond, de quitter la pièce et de se taire. C’était trop tard. « -Si tu avais voulu me protégé, tu aurais été présent. » son regard était noir. S’il lui en voulait d’avoir voulu en finir avec la vie, de son côté Johanne le détestait de ses absences si fréquente. Elle lui en voulait de l’avoir laisser tomber en retour. Parce que c’était ce qu’il avait fait. Il l’avait laissé tomber. Johanne se retint de s’approcher parce qu’elle l’aurait giflé. Un sursaut lorsqu’il brisa le vase. Elle porta son poing à ses lèvres et ferma les yeux avec force.
Puis elle se mit à pleurer. Pourquoi en étaient-il arrivé là ? Pour du pouvoir ? De la politique et du fric ? Elle reprit place sur le canapé parce qu’elle avait peur de s’effondrer. Les coudes sur les genoux, les deux mains sur le visage. Elle l’écouta à peine. Dans sa tête, leurs belles années repassaient en boucle. Et puis les fausses couches, ce petit garçon qu’elle avait senti bouger, et qui n’était jamais venu trouvé refuge dans ses bras. Son envie de mourir, d’en finir avec la douleur. Avec lenteur, se fut à son tour de sortir de son moment d’absence. Elle l’avait la réponse : « -on va divorcer. » elle avait annoncé cela sans le regarder. Joe inspira lentement, se redressant sur le canapé, le dos droit. « -tu vas convoquer la presse, et je vais démentir ces photos. Je peux avoir des témoignages qui prouverons que je n’ai pas eu de relation extra conjugale. » elle leva une main pour lui demandé de la laisser finir : « -on va laisser passer l’élection. On va jouer les plus beaux rôles de nos vies jusqu’à ce que tu es obtenu de que tu souhaites. » elle déglutit : « -ensuite… on divorcera. Et chacun partira de son côté. » ils savaient que c’était la meilleure solution. Elle se trouvait froide. C’était presque comme si elle ne ressentait plus rien. Elle compartimentait tout, sinon, elle allait s’effondrer. « -on va divorcer, parce que tu as raison, ça a déjà trop durée. »
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Ven 7 Avr - 14:42
Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.
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Spoiler:
Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Il y avait encore peu, Wyatt était presque impatient à l’idée de retrouver sa femme d’ici quelques jours. Toutefois, un autre sentiment l’avait accablé face à la menace à peine dissimulée de son adversaire et à la vue des photographies montrant son épouse radieuse aux côtés d’un autre homme que lui. Les jours qui suivirent, il était passé par tout un flot de sentiments contradictoires, et ce soir, devant Johanne, c’était la colère qui s’exprimait sans ménagement. Il lui en voulait d’avoir été aussi heureuse auprès d’un homme qui n’était pas lui, il lui en voulait de prendre le risque de briser sa carrière, il lui en voulait de… En fait, il lui en voulait, tout simplement, et cela ne datait pas d’aujourd’hui. Cela faisait deux ans qu’il éprouvait ce ressentiment à l’encontre de sa femme. Deux ans qu’il se taisait. Deux ans qu’il se donnait corps et âme dans son travail pour tenter d’oublier. Et ce soir, cette carrière risquait de se terminer brusquement à cause de quelques photographies. Il devait trouver un consensus, mais il n’y parvenait pas. Son esprit était embrouillé et les conseils de Johanne ne faisait que croître sa colère. Parfois, il avait l’impression qu’elle était déconnectée de la réalité de son métier, de sa notoriété publique. Dire à la presse que ça relevait de leur vie privée… C’était dangereux… Ses absences répétées à ses côtés avaient été suffisamment remarqué pour interpeller, alors justifier la présence d’un autre homme aux côtés de sa femme alors qu’elle était à Paris… C’était leur donner la preuve suffisante que leur couple battait de l’aile. Ce qui était vrai. Ils n’étaient plus en harmonie depuis bien longtemps, mais ça ne concernait pas le reste de la ville. Seulement eux deux.
Il ne savait pas ce qui était le plus douloureux. Les photographies ou le fait que Johanne ne parvenait pas à démentir l’image que renvoyait ces documents. Elle parlait de confiance. Il n’était plus certain d’en avoir pour sa femme alors qu’il tendait la plus accablante du dossier qui était posé sur la table « Ils ne sont pas les seuls à être parvenus à me faire du mal avec ces photos Johanne » et lança le morceau de papier, comme s’il lui brûlait soudainement les doigts. Une semaine. Cela faisait une semaine que son esprit avait été libre d’imaginer tout et n’importe quoi. Une semaine à imaginer sa femme faire l’amour avec cet inconnu. Et pour elle, ce n’étaient que des photos. Après tout, elle avait souhaité changer d’air, et même si elle démentait, elle se montrait radieuse auprès de ce dernier « L’un peut entraîner l’autre » répliqua-t-il comme s’il avait besoin qu’elle éprouve la même douleur que lui en cet instant. Il ne réfléchissait plus correctement. Tout ce qu’il avait renfermé durant tout ce temps avait envie de jaillir, d’exploser. Que les non-dits se dissipent et qu’il exprime enfin ce qu’il ressentait. Alors il l’encouragea à lui expliquer, à lui parler, avec véhémence, comme s’il savait d’ores et déjà qu’elle ne parviendrait pas à le convaincre. Le traducteur. Il n’était que le traducteur. Il baissa son regard sur les photos éparpillées, et releva finalement son regard sombre sur son épouse « Peu importe ce que je ne vois pas… Je constate seulement qu’avec lui, tu as l’air plus heureuse que tu ne l’as été avec moi ces derniers mois, et ça, ça me fait mal ». Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même à ressasser encore et encore le passé, sans jamais parvenir à lui pardonner pour avancer. Mais il était comme incapable de faire ce pas en avant…
Et il le comprit au moment où Johanne lui reprocha de ne protéger que sa carrière. Il explosa. Il laissa éclater ce qu’il éprouvait à voix haute et sans la moindre retenue, lui rappelant que c’était grâce à lui que la perte de leur bébé ou sa tentative de suicide n’étaient jamais apparus dans la presse. Il avait promis des sommes d’argent importante pour museler la presse, pour protéger sa femme. Johanne n’en croyait rien. Elle semblait ne jamais l’avoir cru. « J’ai protégé ma famille ! » cria-t-il de colère tout en la désignant du doigt, comme pour lui rappeler qu’elle était sa famille « Tout ce qui m’importait c’était toi et notre fils ! Vous avez été ma priorité alors tu me reprochais tout ce que tu veux Johanne, mais pas ça ! ». Il n’avait jamais passé sa carrière sur le devant de la scène avait ces évènements. Elle le savait, mais elle semblait vouloir le pousser à bout. Pour la première fois en dix-sept, Wyatt la fusilla du regard en entendant le reproche de sa femme concernant son absence. Il fit un pas vers elle et rétorqua avec aplomb « Tu m’as abandonné. Je t’ai rendu la pareille ». Sous la fureur qu’il éprouvait en cet instant, il se saisit brutalement du dossier qu’il jeta contre le mur, comme pour l’éloigner au plus vite d’eux deux. Dans son élan, il atteignit le vase qui se brisa sur le parquet vernis en plusieurs dizaines de morceaux. Un fracas qui eut raison de leur dispute. Un silence de plomb occupa soudainement la pièce alors que Wyatt se mettait à faire le parallèle entre ce vase brisé au sol et leur mariage… Il reprit alors la parole, au bout de quelques minutes, comme s’il sortait soudainement de sa torpeur, se demandant ce qui se passait entre eux. Ils n’étaient plus heureux l’un avec l’autre. Il la faisait souffrir au quotidien pour se venger du mal qu’elle lui avait fait. Ce n’était pas ce qu’il voulait jusqu’à la fin de leurs jours.
Le mot fut prononcé en premier par Johanne. Divorcer. Il baissa son regard sur son alliance qu’il faisait tourner machinalement autour de son annulaire. Il avait la gorge nouée et n’avait pas la force de la contredire. Parce qu’au fond de lui, il savait que si elle ne l’avait pas évoqué, il l’aurait fait. Parce que c’était la seule issue. Ils le savaient tous les deux. Il s’apprêtait à ouvrir la bouche pour intervenir, mais il se tut à sa demande. Il se referma dans son mutisme, déchiré de l’intérieur par la conclusion de cette dispute. Il reposa lentement son regard sur son alliance qu’il retira de son doigt et déposa le bijou sur la table basse, avant de s’avancer vers Johanne. Il l’observa comme pour mémoriser une dernière fois ses traits et souffla « Je crois que ce qui a été le plus douloureux, c’est de me rendre compte que je ne parvenais plus à te faire sourire ainsi depuis bien trop longtemps… ». Wyatt essuya les dernières larmes sur le visage de sa femme, déposa un baiser sur sa joue et se rendit sur la terrasse pour prendre une bouffée d’air. Il avait l’impression d’étouffer entre ces murs.
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Charly
Ven 7 Avr - 15:35
Johanne Andrews
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Il était en train de l’accuser. L’accuser de le faire souffrir. Elle n’allait pas nier qu’elle avait passé deux belles semaines loin de cette maison, de cette ville. Loin de lui. Elle s’était amusée, elle avait profité. Pourtant le soir dans sa chambre, elle était seule. Seule face à elle-même, à son manque de lui, de leur amour, de leur complicité. Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, Johanne avait su très vite qu’il deviendrait l’homme de sa vie. Que c’était avec lui et avec lui seul qu’elle voulait passer le restant de ses jours. Mais la vie est parfois bien cruelle et en avait décidé autrement. Pas de famille, pas d’enfant, pas de bonheur jusqu’à la fin. Wyatt voyait ce qu’il voulait sur ces photos. Peut-être même un moyen facile d’enfin mettre fin à leur relation. Et ça lui faisait mal de faire ce constat. Il voyait ce qu’il voulait voir. Sans lui laisser le bénéfice du doute, sans lui accorder une chance de lui faire comprendre qu’il se trompait. Il voulait seulement protéger sa carrière. Pas elle. Pas eux. « -à qui la faute ? » avait elle soufflé en lui adressant un regard noir. C’était lui qui avait prit ses distances, lui qui passait son temps ailleurs qu’avec elle, qui ne trouvait pas l’envie de la caser dans son agenda, comme un simple rendez vous d’affaire. Elle était restée présente, elle avait fait des efforts pendant de longs mois pour le soutenir dans sa campagne. Quelques soirées manquées et les commérages mettaient à mal ce qui restait d’eux.
« -c’est faux ! » avait elle hurlé en retour alors qu’il proclamait avoir agit ainsi pour protéger sa famille. Il avait protégé ses affaires et sa carrière. Pas eux. S’il avait demandé à la presse de se taire, s’il avait promis de l’argent pour cela, c’était uniquement pour son image ! Pas pour éviter de la douleur supplémentaire à sa femme. « -il n’y a plus que ta carrière qui compte Wyatt. Et ça depuis bien longtemps. » conclue Johanne qui refusait ce qu’il disait. Il était absent et elle lui reprocha ouvertement. Adieu la compréhension. Stop. Elle avait trop longtemps gardé le silence et subit. « -je le sais et je m’en veux chaque jour qui passe. Je t’ai demandé pardon, je t’ai expliqué mon geste et ma détresse. Et toi… en preuve d’amour, tu me le fais payer et me le rappelle chaque jour. » comment pouvait elle avancer et laisser le passé derrière de cette façon ?
Il perdit son contrôle et un vase vola en éclat. De son côté, elle se mit à pleurer en silence. Ils s’étaient perdus. C’était un nouveau deuil à surmonter. Le deuil de leur amour. Elle finit par se reprendre et par lui répondre. Ils allaient divorcer. C’était la seule issue. Ils le savaient. Depuis bien longtemps peut-être. Son cœur se serra alors qu’elle le voyait déposer son alliance sur la table basse. Il ne cherchait pas à la contre dire. Il acceptait. C’était peut-être même un soulagement pour lui. Joe ferma les yeux lorsqu’il embrassa son front. Un dernier regard pour lui lorsqu’il fut sur la terrasse. Sa valise n’était pas défaite, elle décida de quitter la maison. Elle irait au studio. Reviendrait demain, lorsqu’il ne serait plus là. Avant de partir, elle s’approcha de la baie vitrée et souffla : « -tu devrais le remettre. Si tu ne veux pas que ton entourage se pose des questions. » elle parlait de son alliance bien évidement. Après tout, c'était tout ce qui comptait. Son image, sa réputation. Elle fit demi-tour pour se rendre dans l’entrer. Enfila une paire de talons et prit sa valise. Un taxi arrivait.
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Ven 7 Avr - 16:08
Wyatt Andrews
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Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Rien. Wyatt ne répondit rien alors que son épouse lui rappelait qu’il était l’unique responsable à cette absence de bonheur lorsqu’ils étaient ensemble. À vouloir toujours s’éloigner pour ne plus souffrir, c’était tout l’opposé qui s’était produit. Johanne avait souffert en voyant son époux s’éloigner ainsi d’elle au moment où elle en avait le plus besoin. Au moment où tout son monde s’effondrait, il avait choisi de l’abandonner comme elle avait tenté de le faire… Aujourd’hui, aucun d’eux n’était heureux dans ce mariage qui n’avait d’union que le nom. Ils ne se comprenaient plus. En fait, en l’espace de deux ans, c’était peut-être ce soir, dans ces éclats de voix, qu’ils étaient enfin le plus sincère l’un envers l’autre. C’était ce soir qu’ils parvenaient à mettre des mots sur ce qu’ils éprouvaient, à formuler enfin ces reproches passés sous silence depuis bien trop longtemps. Ils haussaient le ton dans l’espoir de se faire entendre, jusqu’à hurler entre les murs de leur demeure. En entendant le contredire, accusant de toujours centrer son monde autour de sa carrière, Wyatt comprit qu’elle détestait l’homme qu’il était devenu avec les années. Elle détestait son métier. Elle détestait ce qui en découlait et le mal que cela avait engendré chez eux. Pour autant, Wyatt ne lui donnait pas raison. Pas sur ça. Pas sur la force qu’il avait mis à museler la presse pour ne pas voir apparaître les photos de leur famille en deuil ou le visage aux traits tirés de son épouse après sa sortie de l’hôpital, quelques jours après avoir tenté de rejoindre leur fils au Ciel « Ma carrière est devenue ma priorité après ces évènements Johanne ! Avant ça, tu as toujours été ma priorité ! Je ne voulais pas que tu fasses la une de la presse, que ça te détruise encore plus, que ça détruise tout ce que tu as construit ! » cria-t-il à son tour, espérant qu’elle finisse par l’entendre. Il n’avait pas envie que le monde la voit par le prisme de ces évènements qui avaient détruit leur famille, leur relation.
Sa carrière était devenue sa priorité seulement après. Après avoir compris que peu importe l’amour qu’il pouvait lui porter, il n’était pas assez fort pour la garder près de lui… Alors il avait décidé de l’abandonner à son tour, à sa manière. Parce que le temps n’avait pas fait son œuvre sur ce qu’il éprouvait face à cela. Mais la culpabilité l’accabla soudainement en entendant les mots de sa femme. En preuve d’amour, il l’avait abandonné aussi… Wyatt ouvrit la bouche sans qu’aucun son ne sorte, il fronça les sourcils alors que son visage se ferma « Parce que j’ai eu mal et que c’est toujours le cas. J’ai perdu un fils et j’ai bien failli perdre l’amour de ma vie en l’espace de quelques jours. Tu m’as prouvé que j’étais impuissant face aux évènements de la vie, face à ta détresse. Peu importe l’amour que je peux te porter, il n’a pas été assez fort pour te garder près de moi ! Mon travail est la seule constante que je parviens à diriger, alors je me suis concentré dessus. Pas une fois on n’a parlé de tout ça, alors comment veux-tu que je guérisse ?! » et finit par perdre le contrôle, brisant un vase dans cet élan de colère. Il entraina, dans sa chute, leurs éclats de voix pour ne laisser que le silence. Quelques minutes. Et le glas tomba. Johanne voulait divorcer et il éprouva presque un soulagement au fond du torrent d’émotions qui l’accabla en entendant ces mots. Il posa son alliance sur la table basse, comme s’il déposait les armes, et s’avança vers elle, embrassa son front dans de dernières paroles, puis rejoignit la terrasse pour espérer retrouver l’air dans ses poumons.
Debout face à leur jardin parfaitement entretenu et dans lequel ils avaient imaginé voir leur enfant gambader dans des éclats de rires, il prit une longue inspiration, mais l’enclume posée sur sa poitrine était toujours présente. C’était le poids de la culpabilité, de la souffrance à l’idée que leur histoire était terminée. Il tourna à peine la tête en entendant la voix de Johanne lui parvenir. Il n’avait pas la force de parler, de lui répondre. Il hocha alors simplement de la tête, puis se perdit à nouveau dans la contemplation de l’horizon donnant sur les buildings de Manhattan au-dessus de la haie entretenue. Au bout de quelques minutes, il fit volte-face et retourna dans la résidence, constatant que Johanne était en train de se préparer, sa valise à ses côtés. Son cœur rata un battement alors qu’il réalisait que c’était terminé… Qu’elle partait. Il s’approcha d’un pas lent jusqu’à elle, lui saisit la main et l’attira à lui, la serrant une dernière fois dans ses bras, alors qu’il lui murmurait « Reste ici...» et ajouta « Peu importe les reproches, les cris… Tu es et resteras l’amour de ma vie ». Il se recula, posa sa main sur sa joue, sentant les larmes embués son regard et lui sourit, avant de s’éloigner dans le salon. Il se saisit de son alliance entre ses doigts et la fit glisser à son annulaire, avant de se laisser tomber dans le canapé, s’effondrant en larmes, son visage enfouie entre ses mains.
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Charly
Ven 7 Avr - 18:28
Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
« -non c’est à cause de cet événement que ton job est devenu le centre de ton univers ! » cet événement… le mot lui écorchait la bouche et lui arrachait le cœur. « -mais tu as raison, c’est arrivé par ma faute. » ses mots étaient amers. Elle se savait seule responsable de ce drame. C’était son corps qui n’avait pas su accueillir leur enfant. C’était son utérus qui était nocif. C’était sa fragilité mentale qui l’avait conduit à vouloir en finir avec la vie. Oui, tout était de sa faute. A elle. Elle aurait juste aimé qu’il lui tende la main, qu’il tente de la comprendre, qu’ils en parlent.
Alors elle répliqua. En retour il l’avait abandonné. Par vengeance ? Pas lâcheté ? Elle n’avait jamais vraiment su le dire. « -tu m’as laissé tomber au moment où j’avais le plus besoin de toi. J’étais totalement anéantit, j’avais besoin de toi, de ta présence et de ton amour pour m’en sortir. Au lieu de ça, j’ai gobé des pilules comme des bonbons pour oublier, pour effacer cette douleur, pour ne plus pouvoir penser clairement. » elle le fixa un moment du regard, les larmes coulant sur ses joues, mélange de colère et de tristesse. « -parce que tu vas osé dire que c’est à cause de moi qu’on en a jamais parlé ? » elle avait abordé le sujet trois fois. Et par trois fois il avait quitté la pièce. Elle n’avait plus jamais osé abordé le sujet. Malgré les conseils de la psy.
La décision fut prise par Johanne. Ils devaient divorcer. Il n’y avait pas d’autre issue. Ils le savaient l’un comme l’autre. Elle décida également de partir, d’aller dormir ailleurs. Parce que c’était trop dur tout simplement. Elle sursauta lorsqu’il lui saisir la main mais le laissa la prendre dans ses bras. « -pas ce soir… » elle ne pouvait pas rester, c’était au-dessus de ses forces. Les larmes emplirent à nouveau ses yeux en écoutant les mots de Wyatt. C’était réciproque. Il le savait. Elle n’avait pas besoin de le dire. Elle le laissa s’éloigner et quitta la maison, pleurant à chaudes larmes. Elle les ravala du mieux qu’elle pu avant de monter dans le taxi. Puis elle indiqua l’adresse du studio.
Elle ne revint que le surlendemain. Lorsqu’elle passa la porte en début d’après-midi, elle savait qu’il serait absent. Joe prit le temps de défaire ses valises, de prendre une longue, une interminable douche. En se regardant dans le miroir, elle eut la sensation d’être revenue deux années en arrière. Elle avait des cernes, les traits tirés, le teint pâle. Elle prit le temps de s’habiller, et envoya un sms à Wyatt. Je suis rentrée. Il faut qu’on parle. Elle espérait ainsi qu’il ne rentrerait pas trop tard. Et qu’ils pourrait abordé des détails importants pour la suite. Pour sa suite à lui. Par rapport aux photos, à la presse, à son adversaire. Les détails du divorce allait attendre. Parler de leur souffrance également. Encore et toujours elle pensait à lui avant de penser à eux. A elle.
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"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly]