"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly]
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Dim 2 Avr - 21:15
Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.
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Spoiler:
Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Son assistante semblait vouloir s’immiscer dans leur vie de couple, et cela déplaisait grandement à Wyatt. Même s’il avait accepté d’être sous le feu des projecteurs en raison de son choix de carrière, il n’acceptait pas pour autant que sa vie privée le soit également. Il ne comptait donc pas accepter l’ingérence de Claire dans leur relation, et n’hésiterait pas à le lui rappeler le lendemain matin à la première heure. En attendant, Johanne se justifia de son absence comme s’il lui reprochait soudainement son absence « Je le sais. Eux non. J’ai donc expliqué que tu étais attendue autre part ». C’était aussi simple que cela. Peut-être qu’ils s’étaient éloignés ces dernières années, mais ce n’était pas pour autant qu’il ne se souvenait pas des causes importantes aux yeux de sa femme. Recueillir des fonds pour les orphelinats de la ville était primordial pour Joe, et c’était pour cela qu’il ne lui avait pas reproché son absence de la veille. Il avait seulement été lassé d’expliquer que sa femme ne serait pas de la soirée aux convives. En ce qui concernait Claire, ils étaient sur la même longueur d’ondes. Pour une fois. En agissant ainsi, elle sortait du champ de ses prérogatives. Il s’éloigna ensuite brièvement pour récupérer son portable qui contenait toute sa vie. Ses contacts, son emploi du temps, ses mails.
Wyatt esquissa un petit rire tout en répondant sans quitter sa tisane du regard « Nous en sommes encore loin ». En pensant à ces 70 ans, il s’interrogea sur ce que serait sa vie à ce moment-là ? Vivrait-il toujours dans cette maison ? Avec Johanne ? La voix de cette dernière clôtura son bref écart de pensée, et se reconcentra sur l’instant présent. Les deux semaines à venir leur ferait du bien ?! C’était ce qu’elle pensait ? Il en doutait pour sa part « Que voulais-tu dire alors ? » demanda-t-il pour savoir ce qu’elle souhaitait lui faire comprendre par ces mots. Parce qu’il n’était pas certain que deux semaines loin de l’autre allait apaiser les tensions qui régnaient dans leur couple. Pas après tout ce qu’ils avaient vécu. Pas après les cinq fausses-couches. Pas après sa tentative de suicide. Il avait passé tout cela sous silence. Il n’avait jamais parlé de son ressenti, de ce qu’il avait éprouvé. Il s’était seulement réfugié dans le silence, sans jamais vraiment guérir de ses blessures. Il avait seulement mis un pansement sur une jambe de bois. Et maintenant Johanne lui reprochait son absence… Pourtant il était bel et bien là chaque soir. Il n’écumait pas les bars pour noyer ses ressentiments. Il ne passait pas la nuit avec une autre femme. Chaque jour, il rentrait dans leur imposante maison. « Je ne t’ai jamais caché mes ambitions Joe, alors il y a des moments où je suis incapable d’être présent avec toi, même psychologiquement. Je brigue le poste de sénateur. Il y a des enjeux. Tu l’as accepté en m’épousant » lui rappela-t-il, cachant les vraies raisons de cette absence derrière, encore une fois, son travail.
Le politicien n’était pas enclin à démarrer une dispute ce soir, alors il lui tendit son portable en évoquant une soirée importante, et à laquelle il considérait que sa présence était indispensable. Elle nota l’information dans son propre emploi du temps et se leva pour aller se coucher. Il souffla un « À toi aussi » tout en fixant sa propre tasse de thé. Il resta ainsi un long moment. Il se remémora la perte de leur enfant, la tentative de suicide de Johanne, et cette peur qui l’avait étranglé de l’intérieur en imaginant ce qui aurait pu se produire s’il était rentré plus tard ce soir-là… Il sentit sa main se serrer à ce souvenir, puis sortit sur la terrasse pour prendre un bol d’air frais, et décida que ce soir, il passerait la nuit sur le canapé. Au petit matin, il fut le premier debout et se prépara pour se rendre à la mairie de New York de bonne heure. Il prépara le café pour eux deux, hésita un instant, et finit par se rendre dans la chambre pour réveiller sa femme « Joe… Réveille-toi. Ton café est prêt » sans pour autant avoir le moindre geste à son attention. Il était seulement assis sur le rebord du lit, l’observant se réveiller.
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Dim 2 Avr - 21:59
Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
Est-ce qu’ils finiraient leurs vies ensemble ? Elle s’état déjà posée cette question. Plus les jours passaient, plus le doute s’installait. Ils avaient changé. Ils s’étaient éloignés. C’était douloureux. Ils portaient l’un comme l’autre des blessures depuis l’enfance. Ils avaient toujours voulu avoir une famille à eux. Mais le corps de Johanne en avait décidé autrement. Incapable de donner la vie. Incapable de donner un enfant à l’homme qu’elle aimait. Incapable de se remettre vraiment de ce deuil. Parfois elle se disait qu’il serait mieux sans elle. Que cela lui ferait une charge mentale en moins. Pourtant ils s’aimaient toujours. Ils venaient de le dire durant la soirée. Alors le quitter…
« -que prendre un peu de distance nous aidera peut-être. J’ai besoin de changer d’air… » elle espérait qu’elle lui manquerait. Que son absence ferait ressurgir le besoin d’être ensemble. Mais il avait raison, cela ne résoudrait pas le problème de fond. Elle baissa les yeux lorsqu’il évoqua une fois de plus le travail, sa carrière, ses ambitions. « -je connais tes ambitions, pas besoin de me les rappeler. Elles dictent toute notre vie. » et elle n’aimait pas ça. « -je t’ai épousé toi, pas une fantôme ou un parfum sur l’oreille… quand tu daignes dormir dans notre lit. » elle n’avait pas accepté, elle s’était résignée. Elle n’avait d’ailleurs jamais vraiment comprit cette envie de vie politique. Ce besoin de prouver au monde entier qu’il pouvait être un grand homme. Il se cachait derrière son travail. Elle en était consciente. Comme si sa présence était à la limite du supportable pour lui. Ça aussi c’était douloureux.
Elle prit note de la date du gala. Elle serait présente. Pour lui. Puis Johanne prit congé, fatiguée de sa journée, ne souhaitant pas poursuivre la soirée sur une dispute. Elle lu un moment, sans vraiment être très attentive à aux lignes qu’elle parcourait. Puis elle éteignit la lumière. Au petit matin, elle grimaça en entendant la voix de Wyatt. Pourtant elle était douce, mais elle détestait être réveillée. Ce n’était pas nouveau. Elle n’était pas du matin. Une gémissement et elle ouvrit une œil. Il était là, sur le bord du lit. « -merci… » il avait parlé de café. Elle se frotta les yeux et s’étira avant de se lever. Le côté du lit de son mari n’avait pas bougé. Il avait dormi sur le canapé. Elle se dirigea vers la cuisine et souffla un « -bonjour… » avait de déposer ses lèvres sur la joue du bel homme. Il sentait bon… elle avait froid maintenant qu’elle n’était plus sous la couette. Elle eut envie de se blottir contre lui, mais n’en fit rien. Il était prêt à partir. Aucune idée de l’heure qu’il était.
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Dim 2 Avr - 22:27
Wyatt Andrews
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Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Apprendre que sa femme avait besoin de changer d’air n’était jamais facile à entendre, même si c’était un sentiment partagé. Ce n’était pas pour autant qu’il pensait que ça leur serait bénéfique. Il y avait bien trop de ressentiments, de non-dits, de souffrance entre eux pour que ça tout cela s’apaise en l’espace de quelques jours. « Tu n’en es pas certaine » constata-t-il alors qu’elle-même n’était pas sûre que ça soit une solution à leurs problèmes. Johanne lui reprochait son absence, même lorsqu’il était présent. Comme si c’était un choix réfléchi de ne pas être présent pour elle. Il avait la tête ailleurs, parce que ça lui permettait de la garder hors de l’eau, de ne pas s’effondrer, de ne pas affronter la réalité en face. Avoir l’esprit occupé par son travail était sa bouée de sauvetage. Il pouvait comprendre que ça la dépassait, qu’elle ne comprenait pas. Toutefois, il lui rappela qu’elle l’avait épousé, lui et son travail. En connaissance de cause. « Les tiennes également et je ne te fais aucun reproche » rétorqua-t-il pour lui rappeler qu’il la laissait mener sa carrière sans contester le moindre de ces choix. Elle partait à Paris, et il ne disait rien pour autant. Il acceptait. Finalement, Johanne lui rappela qu’elle n’avait pas épousé un fantôme. Ce qu’il était devenu par la force des choses. Wyatt la fixa un instant, se contrôlant pour ne pas se laisser emporter par la colère. Son épouse lui reprochait peut-être sa carrière, mais c’était la politique qui lui avait appris à réfléchir avant de parler, sinon la dispute aurait éclaté depuis bien longtemps, et certains mots auraient pu dépasser le fil de sa pensée « Encore un peu de patience, et lorsque la campagne sera terminé, je serais de nouveau présent ». Il n’était pas sûr de la véracité de ses mots…
Johanne avait cette sagesse d’esprit de ne pas envenimer la situation lorsque ça devenait trop pesant, et il apprécia qu’elle prenne congé de sa personne pour aller se coucher. Wyatt décida que le canapé serait de nouveau son lit pour cette nuit. Elle avait évoqué un fantôme, ça serait avec ce dernier qu’elle passerait la nuit. Au petit matin, douché et vêtu de son costume, Wyatt décida de faire un pas vers elle. Il prit place sur le rebord du lit afin de l’extirper des bras de Morphée « Je t’attends dans la cuisine » et se leva, sans même un geste à son attention, puis se dirigea dans la cuisine. Debout devant l’ilot central de leur cuisine, le journal sous les yeux et sa tasse de café entre les mains, il posa son regard sur Johanne quand elle embrassa sa joue pour le saluer « Tu as bien dormi ? » et prit une gorgée de café, avant de poser sa tasse sur le comptoir « Est-ce que tu serais disponible ce soir pour qu’on aille dîner tous les deux ? ». Wyatt leva ses yeux verts sur elle, attendant patiemment sa réponse. Il tentait de faire un pas vers elle. Peut-être était-il trop tard, mais ils s’aimaient toujours derrière ces reproches incessants, dont certains étaient passés sous silence. Il voulait faire une tentative, comme elle savait le faire avec lui. Il sentait qu’elle avait en avait envie. Sa main sur sa joue, cette manière de l’embrasser hier… Ce baiser sur sa joue ce matin pour le saluer. Il n'était pas aveugle face à ces tentatives.
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Lun 3 Avr - 14:04
Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
A nouveau elle avait eut ce petit sourire ironique. Après la campagne… elle n’était pas du tout d’accord avec ça. Il ne serait pas plus présent. Parce qu’il trouverait toujours une raison pour rester à distance. S’il était élu, ça serait pire. La distance entre eux aujourd’hui était devenue bien trop importante. Rien ne changerait. Du moins pas de façon positive. Mais comme souvent, Johanne se décida à battre en retraite, à éviter le conflit. Ce n’était pas le moment. Ça n’était jamais le moment. Peut-être qu’il ne viendrait jamais. Elle décida donc d’aller se coucher, fatiguée de sa journée.
Le lendemain matin, elle fut surprise d’entendre la voix de Wyatt la sortir de son sommeil. Un café ? Vraiment ? D’ordinaire il partait sans faire de bruit, sans chercher à lui souhaiter une belle journée. Qu’est ce qui avait changé ? Joe se leva et se dirigea vers la cuisine pour le rejoindre. Elle l’embrassa sur la joue, elle en avait simplement envie. « -oui… et toi ? » demanda la belle brune en avisant le café qui l’attendait. Elle se saisit de la tasse, la porta à ses lèvres mais laissa son geste en suspens en entendant la question de son mari. Un diner ? Qu’est ce qui lui prenait ? « -oui… bien sur… » répondit elle avant de prendre enfin la première gorgée de café de la journée. « -où veux-tu aller ? » demanda-t-elle avec douceur. Ils échangèrent sur les détails, le lieux, l’heure puis elle lui souhaita une bonne journée avant qu’il ne parte.
Johanne se prépara ensuite avant de se rendre au travail. Il y avait encore quelques détails à régler avant le départ pour Paris. La journée passa à une vitesse folle. Mais elle termina à l’heure, laissant de côté quelques trucs afin de rentrer dans les temps à la maison. Elle tenait à se faire belle pour l’occasion. Ils n’étaient pas sortis diner au restaurant depuis des siècles. Elle prit une douche, et enfila une robe rouge. Elle adorait cette couleur. Intérieurement elle était pleine d’espoir. Elle voulait croire que Wyatt serait à l’heure et qu’ils passeraient une belle soirée. Elle s’accrochait à cette pensée pour éviter les doutes. Pour une fois, une unique fois depuis trop longtemps, elle passerait avant les réunions et les obligations. C’était lui qui était à l’initiative de cette soirée, alors il viendrait. Naïvement peut-être, elle y voyait un pas en avant, une tentative de sa part pour faire mieux.
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Lun 3 Avr - 15:13
Wyatt Andrews
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Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Wyatt avait décidé de passer sa nuit sur le canapé du salon. Une fois encore. Peu à peu, ils s’éloignaient également physiquement. Faire lit à part n’était pas dénué de sens, et le politicien en avait conscience. Fixant les sculptures du plafond qui avait su les charmer dès la première visite, il repensa aux mots de sa femme. Ces deux dernières années, elle avait comme disparue de son quotidien. Elle n’était plus sa priorité, et même lorsqu’il était présent pour elle, il ne l’était jamais vraiment. Wyatt se cachait derrière sa carrière, mais la réalité était plus profonde. Il lui en voulait d’avoir voulu l’abandonner en tentant de se donner la mort deux ans auparavant… Et c’était à son tour de l’abandonner, à sa manière. Une vengeance implicite ? Il finit par plonger dans les bras de Morphée sans s’en rendre compte, et lorsqu’il se réveilla le lendemain matin, le politicien était prêt à faire un pas vers elle. Ainsi, il saurait s’il était trop tard pour eux, ou s’il était encore possible de sauver leur mariage, leur amour. Parce qu’il l’aimait toujours. C’était ce qui le retenait encore à elle aujourd’hui, qui l’empêchait de passer la nuit avec une autre également. Il prit donc le temps de se préparer avant de faire couler deux cafés, puis vint la réveiller. En sentant ses lèvres sur sa joue, il sut qu’elle avait apprécié l’intention. Il baissa de nouveau les yeux sur son journal, terminant rapidement la lecture de l’article, puis rétorqua « Je dormirais mieux cette nuit dans le lit », et releva son regard sur elle. Il prit une gorgée de café, et reporta son attention sur le journal, sans vraiment le lire. Il lui proposa un dîner. Ce soir. Cela faisait des lustres qu’ils ne s’étaient pas autorisés une telle soirée rien que tous les deux. Ça leur ferait sûrement le plus grand bien. Il ferma le journal en regardant Johanne « Chez Martini, à 19 heures. Je passe te chercher avec la voiture », et ajouta un « Bonne journée à toi aussi » en partant.
En arrivant au bureau, il convoqua Claire dans son bureau, lui demandant de ne plus s’immiscer dans sa vie privée. Elle accepta, puis il fit comme si de rien n’était, prenant note des dernières informations qu’elle lui communiqua. Ce fut ensuite un défilé dans les bureaux, le sien ou celui des autres. Il mangea avec Roger le midi pour peaufiner les derniers détails d’une réunion qui avait lieu dans le courant de l’après-midi. Plus l’échéance arrivait, et plus Wyatt était vigilant sur l’heure. Son départ à 18 heures surprit même son assistante. Hadley, leur chauffeur l’attendit au pied de la mairie et le conduisit jusqu’à sa résidence, lui demandant de patienter quelques minutes. Il montra alors le journal à ses côtés, signifiant qu’il avait de quoi s’occuper en les attendant. À peine eut-il franchi le seuil de leur maison qu’il se dirigea vers la douche. Il opta pour un ensemble noir, délaissant la cravate pour la soirée, et sortie enfin de la salle de bain pour aller à la rencontre de Johanne qui l’attendait patiemment dans une robe rouge qui mettait ses courbes en valeur. Il resta quelques secondes à l’observer, appréciant la vue qu’elle lui offrait. Il en avait presque oublié à quel point elle était belle. Il fit un pas vers elle et souffla un « Tu es resplendissante ». Lui faire un compliment, ça aussi, cela faisait une éternité qu’il n’en avait pas formulé un seul. « Tu es prête ? » en lui montrant la porte d’un signe de la main.
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Lun 3 Avr - 15:48
Johanne Andrews
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Durant toute la journée, les mots de Wyatt avait résonné dans l’esprit de Johanne. Il dormait mieux cette nuit. Dans le lit. Est-ce que cela voulait dire qu’il voulait avancer ? Qu’il était prêt à faire des efforts ? Ou bien est ce qu’elle cherchait des sous-entendus partout dans le seul but de se raccrocher à de l’espoir et de ne pas jeter l’éponge. Tout en s’habillant, elle avait mit de la musique. Quelque chose de doux, de tendre, parce qu’elle avait besoin de ça. Une playlist de chanson qu’elle aimait. Alors qu’elle remontait la fermeture éclaire de sa robe, You Say de Lauren Daigle passa. Joe ralentit ses gestes, et dans son esprit se fut comme dans un film romantique et triste. Elle resta figée sur place en entendant les paroles, ses souvenirs remontant à la surface de sa mémoire. Cette fermeture éclair… Wyatt l’avait monté et descendu bien des fois. La caresse de ses lèvres dans son cou, un compliment tendre à son oreille. Et puis le regard qu’il posait sur elle lorsqu’elle se retournait. De l’amour à l’état pure, voilà ce qui brillait dans ses prunelles.
Les paroles de cette chanson avait toujours eu une signification particulière. Il avait toujours été là pour l’épauler, la pousser vers ses rêves. Depuis leur premier baiser, ils étaient liés par une espèce de force, quelque chose de puissant qui leur donnait des ailes. Ensemble ils s’étaient construit une vie. Ensemble… pas chacun de son côté. Il avait vu dans ses dessins, du talent. Elle l’avait soutenu alors qu’il perdait la foi et souhaitait tout arrêter. Johanne se regarda dans le miroir lorsque la musique toucha à sa fin. Elle ne se reconnaissait plus. Où était passée la femme pleine de vie aux yeux pétillants ? Une partie d’elle était morte en même temps que ce petit garçon qu’elle n’avait pas su faire grandir en son sein. Pourtant, elle voulait se voir de nouveau sourire, profiter de la vie. Elle voulait de nouveau aimé, aimé Wyatt comme au début. Comme lorsqu’ils étaient jeunes et fou.
Sia, avec Courage to change se fit entendre. C’était presque dingue comme les chansons collaient à ce qu’elle ressentait. Est-ce qu’elle aurait ce courage ? Celui de changer ? De redevenir la femme qu’elle était ? De soigner cette blessure, d’aller de l’avant ? Son téléphone sonna, elle cligna des yeux, baissa le son et prit l’appel. Elle était encore en ligne lorsque Wyatt rentra. Un regard en le voyant prendre la direction de la salle de bain. Un soulagement. Elle avait raison d’y croire. Il était là. Joe rangea son téléphone qu’elle prit soin de mettre en silencieux, et sourit à son mari lorsqu’il apparut. Elle resta bouche bée devant le compliment. Il la fit presque rougir. « -merci… » souffla la belle femme avant de hocher la tête : « -oui… oui c’est bon. » et elle passa la porte avant de s’engouffrer dans la voiture.
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Lun 3 Avr - 16:40
Wyatt Andrews
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Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Ce soir, Wyatt voulait lui prouver qu’il n’avait pas menti en lui confiant toujours l’aimer. Il ne devait pas la décevoir. Il ne pouvait pas la décevoir en ne venant pas à ce rendez-vous qu’il avait lui-même fixé. Elle ne lui pardonnerait jamais. Il voulait leur donner une chance. Leur donner l’envie de continuer malgré ce qui s’était passé, ce qui les avait détruit. Il voulait lui montrer que même si cet enfant tant désiré n’était plus là avec eux, il était présent pour elle, et voulait savoir qu’elle serait également présente pour lui. Alors il avait veillé à l’heure toute la journée, pour ne pas oublier. Il était attendu. Il allait dîner avec sa femme, en tête-à-tête dans un joli restaurant. Il allait lui donner du temps. Leur donner du temps. Wyatt était donc arrivé à l’heure et avait anticipé le temps de se doucher et de se changer pour la soirée. Ce ne fut qu’en sortant qu’il vit enfin sa femme. Dans cette robe rouge qu’il affectionnait tant. Elle était belle, et il le lui dit. Il prononça ces mots parce que ne les entendait plus depuis tant de temps. Trop de temps, même. Il lui tendit son bras, la conduisant jusqu’à la berline qui attendait patiemment devant la résidence. Wyatt lui ouvrit la porte et tapa l’épaule du chauffeur qui connaissait l’adresse. Ils arrivèrent un peu avant 19 heures devant ce restaurant ouvert depuis peu, mais qui attirait les foules. Il remercia Hadley qui leur ouvrit la porte, puis tendit sa main à Johanne « Claire a réservé ce matin » la rassura-t-il alors que la queue s’allongeait au fil des minutes devant le restaurant.
À l’énonciation de son nom, le placeur leur indiqua une table quelque peu en retrait au fond du restaurant. Wyatt remarqua quelques regards qui s’attardèrent sur eux. Il était une personne publique, mais ceux qui attira le plus son attention, ce fut ceux de certains hommes qui se posèrent sur son épouse. Il glissa alors sa main dans son dos, comme pour rappeler qu’elle était mariée à ces derniers, et prirent place à leur table. Wyatt l’observa un instant, et le regard de ces inconnus lui firent prendre conscience qu’en effet, elle était belle. Il leva la tête vers le serveur qui s’adressa à eux en tendant la carte des vins. Le politicien passa commande, laissa l’employé du restaurant prendre congé, et se concentra sur sa femme « Notre discussion d’hier m’a fait réfléchir.». Il observa la salle du restaurant où un léger brouhaha recouvrait presque les notes du pianiste à l’autre bout de la pièce, et ajouta « Les hommes t’observèrent comme si tu étais un ban de poisson au milieu des requins ». Parce que oui, il savait pertinemment que ce n’était pas lui qui attirait l’attention en cet instant. Le serveur apporta le vin, il acquiesça après l’avoir goûté, et attendit de nouveau qu’il s’éloigne pour reprendre la parole « Ta journée s’est bien passée ? ». C’était un rituel cette question entre eux. Ils avaient toujours échangé sur leur journée, depuis leur rencontre. La seule constante qui avait survécu à leurs carrières et aux tristes évènements qui s’étaient abattus sur eux.
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Charly
Lun 3 Avr - 18:56
Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
Elle prit son bras et le laissa la conduire jusqu’à la voiture. Un sourire au chauffeur, puis elle monta dans la berline. Johanne eut envie de poser sa main sur celle de son mari, mais n’en fit rien. Elle redoutait toujours qu’il la repousse. Lorsqu’ils arrivèrent devant le restaurant, elle ouvrit de grands yeux en voyant la fil d’attente. Un hochement de tête. Ils avaient une réservation. Une fois à l’intérieur, elle confia son manteau à l’un des serveurs et suivit docilement un autre qui les conduisit à leur table. Elle fut heureuse de constater qu’ils étaient un peu à l’écart. Elle n’aimait pas les endroits bondés. Elle remercia le serveur qui lui avait tiré la chaise, et prit place avec élégance. L’orpheline rebelle était bien loin. Avec le temps elle avait appris les codes de la haute société, à mieux se tenir. Et ce soir, elle savait parfaitement qu’ils seraient observé. Wyatt était un visage connu.
Johanne laissa son mari choisir le vin, appréciant la décoration raffinée du lieu. Elle lui adressa un sourire avant de baisser le regard sur son alliance. Il faisait des efforts. Cela la toucha. Puis elle fronça les sourcils en souriant comme s’il venait de dire une bêtise. « -ils nous regardent parce que je suis avec toi. » c’était lui l’homme connu. De son côté, elle essayait toujours de ne pas être mise au premier rang. Même si elle y était forcée quelques fois. Un sourire pour remercier le serveur, et elle regarda à nouveau Wyatt. « -quelques détails a régler avant de départ pour Paris. » rien de vraiment important. Elle prit son verre et sourit : « -à notre soirée… » elle avait dans le regard, cette lueur de femme amoureuse. Comme elle le lui avait dit la veille, elle l’aimait toujours. Toujours autant. Et c’était sans doute pour cela qu’elle souffrait tant de la distance entre eux. « -et de ton côté ? Tu n’as pas été trop sévère avec Claire ? » elle se doutait qu’il avait dû la reprendre vis-à-vis de son mail.
Elle porta son verre de vin à ses lèvres et sourit juste après : « -il est délicieux. » voulant dire par là qu’il avait très bien choisi, comme d’habitude. Cela la fit sourire alors qu’un souvenir revenait dans sa mémoire. Le premier cours d’œnologie qu’ils avaient pris. Ils s’étaient bien amusés. Ils n’avaient pas recraché chaque test. Ils étaient rentrés en riant, bras dessus bras dessous. « -ils n’ont rien dit que tu partes ? » demanda-t-elle ensuite, sachant parfaitement que d’ordinaire il ne regardait pas sa montre et ne quittait pas le bureau si tôt.
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Lun 3 Avr - 19:39
Wyatt Andrews
J'ai 42 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis politicien et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal en fait.
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Spoiler:
Son arrivée sur le devant de la scène politique en a surpris plus d’un, et elle n’est pas le résultat d’un passe-droit résultant de son nom ou de son rang social. Wyatt a vu le jour dans le Bronx, quartier défavorisé et dévasté par la violence et la drogue, issue de l’union d’un manutentionnaire et d’une femme de ménage. À l’âge de neuf ans, sa vie bascula soudainement lorsque son père décéda des suites d’une crise cardiaque sur son lieu de travail, laissant son épouse seule avec leur unique enfant. Elle sombra alors dans l’alcool, buvant encore et encore, parfois jusqu’à en perde conscience. Puis ce fut au tour du défilé des petits-amis, alcooliques pour certains, drogués pour d’autres, et souvent violents. Ils venaient avant tout pour le sexe ou l’argent. Au fil du temps, ne s’en souciait plus vraiment… La mère qu’il avait connu lors de ces jeunes années n’existaient plus. Elle était morte avec son père ce fameux 6 mai 1990… Pourtant, ce fut elle qui décida que la charge qui reposait sur ses épaules étaient trop lourdes, et démissionnant de son rôle de parent, elle laissa pour seule explication une lettre sur la table basse du salon où elle indiquait à Wyatt qu’elle ne pouvait plus s’occupait de lui, que c’était trop dur, qu’il lui rappelait bien trop son père. Il occupa l’appartement jusqu’à ce qu’il soit mis dehors par le propriétaire quelques jours plus tard et il trouva refuge chez un ami, dans un premier temps, puis à l’Orphelinat de New York par la suite. Son histoire ne surprit pas. Il passa les trois années suivantes au sein de ces murs, jusqu’à obtenir une bourse pour l’université de Columbia. Ses résultats scolaires exemplaires lui ouvraient les portes d’une des plus prestigieuses universités de la ville. Il y étudia la politique, ainsi que le droit et l’économie, tout en occupant un poste de gratte papier à la mairie de la ville. En parallèle, il trouva l’amour avec Johanne qu’il épousa. Elle devint sa famille. Son unique famille. Il était l’exemple même qu’il était possible de réussir autant dans sa vie personnelle, que dans sa vie professionnelle… Enfin… C’était ce qu’il croyait.
Dix-sept ans auparavant, ils auraient jaugé la queue du regard, s’interrogeant sur les raisons d’un tel afflux, auraient peut-être enviés ces gens qui pouvaient se permettre de manger dans un tel endroit, pour finalement se consoler autour d’une pizza ou d’un hamburger, enlacés l’un et l’autre devant un film. Aujourd’hui, les temps avaient changé. Ils ne faisaient plus la queue pour déguster des plats hors de prix, mais l’insouciance de cette époque n’existait plus, et le bonheur qui l’accompagnait s’était comme presque envolé avec les années. Wyatt ne voulait pas que ça se poursuivre ainsi entre eux deux. L’anneau qu’ils avaient tous les deux au doigt n’était pas dénué de signification, tout autant que les vœux qu’ils avaient échangé. Alors pour ne pas perdre celle qui était, et c’était toujours une certitude encore aujourd’hui, la femme de sa vie, le politicien était prêt à fournir les efforts nécessaires. Entendre sa femme lui confier qu’elle souhaitait changer d’air avait été douloureux pour lui. Il l’aimait toujours, et il n’avait pas envie qu’elle se sente mieux sans lui à ses côtés. Ce n’était pas la vie qu’il lui avait promis dans leur médiocre appartement. Pourtant beaucoup d’hommes devaient attendre la déchéance de leur mariage pour avoir enfin la chance de séduire sa femme. Même dans ce restaurant, il pouvait remarquer leurs regards insistants sur cette dernière. Pour Johanne, c’était lui qui attirait l’attention, alors il rétorqua avec sincérité « Non. Ils te regardent parce que tu es belle ». Il le pensait, même s’il avait cessé de lui dire, ou qu’il avait cessé de le voir également.
Le serveur les interrompit un bref moment pour servir le vin que le politicien avait choisi précédemment, et le laissa prendre congé, avant de poursuivre leur conversation « Ton équipe doit être enthousiaste à l’idée de partir ». Il leva son verre à cette soirée, imitant sa femme « À notre soirée » puis dégusta la première gorgée qu’il prit du bout des lèvres, avant de reposer lentement son verre sur la table. Dès qu’il était à l’extérieur de chez eux, il savait que chacun de ses faits et gestes étaient scrutés. Il se mesurait donc, renvoyant ainsi l’image de l’homme parfait que les gens voulaient qu’il soit, alors qu’il en était loin. Le quadragénaire prit appui contre le dossier de sa chaise, croisant les jambes, et esquissa un sourire « Je lui ai demandé de ne plus interférer dans notre vie privée, tout simplement. Mais nous savons, toi comme moi, qu’elle n’écoutera sûrement pas ». Sans vraiment savoir pourquoi, son assistante fondait de grands espoirs dans leur couple. Peut-être parce qu’ils se connaissaient depuis des années, et que leur mariage avait duré plus de quinze ans… Ou peut-être, en se souvenant, était-ce dû à cette remarque qu’elle lui avait faite un soir, lors d’un gala de charité, concernant le regard qu’ils se portaient mutuellement après toutes ces années. Empli d’amour, comme s’ils n’étaient qu’aux prémices de leur relation. Et ce soir, Johanne avait cette lueur dans le regard qui lui rappelait qu’elle l’aimait toujours malgré les difficultés et leur éloignement. « Tu ne t’en souviens pas ? Je l’ai pris parce que c’est l’un des vins qu’on a discuté lors de notre premier cours d’œnologie. Tu l’avais beaucoup aimé. Il me semble même qu’on est repartie avec une ou deux bouteilles sous le coude à la fin. Enfin, de ce que j’arrive à me souvenir. On était ivre comme ce n’était pas permis » répliqua-t-il avant de rire à ce souvenir. Ils s’étaient fait reprendre plus d’une fois par celui qui était chargé d’organiser l’évènement, parce qu’ils passaient le plus clair de leur temps à avaler, plutôt qu’à recracher comme le voulait l’usage. Il posa son regard sur Johanne, se souvenant que ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas ri avec elle. Ou même ri tout simplement. Il porta son verre à ses lèvres, plus par nostalgie que gourmandise, et acquiesça « Ils ont tous été surpris. Claire m’a notamment demandé pourquoi je partais à cette heure-ci. Je lui ai dit que j’avais rendez-vous avec ma femme ». Il décroisa ses jambes pour s’avancer légèrement sur sa chaise, et lui saisit la main, entrelaçant ses doigts aux siens « J’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’ai pas pris ta main dans la mienne… ». Il la lâcha à contrecœur à l’arrivée du serveur « Vous avez choisi ? » « Laissons le chef choisir pour nous. Selon son inspiration du moment ». Il referma le menu et le lui tendit, avant de reporter son attention sur Johanne « Il y a de ça quinze ans, une pizza aux quatre fromages nous auraient suffi ».
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Charly
Lun 3 Avr - 21:24
Johanne Andrews
J'ai 37 ans ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors très bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt mal. A venir Crédits: tearsflight. / tumblr
Il venait de la contre dire. Ça n’était pas lui qui attirait les regards, mais bien elle. Ce soir, c’était elle qu’on regardait, dans sa robe rouge qui mettait ses courbes en valeur. Elle sourit alors que les mots de Wyatt lui allait droit au cœur. « -alors ils doivent se dire que tu as de la chance. Même s’ils ne connaissent pas mon caractère. » elle plissa les yeux avec amusement. C’était facile de trouver une femme séduisante en regardant son corps. Mais elle savait que ce n’était pas que son physique qui avait séduit son mari. Son esprit, sa répartie avait été pour beaucoup.
« -oui, ils ont hâte. Ils ont tellement adoré l’année dernière. J’espère que la collection aura le même succès. Nous verrons bien… » les critiques seraient peut-être mauvaises. Aller savoir. Ce qu’elle présentait cette année était bien différent de l’année précédente. Joe porta une sorte de toast, à leur soirée. Elle eut la sensation de retrouver un semblant de complicité dans ce geste. « -je sais qu’elle n’a pas voulu mal faire. Je comprends sa demande. Et je vais faire des efforts. » une sorte de promesse silencieuse. Elle comprenait parfaitement que l’image de leur couple avait de l’importance. Même si elle aurait aimé que ça ne soit pas des rôles qu’ils devaient jouer en public. Préférant de loin qu’ils se montrent en couple unis. Personne ne savait réellement ce qui se passaient dans un couple lorsque la porte de la demeure était fermée.
Elle commenta le vin, et pencha légèrement la tête en écoutant l’explication de Wyatt. « -j’avoue que je t’ai aveuglement fait confiance dans le choix et que je n’ai pas regarder la bouteille. » mais elle appréciait vraiment ce choix et le souvenir qui l’accompagnait. « -j’avais adoré cette soirée… » commenta la jeune femme, toujours avec ce même sourire doux. Elle avait la sensation que c’était dans une autre vie. Mais elle ne le dit pas à voix haute, ne souhaitant pas assombrir l’ambiance qui se dessinait entre eux ce soir.
Elle le questionna ensuite sur l’impact qu’avait pu avoir ce rendez vous sur son personnel, sur son emploi du temps. « -cela a dû la rassurer. » Wyatt prouvait ainsi que leur couple se portait bien, et qu’ils prenaient du temps pour se voir. « -rendez-vous… » elle avait toujours aimé ce mot. Au début de leur relation, il revenait souvent dans leur échange. Rendez vous au parc, sous le chêne. Rendez vous à la gare, prends ton passeport. Rendez vous chez Marco. Johanne baissa les yeux sur sa main. Wyatt venait de s’en saisir avec douceur. Elle ouvrit la bouche pour lui dire qu’ils allaient parvenir à se retrouver. Mais le serveur les coupa. Un sourire pour celui-ci, avant de rire discrètement. « -c’est vrai… on peut aussi demander une pizza quatre formage tu sais… » une légère grimace. Pas sur que ça soit possible dans ce genre de restaurant. Elle le couva du regard avec tendresse, et prit sa main, comme si elle n’en avait pas eu assez. « -je veux que ça s’arrête Wyatt… » souffla Johanne. « -cette distance… je veux qu’on se retrouve… » ils le méritaient. « -j’en ai besoin… pour aller de l’avant… j’ai besoin de ta main dans la mienne. » ça n’était peut-être pas le bon moment ni le bon endroit, mais elle avait envie de lui dire.
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"Le mariage est la cause principale de divorce" [Ft. Charly]