Univers fétiche : Réel, SF, inspiré d'œuvres ou de jeux vidéos
Préférence de jeu : Les deux
June
Mar 14 Mar - 17:20
Thea Woodham
J'ai 16 ans et je viens du district 7, Panem. Pour ces jeux, j’ai été tirée au sort. seule fille d’une famille de bûcherons, elle a deux frères aînés ⊱ elle n’avait que très peu de chances d’être tirée au sort ⊱ malgré la détresse, sa famille voit sa moisson comme l’opportunité de pouvoir, grâce à la victoire, payer le traitement de sa mère malade ⊱ courageuse et habile au corps-à-corps avec une hache, elle a obtenu le score honorable de 8 à l’entraînement ⊱ a été moissonnée avec son meilleur ami d’enfance, Ari, qu’elle veut protéger dans l’arène
milly alcock (c) June
De là où elle est cachée, Thea ne peut pas vraiment voir ce qui se trame. Elle ne peut que soupirer en entendant d’abord la proposition de la fille – un soupir las, parce qu’elle sait qu’elle ne peut pas accepter. Que l’autre ne devrait pas lui faire une telle proposition non plus. Une seule personne va sortir vivante de cette arène. Ari et elle sont deux, et l’équation est déjà suffisamment compliquée à résoudre pour ne pas y ajouter de parfaits inconnus. Cela dit, peut-être que la fille est moins naïve que ce dont elle a l’air. Peut-être qu’elle et son partenaire ont fait le même calcul et sont en train de leur tendre un piège. Thea reste sur ses gardes, muette, attendant de voir ce qu’ils vont faire.
Elle ne comprend pas quand elle entend du mouvement, et, soudain, la voix d’Ari, en bas, en train de parlementer avec les autres. Thea sait quel cœur tendre est son ami, pas vraiment le genre à tuer de sang-froid ; elle l’aime pour ça, elle le protège pour ça. Mais de là à se montrer aussi peu prudent, sans qu’ils aient pu se concerter… Elle est déstabilisée. Un juron s’échappe entre ses dents serrées. D’un autre côté, comme elle le comprend… La peur, la pression constante, le manque d’eau et de nourriture qui commence à jouer sur leur lucidité et, par-dessus tout, la réticence à l’idée d’incarner le monstre que le Capitole veut voir à l’écran. Thea regretterait presque d’avoir tenté quelque chose, car c’est ce qui les a mis dans cette situation.
Un fracas l’alerte, le bruit d’une chute peut-être. Elle décide de bouger sans plus attendre. Jamais elle ne laissera tomber Ari, elle se l’est promis. Elle donnerait sa vie pour qu’il ait une chance de s’en sortir. Alors, elle dissimule dans sa manche une nouvelle fléchette, prenant soin de ne pas se blesser avec – car elle ignore toujours de quoi elle est faite. Puis, sans hésiter, elle se dévoile à son tour et saute sur la passerelle en contrebas. Elle sait ce qu’elle a à faire. Depuis qu’elle est entrée dans cette arène, elle s’est découvert une petite voix à l’intérieur d’elle-même, qui le lui dicte fermement. Pragmatique, elle l’écoute, autant que possible. La voix de la survie.
À peine s’est-elle montrée que le garçon renouvelle sa proposition. « Vous voulez faire alliance ? » lâche-t-elle à l’intention des deux tributs. Elle en profite pour analyser rapidement la scène : Ari, de toute évidence, est tombé en essayant de battre en retraite. L’instinct de protection de Thea s’affole un peu à cette idée, mais il a l’air d’aller bien. La fille a un bâton dans les mains, mais en dehors de ça, ils n’ont pas l’air armés. À les voir, Thea n’a presque plus de mal à croire qu’ils soient sincères, et effectivement bien intentionnés. Un bref pincement au cœur, à cette idée. Mais elle est résolue.
« Tu as raison, on n’est pas mieux équipés que vous. À quatre, on sera plus forts face aux carrières. Alors… d’accord. » Thea tend la main vers le garçon, comme pour s’engager à sceller une alliance. Elle sent la toute petite flèche contre la peau fine de son poignet, devine la pointe qui fleurit à la base de sa paume. Il suffirait d’un geste pour la faire remonter et la planter dans la main de son adversaire. C’est la petite voix qui l’a dit. C’est ce qu’elle doit faire. Son cœur bat la chamade. Elle ne sait même pas si ce geste serait mortel après tout, mais l’éventualité qu’il le soit la terrifie – ou terrifie la partie d’elle-même qui n’a pas oublié l’empathie, la solidarité. La partie toujours humaine. Le garçon tend la main. Thea la serre. Puis la relâche. Elle n’a pas réussi.
Mais il lui reste une chance. Le souffle court, masquant son trouble, elle s’approche de la fille maintenant, et tend la main de même. Elle tente même un sourire. À moins que le coin de ses lèvres ne tressaille que par pur réflexe. Allez, Thea, sois courageuse. L’occasion est trop importante. Fais-le pour Ari.
Réussi : Thea parvient à maîtriser ses émotions et plante le dard dans la main d’Aline. Profitant de l’effet de surprise, elle se dégage et court vers Ari, qui s’est relevé, pour le prendre par la main et s’enfuir en courant. Elle passera pour une lâche, sans doute, mais elle l’assume. Son propre cœur peut bien se briser si le canon finit par retentir, elle sait pourquoi elle a fait ça. Elle croit qu’il n’existe pas d’autre choix.
Échoué : Thea ne parvient pas à maîtriser ses émotions. Elle a beau s’ordonner de le faire, son corps ne l’écoute pas. Par maladresse ou simplement par malchance, le dard lui échappe au moment où elle relâche sa poigne, et rejoint le sol dans un petit fracas métallique, dévoilant son intention première. Merde, merde, merde ! Profitant de l’effet de surprise, elle se dégage et court vers Ari, qui s’est relevé, pour le prendre par la main et s’enfuir en courant. Elle doute que les deux tributs veuillent encore faire alliance avec eux, maintenant…
J'ai 17 ans et je viens du district 4. Je suis douée à la pêche et j'adore bricoler avec un peu tout ce que je trouve. Ma fiche est juste ici Fille unique de pêcheurs, Aline a toujours été aventureuse, curieuse et d'apparence optimiste. Cependant, sous son sourire constant, sa vision du monde est terriblement pessimiste. Rare sont ceux qui on eut l'occasion de percevoir cette facette d'elle-même au final. Aline entre dans les jeux en sachant une chose : elle ne gagnera pas. Elle veut juste survivre le plus longtemps possible, mais elle ne projette pas de ressortir d'ici vivante, préférant laisser la victoire à quelqu'un d'autre. Idéalement elle souhaiterait se sacrifier pour permettre au jeune homme de son parti de gagner.
Du moment où elle lance cette proposition, certes sincère mais très bancale, tout s'enchaîne relativement vite. Levi semble s'accorder à son idée, ce qui la rassure. Ils sont sur la même longueur d'onde à ce propos et cela ne sera sûrement pas source de conflit entre eux. Même si une alliance aurait très certainement été temporaire.. Cela aurait pu les aider mutuellement à augmenter leur chance, quitte à la jouer fair play ensuite dans un combat, certes à mort, mais équitable. Bien que l'idée ne l'aurait pas enchantée, Aline n'est pas éloignée de la réalité au point de croire qu'ils pourraient tous sortir vivants de cette arène infernale. Silencieuse pendant un temps, elle écoute la conversation de Ari et Levi. Des armes... Quand le parti demande cela, tout ce que la jeune brune trouve à faire c'est montrer son bâton d'un air de dire "juste ça", ou autrement dit, montrer à quel point leur situation est relativement pathétique.
" On a que ça mais... " commença-t-elle à dire avant d'être coupée par Ari. De toute façon, elle ne savait elle-même pas comment terminer cette phrase alors c'est mieux ainsi. Cependant, le refu d'Ari lui donne une montée de stress. Elle serre son bâton et se prépare à rejoindre Levi, ne voulant pas le laisser seul en première ligne s'il venait à se faire attaqué par l'autre jeune homme. Le voir tomber à ses pied la fait alors sursauter et elle recule légèrement d'un pas, tenant toujours fermement son arme de fortune. L'espace d'un instant, un très bref et honteux instant, l'idée d'assommer ce garçon lui traverse l'idée. Pendant ce bref moment, son instinct rappel à la jeune Aline ce qu'elle est supposée faire dans cette arène. Mais sa bonté de coeur la rattrape, et bien qu'elle ne lui propose pas de l'aider à se relever, elle ne l'attaque pas non plus, n'en restant pas moins sur ses gardes.
Elle hésite à parler, mais son partenaire la devance en renouvelant l'offre, s'adressant à un deuxième parti. Le voir ainsi prendre l'initiative de renouveler la demande lui fait étrangement plaisir. Elle ignore si c'est une stratégie désespérée qu'il n'aurait pas apporté en d'autres circonstances ou s'il est vraiment en accord avec ses principes, mais ça la touche que les choses se passent ainsi.
" Nous pourrions vraiment nous entre aider.. " ajoute-t-elle dans une tentative de convaincre la jeune femme qui vient d'apparaître à proximité.
Malgré sa sincérité, tout offre à croire que le piège est possible. De plus, par réflexe, elle garde son bâton dans les mains et se tient toujours plus ou moins proche du jeune Ari. Si elle avait été un peu plus prête à sacrifier sa bonté pour la survie, elle aurait très bien pu menacer cette victime vulnérable et s'en servir pour faire capituler l'autre. Mais cet élan de naïveté est plus fort. Peut-être partira-t-il le jour où elle sera confronté à un vrai combat de vie ou de mort. Où elle ne tombera pas sur des adversaires prêts à s'arrêter d'attaquer pour une négociation bancale. Mais en attendant les choses sont ainsi, aussi déstabilisant que cela puisse être.
" Tu as raison... " Alors que Thea prononce ces mots, un fort sentiment de soulagement se fait ressentir. Elle accepte, le combat est fini. Fini ? Tout semble soudainement s'arrêter quand l'aguille tombe alors que Thea allait pour serrer la main de Levi. Elle allait vraiment le piéger ? A ce moment là, le corps d'Aline réagit très vite. Elle cours rejoindre son ami dans le cas où il se ferait attaquer, prête à le défendre. Cependant, contre toute attente, Théa va ramasser son allié et pars en courant. Déconcertée, Aline les observe fuir, incapable de tenter quoi que ce soit contre eux. Après quelque seconde à les fixer s'éloigner, elle se tourne vers Levi et attrape son poignet pour vérifier qu'il n'ai pas été piqué.
" Tu vas bien ? Elle n'a rien pu te faire ? "
Elle pose la question, mais la réponse lui apparaît vite aux yeux. Par chance, il n'a rien. Quel soulagement. Elle garde un moment sa main sans même s'en rendre compte.
" On ne devrait pas traîner... Ils pourraient revenir. On... Discutera de tout ça sur la route. "
Face: Aline se baisse et observe le sol dans l'intention de ramasser l'aiguille. Cependant, elle n'arrive pas à la trouver. Ne voulant pas perdre plus de temps, elle se relève et part en entraînant Levi avec elle.
Une aiguille dans une botte de foin.. Sauf que c'est de l'herbe:
PILE : Aline se baisse et observe le sol. Elle trouve l'aiguille que Thea avait essayé d'utiliser et elle décide de l'accrocher dans sa botte pour pouvoir la réutiliser plus tard. Ce n'était pas mieux que son bâton, mais cela pouvait toujours servir. Elle se redresse ensuite et part en entrainant Levi avec elle.
FACE : Aline se baisse et observe le sol dans l'intention de ramasser l'aiguille. Cependant, elle n'arrive pas à la trouver. Ne voulant pas perdre plus de temps, elle se relève et part en entraînant Levi avec elle.
Mécaniquement elle commence à marcher, se rendant vers les immeubles avec lui, comme c'était plus ou moins prévu.
" Dommage que ça n'ai pas marché... Mais au moins on s'en sort assez bien... ça aurait pu être bien pire. Il faut vraiment qu'on trouve des ressources... " Dit-elle en marchant, commençant à réfléchir à un plan à peu près potable. Le fait que son ami ai faillis se faire attaqué, voir pire, ça a comme réveillé son instinct qui dormait un peu. En fait, elle a toujours connu sa situation dans l'arène. Mais de voir venir une véritable menace, c'est comme si tout devenait concret, réel. Jusqu'ici, c'était une simple idée, maintenant ça devient un fait. Leur vie peut se faire prendre à chaque instant et les gens sont prêts à tout pour survivre... Désolé Aline, mais il 'est temps de grandir. Tu ne te feras pas d'amis ici.
J’ai 15 ans et je suis né au District 7. Pour ces jeux, j’ai été moissonné par le hasard avec Thea Woodham.
ft. Omar Rudberg
֍ Cinquième enfant d’une fratrie de sept, Ari a été élevé par sa sœur aînée. Aujourd’hui, il était le seul dans la tranche d’âge des jeux pour participer.
֍ Il n’a aucun espoir pour lui concernant sa survie. Il n’a pas la force des carrières, et quand bien même, il ne sait pas s’il serait assez courageux pour tuer, même pour sauver sa propre vie.
֍ Agile, rapide et précis, il sait créer des pièges discrets, compétence qui lui vient de son district pour se nourrir dans la forêt. Ari a également appris à manier une fronde mais ce n’est pas son arme de prédilection, et grimper aux arbres assez aisément.
֍ Aux évaluations, il a obtenu le score de 7.
֍ Il est convaincu que si quelqu’un doit survivre ces jeux, c’est Thea, le tribut féminin de son district. Elle a les meilleures dispositions, et sa famille a besoin d’elle.
֍ Il fait de l’anxiété et est mal à l’aise en public. Pendant les interviews, il a été vu de nombreuses fois en se triturant les doigts.
Bon sang… Qu’est-ce que Thea avait fait ? À la seconde où Ari vit cette fléchette tomber par terre, il comprit, et son sang se glaça. C’était arrivé… Ça allait arriver ! Il eut à peine le temps de se relever et d’essayer de comprendre ce que ça signifiait qu’il sentit la main de son amie le saisir pour s’enfuir. Il eut besoin d’un temps avant de vraiment se mettre à courir de lui-même, laissant autant de distance qu’il le pouvait entre eux et ces tributs qu’ils de trahir. Thea avait toujours été une fille connue pour sa franchise, son honnêteté. Du moins, c’était comme ça qu’Ari l’avait toujours connue ! La voir rentrer dans leur jeu pour essayer de tuer la fille… Bon sang…
Elle le tirait toujours par le bras, revenant sur leurs pas pour s’enfoncer dans la jungle. L’opposé de leur direction donc… mais au moins, ils commençaient à être familiers avec le terrain. Ils courraient encore, si vite ! L’adrénaline aidait, bien sûr, mais la déshydratation venait vite le rattraper.
Spoiler:
1 : Par chance, Ari réussit à enjamber toutes les racines qui arrivait sur son chemin, il put rester dans la course juste derrière Thea jusqu’à ce qu’ils puissent faire une pause, quand ils estimèrent être assez loin.
2 – 3 : Ari faisait de son mieux, mais il n’arriva pas à éviter cette racine dans laquelle son pied se prit. Il se ramassa par terre lourdement, se rattrapant comme il le pouvait. Heureusement, plus de peur que de mal, il n’a pas été blessé. D’un bond il se remit sur ses pieds mais entre ça et sa chute de toute à l’heure, ce n’était pas vraiment le moment de pousser sur ses muscles.
« Ça va, ça va… Je vais bien… » promit-il, la main appuyée contre sa tempe.
Spoiler:
4 : Ari faisait de son mieux, mais il n’arriva pas à éviter cette racine dans laquelle son pied se prit. Il se ramassa par terre lourdement, se rattrapant comme il le pouvait. Un cri de stupeur s’échappa de sa gorge : sa cheville le fit immédiatement souffrir. Non ! Ce n’était vraiment pas le moment pour une cheville foulée !
Ari respirait fort, haletait… Sa tête tournait un peu… « Si… » Il inspira, expira… « Si… tous les autres tributs… ont autant de difficulté que nous à trouver de l’eau… alors ces jeux ne doivent… pas être beaux à voir… »
Et puis il regarda sa pierre, que sa main libre avait serré entre ses doigts. Comme si ça avait la moindre valeur ici.
« J’aurais… voulu t’être utile, Thea… Mais je ne suis qu’un boulet. »
Un craquement vint l’interrompre, et son cou se tendit, par réflexe. C’était le genre de bruit qu’on entendait quand quelqu’un était proche. Ils n’auraient pas dû revenir dans la jungle, vraiment pas !! Pendant qu’il se hissait contre un arbre, il fit signe à Thea de faire de même. Avec un peu de chance, personne ne l’aura entendu, et personne ne les aurait vus. Ce n’était clairement pas le moment pour un combat… à moins que de l’eau soit en jeu…
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Préférence de jeu : Les deux
Padmachou
Dim 19 Mar - 14:02
Padmachou a écrit:
Zaymo Doomedine
J'ai 17 ans et je viens du district 9 dePanem. Pour ces jeux, j'ai été tirée au sort. Je ne pensais pas cela possible, mon frère aîné a été tiré au sort il y a 5 ans, et il est mort. Je suis la 2e de la fratrie, la 2e moissonnée ⊱ ma mère est morte en couches, mon père, ma soeur et mon petit frère comptent sur moi ⊱ a découvert avec effroi que sa coach avait gagné ses jeux en se cachant, a une réputation inexistante, sa victoire est méprisée par le Capitole ⊱ agile, robuste, mais pas rapide, sait manier la faux comme personne dans les champs, a obtenu un score honorable pour une tribut moissonnée, mais n'est pas sûre de pouvoir tuer ⊱ a bénéficié des services d'une nouvelle styliste, qui l'a faite défilée toute en vert et en feuillages, faisant ressortir ses yeux
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Je me réfugie dans les immeubles, à bout. Depuis le début des jeux, je n'ai pas pris le temps de boire ni de manger, je me suis à peine reposée et j'ai dû courir des kilomètres dans tous les sens. Je sais que les immeubles sont pleins de tributs planqués, et que beaucoup de mes adversaires sont à proximité. Olive, que j'ai perdue de vue, Septima, qui pourrait fort bien être en train de me poursuivre pour se venger, mais aussi d'autres... que j'ai entendus crier ou... rire ?
Il faut que je prenne le temps de m'organiser. Jouvre un robinet, d'où coule, à ma grande surprise, un mince filet d'eau couleur rouille. Je récupère cette eau dans ma gourde, au fond de laquelle j'ai déposé une pastille purifiante. Je laisse agir le produit le temps nécessaire avant de boire quelques gorgées, modérément - si je bois trop d'un coup je sais que je pourrais me sentir mal. Je grignote ensuite une barre de céréales périmée, mais alors franchement, ça m'étonnerait que j'en meure, le spectacle ne serait pas de qualité suffisante pour le Capitole.
Après avoir mangé et m'être reposée, je fais le point sur mes affaires. J'ai toujours une corde. Je ne sais pas trop quoi en faire.
PILE : J'ai bêtement laissé tomber le dard d'insecte lors de mon attaque ratée envers Septima. Super, elle n'avait pas encore assez d'armes, et moi j'en avais trop. Je démonte un placard de la pièce où je suis et je récupère le rail en métal rouillé. J'espère qu'il ne cassera pas si je m'en sers pour frapper, il n'a pas l'air solide.
FACE : J'ai toujours le dard de l'insecte, celui avec lequel j'ai follement essayé de tuer Septima. J'inspecte la chose en prenant garde de ne pas m'y piquer - cela pourrait être empoisonné. Le dard est solide, c'est une arme de poing correcte, mais il faudra sans doute user de beaucoup de force pour tuer quelqu'un avec.
Après avoir reposé mes muscles - pas question de dormir dans cette souricière - je ressors, ayant en tête de m'éloigner des autres tributs et peut-être d'aller voir si la Corne d'Abondance propose des victuailles... non surveillées ? Si jamais je croise Olive, je lui reparlerai de cette alliance, même si je ne me fais pas d'illusion : elle et moi, nous allons mourir.
Alors que je contourne l'immeuble, en espérant m'éloigner par l'arrière et rejoindre la jungle plus loin, j'aperçois une silhouette encapuchonnée. De dos, impossible de dire de qui il s'agit. Je saisis [le dard / mon rail en métal ] en main, fermement. Avant d'entrer dans l'arène, j'avais des remords, et des pensées pour ma famille. Je n'avais ni envie que mon petit frère me voie mourir, ni qu'il me voie tuer. Aujourd'hui, tout est différent. Je suis à bout, affamée, et, si ma rencontre avec Septima n'a pas suffi à le prouver, je ne pense plus rationnellement.
Je suis terrorisée, à l'idée de mourir, mais aussi à celle de souffrir. Je préfère tuer qu'être tuée, cela ne fait plus aucun doute, et si je parviens à me sortir de cette arène ainsi... hé bien, je préfère ne pas y penser, mes chances sont minces, on avisera.
Tout en restant souple et aussi silencieuse que possible, j'approche en courant de la personne qui me tourne le dos, et je lui assène un coup.
3 - Avant que je ne l'atteigne, je me prends le pied dans un tuyau d'évacuation mal enterré, et je m'étale de tout mon long, le souffle coupé. Je suis blessée, mais je me relève et j'attaque quand même comme une furie le garçon, en espérant qu'il soit blessé, et que ses armes ne lui servent pas à grand chose en combat rapproché. C'est Fitz, le carrière du district 2. SUPER, je m'étais déjà mis Septima à dos, maintenant c'est son partenaire ! J'ai intérêt à gagner ce combat, sinon je vais avoir tout le district 2 à dos.
Si 3 + REUSSI = Au corps à corps, Fitz se débat, mais je suis musclée par mes années de travail dans les champs, et je mets de bons coups de poings. Je finis par planter mon arme dans la gorge de Fitz, j'espère qu'il ne s'en remettra pas car je ne veux pas l'avoir à mes trousses, mais en même temps j'espère qu'il ne souffrira pas. Je l'ai lâchement attaqué de dos... 3 + ECHOUE = Au corps à corps, Fitz se débat, et je ne fais pas le poids. Mon arme rouillée se casse en deux. Alors que je suis persuadée que ma dernière heure est venue, le garçon semble pourtant hésiter... Il crache un peu de sang que je lui ai arraché, et il s'en va en courant, l'air terrifié. Sans doute pas par moi, n'est-ce pas... ? Je suis blessée, à l'article de la mort, ce serait surprenant que je survive même s'il m'a épargnée. Sa partenaire viendra m'achever.
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Préférence de jeu : Les deux
June
Dim 19 Mar - 19:26
Fitz Harman
J'ai presque 18 ans et je viens du district 2, Panem. Pour ces jeux, je me suis porté volontaire. Fitzroy est le cadet d’une famille de pacificateurs bien établie dans le district ⊱ il connaît plusieurs personnes qui ont déjà gagné les Jeux, dont son oncle ⊱ a toujours subi une forte pression familiale pour être le vainqueur de sa génération ⊱ il tait et réfrène ses émotions, si bien qu’il les ignore lui-même ⊱ s’est entraîné dur pour ses Hunger Games et s’efforce d’être déterminé à rapporter une nouvelle victoire
louis hofmann (c) drake
Quand Fitz comprend que le tir est parti malgré lui, il est envahi par la même sensation d’horreur que la veille, lorsque sa flèche s’apprêtait à transpercer le corps d’une scolopendre géante. Sauf qu’elle n’est pas suivie du même soulagement. Cette fois, un cri étouffé, dans la végétation, lui indique que le cauchemar est bien réel. Dans le battement des cils, le corps du garçon du 5 n’en finit jamais de s’effondrer sur lui-même dans un râle de douleur. Fitz pâlit.
Vu de l’extérieur, il agit pourtant encore comme un parfait carrière. Efficace, infaillible même dans les conditions les plus défavorables. Une machine à tuer. Un bref éclair de lucidité lui indique que tout est encore possible. Il pourrait encore garder son masque de fer. Devant le Capitole, devant les sponsors, devant sa famille qui le regarde et s’apprête presque à être fière de lui. Eux qui jouissent de tous ces meurtres. Fitz pense à son oncle. Il sait ce qu’il a dû faire pour vaincre désormais ; il sait quel monstre il est, à quel point toute humanité a été drainée de lui pour qu’il réussisse. À moins qu’il ne se soit brisé lui aussi, dès la première mort de sa main, et soit toujours parvenu à garder la face.
Mais Fitz ne peut pas. Le veut-il ?
L’éclair de lucidité est passé. Le masque fendu éclate. Il se rue dans le couvert des arbres et découvre Volta étendue, tentant de compresser la blessure. Un instant il croit qu’elle va y arriver, il l’aide, il porte ses mains à l’endroit d’où elle a extrait la flèche et il appuie, encore et encore. Elle ne le voit pas, elle ne se rend pas compte qu’il est là et qu’elle essaye même de lui parler ; elle est déjà ailleurs, déjà de l’autre côté du voile. La mâchoire serrée, Fitz ne voit pas qu’il a abandonné son arc sur le sol, il ne sent pas qu’il pleure, que les larmes dégouttent de son visage et se mêlent au sang qui continue de jaillir entre ses doigts. Tout ce sang…
« Ne pars pas, ne pars pas, ça va aller », dit-il, répète-t-il, encore, et encore, litanie impuissante. Elle est en train de mourir, il sent la vie qui la quitte. C’est lui qui l’a tuée. Cette pensée est insoutenable, alors il continue de serrer la plaie, bien après que Volta a rendu son dernier soupir. Le canon a déjà retenti depuis plusieurs minutes quand il finit par s’arrêter, à bout de force. Ses mains tremblent, ses lèvres tremblent et un sanglot le secoue quand il relève les yeux pour regarder son visage... Elle est si jolie, si paisible maintenant. Il ne se rappelle même pas son prénom.
Dans un geste insensé, il s’affaisse contre elle, l’oreille contre sa poitrine. Elle a le corps encore chaud, et pourtant, là où le cœur battait, il n’entend que le vide. Il se redresse, tend la main, ferme ses yeux. « Je suis... tellement désolé... »
Après un long moment d’inactivité cérébrale apparente, Fitz s’assoit au sol, hébété. Il ramasse son arc et, machinalement, entreprend d’examiner sa cheville. Elle a beaucoup enflé et la douleur le tient toujours. Il ouvre sa botte pour alléger la pression, et applique sur sa peau un onguent qu’il trouve dans son propre kit de soin. La douleur s’apaise, il parvient à l’isoler dans un coin de son cerveau. Mais qu’y reste-t-il maintenant ?
Ses yeux se posent sur le sac de Volta, ouvert dans la précipitation ; il voit le désinfectant, les compresses dérisoires sorties en désespoir de cause. Que c’est ironique. Elle n’avait aucune chance. Et pourtant, elle a gardé espoir jusqu’au bout, l’espoir de s’en sortir. Fitz voit aussi le sang, partout autour de lui, et sur ses propres mains. Mais il ne fait rien. Il se contente de se lever et de partir. Il sait que le corps va bientôt être enlevé. Il ne prend pas son sac à elle. Il n’essuie pas ses mains, il ne se rend pas compte qu’il a aussi du sang sur son visage, qu’il a l’air d’un fou sans doute. Un fou qu’il est peut-être, désormais.
Après ça, Fitz divague dans l’arène. Sa tête est vide. Il voudrait penser, réfléchir à ce qu’il reste de lui, à ce qu’il doit faire, mais il ne voit rien. Il n’entend même pas que quelqu’un approche, il n’entend pas la fille du 9 quand elle s’étale sur le sol derrière lui, il n’entend pas le bruit de course qui la rapproche dangereusement de lui. Zaymo se jette sur son dos. Pour la première fois depuis le début des Jeux, les réflexes du carrière sont éteints. Il se débat, mais c’est comme s’il avait enfin oublié comment faire. Il est vulnérable et la tribut en profite. Après quelques instants de lutte, elle perçoit une ouverture et saisit sa chance.
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Dim 19 Mar - 19:26
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June
Dim 19 Mar - 19:37
Fitz Harman
J'ai presque 18 ans et je viens du district 2, Panem. Pour ces jeux, je me suis porté volontaire. Fitzroy est le cadet d’une famille de pacificateurs bien établie dans le district ⊱ il connaît plusieurs personnes qui ont déjà gagné les Jeux, dont son oncle ⊱ a toujours subi une forte pression familiale pour être le vainqueur de sa génération ⊱ il tait et réfrène ses émotions, si bien qu’il les ignore lui-même ⊱ s’est entraîné dur pour ses Hunger Games et s’efforce d’être déterminé à rapporter une nouvelle victoire
louis hofmann (c) drake
Le rail en métal se plante dans sa gorge. De surprise, de douleur, Fitz essaye de hurler, mais au lieu de ça il s’étrangle dans son propre sang avant de s’effondrer sur le sol. Il n’a pas vu son agresseur, il n’a pas vraiment eu conscience de ce qu’il se passait. Pendant quelques secondes, sa poitrine se soulève encore, il halète mais n’arrive plus à respirer. L’air n’entre plus dans ses poumons, le sang jaillit de son cou dans un gargouillis sinistre et se répand autour de lui. Il perçoit la tiédeur poisseuse qui le baigne entièrement, regarde la cime des arbres au-delà de lui – celle-là même qu’il observait depuis le toit de l’immeuble, à peine une heure plus tôt.
Une heure. Le temps qu’il faut pour qu’un destin bascule et s’éteigne.
Le piège s’est refermé sur lui. Il a à peine le temps de repenser à la fille qu’il a tuée. De se dire pour la dernière fois qu’il regrette… La vie le quitte dans une douleur atroce, il est terrifié, il ne veut pas mourir mais il se console en se disant qu’au moins, maintenant, son arc ne fera plus aucun dommage.
Sa dernière pensée est que personne ne viendra pour lui fermer les yeux.