Qui aurait cru que Rafael puisse apprécier une soirée en compagnie de Jay ?! Pourtant, c’était bel et bien ce qui était en train de se produire ce soir. Tous les quatre autour de cette table, lui en train de s’étouffer après la question d’Elena et la proposition de Bonnie, et les trois autres riant de bon cœur… Oui, il devait l’avouer, Rafael passait une excellente soirée et finalement, il ne regrettait pas d’avoir proposé cette soirée à Bonnie. Le barman décida même de parier le choix de la prochaine attraction au tir à la carabine. Un défi que Bonnie était prêt à relever alors qu’elle posait son doigt dans son torse « Parfait ! » répliqua-t-il donc avant de finir son hot-dog, puis ils quittèrent tous ensemble table pour s’approcher du stand de tir à la carabine. Bonnie accéléra légèrement le pas, sûrement pas pure excitation, ce qui amusa le beau brun qui ne put retenir un sourire amusé. Il tendit la main à l’attention d’Elena pour l’inviter à commencer. Sa prestation ne fut pas celle espérée, mais Jay parvint à faire mieux et à lui faire plaisir en lui offrant la peluche qu’elle désirait. Un peu en retrait, Rafael observa sa fille et le gangster, et il devait se résigner à l’idée que sa fille était amoureuse de lui, et que c’était réciproque. Il avait espéré que son cœur choisisse mieux… Maintenant, il devait faire avec… Un regard pour Bonnie qui prit en main la carabine, l’observant rater les premiers tirs avant de réussir à mettre les trois suivants dans la cible sous l’acclamation d’Elena et de Jay.

Un petit rire en la voyant s’incliner devant lui pour lui tendre la carabine « Tu m’avais caché certains de tes talents dis-moi » tout en s’approchant du stand. Il positionna l’arme contre son épaule, en position, et commença à viser puis tira la première fois en plein mile. Il tourna légèrement la tête vers ses proches, sans pour autant les voir, puis fit en sorte de rater les suivants « Il faut croire que je ne suis plus aussi doué » et rendit la carabine à son propriétaire sous les moqueries gentilles de sa fille « C’est la retraite, ça fait des dégâts chez certains ». Il sourit tout en désignant Elena du doigt « Tu vas voir si je suis vieux ! » et s’approcha de Bonnie, glissant son bras autour de sa taille « Bon, vu que tu as gagnée, qu’est-ce que tu choisis pour récompense ? », tout en échangeant un regard avec Elena qui avait compris que son père avait fait exprès de perdre pour laisser Bonnie gagner. Rafael fit un clin d’œil à sa fille qui sourit avec douceur, puis reporta son attention sur Bonnie « Tes désirs sont des ordres » et précisa « Rappelle-toi, tout de même, que nous ne sommes pas seuls » « Papito ! » ce qui fit rire l’intéressé « ça vous dit de la barbe à papa ? » demanda-t-il avec l’enthousiasme d’un enfant devant une boutique de friandises.

Bonnie n’avait jamais été mauvaise au tir. Et ce n’était pas dans les fêtes foraines qu’elle avait apprit à le faire. Elle avait été sincère avec Rafael. Elle n’avait jamais tué personne. Elle avait appris lorsqu’elle jouait les escortes. Elle avait demandé à apprendre, pour le fun, pour la détente, mais aussi pour savoir se servir d’une arme le reste de sa vie. Pour se défendre. Pour sa survie. Elle avait toujours aimé le poids de l’arme entre ses mains. Bien entendu, ici c’était différent. Mais elle ne fut pas si mauvaise que ça finalement. « -j’ai eu plusieurs vies, tu le sais… » avait répondu la jeune femme d’un ton plein de mystère, avant de le laisser prendre sa place.

« -oh non ! » lança Bonnie en voyant qu’il ratait. « -oui, ou alors t’étais plus doué pour passer les menottes. » lança la belle blonde toujours sur ce ton taquin. Très vite elle glissa son bars dans le dos de Rafael. « -hum… la maison hantée ! » elle n’était pas grande fan de ça, mais elle avait très envie de se blottir dans les bras de Rafael. Elle pouffa de rire devant la précision du barman. « -oh oui j’adore ! » ajouta Bonnie au sujet des barbes à papa. Petit à petit, elle parvenait à oublier Jay. Enfin la conversation qu’ils avaient eut surtout. Elle y repenserait plus tard. De façon posée. Pas la peine de flipper. Il voulait de l’aide pour quitter le gang. Elle pouvait essayer.

Elena et Jay s’éloignèrent parce que la jolie brune voulait faire un manège à sensation. Bonnie avait décliné l’invitation. Elle tenait à son choix de maison hantée, et cela ne la gênait pas de passer quelques minutes rien qu’avec Rafael. Elle lui piqua de la barbe à papa et dit : « -alors comme ça, tu veux pas qu’on ait des enfants ? » elle se foutait à nouveau de lui. Pleine de vie, elle se sentait presque comme ivre. C’était bon de savourer des moments comme celui-ci. Elle ne savait pas quand serait le prochain, ou s’il y en aurait un. « -tu m’as laissé gagner n’est-ce pas ? » elle n’était pas dupe. « -c’est mignon… » ajouta la jeune femme avec douceur, cette lueur taquine toujours présente dans les yeux. Une fois devant la maison hantée, elle jeta le bâton de la barbe à papa, se lécha les doigts et dit : « -on y va ? » ils prirent place dans l’un des wagonnets, assis l’un à côté de l’autre.

Aujourd’hui, Rafael avait l’impression de découvrir de nouvelles facettes de Bonnie. Une femme différente. Elle avait changé, elle lui avait dit un peu plus tôt dans la journée, mais ce n’était pas seulement cela. Le beau brun avait l’impression qu’il ignorait encore tant de choses sur la jolie blonde, comme son talent pour le tir à la carabine. Il n’hésita pas à le lui faire remarquer et sa réponse pleine de mystère, comme il aimait, lui fit esquisser un sourire en coin alors qu’il prenait place, à son tour, devant le stand. Un premier tir réussit et qui le rassura. Même à la retraite, le barman n’avait pas perdu la main. Pour autant, il fit en sorte de rater les prochains tirs volontairement, laissant ainsi Bonnie gagner et ainsi choisir la prochaine attraction. Rafael rendit l’arme à son propriétaire avant de se retourner vers la jeune femme qui évoqua son talent pour les menottes. Le regard du beau brun en disait long sur le souvenir qui l’accabla en évoquant lesdites menottes, et répliqua sur un ton emplit de sous-entendus « Oui, apparemment je suis bien plus doué ». Bonnie le savait mieux que quiconque. Il passa son bras autour de sa taille alors que Bonnie en fit de même, et il sourit en entendant leur prochaine destination « Une envie de sensations fortes ? » demanda-t-il avant d’évoquer les barbes à papa qui firent l’unanimité « Parfait ! ».

Tout en piochant des morceaux dans la barbe à papa entre ses mains, il laissa Elena partir en compagnie de Jay pour une autre attraction. Il n’était pas contre l’idée de se retrouver en tête-à-tête avec la jolie blonde qui piocha dans sa barbe à papa. Il ouvrit soudainement la bouche en entendant la question de Bonnie, puis bégaya, peu assuré « Je… Eh bien… Enfin… », puis fixa la jeune femme à ses côtés « Tu te moques de moi, n’est-ce pas ? » et ajouta « Et si j’avais répondu sérieusement, comment tu aurais fait ? Hein ? » tout en posant une boule de la friandise sur le nez de Bonnie en riant discrètement. Il se concentra ensuite sur la boule légère rose bonbon qu’il mangeait petit-à-petit alors que la jeune femme évoqua leur partie au stand de tir. Il sourit pour seule réponse et haussa les épaules « Ça n’a pas d’importance, j’aurais choisi la maison hantée aussi » tout en lui donnant un petit coup d’épaule et jeta le bâton, imitant la jolie blonde avant de prendre place dans l’un des wagonnet de l’attraction. Rafael passa son bras autour de Bonnie pour la blottir contre lui « J’anticipe » souffla-t-il et ajouta « Prête pour avoir le plus grand frisson de la soirée ? Bouhou ! » et se mit à rire alors que l’attraction démarra. Ce fut le premier à sursauter lorsqu’un squelette se mit à surgir de nulle part, et resserra son emprise autour de Bonnie « J’ai juste été surpris, c’est tout » se défendit-il en lançant un regard en coin à sa petite-amie.

Bonnie jouait avec le feu. C’était plus fort quelle. Elle tenait à garder cette belle osmose entre eux. Et surtout à sortir Jay et son regard noir, de sa tête. Elle était venue ici pour passer une belle soirée. Pas question qu’elle soit gâché. Elle hocha la tête, avant de dire oui à une barbe à papa. Ils se retrouvèrent tous les deux, et Bonnie apprécia cela. Elle en profita pour la taquiner et cela ne manqua pas. Elle se mit à rire et hocha la tête : « -c’était tellement facile ! » il marquait un point, s’il avait répondu avec sérieux, elle serait surement en train de moins rigoler. « -je sais parfaitement qu’on en est pas là. » il parvenait tout juste à avoir une relation moins merdique avec Elena. De son côté, elle venait de rencontrer Sarah… Le matin même, elle lui avait dit de ne rien gâcher en parlant de sentiment. Alors parler de bébé !

Rafael avait raison, ça n’avait pas d’importance qu’il l’ait laissé gagner au tir. Le principal était de passer un bon moment. Et c’était le cas. Une fois assise, elle apprécia le bras du barman autour de ses épaules. « -tu penses que je suis une trouillarde ? » demanda Bonnie sans pour autant se vexer. Elle l’embrassa dans le cou, avant que ses yeux ne scrute l’obscurité. L’ambiance était pas mal. C’était bien fait. Elle sursauta à cause du sursaut de Rafael. Forcement elle pouffa de rire en l’entendant se justifier. Mais sur fut bien vite son tour, elle poussa même un cri lorsqu’une main vint lui caresser la joue. Elle recula tout contre Rafael. « -j’ai cru que c’était ta main au départ ! » bon ok elle s’était bien fait avoir. Heureusement que l’attraction ne durait pas 1h. La belle blonde fut soulagée de sortir. « -ok plus jamais ! » clama la jeune femme en riant. Elle avait sursauté plus de 15 fois, sans parlé des cris qu’elle avait poussé. « -je te préviens, je suis pareil devant un film d’horreur. » elle n’avait pas honte. Loin de là, elle en riait. « -j’ai toujours détesté ces trucs. Et pourtant j’adore le faire quand même. » elle devait avoir un souci ! Lorsqu’Elena et Jay furent de retour, Bonnie fit abstraction. Le reste de la soirée se déroula dans la bonne humeur. Elle ne savait pas encore si Rafael viendrait passer la nuit avec elle. Ils n’en avaient pas parlé. Moment présent.

En se retrouvant de nouveau seuls en tête-à-tête pour la prochaine attraction, Rafael ne s’était pas imaginé que Bonnie reviendrait sur le sujet des enfants qu’Elena avait gentiment lancé un peu plus tôt dans la soirée. Le beau brun se mit donc à bégayer, incapable de formuler une véritable phrase, puis se mit à réfléchir à toute allure, avant de prendre conscience que la jolie blonde se moquait juste gentiment de lui. Un soulagement l’envahit « Je ne marche pas, je cours » répliqua-t-il avant de jouer un peu lui aussi en évoquant l’hypothèse d’une réponse sérieuse de sa part. Et s’il avait considéré que le sujet devait être abordé ?! Un sourire aux lèvres, il apprécia la réponse de Bonnie. Une fois encore, ils étaient sur la même longueur d’ondes. Enfin… au moins pour ce sujet « On a encore quelques années avant de l’envisager ». Et peut-être qu’ils ne seraient plus ensemble d’ici quelques mois… Personne ne pouvait prédire l’avenir. C’était pour cela que Rafael préférait se concentrer sur le moment présent, sur cet instant partagé avec Bonnie et une barbe à papa dans les mains jusqu’à la prochaine attraction où ils prirent place.

Installé dans l’un des wagonnet, Rafael passa son bras autour des épaules de la jolie blonde, riant légèrement à sa question « Peut-être que c’est moi qui le suis » et sourit avec douceur au baiser qu’elle lui donna dans le cou. Il aimait la sensation de ses lèvres sur sa peau. Le petit train commença à avancer, et ce fut lui, le premier à sursauter avant de se justifier, ce qui fit rire la jeune femme. Ce fut ensuite au tour de cette dernière de crier alors qu’il resserra son emprise autour de son corps tout en riant de bon cœur « Tu étais à son goût apparemment » en se retournant vers l’individu tapi dans l’obscurité derrière eux. Ils finirent par quitter le wagonnet, Rafael riant en chœur avec la jolie blonde « Je choisirais la fois prochaine » et acquiesça « Je note l’information dans un coin de mon esprit » répliqua-t-il pour la taquiner, même si l’idée était séduisante de mettre un film d’horreur un soir, juste pour rire un peu. Il plissa ensuite les yeux tout en fixant Bonnie « On appelle ça du sado-masochisme Bonnie » et passa son bras autour des épaules de cette dernière, rejoignant Jay et Elena pour la suite de la soirée qui se passa dans la bonne humeur. À la sortie de la fête foraine, Elena jeta un coup d’œil à Jay, puis demanda ensuite au barman « Je peux aller chez Jay ce soir ? ». C’était la première fois qu’elle lui demandait ainsi. Rafael jaugea du regard le gangster, puis posa son regard sur Elena « Oui » et tendit le doigt vers Jay en signe d’avertissement « Tu fais attention à elle ». Jay acquiesça sans un mot, puis l’adolescente se rua dans les bras de son père pour le remercier, déposant un baiser sur sa joue, et ils se rendirent chez le gangster, les laissant de nouveau seuls. Rafael se tourna vers Bonnie « Et moi, je peux dormir avec toi ce soir ? » rétorqua-t-il avec un sourire en coin « On pourrait rentrer à pied, il fait bon » en levant les yeux sur le ciel étoilé.

Bonnie en plaisantait, mais clairement un enfant c’était proscrit. Elle n’en voulait pas. Elle lui avait dit. Ça ne changerait pas simplement parce qu’elle tenait à lui. Toujours parce qu’elle tenait à cette liberté, qu’elle avait besoin de pouvoir partir en l’espace d’une nuit. Cette urgence état montée d’un cran en entendant Jay la reconnaitre tout à l’heure. Même si elle tenait à Rafael, lorsque le petit d’Elena lui lança un : « -j’espère qu’on se reverra bientôt. » Bonnie su ce qu’elle devait faire. « -chez toi… » répondit la belle blonde avant de lui emboiter le pas.

Ils rentrèrent à pieds, discutant de tout et de rien. Au fond d’elle-même, Bonnie avait déjà mal. Parce qu’elle allait partir. Parce qu’elle ne pouvait pas rester. Jay l’avait reconnu. Et n’avait aucun assurance. Il pouvait parlé à tout moment. Rien que pour sauver sa peau. Quant à l’aider… elle avait réfléchit et ne voyait pas comment le faire. Elle ne lui devait rien. Et elle n’était pas prête à courir le risque de foutre sa propre vie en l’air pour lui.

Avec Rafael, ils firent trois fois l’amour cette nuit-là. Lorsqu’il tomba dans les bras de Morphée, épuisé sans doute, Bonnie le regarda dormir quelques minutes. Il allait lui manquer. Elle s’en voulait déjà… La belle blonde s’habilla en toute discrétion et rejoignit le bureau de Rafael. Elle prit le temps de lui écrire une longue lettre. Elle s’excusait, même si elle savait d’avance qu’il lui en voudrait. Elle s’excusait d’être entrée dans sa vie, de l’avoir bouleversé et de n’avoir pas pu être totalement honnête avec lui. Elle voulait qui continue sa vie, qu’il ne cherche pas à la retrouver. Elle devait partir. Pour sa sécurité mais aussi pour la sienne et celle de sa fille. A nouveau elle lui demanda pardon, même si elle savait qu’il ne pourrait pas lui donner. Rester c’était mourir. Elle laissa la lettre sur l’ordinateur, et quitta le bar vers les 5 heures du matin. Une fois chez elle, Bonnie rassembla quelques affaires, rapidement. Elle voyait toujours léger lorsqu’elle devait fuir ainsi. A sept heures, elle quitta la ville avec une voiture de location, le cœur serré. Elle avait tant aimé cet endroit. Comme l’avait écrit à Rafael, elle l’avait aimé aussi. Et c’était pour ça qu’elle partait.

Ce soir-là, ils avaient décidé de rentrer à pieds pour profiter encore de cette belle soirée, continuant de parler et de rire sur le chemin qui les menèrent jusqu’à l’appartement de Rafael. Ils avaient fait l’amour. Encore et encore. Puis, ce fut épuisé que le beau brun sombra dans les bras de Morphée jusqu’au petit matin. Un sourire se glissa sur ses lèvres lorsqu’il sentit la caresse du soleil sur sa peau, puis se retourna afin d’embrasser Bonnie… Mais ce fut une place vide qui l’accueillit. Il se redressa sur ses avant-bras, restant à l’affût du moindre bruit, mais ce fut le calme plat qu’il répondit à son interrogation silencieuse. Rafael s’extirpa donc des draps qu’ils avaient froissé tous les deux durant une bonne partie de la nuit, enfila rapidement son boxer et fit le tour des pièces en prononçant inlassablement son prénom. Il lui envoya donc un message : Tu es partie tôt ce matin… Tout va bien ? mais il n’envoya pas le message. Entre-temps, son regard s’était posé sur le clavier de son ordinateur et il se laissa presque tomber sur son fauteuil alors qu’il parcourait la lettre des yeux. Bonnie venait de le quitter… Son cœur se serra brusquement dans sa poitrine, et lu encore et encore les quelques mots de Bonnie. Il finit par froisser le papier entre ses doigts de colère, la jointure de ses doigts blanchissant sous la pression, puis jeta le bout de papier contre le mur. Elle venait de lui dire, dans cette lettre, qu’elle l’aimait, mais qu’elle partait… Qui pouvait faire cela à la personne qu’elle aimait ?! Il aurait pu la protéger… Rafael passa par différente phase. La colère. Il lui en voulait. Il la détestait tout autant qu’il l’aimait. C’était une évidence maintenant. Il n’était pas en train de tomber amoureux, il l’était déjà… Puis ce fut l’espoir. Alors il passa des mois à tenter de la retrouver, à user de ses contacts. Pour finalement, qu’il comprenne qu’elle était définitivement partie. Elena l’aida également à remonter la pente après lui avoir révélé que la cause était sûrement Jay, qu’elle avait finit par quitter quelques mois après le départ de Bonnie. Lors des premiers temps, Rafael avait continué à envoyer des messages, telle une bouteille à la mer, puis peu à peu, alors qu’il se reconstruisait de ce départ brutal, ils finirent par s’estomper et Rafael reprit le cours de sa vie, non sans l’espoir de la revoir un jour…