Je crois que vous avez perdu quelque chose [Manhattan R]
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Manhattan Redlish
Dim 12 Mar - 19:18
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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« Surtout quand le propriétaire a déclaré le vol » répliqua-t-il sur un ton léger empreint de taquinerie alors qu’il posait son regard sur elle. Finalement, Bonnie avait craint sa réaction, mais rien n’avait changé entre eux après les révélations de cette dernière. Son passé de flic infiltré était bel et bien derrière lui et sut le lui prouver. Après tout, ce n’étaient que des délits mineurs. Elle était jeune et perdue. Sa fille commettait les mêmes impairs. Il était donc mal placé pour juger le comportement de jeunesse de Bonnie, puis il ne souhaitait pas la perdre pour un vol de voiture qui avait finalement bien terminé. Un regard pour la jolie blonde qui le rassura sur Elena. La présence de ses deux parents allait l’empêcher de tourner de la même manière. En tout cas, c’était ce que pensait la jeune femme et le barman voulait la croire « Plus qu’à espérer que tu aies raison » répliqua-t-il avant de lui sourire avec douceur alors qu’elle confirmait que son passé était derrière elle dorénavant « Je sais… et j’apprécie ». Oui, Rafael appréciait la confiance qu’elle avait en lui pour se confier sur cette partie peu reluisante de son passé. Il se leva ensuite de la banquette extérieure pour appeler Jason, mais les nouvelles n’étaient pas aussi bonnes qu’il l’aurait souhaité. Ça sonnait la fin de leur tête-à-tête et ça ne ravivait pas vraiment le beau brun qui demanda un café à Bonnie. Il préférait éviter de sentir l’alcool en arrivant au bar ce soir pour faire déguerpir les derniers clients « J’aurais aimé rester, crois-moi » et sourit quand elle accepta qu’il revienne ce soir « Je serais vite là alors ». Il l’embrassa et quitta l’appartement à contrecœur.
Et si Rafael avait su, il aurait simplement fait intervenir quelques connaissances dans la police pour les faire quitter les lieux. Jason avait pensé que la présence de l’ancien flic désamorcerait la situation et les pousserait à partir. En vain. Les deux hommes avaient pris à parti le beau brun et l’avait frappé jusqu’à ce que le bruit de la batte de baseball sur le comptoir en bois du bar ne les arrête dans leur entreprise. Face à l’insistance de ses employés et de l’ambulancier, il accepta de se rendre à l’hôpital où il passa quelques examens qui durèrent une éternité. En tout cas, c’était l’impression de Rafael qui pensa à Bonnie. Il avait demandé à Jason et Janice de se taire sur l’altercation. Mais maintenant qu’il était sur le brancard aux urgences, il regrettait qu’elle ne soit pas présente. Il aurait aimé l’avoir à ses côtés en cet instant. Mais ça voulait dire aussi l’inquiéter et il ne le souhaitait pas. Il laissa les médecins s’occupaient de lui, panser son thorax pour la côte qui s’était fêlée sous les coups de son agresseur et lui prescrit une pommade ainsi que des antidouleurs pour l’importante ecchymose qui recouvrait son abdomen. Quant à son visage, il s’en tira avec un cocard, une lèvre fendue et un hématome à la pommette. Rafael passa devant son bar pour s’assurer qu’il était bien fermé à clef, puis gravit difficilement les marches jusqu’à son appartement et se laissa tomber sur le canapé en grimaçant de douleur. Un regard pour son portable et vit les messages et les appels en absence de Bonnie. Il envoya simplement un message : Je suis désolé de t’avoir inquiété… et hésita à lui dire ce qui s’était réellement passé, mais décida qu’un mensonge serait plus adéquate pour ne pas l’inquiéter. La soirée avait été agréable et il voulait que ça reste ainsi pour la jeune femme : Tout va bien. La fermeture a été plus longue que je l’aurais pensé. Je préfère te laisser dormir. Je suis rentré chez moi. Passe une bonne nuit, je t’appelle. Et se rendit dans la salle de bain pour se rendre compte des dégâts. Il était dans un sale état. Bonnie ne devait surtout pas le voir ainsi…
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Lun 13 Mar - 21:21
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Il n’avait pas pu rester, et il n’était pas réapparu ensuite. En voyant l’heure passer, et surtout le silence face aux messages et aux appels, Bonnie commença à se faire du souci. Est-ce que la fermeture du bar c’était mal déroulée ? Est-ce qu’il avait eu des soucis ? Ou est ce que finalement cela avait été une excuses pour prendre de la distance avec elle suite à ses aveux ? Oui, l’idée lui avait traversé l’esprit. Elle avait tenté de se changer les idées en travaillant un peu, et puis elle avait mit la télé… mais elle ne cessait de jeter des coups d’œil à son téléphone. Lorsqu’il vibra enfin, elle lu rapidement le message et fronça les sourcils. Tu pouvais venir quand même tu sais, je ne dors pas… mais elle effaça ces premiers mots et avait répondu : d’accord… comme tu préfères. Bonne nuit. C’était peut-être un peu cash. Mais en même temps, elle lui avait déjà laissé penser qu’elle se faisait du souci, elle n’allait pas le supplier de venir dormir avec elle. Chacun chez soi, pas de prise de tête. C’était la base de leur relation après tout.
Au bout de deux jours sans nouvelle, la jeune femme avait envoyé un sms. Salut, ça va ? cout, simple et direct. Elle ne savait pas trop comment prendre ce silence. Alors le soir venu, elle décida de passer au bar. Il lui avait dit apprécier son initiative de venir sans prévenir alors… elle entra dans l’établissement, il y avait du monde. Bonnie se dirigea vers le bar et salua Jason. « -salut, Rafael est là ? » demanda la jeune femme. Le barman lui répondit qu’il était absent. Bon… ça serait pour une autre fois. Elle rentra chez elle, hésitant à envoyer un nouveau message. Et puis elle pensa à Angie, à son départ, au repas qu’ils devaient faire en famille. Pas la peine de déranger Rafael s’il était en diner d’adieu.
Elle lui laissa donc de l’espace et du temps. Son propre planning était chargé, alors comme souvent, elle se plongea dans le travail. Et puis elle avait eu un message de la mère adoptive de sa fille. Sarah avait disparu. Une fugue ? Un enlèvement ? Tout et n’importe quoi passèrent dans l’esprit de Bonnie. Et en même temps, elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait faire pour aider. Elle n’avait jamais voulu de photo de sa fille. Parce que dans le fond, elle n’était pas sa fille. Elle l’imaginait blonde, grande et bien élevée. Quoi qu’il en soit, elle avait ressenti le besoin de voir Rafael et de lui en parler. Il lui avait dit vouloir être présent pour elle… Alors elle débarqua de nouveau au bar. Il était là, de dos, dans sa chemise blanche, son torchon sur l’épaule.
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Manhattan Redlish
Lun 13 Mar - 21:46
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Un regard dans le miroir pour examiner son visage tuméfié sur lequel il passa les doigts, grimaçant à ce simple contact. Il ne pouvait pas se rendre à l’appartement de Bonnie dans cet état. Il était hors de question de l’inquiéter outre-mesure. Après tout, ils s’étaient mis d’accord pour avoir une relation calme et sereine. Ses hématomes n’étaient rien de tout cela. Il appliqua délicatement la pommade sur ses bleus, puis retourna dans le salon pour lire la réponse de Bonnie qui lui serra le cœur. Elle lui en voulait. Elle n’avait pas besoin d’en dire davantage pour le ressentir aux travers de ces quelques mots. Il poussa un soupir et ne répondit rien, laissant tomber son portable sur le canapé avant d’aller chercher une bière pour avaler ses antidouleurs, puis rejoignit sa chambre et tenta de trouver le sommeil… Rafael resta silencieux les deux jours suivants. Pas le moindre appel, ni message. Le beau brun espérait qu’elle serait occupée par son travail pour ne pas se rendre compte de son silence. Mais voilà, c’était Bonnie et elle semblait s’inquiéter de son silence. Penché au-dessus de son bureau, tapant un dernier mail pour un fournisseur, Rafael leva les yeux vers sa porte entrouverte sur le bar quand il entendit la voix de la jeune femme et son cœur se serra en entendant la réponse de Jason. Il le couvrait. En voyant son employé franchir la porte pour lui annoncer qu’elle était passée, il souffla un « J’ai entendu… » « Tu devrais lui expliquer. Tu n’as rien à te reprocher Rafael » « J’y songerais. Tu peux fermer la porte » et termina de rédiger son mail, le cœur lourd de faire de son agression un secret de la sorte…
Un secret qui n’allait pas rester bien longtemps enfermé dans sa boite de pandore. Il terminait la vaisselle, torchon sur l’épaule, quand il sentit une présence derrière lui « Bonjour, je suis à vous dans une petite minute », puis termina de ranger le dernier verre quand il se retourna en commençant par un « Qu’est-ce que je peux vous… » et souffla un « Eh merde... » quand il se rendit compte que ce n’était nulle autre que Bonnie qui se trouvait derrière lui. Il sentait les problèmes arriver. Son visage portait toujours les marques des coups reçus, autant que son torse cachait derrière cette chemise blanche que la jolie blonde affectionnait tant. Il déposa avec hâte le torchon sur le comptoir et le contourna pour rejoindre Bonnie « Je peux tout t’expliquer… » et l’observa un bref instant avant de reprendre « Je ne voulais pas t’inquiéter. On n’a dit une relation sans prise de tête… Et ça, s’en est une » répliqua-t-il en désignant son visage « La soirée s’était bien passée, je n’avais pas envie de la gâcher en arrivant chez toi dans cet état ». Il se passa une main dans la nuque et laissa retomber son bras le long du corps « Je suis désolé… ». Il ne savait plus vraiment quoi dire à part ces derniers mots, qu’il pensait.
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Mar 14 Mar - 21:11
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Elle avait envie de le voir, de lui parler. Elle ne pouvait pas le nier, il lui manquait. Distance et silence… c’était sympa de se laisser de l’espace mais bon… là ça faisait un peu trop longtemps sans nouvelle. Alors Bonnie avait décidé de retenter sa chance et de passer une fois de plus au bar. Il était là, occupé à essuyer des verres. En l’entendant lui parler comme si elle était une simple cliente, la belle blonde resta silencieuse. Puis elle pu lire la stupeur sur le visage de Rafael. Et elle n’y vis pas que ça. Elle écarquilla les yeux. « -Raff… qu’est ce que… » elle était sans voix. Qu’est ce qui s’était passé ? Pourquoi avait il le visage plein d’hématomes ? Puis elle fronça les sourcils. Je peux tout t’expliquer ? Est-ce qu’il avait vraiment peur qu’elle lui fasse une scène et qu’elle quitte le bar en furie ?
« -quoi ? » souffla Bonnie en penchant la tête sur le côté ? Comment ça une prise de tête ? « -c’est pour ça que tu n’es pas venu ? Tu m’as menti pour ça ? » oui, c’était ça aussi qu’elle retenait. Il lui avait mentit. « -attends tu n’y es pour rien si tu t’es fait tabasser ! » lança la jeune femme, hallucinant sur ce qu’elle entendait. « -t’as eu peur de quoi ? Que je te trouve pas virile ? » c’était du grand n’importe quoi. « -pourquoi tu m’en as pas parlé ? » oui, elle avait quand même du mal à capter. « -pas de prise de tête d’accord, mais je m’étais dit qu’on pouvait se parler de nos soucis non ? » parce que sinon, elle pouvait garder pour elle ce qu’elle était venue lui confier.
Elle détourna le regard en haussant les sourcils, toujours sous la surprise. « -tu aurais au moins pu me dire que tu avais eu des soucis. Tu voulais pas que je me précipite à l’hôpital ? Enfin, si tu es allé à l’hôpital. » elle en doutait. Bonnie était sidérée par le silence qu’il avait gardé. « -t’as pas à me protéger. C’est pas ton rôle principale. Et me dire que tu t’étais fait casser la gueule, c’était de la logique pour moi. » oui, en disant cela, elle lui en voulait de n’avoir rien dit. « -qu’est ce qui s’est passé exactement ? » demanda-t-elle enfin, s’approchant de lui d’un pas, tendant une main vers son visage sans pour autant le toucher, ayant peur de lui faire mal.
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Mar 14 Mar - 22:10
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Pratiquement une semaine sans avoir donné la moindre nouvelle à Bonnie, alors il n’aurait pas dû être surprit de la voir débarquer au bar ce soir pour le confronter sur son silence ces derniers jours, et pourtant, Rafael le fut. Surpris. Il n’avait pas besoin de justifier la raison de son absence, son visage parlait pour lui en cet instant alors que la jolie blonde resta presque sans voix face aux ecchymoses sur sa peau. Il fit donc rapidement le tour du comptoir pour venir à sa rencontre, comme s’il craignait qu’elle fasse des esclandres ou encore qu’elle parte en courant, ne souhaitant plus le revoir. Apparemment, la jolie blonde n’était pas réellement satisfaite des raisons qui l’avait poussé à rester silencieux aussi longtemps « Je ne voulais pas t’inquiéter Bonnie ». Parce que c’était bel et bien la raison principale pour lui avoir menti. « J’aurais dû être plus prudent ce soir-là. J’ai été naïf en pensant qu’ils allaient partir sans souci… ». Il avait pensé et agit comme un bleu et s’en voulait d’avoir été pris à parti de la sorte par ces deux hommes. Il fronça les sourcils quand elle évoqua sa virilité et répliqua « Non ! Bien sûr que non, ce n’est pas pour ça. Seulement, je n’avais pas envie que tu t’inquiètes pour moi ou que tu penses que… Je ne sais pas… ». Il n’en savait rien. Il ne savait pas vraiment ce qui lui avait traversé l’esprit ce soir-là et les jours qui suivirent pour ne rien lui dire, à part qu’il n’avait pas souhaité qu’elle s’inquiète. Tout simplement. Maintenant, devant elle, le barman se sentait idiot. « Bien sûr que l’on peut, mais là Bonnie, ce n’est pas un souci. Je me suis simplement fait casser la gueule par deux ivrognes, et je n’ai pas été capable de me défendre… ». Rafael poussa un soupir en se disant qu’il y avait peut-être un peu de ça aussi. Il avait honte parce qu’il avait été incapable de se défendre, de contrer leurs coups. Il avait seulement subi.
Rafael pencha la tête pour réussir à croiser le regard de la jeune femme « Je suis allé à l’hôpital. Je n’ai pas eu le choix. Ils étaient trois pour m’y contraindre… » et ajouta « Sur ce brancard, j’ai passé tout le temps à penser à toi, au fait que j’aurais aimé que tu sois là ». Mais il ne l’avait pas appelé et s’était retrouvé tout seul à attendre, espérant que le diagnostic ne serait pas trop mauvais. Il fixa la jeune femme qui ne semblait pas réellement apprécier l’initiative du barman de vouloir rester secret sur l’altercation « Je suis désolé Bonnie. Vraiment désolée… ». Il la vit se rapprocher de lui et lever la main sur son visage. Il la saisit donc pour entrelacer ses doigts aux siens « C’est encore douloureux » et ajouta pour répondre à la question de Bonnie « Quand je suis arrivé, j’ai senti que Jason et Janice avaient peurs de la tournure que ça allait prendre. Ils comptaient sur moi pour désamorcer la situation, alors je leur ai demandé de partir, j’ai payé leur dernière tournée et j’ai interdit mes employés de leur servir un dernier verre ». Il poussa un soupir « L’un d’eux m’a frappé au visage, puis le second m’a attrapé par les bras pour que le premier puisse se défouler sur moi… Jason a appelé les flics et a sorti la batte de baseball pour les menacer. Ils ont finalement été arrêtés dans la soirée et moi… » et se désigna de son autre main « Je m’en suis pas trop mal sorti. Des hématomes sur le visage et le torse, ainsi qu’une côte fêlée. Ça aurait pu être bien pire ». Rafael attira Bonnie à lui pour la serrer dans ses bras en soufflant un « Doucement » et embrassa son front avant de poser sa tête contre la sienne « Je ne pensais pas mal en te mentant Bonnie. Je voulais seulement… seulement te préserver » et se recula, caressant sa joue de sa main « Tu es un peu en colère contre moi ou ça va nous deux ? », puis ajouta « Je te propose qu’on sorte ce soir. Je porte ta chemise préférée, et tu m’as terriblement manqué cette semaine. Qu’est-ce que tu en penses ? Tu pourras me parler de ta semaine et m’engueuler pour t’avoir menti devant un bon dîner, sur ta terrasse ? », puis leva son regard sur Jason qui venait d’arriver « On ferme exceptionnellement ce soir Jason. Je te laisse mettre l’écriteau », et baissa ses yeux sur Bonnie « Ça te convient ? Aucune chance d’être dérangé ou de finir à l’hôpital », puis esquissa un petit sourire « C’est encore trop tôt pour en plaisanter ? » et ajouta « Avoue, tu m’en as voulu quand j’ai dis que je ne viendrais pas dormir avec toi ? » et souffla un « Embrasse-moi ».
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Mer 15 Mar - 14:41
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -non ba c’est certain que ça a bien fonctionné. Je me suis pas du tout fait du souci. » ironisa la jeune femme sans le moindre sourire. Il n’avait pas voulu l’inquiéter. Pas voulu lui montrer sa tronche pleine de bleue surtout. « -tu avais peur de quoi au juste ? Que je juge ? Que je joue les infirmières plus que chiante ? ça peut arriver à n’importe qui de se faire agresser par deux cons. » il n’y avait pas honte à avoir ! Ancien flic ou non, il restait un homme qui avait voulu régler un souci avec des mots avant d’en venir aux poings. Conclusion : trop bon trop con. « -et... » ajouta Bonnie comme si elle insistait pour qu’il termine sa phrase : « -et j’ai été con moi aussi Bonnie. » elle termina pour lui avant de lui demandé s’il était allé voir un médecin. Un regard pour Jason : pour une fois qu’il servait à quelque chose celui-là !
« -oui ba tu peux l’être ! » râla Bonnie avant de lever sa main vers le visage de Rafael, sans pour autant le toucher : « -non sans blague ? » à nouveau elle utilisait l’ironie. Il s’imaginait quoi ? Que ce genre de chose ne lui était jamais arrivé ? Elle l’écouta sans le quitter des yeux. « -oui ça aurait pu être bien pire. » et elle n’en aurait jamais rien su ! Elle avait bien du mal à ne pas se sentir agacé par tout ça. Elle le laissa la serrer dans ses bras et répondit un : « -j’ai rien fait. » c’était lui qui l’avait attiré. Elle ne s’était pas précipité dans ses bras. Son front contre celui de Rafael, elle recula : « -et bien mauvais façon de penser » elle leva ensuite les yeux au ciel, en tournant la tête : « -non, ça va. J’aurai préféré que tu m’en parles plutôt que tu joues la carte du silence. » ça allait lui passer. « -encore une fois tu as voulu penser à ma place. Arrête. » c’était un conseil. Une demande importante. Parce qu’à chaque fois, ça ne fonctionnait pas.
Elle écouta ensuite sa proposition pour la soirée. Impossible de dire non. Il allait croire qu’elle faisait la gueule. Ça n’était pas le cas. Elle était seulement agacée. Ça allait passer. « -très bien. » elle avait glisser ses mains dans ses poches, épaules légèrement remontée. « -oui. » elle n’allait pas mentir. Oui, elle lui en avait voulu, oui elle aurait voulu qu’il la rejoigne. Elle colla son corps contre le sien, mais recula le visage pour le dévisager : « -va falloir te faire pardonner. » avant de lui adresser un sourire en coin et d’enfin poser ses lèvres sur les siennes.
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Mer 15 Mar - 15:06
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Rafael n’avait pas souhaité l’inquiéter en gardant le silence le temps que ses blessures s’estompent, et finalement ce fut tout le contraire qui se produisit alors qu’il s’était retrouvé face à elle, à devoir justifier son visage tuméfié. La jeune femme n’avait pas apprécié le silence que ce dernier leur avait imposé ces derniers jours. Cela n’avait fait que l’inquiéter davantage… Rafael s’en voulait maintenant qu’il était face à cette dernière. Il aurait dû communiquer, lui en parler « Je suis sincèrement désolé Bonnie » souffla-t-il en se sentant réellement coupable. Il glissa ses mains dans les poches de son pantalon de costume et posa son regard sur elle alors qu’elle ne comprenait pas de quoi il avait eu peur ce soir-là en ne voulant rien lui dire de son agression « Je ne sais pas vraiment… Peut-être que tu penses que j’avais été stupide d’avoir été pris à parti de la sorte, que je n’étais pas le bon père de famille sans souci… Je ne sais pas vraiment » et précisa avec un petit sourire espiègle « Mais je n’avais pas peur que tu joues les infirmières pour moi. Ça je t’assure ». En fait, l’idée était même séduisante maintenant qu’il y songeait. Quand elle l’obligea à poursuivre sa phrase, il resta silencieux, avant d’acquiescer au constat de la jolie blonde « J’ai été con Bonnie et je m’en veux ». Oui, maintenant qu’il se trouvait devant elle et qu’il se rendait compte que son silence n’avait été synonyme de tranquillité d’esprit pour la jeune femme, il se sentait con d’avoir agit de la sorte. Il aurait dû le lui dire le soir-même.
Désolé, il l’était et Bonnie lui confirma qu’il faisait bien de l’être. En voyant la main s’approcher de son visage, le beau brun la prévint que c’était toujours douloureux et se saisit de ses doigts pour les garder dans sa main « Tu te venges, n’est-ce pas ? » répliqua-t-il avec un sourire alors qu’il sentait que la jeune femme lui en voulait vraiment. Il hocha lentement de la tête. Oui, ça aurait pu être bien pire. Il s’en tirait bien. Si Jason n’avait pas été là… Il l’attira à lui et se mit à sourire timidement « Je te préviens seulement ». Il la laissa se reculer « Je crois que je l’ai bien compris… ». Si ça venait à se reproduire, le beau brun se promis intérieurement de l’appeler en premier lieu. Parce qu’il sentait bien que son initiative n’était pas au goût de sa petite-amie et s’il réitérait son impair, ça pourrait être bien pire pour eux deux. « Cela partait d’une bonne intention Bonnie. Sincèrement. Mais ça ne se reproduira plus à l’avenir. J’essaierai de… » puis eut un petit rire « de communiquer ». Ce n’était pas comme s’ils n’en avaient pas longuement parlé par le passé « Je vais faire des efforts ». Il décida donc de lui proposer une soirée rien que tous les deux pour ce soir. Un tête-à-tête amplement mérité après qu’il lui ait menti et caché son agression. « Je reste ce soir. Enfin si tu le veux bien » et passa ses bras autour de sa taille quand elle vint se blottir contre lui « C’était prévu » répliqua-t-il avec un petit sourire en coin et lui rendit ce baiser qu’il lui avait demandé. Il souffla un « Je suis encore désolé de t’avoir fait peur » et déposa un dernier baiser rapide, et glissa sa main dans celle de la jeune femme. Ils prirent à emporter pour le dîner et se rendirent à l’appartement de Bonnie. Dans les marches, il demanda « Tu étais venue t’assurer que j’étais toujours en vie ? ».
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Charly
Mer 15 Mar - 21:19
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -je ne pense rien de tout ça voyons ! » lança Bonnie en écarquillant les yeux de plus belle. « -ils ont frappé trop fort non ? » demanda la jeune femme avec une touche d’humour, voulant lui faire comprendre que sa façon de penser était totalement absurde. « -ce qui est stupide, c’est de ne m’avoir rien dit. » bon, il avait sans doute compris. « -merci ! » clama la jolie blonde lorsqu’il répéta ses paroles. En quoi est ce que le voir ainsi aurait changé quoi que ce soit ? C’était quoi cette mission qu’il s’imposait de vouloir la protéger ? Elle n’avait jamais eu besoin d’un chevalier servant. Et ce n’était pas ce qu’elle cherchait chez lui d’ailleurs.
« -moi ? Non ! » lança Bonnie avec un ton totalement faux. Elle était agacée, et oui, elle allait lui faire payer pendant encore une ou deux heures. « -j’ai bien compris Raff… mais recommence pas. Si tu as des soucis, je veux être mise au courant. » dans la mesure du possible. « -évite de te refaire casser la gueule et ça devrait aller. » souffla Bonnie avec un léger sourire en coin. « -tu peux. » oui, elle acceptait la soirée et qu’il passe la nuit chez elle également.
Bonnie tourna la tête vers Rafael alors qu’ils grimpaient les marches. « -j’avais envie de te voir. Et vu que tu ne répondais pas, je me suis dis que la meilleure solution, c’était de passer au bar. » elle ouvrit la porte et quitta rapidement ses talons hauts. « -je me suis demandée si… si ce que je t’avais confié ne t’avait pas fait peur ou prendre du recul sur notre relation. » autant être sincère. « -enfin, c’est pas grave, c’est du passé. Dans quelques temps tu seras entièrement guérit et on en parlera plus. » elle sortie deux verres à pieds et une bouteille de vin. « -vous avez pu faire votre resto à trois avant le départ d’Angie ? » demanda-t-elle alors. Elle ne savait plus exactement quand partait l’ex-femme du paysage ! « -tu sais que si Elena te prends trop la tête, tu peux venir te réfugier chez moi n’est-ce pas ? » expliqua Bonnie. Pas n’importe quand, parce qu’elle voulait être présente. Mais si jamais, il savait où venir. Elle apporta ce qu’il fallait sur la table basse de terrasse, et s’installa dans le canapé. « -tu prenais pas des cours de self defense quand tu étais flic ? » demanda la belle blonde. « -où alors tu es un peu rouillé ? »
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Manhattan Redlish
Mer 15 Mar - 21:47
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Voilà que quelques heures après lui avoir confié avoir été un flic infiltré durant des années, il se faisait prendre un parti par deux ivrognes dans son bar et roué de coup jusqu’à l’intervention inespérée de Jason. Alors bien sûr que ça avait impacté sa décision de ne rien lui dire. En plus de ne pas vouloir l’inquiéter, il ne souhaitait pas qu’elle pense qu’il était incapable de la protéger en cas d’agression ou encore qu’il était tout autant capable, qu’un autre, de s’attirer des ennuis. Au revoir la relation calme et saine à laquelle ils inspiraient. Mais maintenant qu’il le disait à voix haute, face à Bonnie, il se trouvait soudainement stupide d’avoir pensé cela, et elle sut le lui faire comprendre à sa manière. Rafael esquissa un petit sourire en coin « Je n’ai pas de commotion cérébrale pourtant… ». Il hocha lentement de la tête, tel un enfant pris en faute « Je sais… » souffla-t-il avec culpabilité. Il comprenait avoir fait un impair en lui mentant, en gardant le silence ainsi, durant une semaine. Bonnie lui en voulait et c’était légitime. Il avait même l’impression que la jolie blonde souhaitait se venger quelque peu et pencha la tête sur le côté, sourire amuser sur les lèvres alors qu’elle le contredisait « Tu mens ». C’était compréhensible qu’elle veuille se venger à ses dépens. « Promis » souffla-t-il avec sincérité en la regardant fixement. Il ne commettrait pas deux fois la même erreur. Un petit rire amusé qui lui tirailla les côtes, comme cela était le cas depuis une semaine maintenant « Je vais faire en sorte qu’il n’y ait pas de prochaines fois ». Sur ce point aussi, il avait compris la leçon. Il ferait intervenir ses amis de la police si jamais la situation venait à se reproduire.
Bonnie ne lui en voulait pas tant que cela car elle accepta sa compagnie ce soir dans son lit. Il n’était pas ravi parce qu’ils pourraient peut-être coucher ensemble. En fait, cette semaine, elle lui avait manqué et n’avait pas quitté ses pensées ces derniers jours, alors il était ravi de savoir qu’il allait dormir avec elle dans ses bras cette nuit. Ils se rendirent donc à l’appartement et Rafael posa son regard sur la jeune femme qui gravit les marches en même temps que lui « Pendant que nous sommes dans les révélations… J’étais présent la dernière fois que tu l’as fait. J’étais dans mon bureau… » avoua-t-il en grimaçant face à cet aveu « Ça aussi, je ne le referais plus ». Parce qu’ils auraient pu avoir cette conversation bien plus tôt et ils n’auraient pas attendu quatre jours de plus pour se revoir et discuter de tout cela. Rafael la suivit dans l’appartement et fronça les sourcils en entendant les craintes qu’avaient nourries Bonnie en raison de son brusque silence. Il s’approcha d’elle, et se saisit de la bouteille de vin, qu’il déposa sur le comptoir, puis posa sa main sur la joue de la jeune femme « Eh ! Tu n’as rien écouté de ce que je t’ai dit la dernière fois ? Tes révélations n’ont rien changé à mes sentiments pour toi ou encore au regard que je te portais », puis caressa sa peau de son pouce tout en la couvant du regard avec tendresse « Je m’en veux tellement de ne t’avoir rien dit et que tu ait pu penser cela ». Ce n’était pas volontaire. Il retira lentement sa main de sa joue, puis se saisit du vin et des verres et acquiesça « Oui. Ce n’est pas la première fois qu’Angie me voit avec cette gueule-là ». En fait, après l’inquiétude qu’elle avait eu pour son ex-époux, elle s’était ensuite moquée gentiment de lui durant le dîner.
Un sourire doux se glissa sur les lèvres du beau brun « Je le sais maintenant, et merci » rétorqua-t-il tout en suivant Bonnie jusqu’à la terrasse. Il ouvrit la bouteille et servit les deux verres de vin, puis vint prendre place sur la banquette aux côtés de la jolie blonde qui se moqua gentiment de lui à son tour « On prend des cours, et je suis plutôt bon dans l’exercice, mais dois-je te rappeler qu’on a bu une bouteille de scotch à deux juste avant, et qu’ils étaient deux ? » avant de préciser « Ils étaient aussi plus grand et plus fort que moi. Tu verras tout à l’heure qu’il n’y a pas que mon visage qui a encaissé les coups ». Il prit une gorgée de vin avant de commencer à manger, puis avoua « Tu m’as manqué cette semaine Bonnie » et releva son regard sur elle « Je voulais que tu le saches », puis reprit son repas et changea de sujets « En dehors de ton mec qui a agit comme un con, tu as passé une bonne semaine ? » et se mit à sourire avec amusement.
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Charly
Jeu 16 Mar - 21:40
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Alors qu’ils gravissaient les escaliers pour rentrer chez Bonnie, Rafael trouva judicieux de se montrer sincère du début à la fin. Un regard pour lui, sans pour autant tourner le visage dans sa direction : « -ton serveur est un esclave soumis. Je lui adresserais plus la parole à ce sale menteur. » râla Bonnie, même si elle savait parfaitement que Jason avait fait cela à la demande de Rafael. « -tu tenais vraiment pas à ce que je te vois amoché… » ajouta la jeune femme d’un ton railleur, tournant tout cela au ridicule.
Et puis se fut son tour de passer aux aveux. Elle évoqua ce qui lui avait traversé l’esprit. « -ba peut-être que sur le coup c’était bon pour toi, et qu’après deux heures de réflexion ça t’était apparu insurmontable. » se justifia Bonnie. « -oui ba maintenant c’est fait, pas la peine de t’en vouloir à vie. » elle n’allait pas garder de rancœur pour tout ça. C’était une erreur. Rien de bien grave. Un manque de communication. Ça n’était pas la première fois après tout. « -top… » souffla Bonnie lorsqu’il répondit à sa question pour le diner en famille.
Ils s’installèrent sur la terrasse et elle ne manqua pas une occasion de se foutre de lui. Il l’avait bien cherché après tout. « -tu marques un point. La bouteille de scotch… Jason aurait aussi pu venir te prêter main forte non ? » demanda la jeune femme. « -c’est en parti ma faute aussi. T’avais pas la tête à ça, du coup tu n’as rien vu venir. » oui, on pouvait aussi le voir de cette façon. Un léger sourire lorsqu’il avoua qu’elle lui avait manqué. Non, elle n’allait pas dire la même chose. Pas de copier coller niannian. « -oh et bien dans l’ensemble ça va. Rien de bien particulier. » elle avala une bouché avant d’ajouter : « -enfin… juste la mère de Sarah qui m’a signalé que cette dernière a fait une fugue… » un léger haussement d’épaules. « -je ne vois pas vraiment en quoi je peux l’aider. » Sarah vivait en Irlande alors… « -enfin… ça m’inquiète forcement… » même si elle n’avait pas son mot à dire. C’était déjà sympa de la part de la mère de Sarah de l’avoir appelé. « -elle a fait un signalement… peut-être qu’elle avait juste besoin de prendre un peu l’air… » en vérité, un tas de scénarios s’étaient joué dans l’esprit de la belle blonde. Et si Sarah s’était fait kidnappée ?
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