Je crois que vous avez perdu quelque chose [Manhattan R]
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Manhattan Redlish
Ven 10 Mar - 19:24
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Connaissant les ressentiments qu’éprouvaient Bonnie à l’égard de la police, Rafael savait qu’il avait pris un risque en lui avouant qu’il avait fait partie des forces de l’ordre pendant douze ans. D’après les dires de la jeune femme, il avait bien fait de garder cette information pour lui jusqu’à aujourd’hui. Sûrement parce que dorénavant elle ne voyait plus l’homme en uniforme, mais davantage cet homme différent pour lequel elle s’était prise d’affection. Il n’en savait trop rien, et en réalité, il n’était pas certain que ça ait de l’importance. Tout ce qui comptait, c’était qu’elle était toujours là et qu’elle ne formulait aucun reproche. En fait, il fut même surpris qu’Elena ne lui ait rien avoué dès le jour où elle avait volé les sous-vêtements pour espérer s’en tirer plus rapidement. Bonnie en fit le même constat et il sourit avec douceur alors qu’elle lui confia préférer l’entendre de sa bouche à lui « Moi aussi… ». Au moins, ainsi, elle pouvait lui poser les questions qu’elle souhaitait, s’assurer qu’il était différent aujourd’hui. La preuve en était, il était là avec elle sur sa terrasse au lieu d’aller travailler à son bar. Il n’était plus l’homme qu’il avait été. Sa carrière s’était terminée le jour où il avait apposé sa signature sur la lettre de démission. Même s’il lui avoua qu’il était plutôt attirant dans un uniforme, mais par chance, la jolie blonde préférait le charme du barman plutôt que celui du flic, ce qui le fit sourire avec amusement « Tant mieux pour moi alors ! Parce que c’est ce que je suis aujourd’hui ». Un barman, et ça lui allait très bien.
En l’entendant rire au sujet des menottes, le beau brun sut tout de suite qu’elle était en train de l’imaginer avec ce genre de menottes en service. Une image qui s’imposa également à son esprit et il se mit à rire à son tour « Oui, on gagnerait en capital sympathie, mais on nous payerait en cash ». Enfin, tout cela appartenait au passé. Un passé qui n’était pas toujours réjouissant, mais qui les avait façonnés, qui avait fait d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui. Sa main caressant la peau de Bonnie, il posa son regard sur elle alors que sa tête reposait sur ses genoux « Pourquoi ça ? » demanda-t-il intrigué avant d’émettre l’hypothèse qu’elle avait peut-être tué quelqu’un. Il fronça les sourcils, ne sachant pas vraiment si elle était sérieuse ou non en posant la question « Tout dépend du contexte, si c’était pour te défendre ou non » et se mit à rire doucement alors qu’elle le rassura sur ce point. Pas de meurtre à son actif. Il émit donc d’autres hypothèses de carrières passées et haussa les épaules avec ce petit sourire en coin « Je connais ton corps, et je sais aussi comment tu bouges, donc pourquoi pas » et se mit à rire en entendant les réponses de cette dernière « Je suis certain que tu sais danser ». Il se pencha ensuite pour prendre son verre et en prit une gorgée, mais son reste se retrouva soudainement ralentit quand il le reposa sur la table au moment où la jolie blonde évoqua un passif criminel « Peu importe ce que tu as pu faire, je ne te dénoncerais pas… Je te pousserais peut-être à te rendre au commissariat » alors qu’il se redressa légèrement tout en gardant sa main sur le ventre de la jeune femme « Tu me fait peur Bonnie… ». Il craignait le pire, et il se connaissait assez bien pour savoir que cela aurait un impact irrémédiable sur leur relation. Parce qu’il avait des principes à la con, comme le disait si bien Elena.
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Charly
Sam 11 Mar - 14:30
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Prise d’un fou rire vis-à-vis de cette idée de menotte rose pour les flics, elle ajouta : « -pas besoin de courir avec les méchants ! Vous auriez une toute autre clientèle ! » Non, c’était du n’importe quoi, mais ça faisait du bien de rire ainsi. Bonnie avait un côté très enfantin, presque immature pour ce genre de chose. Elle aimait rire, prendre des fou rire incontrôlable, ceux qui font pleurer et mal au ventre. Ceux qui faisait du bien à l’âme. Enfin le sujet redevint sérieux bien assez rapidement. Le passé était le passé. Sauf que Bonnie constatait que Rafael avait le courage de lui en parler. « -rassure toi, je n’ai tué personne. » même si il y avait eu des situations dans sa vie, où ce n’était pas passé très loin. Il évoqua d’autres carrières, qu’elle raya rapidement de la liste des possibles. « -je sais danser oui… j’adore ça. Mais je l’ai jamais fait pour du fric. » maintenant qu’il le disait, ça aurait pu l’aider… mais non, elle n’avait jamais dansé ou retirer ses vêtements pour de l’argent.
Comme pour être certaine qu’elle était en sécurité avec lui, elle osa poser la question. Elle avait bien vu la lenteur de son geste. « -calme ton mental tu veux, pas la peine de faire une crise de panique. » railla-t-elle alors qu’il avouait avoir peur. « -ok… » souffla la jeune femme maintenant il fallait qu’elle parle. Elle fixa un point plus loin et lança alors : « -pendant une année, lorsque j’avais… 20ans… j’ai été ce qu’on peut appeler une escorte. » elle marqua un temps d’arrêt, histoire que Rafael avale la nouvelle. « -une escorte, pas une prostituée. » précisa la jeune femme : « -en gros j’étais entretenue par un homme d’un certain âge, fortuné. Je… je serais de… de trophée… » une petite moue du bout des lèvres. « -c’était seulement du paraitre. Et il était très gentil. » ce n’était pas son plus gros secret. Loin de là. Mais pour le moment, elle n’était pas prête à avouer le reste. S’il voulait qu’elle se rende au commissariat juste après, pour elle c’était hors de question. Elle tenait trop à sa liberté. Et elle savait qu’au fond d’elle-même, elle pourrait sacrifier leur relation pour ça. Pour rester libre. Bonnie se redressa, reprit son verre et se servit à nouveau. Laissant le silence les envelopper juste après sa révélation.
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Manhattan Redlish
Sam 11 Mar - 15:15
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Rafael aima ce rire sincère et incontrôlable qui accablait la jeune femme alors qu’elle l’imaginait davantage en Village People qu’en véritable policier, ce qui fit qu’il la rejoignit rapidement en imaginant la scène sans trop de difficultés « J’aurais sûrement été mieux payé » et surtout en cash. Finalement leurs rires s’estompèrent alors que la conversation redevint plus sérieuse et hocha lentement de la tête « Je suis rassuré » répliqua-t-il avec un sourire en coin. En réalité, il avait bien compris, dès la première fois, que Bonnie n’était pas une tueuse. Il se mit donc à l’imaginer dans des professions pour le moins frivoles et la jolie blonde raya tour à tour les hypothèses, et acquiesça « On évite ainsi le cliché du flic qui sort avec une strip-teaseuse ». Toutefois, Rafael ne s’était pas attendu à une telle question de la part de la jeune femme. Que risquait-elle si elle lui avouait un crime passé ? Évidemment, le cerveau de Rafael se mit rapidement en marche en imaginant des scénarios plus catastrophes les uns que les autres, et ça se sentit dans la lenteur soudaine qu’il mit dans ses gestes. Il esquissa un maigre sourire alors que Bonnie tenta de le rassurer et posa son regard sur cette dernière, lui confiant avoir soudainement peur. Parce que c’était bel et bien le cas. Il avait peur de ce qu’elle allait lui annoncer…
Sa main toujours sur elle, Rafael la laissa prendre son temps pour se confier. Ça n’empêchait pas son esprit d’imaginer le pire, à l’exception du meurtre… Une escorte… Le beau brun resta impassible et la laissa poursuivre, la laissant prendre le temps qu’elle jugeait nécessaire pour lui en parler. Un froncement de sourcils quand Bonnie se redressa, comme pour mettre une certaine distance entre eux deux. Il se redressa donc légèrement, posant ses coudes sur ses genoux et tourna la tête vers Bonnie, l’observant dans ce silence presque pesant qui les enveloppait. Elle n’avait pas eu une vie facile. Elle avait dû faire des choix pour payer le loyer et se nourrir… Sans famille, un bébé abandonné dans un autre pays, de mauvaises fréquentations… Il se rapprocha d’elle et lui retira le verre des mains qu’il posa sur la table, et vint entrelacer ses doigts à ceux de Bonnie « Je n’ai pas envie de te dénoncer, j’ai juste envie de te protéger… » et ajouta « Te protéger contre la vie que tu as eu et qui t’a obligé à faire ce genre de choix… ». Il posa son regard sur le verre de scotch qu’elle venait de remplir et ajouta « Il voulait seulement de la compagnie ? Enfin, si tu veux en parler ». Rafael lui sourit avec douceur « J’étais peut-être flic, mais je n’étais pas un con non plus. J’ai conscience que parfois, on n’a pas le choix de faire certaines choses pour s’en sortir ». Il ajouta « Tu as eu peur de ma réaction ? » en sous-entendant l’éloignement qu’elle venait de prendre soudainement avec lui pour se resservir un verre.
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Sam 11 Mar - 19:11
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Rafael avait posé la question. Il avait osé lui avoué son passé. Son identité d’ancien flic qui aurait pu mettre fin rapidement à leur relation si Bonnie avait été mise au courant plus tôt. Par mesure de sécurité, elle avait demandé si il serait capable de la dénoncer si elle lui révélait également quelque chose. Forcement, il se fit rapidement des films. Pas la peine de le regarder pour savoir que son esprit travaillait tout seul et qu’il prenait peur. Non, elle n’avait tué personne. Si ça avait été le cas, elle n’aurait fait aucune révélation. Ce qu’elle avoua n’était pas son plus gros secret. Celui-ci, elle le gardait pour elle. Et elle espérait ne jamais avoir à l’évoquer avec Rafael. Elle parla d’une année de sa vie, de sa jeunesse puis qu’elle était encore très jeune à cet époque. Elle avait été une sorte d’escorte pour un homme d’un certain âge, très fortuné.
Bonnie s’était redressée pour se resservir un verre. La bouteille allait finir par être vide. Elle n’avait d’ailleurs pas compté les verres. Peut-être un peu trop… Mais elle avait besoin de se redressé et de mettre un peu de distance entre eux. Parce qu’elle attendait son jugement. Un léger froncement de sourcils quand il lui retira son verre des mains avant qu’elle n’ait pu en boire la moindre gorgée. Elle regarda ses mains, puis leva les yeux sur lui. Un léger sourire. Il serait incapable de la protéger de tout. Mais il ne le savait pas. Un hochement de tête : « -de la compagnie, une présence, quelqu’un avec qui parler. Quelqu’un de franc aussi. Il ne m’a jamais touché. N’a jamais cherché à le faire. Il me traitait comme une reine… » un sourire tendre. Elle savait parfaitement que ce n’était pas une façon de vivre. Mais elle ne nourrissait pas de regrets de cette période. « -c’était quelqu’un de très cultivé. Peut-être qu’il représentait l’image d’un père rassurant… » elle n’en savait trop rien. « -je sais qu’aux yeux des autres, j’étais la petite jeune qui cherchait à lui tirer son argent. Ça n’était pas le cas. C’était plus un… une entraide mutuelle. » à l’époque elle était complètement pommée… cela ne l’avait pas empêcher de replonger la tête dans les emmerdes juste après.
« -c’était exactement ça. Il aurait pu m’envoyer un prison pour vol à l’époque. Il ne l’a pas fait. Il m’a proposé cette arrangement. Au départ, je me suis sentie coincée. Finalement, grâce à cette rencontre, j’ai découvert des choses qui étaient totalement hors de ma portée. Rien que d’aller au théâtre, c’était quelque chose de fou pour moi. J’avais débarqué dans ce pays sans connaitre personne. J’étais encore traumatisée de ce que j’avais fais à ma fille… c’était un arrangement étrange, malsain pour certains d’un point de vu extérieur…. » elle marqua une légère pause et ajouta : « -il est décédé il y a quelques années. Il m’a laissé une lettre de remerciement… » elle en parlait presque avec tendresse et cela devait sans le moindre doute sidérer Rafael. « -bien sûr. » évidement qu’elle avait eu peur de sa réaction. Il ignorait tant de chose sur elle, sur ce qu’elle avait vécu.
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Sam 11 Mar - 19:41
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Après douze ans dans la police, c’était évident qu’un nombre incalculable de scénarios lui traverse l’esprit au moment où Bonnie l’interrogea sur la réaction qu’il aurait en apprenant qu’elle avait commis un impair par le passé. Il envisagea toutes les possibilités. Du vol de pièces de voitures au trafic d’êtres humains dans des conteneurs venus tout droit d’Asie. Sauf ça… Escorte-girl pour un homme richissime. Il ne l’avait pas envisagé. Ça n’avait pas traversé son esprit une seule seconde. Il resta donc un moment silencieux à l’issue de cette révélation. Non pas qu’il ne trouvait pas les mots face à une telle révélation. C’était plutôt en réalisant que la vie de la jeune femme avait été loin du long fleuve tranquille qu’il était possible d’imaginer aux premiers abords. Avec le temps, Rafael en avait appris davantage sur son histoire, mais chaque révélation continuait de le surprendre et comme il le lui confia en glissant sa main dans celle de Bonnie alors qu’elle venait de prendre de la distance, il n’avait pas envie de la dénoncer aux autorités. Il voulait seulement la protéger. Il savait ce que le silence de Bonnie signifiait. Il ne pouvait pas la protéger de tous les maux. Il ne tenta pas de la convaincre. Il voulait juste qu’elle sache qu’il était présent pour elle. Un bref silence et Rafael voulut en savoir davantage sur cet homme riche. Sans vraiment savoir pourquoi, il fut rassuré d’apprendre qu’il ne l’avait touché. Peut-être en raison de son jeune âge à l’époque et de la position influente qu’il avait sûrement elle. Un homme riche. Pour une femme qui n’avait rien…
Silencieux. Rafael le resta tout le long du monologue de Bonnie alors qu’elle se confia sur cet homme avec une tendresse qu’il ne lui connaissait que trop peu. Il baissa ses yeux sur leurs mains, puis hocha lentement de la tête comme pour assimiler cette petite histoire et après un petit silence, comme par respect pour feu cet homme « Une figure paternelle » souffla-t-il avant de lever ses yeux noirs sur la jolie blonde « Tu parles de lui avec une telle tendresse… C’est presque déstabilisant ». Généralement, Bonnie ne laissait pas apparaître cet aspect-là de sa personnalité, sauf avec lui depuis peu « Pourquoi être partie au bout d’un an ? Vous ne vous êtes plus revus par la suite ? ». Oui, Rafael voulait en savoir davantage sur cet homme. Juste parce que cette histoire lui plaisait d’une certaine manière et que ça faisait partie de l’histoire de Bonnie. « Juste pour information, tu lui as volé quoi ? » rétorqua-t-il avec un léger détachement, parce que ce n’était pas le flic qui parlait en cet instant, mais le barman, mais décida de préciser tout de même « Juste par curiosité, pas pour monter un dossier sur toi » rétorqua-t-il avec un petit rire. Un nouveau silence qu’il brisa de nouveau en lui demandant si elle avait craint sa réaction et la réponse fut sans appel. Il resserra l’emprise de ses doigts sur ceux de Bonnie tout en posant son regard sur elle « J’ai l’impression d’ignorer tant de choses encore sur toi… Et que ça sera toujours le cas… Je ne sais pas si c’est parce que tu n’as pas confiance en moi, ou si c’est seulement parce que tu as envie de tourner la page… Je n’en sais trop rien en fait. Seulement, ça me donne l’impression que je serais toujours mis de côté sur certains aspects de ta vie. Que je n’en ferais jamais pleinement partie » et lui sourit avec douceur « Je l’accepte parce que tu as sûrement tes raisons, et parce que je tiens vraiment à toi, mais je n’ai pas envie que tu ais peur de moi tout ça parce que maintenant, tu sais que j’ai été flic. Parce que c’est ça le problème tout de suite, n’est-ce pas ? ». Sa voix était calme. Il ne voulait pas se disputer sur ce sujet. Il voulait juste comprendre. La comprendre.
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Sam 11 Mar - 21:11
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -je sais… » souffla Bonnie. « -mais dans le font, malgré la relation étrange que nous avions, c’est peut-être le seul homme, avant toi, qui m’a accordé un peu d’importance. » elle faisait ce constat maintenant, simplement parce qu’ils avaient parlé de l’autre, qui avait sa demande en mariage. Oui, cet homme âgé et plein de fric avait été attentionné, l’avait sortie de la misère et lui avait ouvert des portes sur l’éducation, la culture… « -je suis partie parce qu’il est tombé malade. Et que sa famille, ses enfants surtout, ont lourdement insisté pour que je parte. » elle avala une gorgée de scotch : « -je crois qu’ils avaient peur pour leur héritage. » ce qui était absurde. « -et non, je ne l’ai jamais revu. J’ai changé de ville, et je ne voulais pas lui causer plus de soucis qu’il n’en avait déjà. » elle regarda son verre et ajouta : « -comme je te l’ai dit, c’était quelqu’un de cultivé. Moi j’avais laissé tomber mes études, je sortais d’un milieu défavorisé. Les grands auteurs, la musique, l’art… je n’y connaissais rien. A ses côtés j’ai aussi appris à mieux me tenir en société, j’ai appris à m’adapter à d’autres milieu. » elle savait parfaitement que Rafael devait avoir du mal à comprendre tout ça.
Un sourire. « -sa voiture. » et pas n’importe laquelle. « -une Bentley. » une nouvelle gorgée de scotch : « -quand je me suis fait arrêter par les flics, il a inventé en direct live cette histoire de couple. J’ai toujours cru que c’était parce que je lui faisais pitié. Il a toujours affirmé que c’était parce que j’avais du potentiel et qu’il avait senti qu’il devait m’aider. » aller savoir pourquoi. « -forcement, avec ça, tu peux comprendre que je me suis sentie coincée. Que je n’avais d’autre chose que d’accepter. » même si ça n’avait pas été fait avec des menaces. Encore une fois, elle avait fait le choix de sauver sa peau.
Bien sur qu’elle avait eut peur de la réaction de Rafael. Il était peut-être barman aujourd’hui, mais il avait été flic bien plus longtemps. Mais elle avait surtout eut peur de son jugement. Que son regard change. « -cela fait partie de mon passé et je ne définis pas par ça. Surtout pas par mes erreurs. J’en ai tiré des leçons, et j’ai changé. » oh oui, elle avait changé. « -non, ce n’est pas le problème. Je n’ai pas peur que tu me dénonces ou je ne sais quoi. J’ai peur que tu ne portes plus le même regard sur moi. » elle le fixa des yeux en disant cela. « -je n’ai pas eu une vie aussi bien rangée que la tienne. Et je n’ai pas toujours été une grande amie des règles et des lois. » maintenant, c’était à lui de vraiment accepter cela. « -et tu sais déjà beaucoup de choses sur moi que les autres ignore. Je t’ai parlé de Sarah à notre première rencontre. Je n’en ai jamais parlé à personne. » ce qui signifiait qu’elle lui faisait confiance dès le départ. Sans savoir pourquoi.
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Sam 11 Mar - 22:06
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Le seul à avoir su lui accorder de l’importance avant lui… Sa main dans celle de Bonnie, le beau brun sentit son regard changer brusquement face à cette confession alors que son cœur se serra pour elle. Cette femme à ses côtés avait été livrée à elle-même dès son plus jeune âge, elle avait changé de continent pour changer de vie et finalement, était passée de mésaventures en mésaventures sans personne pour la soutenir… Même si c’était ce passé qui l’avait façonné et avait fait d’elle cette femme qu’il affectionnait tant, il n’en restait pas moins que Rafael avait mal pour elle, pour cette jeune femme de vingt-ans qu’elle avait été et qui avait su trouver une figure paternelle chez un inconnu. Il ne trouva pas les mots pour lui répondre alors il resserra seulement l’emprise de ses doigts sur ceux de Bonnie, comme pour lui démontrer qu’il était dorénavant là pour elle maintenant. Cette relation l’intrigua malgré tout. Il voulait en savoir plus sur cet homme plus âgé qui l’avait aidé et Bonnie accepta de lui répondre. La suite des révélations n’aida pas Rafael qui avait une soudaine envie de la serrer dans ses bras, mais se retint, l’écoutant poursuivre « Ils ne te connaissaient pas » souffla-t-il dans un murmure. Il hocha lentement de la tête alors qu’elle lui expliqua tout ce que cet homme lui avait apporté en l’espace de cette année. Une culture. Une éducation. Une capacité d’adaptation, peu importe le rang qu’elle pouvait côtoyer « Il t’a enrichi à sa manière » souffla-t-il avec douceur avant d’ajouter « Quand on a la connaissance, les gens nous perçoivent autrement, différemment… » et précisa sa manière de penser « Je comprends, tu sais. Mes parents ont immigré du Mexique pour nous offrir une vie meilleure. Ils n’ont pas fait d’études. Et donc je sais quel regard peut porter les gens sur ceux qui n’ont pas la connaissance, qui n’ont pas les codes… ». Il comprenait donc qu’elle se soit attaché à cet homme, qu’elle ait accepté ce qu’il pouvait lui offrir en connaissance pour parvenir à s’en sortir. Toutefois, Rafael était intrigué sur le bien qu’elle avait pu bien lui voler et se mit à rire doucement en entendant la réponse. Une voiture. Il rétorqua alors un « Rien que ça ?! » en faisant taire le flic qui sommeillait en lui. Ce n’était pas avec lui que Bonnie discutait ce soir, c’était avec l’homme qu’elle avait rencontré parce que sa propre fille avait tenté de lui voler des sous-vêtements. « Il a su voir au-delà des apparences… Et il a bien fait ». Il avait l’impression que cet homme avait eu un impact considérable sur l’existence de la jolie blonde. Il eut un petit sourire amusé « Tu lui étais redevable d’une Bentley » répliqua-t-il avec douceur, mais non sans taquinerie tout de même.
Néanmoins, cette légèreté fut de courte durée alors que Rafael se montra davantage sérieux au moment de parler de l’inquiétude qui avait gagné Bonnie au moment de se confier à lui. Elle avait craint sa réaction. Pas de lui réellement, mais du flic qu’il avait été. Il avait l’impression qu’il serait incapable de connaître tout un pan de sa vie. Mais le passé était le passé. Elle avait commis des erreurs et en avait tiré des leçons pour changer. Il sourit donc avec douceur en la confortant dans ses dires « Je sais que tu as changé ». De tout ce qu’elle avait pu lui confier sur son passé, Rafael avait pu voir que la femme à ses côtés était différente de celle qu’elle pouvait lui décrire. Il fronça ensuite légèrement les sourcils alors qu’elle lui avoua ne pas avoir peur d’être dénoncée, mais que son regard à lui change. Il ne s’était pas attendu à cette crainte-là de la part de la jeune femme. Il retira sa main de la sienne pour la porter sur sa joue qu’il caressa avant de l’attirer à lui, l’embrassant avec tendresse, et ajouta en se reculant légèrement « Mon regard n’a pas changé… » et la laissa glisser de son visage dans une caresse alors qu’elle poursuivit « Elena a tenté de voler dans ton magasin et sort avec un membre de gang… Je pense donc pouvoir passer outre le fait que tu ais volé une Bentley et que tu as joué les escortes pour un homme qui me semble avoir été bon pour toi » et lui sourit avec douceur tout en la couvant du regard et fut touché d’apprendre qu’elle s’était confiée à lui sur sa fille, ce qu’elle n’avait jamais fait avant « Tu as dû sentir qu’avec moi, tu n’avais rien à craindre » et glissa sa main dans la sienne à nouveau tout en observant son geste, puis releva ses yeux sur elle « Je pense qu’il serait fier de toi, de la femme que tu aies devenu malgré tout ce que tu as traversé… Je le suis pour ma part » et entrelaça ses doigts aux siens « Et j’espère être capable de t’apporter un peu de bonheur parce que tu le mérites Bonnie ». Il eut un petit rire nerveux « Je deviens sentimental… ça doit venir du scotch ».
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Charly
Dim 12 Mar - 11:47
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -non, et on ne leur à jamais donné l’occasion de le faire. C’était notre arrangement. L’image qu’on devait renvoyer. Parce qu’il en avait marre que des femmes tournent autour de lui rien que pour son compte en banque. J’étais… sa façon de vivre en paix. » elle eut un petit rire en disant cela. « -exactement. Tu as fait une réflexion sur mon appartement l’autre jour. A comparé ce n’est rien… » ouais… elle avait la belle vie à l’époque. Même si l’arrangement était étrange, elle n’avait jamais eu à se plaindre. Il n’avait jamais fait une seule menace, de geste déplacé. Elle lui tenait compagnie dans sa grande maison, ils échangeaient sur bien des sujets. Mais ça n’avait pas durée une éternité. « -ouais rien que ça… » un regard pour Rafael. Oui, vol de voiture de luxe… Comme ça il avait un petit avant-gout de ce dont elle était capable. « -c’est un peu ce que j’ai fais quand j’ai surpris ta fille à me piquer des petites culottes. » répondit Bonnie. Simplement parce qu’elle s’était revue dans cette adolescente… La prison n’aidait en rien. « -oui enfin, je lui avais pas abimé non plus ! » qu’est ce qu’elle avait aimé volé cette voiture et la sensation de liberté qu’elle avait ressenti en la conduisant.
Bonnie avoua avoir eut peur de la réaction de Rafael, de ce qu’il pouvait penser de tout ça. Parce qu’il avait été flic, parce que son passé à elle, ne collait en rien avec le sien. Qu’il était le gentil et elle la bandit. Lorsqu’il avait retirer sa main de la sienne, Bonnie l’avait fixé avec intensité. Et puis il avait approché son visage pour l’embrasser. Une sorte de soulagement avait détendu les épaules de la belle blonde. « -je crois que je t’ai confié tout ça parce que je me suis vu dans ta fille. Jeune, pommée, en colère contre le monde entier. Le petit ami dans un gang, elle connaissait aussi. Mais elle n’était pas encore prête à en parler. Ça allait faire trop à digérer pour Rafael.
« -fière j’en sais rien. On va dire que j’ai réussi à garder la tête hors de l’eau. Et qu’aujourd’hui, c’est plutôt stable. » un léger haussement d’épaules. « -dis pas ça… j’ai la sensation que tu as pitié et j’aime pas ça. Je me doute que tu ne le dis pas ainsi, mais c’est vraiment ce que je ressens. » elle le regarda avant d’ajouter : « - et arrêtes de douter. Je te l’ai dit. Je suis heureuse. »
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Manhattan Redlish
Dim 12 Mar - 12:44
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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D’un point de vue extérieur, leur arrangement était surprenant. Elle lui permettait d’avoir une vie tranquille, éloignant les femmes vénales qui lui couraient après, et en contrepartie, il lui offrait la connaissance et les codes qu’elle n’avait jamais eu en raison de son passé tumultueux « Vous vous apportiez mutuellement » constata le beau brun avec douceur. Il lui avait sûrement offert également une année de répit dans sa vie compliquée. « Pourtant il est luxueux » répliqua-t-il en observant la terrasse sur laquelle ils se trouvaient. Il devrait cumuler plusieurs travails pour imaginer parvenir à acquérir ce genre de biens. Par chance, le beau brun avait des goûts simples en matière d’immobilier, et même s’il appréciait l’appartement de la jeune femme, il aimait également la simplicité du sien. Lorsque Bonnie se confia ensuite sur leur rencontre, Rafael ne cacha pas sa surprise en apprenant qu’elle avait volé la Bentley de cet homme. Il s’était attendu à un bijou de famille, une montre, un portefeuille, et pas une voiture. Il n’allait pas la dénoncer aux autorités. C’était du passé. Ils avaient trouvé un arrangement. Ce genre de faits, Rafael les classait dans les conneries de jeunesse « Je m’attendais à quelque chose de plus petit qu’une voiture de luxe » avoua-t-il avec amusement. Parce qu’il préférait le prendre avec légèreté. Elle avait 20 ans au moment des faits. Elle était perdue. C’était excusable. « Tu t’es reconnue en elle » souffla-t-il avec douceur. C’était Bonnie qui lui avait fait cette remarque au moment de leur rencontre. Elle se reconnaissait en Elena. Toutefois, il espérait qu’elle ne se mettrait pas à voler des voitures de luxe. Il avait espoir qu’elle en finisse avec ses erreurs de jeunesse et construise enfin son avenir. « Tu as roulé longtemps avec avant d’être arrêtée ? » demanda-t-il par pure curiosité.
Malgré ces révélations, Rafael n’avait pas changé de regard sur Bonnie. Peut-être parce qu’il commençait à s’attacher de plus en plus à cette femme à ses côtés et qu’il embrassa pour la rassurer. Il n’avait pas envie de la voir partir, quitter sa vie. Elle avait commis des erreurs de jeunesse. C’était pardonnable. Voler une voiture, être escorte-girl pour un homme riche. Il avait rencontré des criminels avec de faits plus graves à leurs actifs. Il hocha lentement de la tête « C’est quand je vois ce que tu es devenue, que ça me permet de relativiser sur le comportement d’Elena ». Si son adolescente parvenait à devenir une femme comme Bonnie, stable dorénavant, alors ça le rassurait sur l’avenir. Il souhaitait seulement qu’elle évite la grossesse à dix-sept ans, pour ce qui était du reste, il avait confiance en Elena. Il saurait qu’elle viendrait le voir si jamais elle était en difficulté. En tout cas, cet homme serait sûrement fier d’elle aujourd’hui et il acquiesça lentement de la tête « Plutôt stable ? Je trouve que tu t’en sors bien » répliqua-t-il avec un sourire avant de froncer les sourcils « Je n’ai pas pitié de toi Bonnie, tu m’entends ? Seulement je tiens à toi et c’est normal que ça m’impacte en entendant tout ça… » puis posa son regard sur elle « Je ne doute pas. Je veux juste que tout ça soit derrière toi ». Il termina la dernière goutte de la bouteille en versant le liquide ambré dans son verre, puis jeta un regard à l’heure « Je vais appeler Jason pour voir si tout se passe bien » et se leva du canapé pour s’éloigner dans un coin de la terrasse « Jason ? C’est Rafael, tout se passe bien ? » « … » « Je vais venir fermer » « … » « A tout à l’heure » et raccrocha en revenant vers Bonnie « Tu aurais du café ? Je dois retourner au bar pour la fermeture. Il y a quelques clients bien ivres et Jason craint que ça dégénère ». Il la remercia pour la tasse et avala sa première gorgée avant de poser le récipient sur la table « Je suis content qu’on ait pu parler de tout ça tous les deux ce soir » et posa son bras sur le dossier du canapé, les jambes croisées, légèrement tourné vers la propriétaire des lieux « Je peux repasser ensuite ou tu veux ta soirée seule ? ». Il ne se sentirait pas vexé de la réponse de Bonnie. C’était ainsi qu’ils percevaient leur relation. Libre de refuser la compagnie de l’autre. Il termina sa tasse de café, puis se leva avant de se pencher vers la jeune femme et l’embrassa « Merci pour cette soirée, c’était très agréable », un dernier rapide baiser et il retourna au bar.
En franchissant la porte du bar, Rafael put constater que Jason n’avait pas menti. Deux hommes restaient encore dans le bar et ils étaient ivres. Un regard pour ses deux employés derrière le comptoir qui semblaient appréhender la tournure que pourrait prendre l’issue de cette fermeture. Le beau brun s’approcha donc des deux hommes « On ferme Messieurs. La dernière est pour moi ». L’un d’eux interpella Jason « Tu as entendu Monsieur, une dernière ». Rafael émit un petit rire nerveux « Non, vous ne m’avez pas compris. Ce verre que vous avez fini, il est pour moi, maintenant vous dégagez » « On a encore soif » « Ce n’est pas mon problème ». L’un d’eux se leva de sa chaise brutalement et poussa le barman qui fit un pas en arrière et tendit la main vers Jason qui était prêt à intervenir « Partez et tout ira bien ». Les deux individus se mirent à rire en échangeant un regard, puis celui qui était debout lui assena un coup de poing au visage qui le fit tomber sur la table arrière, avant de chuter au sol. « Appelle les flics Jason ! » rétorqua Janice, complètement paniquée alors que Rafael se leva et se rua sur celui qui venait de le frapper. C’était sans compter son ami de buverie qui lui attrapa les bras, le tirant en arrière. Coincé, il accusa un autre coup au visage, puis à l’abdomen, avant que Jason ne sorte la batte de baseball sur le comptoir et la fasse résonner sur le comptoir « Vous dégagez ou le prochain coup, je le donne sur votre gueule ». Un regard entre les deux hommes qui lâchèrent Rafael qui tomba à quatre pattes sur le sol, crachant son sol sur le parquet de son bar, et quittèrent le bar avant que la police n’arrive. Jason s’occupa de faire le signalement alors que Rafael reprenait ses esprits sur l’une des chaises du bar en compagnie de Janice et de l'ambulancier qui insistait pour qu'il consulte « Va à l’hôpital » « Non, c’est bon » « Elle a raison Rafael, va à l’hôpital ». Il finit par abdiquer et s’y rendit, avant de préciser d'une voix qui trahissait sa douleur « Pas un mot de tout ça à Bonnie, je ne veux pas l’inquiéter » et monta dans l’ambulance qui l’attendait devant.
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Charly
Dim 12 Mar - 17:54
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -trois heures… » souffla Bonnie avec une grimace. « -en même temps, avec une voiture pareil, impossible de passer inaperçue. » maintenant qu’elle en reparlait, c’était du grand n’importe quoi. Ce n’était pas rien pour Bonnie de parler de tout ça à Rafael. C’était une fenêtre ouverte sur son passé. Sur un passé qui n’état pas brillant. Mais il faisait parti d’elle. Il était cependant derrière elle aujourd’hui. Elle s’était rangée, avait fait de nouveau choix et sa vie actuelle lui allait bien. Elle était stable point de vu financier. Ses affaires marchaient bien. Elle avait des projets et savait qu’elle réussirait à avancer encore et encore. Parce qu’elle était une battante. Que son passé l’avait forgé et qu’aujourd’hui elle en était sortie grandit. Elle avait fait la paix avec la Bonnie d’avant. « -Elena t’as toi, et sa mère aussi. Alors je ne me fais aucun souci sur son avenir. » ça n’était pas comparable. « -oui je m’en sors bien… » commenta Bonnie, c’était la vérité. Sa vie était tellement différente du départ. « -ça l’est. C’est derrière moi et je n’ai pas envie de m’y rattacher. T’en parler ce n’est pas rien. » non, ça aussi c’était un choix. Elle aurait pu répondre non, je n’ai rien à te dire. Sauf que c’était mentir. « -d’accord… » elle n’avait pas envie de le voir partir… sauf qu’au ton de la voix qu’il prit au téléphone, elle savait que ça allait être le cas. « -je te fais ça. » elle se leva et fit couler un café avant de lui apporter. « -moi aussi… » confirma la belle blonde avant de hocher la tête en souriant : « -tu peux. » elle lui rendit son baiser et souffla : « -à tout à l’heure. » avant de le regarder partir.
Deux heures plus tard, il n’était toujours pas revenu. Elle trouvait cela un poil long pour une fermeture du bar. Elle tenta d’appeler, et tomber sur la messagerie. Elle envoya un sms, plus un second, tenta de rappeler une demi-heure plus tard. Elle attendit encore un peu, essaya de joindre le bar. Pas de réponse. Elle laissa un message sur le portable de Rafael : je commence à m’inquiéter. Rappelles moi s’il te plais. elle avait comme un mauvais présentiment et n’aimait pas ça. Comment le joindre ? Elle n’avait pas le numéro de Jason, n’osa pas appeler Elena… elle n’avait plus qu’à attendre. Attendre et éviter de se faire des films.
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Je crois que vous avez perdu quelque chose [Manhattan R]