Je crois que vous avez perdu quelque chose [Manhattan R]
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Manhattan Redlish
Mar 7 Mar - 21:34
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Ils n’en étaient qu’aux prémices de leur relation et pourtant Bonnie avait choisi de lui faire confiance concernant sa relation avec son ex-femme, et cela, pour ne pas que leur relation échoue tout de suite… Rafael resta silencieux un instant devant cette révélation, puis lui sourit avec douceur avant de répondre « Je crois que tu n’aurais pas pu trouver meilleure réponse que celle-ci pour me convaincre que tu tenais à notre relation ». Finalement, et d’une certaine manière, Rafael se trouvait stupide d’avoir constamment cette crainte qu’elle parte brusquement de sa vie. Elle acceptait son bagage familial, et avait décidé également de lui faire confiance alors qu’elle savait qu’ils avaient eu une aventure tous les deux pendant plusieurs mois. Peu de femmes auraient acceptés tout cela. Un homme divorcé, père de surcroît et qui avait continué de coucher avec son ex-femme. Ça faisait beaucoup. Et pourtant, pour lui, elle avait accepté tout cela sans se montrer jalouse ou possessive à son encontre. Elle lui faisait tout simplement confiance. Ça comptait beaucoup pour le beau brun qui prit place aux côtés de cette dernière pour poursuivre la conversation « Officiellement, nous avons été mariés dix ans, mais officieusement, je n’ai été présent que la moitié du temps. Alors je ne sais pas vraiment pour qui ça a été le plus dur » répliqua Rafael en fixant un point invisible tout en émettant un petit rire nerveux, et leva son regard sur Bonnie, lui souriant avec douceur « Ça n’a plus d’importance aujourd’hui ». Oui, il éludait volontairement le sujet pour le moment.
Rafael se mit à rire de bon cœur cette fois-ci alors qu’il répliqua « Tu as peur que je te les dise trop tôt ou de les entendre tout simplement ? » et précisa comme si c’était nécessaire « Je ne te les dirais pas tout de suite, tu sais. Notre histoire vient seulement de commencer » et après dix ans de mariage avec Angie, le beau brun se montrait dorénavant prudent dans l’amour qu’il pourrait porter à une femme. Ils avaient tout le temps pour apprendre à se connaître, à s’appréhender ou encore à s’aimer. Il savait juste qu’il tenait réellement à elle, mais de là à lui dire ces trois petits mots… Non, c’était impensable pour le barman. Et apparemment, Bonnie avait toujours quelques soucis avec l’engagement, alors Rafael voulu en savoir davantage en l’interrogeant sur cet homme qui avait osé poser un genou au sol. Cet homme tendre et attentionné. Il hocha lentement de la tête « Ce n’est pas un homme attentionné ça Bonnie » corrigea Rafael alors qu’elle évoquait un homme possessif avec elle « C’est une relation toxique que tu me décris. Être attentionné, c’est préparer le petit-déjeuner pour sa petite-amie alors même qu’on n’a pas le temps de le prendre avec elle, ou encore de lui envoyer un message juste pour dire qu’on pense à elle. Sans raison ou arrière-pensée. C’est la serrer tout contre sur un canapé pour discuter » et sourit en donnant cet exemple alors qu’ils étaient blottis l’un contre l’autre en cet instant. Il en profita également pour condamner le choix de ce dernier de faire une demande en mariage en public. Chose à proscrire surtout après six mois de relation seulement. « Je pense que c’était ce qu’il recherchait » répliqua-t-il avant de se pencher pour se servir un scotch et posa son regard sur Bonnie et lui sourit avec amusement « Non, j’aime bien quand tu es dans mes bras » et reprit sa place, ravi d’avoir réussi à se servir son verre avec une seule main.
Le beau brun pencha la tête de droite à gauche, peu convaincu de ce qu’avançait la jolie blonde concernant son mariage avec Angie dix-sept ans plus tôt « Je pensais surtout faire ce qui était juste pour notre enfant. Je voulais que ses parents soient mariés à sa naissance ». Il avait de l’affection pour Angie à cette époque-là, mais pas au point de la demander en mariage après six mois de relation. Elena avait précipité sa décision. Il haussa ensuite les sourcils quand elle évoqua être recherchée par la police, puis éprouva un certain soulagement par la suite avant de l’écouter poursuivre « Tu n’as vraiment pas apprécié sa demande en mariage » répliqua-t-il et porta son verre à ses lèvres tout en la regardant avec tendresse, tout en se demandant s’il devait lui avouer qu’il était un ancien flic ? Mais il repensa à sa plaisanterie concernant le fait qu’elle était recherchée par la police…
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Mer 8 Mar - 14:29
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -comment ça plus d’importance ? A t’écouter c’était ta raison de vivre et là tu veux pas m’en parler ? » elle se redressa légèrement pour le regarder. Puis elle écarquilla les yeux et lança : « - attends tu étais du genre agent secret ? C’est parce que c’est classé défense que tu peux pas m’en parler ? » un grand sourire illuminait le visage de la jeune femme, persuadée qu’elle était en train de raconter n’importe quoi. Mais c’était drôle. Et elle aimait vraiment cette soirée et son déroulement. Parler, savoir s’expliquer sans se prendre la tête. Elle voulait que ça continue.
« -les deux… » précisa Bonnie avec un légère grimace. « -pour être sincère, j’ai surtout peur de ma réaction le moment venu… » elle sourit en terminant son verre. « -rien qu’en t’entendant le dire là, sans rien derrière, ça m’a fat je sais pas quoi dans l’estomac… » elle fronça un sourcil : « -tu crois que c’est ça des papillons dans le ventre ? » puis elle leva les yeux au ciel : « -je sais. Et c’est très bien comme ça. » un léger rire : « -tu dois vraiment me prendre pour un folle quand je te dis des trucs pareil. N’importe quelle femme normalement constituées a envie d’entendre ces mots. J’ai vraiment un problème… » en s’étirant pour poser son verre sur la table.
« -ouais, ba c’est ce que j’ai connu de mieux. » elle se servit un nouveau verre et ajouta : « -avant toi. » en pointant Rafael du doigt, avant de s’installer de nouveau. Elle s’allongea un peu plus, passant les jambes par-dessus l’accoudoir du canapé, sa tête sur le ventre de Rafael. Ainsi elle pouvait mieux le voir. Un léger rire : « -j’avais saisi que tu parlais de toi tu sais. » elle leva les yeux vers Rafael en lui souriant. « -hé bien il s’est royalement planté. » renchérit Bonnie sans la moindre pitié pour cet homme qui faisait parti de ses ex.
« -vieille école ? » demanda-t-elle lorsqu’il évoqua le mariage qu’il avait contracté à cause de la venue d’Elena. « -tu aurais aussi pu reconnaitre ta fille sans épouser Angie. » sans savoir pourquoi elle avait dans l’idée que ça venait aussi de sa famille tout ça. « -on fera mieux dans une prochaine vie. D’autres choix. » conclue Bonnie avant d’expliquer ce qu’elle avait fait après la fameuse demande en mariage, juste après avoir fait croire à Rafael qu’elle était recherchée. « -je crois que je me suis sauvée la vie ce soir-là."
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Manhattan Redlish
Mer 8 Mar - 17:36
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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La police était la raison de vivre de Rafael durant des années, au point d’en sacrifier sa vie personnelle et familiale. Plus d’une fois ses proches l’avaient mis en garde sur ses priorités, puis s’en étaient suivis les reproches, et pourtant il était resté dans ce corps de métier parce qu’il avait toujours voulu faire ce métier. Même si aujourd’hui, dire que son métier était toute sa vie alors qu’il l’avait quitté quatre ans auparavant, c’était presque ironique en y pensant. Et aujourd’hui, alors qu’il ne portait plus l’uniforme, il savait que ce dernier risquait de nuire, une fois encore, à sa vie sentimentale et il ne le souhaitait pas. Alors il éluda la question. Ça appartenait au passé. Ça n’avait plus la moindre importance aujourd’hui. En tout cas, il l’espérait… « C’est du passé » répliqua-t-il avec un maigre sourire sur les lèvres tout en posant son regard sur la jeune femme qui s’amusa ensuite à l’imaginer tel un célèbre espion britannique, ce qui fit rire le beau brun de bon cœur « Tu prends tes fantasmes pour la réalité » rétorqua-t-il sur un ton léger qu’il souhaitait maintenir avec la jolie blonde ce soir. Même lorsqu’ils envisagèrent le jour où Rafael finirait par prononcer ces trois petits mots qui voulaient tant dire de l’affection qu’il lui portait. Il se mit donc à sourire avec tendresse devant sa réponse. Elle craignait d’entendre le barman lui dire qu’elle l’aimait. « Tu as aimé les entendre ? » demanda-t-il comme si c’était une conversation dès plus basique qu’ils avaient aujourd’hui. Enfin, ça ne serait pas pour maintenant. Rafael n’était pas pressé de tomber amoureux. Il aimait cette manière de prendre son temps avec Bonnie, sans rien précipiter, laissant les sentiments croître au même titre que leur complicité et leur relation. Il se mit à rire en écho avec celui de la jolie blonde et fit un signe négatif de la tête « En sortant avec toi, je savais aussi que tu avais un bagage sentimental compliqué et je le respecte. Je saurais donc me montrer patient jusqu’au jour où tu seras prête à accepter ces mots ou à les prononcer toi aussi ». Le beau brun ne comptait pas juger la réaction de Bonnie. Il la comprenait alors il s’adaptait.
Lorsque Bonnie évoqua le seul homme attentionné qu’elle ait rencontré dans sa vie, Rafael trouva justifié de lui préciser que ce n’était pas ça un homme attentionné. C’était une relation toxique qu’il lui avait offerte. Le cœur du beau brun se serra quand elle lui confia que c’était le mieux qu’elle ait rencontré jusqu’alors… Il sourit légèrement quand elle précisa que c’était le cas avant sa rencontre avec lui « Et après tout ce que tu as vécu avec les hommes, tu as peur de me faire mal ?! Mais Bonnie, chérie, c’est moi qui ait peur de te faire souffrir comme les autres en apprenant ça » et ajouta « Tu sais que tu mérites d’être heureuse dans la vie ? » avec un ton léger pour ne pas alourdir l’ambiance qui régnait entre eux. Il avait l’impression qu’elle n’acceptait pas d’être heureuse avec un homme. Il posa sa main sur le ventre de Bonnie quand elle s’allongea un peu plus sur lui « Je vais devenir une référence en la matière » et acquiesça « Un mal pour un bien ». Au moins elle avait eu un déclic pour s’émanciper de cet homme. Pour sa part, Rafael n’avait pas demandé Angie en mariage de la sorte. Ça s’était fait au milieu d’une conversation, sans grand dîner ou même d’alliance. Il avait suivi ce que lui dictait son esprit « Oui » et sourit en posant son regard sur la jolie blonde « Mes parents sont mariés depuis presque cinquante ans. Je suis le seul de mes frères et sœurs qui a divorcé, alors avoir un enfant hors mariage… Juste la reconnaître… » et grimaça à cette pensée « Finalement on est resté marié dix ans. Je trouve ça bien pour un premier essai » rétorqua-t-il avec amusement. Il préférait en rire. « Pourquoi attendre une nouvelle vie ? On a encore de belles années devant nous pour changer, pour faire d’autres choix, de nouvelles expériences. Notre vie ne se termine pas maintenant. Nos choix ne sont pas gravés dans le marbre ». Pour Rafael, si l’avenir nous était inconnu, c’était parce qu’il était toujours possible d’en modifier la destination par ses choix. Divorcer en était un. Rencontrer Bonnie en était un. Ne pas saisir la main tendue d’Angie un peu plus tôt dans la soirée en était un. Il aurait pu rester marié. Il aurait pu ne jamais embrasser Bonnie. Il aurait pu accepter qu’Angie reste et reconstruire une vie de famille tous les trois. La vie n’était jamais fini, autant que les choix à prendre, tant qu’on n’était pas six pieds sous Terre à manger les pissenlits par la racine. Il posa son regard sur Bonnie quand elle évoqua sa vie sauvée en quittant cet homme « Je le pense aussi… » parce que généralement, ces hommes finissaient par frapper leur femme par amour… Il se pencha pour l’embrasser comme si c’était le dernier baiser qu’ils échangeait, puis se recula avec lenteur « Un dernier baiser au cas où… » et hésita, puis finit par avouer « J’étais flic pendant douze ans. Principalement sous couverture pour l’antigang et les stups ». L’annonce était faite. Il ne restait plus qu’à assumer les conséquences de cette révélation.
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Mer 8 Mar - 20:45
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -je crois oui… » souffla Bonnie le regard perdu dans le vague. Elle savait parfaitement que Rafael n’était pas raide dingue d’elle. C’était également son cas. Et c’était très bien ainsi. Ils prenaient leur temps, laissaient les choses se faire à leur rythme. Les sentiments se développeraient d’eux même, à mesure que leur relation avancerait dans le temps. « -comment tu as dit tout à l’heure… qu’ai-je fais pour mériter un homme aussi compréhensif ? » répondit Bonnie avec une touche d’humour, même si elle appréciait vraiment ce qu’il venait de lui dire. Elle savait également que c’était une sorte de précaution qu’il prenait, pour éviter de la voir partir en courant.
« -sauf que tu es différent. Crois moi, tu n’as rien à commun avec ceux qui sont passé dans ma vie avant toi. » elle regarda le liquide qu’elle était en train de servir dans son verre. « -je suis heureuse. » répondit la belle blonde, en tournant la tête vers lui. Elle était heureuse dans sa vie, comme elle l’était. Un peu plus chaque jour depuis qu’elle le connaissait. Elle avait décidé de lui laisser une chance d’entrer dans sa vie, d’y trouver sa place. Même s’il y avait toujours des craintes, pour le moment, elle n’avait pas de regret. Elle évoqua ensuite cette demande en mariage, l’homme qui l’avait fait, mais aussi sa propre réaction. « -exactement… » s’il n’avait pas fait sa demande, peut-être qu’elle n’aurait pas prit ses jambes à son cou assez vite.
« -oh le petit mouton noir de la famille ! » s’amusa la jeune femme alors que le sujet était pourtant sérieux. Cela n’avait pas dû être facile à annoncer. Surtout qu’Angie était très bien intégrée à la famille de Rafael d’après ce qu’il lui avait dit lors de leur première soirée. « -je trouve ça bien pour un couple avec une relation compliquée. » plus que bien même. « -non, je suis d’accord. Seulement certains choix qui ont été fait, dictent la suite du parcours. Ont créé des blessures. » elle parlait de sa fille, de l’abandon de ce bébé. Mais aussi d’autres choses dont elle ne souhaitait jamais parlé à Rafael.
Un froncement de sourcil lorsqu’il justifia son baiser. « -quoi ? » pourquoi est ce qu’il venait de dire ça ? Puis il passa aux aveux et elle écarquilla les yeux sous l’annonce. Il avait été flic. Enfin il ne l’était plus, alors c’était déjà une sorte de soulagement. Bonnie ne pu faire autrement de que se redresser pour le regarder. « -pourquoi tu ne me l’as pas dit avant ? » elle le savait parfaitement. Parce qu’elle avait été claire sur ce qu’elle pensait des flics. Que ce n’était pas vraiment des gens qu’elle portait dans son cœur. « -tu m’étonnes que tu étais absent… » souffla Bonnie en haussant les sourcils, alors que les choses prenaient forme dans son esprit. Puis elle sourit en coin : « -tu penses que je vais te jeter parce que tu as été flic ? » cela la faisait presque rire. Même si à cet instant, elle jouait une sorte de rôle. Un petit signale d’alarme s’était allumée dans son esprit. « -pourquoi tu as arrêté si c’était ta raison de vivre et que ta femme demandait le divorce ? »
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Mer 8 Mar - 21:13
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Bonnie avait aimé entendre ces trois petits mots sortir de sa bouche… Rafael ne s’était pas attendu à cette réponse et resta quelques secondes à la fixer sans parvenir à trouver ses mots, puis finit par sourire avec tout autant de douceur qu’il mit dans sa voix lorsqu’il souffla son habituel « Bien, bien ». Il éprouva un certain soulagement pour l’avenir, pour le jour où il éprouverait ces sentiments pour elle. Parce que ça se produirait tôt ou tard. Il tenait à elle. Il aimait ce temps passé avec elle. Mais rien ne pressé. Ils avaient tout le temps devant eux pour cela. Il savourait chaque instant passé en sa compagnie, à construire leur relation, à resserrer leurs liens. Naturellement. Parce qu’il savait également que Bonnie trainait un lourd bagage sentimental avec elle, et qu’elle craignait peut-être de tomber amoureuse. Il était donc prêt à se montrer patient, à faire taire les moindres de ses craintes avec le temps. Il lui adressa un sourire tendre alors qu’elle reprit ses mots « Tu le mérites amplement » souffla-t-il avec douceur. Elle méritait d’être enfin heureuse en amour. Il avait seulement peur de lui faire mal, de la faire souffrir comme les autres. Parce qu’elle ne méritait pas ça, tout simplement. Il hocha lentement de la tête alors que Bonnie semblait plus confiante que lui sur ce point « Tant mieux… » et la couva du regard quand elle lui confia être heureuse. Il esquissa un sourire timide et touché à la fois, baissant légèrement les yeux et répliqua un « Je suis heureux de l’entendre » parce que ça signifiait beaucoup pour lui. Elle tenait à lui et elle se sentait bien à ses côtés. En sécurité. C’était tout ce qu’il voulait pour elle. Qu’elle soit heureuse.
Rafael se mit à rire de bon cœur lorsque Bonnie le compara à un petit mouton noir « Derrière sous mes airs de papa modèle, je suis un mauvais garçon » répliqua-t-il en faisant un regard faussement méchant et porta son verre à ses lèvres. Il n’en restait pas moins que c’était le cas. Il était le mouton noir de la famille, mais il s’en moquait bien. Il était tout de même parvenu à rester marié dix ans « Merci ! » répliqua-t-il alors que Bonnie le confortait dans le fait que ce n’était pas si mauvais pour un premier mariage. « Les blessures forgent le caractère et la personnalité. Les gens qui sont blessés s’endurcissent plus vite que ceux qui ne rencontrent aucunes épreuves ». Même si c’était difficile, ça restait parfois un atout. Ces gens-là étaient plus difficiles à mettre à genoux. Bonnie en était la preuve et il n’avait aucun doute que Sarah était faite de la même étoffe. Il ne restait plus qu’à la rencontrer pour s’en rendre compte. Mais est-ce qu’il aurait l’occasion de la rencontrer, le beau brun n’en était pas certain. Pas après ce baiser qu’il venait de lui donner pour ensuite lui révéler qu’il était un ancien flic. Il leva son bras pour la laisser se redresser et ainsi s’éloigner légèrement de lui « Parce que j’avais peur que tu t’éloignes… Dès le premier jour, tu m’as fait comprendre que tu ne les portaient pas dans ton cœur. Pourquoi ça aurait été différent avec moi ? ». Pour le barman, son inquiétude était légitime. Il baissa les yeux sur son verre tout en hochant lentement de la tête. Des mois passés sous infiltration. Même sa mutation à la criminelle à la fin n’avait pas permis de sauver son mariage… Il releva lentement ses yeux noirs sur la jolie blonde « Oui ». Sa réponse était claire et précise. Il finit son verre d’une traite et resservit les deux verres, puis appuya de nouveau son dos contre le dossier, son verre toujours dans sa main, posé sur son genou « Elena… J’avais demandé une mutation à la criminelle pour ne plus être absent durant des mois, mais c’était trop tard pour sauver mon mariage, alors je voulais au moins sauver la relation que j’avais avec ma fille ». Il resta un moment silencieux avant de reprendre « Être flic, c'est être quelqu'un de différent tous les six mois. C'est raté les premiers mots, les premiers pas de sa fille. C’est aussi recevoir des appels en pleine nuit pour ramasser un bébé dans une poubelle, une prostituée qui a fait une overdose, un amant tué dans le lit conjugal après avoir été surpris par l’époux avec sa femme… C’est voir le pire de l’Homme chaque jour » et releva son regard sur Bonnie « Après plus de dix ans à se faire passer pour un autre ou enquêter sur des homicides… J’avais envie d’une vie différente ».
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Mer 8 Mar - 21:44
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -ma prochaine vie : je veux être un chat. » lança Bonnie alors qu’il lui parlait des blessures qui forgeaient les gens. « -je veux une vie tranquille, passer mon temps à dormir, m’étirer, ronronner. » elle sourit en disant cela avant d’ajouter : « -c’est aussi pour ça que j’ai envie de quelque chose de simple entre nous. Je… j’ai déjà trop subit dans ma vie. Toi aussi. On mérite un peu de calme et de douceur. » pas des prises de têtes à répétition. Ça, elle espérait vraiment que c’était derrière eux. Et ce fut pour cela qu’elle évita de réagir avec trop de fougue en apprenant la nouvelle. Il avait été flic. Elle ne l’avait pas vu venir. « -c’est pas faux. Je comprends. » commenta la belle blonde. Il n’avait pas mentit, il avait seulement garder l’info sous silence. Ne s’était pas inventé une autre vie. Et elle était très mal placée pour lui jeter la pierre vu ce qu’elle cachait de son côté. « -t’as raison, j’aurai été assez conne pour te juger simplement là-dessus. » c’était un constat. Le signal d’alarme mental aurait retenti bien plus tôt. Elle n’aurait pas chercher à aller plus loin, à le revoir.
« -ok… » souffla la jeune femme face à ce oui claire et précis. Elle demanda ensuite la raison de changement de carrière. « -et ça, ce que tu me décris là c’était ta motivation pour te lever le matin ? » ce qu’il venait de lui décrire ne donnait pas envie du tout. « -changement radicale. » ça avait sans doute été compliqué de raccrocher. « -ça ne te manque pas ? » demanda à nouveau Bonnie qui se montrait curieuse par intérêt pour lui, mais aussi par sécurité. Un sourire en coin : « -et moi qui t’es dit que j’étais recherchée. L’ancien flic en toi a du bondir ! » Elle se rallongea sur lui, et ajouta en passant une main sous la tête. « -t’as besoin que je te rassure sur le fait que je vais pas te quitter ou c’est bon ? » elle se foutait de sa gueule, c’était trop facile. C’était aussi pour faire taire la crainte qui était née en elle avec cet aveu. « -tu es encore des contacts ? » elle se doutait bien qu’il devait connaitre tous les flics de la ville. « -ça doit bien aider dans certaine situation… » une légère grimace.
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Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Ce fut un rire sincère qui jaillit de la gorge de Rafael alors qu’il s’était à toutes les réponses un tant soit peu philosophiques, mais pas à celle-ci ! Un chat ! Il baissa son regard sur la jolie blonde blottie dans ses bras alors qu’elle justifiait son choix avec des arguments pertinents « Tu sais que tu peux seulement être en vacances pour faire tout ça » répliqua-t-il en lui rappelant que tout ça était autorisé en tant qu’humain également. Il suffisait juste d’accepter de prendre du temps pour soi. Son rire estompé par la suite de la conversation, il ne perdit pas pour autant son doux sourire en entendant la demande de Bonnie concernant leur relation « Je veux aussi ce genre de relation avec toi » confirma-t-il avec douceur. Il voulait une relation calme et sereine, et cela, même si leurs débuts avaient été difficiles et conflictuels. Ce n’était qu’une question de temps, qu’ils apprennent à se connaître davantage. Peu à peu, ils finiraient par trouver leur rythme de croisière et une certaine quiétude dans leur relation. Le barman voulait y croire et Bonnie aussi. Même si en avouant être un ancien flic, Rafael risquait de faire voler leur relation en éclats… La jeune femme n’avait pas caché son ressentiment à l’égard des policiers, et elle sortait avec l’un d’eux. Il eut un petit rire nerveux quand elle lui donna raison « Tu me rassures beaucoup là Bonnie ». C’était ironique. Il espérait réellement qu’elle avait changé entre le jour de leur rencontre et aujourd’hui. Il l’espérait sincèrement, sinon ça signifiait qu’entre eux deux… Parce que c’était bien la question qu’elle lui posa et la réponse de Rafael fut sans appel. Quant à celle de la jeune femme, ça ne le rassura pas vraiment, mais décida de prendre ce mot comme tout sauf une confirmation que oui, en effet, c’était terminé entre eux deux.
Rafael eut un petit rire léger, presque timide quand Bonnie ne semblait pas voir, en la description de l’ancien métier du beau brun, ce métier qui était sa raison de vivre « C’est le constat que l’on fait quand on décide d’arrêter. Avant que ça se produise, on voit l’engagement de soi pour servir et protéger, puis c’est le seul métier qui te permet d’être une personne différente tous les six mois… Au début, ça a un certain charme. On aime l’adrénaline, l’action, le fait de risquer sa vie pour démanteler des réseaux de trafiquants. La fatigue vient par la suite, quand on perd un coéquipier, quand les cauchemars commencent à arriver, ou qu’on ne peut pas emmener sa fille au parc sans avoir les yeux partout par peur qu’un homme vienne vous tuer ou emmène ton enfant ». Il prit une gorgée de scotch avant de poser son regard sur Bonnie « Non. Je suis heureux dans ma vie d’aujourd’hui. Je suis mon propre patron, je peux passer du temps avec toi, avec Elena ou encore à faire du surf ». Il aimait son quotidien plus calme et sécurisant qu’autrefois. Un petit rire suivit alors qu’il acquiesça « On va dire que je porte encore les stigmates de mon ancienne vie ». Il avait encore quelques réflexes de sa vie d’avant. Angie avait tendance à lui dire qu’il était parano. Il la laissa se rallonger de nouveau sur lui et posa sa main sur le ventre de cette dernière et sourit avec douceur « Pas besoin » et déposa ses lèvres sur les siennes avant de répondre « J’ai toujours des contacts dans la police, certains sont des amis de longues dates et viennent régulièrement au bar » et acquiesça « Ça m’a aidé pour Elena », et précisa « Mais c’est une autre vie, un autre Rafael dont on parle. Celui d’aujourd’hui est différent et il n’est plus flic ». Il voulait la rassurer sur ce point « Tu comprends maintenant pourquoi je suis si doué avec des menottes » et se mit à rire en portant son verre de scotch à ses lèvres, et ajouta « Tu ne m’en veux pas trop de ne rien t’avoir dit ? ».
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Charly
Jeu 9 Mar - 10:49
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -bien sûr que non ! Je sais pas ronronner ! » répliqua Bonnie avec un sérieux de fou, comme si c’était une évidence. Elle aimait vraiment cette conversation. Ce moment un peu hors du temps. Rafael devrait être au travail, au lieu de ça, il était là, avec elle. Il était venu pour la rassurer, lui expliquer ce qu’Angie faisait dans son bureau. Il avait prit soin de leur relation et ça comptait beaucoup pour elle. Elle lui confia que c’était vraiment ce qu’elle voulait entre eux. Ça ! Une relation clame, posée, sans prise de tête. Elle voulait quelque chose de tranquille. Et même si jamais il n’y avait de sentiments enflammé entre eux, ça lui allait aussi. Elle voulait seulement qu’ils puissent se tenir la main, se blottir l’un contre l’autre, discuter… Seulement profiter de la présence de l’autre. S’apporter du bonheur et du bien-être. Sans forcer. Sans s’obliger à changer.
« -quoi ?! » lança-t-elle avant d’ajouter : « -je te dis seulement que je comprends pourquoi tu ne l’as pas dit. » elle ne cherchait pas à le rassurer ou à le larguer. Seulement qu’il avait sans doute bien fait de taire cela, sinon les choses ne se seraient pas déroulées ainsi entre eux. Tout en l’écoutant vanter ce qui l’avait motivé dans son ancien métier, elle le détailla du regard. Comment était elle passée à côté de ça ?! Elle s’était laissée séduire par le barman, surfeur à ses heures, père de famille… C’était la première fois qu’elle baissait ainsi sa garde, qu’elle ne voyait rien venir. « -non, tu peux faire acteur aussi. » commenta la belle blonde avec un sourire. « -et c’est un poil moins dangereux pour ton petit cul. » puis elle le couva du regard. Perde un coéquipier, des mauvais rêves, le stress permanant… pour ce dernier point, elle ne pouvait que le comprendre. « -alors tu as bien fait de changer… » elle se rallongea comme si de rien n’était, poursuivant la soirée avec douceur. « -j’imagine oui… » ça faisait partie de lui. « -je te garde. » souffla Bonnie, tout de même, avant qu’il ne l’embrasse et qu’elle ne lui rende ce baiser en souriant.
« -non, c’est certain, sinon il ne serait pas en train de vide une bouteille de scotch avec moi, alors qu’il devrait bosser. » elle lui sourit, taquine. Un joli rire s’envola. « -je comprends mieux maintenant ! » au sujet de menotte, même si sur le moment, elle ne s’était pas posée de question. Elle posa son verre au sol et vint caresser la joue de Rafael avec douceur. Elle le détailla à nouveau, un sourire tendre sur les lèvres : « -je comprends… » oui, elle comprenait. « -je comprends aussi qu’on puisse avoir des secrets. Se mettre ensemble ne veut pas forcement dire : je t’explique toute ma vie de A à Z. On a tous un passé. »
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Manhattan Redlish
Jeu 9 Mar - 12:02
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Pour Rafael, la jeune femme n’avait pas besoin d’être un chat pour dormir durant des heures, se prélasser au soleil ou encore s’étirer. Il lui suffisait seulement de prendre des vacances. Toutefois, il ne parvint pas à convaincre Bonnie qui sortit son argument ultime qui fit rire le beau brun, davantage pour l’aplomb que venait de mettre cette dernière dans sa réponse que la réponse en elle-même. Il posa ensuite son regard sur elle avant de répliquer « Et moi qui pensait y parvenir quand je m’occupais de toi » et lui fit un clin d’œil avant de rire de nouveau. Finalement, Rafael avait bien fait de ne pas rester au bar ce soir et de venir à la rencontre de la jolie blonde pour la rassurer sur Angie et sa venue dans son bureau. Cette soirée était à l’image de la relation qu’ils désiraient tous les deux, et ce, même alors qu’il lui confia être un ancien flic. Un secret qu’il avait bien fait de garder au chaud jusqu’à aujourd’hui en écoutant les dires de Bonnie « Pour tout t’avouer, je suis étonné qu’Elena n’ait pas lâché le morceau le soir de son agression… » ou même avant, dans l’unique but de lui nuire. Finalement l’adolescente avait gardé le silence et ça lui avait permis de changer la perception que pouvait avoir la jolie blonde à son encontre. Il n’aurait pas aimé l’idée de passer à côté de leur histoire, de ce qu’ils vivaient tous les deux actuellement, juste pour un choix de carrière qu’il avait fini par laisser derrière lui. Il se mit à sourire avec amusement quand Bonnie lui proposa un autre genre de carrière « Ça dépend quel genre d’acteur j’aurais pu être » répliqua-t-il avec un petit sourire en coin et empreint de sous-entendus, puis finit par rire doucement avant de préciser pourquoi il avait quitté ce métier et acquiesça lentement de la tête « Je trouve aussi ».
Lorsque Bonnie reprit sa place, sa tête sur lui, Rafael sut alors que la jeune femme acceptait son passé et qu’il était peut-être le seul flic qu’elle ne détestait pas. Il reposa alors sa main sur le ventre de cette dernière tout en souriant avec douceur alors qu’elle confirma qu’elle restait et déposa ses lèvres sur les siennes en réponse. Sans y prêter attention, le beau brun passa sa main sur le haut de la jeune femme pour venir caresser sa peau tout en continuant de la rassurer sur le fait qu’il n’était plus cet homme-là « Oui, mais sache que je suis très joli garçon en uniforme ! » et ajouta « J’ai revu l’ordre de mes priorités avec toi ». Il préférait être avec elle que de faire passer son travail avant tout. Il précisa également que c’était pour cela qu’il était aussi doué avec des menottes et apprécia son rire « Enfin, jusqu’à la dernière fois, je les mettais seulement aux criminels et il n’y avait pas de rose sur les miennes également » précisa-t-il sur un ton taquin avant de redevenir plus sérieux. Il la laissa poser son verre au sol, puis pencha légèrement la tête quand Bonnie posa sa main sur sa joue. Il aimait le regard qu’elle lui porta en cet instant et acquiesça devant la compréhension de la jeune femme à l’égard de son secret « Le plus important, c’est la personne qu’on est aujourd’hui et ce que l’on construit ensemble » et dégagea une mèche de cheveux du visage de Bonnie de son autre main, posant son verre sur le rebord de la table basse « Enfin, rassure-moi, tu n’as jamais tué quelqu’un ? ». Il prit ensuite quelques secondes pour la regarder avec tendresse « Je crois que tu me plais Bonnie », puis se mit à rire doucement « Pendant qu’on est dans les secrets, tu n’as rien à me dire ? Comme une ancienne carrière de strip-teaseuse ou ancienne mannequin pour Victoria Secret ’s ? ».
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Charly
Ven 10 Mar - 17:02
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Elle s’était mise à rire, une lueur taquine dans le regard. Et puis il avait fait sa révélation et elle avait fait au mieux pour éviter de faire un drame et laisser paraitre son choc. Il avait été flic… Restant elle-même, Bonnie avait qu’il avait sans doute bien fait de ne rien lui dire. Parce qu’elle n’aurait pas cherché à le revoir. « -c’est vrai ça qu’elle aurait pu le dire… » réalisa la belle blonde. « -je préfère de loin l’apprendre de toi. » oui, il lui avait fallu un bon paquet de courage pour lui dire cela. Passer aux aveux. Choses qu’elle n’était pas capable de faire de son côté. Encore plus après ce qu’il venait de révéler. « -ah oui… enfin dans ce cas-là, c’est toi qui choisi pour le devenir de ton cul… » un joli rire. Elle était heureuse de parvenir à réagir ainsi. Sans prendre la fuite à une vitesse folle. Il lui assurait que c’était du passé, que c’était son ancienne vie. Et surtout, elle ne voulait pas tout balancer à la poubelle comme ça. Elle tenait à lui. L’appréciait vraiment. Alors le passé… Comme pour son mariage, son divorce ou encore sa fille, elle l’acceptait.
Mais il était évident qu’elle était ravie qu’il ait changé de vie et que l’uniforme ou le gout du risque ne lui manque pas. Elle le couva du regard, l’embrassa pour lui confirmer que ça ne changeait rien. Il y avait du mensonge là-dessous. Parce qu’elle redoublerait de vigilance sur certaines choses maintenant. Parce qu’elle ne tenait pas à ce que son propre passé la retrappe. Encore moins finir en prison. « -mais je n’en doute pas une seule seconde. Sauf que pour ton information, je trouve bien plus sexy le métier de barman que celui de flic. » oh oui. Elle n’avait jamais été attiré par ça. Flic, militaire, pompier… non merci. Le barman, c’était bien plus son genre.
Un nouveau rire pour les menottes. « -sur que si les menottes des flics étaient roses, ils auraient l’air plus sympa ! » l’image de Rafael en uniforme avec ses menottes roses s’imposa à son esprit et elle se mis à rire. Puis elle reprit son sérieux, et évoqua le passé de chacun, les zones d’ombres et les secrets qui pouvaient s’y dissimuler. « -exactement… tu n’aurais pas aimé la Bonnie d’avant non plus… » ajouta la belle blonde. « -ça poserait un problème ? » demanda-t-elle avec autant de sérieux possible. « -fais pas cette tête ! J’ai tué personne. Je te le jure ! » avoua-t-elle ensuite assez rapidement. « -tu crois seulement ? » s’amusa la jeune femme avec un sourire tendre. « -je te fais forcement penser à ce genre de carrière ? » répliqua-t-elle ensuite toujours aussi amusée. « -je suis pas taillée pour être mannequin. Pas assez grande. » ajouta Bonnie avant de reprendre : « -et je sais pas assez bien danser pour l’autre. » un léger haussement d’épaules accompagna cette révélation. « -si je te fais un aveu pas tout à fait dans les règles… tu vas me balancer ? Même si ça date de y’a plus de dix ans ? » simple précaution.
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