Je crois que vous avez perdu quelque chose [Manhattan R]
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Charly
Dim 29 Jan - 21:36
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -c’est exacte. Mes parents étaient… vraiment à chier. » Bonnie ne cessait de se dire qu’Elena était jeune, en pleine crise d’ado et que forcement elle n’était pas ouverte à la discussion. Encore moins la compréhension. Pour le moment, la belle blonde n’avait pas l’intention de lui raconter son histoire. Ce n’était pas le soir pour ça. Elle tentait seulement de faire entendre raison à la jeune femme, de lui faire prendre conscience que son père tentait de faire au mieux. « -Elena… » souffla Bonnie lorsqu’elle évoqua la rancœur qu’elle avait pour son père. « -on m’a dit un jour que la colère n’était qu’une punition que je m’infligeais à moi-même pour la faute d’une autre personne. » elle se pinça les lèvres et ajouta : « -je comprends ce que tu ressens. Je l’ai dis à ton père le soir où je t’ai ramené au bar, quand je te vois, j’ai l’impression de me voir en plus jeune. Sauf que tu as la chance d’avoir des parents. Ils ne sont sans doute pas parfait, mais personne ne l’est. Je crois que… je crois vraiment que si tu continues ainsi, tu le regretterais un jour. Peut-être pas demain ou dans une semaine. Mais personne n’est immortel et le jour où il ne serait vraiment plus là, tu t’en voudras. D’avoir perdu tout ce temps à lui en vouloir au lieu de rattraper le temps perdu. » un soupire. Elena ne changerait pas d’avis du jour au lendemain, Bonnie le savait. Mais elle aurait au moins essayé de lui parler. « -non, l’excuse c’est l’amour. Parce que tu l’aimes tu dois accepter tout ce qu’il trimbale avec lui… » elle grimaça. « -je n’adhère pas à cette idée. » mais la discussion allait s’arrêter là.
Une autre allait démarrer pourtant lorsque Rafael décida de débarquer chez elle, suite à son sms. Elle encaissa l’idée qu’il avait pensé retirer son numéro. D’accord… il ne voulait donc plus rien avoir avec elle. Bien. En vérité, il avait bien fait de laisser ses coordonnées. Au moins Elena avait eu quelqu’un pour l’écouter. « -je comprends. » se contenta de répondre Bonnie en le fixant du regard, avant de baisser le visage et de l’inviter à sortir sur le balcon. Bon… il était visiblement paniqué. Elle s’en voulu alors d’avoir envoyé ce sms. Elle se compliquait la vie là ! En vrai, elle aurait apprécié un merci, mais bon… « -je sais, ce n’est pas ma fille, j’ai bien compris le message. Mais je te dis qu’elle t’en parlera. » répliqua la belle blonde avec aplomb. La gamine avait décidé d’aller porter plainte, alors forcement elle allait expliquer ce qui s’était passé à son père. Bonnie espérait également que son petit discours porterait ses fruits.
Elle le dissuada d’aller réveiller sa fille et de partir. « -je sais… » souffla-t-elle. « -non, mais toi visiblement oui. » avait elle répondu en ayant du mal à avaler l’histoire de son numéro sur le frigo qu’il avait eu l’intention de retirer. Bonnie retira sa main juste avant qu’il ne se lève. La proximité… voilà qu’il mettait à nouveau de la distance. Ok ! Parfait. Elle en ferait de même. Elle n’avait pas réfléchit en faisant ce geste. Elle tentait juste de la rassurer. « -on peut faire ça oui… » répondit la belle blonde sans le regarder.
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Dim 29 Jan - 21:49
Elena Melendez
J'ai 17 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien. Sur les papiers, je suis l'unique fille d'Angela, dite "Angie", Melendez et de Rafael Melendez. Mais ça, c'est uniquement sur les papiers. Dans la vraie vie, j'ai une mère aimante qui a su vaciller entre sa carrière en tant que substitut du Procureur et sa vie de mère. Quant à mon père, il a fait son choix et ce n'était pas celui de la parentalité. Il se souvient à peine de la date de mon anniversaire, et je compte sur les doigts d'une main les Noëls auxquels il a assisté. Aujourd'hui, il essaie de se racheter en tentant de tenir enfin son rôle de père, mais je n'ai plus six ans. Pas besoin de me promettre une poupée pour mon anniversaire pour m'acheter. Aujourd'hui, je fais mes choix et il les condamne. On a une relation explosive. Je lui fait seulement payer le prix de son absence.
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Sans le faire exprès, Elena avait visé juste concernant les parents de Bonnie. Voilà pourquoi il était si facile pour elle d’accepter le comportement de son père. Il n’était pas le pire des pères. Mais ça ne faisait pas de lui l’un des meilleurs non plus… Elle resta silencieuse face à l’aveu de la jeune femme concernant ses parents. Elle n’avait rien à dire sur ce sujet de toute manière. Toutefois, Elena se montra un peu plus bavarde concernant la rancœur qu’elle éprouvait à l’égard de son père et qu’elle peinait à surmonter. « Je le punis également pour son erreur » répliqua-t-elle avec aplomb pour contredire Bonnie dans sa manière de penser. Elle se punissait peut-être, mais elle parvenait également à le punir lui pour ses erreurs et c’était tout ce qui lui importait. Il devait comprendre que son absence n’était pas aussi pardonnable qu’il pourrait l’espérer. L’adolescente détourna à nouveau le regard face aux paroles de la jeune femme qui tentait de lui faire entendre raison « Peut-être… » répondit-il sans la regarder. Bien sûr que les paroles de Bonnie l’avaient impacté, mais lui donner raison ce soir, ce n’était pas possible. Elle était épuisée, et au fond d’elle, elle n’était pas prête à pardonner à son père. Ça n’allait pas se résoudre en l’espace de quelques paroles pertinentes. Elena considérait que son père allait devoir également prouver sa bonne foi dans cette histoire. Elle fixa un moment Bonnie alors qu’elle jugeait l’amour qu’elle portait à Jay « Une chance pour lui que j’accepte de le faire alors ».
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Dim 29 Jan - 22:06
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Peu importe le temps qui s’était finalement écoulé, une certaine froideur persistait entre eux deux et Rafael en prit conscience dès son arrivée en bas de l’immeuble. Pour autant, il gravit les marches jusqu’à son retrouvèrent rapidement sur le balcon de la jeune femme, à tenter de calmer les ardeurs de son esprit sur les innombrables scénarios qui lui défilaient alors que Bonnie restait évasive sur cette soirée mouvementée. Elle voulait laisser la primeur à Elena de lui expliquer les évènements de cette soirée qui l’avait conduit à trouver refuge chez cette dernière. Rafael eut donc quelques difficultés à accepter qu’on lui cache de telles informations, surtout que cela concernait directement sa fille. Il lança un regard noir face à l’interprétation de Bonnie de ses propos « Exactement ! Ce n’est pas ta fille. Tu n’as pas idée des scénarios qui passent en boucle dans ma tête actuellement, et si elle a décidé de ne pas m’en parler et d’attendre le retour de sa mère, elle le fera ! ». Il connaissait sa fille. Cela faisait dix-sept ans qu’il était son père, et même si elle n’avait de cesse de lui reprocher son absence, il avait tout de même été assez présent pour savoir comment pouvait réagir sa fille dans ce genre de situation « La preuve en est, elle a préféré trouver refuge chez toi que chez moi alors que je suis son père ». Et il devait bien avouer qu’il rencontrait quelques difficultés à l’accepter…
Rafael finit tout de même par accepter d’écouter les conseils avisés de Bonnie en laissant son enfant dormir dans la chambre de cette dernière, et prit place à ses côtés. Il avait seulement envie de serrer sa fille dans ses bras en lui disant que tout irait bien, qu’il était là… Un regard pour la jeune femme « On pourrait également parler de ton chaleureux accueil quand je suis venu voir Elena ?! » et finit par se lever, retirant ainsi la main de Bonnie de son genou, et s’appuya dos à la rambarde du balcon « Je vois… Vu ta réaction, ça se voit que tu as tourné la page » répliqua-t-il sur un ton sarcastique. Il poussa un soupir et finit par se tourner face à la ville, prenant le temps d’observer les passants durant quelques minutes, puis se redressa droit sur ses jambes « Je crois qu’on s’est tout dit la fois dernière… Tu m’en veux encore apparemment, et je crois que ton accueil de tout à l’heure m’a rappelé pourquoi j’étais descendu du taxi la fois dernière » et s’approcha de la porte du balcon « Je vais aller réveiller ma fille. Je n’aurais qu’à lui dire que c’est Jay qui m’a envoyé un message pour me prévenir qu’il s’était passé quelque chose ce soir et qu’elle s’était recueilli chez toi » et ajouta après une brève hésitation « Merci d’avoir été là pour elle au fait ».
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Lun 30 Jan - 21:16
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Voilà… il l’avait dit. Elena n’était pas sa fille. Elle n’était pas mère, alors forcement elle ne pouvait pas comprendre. C’était ce qu’il venait de lui mettre en pleine face. Bonnie encaissa de nouveau. La belle blonde évita de répondre quoi que se soit, se pinça les lèvres pour ne pas l’ouvrir. Et dire qu’elle avait passé presque une heure à tenter de faire entendre raison à Elena et surtout à prendre la défense de l’homme qui se tenait là devant elle. « -elle a eu peur de ta réaction. » souffla-t-elle tout de même. Et justement elle commençait à se dire qu’elle avait peut-être argumenter pour rien. Qu’il allait se laisser emporter et qu’en vérité Elena avait raison. « -c’est peut-être mieux qu’elle soit venue chez moi plutôt que de rester dans la rue non ? » il était seulement blessé dans son amour propre là.
« -je pensais que tu allais répondre par sms ou m’appeler plutôt que de débarquer sans prévenir. C’est tout. » répondit Bonnie en prenant à nouveau sur elle. C’était un père en panique qu’elle avait là devant elle. Alors elle pouvait faire preuve de clémence et d’un peu de douceur. Peut-être que ça aiderait. « -roh mais arrêtes ! Tu mélanges tout ! Si je t’en avais encore voulu tu penses vraiment que j’aurais ouvert à ta fille à deux heures du mat’ et que j’aurais prit la peine de t’envoyer un sms ! » ah voilà il était en train de l’agacer. Bonnie se leva lorsqu’il s’approcha de la porte du balcon. Elle le retint par le bras en lui demandant : « -ne fais pas ça. » elle le lâcha et ajouta avec plus de douceur : « -s’il te plais… » pourquoi disait-elle cela ? Pour Elena ou parce qu’elle ne voulait pas le voir partir ? La jeune femme soupira vint coller ses deux mains sur le haut de sa tête : « -d’accord ! d’accord, tu veux qu’on parle de nous. Très bien. C’est de ma faute si on en est là ! J’ai merdé. Je me suis laissée emporté et je… » elle hésita : « -et je le regrette. » oh ça lui arrachait la bouche d’avouer ça. Elle laissa tomber ses mains le long de son corps. « -je crois que… je crois que je t’apprécie vraiment, et que… et que ça me fait un peu peur finalement. » voilà c’était dit. Elle tentait en tout cas de mettre des mots et d’expliquer sa réaction.
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Lun 30 Jan - 21:42
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Sa relation avec sa fille était si chaotique que même lorsqu’elle était probablement en danger, elle préférait trouver refuge chez une femme qu’elle connaissait à peine… Et ça lui faisait mal d’entendre de la bouche de Bonnie que son propre enfant craignait sa réaction… Le latino porta sa main à ses lèvres et resta silencieux face à cette révélation. Il laissa lentement redescendre sa main sur le rebord du balcon et inspira l’air frais alors qu’il avait l’impression qu’une enclume venait de se poser sur sa poitrine « Je n’ai jamais dit le contraire… » souffla-t-il alors que la jeune femme lui fit comprendre qu’elle était mieux ici qu’à l’extérieur. Au moins l’adolescente s’était retrouvée rapidement en sécurité. Toutefois, en tant que père, Rafael encaissait mal le choix de sa fille de préférer la présence de cette dernière plutôt que la sienne… C’était légitime et ça lui renvoyait encore ses erreurs passées en plein visage. Finalement être absent durant les premières années de vie de sa fille n’était pas sans conséquence les années suivante, et ce, peu importe ses efforts pour tenter de se racheter une conduite « Seulement j’aurais préféré qu’elle vienne me voir… Je suis son père… » souffla-t-il.
Toutefois le ton changea du tout au tout lorsqu’ils en vinrent à parler d’eux et que Rafael souligna à voix haute que la jeune femme ne semblait pas avoir tourné la page de leur précédente dispute. Il tourna la tête vers cette dernière qui tentait de justifier son accueil peu chaleureux « Tu m’as donné l’impression que je n’étais pas le bienvenu Bonnie » répliqua-t-il aussitôt afin de lui faire comprendre qu’il n’avait pas apprécié sa manière de s’adresser à lui alors qu’il se trouvait au pied de son immeuble. Il se retrouva ensuite à la fixer un petit instant avant d’émettre un petit rire nerveux « Tu es en train de me dire que si tu m’en avais toujours voulu, tu aurais laissé ma fille sur le palier de ton appartement ?! » et se passa les deux mains sur le visage tout en maintenant ce petit sourire sarcastique sur les lèvres « Je vais y aller » et le confirma en s’avançant jusqu’à la porte du balcon, bien décidé à mettre un terme à ce qui restait de leur amitié et en récupérant sa fille par la même occasion. Il avait atteint son seuil de tolérance ce soir et souhaitait rentrer au plus vite. Mais contre toute attente, Bonnie le retint. Rafael tourna alors la tête vers cette dernière, et posa son regard sur sa main sur son bras, et releva lentement ses yeux sur elle. Il fronça les sourcils alors qu’elle reconnaissait ses torts dans leur dispute précédente. Il la laissa poursuivre et resta silencieux, même lorsqu’elle lui avoua qu’elle appréciait peut-être un peu trop à son goût et que ça lui faisait peur. Une jambe dans le salon et l’autre encore sur le balcon, Rafael ne quittait plus Bonnie du regard et se retrouva partagé entre partir malgré tout ou rester pour discuter de tout ça. Après tout, ils leur restaient deux ou trois heures avant le levé du jour.
« Si tu penses que je vais m’excuser également, tu peux déjà oublier » parce qu’à ses yeux, la dispute avait pris des proportions hors normes pour un simple baiser sur le front, sans parler du recul qu’elle avait eu lorsqu’il avait tenté de l’embrasser pour prouver qu’il était peut-être prêt à un peu plus avec elle. Il posa son dos contre l’encadrement, ainsi que sa tête dans un soupir et leva les yeux au ciel « Je ne pense pas que tu es merdé… Je pense seulement que tu as rencontré des nazes par le passé, que ça s’est mal passé, et que tu as peur que j’en sois un aussi. Alors le baiser sur le front, ça a été un déclencheur… » et tourna la tête vers elle « Si je t’ai demandé du temps, c’est parce qu’en ce moment ma vie est un peu compliquée. Entre Elena qui ne me laisse aucun répit et Angie qui m’a demandé si on n’avait pas fait une erreur de divorcer… ». Un nouveau soupir et ajouta « Je ne veux pas retourner avec elle. Elle est mariée à Roger et je leur ai payé le billet d’avion pour Hawaii. C’est son problème, plus le mien » en parlant de sa femme. Elle était devenue le problème de Roger, plus le sien. Il tourna la tête vers elle « Avoue que ça t’a coûté de t’excuser » et se mit à sourire avec taquinerie en disant cela.
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Mar 31 Jan - 19:54
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -j’ai été surprise de te voir en bas ! J’ai passé près d’une heure à essayer de faire comprendre à ta fille qu’elle devait te parler, que tu ne la jugerais pas parce que tu es son père et que tu l’aimes ! Elle ne voulait pas t’appeler, je t’ai écris sans qu’elle le sache. » elle se mordit les lèvres : « -si elle est venue jusqu’ici, c’est qu’elle a un minimum confiance en moi. Alors te voir débarquer chez moi, c’était… » elle tenta de trouver les bons mots : « -si elle ne change pas sa façon de penser, la prochaine fois, elle ne viendra pas… » et Elena aurait encore plus de problème. « -quoi ?! Non ! » lança alors Bonnie en se rendant compte de sa boulette. « -tu sais très bien que non ! » et voilà qu’il décidait de partir. Voilà, elle avait bien tout fichu en l’air. Elle qui avait eut la sensation de faire quelque chose de bien, d’être un peu utile ce soir…
Contre toute attente, elle en fut la première surprise, elle retint Rafael, allant jusqu’à lui saisir le bras. Et elle alla même lui présenter des excuses, endossant la totalité de la responsabilité de leur situation actuelle. « -roh mais arrête ! Je te dis pas ça pour que tu le fasses en retour ! T’as écouté au moins ce que je t’ai dit ? » non mais il le faisait exprès sérieux ?! Elle finit par lui tourner le dos. Il allait se tier, réveiller Elena, faire passer Bonnie pour une pauvre fille et à la sortie la vendeuse de lingerie aurait tout gagné. Bravo ! Bien joué ! Lorsqu’il prit la parole, elle écouta sans bouger autre chose que ses yeux, puis finit par le regarder à nouveau. « -tu te trompes… » souffla Bonnie en regardant ailleurs. « -ce qui me fait peur c’est que justement tu es différent et que tu ne fais pas parti de la catégorie gros nazes." Puis elle recula la visage et cligna des yeux. « -oh… ouais… je comprends… » souffla-t-elle en ayant bien du mal à cacher l’impact de l’information qu’il venait de lui donner.
Alors elle croisa ses bras sous sa poitrine, remontant quelque peu les épaules. Reflexe de protection. Pourquoi est ce qu’il avait autant d’effet sur elle bordel ? Pourquoi est ce qu’elle se compliquait la vie ?! Le type allait se remettre avec son ex-femme ! Finalement heureusement que ça allait s’arrêter là. Mais Bonnie arrêta surtout ses pensées, relevant les yeux sur Rafael. Elle cligna plusieurs fois des yeux en voyant la façon dont il parlait d’Angie. Comme un problème. Etrangement, elle fut heureuse de voir le sourire taquin de Rafael apparaitre sur ses lèvres. Même si il était clairement en train de se foutre d’elle. « -oui… » avoua-t-elle en baissant le visage, pour regarder ses pieds nus. « -mais je… j’ai pas envie qu’on reste comme ça. » elle leva une main avant d’ajouter : « -je veux dire brouillée. » en faisant faire un aller-retour à sa main, pour les désigner l’un l’autre. « -mais je suis sincère, je suis vraiment désolée pour toute cette histoire. T’avais surement pas besoin que je complique les choses, si c’est déjà le bordel actuellement… » Angie voulait le récupérer… pourquoi est ce que Bonnie ne prenait pas ses jambes à son cou ! L’histoire de Rafael était complexe, et elle n’y avait pas sa place. Elle le fixa du regard quelques secondes et demanda : « -amis ? »
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Mer 1 Fév - 11:30
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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En entendant les explications de Bonnie concernant les raisons de son accueil, peut-être un peu brutal, qu’elle lui avait réservé à son arrivée en bas de chez elle, Rafael compris que cela n’était pas dû à une certaine animosité persistante de leur dernière dispute. Elle craignait seulement qu’Elena ne lui fasse plus confiance en le voyant ici… Il prit donc un bref instant pour lui, pour réfléchir aux paroles de cette dernière avant de lui répondre par un « Elle ne voulait pas m’appeler… ». C’était douloureux pour un père d’entendre cela. Sa fille était sûrement paniquée, peut-être en danger, et elle ne voulait pas trouver refuge chez lui. C’était difficile à accepter « Merci d’avoir essayé » répliqua-t-il tout de même, avant que Bonnie ne fasse un impair dans sa formulation de phrase qui fit rapidement réagir le latino. Il l’observa un instant, comme pour déceler un signe qui montrait qu’elle n’était pas sincère. Déformation professionnelle, encore. Il ne répondit rien et décida de mettre un terme à cette conversation, mais aussi à ce semblant d’amitié par la même occasion. Enfin, jusqu’à ce qu’il sente la main de Bonnie se poser sur son bras. Elle le retenait. Son geste la surprit. Elle qui avait toujours fait en sorte de fuir les difficultés avec les hommes de sa vie, mettant rapidement fin à leur relation, voilà qu’elle le retenait lui… Il esquissa un petit sourire « Oui, j’ai écouté ». Et en la voyant se retourner dos à lui, il poursuivit. Rafael tentait de comprendre la réaction de Bonnie face à se baiser sur le front qui avait déclenché une véritable discorde entre eux.
Un froncement de sourcil quand Bonnie le contredit. Il avait apparemment tort. Il la fixa avec une certaine intensité en entendant les mots de la jeune femme. Il était différent et ça lui faisait peur. Il resta silencieux sur ce point et lui avoua qu’Angie souhaitait qu’ils retournent ensemble. Qu’ils essaient à nouveau. La réaction de la jeune femme le laissa perplexe. Cette nouvelle semblait réellement la déranger… « Tu as bien de la chance, parce que moi je ne comprends pas vraiment pourquoi elle veut troquer Roger pour moi » et esquissa un maigre sourire avant de préciser qu’elle était devenue le problème d’un autre, et qu’il ne voulait pas qu’il en soit autrement. Il avait tenu à Angie durant leur mariage, mais il se rendit compte qu’il n’éprouvait pas assez de sentiments pour envisager un retour en arrière et tenter de réparer leur couple. Il était en paix avec leur divorce. Il finit par mettre tout cela de côté pour revenir sur les excuses de Bonnie et sourit davantage en entendant son « oui » et attendit la suite de ce qu’elle avait enclenché. Rester ainsi ?! « Moi non plus » souffla-t-il et sourit avec douceur « Oui, mais toi tu es un joli bordel » et lui fit un clin d’œil et s’apprêta à ouvrir la bouche pour répondre qu’il entendit un « Papito ?! » qui fit tourner la tête de l’intéressée vers l’adolescente « Elena ?! Mais qu’est-ce que tu fais ici ?! Je te croyais chez Jay ?! » mentit-il avec aisance. Après tout, il avait menti durant des années en tant que flic, alors il avait développé un certain don pour ça. Elena ne posa pas davantage de questions et se rua dans les bras de son père. Il fut surpris par ce geste, mais resserra rapidement son étreinte tout en regardant Bonnie, mimant un « Merci » et déposa un baiser sur la chevelure brune de sa fille, puis se recula « Tout va bien mi hija ? » et elle fit un signe négatif de la tête et se mit à pleurer « Tu peux tout me dire, tu le sais ». Ils finirent par s’installer dans le salon et Elena se confia sur les évènements de la veille. Rafael resta silencieux et serra sa fille dans ses bras à l’issue, non sans une envie bien ancrée de tuer ce fils de pute « On va rentrer à la maison, tu vas te reposer un peu, te doucher et on ira porter plainte… Oh ma puce… » et resserra sa fille dans ses bras avant d’ajouter « Va t’habiller et on rentre », puis s’approcha de Bonnie « Encore merci pour tout ce que tu as fait pour nous… Sans toi, elle ne m’aurait sûrement rien dit alors merci ».
« Papito, je suis prête… » Rafael se retourna vers l’adolescente et lui confia les clefs de la voiture « Monte dans la voiture, j’en ai pour deux minutes, j’arrive ». Elena serra Bonnie dans ses bras en la remerciant de nouveau, puis fit un nouveau signe de main avant de quitter l’appartement. Rafael se retourna vers la jeune femme « Je ne veux pas être ton ami » et s’approcha d’elle, sa main sur sa joue et l’embrassa un petit moment avant de se reculer avec lenteur « Je veux être un peu plus que ça » et entendit klaxonner « Je crois qu’elle m’attend ». Il lui sourit et l’embrassa de nouveau, et souffla « Je suis content qu’on ait pu parler ».
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Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Finalement elle l’avait retenu et elle avait même poussé jusqu’à lui présenter des excuses. Lui fournir également des explications. Bonnie ne se reconnaissait pas elle-même. Jamais avant elle n’avait fait pareil chose. Retenir un homme ? Jamais ! Mais comme elle le signifia à voix haute, avec lui c’était différent. Et elle réalisait qu’inconsciemment elle avait tenté de saboter ce qui se tissait entre eux. Parce qu’il était justement différent de tous les autres hommes qu’elle avait rencontré. Et que cela l’effrayait. Et puis une sorte de choc quand il annonça que son ex-femme cherchait à le récupérer. Normal que Rafael ne cherche pas à recoller les morceau avec la vendeuse. C’était logique qu’il cherche à retrouver sa femme. Mais visiblement elle se trompait. « -si c’est une technique pour que je te couvre de compliment, tu peux toujours courir. » avait répliqué Bonnie. C’est bon, elle avait passé une bonne partie de la nuit à dire du bien de lui. Après il allait prendre la grosse tête. La jeune femme s’était adoucit et souhaitait vraiment arranger les choses. Elle s’excusa à nouveau, et confia qu’elle ne souhaitait pas qu’ils restent en mauvais terme. Lui non plus visiblement. Elle en éprouva un certain soulagement, avant d’esquisser un sourire en coin.
La belle blonde se figea sur place lorsque la voix d’Elena lui parvint. Hé merde ! Fut la première chose qu’elle pensa. Mais Rafael était visiblement bon acteur. Elle se fit toute petite et resta silencieuse, laissant la fille se blottir dans les bras de son père. Elle lui sourit, attendrit par tout cela, même si le pire restait à venir. Elle resta à nouveau en retrait lorsqu’Elena se confia à son père, le dos coller au comptoir de la cuisine, un café en main, pour leur laisser un peu d’intimité. Voilà… il était au courant. « -gardes mes fringues… c’est rien. » souffla Bonnie avant que la gamine n’aille récupérer ses affaires. « -me remercie pas, je t’avais dis que j’essayerais de t’aider avec elle… » un léger haussement d’épaules comme si c’était normal. Un sourire tendre pour la jeune femme qui venait de revenir. Elle la serra dans ses bras, et lui dit : « -n’hésites jamais si tu as besoin. D’accord ma belle ? » elle la laissa quitter l’appartement. Son sourire s’envola au parole de Rafael. « -o… ok… » souffla Bonnie figée sur place. Et puis il l’embrassa. Deux secondes de stupeur, avant de lui rendre son baiser. Un froncement de sourcils quand il recula, parce qu’elle ne comprenait plus rien : « -je… » commença Bonnie en ne sachant pas vraiment quoi dire en fait. « -ah… d’accord… » souffla-t-elle de nouveau lorsqu’il s’expliqua. Un léger rire pour le coup de klaxon. Son regard s’agrippa à celui de Rafael et elle lui rendit son baiser. C’était doux et presque chaste. C’était différent de tout ce qu’elle avait pu connaitre. « -moi aussi… » elle recula d’un pas, il devait partir. « -prends soin d’elle… et hum… tiens moi au courant… pour la plainte… enfin la suite… » là tout de suite, c’était ça le plus important. Pas eux.
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Jeu 2 Fév - 21:40
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Rafael ne savait pas vraiment pourquoi il avait évoqué l’envie d’Angie de mettre leur passé de côté pour tenter de renouer le contact, et peut-être s’offrir une seconde chance. Toutefois, cela lui permis de voir la réaction de Bonnie et de lui faire prendre conscience qu’elle tenait à lui. Même si sa manière de le retenir par le bras au lieu de le laisser partir avait commencé à le faire réagir. Il était différent d’après ces dires et ça lui faisait peur. Peut-être parce que pour une fois elle n’avait pas envie de fuir… A contrario, Rafael ne fut pas effrayé de cette révélation, mais rassuré de voir que leur relation était différente de celles qu’elle avait connu par le passé. Il espérait maintenant que l’issue serait également moins chaotique. Mais ça, ils avaient le temps de voir venir. Pour le moment, le latino se mit à rire alors qu’il avait toujours le dos contre l’encadrement de la porte séparant le salon du balcon « Dommage. Je n’aurais pas été contre un ou deux compliments » la taquina-t-il alors qu’il était ravi de retrouver un semblant de leur relation passé en cet instant. Quand elle évoqua leur amitié à voix haute, Rafael s’apprêtait à lui répondre que ce n’était plus cela qu’il désirait avec elle, mais l’arrivée d’Elena chamboula quelque peu le programme. Il s’était attendu à une pluie de reproches et d’accusations, mais l’adolescente n’en fit rien et trouva refuge dans les bras de son père qui resserra son étreinte.
Les révélations qui suivirent secoua le beau brun qui tenta de rester impassible aux côtés d’Elena, mais son unique envie en cet instant était de tuer cet homme qui avait osé toucher son enfant. Mais s’il faisait cela, il irait alors en prison et il ne survivrait pas longtemps aux côtés des gens qu’il avait participé à faire incarcérer durant des années. Elena se retrouverait donc sans père, et tout cela, pour avoir voulu se faire justice soi-même… Il réprima donc son envie de tuer ce dénommé Juan de ses mains et se concentra sur l’adolescente, la serrant dans ses bras avant de lui demander de se changer et sourit à Bonnie « Bon, eh bien va juste rassembler tes affaires et on y va », puis s’approcha de la jeune femme « Et je te remercie pour ton aide » renchérit-il alors qu’il savait que Bonnie avait eu un rôle déterminant dans sa réconciliation momentanée avec sa fille. Il laissa Elena dire aurevoir à son amie à qui elle répondit « Promis. Encore merci » et quitta l’appartement sous le regard attendri de Rafael qui reporta son attention sur l’hôte de ces lieux. Ils n’avaient que quelques minutes devant eux et Rafael décida de les utiliser à bon escient en se montrant clair sur ce qu’il désirait, et ce qu’il désirait était d’être plus que son ami. Il déposa alors ses lèvres sur celles de Bonnie pour le lui faire comprendre et se mit à sourire en entendant son rire et l’embrassa de nouveau, avant de se reculer « Bien… Bien » et acquiesça « Je le ferais… » et quitta l’appartement pour rejoindre sa fille, non sans un dernier regard pour Bonnie.
En rentrant chez eux, Rafael laissa Elena appeler son petit-ami et discuter longuement avec ce dernier, puis elle prit une douche et ils se rendirent au commissariat. L’adolescente n’était pas une inconnue. Elle était la fille d’un ancien flic. Ils prirent donc sa plainte sans broncher et promirent au barman que le nécessaire serait fait dans les plus brefs délais. Ils rentrèrent ensuite et laissa la jeune fille retourner dormir. Quant à lui, il zappa inlassablement toutes les chaines de la télévision pour ne pas penser à Juan. Réentendre les faits au commissariat n’avait pas calmé le beau brun qui se retenait de retrouver Jay pour connaître l’adresse de Juan et se venger… Il finit par se lever pour vérifier que sa fille dormait toujours à poings fermés et envoya un message à Bonnie : Elena dort… J’ai besoin de sortir avant de faire une connerie. La plage ? Dans une heure ? Pour surfer ?
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Charly
Ven 3 Fév - 13:55
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
« -tu sais très bien ce que je pense de toi… » avait répondu Bonnie qui n’avait pas l’intention de lui jeter des fleurs ou de poursuivre plus loin. C’était déjà bien assez dur de s’excuser et de prendre la responsabilité. De réaliser qu’elle était la seule fautive, de l’assumer et surtout de prendre conscience qu’elle n’avait pas rencontrer n’importe qui. Face à Rafael, elle se rendait compte qu’elle n’avait pas envie de prendre ses jambes à son cou. Mais oui, elle avait tenté de tout foutre en l’air, comportement dicté par la peur. Maintenant, elle avait comprit le message. Il voulait du temps, il voulait une amitié, donc c’était ce qu’elle lui offrait.
Mais la conversation s’arrêta là. Elena venait de faire irruption et cela permis à Bonnie de se rendre compte des qualités de menteur de Rafael. Enfin, c’était pour elle surtout qu’il venait de mentir. Visiblement il l’avait vraiment écouté. Elle resta en retrait, laissant le père et la fille communiquer sur les sombres évènement de la soirée. Enfin… il n’y avait pas que du mauvais ce soir… en tout cas pour Bonnie. Elle avait gagné la confiance d’Elena, mit carte sur table avec Rafael et il avait décidé de faire un pas en avant. Lorsqu’elle referma la porte, elle réalisa qu’un sourire niais étirait ses lèvres. Le dos contre la porte d’entrée, elle cacha son visage quelques secondes. Depuis quand un baiser lui faisait cet effet-là ? Impossible de dormir ensuite. Elle fit même la vaisselle ! Alors lorsqu’elle reçu le message de Rafael elle n’hésita pas trop seconde à répondre : dans 30 min. ça marche. Elle prépara ses affaires rapidement, et comme dit dans le message, 30 minutes plus tard, elle arrivait sur la plage. Le soleil allait bientôt se lever. Elle sourit à cette pensée. Un joli spectacle les attendait. Pourtant elle savait parfaitement que Rafael ne serait d’une belle humeur.
Elle planta sa planche dans le sable. Cette fois-ci elle portait une combinaison. La nuit avait été compliquée. Elle était tout de même un peu fatiguée. Et il ne faisait pas encore assez chaud pour être seulement en maillot. La belle blonde marcha dans l’eau pendant quelques minutes, seule. Au loin elle vit arriver une voiture, s’était surement Rafael. Bonnie resta les deux pieds dans l’eau, l’observant approcher. Encore une fois elle avait cette sensation de n’être qu’une ado. Que dire ? Que faire ? Elle se sentait vulnérable maintenant qu’elle avait avoué ses tors et franchement elle n’était pas hyper à l’aise avec ça.
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