Je crois que vous avez perdu quelque chose [Manhattan R]
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Charly
Jeu 8 Déc - 21:15
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Bonnie est une jeune femme indépendante, sur d'elle, qui mène sa vie comme elle l'entends. Issue d'une famille Irlandaise plus que modeste, Bonnie a quitté son pays d'origine ainsi que sa famille à 17ans. Par la même occasion, elle a laissé derrière elle sa fille, pour des raisons qui selon la jolie blonde étaient purement égoïste. Elle n'avait rien à offrir à cet enfant. Bonne menteuse lorsqu'il le faut, elle sais se montrer prudente et discrète. Il en va de sa survit. En rencontrant Elena et son père Rafael, Bonnie ne se doute pas que sa vie va prendre un nouveau tournant. Crédits: cherry / tumblr
Cela faisait bien quinze bonnes minutes que le petit jeu était en cours. Quinze minutes que deux adolescentes pensaient la prendre pour une conne… elles étaient rentrées dans la mauvaise boutique. Enfin non, elles étaient tombées sur la mauvaise vendeuse. Assurément sa collègue n’avait rien vu. Sauf que les combines de petites voleuses, Bonnie les connaissait par cœur. Elle les laissa croire que tout se passait bien, qu’elles géraient comme des grandes expertes. Il y en avait une qui était moins sereine que l’autre. Dix minutes plus tard, la belle blonde vint se poster à côté de celle-ci, et lui dit : « -celui devrait compléter ta collection. Mais clairement, prends aussi des chaussettes pour rembourrer. Parce que tu ne fais pas cette taille de bonnet. » la gamine rougit et resta pétrifiée sur place, alors que sa copine prenait ses jambes à son cou. « -dommage… » souffla Bonnie. « -sympa ta copine… » tout en tendant la main afin que la jeune fille lui rende ce qu’elle avait dans la poche de sa veste en jean. « -roh ça va… on voulait juste s’amuser. » lança-t-elle alors en rendant un soutien-gorge et deux strings. « -y’a plus marrant comme petit jeu non ? » ironisa Bonnie avant d’ajouter : « -je suis pas certaine que finir au poste pour le reste de la soirée, soit vraiment un programme sympa. » elle fut surprise de voir une lueur de défis dans les yeux de l’ado. « -tu vas rester avec moi jusqu’à ce que je termine. » elle l’invita à s’asseoir et ajouta : « -c’est moi ta nouvelle copine ! »
Il ne lui restait que vingt minutes à faire. Elle avait subtilisé le porte feuille de la petite, possédant ainsi son nom, prénom et adresse. Lorsqu’elle eut fermée le magasin de lingerie où elle bossait depuis quelques semaines, Bonnie invita la gamine à lui parler : « -t’as faim ? Moi c’est Bonnie. Je te propose un cheese et je te ramène. » elle avait une légère sensation de déjà vu dans cette gamine. « -tu as pas besoin de porter ce genre de lingerie pour plaire. Je sais pas pour qui tu voulais acheter ça, mais… y’a mieux pour ton âge. » la gamine faisait sa muette, mais accepta tout de même le cheese que Bonnie lui tendit. Un regard noir qui fit sourire la belle blonde. « -je te ramène où ? Chez maman ou chez papa ? » Un nouveau regard, plein de question cette fois-ci. « -j’ai été ado aussi tu sais… » tout en marchant, elle continua de parler et eut droit à un : « -vous connaissez pas mes vieux. Ni ma vie. » Bonnie avait sourit en coin, et ajouté : « -ok… pourtant je suis certaine de mieux te comprendre qu’eux… » elle n’avait pas forcement eut une enfance facile… et elle avait été ado aussi. Mal dans sa peau, voulant plaire…
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Manhattan Redlish
Jeu 8 Déc - 22:03
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. En cours
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« Allez ! » « Incapable ! » « Mais fait une passe ! » Rafael leva les yeux, non sans un petit sourire en coin amusé vers le client du bar qui hurlait presque devant la rediffusion d’un vieux match de football, tout en essuyant les verres les uns après les autres « Tu te rends compte que le score ne changera pas ? ». Le client observa le barman un instant « Ah bon ?! Tant pis » rétorqua-t-il sur un ton amusé tout en haussant les épaules et reprit place sur le tabouret qu’il avait délaissé pour s’approcher de la télévision et termina sa tasse de café « Tu nous manques au district ». Rafael rangea les verres en tournant le dos au policier, seul client du bar à cette heure-ci « Vous aussi, mais je ne reviendrais pas pour autant. Le 12th, c’est de l’histoire ancienne. Je suis bien ici. Pas d’armes pointées sur moi ou encore de morceaux de corps dans le fond d’une poubelle. Pas de réveils à 4 heures du mat’ pour me dire qu’un type s’est fait trouer la peau par son dealer » « Arrête, tu me vends du rêve ! » répliqua le client en riant, ce qui fit rire également Rafael qui posa ses mains sur le comptoir, le torchon sur l’épaule « Je ne dis pas que ça ne me manque pas, sinon je ne viendrais pas donner un coup de main de temps à autre, c’est seulement que… » « Que tu aimes ta tranquillité » « Exactement » « On te comprends, tu sais. Mais nous, on ne sait rien faire d’autres. Et puis on n’est pas aussi belle gueule avec un torchon sur l’épaule ». Le barman se mit à rire en lui donnant un coup de torchon « A plus tard » « Le café est pour moi. Souvenir du bon vieux temps ». Un regard complice entre les deux hommes et le policier quitta le bar après un signe de main.
Rafael nettoya rapidement la tasse de café de son ami et passa un coup sur le bar, avant de prendre le balai pour nettoyer rapidement le parquet vieillissant de sa tanière avant l’arrivée des clients du soir. Son employé arriva une heure après pour prendre la relève, puis ce fut au tour des clients de franchir le seuil de la porte. Rapidement, son bar fut rempli et un brouhaha envahit le lieu. Ces journées étaient moins bruyantes lorsqu’il était encore flic à la criminelle, mais ici, il ne faisait pas de cauchemars en fermant les yeux à la nuit tombée. Ses nuits étaient plus sereines et cette peur au ventre avait presque disparue. Plus de crainte de se prendre une balle lorsqu’il se rendait sur le lieu d’un crime ou qu’il partait interroger un suspect. Tout ça était derrière lui. Aujourd’hui, il passait son temps libre à faire du surf ou avec sa fille, lorsqu’elle cette dernière lui accordait de son temps… Depuis le divorce avec sa mère, leurs relations s’étaient tendues. Plus de communication. En perpétuel conflit. Rafael était lassé, et son ex-femme lui demandait d’être patient… Un regard pour son portable en pensant à Elena. Elle n’était toujours pas arrivée. Il lui envoya rapidement un message : Où est-tu ? et s’attendit déjà à recevoir une remarque du genre : Depuis quand tu t’en préoccupes ? Arrête de jouer au père, ça ne te va pas au teint. Finalement, elle franchit le seuil de son bar presque une heure plus tard et accompagnée d’une femme plus âgée qu’elle. Baby-sitter ?! Il en doutait. Il fit signe à Jason de prendre les commandes et contourna le bar pour venir à la rencontre de sa fille et de sa nouvelle amie. Il déposa sa main sur la joue de son adolescente qui eut un mouvement de recul « On est en public papito ! ». Rafael laissa sa main en suspens en lançant un regard à Elena, puis se concentra sur la blonde qui l’accompagnait « Et vous êtes ? ». Un bruit de verre tombant au sol se fit entendre, coupant court à une conversation qui n’avait pas encore commencé « Vous m’excusez une minute » alors qu’il sentait une certaine tension monter entre deux clients « Toujours absent ça ne change pas » souffla sa fille en roulant des yeux « Elena ! » répliqua désespérément le latino en jetant un rapide regard à sa fille, avant de séparer les deux hommes « Le prochain verre est pour moi si vous vous calmez maintenant ». Il sentit une légère hésitation, puis acceptèrent. Rafael fit un alors signe à Jason et ramassa les bouts de verre à la va-vite et revint vers sa fille et sa nouvelle amie « On devrait aller dehors pour discuter » et ouvrit la porte de son bar pour sortir au calme « Je vous écoute ».
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Charly
Ven 9 Déc - 14:49
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. A venir Crédits: cherry / tumblr
Le reste du chemin s’était fait en silence. La gamine ne voulait pas parler, Bonnie n’allait pas faire monologue. Elle avait tout de même hâte de voir les parents, juste histoire d’assouvir sa curiosité. Mais arrivant devant un bar, la belle blonde détourna son regard sur la petite avec un : « -parce que tu penses vraiment que je vais te payer une bière ? » l’ado leva les yeux au ciel avec cette insolence que connaissait si bien Bonnie. Elles étaient faites pareil. « -c’est le bar de mon père. » un haussement de sourcils. « -je trouve ça cool… » c’était bien plus sympa qu’un père banquier ou comptable. Bonnie montra la porte, comme un je te suis, et emboita le pas à la gamine. Les deux mains dans les poches de sa veste, elle examina du regard les lieux. C’était sympa… « -la nounou j’imagine… » répondit Bonnie à la question du père.
Visiblement l’entente entre le père et la fille n’était pas au beau fixe. Cela ne l’étonna pas. Un léger sursaut au bruit de verre cassé, et elle hocha la tête pour laisser Papito s’occuper du petit souci technique. Elle resta en mode spectateur de petit échange père fille. « -il bosse, tu peux pas lui reprocher ça non ? » s’étonna tout de même la belle blonde, qui n’avait pas sa langue dans sa poche. Elena lui balança un regard noir qui fit sourire Bonnie. C’était toujours mieux d’avoir du caractère dans la vie. Lorsque le père revint vers elle, la gamine fixa avec intensité Bonnie. Genre ? Elle pensait vraiment que le coup du vol allait passer comme ça ? Qu’elle n’allait pas en parler ? Bonnie lui adressa un sourire en coin, et la gamine disparu dans ce qui devait être le bureau de son Papito.
« -heu… ouais… » souffla Bonnie devant l’invitation à sortir. « -je pensais avoir droit à un verre gratos moi aussi mais c’est rien… » ironisa la jeune femme avant de se retrouver dehors en compagnie de super papa dépassé. « -elle était toute seule, dans le magasin où je bosse. J’ai préféré vous la ramener. » un haussement d’épaules « -pour éviter des ennuis… » Elena était jeune, jolie et en pleine crise d’ado… ça pouvait faire un cocktail assez merdique. Bonnie se racla la gorge et ajouta : « -je l’ai surprise en train de voler. Elle m’a rendu ce qu’elle avait pris. Ça en reste donc là. » pas besoin d’appeler les flics. Surtout pas. « -je vous laisse faire pour la leçon de morale. Je suis pas très bonne à ça » elle sourit au père et ajouta en pointant le bar des deux pouces : « -vous comptez me l’offrir ce verre ou bien… »
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Manhattan Redlish
Ven 9 Déc - 20:13
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. En cours
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Depuis son divorce avec la mère d’Elena presque six ans auparavant, et son changement de carrière professionnelle, sa relation avec sa fille n’était plus au beau fixe. Plus les années passées, et plus Rafael rencontrait des difficultés à communiquer un tant soit peu avec l’adolescente qui avait décidé de se venger de son absence, et ce, à sa manière. Peu importe les conséquences que cela engendraient. Après tout, il connaissait du monde dans la police, il n’aurait aucun mal à effacer une ou deux lignes dans le casier judiciaire. C’était l’argument d’Elena, pas celui du barman. Une manière comme une autre de lui rappeler qu’elle lui en voulait de son absence à cause de sa carrière de flic. Alors, lorsqu’Elena franchit le seuil de son bar accompagnée d’une inconnue, son esprit ne fut pas avare de scénarios… La réponse de cette dernière le fit tout de même sourire, même si Elena avait décidé de se braquer dès les premières secondes passées avec lui. Il s’éloigna brièvement pour apaiser une altercation dans son bar avant de revenir auprès de l’inconnue « Elena est… » et désigna la porte au fond. Il finit par lui proposer de sortir pour retrouver un peu de calme, et de nouveau, se mit à sourire en gardant la porte ouverte pour un client entrant « Si ça ne vous dérange pas, je préfère parler d’Elena plutôt que de parler de boire un verre ».
En entendant les premières explications, Rafale croisa les bras et pencha légèrement la tête, le visage fermé. Il ne croyait pas un mot de ce qu’elle pouvait lui dire « Bien sûr… et la vraie version ? ». Après des années dans la police, et pour avoir raccompagné ainsi des adolescents fugueurs chez leurs parents lors de ses débuts, il savait d’ores et déjà qu’elle ne lui disait pas tout. Il eut un rire nerveux tout en se pinçant l’arête du nez et leva le visage au ciel « Ce n’est pas possible… » et regarda l’inconnue « Je suis désolé pour le préjudice causé… Et merci de me l’avoir ramené… Vous auriez pu appeler les flics et me laisser me démerder avec ». Un sourire et suivit son doigt du regard tout en acquiesçant « Je peux faire ça, oui » et ouvrit la porte, non sans un regard appuyé pour la jeune femme, tenant la porte et la laissant passer devant lui. Il s’autorisa un regard pour cette dernière et contourna le comptoir « Qu’est-ce que je peux vous servir ? » et lui servit ce qu’elle désirait avant de relever son regard sur Elena qui s’avançait vers la sortie « Où vas-tu comme ça Elena ? » « Je vais rejoindre Jay et les autres » « Tu peux oublier. Ta nouvelle amie vient de me raconter ce qui s’est passé. Tu voles dans les magasins maintenant ? » « Arrête de jouer aux pères, ça ne te va pas au teint » « Elena, tu retournes dans mon bureau jusqu’à la fermeture ». Le ton était devenu plus dur, mais ça n’impressionna pas l’adolescente « Rêve toujours. Je dors chez Jay ce soir » « Hors de question. C’est mon jour » « On voit que tu as tout prévu » déclara-t-elle en désignant le bar de la main « Tu ne te plains pas pourtant quand je te donne de l’argent de poche pour que tu puisses sortir » « Je ne t’écoute plus ! » « Tu rentres avant minuit » « Tu peux oublier » « Sinon j’appelle les flics ». Elena arrêta sa marche « Tu plaisantes ?! ». Le regard de Rafael parlait pour lui « Tu es vraiment un connard » et claqua la porte du bar. Les mains posées sur le comptoir, Rafael baissa la tête et poussa un long soupir, avant de se reconcentrer sur l’inconnue « Je suis désolé pour ça… » en faisant un cercle avec son doigt pour désigner la dispute qu’il venait d’avoir avec sa fille. « J’ai oublié de me présenter. Je suis le connard de père, mais on m’appelle aussi Rafael et vous êtes ? » et se servit un fond de tequila qu’il avala cul sec « Et vous travaillez dans quel genre de boutique ? ».
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Charly
Ven 9 Déc - 21:15
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. A venir Crédits: cherry / tumblr
« -une ado… » conclue Bonnie avec un sourire amusée. Tous les parents passaient par là. En plus ou moins chiant. Elena n’était pas facile. Visiblement en colère contre son père. Une fois dehors la jolie blonde adressa un sourire à Papito. Papa poule… Elle lui donna une version soft, voulant ainsi éviter trop d’ennui à la gamine. Mais cela ne sembla pas satisfaire le père. « -me remercier pas. J’ai été comme elle. Je sais ce que c’est… » un haussement d’épaules : « -et oui, j’aurai pu faire ça, mais c’était plus rapide pour moi de vous ramener Elena comme ça. » elle soupira avec amusement en disant la suite : « -j’aurai dû vous attendre une bonne partie de la nuit… » et puis si elle pouvait évité de passer son temps dans un endroit rempli de flic, ça l’arrangeait. Un sourire entendu et elle retourna à l’intérieur pour prendre place sur un des hauts tabourets devant le bar : « -un whiskey. Sans glace. » précisa-t-elle en calant ses coudes sur le comptoir. En irlandaise de souche, elle aimait cette boisson forte.
Bonnie remercia Papito d’un petit hochement de tête, avant de regarder du coin de l’œil Elena, qui venait de réapparaitre. Elle fit tourner l’alcool dans son verre avec d’en prendre une gorgée avec lenteur, écoutant la conversation compliqué du père et de la fille. Elle haussa les sourcils en entendant l’insulte. Ah oui quand même… Sacrée tempérament. « -elle ne la ramenait pas tant tout à l’heure… » commenta Bonnie alors qu’il s’excusait. « -c’est pour vous que c’est gênant, pas pour moi. » avait elle ajouté avec un regard pour la porte. Puis elle regarda à nouveau le barman et sourit : « -alias Papito… » oui, elle se moquait, mais il avait sans doute besoin de sourire un peu. Son accent espagnol était à chier. « -Bonnie. » répondit elle avant d’ajouter : « -un magasin de lingerie. Pour femmes. » voilà il avait sa réponse : « -c’est… c’est qui Jay ? » demanda t elle en pointant la porte du pouce par-dessus son épaule. Puis elle le regarda vider un verre cul sec. « -ah vous êtes le genre de barman qui bois pendant le service ? Ou c’est pour calmer vos nerfs ? » elle avait toujours son petit sourire en coin agaçant.
Bonnie reprit une gorgée et demanda : « -ça fait longtemps que c’est compliqué comme ça avec elle ? » oui, ça n’était pas ses affaires mais elle faisait la conversation. « -et pour info elle voulait piquer des strings… je sais pas si elle a un copain mais… » elle avait sans doute une mère aussi pour lui parler de tout ça. « -enfin… j’ai essayé de lui faire comprendre que c’était pas forcement le genre de lingerie dont elle avait besoin. » pas certaine que ses mots ait été entendu. « -vous êtes divorcé depuis longtemps ? » oui, ça non plus ça n’était pas ses affaires.
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Sam 10 Déc - 14:56
Rafael Melendez
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Rafael fit une petite moue quand l’inconnue lui rappela que c’était une adolescente. Cela n’excusait pas tout, et il espérait sincèrement que toutes les adolescentes n’étaient pas ainsi. Pour le bien-être et la santé mentale de la population mondiale. Quand la nouvelle amie d’Elena expliqua les raisons de leur rencontre ce soir, le latino eut un petit rire nerveux. Ce genre de rire qui jaillissait de la gorge lorsqu’il était à bout de nerfs, et pourtant, cela ne l’étonna pas vraiment. Elena était dans une pente savonneuse, et il craignait le pire pour l’arrivée « Vous ?! Comme elle ? Je ne pense pas non. Vous ne la connaissez pas ». Il la remercia tout de même de ne pas avoir appelé la police pour le délit de la jeune fille « Certains n’auraient pas résonnés comme vous, alors merci ». Il insistait. Certains commerçants n’auraient pas acceptés et auraient souhaités que la punition soit à la hauteur du délit commis. Même lui, parfois, se demandait si une nuit dans une cellule ne l’aiderait pas à prendre conscience de son comportement… Mais il le regrettait aussitôt d’y avoir pensé. Ils retournèrent dans le bar bien plus bruyant que l’extérieur et lui servit un whisky sans glace. Ce fut le moment que choisi Elena pour sortir du bureau. L’échange fut à la hauteur de leur relation, de telle sorte qu’il ne souleva pas l’insulte prononcée par cette dernière et qui clôtura la conversation.
« On va dire que j’ai l’exclusivité sur ce genre de choses » grimaça Rafael alors qu’il s’excusait pour l’échange houleux auquel l’inconnue avait assisté. Il se mit à rire doucement tout en relevant ses yeux noirs sur elle « Vous avez raison. C’est donc vous qui devriez être désolée pour moi ». Il plaisantait un peu. Un petit rire suivit « Cela signifie « papa » en espagnol » et acquiesça de la tête « Bonnie ? Comme Bonnie & Clyde ? » et ajouta « Enchanté Bonnie » tout en lui serrant la main. Il l’interrogea ensuite sur son métier « Je me doute que ce n’est pas pour homme » répliqua-t-il en se doutant que sa fille n’était pas partie voler des caleçons cet après-midi. « Je suppose que ça doit être le type qui vient la chercher dans sa voiture de gangster certains vendredi soir » et il ne préférait pas imaginer que ce gangster des bas quartiers couchait avec sa fille unique. Il finit par boire un verre cul sec et fit un signe négatif de la tête en se resservant un nouveau whisky « C’est uniquement pour calmer mes nerfs ». Être père d’une telle adolescente, qui lui rappelle constamment ses erreurs du passé, n’était pas un métier tranquille.
« Je dirais sept ans, mais ces deux dernières années… J’ai l’impression d’avoir atteint le point de non-retour avec elle ». Il était lassé et fatigué d’être en perpétuel conflit avec son enfant. Il leva son index alors qu’elle évoquait des strings et avala cul sec son nouveau verre « Jay… Je n’ai pas vraiment envie d’évoquer la vie sexuelle de ma fille ce soir » et grimaça à cette pensée. Un regard pour l’inconnu, surpris de ce qu’elle ajouta « Vous… Merci. Mais je doute qu’elle vous écoute ». Elle n’écoutait personne à part elle-même. Rafael se mit à rire de nouveau « Vous êtes curieuse vous, dites-moi » et ajouta « Sept ans. Elle s’est remariée et moi non ». En fait, il était devenu l’amant occasionnel de son ex-femme. C’était rare, mais ça arrivait. Le nouvel époux ignorait tout, tout comme leur fille, et c’était parfait ainsi. Ça serait sinon un nouveau reproche que pourrait lui faire Elena, et il ne le souhaitait pas « Et vous ? Jamais mariée et pas d’enfant, je me trompe ? » et leva la bouteille « Un autre verre ? ».
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Sam 10 Déc - 16:09
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. A venir Crédits: cherry / tumblr
« -vous ne me connaissez pas non plus. » avait répliqué Bonnie en relevant légèrement le menton. « -croyez-moi… en la voyant, je sais qu’on a de points communs. » elle n’allait pas rentrer dans les détails de sa jeunesse, mais Elena lui faisait beaucoup penser à elle, plus jeune. Et ça n’était pas un compliment. « -elle n’a pas nié, elle n’a rien vraiment volé. Je ne suis même pas certaine qu’elle allait le faire. C’était plus un… défi perso ? » oui, un truc dans de ce genre-là. Elle eut presque de la pitié pour le père en écoutant l’échange avec sa fille. Elle semblait avoir réponse à tout. « -oh je le suis ! Vraiment ! Je n’aimerais pas être à votre place. Vous avez envie de vous en débarrassez et en même temps, vous vous inquiétez j’imagine. Sans parlé d’égo, d’autorité parentale aussi… » elle grimaça en se foutant légèrement de lui.
« -non sérieusement ? Je n’avais pas deviné ! » enchaina Bonnie avec ironie. « -je ne sais pas aligner trois mots en espagnol, mais par chance quelques mots sont assez transparents. » elle n’avait pas besoin de la traduction pour capté la signification : « -c’est plutôt mignon qu’elle vous appelle encore ainsi. Et non par votre prénom. » ça avait été son cas lorsqu’elle était plus jeune. Son père n’avait jamais été présent ni exemplaire. Loin de là. « -exactement. » précisa la jeune femme qui était assez fière de l’origine de son prénom. « -ma mère était une grande fan de leur histoire d’amour. Et du coup côté femme forte et intrépide. » la jolie blonde s’était toujours employée à assumée son prénom. Elle sera la main de Rafael en disant : « -de même. » Elle précisa ensuite travaillé dans un magasin de lingerie féminine et ajouta après avoir pris une nouvelle gorgée après l’avoir observé quelques secondes : « -hum… vous êtes peut être un adepte du boxer classique, mais certain homme aiment d’autre forme de lingerie. Ça se développe beaucoup. Tout comme les cosmétiques par exemple. » un sourire en coin, taquin.
Puis elle hocha la tête avec lenteur. « -elle a quel âge déjà ? » demanda Bonnie en ayant oublié ce qui était écrit sur la carte d’identité de la petite. Elle évita de lui faire une leçon ou un exposé sur ce que pouvait être ce Jay et les problèmes que pourrait avoir sa fille. « -j’imagine que vous l’avez à l’œil… » se contenta-t-elle de dire avant de se montrer de plus en plus curieuse. « -il existe plein d’autres trucs pour se calmer les nerfs… » précisa Bonnie en le fixant du regard quelques secondes de trop, un sourire se dessinant sur ses lèvres doucement. Puis elle posa d’autres questions : « - pourtant j’imagine que ça vous inquiète. Enfin, sa mère est peut être plus douée pour gérer ça ? » il restait seulement le père. Parfois entre femmes, c’était plus simple. « -je ne sais pas si elle m’a écouté, mais en tout cas, mes mots sont parvenus à ses oreilles. Reste à voir si ils feront leur chemin.« -je fais la conversation. » précisa Bonnie avec un nouveau haussement d’épaule et un léger rire.
« -après un mariage foiré elle a remis ça ? Soit elle est dingue, soit elle est courageuse. » grimaça Bonnie en fixant le fond de son verre. Puis elle leva les yeux sur Rafael : « -je veux bien oui… » si elle devait répondre à la question, ça ne serait pas refus. « -jamais mariée, mais j’ai une fille. Elle a 17ans… l’âge que j’avais que je l’ai eu. » un léger silence avant d’ajouter : « -j’ai des nouvelles de temps à autre de sa famille d’adoption. Elle vis en Irlande. » aller savoir pourquoi elle avait répondu la vérité. D’ordinaire, elle n’en parlait jamais. A personne. Peut-être pour montrer à Rafael ce qui pouvait arriver à sa fille ?
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Sam 10 Déc - 16:51
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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Rafael resta quelques secondes à la fixer, puis abdiqua « En effet. Je ne vous connais pas », mais il avait la soudaine impression que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’ils ne fassent plus amples connaissances. Il tourna la tête vers la porte d’entrée du bar, comme s’il allait apercevoir sa fille, et souffla un « J’espère qu’elle s’en sortira aussi bien que vous… ». Oui, il l’espérait du fond du cœur. Il aspirait à retrouver une entente cordiale avec son enfant, et ne plus éprouver cette appréhension à chaque fois que son portable sonnait et que c’était un numéro inconnu, par crainte d’apprendre qu’elle avait été retrouvée morte dans un accident de voiture, ou qu’elle était à l’hôpital après avoir subit un viol… C’étaient peut-être une déformation professionnelle de penser ainsi, mais le comportement d’Elena ne lui donnait malheureusement pas souvent tort de penser ainsi… Il fixa à nouveau l’inconnue qui avait ramené sa fille au bar « Elena n’a pas besoin de se mettre au défi. Elle cherche seulement à jouer pour voir jusqu’où elle peut aller avant que je disjoncte ». Elle attendait peut-être une gifle ou qu’il l’abandonne, tout simplement. Peut-être pour lui rappeler qu’elle avait raison, qu’il n’était pas fait pour être père. L’échange qui suivit lui donnait, une fois encore, raison. Par chance, son inconnue faisait preuve de sollicitude à son encontre. Elle parvenait même à le faire rire de sa propre situation « J’aurais plutôt dit que je l’aime. Ça reste mon enfant, mais j’avoue que parfois, j’aimerais abandonner » et ajouta « Le seul souci, c’est que c’est déjà ce qu’elle me reproche ». De ne jamais avoir été présent dans sa vie. Jamais présent pour elle et sa mère.
Le latino se mit à sourire par amusement face à la remarque de l’inconnue « Il ne manquerait plus que ça ». Il acceptait bien des choses de la part de sa fille, mais pas d’être appelé par son prénom. Il restait son père, peu importe les erreurs qu’il avait commises. Rafael finit par enfin connaître le prénom de son inconnue. Bonnie. Il trouvait ça charmant et l’anecdote qui en était l’origine tout autant « J’ai l’impression que c’est un prénom qui vous va comme un gant » répliqua-t-il avec un petit sourire en coin. Il lui serra la main et haussa les sourcils, surpris d’entendre que des hommes aimaient ce genre de tenues « J’aime la lingerie féminine, mais pas sur moi ». Quant aux cosmétiques, il se mettait un peu de crème avant le coucher et au lever du matin, mais il s’abstint de le dire à Bonnie. Elle n’avait pas besoin de le savoir. « 17 ans…Elle vient de les avoir » et il n’avait pas hâte de la voir arriver à ses vingt-et-un an. Concernant son petit-ami actuel, le latino acquiesça « Oui, mais je le soupçonne de trafiquer avec un petit gang du sud de Miami » et il n’aimait pas cette idée-là. Un regard pour le verre, puis pour Bonnie et se mit à sourire, presque charmeur « Et vous avez quelques exemples à me donner ? Non parce que je suis ouvert à toutes les propositions ». Finalement, il allait peut-être s’arrêter de boire… Après un dernier verre « Angie a toujours su parler à Elena. Elles ont souvent été seulement que toutes les deux. Je pense que ça aide à construire des liens ». Quant à lui, il passait son temps au travail. Un sourire « Seul l’avenir nous le dira » et acquiesça « Je vois ça ».
« Je suis en tort dans notre divorce. Angie méritait mieux et elle a apparemment trouvé vu que ça fait cinq ans qu’ils sont mariés ». Bon, il fallait seulement omettre l’infidélité de cette dernière avec lui. Mais généralement, ça se déroulait en souvenir du bon vieux temps. Il servit un nouveau verre à Bonnie et fut surpris de sa réponse. Elle était maman. Une adolescente également… Il resta silencieux à son tour, la laissant poursuivre et acquiesça « J’ai été maladroit, excusez-moi » et ajouta « Elle connait votre existence ? » et ajouta « Je fais la conversation ». Un regard pour Jason qui gérait seul le bar sans difficulté, et reporta son attention sur la jeune femme « Et le père ? ».
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Charly
Sam 10 Déc - 17:52
Bonnie Brennan
J'ai 34 ans ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis à libre comme l'air et je le vis plutôt bien. A venir Crédits: cherry / tumblr
Bonnie avait finit pour sourire au Papito de la gamine. Non, ils ne se connaissaient pas. Et ce qu’il ajouta la fit sourire de plus belle. « -encore une fois, vous ne me connaissez pas. » elle n’était pas certaine qu’il rêve que sa fille devienne vendeuse de petites culottes. Quoi que ça n’était pas le pire. « -ça va lui passer. » avait elle ajouté. Il fallait juste éviter qu’elle se traine trop de casseroles au cul après ces quelques années de crises existentielles. Une fois accoudé au bar, elle avait lancé la conversation en parlant de la jeune fille. Elle avait sourit en baissant le regard, parlant alors en experte elle répliqua avec douceur : « -elle veut que vous lui accordiez de l’importance. Même si c’est de la colère, c’est toujours une certaine forme d’importance. » plus elle faisait de connerie, plus son père la voyait. C’était con, mais c’était presque comme un automatisme chez les gosses. Depuis tout petit. « -abandonner ou l’abandonner ? C’est différent… » elle savait de quoi elle parlait. « -elle ne réalise pas qu’elle a de la chance que vous soyez présent. Elle finira par le comprendre… vous semblez tenté de faire de votre mieux avec elle. » ça se voyait qu’il l’aimait sa gamine même si elle lui créait des cheveux blancs.
Bonnie sourit, de ce sourire mélangeant douceur et espièglerie. « -c’est ce que je faisais… je l’appelais Hal. » répondit la jeune femme, comme pour lui prouver qu’elle avait vraiment des points communs avec sa fille, même s’il ne voulait pas le croire au départ. Ils finirent pas se donner leurs prénoms. « -j’essaie de moins attirer les flics… » elle espérait surtout ne pas mourir comme elle. La jolie blonde se pencha pour prendre une coupelle avec des cacahuètes, en avala deux et commenta : « -de toute manière, il est claire que plus vous allez lui interdire de le voir, plus elle le fera… et ça sera pire que mieux. » enfin, ça il le savait sans doute déjà. Elle parlait en connaissance de cause. 17ans… elle en avait fait des conneries à cet âge-là. « -oui bien sur… le sport pour commencer. Aller se coucher aussi. Faire du sport coucher… ça fonctionne aussi… » à nouveau son petit sourire espiègle sans le quitter des yeux.
Mais elle revint sur le sujet de la gamine, évoquant la mère. « -pourquoi ne reste elle pas chez sa mère dans ce cas-là ? » demanda la jolie blonde. « -non, oubliez, je vais peut-être un peu trop loin là. » elle ne savait pas comment ils étaient organisés dans leur garde. Elle posa une question sur le divorce. Oui ba en fait non, elle n’allait pas arrêter. « -attendez… sept ans depuis le divorce. Deux ans plus tard elle se remariait ? Wahou… » elle resta presque dubitative devant ce constat. « -et dans une couple y’a jamais qu’un seul fautif. » précisa la jeune femme avant qu’il ne lui retourne sa question. Avec décontraction elle prit de nouvelles cacahuètes et répondit : « -hé non vous excusez pas. J’aurai pu vous mentir ou ne rien dire. Ou encore vous dire d’aller vous faire voir et partir. » elle lui adressa un sourire presque tendre alors qu’il reprenait ses propres mots. « -elle veut me rencontrer… c’est moi qui suis pas prête à la voir. Elle a une super famille, une super vie… et… » elle haussa les épaules jusqu’aux oreilles : « -y’a pas de place pour moi. Et puis pour lui dire quoi… » elle avala une gorgée lorsque Rafael demanda pour le père : « -un connard. Ça vous va comme réponse ? » un sourire et elle précisa : « -j’étais jeune, belle et rebelle. Il avait quelques années de plus. Quand je lui ai annoncé la nouvelle, vous vous imaginez bien qu’il n’a rien voulu assumer. Il a salit ma réputation par la même occasion, me faisant passer pour une fille facile. » elle fixa son verre à moitié vide : « -il est mort quatre ans plus tard. Un trafic qui a mal tourné… » elle regarda Rafael quelques instants et ajouta : « -je sais, maintenant vous vous dites que vous avez parlé trop vite là dehors, tout à l’heure hein… lorsque vous disiez que vous espériez qu’Elena s’en sortirait comme moi. » ça ne faisait pas rêver. Au contraire, ça devait peut être le faire paniquer. « -ça fait longtemps que vous tenez votre bar ? » demanda t elle ensuite pour changer de sujet. « -très masculin mais j’aime bien… vous organisez des soirées parfois? »
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Manhattan Redlish
Sam 10 Déc - 19:39
Rafael Melendez
J'ai 38 ans ans et je vis à Miami, Etats-Unis. Dans la vie, je suis un ancien flic du 12th district et propriétaire d'un bar et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt bien. Après un passage de deux ans dans une université de bas-étage à Miami, Rafael est entré à l’école de police avec pour objectif de protéger et de servir. Il rencontra sa femme quelques mois avant son incorporation, et elle tomba rapidement enceinte, bousculant quelque peu ses projets de vie. Ils emménagèrent donc ensemble et se marièrent à la mairie sans leurs familles. En tout intimité. Mais bien vite, ce fut la désillusion pour son ex-femme qui se retrouva à élever seule leur fille. Rafael cumulait les infiltrations de plusieurs mois. Des mois sans entrer en contact avec sa famille. Sa mutation à la criminelle ne fut pas suffisant pour sauver son mariage et divorcèrent après dix ans de mariage. Il quitta la police quelques années après pour ouvrir un bar, mais le mal était déjà fait. Angie lui avait pardonné, mais ce n’était pas le cas d’Elena qui décida de lui rappeler, quotidiennement, qu’il n’est pas réellement son père… Peu importe ses efforts pour rattraper le temps passé
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L’inconnue l’intriguait. Elle semblait se retrouver dans le comportement d’Elena. Il avait beau la contredire, elle ne cessait de lui rappeler qu’il ne la connaissait pas. Pourtant, au premier regard, elle semblait être une femme rangée et qui avait décidé de tirer un trait sur un passé semblablement tumultueux. L’entendre répéter ces mêmes mots le fit sourire « Vous avez raison. Je ne vous connais pas ». Il abdiquait. « À moins qu’il soit tard… » répliqua-t-il sur un ton défaitiste. Combien de fois s’était-il retrouvé confronté à ce genre d’adolescents qui n’étaient jamais sortis de ce cercle infernal ?! Certains se faisaient tuer dans la rue, d’autres terminaient en prison, et les plus chanceux bossaient dans un fast-food pour payer le loyer et les couches du nouveau-né qu’il avait eu à quinze ans… Il craignait que la même vie soit destinée à Elena si elle ne changeait pas rapidement de comportement. La conversation se poursuivit dans le bar, l’inconnue lui donnant des conseils pour l’adolescente rebelle « Je lui en accorde. Aujourd’hui. Elle me fait payer mes dix années d’absence et mon divorce ». C’était légitime. Elle avait grandit sans vraiment connaître son père. Un regard pour Bonnie et rétorqua « Abandonner » sans être un tant soit peu curieux qu’elle l’interroge ainsi sur sa formulation. Il avait beau être désespéré, elle restait son enfant, la chaire de sa chaire. Il serait toujours présent pour elle. Seulement, il ne le serait plus de la même manière qu’aujourd’hui… Rafael finit par sourire avec douceur aux paroles de l’inconnue « J’essaie, mais pas assez apparemment », et Elena ne lui laissait pas vraiment l’opportunité de faire davantage, de prouver sa bonne foi.
« Il faut croire que vous aviez raison et que vous ressembliez à Elena. Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter cela ? ». Après tout, il se confiait à elle, pourquoi serait-il le seul ?! Un petit rire résonna ensuite quand Rafael souligna la ressemblance de personnalité avec son homonyme « Vous êtes mal tombée alors. C’est un bar de flics ici » et ajouta « Ils ne le sont pas tous, je vous rassure ». Mais certains de ses anciens collègues, et des jeunes recrues, aimaient venir ici à la fin du service ou de la semaine pour décompresser un moment. « Je sais bien, mais je ne peux pas l’autoriser à voir ce morveux quand même. Si ?! » et voilà qu’il se retrouvait à lui demander des conseils pour bien agir avec sa fille et qu’elle ne se retrouve pas à dealer dans la rue, ou dans un immeuble miteux, une seringue dans le bras, ou bien encore un bébé à son âge. Oui, tous les scénarios catastrophes lui passaient en tête depuis quelques années. Il finit par avaler cul sec son verre de whisky, et cela, dans l’unique but de se détendre un peu. Bonnie expliqua qu’il y avait d’autres moyens de se détendre. Il l’écouta donc avec une attention certaine, et se mit à sourire davantage en l’entendant évoquer le sexe de manière implicite « J’hésite entre les trois. Le seul souci pour le troisième, c’est que je suis seul » tout en lui rendant son regard appuyé.
Elena fut finalement un bon sujet de conversation car ils leur permirent de faire descendre la température de quelques degrés. Il fut surpris de la voir se reprendre en considérant sa question peut-être un peu trop indiscrète « Non, non, ce n’est pas indiscret. On a fait garde partagée depuis que j’ai pris ce bar. Je la récupère de temps à autre dans la semaine ». Ils avaient tenté de faire cela à l’amiable. La seule complication venait d’Elena. Rafael se mit à rire ensuite quand Bonnie fit quelques calculs « On ne s’aimait plus depuis un moment. On restait pour Elena ». Alors ça ne l’avait pas surpris quand elle s’était remariée deux ans après « Elle connaissait Roger du travail et était amis de longue date ». Il l’avait même soupçonné d’avoir eu une aventure avec lui durant un temps, causant quelques tensions supplémentaires entre eux « Pour le nôtre, si. On fait exception ». Angie avait été une femme et une mère constamment présente. Ce qui n’avait pas été son cas. Ce fut au tour de Bonnie de jouer au jeu de la confidence et ce fut ainsi qu’il appris qu’elle était également mère d’une adolescente « Je prends note pour la fois prochaine alors ». Apparemment, Rafael comptait la revoir à nouveau. Il hocha lentement de la tête « Vous devriez la rencontrer. Lui dire la vérité ». Même si lui-même ignorait ce qui s’était passé. Le latino l’interrogea donc sur le père et sa réponse le fit rire « Il va falloir me donner plus de détails, parce que des connards, il y en a partout ». Il eut soudainement une impression de déjà-vu avec Elena et Jay… « Vous avez raison. Elena vous ressemble peut-être plus que je ne pourrais le penser… » et ajouta « On pourrait appeler cela le karma ? ». Il resservit un verre à son invitée et s’abstint de son côté, et répondit à Bonnie « Je n’ai pas pensé ça et vous ne devriez pas faire ça. Tentez de deviner ce à quoi je pense » et lui sourit avec douceur « Je me disais que je n’ai pas envie qu’Elena vive la même chose avec Jay, mais que si ça arrive, j’espère qu’elle s’en sortira aussi bien que vous aujourd’hui ». Il se servit un café et une bière pression pour un client qui le lui demanda, et lui rendit la monnaie tout en répondant « Quatre ans, peut-être cinq » et sourit tout en jetant un regard autour d’eux « Je fais des soirées match, parfois musique avec scène ouverte pour les plus courageux. Pourquoi ? Vous avez un talent particulier ? ».
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