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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 20 Nov - 21:20

Paul Harrison
J'ai 36 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis médecin urgentiste et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.


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Paul se mit à sourire tout en rétorquant « Parce que c’était trop dur de maintenir cette distance entre vous » plus pour prononcer ces mots à voix haute que pour répondre à Judy. Finalement, il était parvenu à la faire sourire en évoquant leur nuit ensemble et se mit à rire doucement « Oui et la soirée aurait pu être dramatique », mais c’était peut-être la déformation professionnelle qui parlait en cet instant. Il était rare de passer plus d’une semaine sans qu’une victime de viol ne passe les portes de son service. Parce que Monsieur n’avait pas accepté qu’elle dise « non ». Par chance, la jeune femme était tombée sur lui cette fameuse nuit et il avait accepté qu’elle refuse d’aller plus loin. C’était son choix et il l’avait respecté. Même si ce n’était que du sexe, et qu’aucun sentiment n'était entré en ligne de jeu, il n’en restait pas moins que ça restait un acte qui se faisait à deux, et si l’un ne voulait plus, alors ça s’arrêtait là. Ce n’était pas plus compliqué. En fait, c’était même plus que simple à comprendre.

Le médecin se mit à sourire face à la déclaration d’amour que venait de faire Judy à l’homme qui se trouvait dans le lit d’hôpital, entre la vie et la mort. Il avait vu des gens s’aimer entre ces murs, mais le lien qui unissait cette femme à son patient… C’était un amour sincère et authentique. Un de ceux qui sont impossibles à briser, même avec toute la volonté du monde. « Répète-lui ces mots-là et s’il n’accepte toujours pas ton aide, tu n’auras qu’à m’appeler. Je me ferais une joie de l’accompagner dans des services où l’espoir à disparu ou lui faire rencontrer des gens qui sont seuls avec eux-mêmes pour affronter leur handicap » rétorqua-t-il non sans un petit sourire en coin. Un sourire qui disparut en voyant la culpabilité qui pesait sur les épaules de Judy « Il réussira à te convaincre à son réveil. Je ne me fait pas de souci là-dessus » et se leva, rentrant chez lui et laissant la jeune femme rejoindre Caleb.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 20 Nov - 21:23

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Tout le long de son absence, Caleb était resté près de son corps. Comme s’il savait qu’il ne devait pas s’en éloigner au risque de ne jamais pouvoir revenir. Christy, quant à elle, faisait des aller-retour comme bon lui semblait, suivant sa fille, son mari et revenant, de temps à autre le rejoindre lui, pour l’aider et le guider. Le thérapeute observa les infirmières prendre soin de son enveloppe charnelle, de ses cicatrices. Quelques fois, il s’autorisait un regard sur les machines comme pour s’assurer que son cœur battait toujours, et vers la porte, dans l’espoir de voir rapidement revenir la femme qu’il aimait. Un sourire étira rapidement ses lèvres lorsqu’il la vit revenir. Il éprouva cette sensation de sa main dans la sienne, et s’approcha de Judy « Tu devrais t’allonger à côté de moi… Tu n’imagines même à quel point c’est dur de te voir là sans pouvoir te toucher… » souffla-t-il en prenant place à ses côtés sur le rebord du lit, son regard sur elle « Pense à toi aussi mon cœur. Tu as besoin de te reposer. Je ne t’ai pas vu aussi épuisée que depuis… » et se tourna vers Christy assise sur un fauteuil derrière lui « Depuis mon décès ». Il acquiesça et reporta son attention sur la jeune femme « Tu devrais le dire à ta mère. C’est elle qui m’interdit de revenir tout de suite ! » murmura-t-il à son oreille « C’est pour ton bien que je dis ça ! » et il se mit à sourire « Je sais ». Il posa sa main sur celle de la jolie rousse « Non. Ne les préviens pas ! Attends que je revienne. Ils n’ont pas besoin de savoir tout de suite ». Il ne voulait pas que Rose accouche précipitamment sous le choc de la nouvelle ou que Tyler stresse davantage.

Au fur et à mesure de la conversation, Caleb souriait ou se rapprochait d’elle, lui répondant comme s’ils étaient dans le même univers. Parfois, c’était Christy qui intervenait à sa manière, y allant de son commentaire. Elle lui manquait terriblement… Puis elle se leva à l’arrivée de sa famille. Sa mère, son père et Trish étaient venus. Ils étaient tous présents. « Tu peux y aller mon cœur, je t’attends patiemment » rétorqua-t-il en posant sa main sur son propre corps « Toi aussi tu as intérêt à tenir parole ». Il posa sa main sur l’épaule de sa mère quand elle arriva à sa hauteur alors que Christy avait décidé d’accompagner Judy jusqu’à son appartement « Il a l’air si … paisible » « Qu’il ne prenne pas trop ses aises là-haut, il faut qu’il revienne ! » avait rétorqué son père, ce qui avait fait rire Caleb avait de sentir une atroce douleur dans la poitrine qui le fit crier, le mettant à genoux, sa main sur son torse « Qu’est-ce qui se passe ?! Christy ! Qu’est-ce que j’ai ! » rétorqua-t-il empreint de panique. La mère de Judy leva les yeux vers le corps du thérapeute « C’est ton corps… Ton cœur lâche… ». A genoux au pied de son lit d’hôpital, il regardait avec désespoir le personnel médical s’afférait autour de lui pour le maintenir en vie alors que sa famille était effondrée et poussée vers la sortie « Tu dois tenir Caleb ! Tu m’entends ! » demanda Christy, le visage de son gendre entre les mains « Pour elle ! Elle ne peut pas te perdre ! Tes parents et ta sœur non plus ! » « Ça fait tellement mal ! » et grogna de douleur tout en se recroquevillant sur lui-même, puis plus rien… Il prit une grande respiration qui était inutile dans son monde et se redressa « Les constantes sont revenues à la normale ! » « J’ai bien cru qu’on allait le perdre… » « Prévenez le Dr. Harrison et son chirurgien, le Dr. Granger, qu’ils le gardent sous surveillance les prochaines heures » « Vous pensez qu’il va parvenir à se réveiller ? » « Je l’espère… Sinon… » et resta silencieux. Le thérapeute regarda tour à tour chacun des médecins qui sortaient de sa chambre, et ressentait leur inquiétude « Ils sont inquiets » « Tu vas devoir te préparer à te réveiller avant que ton corps ne lâche à nouveau Caleb » « Mais vous avez dit… » « Je sais ce que j’ai dit. Mais tu les as entendus tout comme moi. Tu dois te réveiller ! » « Je ne suis pas encore prêt… Mon cœur… Encore un peu de temps » alors qu’il se passa le thorax, comme s’il ressentait encore la douleur « Je veux que Judy revienne… » murmura-t-il.


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Charly
Dim 20 Nov - 22:03

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy était épuisée. Mais elle était bien trop angoissée et inquiète pour l’état de Caleb pour prendre un véritable repos. Elle avait cette peur qu’il ne disparaisse alors qu’elle n’était pas là, présente à ses côtés. C’était une véritable torture. Alors pour tenter de s’apaiser, elle lui fit la conversation. A nouveau elle fut parcouru de ce frisson si particulier. « -je sais que tu m’entends… j’en suis certaine. » avait elle soufflé en le couvant d’un regard plein d’amour. « -quand tu ouvrira les yeux, je serais là. Et je serais là aussi après… tu m’entends ? On va traverser tout ça ensemble. » elle voulait comme préparer le terrain. Si elle lui disait encore et encore ces mots, alors il ouvrirait les yeux et ne chercherait pas à la repousser. A nouveau elle lova sa joue dans la main de Caleb, elle était si froide. Avec douceur, elle remonta la couverture sur lui, caressant son torse par-dessus. « -je suis tellement désolée mon amour d’avoir perdu tout ce temps… » elle s’en voulait pour ça aussi.

Un sourire tendre alors que des larmes perlaient à nouveau sous ses yeux. « -hé du coup… j’ai pas encore pu te dire merci pour ta surprise… » elle avait prévu de le faire lorsqu’il serait venu la chercher. « -ils sont magnifiques… ils vont devoir attendre un peu pour être installés… Mais… merci… même si je sais que tu as dépensé une fortune. » elle embrassa la paume de sa main. Quelques temps après, la famille de Caleb arriva et Judy décida de s’éclipser. Elle prit un taxi pour se rendre chez son père. Il lui sauta presque dessus pour avoir des nouvelles. Judy lui expliqua, tenta de le rassurer, essayant d’être confiante. « -je prends quelques affaires et je retourne à l’hôpital. » elle grimpa les marches pour se rendre dans sa chambre et fit un sac rapide. Quelques vêtements, des affaires de toilettes. Elle caressa son chat qui dormait sur son lit. Après un baiser sur la joue de son père, elle reprit un taxi direction l’appartement de Caleb.

Elle glissa la clé dans la serrure avec une certaine appréhension. Un peu comme si elle devait se dépêcher. L’appartement lui parut si vide, si froid… Willy vint directement se coller dans ses jambes. « -viens là toi… » souffla Judy en le prenant dans ses bras. Elle lui expliqua ce qui s’était passé, lui confiant qu’elle allait aussi prendre soin de lui. Puis elle le laissa près de sa gamelle qu’elle avait rempli. Elle se dirigea vers la salle de bain et prit une douche en utilisant le savon de Caleb. Son odeur lui fit du bien, même si elle pleura à nouveau, nue sous l’eau chaude. Elle s’habille avec des vêtements propres et enfila un pull capuche qui appartenait à Caleb. Elle prit quelques affaires à lui, ainsi qu’un nécessaire de toilette. Une dernière caresse pour Willy et elle quitta l’appartement. Les marches pour monter à la chambre, les étages à gravir… Rien n'était adapté pour un fauteuil… est ce qu’elle devait se mettre à chercher un autre logement ? Est-ce que c’était trop tôt encore ?

Armée de ses deux sacs, elle entra discrètement dans la chambre. Aux visages de la famille de Caleb, elle su qu’il s’était passé quelque chose. « -il a ouvert les yeux ?! Qu’est ce qui s’est passé ?! » Trish prit sur elle pour lui expliquer. Le cœur de Caleb s’était emballé. On leur avait demandé de sortir. Judy sentit son propre cœur louper un battement. « -mais maintenant ça va… » avait ajouté Sam avec une certaine confiance dans la voix. « -tu devrais dormir un peu pendant que nous sommes ici… » proposa Ellen en passant un bras autour des épaules de Judy. « -je vais chercher du café avec papa. » un hochement de tête et Judy se permis d’approcher de l’homme qu’elle aimait. « -je suis revenue… visiblement tu as fais peur à tout le monde. » elle posa sa main sur le cœur de Caleb qui battait dans sa poitrine. « -accroches toi… » elle se pencha et embrassa ses lèvres avec douceur. C’était la première fois qu’il ne répondait pas à l’un de ses baisers. Judy espérait qu’il était capable de sentir la force de son amour. Puis avec lenteur, elle recula de quelques pas afin de s’allonger sur le lit de camp. Ellen avait raison, elle devait dormir un peu. Elle y parviendrait mieux si quelqu’un était là pour veiller sur Caleb.  

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Dim 20 Nov - 22:29

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb ne put s’empêcher de sourire devant la perspicacité de la femme qu’il aimait et souffla un « Oui, je t’entends mon cœur » tout en posant sa main sur la sienne avec douceur. Il aimait le regard qu’elle posait sur lui en cet instant « J’aurais aimé ne jamais te faire endurer ça Judy… Si j’avais fait attention ce soir-là… » et sentit sa gorge se nouer. Pas parce qu’il allait souffrir à son réveil, mais parce qu’il la faisait souffrir elle, alors qu’il lui avait promis que ça ne se reproduirait pas. Elle avait peur et il était incapable de la rassurer de là où il était, et à son réveil, il n’était pas certain d’avoir la force pour cela… Ce qui le tuait de l’intérieur… Il posa sa tête contre la sienne « Arrête de t’excuser. Tu n’as rien fait de mal » en espérant qu’elle entendrait ces mots-là également. Il se recula, sans que sa main quitte celle de la jolie rousse et se mit à sourire en se souvenant de la surprise, et se tourna vers Christy « Je lui ai acheté les miroirs pour son studio. Elle les voulait tellement » « Je sais » et se mit à sourire « Je te remercie pour elle ». Caleb hocha lentement de la tête et posa à nouveau son regard sur la jeune femme « Voir ton sourire éclairer ton visage n’a pas de prix à mes yeux Judy. Je savais qu’ils allaient te plaire. Je voulais contribuer à ton projet à ma manière ». Parce qu’il croyait en elle, en son projet de studio de danse. Le beau brun ne souhaitait pas que l’argent soit un frein à son épanouissement professionnel.

Durant son absence, le cœur de Caleb décida de lâcher soudainement, brutalement. Son corps avait mal, mais pas seulement. A genoux sous le coup de la douleur, il espérait que ça arrive à son terme. Face à la réalité des évènements, Christy le prévint qu’il n’avait plus le choix dorénavant. Il devait revenir, au risque de ne plus avoir le choix si ça se reproduisait. S’il ne voulait pas rester coincé de ce côté-là du monde avec les autres défunts, il devait retourner auprès des siens. Caleb avait besoin de temps. Il le sentait. Il le savait. Toutefois, en voyant Judy arriver à ses côtés, en sentant sa main sur son cœur, il sut qu’elle avait eu peur… Il posa ses doigts sur ses lèvres, sans la possibilité de lui rendre son baiser « Je vais revenir Judy… » et la laissa s’allonger sur le lit de camp à ses côtés. « J’ai toujours aimé la regarder dormir ». Le beau brun observa sa mère et son père revenir dans sa chambre avec Trish et sourit alors qu’ils les voyaient rire en se rappelant les souvenirs d’enfance. « Ils parlent de mon premier match de baseball » « Tu étais promis à un bel avenir » « Si mon épaule ne m’avait pas lâché » « Oui… » « Mais je n’aurais pas aidé tous ces gens et je n’aurais pas rencontré Judy. Elle n’aime pas le baseball » répliqua-t-il avec douceur en la regardant dormir. Il se rapprocha d’elle et passa ses doigts dans ses cheveux « Repose-toi. Je ne vais pas tarder de toute manière » « Tu te sens prêt ? » « Pas vraiment, non. Mais ai-je le choix ? » « Dis-lui que je l’aime et que je veille sur elle » « Promis ». Il ferma les yeux et lorsqu’il les rouvrit, ce fut une lumière blafarde qui l’agressa et il entendit au loin « Il se réveille… Judy ! Caleb se réveille. Maman, va appeler une infirmière ». Quant au beau brun, il puisait dans toutes ses forces pour garder les yeux ouverts et murmura un « Christy… » à peine audible.

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Lun 21 Nov - 9:42

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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En revenant à l’hôpital, Judy apprit que Caleb avait fait une sorte d’arrêt cardiaque. Elle ne demanda pas plus d’explication, elle savait seulement que c’était son cœur… Elle s’était approchée du lit, posa sa main avec douceur sur le torse de Caleb. Bien sur qu’elle avait peur. Bien sur qu’elle était paniquée de s’imaginer qu’il aurait pu mourir en son absence. Sans qu’elle puisse lui dire au revoir. Cela lui faisait vraiment se rendre compte de ce qui pouvait les attendre s’il ouvrait les yeux. Juste après l’avoir embrasser, elle ferma les paupières, les larmes coulant sur ses joues. Elle ne le dit pas tout haut, mais elle commençait à envisager la possibilité d’une fin. S’il était trop fatigué, si c’était trop dur de lutter… Cela lui crevait le cœur de penser ainsi. Et pourtant, c’était une éventualité. Il avait aussi le droit de choisir d’arrêter là. De choisir la douceur et le repos. Un frisson, un doux sourire et elle prit la décision de s’allonger un peu. S’il décidait de se battre, il aurait besoin d’elle en pleine forme. Elle devait prendre du repos. Pour être forte pour lui et avec lui.

Elle ferma les yeux et sans doute bercé par le bruit des machines, elle parvint à s’endormir. Ou peut être était ce grâce à son imagination. Cette sorte de sensation qu’il était là, tout prêt. Elle visualisait son sourire, ses bras autour d’elle. Elle avait niché son nez dans le pull qu’elle portait. Le parfum de Caleb était imprégné. Cela la rassurait.

Quelques temps plus tard, elle fut réveillée en sursaut par la voix de Trish et un affolement général dans la chambre. La jolie rousse s’était redressée, puis levée sur ses deux jambes mais elle fut incapable de s’approcher du lit. Elle voyait le visage de Caleb contracté sous la douleur. Il avait mal. Il souffrait… c’était insupportable à regarder. Le personnel prit les choses en main et Judy vint serrer Trish dans ses bras. Autant pour la sœur de Caleb que pour elle. Son regard le quittait pas des yeux l’homme qu’elle aimait. Et elle ne cessait de prier : tu peux le faire. Je sais que tu es fort. Je suis là. Nous sommes tous là pour toi. Tu n’es pas seul face à tout ça. Je t’aime… je t’aime… je t’aime…  Si seulement il était capable de l’entendre par télépathie. Impossible d’approcher. Pour éviter de gêner. Il devait être complètement perdu. Elle avait tellement envie de le rassurer, de lui dire de vive voix qu’elle était là. Que tout irait bien.  

Manhattan Redlish
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Lun 21 Nov - 20:31

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie. 
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Après que son cœur ait décidé de s’arrêter soudainement, Caleb prit la décision de revenir auprès des siens, dans le monde réel. Une appréhension au creux de l’estomac et il ferma les yeux pour les rouvrir dans son propre monde. La lumière blafarde au-dessus de son lit lui agressa la rétine, mais ce n’était rien comparé au reste de son corps. Il avait mal à chacun de ses membres, de la tête jusqu’au bassin. Caleb avait l’impression de se retrouver à nouveau sur le trottoir de la 6ème avenue après son accident… Il grimaça de douleur alors qu’il s’efforçait de garder les yeux ouverts, puis soudainement plus rien. Tout son corps se détendit et il referma les yeux. Caleb se retrouva de nouveau debout, au pied du lit, les mains maintenant avec force la structure à laquelle il se rattachait et il se surprit à être essoufflé, avant de se rendre compte qu’il n’avait soudainement plus mal. Il se redressa et passa ses mains sur son corps avant de reculer d’un pas, comme pour s’éloigner au plus vite de son enveloppe charnelle « Plus jamais ! Tu m’entends ! Plus jamais… Ça faisait trop mal » et posa ses mains sur ses cuisses « Je ne sentais plus mes jambes… Christy… Je ne sentais plus mes jambes ». La mère de la jeune femme vint jusqu’à lui et posa sa main dans son dos « L’accident t’a laissé des séquelles. J’ai entendu les médecins parler d’une fracture de la colonne vertébrale et de la moelle épinière atteinte ». Le beau brun eut l’impression d’avoir une enclume sur la poitrine et se pencha en avant, les mains sur ses genoux, encaissant toutes ces informations. Il n’avait pas réalisé jusqu’alors. « Tu dois y retourner Caleb. Pour Judy, Trish et tes parents ». Le thérapeute se redressa et eut un petit rire nerveux « Hors de question ! » « Tu ne peux pas les laisser ainsi » rétorqua Christy en désignant sa sœur et Judy dans les bras de l’une de l’autre, apeurée.

Caleb entendit la prière de la jolie rousse alors qu’il s’approcha de cette dernière, et serra les deux femmes dans ses bras, posant son front contre celui de Judy, puis se recula « J’ai besoin de quelques temps et je le ferais… ». Il recommença une seconde fois, mais ce fut une nouvelle fois bien trop dur de résister et sombra de nouveau. Une troisième, quatrième, cinquième fois. Caleb ne parvenait pas à garder les yeux ouverts plus de quelques minutes. Et à chaque fois, la douleur était présente, constante et lancinante. Puis son cœur lâcha à nouveau, mettant à nouveau le beau brun au sol. La main sur son torse alors que les médecins tentaient de le ranimer. Puis la douleur disparaissait soudainement et il se redressa sur ses jambes. Judy était au plus mal… Et tout en la regardant avec amour, il souffla un « Je suis fatigué Christy… » « Je sais… » « Et si je n’arrivais pas à rester ? » « Alors ils devront te dire au revoir et tu resteras de ce côté-là à tout jamais » « Je pourrais rester à ses côtés ?» « Oui. Enfin, un certain temps. Parce qu’elle devra faire sa vie tôt ou tard et faire le deuil de ta disparition, de votre relation. Et pour ça, tu devras t’éloigner et prendre le chemin que prenne toutes les autres âmes sinon elle restera accrochée à ta présence à ses côtés, à cette sensation qu’elle a quand tu lui parles, et n’accepteras pas d’avancer » « Et toi ? » « Moi… J’ai une espèce de passe-droit en tant que mère. Elle a besoin de moi et je resterais autant de temps que nécessaire ». Caleb acquiesça et se rapprocha de la jolie rousse « Je l’aime tellement… » que ça lui crevait le cœur, même de l’autre-côté, à l’idée-même de la laisser seule « Et si je ne veux pas la laisser ? » « On sait tous les deux que tu l’aimes assez pour accepter qu’elle refasse sa vie avec un autre homme, et qu’elle continue de vivre sans toi ». Le beau brun se laissa tomber sur le rebord de son propre lit, observant la jeune femme et essuya vulgairement quelques larmes, puis se releva soudainement « Je peux encore essayer… » « Tu peux, tant que ton corps est maintenu en vie, tu peux le faire autant de fois que tu le souhaites ». Mais c’était cette douleur qui le paralysait. Qui faisait qu’il appréhendait chaque retour à la réalité.

Charly
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Mar 22 Nov - 10:25

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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D’accord Caleb avait ouvert les yeux… C’était positif, normalement Judy aurait du se réjouir de ça. Savoir qu’il était toujours, toujours vivant. Mais elle avait vu tant de souffrance sur son visage. Cela avait duré si peu de temps… Le cœur de la jeune femme s’était serré de voir l’homme qu’elle aimait lutter ainsi. Elle avait attendu le départ de la famille de Caleb pour s’approcher à nouveau de lui. Simplement parce qu’elle savait à quel point ils l’aimaient tous. Elle… elle était la petite amie revenue seulement depuis deux jours… Judy savait parfaitement que ce n’était pas ce que pensait Sam ou Ellen, ou même encore Trish. Cependant, c’était elle qui avait l’autorisation de rester ici le soir. Pas eux. Alors en journée, elle leur laissait la place. Quand elle fit de nouveau seule dans la chambre, rien qu’avec lui, Judy s’était approché du lit. Avec lenteur et une extrême douceur elle avait caresser la joue de Caleb. « -je sais que tu as mal… si seulement je pouvais te prendre un peu de cette souffrance… » elle se sentait tellement impuissante…

Trois jours passèrent ainsi. Trois jours à le voir revenir puis repartir en un claquement de doigt. Lorsque le cœur de Caleb avait lâché, les infirmières avaient été contrainte de faire sortir Judy par la force. Elle avait hurlé à s’en briser les cordes vocales en voyant le tracé plat, en entendant ce bip incessant. Paul lui avait administré un sédatif afin qu’elle dorme un peu. Plus les jours passaient et moins elle dormait. Elle guettait ces micro réveils, elle redoutait la suite… La jolie rousse avait les traits tirés et de belle cernes sous ses yeux rougis. Plus le temps passait, plus elle voyait sa souffrance et plus elle se rendait à l’évidence. Alors en cette fin d’après-midi, elle s’était allongée à côté de lui. Ses lèvres vers son oreille, sa main sur son cœur, elle avait soufflé : « -je sais que tu souffres… mon amour… » elle pleurait en disant cela, parce qu’elle en crevait déjà. « -si c’est trop dur… si tu es trop fatigué… alors… » que c’était dur de dire tout ça. « -alors tu peux arrêter… arrêter de te battre… et enfin te reposer… je comprends… » elle expira entre ses sanglots : « -si tu savais comme c’est dur de te dire ça… mais te voir souffrir comme ça… je t’aime Caleb… je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. » elle nicha son visage dans le cou du bel homme endormi. « -je t’aime et… je suis prête à te laisser partir si c’est trop dur pour toi… » Judy n’avait pas entendu la porte de chambre s’ouvrir par contre elle sursauta en entendant la voix de Trish : « -comment oses tu lui dire ça ?! » elle était en colère. Judy se redressa et la dévisagea entre ses larmes. « -il dois se battre ! Il ne doit pas abandonner ! » « -Trish… » « -comment peux tu lui donner une telle autorisation ! Tu n’as pas le droit de faire ça ! Il n’y pas que toi qui l’aime ! » Judy n’essaya même pas de s’approcher et resta très calme : « -je sais Trish… mais… il souffre… et si il se réveille et que… » et qu’il n’était plus lui-même. Ou qu’il avait tout oublié ! Perdre la mobilité de ses jambes étaient une chose, être enfermé dans son corps en était une autre. « -sors de cette chambre ! » Demanda la jumelle de Caleb en pointant du doigt la porte. « -Trish… » « -j’ai dis sors de cette chambre ! » hurla t elle cette fois-ci. Judy se mordit les lèvres pour ne rien répondre, se saisi du pull capuche de Caleb et quitta la pièce en pleure.

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Mar 22 Nov - 19:20

Paul Harrison
J'ai 36 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis médecin urgentiste et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.


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Durant ces trois derniers jours, Paul avait régulièrement rendu visite à son patient et à ses proches. Rarement, il croisait la route de l’un d’eux. Il ne souhaitait pas répondre aux sempiternelles questions : Quand est-ce qu’il va se réveiller ? Ou allait-il s’en sortir ? Parce qu’il n’en savait rien, et que ça commençait à l’inquiéter, lui aussi. Ils n’arrivaient pas à doser correctement les antidouleurs pour qu’il puisse garder les yeux ouverts sans avoir mal, ou pour éviter de l’endormir aussitôt administrés. Chaque corps était différent. Caleb en était la preuve. Mais plus les jours passaient et plus ses espoirs de le voir se réveiller réellement s’amenuisaient… Son arrêt cardiaque était la preuve que le corps lui-même ne parvenait plus à endurer. Pour Paul, les jours de Caleb étaient comptés, mais il ne voulait pas l’annoncer maintenant à la famille. Pas encore. Ils voulaient les laisser espérer encore un peu. Après tout, les miracles, ça existaient. Pourquoi pas lui ?! Pourquoi pas une dernière fois ?

Il s’apprêtait à voir le thérapeute et vérifier ses constantes quand une dispute lui parvint. Il n’entendit rien avec distinction, mais attrapa Judy par le bras lorsqu’elle sortie de la chambre précipitamment « Eh ! Judy ! Une seconde. Qu’est-ce qui s’est passé ? ». Il relâcha son emprise sur son bras, la regardant avec inquiétude « Judy, parle-moi » et jeta un regard à la chambre, puis à nouveau à la jeune femme « Je te propose un café et un beignet au chocolat, ça te va ? », et lui fit signe de le suivre jusqu’à la terrasse extérieure de la cafétaria « Attends-moi ici, je reviens ». Paul s’éloigna quelques minutes, le temps de revenir avec la commande et s’installa devant elle « Tu as mauvaise mine. Tu manges ? Tu dors un peu ? ». Paul ne savait pas lequel de Caleb ou de Judy souffrait le plus dans cette histoire… Il voyait la jeune femme dépérir à vue d’œil ces derniers jours et ça lui faisait mal au cœur. Ils se connaissaient à peine, mais toute cette histoire les avait rapproché, d’une certaine manière. « Raconte-moi ce qui s’est passé dans cette chambre Judy » souffla-t-il avec inquiétude.


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Mar 22 Nov - 20:02

Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie. 
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Chaque réveil était devenu une torture pour Caleb qui ne parvenait pas à garder les yeux ouverts plus que quelques secondes. Son corps était fatigué, épuisé, au point que son cœur lui-même avait fini par flancher. Il avait arrêté de battre l’’espace de quelques minutes à peine. Un répit de courte durée et une étrange sensation pour le thérapeute qui sentait, peu à peu, que la fin était proche. Il restait ainsi à fixer son enveloppe corporelle sans même s’en approcher, muré dans un mutisme de plomb. Pas même Christy parvenait à lui redonner espoir. Il devait faire un choix entre souffrir constamment pour être avec Judy, ou accepter de partir en paix comme il l’était à l’heure actuelle, dans cet autre univers. Il assistait au dépérissement de la femme qu’il aimait et de sa famille de jour en jour. Ses parents, Trish, ou encore Judy. Ils étaient tous épuisés par cette angoisse, cette attente. Il pouvait sentir l’espoir les quitter peu à peu que les jours avançaient, et ça lui faisait mal… Mais pas autant que de voir Judy prendre place ainsi aux côtés de son corps inconscient. Il pouvait sentir d’ici qu’elle n’était pas là pour prononcer des mots doux. Caleb s’approcha donc de son lit après un regard pour Christy, installée dans l’un des fauteuils, veillant encore et toujours sur son unique enfant.

Caleb s’était attendu à tout, oui vraiment à tout, sauf à ça… Les larmes coulèrent sur les joues du beau brun alors qu’il écoutait les paroles de Judy. Il mourrait de l’intérieur en l’entendant la femme qu’il aimait lui autoriser de partir, de lâcher prise, de rester dans ce monde où il n’éprouvait plus aucune douleur, sauf celle de son cœur qui se serrait en entendant les mots de la jeune femme. Elle acceptait que la douleur soit trop forte pour lui et qu’il ne veuille pas revivre cela une dernière fois. Elle acceptait qu’il les quitte à tout jamais. Caleb en avait les mains qui tremblaient. Mais il se retourna bien vite en entendant la voix de Trish résonner brutalement dans la chambre « Trish… » soupira-t-il et se retourna à nouveau vers Judy qui passa au travers de lui en quittant la chambre « Non… Judy… Ne part pas… ». Mais il ne pouvait pas la retenir. Pas de là où il était. « Que comptes-tu faire maintenant ? » demanda Christy alors que la chambre était soudainement devenue silencieuse. Le thérapeute se retourna vers cette dernière « A chaque réveil, c’est une torture… » et vit la mère de Judy hocher lentement de la tête, comme si elle acceptait son choix, mais il n’avait pas terminé « Mais la voir ainsi, c’est bien plus douloureux. Je ne peux pas les abandonner. Pas maintenant. Ce n’est pas mon heure. Je le sais. La douleur ne va durer qu’un temps. Je peux résister » « Tu es sûr ? ». Caleb regarda son propre corps « Non, mais je dois essayer. Je veux vieillir avec Judy, je veux voir mon neveu et ma nièce grandir, je veux assister aux trente ans de mariage de mes parents… ». Christy se mit à sourire et se leva pour venir l’enlacer « Je savais qu’elle avait bien choisi. Bonne chance mon garçon ». Caleb resserra son étreinte autour de Christy qui l’avait accompagné tout ce temps durant, puis ferma les yeux et les rouvrit dans la réalité.

« Une infirmière ! Il se réveille à nouveau ! » cria Trish avant de poser sa main sur son torse « Reste avec nous ! Tu m’entends Cal’ ! Reste avec nous » le supplia sa sœur jumelle alors que Caleb acquiesça. Le personnel soignant se précipita vers lui et augmenta la morphine, apaisant la douleur du beau brun qui cligna plusieurs fois des yeux et chercha un visage familier dans la chambre « Trish… » souffla-t-il alors que cette dernière se mit à pleurer avant de venir se blottir contre lui « Tu es en vie… ». Il acquiesça avant de demander « Judy ? ». Il la sentit reculer d’un pas et elle lui expliqua ce qui s’était passé, tout en concluant « Elle n’avait pas le droit de te dire de lâcher prise ». Le thérapeute poussa un soupir en regardant le plafond un instant, et ajouta « Aimer, Trish, c’est aussi accepter de me laisser partir si c’était trop douloureux… Elle a seulement pensé à moi… ». La conversation tourna court lorsque le chirurgien entra dans sa chambre « Monsieur Hamilton, j’ai bien cru qu’on ne vous reverrez plus » « Moi aussi… » « Comment est la douleur ? » « Supportable… Mais mes jambes… ». Le médecin regarda tour à tour les infirmières, puis la jumelle de ce dernier avant de répondre « Votre accident a été violent Caleb. Vous avez eu un traumatisme crânien important, une côte cassée qui vous a touché le poumon droit, et votre colonne vertébrale s’est brisée, atteignant votre moelle épinière… ». Il n’avait pas besoin de faire médecine pour comprendre ce que cela signifiait pour le beau brun qui releva la tête vers le plafond, la mâchoire serrée et les larmes qu’il tentait de retenir en vain. Ses mains s’agrippaient au drap comme si ça l’aidait. Caleb prit un instant pour lui, pour encaisser la nouvelle, prit une longue inspiration et baissa les yeux sur Toby « Est-ce que c’est définitif ? » « On en saura davantage durant les prochains jours, mais pour moi, vous avez une chance de sortir du fauteuil d’ici un an, peut-être plus, peut-être moins » « Le pire diagnostic ? » « La moelle épinière est plus atteinte que ce qu’on pense et les lésions sont définitives » « Et le meilleur ? » « Vous attaquez la rééducation dans dix ou douze mois ». Toby s’approcha de son patient, prenant place sur le rebord du lit « Caleb, vous faites partie des bons pronostics pour moi. Alors ne perdez pas espoir, compris ? Vous avez une famille qui vous aime, alors accrochez-vous » et se releva après un sourire rassurant envers son patient. Caleb acquiesça avant de demander « Docteur. Une dernière question. Est-ce que… » puis regarda Trish en se sentant soudainement gêné, puis fixa son médecin « Est-ce que je pourrais toujours avoir… Enfin vous voyez » « Des rapports sexuels ? Oui. Je ne vous promets pas quelques soucis de temps à autre, mais ça se rétablira peu à peu, comme vos jambes ». Il acquiesça, presque soulagé d’entendre une bonne nouvelle. La tête contre l’oreiller, il inspira profondément, ses doigts serrant toujours fermement le drap « Tu as besoin de quelque chose ? » demanda sa sœur « Je veux être seul quelques minutes ». Il sentit l’hésitation de sa sœur et l’entendit s’éloigner alors qu’il continuait de fixer le plafond, et craqua.


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Mer 23 Nov - 15:54

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy avait prit sur elle pour dire ces mots à l’oreille de Caleb. Elle ne l’abandonnait pas. Elle lui laissait la possibilité de partir si c’était trop dur pour lui. Elle s’était arrachée le cœur de la poitrine en lui disant cela, mais le voir souffrir de la sorte… elle en devenait malade. Elle savait parfaitement qu’il luttait pour elle et pour sa famille. Mais elle voulait qu’il pense à lui… si c’était trop dur, alors elle voulait qu’il sache qu’il pouvait lâcher prise et partir en paix. Elle ne lui en voudrait pas. Elle comprenait. Chose que Trish n’était pas en mesure de comprendre de son côté, au vu de sa réaction. Judy tenta de faire comprendre à la sœur jumelle pourquoi elle avait dit cela, mais Trish ne voulu rien entendre et la chassa des lieux. La jolie rousse quitta alors la chambre le cœur lourd, la respiration douloureuse, des larmes plein les yeux.

A peine sorti on lui saisit le bas et la danseuse eut un mouvement de recul. A fleur de peau, elle était épuisée. La dispute avec Trish n’allait rien arranger à la situation, elle le savait. Les deux femmes étaient devenue amies avec le temps. Judy savait combien Trish aimait son frère. Face à Paul, la jeune femme chercha de l’air et tenta de redescendre en pression. « -c’est rien… » souffla t elle en sachant parfaitement qu’il n’allait pas la laisser filer ainsi. Alors elle accepta l’invitation, rien que pour prendre l’air quelques minutes. Elle chassa ses larmes en se passant les mains sur le visage, se moucha avant, de fermer les yeux et d’attendre le retour de Paul. Assise là, elle se sentait tellement impuissante. Un regard pour le médecin avant de soupirer et de fermer les paupières. « -quand je mange, ça ressors. Et quand j’arrive à dormir, il y a toujours une infirmière qui débarque ou alors c’est un sursaut qui me réveille. J’ai peur… j’ai peur qu’il parte pendant que je dors… je… » elle leva les yeux vers le ciel et inspira un grand coup. « -c’est trop dur de le voir comme ça… »

En entendant la question suivante, Judy eut peur que Paul la juge. Elle fixa le café qui l’attendait sur la table et souffla : « -je lui ai dis qu’il pouvait partir si c’était trop dur… » un sanglot brisa sa phrase et elle porta une main devant sa bouche, les larmes coulant de nouveau sur ses joues. « -je sais qu’il souffre, je sais qu’il a mal. Ça fait déjà plusieurs jours. Les réveilles sont tellement court. Presque inexistants. » elle inspira avec difficultés. « -je sais qu’il s’accroche, mais je voulais qu’il sache que si c’était trop dur alors… enfin que s’il décidait de ne plus lutter, et bien… c’était ok… que je comprenais » elle porta sa tasse de café à ses lèvres, la main tremblante. « -Trish a entendu mes mots… et pour elle… » Judy ferma les yeux quelques instants : « -pour elle je n’ai pas le droit de dire ça. » c’était aussi simple que ça. Elle ajouta rapidement alors que la politesse reprenait le dessus: "-et je la comprends. C'est son frère... elle l'aime et..."

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