J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Repartir, la veille, avait été la chose la plus compliquée qu’il n’eut jamais à faire. Plus que de ranger sa chambre après avoir fait l’amour avec Blanche. Parce que ranger sa chambre avait eu ce goût de pathétique et de « stupide », alors que laisser le phoque était plus comme dire Adieu. Il n’avait pas eu le temps de dire Adieu à Blanche. Elle avait disparu comme le phare qui s’éteint un peu avant le lever du soleil. Le phoque, lui, avait été avec lui dans l’eau. Et même s’il ne pouvait dire où il était tout le temps, Bryan savait qu’il était quelque part. Il avait dû rentrer en sachant ça. Il avait toujours mal au cœur pour Blanche…. Mais il y avait aussi plus. La rencontre avec l’animal lui avait donné l’impression que … Que Blanche n’était pas réellement parti. Pourtant, rien n’aurait pu le dire. Il n’y avait rien sur la plage qui pourrait faire croire que la jeune rousse était venue … mais il s’était senti mieux. Peut-être parce qu’il avait fait le deuil de cette relation qui n’avait même pas eu le temps de commencer ?
La veille, il avait vécu une expérience unique … et ce n’était que mue par l’émotion et l’espoir qu’il était retourné au même endroit, à la même heure. Il se disait que la magie pouvait opérer plus d’une fois. Peut-être que le phoque serait encore là. Il jouerait encore avec lui. Ce n’était pas exactement un jeu, mais ça avait été sans violence, sans risque. Il n’avait même pas eu envie de prévenir les gardes mariniers de la proximité de l’animal avec la berge. Parce qu’il ne voulait pas risquer de ne plus le voir. Il avait descendu les escaliers menant à la petite plage avec rapidité. Aucun risque que son cousin ne débarque cette fois. La plage était pour la recherche, et Bryan avait tous les droits de venir. Alors qu’il arrive sur la dernière marche, plus occupé à regarder ses pieds que la plage, il « ressentit » quelque chose.
Il ne saurait trop l’expliquer, parce que ce n’était pas une sensation de vent, ou une odeur, c’était comme… Il ne pourrait pas le dire. Il avait relevé la tête parce qu’il avait eu besoin de relever la tête. Et il l’avait vu, là. Il se dit qu’il ne doit pas trop garder d’espoir. Qu’il peut bien rêver, après tout. On ne dit pas « à force d’espérer, ça arrive ». Alors, il s’approche doucement, sans rien dire, la regarde.
- Blanche, demanda-t-il doucement, tu es là ?
Ils n’étaient pas Dimanche pourtant. Ils n’étaient pas hier non plus. C’était … Un jour au pif. Il devrait être en colère, être énervé, se dire qu’elle l’avait … quoi ? Il ne sait pas. Mais après tout, il n’avait jamais été normal dans cette relation. Alors, il s’approche et il la prend dans ses bras. Avec douceur. Et puis quoi ? Si elle veut partir, elle en a le droit. Il préfère qu’elle en parle, mais tant pis. Il s’approche et frotte son nez au sien avant de sourire. - Je suis tellement heureux de te voir. Comment vas-tu ? Est-ce que tu as eu des soucis ? Je …
Il se recule d’elle, toujours en la tenant par les épaules avant de rougir.
- Tu sais, si tu voulais qu’on en reste là, tu aurais pu me le dire, j’aurais compris. Je ne suis pas si … Fin, je me vante parfois mais je crois que je suis une bonne personne.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Blanche regardait les remous de l'eau et les vagues léchant le sable près de ses pieds nus. Elle souriait un peu bêtement à l'idée qu'elle recroise peut-être Bryan. Elle l'espérait du moins, tout en serrant ses genoux contre elle, l'air songeuse.
Ce fut la voix du garçon qui la ramena à la réalité, sans avoir aucune conscience du temps qui s'était écoulé. La rouquine tourna la tête pour apercevoir son amant. Ses propres yeux se mirent à briller. Il était là ! Un grand sourire naquit ses sur lèvres et elle se leva rapidement. La selkie frotta brièvement son short pour en retirer le sable, puis effectua un pas timide vers le jeune homme. Bryan, quant à lui, n'hésita pas à réduire la distance qui les séparait pour la prendre dans ses bras.
Blanche enroula ses bras autour de lui en réponse à son étreinte. Elle ferma les yeux, profitant de sa proximité avec lui, de sa chaleur, de ses émotions vives. Elle lui sourit à nouveau, pouffant quand le garçon frotta son nez contre le sien. Comme si... comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Cette aisance et cette complicité étaient naturelles.
La jeune femme leva les yeux vers Bryan, fronçant légèrement les sourcils face à ses questions.
— Je suis heureuse aussi... Euh, non, dit-elle par rapport aux soucis qu'elle aurait pu avoir.
Bryan s'écartait pour la détailler. Blanche le regarda faire avec une certaine curiosité et plaisir.
— Je... Euh... Mais, non, dit-elle avec un sourire rassurant. Je... J'avais... des choses à faire.
Elle resta évasive, elle n'était de toute façon pas assez créative encore pour inventer une excuse. Et il était naturellement hors de question de lui avouer la vérité. Cela lui avait été formellement interdit... Sa mère, décédée bien plus tôt l'avait bien mise en garde contre la cupidité des hommes et de leurs désirs. Ne jamais leur faire confiance... Même si Blanche mourrait d'envie de raconter à Bryan sa si grande particularité.
À la place, la rousse prit la main du garçon pour l'inviter à se rapprocher de l'eau.
— Tu allais nager ? lui demanda-t-elle.
Hors rp:
Sorry c'est pas terrible comme réponse
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Clionestra
Jeu 3 Aoû - 12:25
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
HRP – tant que tu t’amuses, c’est très bien (et en plus je trouve ça vraiment bien alors pas de pression !)
Voir Blanche avait retourné son esprit. Il se demandait ce qu’il devrait dire, ou faire, ou … ressentir. Il ne ressentait que le plaisir de l’avoir revu, à nouveau, ici et maintenant. Il ne sentait que la frayeur d’avoir imaginé le pire et la douceur de voir qu’elle va bien. Il n’y avait pas de colère en lui. Bryan n’était pas le genre à être en colère de toute manière. Il était content qu’elle n’ait pas eu de soucis. Après tout, il connait si peu de choses d’elle. Sa famille aurait pu lui en vouloir d’avoir découché … ou bien simplement avoir eu un appel de quelqu’un. Il se rappelle alors qu’elle n’avait pas de téléphone … mais repousse la pensée. Elle était là. Et il était heureux qu’elle le soit.
- Je comprends, fit-il avec un sourire, vraiment. C’est juste que … tu m’as manqué. Et comme je n’avais aucun moyen de … de te retrouver, j’étais …
Triste ? Désespéré ? Totalement au bord de la dépression pour une femme qu’il n’avait rencontré qu’une nuit et à qui il avait donné sa virginité –tout comme elle, il le sait- alors … Leur relation n’avait ni queue ni tête. C’était presque de l’obsession qu’il avait ressenti pour elle ce matin là. Il voulait tout savoir d’elle. Il voulait la retrouver, l’embrasser, la faire rire, la sentir. Et maintenant qu’il était là, tous les sentiments violents étaient apaisés.
- Oui ! J’allais nager ! Hier j’ai fais la rencontre d’un être particulièrement magnifique et incroyable. Avec toi, ça fait deux jours de suite que l’incroyable se produit, dit-il en entourant une main de la jeune femme dans la sienne pour se rapprocher de ses équipements.
La veille, il avait tout son attirail. Maintenant, il n’avait que le strict nécessaire. Palme, masque et tuba. Et une serviette, bien sûr… il ne pourrait pas se permettre d’aller à la plage sans serviette… Il en avait tellement qu’il pouvait passer tout l’été sans faire machine lui … Ce qui était impressionnant… il avait plus de serviette pour la plage que de caleçon, et de chaussettes. Mais ce n’était qu’un détail dans tout le reste.
- Tu connais la légende sur les phoques ? Il existerait certains phoques qui, à l’image des sirènes, peuvent prendre forme humaine. Ils sont plus intelligents, puisqu’ils peuvent comprendre les humains et sont des protecteurs des eaux. Hier, j’ai vraiment eu l’impression que c’était l’un de ceux là. Je lui ai parlé de toi, et tu es là. Je suis sûr qu’il était magique.
Il serre un peu la main de la jeune femme avant d’ouvrir son gros sac pour en sortir ce qu’il faut. Il prenait toujours tout en double. Il laisse le tout sur le sable avant de la regarder.
- Blanche, tu acceptes de venir nager avec moi ? Je pars du principe que c’était oui, mais peut-être ne le voulais tu pas ?
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Bryan avait l'air soulagé, et surtout compréhensif. Les humains étaient-ils tous aussi doux que lui ? En venant dans le monde des humains, Blanche avait pu remarquer à quel point il fallait parfois se justifier pour toutes sortes de choses. Avec leurs réflexions bien plus intenses, les hommes en venaient souvent à oublier leurs émotions, à les comprendre et leur faire confiance. Croire en ses intuitions semblait bien plus facile pour un animal qu'un humain. Blanche pensait qu'elle se trompait en pensant cela, à moins que Bryan soit exceptionnel sur ce pan-là. Cela expliquerait cette osmose entre eux, ce lien qui doucement se dessinait dans leurs jeux de regards et de sourires.
— Je suis là, maintenant, dit-elle pour le rassurer.
Et cela lui faisait plaisir d'avoir l'occasion de rester avec lui. De passer du temps à ses côtés, surtout s'il voulait les passer en mer. Elle aussi, elle avait envie de lui faire découvrir les recoins de l'île et le rythme de vie des animaux qui peuplaient les fonds marins.
Blanche serra la main de Bryan dans la sienne avec un sourire sincère. Ils s'approchèrent du rivage. Bryan déposa son sac dans le sable et s'agenouilla pour voir ce qu'il en ressortirait.
À mesure que le jeune homme parlait, la selkie plongea dans ses pensées, le regard un peu vide. Elle se força un peu à sourire et regarder Bryan pour l'admirer, et surtout ne pas lui donner l'impression qu'elle ne l'écoutait pas. Car que du contraire, elle prenait toujours plaisir à apprendre de nouvelles choses sur lui, ses hobbies ou même les coutumes humaines.
Son coeur battit la chamade quand elle comprit qu'il fit allusion au phoque. Blanche se rendit compte à quel point cela lui avait fait plaisir, lorsqu'il parlait ainsi d'elle, sans savoir qu'il s'agissait de sa forme première. Alors elle sourit, avec ce petit pincement dans sa poitrine, à l'idée qu'il ne put jamais savoir la vérité. Car sa mère lui avait déjà expliqué ce qu'il lui était arrivé, quand elle était encore en vie et qu'elle avait elle-même tenté de partager son secret... Un secret tellement lourd. Une expérience si traumatisante pour sa mère que Blanche n'avait jamais réussi à connaître l'histoire entière, tant ça lui avait coûté d'en parler.
Que Bryan jette ainsi le sujet des selkies sur la table la surprit. Ses sourcils se haussèrent légèrement et les yeux verts de Blanche scrutèrent son ami avec une émotion entre la joie et la crainte. Il connaissait son espèce ? Il... Il y croyait vraiment ?
— Tu... Tu y crois ? demanda-t-elle, un peu stressée. Vraiment ?
Les lèvres entrouvertes, comme si elle retenait son souffle, elle le regardait en cherchant à voir s'il était sérieux ou non. Mais comment pouvait-elle en être certaine ?
— Tu crois à la magie et... ce genre de choses ? précisa-t-elle.
Son regard descendit sur les affaires étalées au sol, avant de remonter vers Bryan.
— J'adore, avec plaisir ! répondit-elle à la question de Bryan.
Comment une selkie refuserait-elle d'aller nager ? Intriguée, elle prit un masque entre ses mains pour l'examiner de plus près. Elle en avait déjà vu sur les humains qui venaient parfois en mer, mais elle n'avait jamais eu l'occasion d'utiliser de pareils outils elle-même.
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Clionestra
Sam 2 Sep - 19:29
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
- Tu es là, sourit-il.
Elle était partie, et revenue… Et … Il ne sait pas comment l’expliquer, il apprécie d’être à ses côtés. La jeune femme était … douce et pure. Elle apaisait ce qui manque en lui. Il avait voulu lui faire l’amour dès qu’il l’avait vue, mais il voulait aussi la prendre dans ses bras, il voulait flâner en lui tenant la main, il voulait être terriblement et stupidement romantique au point que son cousin n’en vomisse des paillettes. C’était dire. Bref. Il sort ce qu’il faut de son sac et lui propose de nager après lui avoir parlé des selkies. Il regarde l’océan. Il regarde et écoute les vagues, sent le sel qui se percute contre les rochers.
- J’y crois, finit-il pas souffler, je crois que le monde est magique, que la magie existe. Il est juste dommage que la plupart des êtres humains soient stupides. Sans magie, nous détruisons des zones entières de coraux. Si on venait à apprendre que la magie, les selkies, les sirènes, ou même le kraken existe, au lieu de profiter de leur existence, l’humain voudra les attraper. Cela me dégoûte. Je préfèrerais être un poisson, dit-il en se relevant pour cacher son sac entre deux cailloux et s’approcher de la plage.
Il se déshabille pour être en caleçon de bain et propose son sac ouvert pour qu’elle puisse y mettre ses affaires. Il capte le regard sur le tuba et les masques.
- Si tu en as jamais mis pour de la plongée en basse océan, on pourra commencer plus prés, il ne faudra jamais que tu hésites à me dire ce qu’il te passe par la tête.
Parce que le danger, en mer, c’est de mal communiqué. C’est pour ça que les plongeurs ont des signes pour parler en plongée. Il y a bien sûr le célèbre « OK » qui est un signe avec les doigts en rond et trois doigts relevés. Avec beaucouuuup d’imagination, ça peut faire un « O » et un « K ». Puis, il y a le pouce en l’air qui, si toutes les personnes terrestres l’utilisent, ne veut clairement pas signifier la même chose selon le milieu. Dans l’eau, ça veut dire remonté. Cependant, comme il comptait aller faire une plongée de manière pas trop profonde, pour qu’il puisse lui parler quand ils remontent et profiter de sa présence plus que celle des poissons, ça ira.
- On peut aller sur les côtes, je sais où voir sans être trop profond. Il faudra juste faire attention, parfois des petits bateaux de pêcheurs, ou de trou du culs, s’approchent trop et on peut se faire blesser.
Il n’y avait jamais eu de mort, mais des peurs ça oui. Surtout l’autre enculé de Gordon Walter et son fils. Gordon était l’antagoniste de sa mère. Bryan n’avait jamais compris pourquoi sa mère, Moïra, détestait autant cet homme. Il n’y avait aucune raison. Ni même de bonne raison à avoir le poil qu’il se dresse dès que ce même homme le regarde. Il se sentait mal, comme oppressé. Son fils était un connard de base qui n’avait aucun intérêt pour l’humanité … et Bryan faisait en sorte d’éviter les deux… Sauf quand il se retrouvait coincé dans l’eau à côté de leur bateau … et que Gordon voulait absolument vérifier s’il n’avait pas blessé les jambes de Bryan en s’approchant. Connards.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Blanche avait retenu son souffle. Les selkies. Ce mystère de la nature qu'elle était. Cela sonnait comme une légende à laquelle peu d'hommes croyaient. Et pourtant... Elle était encore racontée de temps en temps, puisque Bryan était au courant. Étrange, surprenant, mais c'était agréable si le jeune homme connaissait ce mythe qui n'en était pas vraiment un...
La selkie avala sa salive, comme pour se donner un peu de courage. Bryan y croyait. Elle pourrait... mais elle ne devrait. Il le disait lui-même dans son discours... Que les hommes n'étaient pas dignes de ces cadeaux. Pourtant, le fait qu'il en parle lui-même lui donnait envie de croire qu'elle pouvait partager son secret. Elle devrait réagir. Elle aurait pu, elle aurait du. Ou pas.
Tant et si bien que Blanche préféra changer de sujet en se penchant sur le matériel de plongée, plutôt que de poursuivre sur le sujet délicat de la magie et de l'étrange créature qu'elle était. Elle attrapa un masque de Bryan, sorti tout droit de son sac. Blanche le tint de part et d'autre pour le placer devant ses yeux quelques secondes, sans l'attacher.
Elle papillonna des cils vers Bryan.
— Ça me va bien ? demanda-t-elle avec un sourire goguenard.
Elle éclata ensuite de rire, rien qu'à l'idée de bientôt le mettre "pour de vrai". Qui l'eut cru ? Qu'elle passerait dans l'autre bord ? Celui de l'humaine qui part observer son propre milieu de vie...
Bryan avait un air et un ton un peu plus sérieux. Blanche ravala son hilarité, non sans garder un petit sourire en coin. Discrètement, elle observa Bryan en train de se changer. Ne devrait-elle pas faire de même ? Elle hésita un instant, puis enleva son tee-shirt à son tour, ne portant plus qu'une petite brassière enfantine et un peu usée qui, encore une fois, était loin de cacher sa féminité. Du moins, le faisait-il de loin... Non mouillé.
Elle retira ensuite son short, un que Bryan lui avait gentiment donné quelques jours avant. Maintenant en sous-vêtements, Blanche posa les affaires qu'elle venait de retirer dans le sac, avec ses deux baskets élimées.
— Hum... D'accord, acquiesça-t-elle plusieurs fois aux propos de Bryan.
De ses doigts, elle mima un "ok" avec ce même air enfantin et taquin qu'elle avait eu plus tôt. Elle venait de mimer ce langage que certains plongeurs utilisaient entre eux, sans forcément tous les connaître.
— On commence où ? demanda-t-elle ensuite en mettant les deux mains dans le dos, le regard porté autour d'eux.
À son tour, elle réfléchit à quelques endroits où elle pourrait l'emmener. Il devait certainement y avoir des lieux sous les mers que Bryan n'avait jamais vus... et il lui tardait de les lui faire découvrir.
— Je dois prendre ça ? s'enquit-elle au dernier moment, en regardant à nouveau le masque et le tuba.
Non, vraiment... Rien qu'à l'idée de les mettre, elle était hilare.
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Clionestra
Jeu 14 Sep - 13:20
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Bryan n’avait pas du tout compris que la discussion sur les selkies avaient été important. Pour lui, il faisait la conversation sur un sujet qu’il apprécie… qu’il jalouse un peu. Il aimait tellement imaginer l’impossible. Combien de fois s’était il imaginé être un selkie a qui on avait perdu sa peau à la naissance ? N’étant pas dans ce monde, mais dans celui de la mer depuis le début ? Combien de fois avait-il espéré qu’on vienne le chercher ? Il ne pourrait pas le dire, mais il aurait aimé ça. Mais Blanche changea de sujet et il préféra ne pas y revenir. Parfois, ça ne plaisait pas aux autres d’imaginer l’impossible, c’est dommage mais il accepte. Il sourit et rit en regardant la jeune femme avec son masque.
- Cela te va parfaitement bien, tu es très belle.
Il se lève et le met un peu mieux alors qu’il sourit. Si seulement il pouvait nager sans avoir besoin de masque. Voir le fond marin avec plus de détail sans rien. Il peut voir bien, Bryan. Il pense qu’il s’est habitué à l’eau à force d’y plonger la tête … mais il continuait de devoir mettre le masque pour voir sans trouble. Il se change et fait pas attention à la jeune femme. Fin, il sait qu’elle est là, mais il ne fait pas attention à ce qu’elle porte. Il se retourne et il bug. Elle n’était pas prête à aller se baigner … et sa brassière…. Il l’observe et se sent mal à l’aise, il ne sait pas trop pourquoi ? Parce qu’elle allait mouiller ses sous vêtements, par parce qu’il était un pervers qui avait envie de se coller à elle pour l’embrasser et plus si affinité. Non. Non.
- Tu n’as pas de maillot ? Je peux te passer un short moulant…
Lui offrir, il lui offre, clairement, il prenait toujours tout en double, dont un short de maillot pour aller plonger comme il veut … Mais il n’avait jamais pensé à prendre une brassière pour une femme … Mhhhh… OK. A partir de maintenant, il gardera toujours des habits féminins dans le sac et un haut de maillot. Il s’approche et lui tend un t-shirt de maillot, c’était mieux que rien.
- Tu devrais mettre ça, tu seras plus à l’aise, dit-il en se retournant pour la laisser se changer, et je pensais passer sous la roche, il y a un endroit sympa à regarder et pas trop profond pour une première fois. Et oui. On va faire un test, voir si tu arrives à respirer avec … et sinon on avisera.
Il regarde la mer et sourit. Il aimait l’idée d’emmener la jeune femme dans son océan. De lui faire voir ce qu’il faisait pour se détendre, ce qu’il aimait, ce qui le faisait vibrer. Bien qu’elle aussi le fasse vibrer. Il se retourne doucement pour lui mettre le masque comme il faut sur ses cheveux, ayant fait de même avec le sien.