Y’en a marre de jouer aux super héros. Nan mais franchement, un coup de pied par-ci, une vie sauvée par-là, et la teuf alors ? On fait quoi pour s’amuser nous ? Faut pas croire, tous les films qu’on fait pour vous mes p’tits gars, c’est fatiguant. Alors maintenant, on va se la couler douce dans la tour de ce bon vieux Tony, boire à outrance et draguer de la gonzesse.

Voilà pourquoi je suis, depuis à peu près dix minutes, pendu par mon fut’ à la barrière de l’un des nombreux balcons de Stark, un cocktail à la main. Y’a même un petit parasol dans le cocktail ! Regardez, c’est trop mignon !
Je sens que mon bas rouge et noir commence à lâcher, et je vais me retrouver cul nu dans la piscine qui se trouve en-dessous. Bah… au moins ça rafraichira. C’est qu’il gratte ce costume à la con.

- Non ! Non, et non ! Je ne suis pas la petite cousine de Hulk !

Gamora claqua violemment son verre contre la table et fit volte-face, s’éloignant à grands pas de cet énième gus qui lui demandait encore pourquoi elle était verte. N’ayant qu’une envie, de s’enfuir de cette fille humaine insupportable, elle se mit en tête de retrouver Peter, pour qu’il la ramène. Aux moulinets de bras qu’il était en train de faire, celui-ci était en train de raconter un autre de ses pseudo-exploits à une bande de groupies auxquelles elle aurait volontiers arraché les yeux.

- Peter ! Peter, reste là, tenta-t-elle en essayant vainement de retenir l’intéressé, qui déjà s’éloignait pour un nouveau défi farfelu qu’on venait de lui lancer. Peter !

Soudain apparût dans son champ de vision un garçon en collant rouge et bleu, descendant le long d’une toile d’araignée, qui s’arrêta juste au niveau de ses yeux.

- Non, pas TOI Peter, MON Peter. Enfin pas « mon » Peter.
La zehoberei sentit ses joues vertes commencer à s’empourprer.
- Star-Lord lui Peter. Bref.
- Dis, M’dame, tu serais pas.... ?
- N’y pense même pas, gamin, le coupa-t-elle d’un regard noir.

La jeune femme aux cheveux rouges s’empara d’une coupe sur le plateau d’un serveur qui passait par là, le vida d’un trait, en prit un autre et alla s’asseoir, seule, au bord de la piscine.

Qu'est-ce que je fou là ? J'me le demande. Une invitation reçue dans la boîte aux lettres piquant ma curiosité m'a conduite jusqu'ici. Maintenant que j'y suis... Je ne suis pas certaine de comprendre comment cette invitation a atterrit dans ma boîte aux lettres. Pourquoi. Pas futée vous dites ? J'aimerais vous y voir, vous, perdue entre une extraterrestre qui hurle et des inconnus plus bizarres les uns que les autres. Vous seriez aussi perdu que moi. C'est pas ici que j'vais faire affaires moi. À moins d'en trouver un complétement torché à l'âme solitaire. Faut voir. En attendant, mon regard se pose sur ce type, peut-être le plus fêlé de tous, tenu au balcon par son slip. Charmant. Quand j'vous dis que je sais pas ce que je fou là... J'attrape un verre au passage d'un serveur avant de poursuivre mon inquisition visuelle. Peut-être qu'un peu d'alcool remettra les choses à leur place. À moins que je ne devienne aussi bizarre qu'eux.

Une fête ? Sans moi ? Allons, allons ! Une fête sans Klaus Hargreeves ne peut même pas décemment porter ce nom là ! Vraiment, heureusement que je suis là ! Il y a de l'ambiance et du monde, et de l'alcool gratuit à volonté, que demander de plus ? Je ne sais plus combien de verres je me suis déjà vidé dans le gosier mais je commence déjà à me sentir mieux. Ben a bien tenté de me raisonner ; ma réponse a été de me servir un énième verre dans l'espoir de le faire taire. Il n'y a que dans cet état que je suis tranquille. Cet état second qui est devenu plus ou moins mon état premier, c'est celui dans lequel je me sens le mieux et dans lequel je me retrouve le plus souvent, au final.

Eh n'empêche, belle barraque qu'il a, le Stark ! J'suis tellement resté collé à la buvette que j'ai même pas pensé à faire un petit tour. En plus, y'aurait peut être des trucs intéressants à choper qui pourraient me rapporter une belle somme, non ?
Comment ça, "ça se fait pas" ?
Je suis fauché, comment je vais faire pour vivre si je peux pas me payer ma prochaine dose, mh ? A ce niveau là, c'est question de vie ou de mort !

Attends, j'en crois pas mes yeux. Est-ce que la peau de cette femme est verte ou est-ce qu'il y a des trucs dont j'avais pas idée dans mon verre ? Je plisse les yeux et... Oh my... Plus je m'approche, plus elle est vraiment verte ! Moi qui trouvais Luther franchement chelou, voilà qu'il est battu à plates coutures !

« Wouah, vous êtes vraiment... Verte ! »

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@Asma - Désolée, c'était trop tentant
Et je m'étalerai moins sur les prochaines réponses, promis

@THE MOON.

- Hiiyaaaa !

Dans son plus beau moment "this is Sparta !" Gamora asséna un coup de pied direct dans le thorax du petit brun à l'air déjà bien alcoolisé, le projetant en arrière droit dans la piscine.

- Désolée, désolée, désolée.  C'était un réflexe. Je suis vraiment navrée, s'excusa-t-elle encore et encore, penchée sur le rebord de la piscine.

- Je suis sûre que ce n'était qu'un... euh.... compliment ? Tenez, prenez ma main, proposa-t-elle en tendant sa paume ouverte en direction de l'inconnu.

Beaucoup, BEAUCOUP, de petits et grands bonshommes verts qui lui ressemblaient vaguement apparurent autour de l'ancienne assassine. Une petite fraction de la moitié de la population de sa planète natale que Thanos avait éradiquée. Et d'autres silhouettes, de toutes races, de toutes les couleurs, globalement quand même à l'air plutôt patibulaire.

- Hey, m'sieur, tu nous vois ? Hé, les amis, il nous voit, lanca l'un deux à la cantonade. Elle est chan-mé vénère, nan ?

- Elle est bonne, au moins ? Tenta un peu pitoyablement de plaisanter Gamora, parfaitement inconsciente de la présence de tout ce joyeux monde invisible à ses yeux.

Du haut de mon perchoir improvisé, je me marre en voyant une belle gonzesse à la peau verte frapper dans le bide d’un mec complètement torché. Attendez… Ce serait pas la daronne d’Hulk ? L’affreux monstre vert, là ?
Ce qui est embêtant les amis quand on se marre vraiment fort, c’est qu’on bouge beaucoup. Et quand on est pendu dans le vide, retenu par rien d’autre que du tissu, c’est mal barré.
La seconde d’après je me retrouve la tête la première dans la piscine. J’en ressors, mon verre vide à la main, et… cul nu. Merde ! J’ai niqué mon costume !
Je lâche un petit cri de surprise et m’empare de la serviette de bain de l’une des invitées pour la nouer autour de ma taille et cacher mes précieuses. Me voilà en costume Deadpool de la tête jusqu’au nombril, puis en serviette rose flashy My Little Poney.
Sérieux mais qui achète ça ??

En attendant je n’ai plus de quoi m’abreuver.

« Un autre verre de cocktail s’iouplait ! Et avec le parasol, attention. »

C’était couru d’avance, les choses allaient mal tourner pour le type en rouge. Et c’est une petite bagarre qui le fait finir à la flotte, comme il semble bien se marrer face à la détresse d’un type confronté à une miss tout en vert. Pardon. Toute verte. Un petit plongeon plus tard et le mec sort de l’eau, donc, son futal déchiré sur tout son arrière train qu’il expose à la vue de tous quelques secondes avant de s’emparer d’une somptueuse serviette de bain rose digne d’une enfant de cinq ans. My little poney. Charmant. J’avoue, je pouffe face à l’incongruité de la situation. Le contraste entre les abdos et la jupette en serviette est saisissant. Amusant. Et je le rejoins comme il se dirige vers le bar, terminant mon verre en chemin. Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?

”- Sympa la jupe…” annonçais-je en arrivant à sa hauteur, comme il commande un nouveau verre, réclamant un petit parasol dedans. ”La même chose.” dis-je pour le barman, avant de me tourner de nouveau vers mon interlocuteur. ”C’est pas un peu inconfortable pour nager, c’bazard ?”

Alors que je fais la planche dans cette grande piscine, j'ai l'impression de voir cette femme verte se dédoubler. Je cligne des yeux à plusieurs reprises, trop absorbé par les silhouettes colorées et humanoïdes qui l'entourent à présent pour remarquer qu'elle est en train de me tendre la main.

Truc chelou dans mon verre ?
Choc thermique ?
Ou…

OH BORDEL CA VIENT DE ME PARLER.

« Aaaaah ! »

Mon cri est sûrement le moins viril du monde, mais je viens de réaliser la réalité réelle de la situation. J'attrape la main de la dame et m'extirpe brutalement de la piscine comme un chat choqué d'avoir été trempé.

« J'ai besoin d'un autre verre ! »

Perturbé, j'en oublie de lâcher la main de madame géant vert, l'entrainant avec moi en direction de l'endroit où je pourrais reprendre à boire. Et ses petits copains nous suivent. Evidemment. Évidemment !

« La-la-la-laaaa je ne vous entends pas. » je fais des gestes pour leur faire signe de s'en aller. « Dégagez, arrêtez de nous suivre ! Stop ! »

D'habitude j'essaye d'être plutôt discret quant à ma particularité mais… Mon alcoolémie est déjà trop avancée pour cette fois.

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@Asma  

@THE MOON.

« J'ai besoin d'un autre verre ! »

- Oui, oui, bien…, commença Gamora, cherchant un moyen de s’excuser de son accès de violence gratuit.

Elle n’eût pas le temps de continuer que déjà il la tirait par le bras pour l’emmener vers le bar. Bar où était installé l’autre énergumène dont le collant pendouillait toujours au-dessus de la piscine. Les humains étaient vraiment des créatures étranges. Mieux valait ne pas trop chercher à comprendre.
Parlant de comprendre. Voilà que le zigoto qu’elle avait sorti de l’eau – après l’y avoir poussé, certes – s’en prenait à elle.

- Mais, je n’ai rien dit ! Rétorqua l’extra-terrestre. Et puis c’est vous qui m’avez fait vous suivre !

Une pause. Le temps que l’information monte à son cerveau.

- Attendez, vous avez dit « nous » suivre ? Nous sommes suivis ?!

Autour d’elle des gens plus saouls les uns que les autres avaient commencé à rejoindre la piscine. Il fallait croire qu’ils avaient lancé un mouvement…. Le fameux Hulk (elle ne voyait pas bien le rapport avec elle) et un type avec un arc s’engueulaient pour un mini-sandwich au jambon. Drax était occupé à faire un bras de fer avec un gars au torse de singe. Un type apparemment tout élastique était tellement bourré qu’il n’arrivait plus à se démêler du paquet de nœuds dans lequel ses copains l’avaient emmêlé.

Au milieu de cette débauche, quoi de plus raisonnable que de penser que quelqu’un qui leur voulait du mal pourrait les attaquer ? D’instinct, elle dégaina Déicide, sa lame rétractable.