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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 19 Juin - 19:32
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Comme il le lui avait promis la veille, David ne s’était pas réfugié derrière son ordinateur portable dans l’unique but de travailler ses dossiers. Ce qu’il aurait pu faire au vu de la quantité de travail qui l’attendait au bureau. Mais il voulait être présent pour elle, pour l’aider à renouer avec l’extérieur, qu’elle se sente totalement en sécurité en sa présence, que cela soit entre ces murs ou en dehors. Une gorgée de café avant de répondre « Oui, bien sûr » et lui sourit avec amusement quand elle lui confia ne pas comprendre comme il pouvait courir sous le froid ambiant « Durant cette unique heure, je ne pense plus à rien, et je me concentre uniquement sur ma respiration et mes foulées. J’en ai besoin. C’est une nécessité ». C’était une nécessité depuis qu’il avait perdu sa famille. Avant leur disparition, ce n’était qu’un hobby comme le basket-ball pour certains, et qu’il ne pratiquait qu’en week-end. Aujourd’hui, la course à pied rejoignait son travail sur la liste des constantes de son existence auxquelles il s’accrochait comme un homme à la mer s’accrochait à sa bouée de sauvetage. Il rétorqua un simple « Je vous en prie » en souriant alors que son idée semblait donner un certain appétit à la jeune femme. Lorsqu’elle lui présenta des excuses pour cette nuit, David les déclina aussitôt, ne souhaitant pas entendre ces mots sortirent de la bouche de sa colocataire. Il l’observa en silence et rétorqua tout en posant son regard sur son journal « Ce n’est pas nécessaire. Votre réussite sera un remerciement en soi », et releva ensuite son regard sur elle tout en portant sa tasse à ses lèvres. Il la laissa ensuite se rendre dans la salle de bain, et ne put s’empêcher de la complimenter lorsqu’elle en ressortie apprêtée « Je peux vous dire que ça a fonctionné » et sortirent ensuite de l’appartement.

Sans vraiment savoir par avance la réaction de Mac, l’avocat lui annonça la venue de Donna et de son nouveau conjoint ce soir, à dîner, dans leur appartement. En entendant les premiers mots, il appréhenda la suite, mais par surprise, la jeune femme semblait enthousiasme à l’idée d’avoir des invités à table le soir même. Un petit rire tout en acquiesçant « Oui, je vous le promets ! » et ajouta « Donc je peux confirmer leur … » mais ne put terminer sa phrase qu’ils finirent au sol dans la poudreuse blanche. Ils se mirent à rire ensemble de bon cœur avant que David ne tourne la tête vers elle « Eh bien sachez maintenant que si vous tombez, je tombe avec vous » rétorqua-t-il sans se départir de son sourire, bien décidé à s’amuser un peu en lui lançant de la neige au visage. Ils finirent donc par faire une bataille de boule de neige devant le marché couvert « Je suis un professionnel des batailles de neige, je vous préviens ! » et jouèrent ainsi, comme deux enfants, pendant pas loin de dix minutes. Ils finirent par se laisser tomber sur le banc ensuite « Vous allez bien ? » demanda-t-il en la voyant à bout de souffle. Il oubliait qu’elle avait été malade et qu’il lui restait encore quelque séquelles. « J’aime tout et je mange de tout. Donc faites-vous plaisir. Faites selon votre aspiration ». Il posa son dos contre le banc et croisa les jambes, observant les alentours avant que la voix de Mac ne lui parvienne « Donna aime les bons millésimes surtout, au même titre que moi » et ajouta « Je lui ai simplement demandé si ça lui convenait de venir dîner ce soir avec son compagnon. Donna est Donna. Elle a su immédiatement les raisons qui me poussait à faire cette demande et elle a accepté ». Parfois, il se demandait si elle n’était pas médium pour anticiper autant ses réactions. Il se redressa en même temps que la jeune femme et se retourna pour la laisser épousseter son manteau « Vous aussi » et l’imita avant de rentrer sous le marché couvert « Comment allez-vous accompagner le saumon de ce soir ? » et observa les étales les unes après les autres « Ne prenez pas seulement pour ce soir. Faites-vous plaisir Mac ». Il voulait qu’elle reprenne goût à la cuisine, qu’elle laisse son aspiration s’exprimer au travers de ses plats.



Charly
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Dim 19 Juin - 21:47
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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En écoutant David lui parler de ce besoin d’aller courir chaque matin afin de ne plus penser à rien, Mac se dit que cela pouvait peut être lui être bénéfique aussi. Trouver un rituel du matin afin de bien commencer la journée. La course à pieds… Bof… à voir. Elle se contenta de lui sourire après ces explications, et le remercia pour les croissants. Elle le remercia également pour sa présence de cette nuit, et insista sur ce fait. « -d’ici là, j’ai le temps de vous dire merci à voix haute. » marmonna la jeune femme. Sa réussite… Elle en était encore bien loin ! Il fallait déjà qu’elle parvienne à mettre les pieds dehors aujourd’hui. Pour la suite, elle improviserait.

Le fait que Donna est acceptée de venir dîner le soir même avec son compagnon boostait Mac. C’était une réelle motivation pour préparer un repas digne de ce nom et pour enfin remettre les pieds dans sa passion. Ils se retrouvèrent au sol sans avoir le temps de dire ouf et cela fit rire aux éclats la jeune femme. « -je vais faire en sorte de rester debout alors. » ajouta Mackenzie avec un sourire qui laissait comprendre que cette phrase ne s’appliquait pas seulement à éviter les plaques de verglas. Sans vraiment l’avoir voulu, ils étaient liés maintenant. Pas par leur chute mais par cette amitié si particulière. Elle avait maintenant conscience que David s’était vraiment fait du souci pour elle, qu’il avait eut peur. Elle ne souhaitait pas lui apporter plus d’angoisse. Le savoir à ses côtés était rassurant. « -je demande à voir ! » s’exclama Mac en engageant à son tour la bataille, riant comme une gamine de dix ans.

Quelques minutes plus tard, elle hochait la tête et répondait : « -ça va… mes poumons sont encore un peu fragile, c’est tout. » il lui fallait seulement quelques minutes pour se remettre de cette bataille enfantine. « -très bien, alors il nous faut un vin blanc. » peu à peu ses idées se mettaient en place et cela la ravissait. Elle avait l’impression de souffler sur les braises et de raviver peu à peu la flamme. « -parfait. Et au sujet de ma présence ? Vous l’avez justifié comment ? » elle savait parfaitement que l’assistante de David se faisait des idées quant à leur relation. Mais comme elle l’avait dit à David, c’était l’occasion de lui prouver qu’il n’y avait qu’une amitié entre eux. Rien de plus. Même si jusque là, elle s’était amusée à faire croire le contraire. De toute manière ce soir, ça n’était pas eux le centre d’intérêt.

« -j’ai envie de faire des éclairs salés. Saumon, fromage de chèvre, avocat. Et peut être un autre avec de la carotte et du cumin. Quelque chose de coloré et de raffiné. Cela fait des années que je n’ai pas fais de pâte à choux, mais je suis certaine de ne pas avoir perdu la main. Recette inratable de ma grand-mère. » elle avança sans quitter le bras de David, comme si elle en avait encore besoin pour être certaine de bien mettre un pieds devant l’autre. « -et pour le dessert du chocolat. Un fondant avec une base croquante. Un peu de glace ou de crème anglaise… » peu à peu, ils sa chargèrent de paquet. A mesure que les étales défilaient devant leur yeux, Mac retrouvait l’envie de cuisiner. En rentrant à l’appartement, elle avait les joues roussit par le froid mais elle se sentait bien mieux. Elle défit son manteau et se dirigea directement vers la cuisine. « -je nous prépare quelque chose de rapide pour manger, et ensuite je me mets au travail. » parce qu’elle avait tout un tas de choses à faire. « -est ce que cela vous gêne si on mets un peu de musique ? » elle s’attendait forcement à le voir prendre son ordinateur et se mettre également à travailler. Alors elle voulait être certaine de ne pas le déranger.
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Lun 20 Juin - 18:58
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Sans vraiment connaître la réaction de Mac, l’avocat avait convié son assistante juridique et son nouveau compagnon à dîner chez eux le soir même. Ce n’était donc pas sans une certaine appréhension qu’il lui annonça la nouvelle, tout en s’apprêtant déjà à annuler. Toutefois, contre toute attente, la jeune femme accepta l’invitation et de surcroît, avec un enthousiasme certain. Ils n’eurent le temps de poursuivre la conversation qu’ils se retrouvèrent au sol et le rire de David s’estompa pour afficher un simple sourire. Un sourire qui lui faisait comprendre qu’il avait compris le sous-entendu, puis après un dernier regard pour la jeune femme, démarra une bataille de boule de neiges qui dura pratiquement dix bonnes minutes, avant qu’ils ne finissent par prendre place sur le banc. En la voyant essoufflée, David s’inquiéta presque immédiatement et acquiesça à sa réponse « George vous a donné un délai ? ». Après tout, c’était lui son médecin traitant aujourd’hui. Ils finirent tout de même par changer de sujet pour se concentrer sur le dîner de ce soir « Je sais où le trouver » rétorqua l’avocat qui connaissait une petite boutique en centre de Manhattan où il se servait exclusivement depuis des années lorsqu’il était convié ou qu’il devait faire un présent.

Sans grand étonnement, Mac se montra relativement curieuse sur les raisons qui avaient poussées Donna à accepter l’invitation qui tombait littéralement comme un cheveu sur la soupe « Elle sait que vous vivez avec moi depuis votre retour. Votre présence est donc logique et je pense qu’elle la ravie aussi. Elle ne sera pas la seule femme attablée ». Et puis il n’allait pas lui demander de quitter l’appartement alors qu’elle était aussi chez elle et que, de surcroît, c’était elle qui était à l’initiative de cette invitation. C’était Mac qui avait souhaité à ce qu’il se préoccupe davantage de Donna et qu’il donne son avis sur cette nouvelle idylle qu’elle commençait à vivre depuis quelques semaines. Et même s’il ne voulait pas se l’avouer, la présence de Mac à leur table de ce soir le rassurait. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas tenu le rôle d’hôte dans ces circonstances, et il n’était pas certain d’être à la hauteur. Ils reprirent le chemin du marché, laissant Mac lui tenir le bras tout du long de leurs emplettes « Vous me donnez l’eau à la bouche ». Il avait déjà hâte de déguster le repas préparé avec soin par la jeune femme dont les talents n’étaient plus à prouver. Un sourire en entendant le menu du dessert « Nos convives seront ravis ! » et lui aussi. Ils firent donc les courses et rentrèrent ensuite à l’appartement. David retira son manteau et jeta un regard à la jeune femme « Cela me convient parfaitement » en lui souriant et fit un signe négatif de la tête « Non, pas le moins du monde » et se dirigea vers la chaine hi-fi en mettant Bishop Briggs avant de retourner dans la cuisine, se délestant de sa veste de costume en chemin. Il remonta les manches de son pull, se lava les mains et se plaça aux côtés de Mac « Apprenez-moi » avant de se justifier « Je vous ai dit que je vous consacrais ma journée ».



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Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Assise sur le banc, encore couverte de neige, Mac reprenait son souffle comme si elle venait de faire un marathon. La maladie laissait encore des traces et ses poumons avaient bien du mal à ventiler avec ce froid. Mais malgré cela, elle se sentait bien et heureuse. Elle était parvenue à sortir de l’appartement et pas de crise d’angoisse à l’horizon alors qu’elle avait prit de la neige plein la figure. « -non, mais ne vous inquiétez pas, ça va passer. » elle n’avait pas envie que David se fasse du souci à chaque fois qu’elle bougeait le petit doigt. Mac était bien consciente qu’elle lui avait causer de la peur mais c’était terminé. En tout cas elle ferait tout pour. Elle parla de vin pour la soirée et clama un : « -parfait ! » lorsque l’avocat signifia qu’il savait où trouver la bouteille ou les bouteilles qu’il fallait.

« -je suis contente. Je l’apprécie. Cela va nous donner l’occasion de discuter un peu plus et de mieux faire connaissance. » oui vraiment Mac était ravie de la soirée qui s’annonçait. Ravie également de retrouver grâce à cet évènement, l’envie de cuisiner. C’était un peu comme si elle se sentait revivre. Tout en faisant le tour des allées du marché, elle évoqua ses idées de cuisine pour le soir et sourit en entendant le commentaire de David. « -vous allez adoré. » elle en était certaine. Elle avait du travail, pas mal de travail d’ailleurs. Aimant cuisiner en musique, elle demanda l’autorisation à David de mettre un peu de son dans l’appartement, ne souhaitant pas le déranger, pensait qu’il allait sauter sur son ordinateur comme un droguer en manque de sa dose. Mais il n’en fut rien. Elle se lava les mains et commença à sortir tout ce dont elle avait besoin. Un sourire et un regard étonné pour l’avocat et elle répondit : « -si vous voulez... » elle n’était pas certaine d’être très bonne dans le rôle de professeur mais bon.

Elle lui donna les premiers consignes, des choses simples comme s’occuper des avocats et du saumon. Laver, couper, jusque là il n’y avait rien de sorcier. Quant à elle, elle se lança dans l’élaboration de la pâte à choux avec la plus grande des concentrations. Enfin une concentration à la Mac. Elle chantonnait à voix basse tout en pesant la farine et le beurre, d’excellente humeur. Une heure plus tard, les éclairs étaient prêts à être garnit. Alors elle expliqua à David ce qu’elle avait dans l’idée, une feuille et un crayon à l’appui pour lui faire un dessin afin qu’il visualise mieux. « -vous avez une poche à douille ? » demanda la jeune femme qui se doutait que la réponse était non. Système D, elle prit un sac de congélation et le rempli de crème à l’avocat, et s’employa à embellir ses éclairs. « -vous voyez, rien de bien compliqué. » elle était ravie du résultat. Le tout parti au frais et ils se mirent à la préparation du dessert. L’odeur du chocolat fondu s’éleva dans la cuisine et elle ne fit une pause que lorsque le fondant fut au four. Elle régla la minuterie et râla ensuite : « -et maintenant la partie la moins fun, la vaisselle ! » chose qu’elle détestait faire.

Deux heures plus tard, elle sortait de sa chambre en portant la combinaison noire qu’ils avaient acheté ensemble. « -vous en pensez quoi ? » elle n’était pas certaine du choix parce qu’elle avait perdu quelques kilos et de son point de vu, ça se voyait. Mais de toute façon, ça ferait l’affaire parce qu’elle n’avait pas l’intention de porter une robe. Ses jambes n’étaient pas présentable. Elle s’approcha de David et recentra sa cravate comme s’ils étaient un vieux couple et lui dit : « -vous lui en avez parlé ? Je veux dire… de mon séjour dehors ? » Mac n’avait pas vraiment envie d’aborder ce sujet durant le dîner. Elle n’avait pas non plus envie d’être le sujet principale de la soirée. Ça n’était pas le but.
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Lun 20 Juin - 22:07
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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L’espace de quelques minutes, au milieu de cette poudreuse, ils retrouvèrent l’insouciance et leur âme d’enfant, jouant sans se soucier du regard des passants. Puis ce moment fut suivi d’un rapide retour à la réalité lorsque Mac rencontra quelques difficultés à reprendre son souffle. Ses poumons étaient toujours aussi fatigués et il allait falloir du temps pour qu’elle se rétablisse complètement. Un regard pour l’intéressée qui lui demanda de ne pas s’inquiéter, un léger silence, puis abdiqua « D’accord », et reprirent leurs emplettes pour le dîner de ce soir. Un dîner qui semblait ravir la jeune femme, et allait leur permettre de rencontrer enfin ce mystérieux compagnon avec lequel Donna entretenait une relation depuis peu. C’était peut-être l’aspect le plus déplaisant de la soirée… Mais soit. Maintenant qu’il les avait conviés, il n’allait pas faire un pas en arrière et tout annuler. Pas en voyant le sourire sur les lèvres de Mac qui reprenait goût à la cuisine devant lui. Un hochement de tête alors que sa colocataire ne cachait pas sa joie de revoir Donna après tout ce temps. Un sentiment partagé par l’assistante qui avait saisit l’occasion pour faire quelques sous-entendus sur leur relation qui s’étaient sommés par un silence de la part de l’avocat « Vous allez voir, elle est tout aussi charmante que vous » et finirent leurs achats pour le dîner du soir-même.

En rentrant à leur appartement, David alluma sa chaine hi-fi à la demande de sa colocataire, mais au lieu de se rendre à son bureau ou derrière son ordinateur, il se retroussa les manches et se leva les mains, souhaitant passer la journée en compagnie de Mac et qu’elle lui partage sa passion pour la cuisine « Vous pourriez vous montrer un peu plus enthousiasme, vous ne pensez pas ?! » en la taquinant légèrement et se mit à exécution, aidant Mac dans des tâches simples. Étonnamment, il prit plaisir à cuisiner en sa compagnie, à découper les avocats et le saumon, à l’observer travailler avec une telle passion et une telle concentration. Il afficha ensuite une légère moue en entendant la question de la jeune femme « Non. Désolé » et nota, dans un coin de son esprit, qu’il allait devoir équiper davantage sa cuisine s’il souhaitait que Mac exprime son inventivité au travers de l’art culinaire. Un hochement de tête, un regard pour Mac et un nouveau pour le plat, puis rétorqua « Laissez-moi faire. Ce n’est pas une tâche qui me déplait particulièrement » et prit place derrière le lavabo « Est-ce que vous pouvez nous servir deux cafés Mac, s’il vous plaît ».

Deux heures plus tard, David s’était mis sur son 31 en enfilant un costume trois pièces sombres avec une chemise blanche pour égayer tout de même l’ensemble. Quelques notes de parfum, ses chaussures, et voilà qu’il était fin prêt. Un regard pour sa montre : Ils étaient dans les temps. Il profita de ce petit moment d’accalmie pour mettre du Miles Davis en fond sonore durant le dîner, et ajusta ses manches lorsque Mac arriva à sa hauteur dans sa combinaison noire. Sans un mot, l’avocat laissa glisser son regard de la tête au pied et des pieds à la tête avec une certaine lenteur, et rétorqua un « Wouah » qui sortait du cœur, puis se reprit « Vous êtes superbe » et la laissa ajuster sa cravate alors qu’il glissa une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille « Nous sommes fins prêts » en lui souriant, puis fronça les sourcils en entendant sa question. Un sourire vint en renfort et rétorqua « Oui. Elle souhaitait savoir comment s’étaient déroulées nos retrouvailles. Néanmoins, Mac, vous n’avez pas à vous inquiétez de la moindre question indiscrète de sa part. Donna est une femme intelligente et empathique. Elle passera ce moment de votre vie sous silence jusqu’à sa mort, vous pouvez me faire confiance » et caressa brièvement sa joue du dos de sa main « On va passer une agréable soirée » et voilà que la sonnette de son appartement retentit.
David s’approcha de la porte et ouvrit avec le sourire, saluant tour à tour Donna et son compagnon qui était un peu moins grand que lui, d’origine britannique à n’en douter, blond aux yeux clairs. Pas spécialement attirant, mais qui dégageait un certain charisme et une certaine bienveillance qui déplaisait déjà à David « David, voici mon ami Edward. Edward, voici David, mon patron et son amie Mac » « Enchanté » rétorqua alors le britannique en déposant un baiser sur la main de Mac, puis prirent place autour de la table alors que David levait déjà les yeux aux ciels.


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Mac répondit au commentaire de David dans la cuisine, par un petit rire de son cru. « -je suis enthousiasme voyons ! » railla la jeune femme avant d’ajouter : « -je n’ai jamais enseigner ou cuisiner avec un padawan. Je suis travaille seule normalement. Et je ne suis pas certaine d’être très douée pour vous apprendre. Rien de plus. » elle déposa les avocats sur le plan de travail et reprit : « -je pensais… je pensais que vous aviez prévu de rattraper votre temps perdu ce matin. Vous m’avez dit être débordé de travail alors… » elle se gratta au milieu de sourcils parce qu’elle voyait bien que sa réaction n’avait pas été celle que David espérait. Elle finit par s’écraser le nez avec la main, grimaçant au passage, avant de sourire de nouveau en regardant David. « -je vais vous apprendre. Et je suis ravie de le faire. » elle espérait que c’était mieux. C’était sincère en tout cas. Elle était contente de pouvoir partager cela avec lui, mais également touchée qu’il ait décidé de délaisser son ordinateur. Lorsque ce fut le moment de la vaisselle la jeune femme haussa les sourcils. « -merveilleux, nous somme complémentaires ! » avant de hocher la tête et de préparer des cafés. Café qu’elle bu tout en regardant David faire la vaisselle.

« -rien que ça ! » s’amusa Mac alors qu’il restait presque bouche bée en la voyant. C’était appréciable. « -vous êtres classe aussi. » lorsqu’il replaça une mèche de ses cheveux, elle sourit avec douceur et commenta avec humour : « -regardez nous, un vrai petit couple ! » c’était surtout pour cacher l’appréhension dans sa voix, avant qu’elle ne pose sa question. Elle ne souhaitait pas que son séjour dehors soit abordé. Si c’était le cas, elle ne savait d’ailleurs pas comment elle serait capable de réagir. « -oh... » souffla Mac en laissant retomber ses mains le long de son corps. Donna était au courant. La jolie brune cligna des paupières plusieurs fois pour assimiler ce que David lui disait. Lorsqu’il caressa sa joue elle hocha la tête, sa langue entre ses dents. « -oui... » oui, ils allaient passer une belle soirée. Ils s’étaient donné du mal pour le repas. Tout allait bien se passer. Elle tourna la tête vers la porte lorsque la sonnerie se fit entendre. Ils étaient là…

Un léger sourire à David et elle le laissa accueillir les invités, restant un peu en retrait. Elle n’était pas l’épouse de l’avocat, seulement la colocataire. Elle le laissa donc gérer souriant à Donna, ravie de la revoir, s’amusant du baise main qui suivit. « -oh heu… je… » elle se mis à rire devant tout cela. Non, elle n’était pas une grande habituée de ce genre de chose. Mac les invita à passer dans le salon, évitant de relevé les yeux au ciel de David. Elle engagea la conversation avec Donna comme si elles étaient amies de longues date, retrouvant peu à peu sa façon d’être avec les gens. Cette facilité d’adaptation, son naturel parfois un peu décalé et déconcertant. « -vous avez coupé vos cheveux, cela vous va à ravir. » compliment pour Donna qui était sincère. Elle en fit de même pour Edward, parlant de son accent, de ses origines, enchaînant sur l’Angleterre qui était un pays qu’elle avait eut le plaisir de découvrir au cours de ses voyages. Bien entendu elle en critiqua la cuisine tout en servant les coupes de champagne que David venait de déboucher et servir. Edward lui demanda alors ce qu’elle faisait dans la vie. Elle parla de sa passion et ajouta alors : « -pour le moment c’est un peu compliqué mais d’ici quelques mois, j’espère grandement pouvoir ouvrir un restaurant. Vous verrez, on entendra parler du Renaissance dans toute la ville ! » elle leva les yeux sur David en disant cela, lui adressant un sourire tendre, avant de lever son verre. « -alors à vous ! » lança la jeune femme avant d’ajouter : « -comment vous êtes vous rencontrez ? Je veux tout savoir. » en souriant amicalement et surtout de façon très complice à l’assistance de David. On aurait dit qu’elle avait fait ça toute sa vie.
Manhattan Redlish
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David aurait pu retourner derrière son ordinateur pour rattraper le retard accumulé depuis… eh bien depuis le début de sa carrière. Il était avocat. Être en retard était presque une routine dans le milieu, parce qu’il y avait toujours un dossier plus urgent à traiter, parce qu’il y a toujours un dossier plus en retard que les autres. C’étaient les aléas du métier. Pour autant, David avait décidé de consacrer sa journée à la jeune femme, délaissant ainsi son travail pour cette dernière. Pourtant, quand il prit place à ses côtés, il avait comme l’impression qu’il aurait peut-être mieux fait de retourner à table et travailler. Son petit rire bien à elle le fit sourire et le rassura dans un premier temps, et comprit ensuite l’absence d’enthousiasme de Mac à son égard. Elle n’avait jamais enseigné, et n’était pas certaine d’être douée pour cela « Si vous n’essayez pas, vous ne le saurez jamais » précisa l’avocat et son sourire disparu. Un regard pour l’ordinateur fermé posé sur la table à manger à quelques mètres d’eux deux « Je suis avocat. Je suis donc continuellement surchargé de travail, mais si vous souhaitez cuisiner seule, je peux retourner à mes dossiers ». C’était à son tour de manquer d’enthousiasme sur l’instant. Toutefois, en voyant la réaction de Mac, cette dernière semblait comprendre qu’elle venait de commettre un impair et que ses propos pouvaient être mal interprétés par l’avocat qui finit par sourire de nouveau. Il se laissa donc conduire par la professionnelle, et lorsqu’ils eurent finit, s’occupa de la vaisselle « Qui l’aurait cru ?! » rétorqua ce dernier alors qu’il se mettait à l’ouvrage.

Le soir même, en voyant la jeune femme arriver jusqu’à lui dans sa combinaison sombre, il en reste presque sans mot. Elle était superbe. Un sourire en entendant le commentaire de Mac « Oui, je peux vous l’assurer » et baissa son regard sur sa cravate avant de le relever sur elle « Je vous remercie » avant de rire doucement « On ne se dispute pas assez pour cela » avant de lui faire un clin d’œil. Puis LA question tomba. Mac s’interrogeait sur la version qu’il avait donné à Donna sur son absence d’un mois. David avait été honnête avec la femme qui le connaissait le mieux au monde, parce qu’il avait une confiance aveugle en cette dernière « Eh ! Mac… Donna n’émettra aucun jugement à votre encontre, au même titre que moi. Elle n’a pas non plus eu un parcours sans embûche et elle est donc sûrement la plus à même à vous comprendre. Faites-moi confiance ». Un sourire, une caresse du dos de la main et la rassura sur la soirée. Puis les invités arrivèrent et ce fut lui qui les accueillit tour à tour. Il ne fallut pas longtemps pour avoir une première idée faussée de ce dénommé Edward. Ils prirent place dans le salon, commençant l’apéritif. David resta en retrait, jetant seulement quelques regards tour à tour sur les trois personnes présentes dans le salon. Mac et Donna semblaient toujours s’entendre à merveilles, ce qui était parfait. Et comme toujours, sa colocataire avait le contact facile et mêla rapidement Edward à la conversation. Quant à l’avocat, il se leva pour déboucher le champagne et servit, laissant Mac les emmener jusqu’à la table.

Quand le sujet de la carrière à Mac tomba sur le tapis, David baissa le regard et observa les bulles de champagne remonter à la surface, jusqu’au moment où la jeune femme confia à ce petit monde qu’elle allait bientôt ouvrir un restaurant… Renaissance. Il leva soudainement son regard sur elle, surpris de cette révélation. Agréablement surpris. Un sourire sincère et tendre se dessina aussitôt sur les lèvres de l’affairiste qui leva son verre discrètement à son attention « Et ça sera le meilleur restaurant de la ville » et porta son verre à ses lèvres après qu’ils eurent trinqués… Au nouveau couple que formait Donna et Edward… Il s’en serait bien passé. Toujours silencieux, il observa leurs gestes tendres l’un envers l’autre, leurs regards, leurs sourires… Tout cela déplaisait à l’avocat qui écouta tout de même leur histoire « On s’est rencontré dans une pâtisserie au coin de la 6ème. Je suis libraire juste à côté et je n’ai pas pu m’empêcher de souligner sa beauté naturelle. Je lui ai proposé un café, puis un déjeuner, un dîner » et Donna poursuivit « Et on a terminé avec un petit-déjeuner » en signifiant qu’ils avaient fini par passer à l’étape supérieure « Et depuis, on ne se quitte plus ». Un baiser entre les deux qui fit détourner le regard de David qui avala cul sec sa coupe de champagne « En tout cas, David, Donna m’a beaucoup parlé de vous ». David posa son regard sur son assistante, puis sur son nouvel ami « C’est tout le contraire en ce qui vous concerne ». Un regard noir de la part de son assistante qu’il soutenu sans plier. Oui, il aurait pu se taire « Oh… Je suppose que Donna voulait garder cette petite bulle de bonheur qu’on a construit rien que nous deux », signifiant qu’il n’était pas compris dedans « J’espère seulement pour vous que ce n’est pas une bulle spéculative » qui éclate lorsqu’elle monte trop haut et se tourna vers Mac « On passe à table ? ».



Charly
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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En voyant le sourire de David s’envoler, Mac avait bien compris qu’elle n’avait pas eut la réaction qu’il avait espéré et elle fit de son mieux pour se rattraper. « -arrêtez de perdre votre sourire comme ça. Je déteste ça. » commenta la jeune femme alors qu’il regardait son ordinateur. « -non, non, j’ai été surprise mais je suis ravie de cuisiner avec vous ! » et il avait eut raison. Ils avaient formé une très bonne équipe, cuisinant dans la bonne humeur, sans forcement chercher à communiquer plus que ça. La présence de l’autre suffisait. Et c’était quelque chose de vraiment appréciable. Mac se fit cette réflexion en le regardant du coin de l’oeil en faisant les cafés, alors qu’il s’était porté volontaire pour la vaisselle.

Un petit rire en réponse à ce clin d’oeil. Ils se complétaient peut être sur quelques points, mais rien avoir avec deux personnes qui s’aimaient. Mac osa posé ensuite la question qui tournait depuis déjà une bonne petite heure dans son esprit. La jeune femme avait finit par sourire, hochant légèrement la tête. Elle lui faisait confiance. Comme elle aurait toujours dût le faire. S’il lui assurait qu’elle ne se retrouverait pas dans l’embarras, alors elle voulait le croire. Simplement parce qu’elle avait vraiment envie de passer une belle soirée.

Durant la conversation, Mac s’autorisa à faire comprendre à David que l’idée du restaurant la séduisait. Ils n’en avaient pas encore reparlé, parce qu’elle n’avait pas osé abordé le sujet et surtout parce sa préoccupation principale était sa santé mentale. Mais vu qu’ils étaient venu à parler de sa passion et de sa profession, elle s’était dit que c’était peut être le bon moment pour lui faire passer le message. Elle lui sourit en retour, avant de constater que leur échange de sourire et de regard n’avait pas échappé à Donna. Mac porta alors sa coupe à ses lèvres avant de détourner le sujet sur le couple. Elle sourit en écoutant le récit, penchant la tête en trouvant cela attendrissant. Elle n’était pas le genre de femme à faire un soupire et clamer que c’était trop romantique. Les histoires d’amour très peu pour elle. Mais elle se réjouissait de savoir qu’ils étaient heureux ensemble. Derrière son verre, elle ne manqua pas le regard détourner de David et sa façon de boire.

Elle sourit en écoutant la suite. Mais elle finit par plisser les sourcils lors de l’échange entre les deux hommes. Elle se sentit gênée pour Donna, lui adressa un regard désolé avant de se lever en répondant : « -oui, tout à fait. Vous m’accompagnez en cuisine, j’ai besoin de vous pour dresser les assiettes. » elle ne lui laissa pas le choix, à deux doigts de l’entraîner avec elle par la cravate. « -je peux savoir ce qui vous prends ? » souffla t elle à voix basse en déposant les assiettes sur l’îlot centrale. Elle lui donna une tape sur les mains : « -ne touchez à rien, je n’ai pas besoin de vous. Je voulais seulement éviter un combat de coq. » elle commença à dresser tout en ajoutant : « -non mais vous restez ici tout de même ! » elle le regarda quelques secondes avant d’ajouter en prenant un ton moins énervée : « -vous m’avez dit qu’on passerait une belle soirée. Où est le problème ? Vous croyez que c’est en agissant ainsi que nous allons savoir si c’est un homme bien ? Où alors c’est une stratégie d’avocat qui m’échappe ? Prenez ça. » elle lui cala le saladier entre les mains et ajouta doucement un : « -s’il vous plais... » et s’occupa de mettre en place ses assiettes comme elle l’aurait fait dans un grand restaurant.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Le regard qu’il avait posé sur son ordinateur, qui l’attendait patiemment à quelques mètres de là, se détourna pour se poser sur Mac qui lui confia ne pas apprécier voir disparaître son sourire de la sorte, et se mit à lui sourire « Alors faites des efforts lorsque je fais un pas vers vous », signifiant que la disparition soudaine de son sourire n’était pas de son fait, mais bel et bien de celui de Mac qui finit, tout fin de compte, par lui avouer qu’elle appréciait de cuisiner avec lui. Ce à quoi il rétorqua aussitôt un « Vous voyez, quand vous voulez » dans l’unique but de la taquiner avant l’arrivée des invités qui ne se fit pas attendre après qu’ils se furent changés pour une tenue plus appropriée à la soirée. Comme il s’y attendait, le nouveau compagnon de son assistante ne fut pas à son goût, et cela, dès les premières secondes en sa compagnie. Ce fut pour cela qu’il ne parla que bien peu, voire aucunement durant tout le début de la soirée. Et lorsqu’ils se mirent à conter le jour de leur rencontre, David décida de finir cul sec son verre de champagne. Une mauvaise habitude qu’il avait gardé de la période qui avait suivi le décès brutal de sa famille. Il était capable d’avaler verre sur verre en l’espace de quelques minutes. Enfin, c’était une autre époque… Toutefois, il en gardait certaines habitudes quand ça n’allait pas. Comme en cet instant. Puis Edward tenta une approche à l’égard de David qui tomba rapidement à l’eau. L’avocat ne souhaitait pas se faire un ami. Il souhaitait juger la capacité du britannique à s’occuper correctement et avec bienveillance de Donna. Il sentit évidemment le regard de l’intéressée sur lui et n’hésita pas à le soutenir avant de couper court à la conversation.

Un froncement de sourcil quand Mac lui demanda de l’accompagner en cuisine pour dresser les assiette. Face au caractère impératif de sa demande, il la suivit tout en sachant, par avance, que ce n’était qu’une excuse pour le remettre rapidement à sa place. Un regard pour le couple avant de s’arrêter de justesse devant Mac, ratant de peu de la bousculer « Comment ça ? » tout en la regardant prendre les assiettes, et commença à l’aider, mais l’interrompit aussitôt. Sa supposition s’avérait juste. Elle l’avait invité - Même si ce n’était pas réellement le terme qu’il aurait employé – à venir en cuisine seulement pour lui demander de corriger son comportement « Je vous prierai de ne pas me comparer à une volaille et je me montrais seulement sincère avec Edward ». Un regard à l’attention du britannique qui souriait béatement avec Donna, ce qui tira une grimace à David qui reporta son attention sur Mac « Eh ! Faut savoir ! » rétorqua-t-il tout en l’observant dresser les assiettes. Il se saisit du saladier et rétorqua à voix basse, mais non sans jugement « C’est juste que je ne l’aime pas ! » et pencha ensuite la tête sur le côté quand elle précisa la formule de politesse « Eh bien ça ne me plaît pas si vous voulez tout savoir ». Un nouveau regard vers le nouveau couple « Donna est une femme élégante, charmante, drôle, attentionnée et très intelligente, qui mérite mieux que cet Edward… », puis baissa le regard sur le saladier, et le releva sur Mac « Je fais quoi avec ça moi ? » en désignant le saladier entre ses mains.


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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac trouvait le début de soirée fort sympathique, appréciant la conversation, se sentant à l’aise. Mais elle ne pensait pas avoir droit à un tel revirement de situation lorsqu’elle lança le sujet de la rencontre entre Donna et Edward. Elle fut surtout surprise du comportement de David. Qu’est ce qui lui prenait ? N’ayant pas la moindre envie de voir la soirée tourner court ou une dispute explosé, elle décida qu’il était temps de passer en cuisine et elle exigea presque que l’avocat l’accompagne. Elle n’avait pas besoin de lui pour préparer ses assiettes, elle voulait surtout le faire revenir sur terre et lui faire comprendre que son comportement n’était pas correct. Et il osait poser la question ! « -sincère ? Vous vous montrez selon sous votre plus mauvais jour. Serait il possible que vous laissiez le connard au placard pour le reste de la soirée ? » parce que c’était exactement ce qu’il était en train de se produire. David jouait au con. « -où sont passées vos manières David ? » demanda Mac pour qu’il tente de comprendre et de s’auto analyser quelques secondes.

« -mais vous ne connaissez rien de lui, comment pouvez vous le juger si vite ? » demanda la jeune femme tout en continuant à dresser ses assiettes. « -comment ça qui mérite mieux ? Un homme ne se résume pas à son métier et à son costume. Je comprends, vous vous inquiétez pour elle, mais ça n’est pas en agissant de la sorte que vous allez l’aider. Bien au contraire. Vous allez la mettre mal à l’aise. Elle va regretter d’être venue. De vous l’avoir présenté. Et finalement personne ne va apprécier le dîner ! » et ça elle n’en avait pas la moindre envie. Non ! Elle s’était donnée du mal pour tout préparer et elle tenait à passer une belle soirée. Elle en avait besoin. « -vous déposez un peu de salade dans chaque assiette. » répondit Mac en allant prendre la sauce dans la frigo.

« -écoutez… soit elle, soit moi, nous savons que vous êtres un homme bien. Alors arrêtez votre petit jeu. Apprenez à le connaître, posez des questions, faites la conversation et à la fin de la soirée nous serons en mesure de savoir si c’est quelqu’un de bien pour Donna. » elle regarda ses assiettes, sourit et reprit : « -votre comportement laisse comprendre deux choses : un, vous êtes un con. Deux, vous êtes jaloux. » or il lui avait dit : Donna est Donna. Est ce qu’elle devait vraiment comprendre qu’il avait plus que de l’affection pour elle ? Elle observa quelques secondes David. C’était possible après tout. Ils se connaissaient depuis très longtemps, elle avait été présente dans les moments sombres de sa vie. Elle fronça les sourcils et demanda alors : « -êtes vous jaloux ? » un léger sourire sur les lèvres comme si elle venait de résoudre le mystère et qu’elle savait d’avance qu’il allait nier. « -sur une échelle de 1 à 10 ça vous dérange à combien que Donna ait quelqu’un dans sa vie ? » elle prit le saladier : « -répondez. » oui, elle voulait une réponse. Parce que le coup de je veux savoir si c’est quelqu’un de bien, elle y croyait moyen maintenant. Est si il y avait plus que ça ?!
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